SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
22 septembre 2025
TEXTE COLLECTIF
IL SERAIT SAGE QUE LES AFRICAINS SORTENT DE LA DÉPENDANCE À LAQUELLE ILS SONT SI HABITUÉS
En Afrique, les funérailles donnent lieu à un élan de générosité - La communauté se retrouve autour de la famille éplorée et lui apporte un soutien financier - Que deviendrait l’Afrique si nous appliquions ce principe pour soutenir sa transformation ?
Le Monde Afrique |
Texte Collectif |
Publication 28/11/2018
Sur le continent africain, les funérailles donnent souvent lieu à un élan de générosité. La communauté se retrouve autour de la famille éplorée et lui apporte un soutien financier, parfois considérable, pour pallier au manque de revenus. Ce mécanisme culturel fondé sur la solidarité panafricaine est une sorte d’assurance communautaire. Ainsi, existent déjà au sein de nos communautés des moyens permettant de soutenir la résilience des plus vulnérables.
Que deviendrait l’Afrique si nous appliquions ce même principe pour soutenir sa transformation ? Il est d’autant plus important que les ressources individuelles y servent la cause collective, que de nombreux pays n’ont pu, malgré de forts taux de croissance, permettre une création de richesses qui donne des opportunités aux plus vulnérables. La question de la croissance inclusive pourrait bénéficier de la mise en place de mécanismes de mutualisation, car une partie de la population africaine et de sa diaspora a des ressources qui pourraient accélérer la marche vers le progrès pour tous sur le continent.
Une décision historique
Ainsi, la mobilisation de financements innovants pour la transformation du continent africain est cruciale. La communauté internationale s’essouffle, dans un contexte où le chemin vers la prospérité du continent africain leur semble brumeux, alors même que leurs ressources sont détournées vers d’autres priorités. En réalité, la communauté internationale ne peut plus financer le développement du continent. L’Union africaine, la communauté de 55 pays africains chargée de promouvoir l’unité, la solidarité, et le développement, en est bien consciente.
Les chefs d’Etat et de gouvernements de ses pays membres se sont engagés en 2016 à mettre en place une taxe de 0,2 % sur les produits d’importation éligibles pour financer le budget de fonctionnement de l’Union, ainsi que son budget programme et celui de ses opérations de la paix. Les démarches permettant la mise en œuvre de cette décision historique ont débuté dans une vingtaine de pays. La taxe devrait contribuer au budget de l’Union à hauteur d’un milliard de dollars (880 millions d’euros) si elle est appliquée par les 55 pays de l’Union africaine et permettre de financer intégralement les budgets annuels de l’Union.
Pour cela, il faudrait que l’ensemble de ces pays accélère le processus national pour son application. A ce jour, le budget de l’Union africaine – environ 700 millions de dollars (quelque 616 millions d’euros) en 2019 – reste financé à 59 % par la communauté internationale, à l’image de certains pays africains, dans lesquels près de 60 % des budgets nationaux sont financés par les partenaires internationaux.
La mutualisation des ressources
Les pays réticents ou peu convaincus peuvent s’inspirer des progrès de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui finance son budget grâce à une taxe communautaire de 0,5 % des marchandises importées des pays tiers hors Cédéao. Aujourd’hui, après vingt ans de mise en œuvre, le financement extérieur ne représente pas plus de 15 % de son budget de fonctionnement. C’est une avancée significative, malgré les arriérés de paiement de nombreux pays.
En complément de la mise en place de taxes communautaires, dont l’acceptation et l’applicabilité seront dans les faits longues et difficiles dans certains pays membres de l’Union africaine, la mutualisation des ressources pourrait être utilisée comme un mécanisme financier supplémentaire. Mise à contribution, une partie du 1,2 milliard d’Africains et membres de la diaspora pourrait investir pour le présent et épargner pour les générations futures. Les innovations technologiques en matière de canaux de distribution financiers sont une opportunité. Les Africains sont parmi les premiers utilisateurs du « Mobile Money » par exemple. Mais pour y arriver, notre volonté individuelle doit s’inscrire dans la durée comme un don intergénérationnel vers une prospérité partagée pour tous.
Ainsi, en février 2019, lors du sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, tous les regards seront tournés vers Addis-Abeba, la capitale éthiopienne où se trouve le siège de l’institution panafricaine. Dans le climat international actuel, marqué par des poussées nationalistes assumées dans de nombreux pays, il serait sage que les Africains sortent de la dépendance à laquelle ils sont si habitués et qu’ils explorent de nouveaux mécanismes de financement du développement. Nous ne pouvons attendre la mort de l’Afrique pour devenir les plus grands donateurs à nos propres funérailles. Un chemin semé d’embûches, mais surmontable, reste donc à parcourir.
Assia Sidibé est directrice des relations avec les gouvernements d’Afrique de l’Ouest et du centre pour l’African Risk Capacity et Carl Manlan est directeur des opérations de la Fondation Ecobank.
Renouveler le contrat d’Aliou Cissé jusqu’à l’horizon 2021. C’est l’objectif clairement affiché par la Fédération sénégalaise de football (FSF). Mais pour l’heure, c’est de la revalorisation salariale du sélectionneur des Lions dont il est question. Le dossier a été déposé sur la table du ministre des Sports, Matar Bâ
Le contrat du sélectionneur national, Aliou Cissé prend fin le 5 mars 2019. Soit, à quatre mois du démarrage de la Coupe d'Afrique des nations de football, prévue du 14 juin au 15 juillet 2019 au Cameroun. Ce qui fait que depuis quelques temps, il est question du renouvellement de ce bail avec la Fédération sénégalaise de football ; même si c'est l'Etat du Sénégal qui paie le salaire du coach national. Sur ce point, la volonté clairement exprimée par Me Augustin Senghor et réitérée à chaque moment, c'est de reconduire l’ancien capitaine des Lions jusqu'en 2021. L'argument est simple. Jusque là, Cissé à atteint l'ensemble des objectifs qui lui ont été assignés. Qualification à la Can 2017 et une place de quart de finaliste au Mondial 2018. Ce fut le cas au Gabon. Puis le retour des «Lions» à la coupe du monde. Ce que Aliou Cissé a aussi réussi à réaliser à Polokwane, en Afrique du Sud en novembre 2017.
Toutefois, l’élimination en quart de finale face au Cameroun, mais surtout, celle plus que prématurée au Mondial russe, dès le premier tour, après un départ en trombe, ont laissé un goût d'inachevé à beaucoup d'observateurs. Pis, la déception est également grande au niveau de l'opinion publique nationale. Ce qui semble mettre fin à l'état de grâce de l'ancien capitaine des Lions en 2002, qui n'a que trop duré. D'ailleurs, excepté Claude Leroy (1990 à 1992), aucun technicien n'a eu une longévité pareille sur le banc des Lions. Pis, après chaque CAN, le Sénégal s'était séparé de son coach. Feu Bruno Metsu avait lui décidé de s'engager dans le Golfe. Mais, au-delà du bail de Cissé, pour le moment, c'est le dossier sur l'augmentation de son salaire qui a atterri sur la table du ministre des Sports, Matar Ba.
ALIGNER CISSE SUR GIRESSE OU FAIRE PLUS !
Selon des sources dignes de foi, la FSF voudrait revaloriser les émoluments de Aliou Cisse qui émargerait à 9 millions de FCFA nets. Un salaire qui est encore loin de celui que percevait Alain Giresse. Le technicien français qui a conduit l'équipe à la CAN 2015 toucherait 13 millions FCFA. C'est le technicien le mieux payer dans l'histoire du football sénégalais. 13 millions nets sans compter un véhicule et un appartement qui lui servait de logement de fonction. Au niveau du département des Sports, certaines indiscrétions nous soufflent que Matar Ba serait prêt à s'aligner. Mieux, le maire de Fatick n'hésiterait pas à faire mieux par rapport au salaire d'Alain Giresse.
Toutefois, le patron du sport sénégalais attendrait en retour le trophée continental qui fuit le Sénégal depuis 1960. L'ancien président de la République, Abdou Diouf n'avait-il pas dit: "kou deef lou reey, aam lou reey".
ENTRE ESPOIR ET DECEPTION
Nouvelle convention collective nationale des medias (ccnm)
Le secteur des médias s’est doté d’une nouvelle Convention collective nationale. Elle a été signée avant-hier, lundi 26 novembre, par les parties prenantes notamment le ministère du Travail, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) et le Conseil des éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), en présence du ministre de la Communication, Abdoulaye Bibi Baldé. Ce texte qui compte 69 articles déclinés à travers 9 titres et 4 annexes suscite espoir. Même si, du point de vue des émoluments, certains ne cachent pas leur déception. Pourvu que son application, par les patrons de presse, soit effective dans environ un an, délai de rigueur pour son entrée en vigueur.
DIATOU CISSE, JOURNALISTE, SUR LES SALAIRES DANS LA NOUVELLE CONVENTION COLLECTIVE : «Je dois dire honnêtement que je suis un peu déçue»
«Je dois me féliciter de la signature de cette Convention. Je voudrais également féliciter l’équipe des négociateurs qui a été conduite par le vétéran Abdou Aziz Bathily, Khalil (Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, Secrétaire général du Synpics, ndlr) et tous les membres du bureau. Même si je dois dire honnêtement que je suis un peu déçue.» C’est Mme Diatou Cissé, journaliste et ancien Secrétaire général du Synpics qui apprécie ainsi la nouvelle Convention collective nationale dont le secteur des médias vient de se doter.
Interrogée par la Rfm, hier mardi, elle appelle plutôt à aller vers des Conventions-maisons, pour permettre aux professionnels des médias de mieux vivre de leur métier. «(…) Je suis un peu déçue parce que tout le monde sais que les salaires dans la Convention en vigueur, la Convention de 1991, sont quand même très en deçà du minima qui puisse permettre au professionnel des médias de vivre décemment de son métier. Mais, quoi qu’il en soit, c’est une augmentation de 10%. Il faut s’en contenter et peut-être s’orienter résolument vers des accords d’établissement qui puissent permettre au journaliste de gagner…»
Tout soulignant qu’«il y a effectivement un pas entre la signature d’une Convention et son application effective», Diatou Cissé note que l’augmentation de 50% cette fois de toutes les primes est indemnités, «est substantielle. Ça permet de retomber sur ses pieds et je renouvelle mes félicitations à l’équipe de Khalil et au doyen Bathily.»
Par rapport au statut des pigistes qui sont toujours maintenus dans la précarité au sein des rédactions et la crainte que les patrons de presse n’en abusent, Mme Cissé renvoie au texte. «Le statut du pigiste est défini. «Vous ne pouvez pas avoir quelqu’un qui a des astreintes horaires d’un journaliste dument recruté, qui va en reportage tous les jours, qui produit des reportages tous les jours et vous décidez qu’il est pigiste. Je suis désolé, il n’est pas pigiste, c’est un abus.»
Et d’ajouter: «je pense qu’il y a un travail syndical à faire. Comme je dis, le statut du pigiste est clairement défini dans la Convention collective et il revient d’abord à chaque journaliste d’apprécier, par rapport à ce qu’il fait dans l’entreprise de presse, s’il est pigiste ou finalement s’il est un journaliste qui participe régulièrement à la production journalistique. Et, dans ce cas, il est en droit d’avoir un contrat, que ce soit un CDD (Contrat à durée déterminée, ndlr) ou un CDI (Contrat à durée indéterminée, ndlr) en tant que journaliste, selon les salaires prévus par la Convention collective.»
D’ailleurs, explique-t-elle, «les émoluments du pigiste sont revus à la hausse dans cette nouvelle Convention, en tout cas selon la version que je maitrisais.» Non sans rappeler que «le statut de pigiste est inhérent au métier de journaliste. Vous allez dans tous les pays du monde, vous avez des gens qui font du journalisme en dilettantisme, qui viennent faire des articles… en intermittence et qui partent, qui ont envi de faire une production intellectuelle journalistique et qui sont payés au papier ou la ligne, si on prend l’exemple du Sénégal. Ce n’est pas ça le problème. Le problème, c’est d’informer. Il revient également au Synpics, à l’Inspection du travail, eux, d’informer davantage les populations sur la position du pigiste», insiste Diatou Cissé.
OUSSEYNOU DIENG, DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION AU MINISTERE DE LA COMMUNICATION : «Le Fonds de développement des entreprises de presse, un moyen pour faire respecter la Convention»
Le gouvernement a les moyens de faire respecter la Convention collective nationale des médias nouvellement adoptée par les parties prenantes, notamment à travers le Fonds de développement des entreprises de presse. Ousseynou Dieng, le directeur de la Communication au ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, en est convaincu.
«Il est vrai qu’ils ont signé la Convention, ils se sont donnés à peu près un an pour son application. Et durant cette année là nous veillerons à ce que les décrets d’application du Code (de la presse) soient validés et finalisés. Et parmi ces décrets, il y a par exemple des instruments qui permettent de contribuer davantage à un meilleur développement des entreprises de presse: je parle par exemple du Fonds de développement des entreprises de presse qui permettra de soutenir financièrement les entreprises de presse qui respectent les règles. Et, parmi ces règles, bien entendu, il y a le respect de la Convention collective», dit-il.
M. Dieng, interpellé hier mardi par la Rfm, note: «aujourd’hui, quand on fait l’état des lieux, c’est vrai nous passons vers une nouvelle Convention, mais il faut aussi se rappeler que ce n’est pas toutes les entreprises qui respectent la réglementation dans ce sens. Et là, la balle est renvoyée vraiment vers toutes les parties et voir comment garantir que l’entreprise de presse soit viable. Nous, en tout cas au niveau du ministère, nous allons accompagner, finaliser et accélérer tous les textes qui sont aujourd’hui au niveau de la Primature. A notre niveau, nous avons finalisé, le texte est sorti du ministère, ça y est au niveau du comité de textes de la Primature. Et nous espérons, au plus tard en début d’année 2019, que les textes soient applicables, que l’entreprise retrouve désormais un cadre plus viable pour son épanouissement et son développement.»
Tout cela suppose un assainissement du secteur des médias. Mais en attendant, la signature de cette Convention est salutaire, souligne-t-il. «Mais ce que je voulais dire par rapport à la signature de cette Convention, c’est qu’elle arrive à harmoniser quand même l’entreprise en tant que média; c’est-à-dire avant vous aviez la Convention pratiquement pour les journalistes et techniciens alors qu’aujourd’hui on est dans une dynamique de cohérence pour garantir un ensemble, pour permettre à l’entreprise dans tous ses compartiments, que ce soit des journalistes ou ailleurs, qu’ils puissent trouver un cadre. Il est évident que, depuis 1991, ça fait longtemps, on aurait voulu avoir un niveau beaucoup plus élevé de rémunération. Mais, il faut quand même saluer le fait qu’il y a une amélioration par rapport au personnel des médias. Et ça aussi c’est salutaire. Et, au même moment d’ailleurs, il y a des entreprises publiques ou privées qui ce sont dotées d’un accord d’établissement plus avantageux». Il s’agit de ce que l’on appelle des Conventions-maisons.
Toutefois, précise M. Dieng, le ministère de la Communication se réjouit d’avoir assisté à la signature de la Convention entre le patronat de presse et Synpics. «Comme le ministre l’a dit hier (avant-hier, ndlr) nous nous veillons à créer un cadre quand même favorable à l’épanouissement des entreprises de presse c’est-à-dire à garantir non seulement la liberté de presse mais à garantir aux entreprises d’être économiquement viables», conclut-il.
LA PRESENCE DES LATRINES NE SUFFIT PAS
Sanitaires dans le milieu scolaire
Dossier réalisé par Ibrahima Baldé, Aïssatou DIOP, Moussa DRAME YVES TENDENG, Adama NDIAYE, Babacar SOW SUD FM, Abdoulaye FALL |
Publication 28/11/2018
Le ministère de l’hydraulique et de l’Assainissement va célébrer la journée mondiale des toilettes, aujourd’hui, mercredi 28 novembre, à Kaolack. Composante essentielle pour améliorer le processus enseignement apprentissage, la présence des latrines dans les écoles et établissements est devenue un enjeu majeur dans la promotion d’une éducation de qualité. Le rapport sur la situation de l’éducation nationale de 2016 montre que la présence des latrines dans les écoles et établissements connaît une évolution en dent de scie. Elle n’est plus suffisante.
Grèves des enseignants impactent fortement sur le quantum horaire, le déficit d’enseignants, l’absence de manuels scolaires sont autant de facteurs soulevés pour expliquer l’échec d’un système scolaire en décadence depuis plus d’une décennie. Certaines problématiques, souvent reléguées au second plan, constituent pourtant des conditions de performances : l’environnement physique des écoles et établissements. Les blocs administratifs, les murs de clôture, les points d’eau, l’électricité sont des composantes d’une éducation de qualité. Quid des latrines, des endroits non moins importants, qui participent à asseoir les conditions de performance et de confort pour améliorer le processus d’enseignement apprentissage.
En effet, il a été remarqué que les enfants s’absentent souvent pendant les heures de cours afin de trouver un endroit pour se soulager. Certains d’entre eux souvent confrontés à des maladies hydriques, font monter le taux d’absentéisme. La question des latrines est plus cruciale dans le moyen où les filles sont à une période pubertaire. En atteignant un certain âge, les filles ont besoin une certaine intimité pour leur hygiène. Pour la prise en charge de ce facteur clé qui aide les écoliers, particulièrement les filles, à jouir pleinement de leurs droits à l’éducation, le gouvernement a opté le minimum essentiel de services intégrés (Mesi). En plus de l’accès à l’eau portable, la construction de mur de clôture, les structures scolaires doivent disposer des latrines propres et séparées prenant en compte la spécificité genre.
Le but est : l’élève qui est amené à aller en dehors de l’espace scolaire pour faire ses besoins, n’est pas dans les mêmes conditions que celui qui, à travers le service offert dans la structure, a la possibilité de pouvoir se soulager dans un espace qui respecte un certain nombre de normes.
Quelle est la situation au niveau des écoles et établissements ?
Dans la dynamique de mise en œuvre du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet), le ministère s’est engagé à améliorer le confort dans les écoles et la sécurité des élèves. Le rapport sur la situation de l’éducation nationale de 2016 montre que la présence des latrines dans les écoles et établissements connaît une évolution en dent de scie.
En 2016, sur les 3152 structures que compte le préscolaire, le taux de présence de latrines dans les écoles de cet ordre d’enseignement est relativement satisfaisant avec 76,2% de couverture au niveau national dont 32,75% du public. Les plus faibles pourcentages sont enregistrés dans les académies de Dakar (9,16%), de Pikine-Guédiawaye (5,32%) et de Rufisque (9,87%). En 2016, 79,5% des écoles préscolaires disposent de l’eau répartie comme suit : 33,70% pour le public, 47,53% pour le privé et 18,77% pour le communautaire et associatif. Dans le public, les pourcentages les plus élevés sont notés à Matam (97,18%), à Kaffrine (90,16%) et à Kolda (88,37%) tandis que les plus faibles sont enregistrés dans les académies de Pikine-Guédiawaye (5,82%) et de Dakar (9,16%).
En 2016, la population ayant l’âge officiel d’entrer à l’élémentaire est estimée à 411 727 enfants dont 199 908 filles, soit 48,6%. Selon le rapport, le nombre d’écoles fonctionnelles a progressé de façon spectaculaire en passant de 6950 écoles en 2006 à 9827 en 2016, soit un accroissement global de 41,4%. La part du public représente 84,7% des écoles contre 15,3% pour le non public.
Au niveau national, 72,8% des écoles disposent de latrines (toilettes). Cependant, six des seize ont un pourcentage d’écoles disposant de latrines inférieures à la moyenne nationale. L’académie de Kédougou enregistre le taux de présence de latrines le plus faible (45,0%).
Dans le moyen, on note que la présence de latrines est de 82% des collèges d’enseignement moyen en sont pourvus en 2016, soit une légère hausse d’un point de pourcentage par rapport au taux de 2015 (81%). Les Académies de Kolda (52%), de Kédougou (56%) affichent les plus faibles taux de présence de latrine.
Concernant la présence de latrines, 91% des établissements du secondaire en sont pourvus en 2016, soit une légère baisse de 3 points de pourcentage par rapport au taux de 2015 (94%). Au niveau académique, huit sur les seize totalisent 100% de taux de présence et l’Académie de Kolda (53%) possède le plus faible résultat.
KAOLACK Les potaches fréquentent les maisons pour se soulager
L a question des infrastructures sanitaires au sein des établissements scolaires se pose avec acuité dans la région de Kaolack. La présence des latrines dans la majorité des écoles, est insuffisante au regard du nombre d’enfants qui fréquentent l’espace. Dans la capitale du Saloum, ces latrines scolaires ne répondent pas souvent aux normes de standards requis, en plus de la problématique de l’inaccessibilité. S’y ajoute un personnel sous qualifié en charge de veiller régulièrement sur l’entretien des toilettes. Dans les villes, le problème est moins grave. Les élèves fréquentent les concessions familiales de proximité en cas de besoins. Dans les écoles de 12 classes où la population d’élèves passe souvent de 500 à 600 élèves, le nombre de toilettes fonctionnelles dépasse rarement le chiffre de quatre (4) cabines. En campagne et dans les écoles implantées sur la périphérie des villes, le déficit en latrines scolaires ou l’inaccessibilité des toilettes font que beaucoup d’enfants préfèrent aller se soulager dans la nature. Pour certaines autorités académiques, cette pollution manifeste est source de maladie et peut même provoquer des épidémies au sein de la société.
TIVAOUANE L’édification de toilettes dans les écoles est un challenge pour l'Etat
La Journée mondiale dédiée aux toilettes est célébrée ce mercredi 28 novembre. Dans le département de Tivaouane, la présence ou non des sanitaires adéquates est de plus en plus une préoccupation au niveau des écoles et établissements scolaires dans plusieurs localités. Un département où, bien que l'éradication des abris provisoires soit un challenge pour l'Etat, l’édification des toilettes en est un aussi. A signaler les gros efforts des autorités académiques du département de Tivaouane où, selon l'inspecteur de l'enseignement et de la formation, Amadou Dia, 77 blocs sanitaires et blocs d'hygiène sont prévus dans le cadre du Programme de remplacement des abris dans l'ensemble du dit département. L'Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) a aussi prévu de mettre a la disposition de l'école 230 cabines et blocs d'hygiène. La Grande cote operations (GCO), la société extractive qui exploite le zircon dans le cadre de la RSE (Responsabilité sociétale de l'entreprise) a construit des toilettes dans beaucoup de villages de la zone. Ce qui constitue un ouf de soulagement pour les acteurs éducatifs notamment à Ndjilligne Darou Fall, Darou Ndoye, Andal 1 et 2 où les élèves éprouvaient de la peine pour satisfaire leurs besoin.
DIOURBEL Entre absence et insuffisance de blocs sanitaires fonctionnels dans les écoles
La présence des toilettes au niveau des écoles est devenue problématique. La situation est peu reluisante au niveau de Diourbel. Si certaines écoles ont de toilettes non fonctionnelles, d’autres par contre n’en disposent pas, obligeant les enfants à faire leurs besoins dans les maisons voisines ou dans la nature
La Journée mondiale des toilettes est célébrée ce mercredi 28 novembre. La région de Kaolack va abriter les festivités marquant cette journée au Sénégal. Une occasion pour faire le point de la situation des toilettes dans les écoles et établissement scolaires de la région de Diourbel où on note le manque de blocs sanitaires par endroit. Certains établissements scolaires souffrent d’un défaut de toilettes. Dans les 17 écoles élémentaires de la commune de Touré Mbonde, il y a 4 au total qui ne disposent pas de toilettes. Les élèves sont obligés d’aller aux toilettes des maisons ou de faire leurs besoins dans la nature. Ce qui pose un véritable problème de santé publique. Pour Ousmane Sène, le président du Collectif des directeurs d’écoles de la commune de Touré Mbonde, dans le département de Diourbel, il y a deux écoles élémentaires qui disposent de toilettes non fonctionnelles. A l’école Ibrahima Thioye, dans la commune de Diourbel, certes il y a des toilettes pour les garçons et pour les filles. Mais le principal problème dans cette école est leur fonctionnalité. Pour Mamadou Ndiaye, maître d’application au niveau de cet école, il y a un problème d’hygiène et d’entretien. Ce sont les élèves qui se sont organisés pour rendre propre ces toilettes. Il aimerait avoir «plus de moyens et d’appui pour pouvoir recruter des femmes de charge pour s’occuper correctement de nos blocs sanitaires. Il n’y a pas de toilettes pour les enseignants, on partage les mêmes toilettes avec les élèves.» Au lycée d’enseignement général de Diourbel, il y a beaucoup de toilettes qui ne fonctionnement pas à cause de la vétusté de la tuyauterie. Pour Thiéyacine Fall, enseignant dans cet établissement scolaire, «il y a une insuffisance de toilettes mais aussi un faible niveau d’entretien. Les installations sont vétustes, il faut augmenter le nombre. Mais, dans l’ensemble, c’est fonctionnel. En ce qui concerne les toilettes des élèves, je n’y suis jamais entré. Mais, parfois, des odeurs nauséabondes se dégagent de ces toilettes pour nous envahir en classe», déplore-t-il.
SEDHIOU - ACCES AUX TOILETTES ET POINTS D’EAU DANS LES ECOLES Le cycle primaire à la traine, le moyen/secondaire à améliorer !
Le processus de dotation des écoles de la région de Sédhiou en toilettes se poursuit, mais à un rythme encore lent. La traine est plus manifeste dans le cycle primaire (élémentaire) avec plus de la moitié des établissements sans toilettes. Nombreux sont également les établissements sans point d’eau, quoique les uns ou les autres soient dotés ou non de toilettes. Ce qui pose un récurrent problème d’entretien. Les sites d’implantation et la typologie incommodent par endroit, selon certains chefs d’établissement
Dans la région de Sédhiou, beaucoup d’établissements scolaires publics de l’élémentaire ne sont toujours pas dotés de toilettes. Par endroit, ce sont des points d’eau qui sont inexistants. Si l’on en croit les statistiques de l’année scolaire 2017/2018, sur les 488 écoles publiques de l’élémentaire de la région, seules 237 ont des toilettes bien distinctes pour garçons et pour filles bien séparées, contre 251 qui n’en ont pas encore. Et, sur ces 488 écoles, seules 254 ont un point d’eau. Le plus grand nombre d’écoles sans toilettes se trouve dans le département de Bounkiling avec 104 contre 94 dans l’Inspection départementale de Goudomp et 53 dans celle de Sédhiou. Cette structuration est telle que certains ont des toilettes sans eau et d’autres ont des points d’eau mais sans toilettes, à l’exemple du reste du cycle moyen et du secondaire. Au cycle du moyen, les collèges sont au nombre de 61 dont 56 avec des toilettes et 05 sans toilettes. Pour ce qui est de l’accès à l’eau, 15 en restent encore privés. Au cycle secondaire, la région compte 19 lycées dont 18 équipés des toilettes et un seul qui n’en dispose pas pour le moment. Aussi un seul lycée est sans point d’eau, d’après le bureau de la planification de l’Inspection d’académie de Sédhiou. Il ne fait point de doute que les établissements sont certes dotés de toilettes, mais ne pourront assurer un entretien régulier et correct de leurs sanitaires en raison d’un accès difficile à l’eau, s’ils ne disposent pas de point d’approvisionnement. Monsieur Diémé, un directeur d’établissement, nous confie que son école est bien dotée de toilettes, mais «l’absence de point d’eau complique l’entretien des lieux. Du coup, sa fréquentation n’est pas permanente par les usagers. Les puits traditionnels sont éloignés de l’école et y envoyer de petits enfants relève d’un risque potentiel», nous a-t-il fait remarquer. Un autre directeur ayant requis l’anonymat renchérit que «certains partenaires dont je tairai le nom construisent des toilettes à ciel ouvert. Et, une fois le soleil au zénith, les enfants n’ont plus envie d’y aller. Nous avons mis à contribution le gouvernement scolaire, mais certaines pratiques malsaines se passent pendant que les membres du gouvernement sont en classe et personne alors pour surveiller le mouvement des élèves», note-t-il. Notre interlocuteur, assez prolixe, en off the record (anonyme), indique que «l’éloignement ou la position excentrée de certaines toilettes par rapport à la vue du public, quoique séparées pour garçons et filles, entretient des propensions de harcèlement ou de violence entre élèves euxmêmes. D’où, selon nombre d’acteurs du système éducatif, l’impérieuse nécessité de suivre une démarche participative dans le choix des sites et angles d’emplacement des toilettes dans les écoles.»
SAINT-LOUIS Une problématique réelle dans plusieurs écoles et établissements
La situation des toilettes dans les écoles et établissements est loin d'être parfaite au niveau de la région de Saint-Louis. Des manquements sont toujours notés du fait de la forte pression sur les sanitaires et ce au grand regret des élèves. Ces derniers peinent souvent à les utiliser dans plusieurs écoles et établissements. Des toilettes obsolètes, certaines très sales et d'autres privées d'eau, tel est le décor noté dans la capitale du Nord où nombre d'entre elles restent impraticables. Le phénomène est plus réel dans le Département de SaintLouis que dans la commune. En effet, au niveau de la commune de Saint-Louis l'on trouve des écoles qui présentent une forte pression sur les infrastructures sanitaires. C'est le cas d'ailleurs des écoles telles que Alfred Dodds de Santhiaba (un quartier de la langue de barbarie) qui accueille aujourd'hui les écoles de Guét-Ndar frappées par l'avancée de la mer. Une école qui ne compte que peu de box pour un effectif d'environ 1500 élèves; les écoles de Sanar et de Eaux-Claires où les box sont parfois privés d'eau pour le nettoiement après usages. Il s'y ajoute aussi la question de la séparation des box entre garçons et filles qui pose toujours problème au niveau de divers établissements de la commune et du Département de Saint-Louis. D'où l'incommodité qui se pose surtout chez les filles dans l'utilisation de ces toilettes lors de leurs périodes de menstrues. Une situation qui pourrait s'améliorer aujourd'hui à travers le programme des "10 Villes" du ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement qui vise à construire 50 édicules répartis dans 27 écoles de la commune de Saint-Louis. Un programme qui a démarré avec l'école élémentaire Charles Legors Diallo située au quartier de Pikine. Ce qui, une fois à terme, contribuera à permettre aux élèves d'avoir accès à des toilettes bien propres et suffisantes dans les écoles et établissements de la région Nord.
MBOUR : LES TOILETTES, UN INTRANT DE QUALITE ET D’ACCES EN MILIEU SCOLAIRE : Des questions de disponibilité et d’entretien soulevées
La célébration de la Journée mondiale des toilettes, ce mercredi 28 novembre, est l’occasion de revenir, en milieu scolaire, sur la prise en charge de la satisfaction des besoins des élèves dans le département de Mbour. Des couacs sont notés dans l’installation des toilettes dans les écoles d’une manière générale. Ces installations essentielles, considérées comme un intrant d’accès et de qualité à l’école restent au centre des préoccupations des acteurs du système éducatif. La question de leur entretien, là où elles existent, se pose. En plus, leur disposition ont un impact sur leur utilisation par les filles, entamant l’éducation de ces dernières, selon certaines données sociologiques. Ainsi, selon des enseignants interrogés, la question délicate des toilettes doit faire l’objet d’une grande attention. A en croire Amadou Diouf, responsable des constructions et planificateur de la circonscription scolaire de l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Mbour, les toilettes sont fondamentales pour l’épanouissement des enfants en milieu scolaire. «Une école amie des filles et apte à leur assurer un épanouissement va avec des installations dignes de les mettre dans des conditions les rassurant une quiétude», recommande Bassirou Mar, un inspecteur de l’éducation à la retraite. Ainsi, selon lui, la séparation nette des blocs sanitaires en milieu scolaire doit tenir compte de la question genre, non pas en termes de toilettes collées avec des indications montrant un coin pour les filles et un autre pour les garçons. Des toilettes autonomes réservées à chaque groupe semblent être une de ses recommandations. Responsable de la planification à l’IEF de Mbour, il soutient avoir enregistré des efforts dans la commune de Mbour où près d’une trentaine d’écoles disposent de toilettes dont la gestion incombe aux comités de gestion des écoles. Un tour dans certains établissements de la commune de Mbour permet de dénombrer des toilettes dont l’incommodité frise l’indécence. Certains élèves préfèrent ne pas aller dans les toilettes parce que mal entretenues. Le planificateur de l’IEF de Mbour 1 est revenu sur la prise en charge de la question des toilettes en relation avec la Direction des constructions scolaires, les partenaires pour la résolution des questions liées à des déficits et à une nette séparation des blocs sanitaires pour filles et pour garçons. A son avis, les ratios liés à la question genre rejoignent celui du nombre d’élèves rapporté au nombre de box de toilettes disponibles et fonctionnels dans les établissements scolaires.
LATRINES EN MILIEU SCOLAIRE : Le point de vue des acteurs
A l’occasion de la journée mondiale des toilettes, les acteurs du système éducatif se prononcent.
Abdoulaye Fane, président de l’Unapees :
«la question de l’hygiène dans les établissements scolaires du Sénégal pose un véritable problème sanitaire surtout pour les filles qui ont d’énormes difficultés à utiliser les latrines, surtout durant les périodes de menstruations. Nous constatons aussi l’absence de l’eau dans beaucoup d’écoles qui impacte sur les règles sanitaires de base les plus élémentaires : je me lave les mains avec de l’eau et du savon au sortir des toilettes pour éviter le choléra. On se rend compte que même cette eau est indisponible dans les latrines scolaires».
Saourou Sene, SG Saemss :
«l’absence des latrines dans le milieu scolaire peut entrainer des conséquences très graves et à tous les niveaux, de l’environnement scolaire. La séparation des toilettes entre acteurs de l’école est indispensable. Le dernier rapport du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (Geep) sur la sexualité à l’école révèle que les 42% concernent les élèves entre eux. C’est une alerte à laquelle l’état doit prêter une oreille attentive. Les efforts doivent être conjugués entre acteurs».
Abdourahmane Gueye, SG UDEN :
«la réalité du terrain est que dans certains établissements scolaires, on note presque une absence totale de toilettes ; dans d’autres elles n’existent que de nom à fortiori quand vous entrez à l’intérieur du pays. Si nous aspirons vraiment à la qualité de notre éducation, nous devons nous mobiliser pour que les élèves puissent disposer de tout ce package : les clôtures, les classes en dur, les toilettes. Nous constatons que les latrines constituent un élément déterminant pour une éducation de qualité, en dehors de l’intrant qui est l’enseignant».
DÉFORESTATION: L'ÉQUIVALENT D'UN MILLION DE TERRAINS DE FOOT PERDUS PAR AN AU BRÉSIL
Entre août 2017 et juillet 2018, la surface déboisée dans la forêt amazonienne a été de 7 900 km2, soit 5,2 fois la ville de Sao Paulo.
La déforestation au Brésil, qui compte la plus vaste surface amazonienne du continent américain, s’est accrue de 13,72 % entre août 2017 et juillet 2018, selon des données publiées par l’Institut brésilien d’études géographiques, un organisme gouvernemental. C’est l’équivalent d’un million de terrains de football perdus en une seule année, estime l’organisation écologiste Greenpeace.
La surface déboisée sur cette période a atteint 7 900 km2 – ce qui représente 5,2 fois la ville de Sao Paulo, au Brésil. Pour Greenpeace, « c’est plus ou moins un million de terrains de football déforestés en seulement un an », a déclaré le coordinateur des politiques publiques de l’ONG au Brésil, Marcio Astrini. Depuis 1970, elle a perdu 18 % de sa superficie (couvrant actuellement 5,5 millions km²).
SITUATION INIMAGINABLE
Selon lui, la situation pourrait empirer si le président élu d’extrême droite, Jair Bolsonaro, concrétise ses promesses électorales d’amender certaines réglementations environnementales :
« Il a dit qu’il mettrait fin aux aires protégées, aux terres réservées aux Indiens, qu’il réduirait les inspections et les sanctions contre les crimes environnementaux. Tout ce qui pouvait réduire la déforestation auparavant. S’il élimine tout cela, ça peut déclencher une situation inimaginable. »
Le Brésil a enregistré une baisse progressive de la déforestation entre 2004 et 2012, grâce notamment aux moyens de contrôle gouvernementaux.
Jair Bolsonaro voulait, dans un premier temps, fusionner les ministères de l’environnement et de l’agriculture, une idée qui a suscité un tollé au Brésil. Il y a, finalement, renoncé, sous pression notamment du lobby de l’agro-business, craignant des sanctions commerciales de pays soucieux de la déforestation.
PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE 2020: BERNIE SANDERS ENVISAGERAIT DE SE PRÉSENTER
L'ancien candidat démocrate à la présidentielle américaine Bernie Sanders envisage de se présenter en 2020 s'il est le "mieux placé" pour battre le républicain Donald Trump, a-t-il confié au New York Magazine.
L'ancien candidat à la présidentielle américaine Bernie Sanders envisage de se présenter en 2020 s'il est le "mieux placé" pour battre le républicain Donald Trump, a-t-il confié au New York Magazine.
"Si quelqu'un d'autre apparaît qui puisse, pour une raison ou une autre, faire un meilleur boulot que moi alors je ferais tout ce que je peux pour qu'il ou elle soit élu", déclare le sénateur indépendant âgé de 77 ans, dans un entretien publié dimanche.
Mais "s'il s'avère que je suis le meilleur candidat pour battre Donald Trump, alors je serais probablement candidat", ajoute-t-il.
"Je ne suis pas l'un de ces fils de multimillionnaires à qui les parents ont dit qu'ils allaient devenir président des Etats-Unis", poursuit le sénateur du Vermont. "Je ne me réveille pas le matin avec le désir fou d'être président".
Porté par de jeunes supporteurs galvanisés et un programme très à gauche pour les Etats-Unis, Bernie Sanders avait mis en difficulté Hillary Clinton lors des longues primaires démocrates en 2016.
Certaines de ses propositions, comme un système de santé universelle, ont depuis été reprises par plusieurs des candidats démocrates sortis victorieux des récentes élections parlementaires.
Passage quasi obligé pour les candidats à la présidentielle américaine: Bernie Sanders publie justement mardi un nouveau livre tourné vers l'avenir ("Where we go from here: Two years in the resistance", Thomas Dunne Books)
"La mauvaise nouvelle, c'est qu'au lieu d'avancer ensemble, des démagogues comme Trump gagnent des élections en nous divisant", écrit-il dans l'introduction publiée par la chaîne ABC.
"Notre travail, pour le bien de nos enfants et petits-enfants, c'est de rassembler autour d'un programme progressiste", écrit-il. Puis de conclure son introduction par un: "La lutte continue".
Le républicain Donald Trump a annoncé il y a déjà longtemps qu'il serait candidat à sa succession en 2020. En face, le terrain s'annonce chargé pour la primaire démocrate, avec déjà une multitude de candidats pressentis.
L'ancien vice-président démocrate Joe Biden est arrivé en tête (26%) des favoris de son camp dans un sondage Morning Consult début novembre, suivi par Bernie Sanders (19%), puis du Texan Beto O'Rourke (8%), des sénateurs Elizabeth Warren (5%), Kamala Harris (4%), Cory Booker (3%) et de l'homme d'affaires Michael Bloomberg (2%).
VIDEO
RDC : ESSAI D'UN TRAITEMENT CONTRE EBOLA
Selon l’Organisation mondiale de la santé, il s’agit d‘évaluer “l’efficacité et l’innocuité des médicaments utilisés”.
Le ministère de la Santé de la République démocratique du Congo a annoncé lundi, un nouvel essai clinique destiné au traitement d’Ebola. Il s’agit du tout premier essai de médicament pour un traitement contre Ebola.
MOUSTAPHA NIASSE ET TANOR DIENG « PARRAINENT » MACKY SALL
Congrès d’investiture du candidat de l’Afp, du Ps et de Benno Siggil Senegaal, à la présidentielle 2019
Le moment est venu, pour ceux qui avaient contesté la décision du Bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (AFP) du 10 mars 2014 de soutenir la candidature du président Macky Sall à la prochaine présidentielle, de prouver ce qu’ils valent. C’est la conviction du Secrétaire général de l’Afp, Moustapha Niasse qui, lors du congrès d’investiture de leur candidat Macky Sall, se dit convaincu du bon choix fait depuis fort longtemps. Venu assister audit congrès, le président Macky Sall a promis de ne jamais oublier ce choix exprimé très tôt.
Les dés semblent jetés pour la présidentielle du 24 février prochain, du côté de la mouvance présidentielle, ou plus précisément de l’Alliance des forces de progrès (Afp). En tout cas, le Secrétaire général dudit parti, Moustapha Niasse pense qu’il est temps pour le peuple de juger le choix que le parti a fait depuis 2014 contre la dissidence des ex-camarades du parti. Lors du congrès d’investiture de leur candidat hier, mardi 27 novembre, Moustapha Niasse a semblé jeter des piques à Malick Gakou et compagnie qui avaient contesté la décision prise par le Bureau politique du 10 mars 2014. Il a ainsi indiqué à «ceux qui avaient refusé de suivre l’Afp dans sa décision d’accompagner le président Macky Sall, maintenant il est venu le moment de faire leur preuve. S’ils sont vraiment capables, ils n’ont qu’à le prouver maintenant». Pour sa part, il a fait un rappel historique du choix que le parti avait pris. Dans le discours distribué à la presse, il indiquera que l’Afp est fière de se «remémorer cette décision lucide, ancrée dans le sens de l’histoire». Mieux, le président Niasse se réjouit que, depuis lors, «d’autres nous ont rejoints, parce que nous avons tous compris aujourd’hui l’opportunité du choix du président Macky Sall, de son profil, son rapport aux valeurs et, naturellement, de par son bilan indéniable, qui touche non seulement les pores de la société, mais a transfiguré notre pays». Le patron des progressistes qui assume pleinement le choix qui a été fait depuis fort longtemps par son parti, se dit sûr que «nous avons le meilleur candidat». «Ceci est incontestable», martèle-t-il.
Saluant, par ailleurs, le compagnonnage de l’Afp, ou encore de la sous-coalition Benno Siggil Senegaal (Bss) dans la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby), le président de l’Assemblée nationale n’a pas manqué d’inviter ses camarades de parti à se battre pour ce qui leur revient. Pour lui, il n’est pas question que quelqu’un d’autre vienne profiter du fruit de leur travail. Pour ce faire, il a invité les uns et les autres à mettre la main à la pâte pour pouvoir réclamer quoi que ce soit. Aux jeunes du parti, la deuxième personnalité de l’État a demandé de se lever pour prendre les rênes du parti. A son avis, la jeunesse de son parti s’est bien formée au sein de ladite formation politique et qu’il était temps qu’elle prenne la relève. Il a, en outre, assuré la réélection du président Macky Sall, dès le premier tour, au soir du 24 février prochain.
LE PRÉSIDENT MACKY SALL A MOUSTAPHA NIASSE ET COMPAGNIE : «Je n’oublierai jamais que l’Afp a très tôt entériné la candidature unique de Bby»
Accueilli en pompe par les militants et sympathisants de l’Afp, lors du congrès d’investiture de sa candidature à la prochaine présidentielle, le chef de l’État Macky Sall a tenu à faire part de sa gratitude à l’endroit du premier parti de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar à avoir pris position en sa faveur, très tôt. A son aîné et proche collaborateur Moustapha Niasse, le président Sall a fait savoir que ladite décision restera à jamais gravée en lui. Il déclare ainsi : «je n’oublierai jamais que l’Afp a très tôt entériné l’idée d’une candidature unique de la grande coalition Bennoo Bokk Yaakaar». Mieux, se réjouissant de l’engagement pris très tôt, Macky Sall a magnifié le fait que Niasse et compagnie aient «bravé les intérêts particuliers de partis pour engager les forces démocratiques, républicains et progressistes dans la voie de l’unité, de la convergence et de la tolérance». Par conséquent, il n’a pas tari d’éloges au président de l’hémicycle. C’est ainsi qu’il a fait savoir que c’est dans l’unité et la cohésion que la mouvance présidentielle continuera à avoir d’autres victoires, comme ce fut le cas depuis 2012 dans les batailles sociales, économiques et politiques. Il a invité Macky Sall par conséquent, au nom de l’Apr et de Bby, d’être le candidat de Bss et de Bby.
POUR LE SECOND MANDAT DU PRESIDENT MACKY SALL : L’Afp suggère la consolidation de la réforme du climat des affaires
L’Alliance des forces de progrès (Afp) qui a investi son candidat à la prochaine élection, semble se projeter déjà dans le second mandat du chef de l’Etat, Macky Sall. Hier, lors du Congrès d’investiture, Moustapha Niasse et ses camarades, dans leur résolution, ont fait un certain nombre de suggestions au président, dont la consolidation de la réforme du climat des affaires.
Dans la résolution finale lue en présence du chef de l’Etat, Macky Sall, le Secrétaire général de l’Afp, Moustapha Niasse, et ses camarades de parti ont fait un certain nombre de suggestions à leur candidat qu’ils ont promis d’élire dès le premier tour, au soir du 24 février prochain. Les Progressistes ont ainsi suggéré à Macky Sall, dans le but d’attirer plus d’investissements directs, de consolider «la réforme du climat des affaires» et «d’améliorer la compétitivité du Sénégal et sa croissance». Pour cause, le président de l’Assemblée nationale et compagnie estiment qu’il faut améliorer le classement Doing Business de la Banque mondiale. Cela, «au regard des perspectives économiques qui se présentent avec la découverte du gaz et du pétrole», argumentent-ils. Les secteurs-cibles, comme le fait constater ledit rapport, concernent en fait les difficultés liées au transfert de la propriété foncière, au recouvrement des impôts du segment informel de l’économie, à la protection des investisseurs nationaux et étrangers et à l’exécution effective des contrats.
Dans un tout autre registre, à savoir la deuxième phase du Pse, la Convention de l’Afp conseille, tout en misant sur les acquis du Pudc et de tous les programmes dont l’urgence économique et sociale est déclarée, «d’explorer toutes les potentialités et opportunités confirmées au Sénégal pour la promotion d’une large gamme, de promouvoir l’environnement industriel avec des réformes relatives, notamment, à l’environnement des affaires, l’énergie, l’accès au crédit des Petites et moyennes entreprises (Pme) et industries (Pmi) et le soutien du patronat national». Ils n’ont pas manqué de suggérer aussi l’accroissement des ressources financières allouées à la recherche fondamentale, à la recherche appliquée et au développement expérimental. Ils ont en outre, dans leur résolution finale, demandé l’adaptation des politiques publiques portant sur l’emploi des jeunes à la formation professionnelle.
MACKY SALL LORS DE SON INVESTITURE CHEZ LES SOCIALISTES : «Une victoire dès le 1er tour de l’élection, nous en avons toutes les capacités… »
La maison du Parti socialiste était «vert » de monde hier, matin à l’occasion de la cérémonie d’investiture du candidat à sa propre succession. Une manifestation rehaussée par la présence du chef de l’Etat lui-même venu présider la séance. Macky Sall qui a loué les qualités de meneur d’homme de Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du parti socialiste, est aussi revenu sur le sens de la coalition «Benno Bokk Yaakar». Le président Sall a fini par galvaniser les troupes pour une victoire au 1er tour de la présidentielle, arguant qu’ils en avaient toutes les capacités.
Pour la première fois dans l’histoire le parti fondé par Léopold Sédar Senghor a désigné un candidat qui n’est pas issu de ses rangs.
ALY NGOUILLE NDIAYE IMPASSIBLE
Fichier électoral, organisation de la présidentielle, Y'en a marre...Le ministre de l'Intérieur très décrié par l'opposition était une nouvelle fois au centre des critiques ce mardi à l'Assemblée nationale, sans pour autant rien lâcher
Les députés de l’opposition souhaitent que l’organisation des élections soit confiée à une personne autre que le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, qui a déjà montré son appartenance politique. Ils l’ont fait savoir hier, mardi, lors du vote du budget du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique.
Les opposants ne veulent pas du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique pour l’organisation de la prochaine présidentielle et ils l’ont encore fait savoir mardi, lors du passage d’Aly Ngouille Ndiaye devant la représentation parlementaire. Dans ce cadre, les parlementaires de l’opposition ont formulé sans ambages une demande du retrait de celui qu’ils considèrent comme juge et partie. En effet, le député libéral Mary Sow Ndiaye s’est demandé si Aly Ngouille Ndiaye et le président de la République feront moins que leurs prédécesseurs qui avaient confié l’organisation d’une élection à une personne neutre. Pour l’apaisement social, trouve le parlementaire, Aly Ngouille Ndiaye devrait céder l’organisation des élections à une autre personne. Mieux, il devrait s’occuper, pense-t-elle, de la lutte contre l’insécurité grandissante dans le pays. « En 2012, Aly Ngouille Ndiaye avait battu campagne pour le compte du président Macky Sall », a dit Mary Sow Ndiaye. Dans la même mouvance, le député libéral Toussaint Manga plaidera, lors de son temps de parole, pour qu’un fonctionnaire puisse gérer les élections. Le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a lui aussi estimé que l’organisation des élections ne doit pas être gérée par Aly Ngouille Ndiaye. Cheikh Mbacké Bara Dolly est de cet avis. « Aucunement, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique ne doit présider l’organisation des élections », affirmera-t-il. Dethié Fall, le député de Rewmi, quant à lui, juge qu’Aly Ngouille Ndiaye en tant que maire d’une commune (Linguère), gagnée par le camp de Macky Sall, ne peut assurer l’organisation d’élections transparentes. Répondant aux opposants, Aly Ngouille Ndiaye a tenu à préciser qu’il reste l’organisateur de la présidentielle tant que le président Macky Sall, l’autorise de le faire. « Jusqu’au jour d’aujourd’hui, c’est moi qui vais organiser les élections, car c’est le décret que j’ai signé avec le président Macky Sall », a répondu Aly Ngouille Ndiaye à l’hémicycle. Pour les parlementaires qui ont plaidé pour des élections apaisées, le ministre a indiqué qu’aucune irrégularité ne sera tolérée.
REFUS DE LA MISE A DISPOSITION DU FICHIER ELECTORAL AUX OPPOSANTS : Aly Ngouille Ndiaye évoque le code électoral
Aly Ngouille Ndiaye estime qu’il n’existe qu’un seul fichier et non trois comme l’ont dit certains députés. En ce qui concerne les préoccupations relatives à la fiabilité du fichier, le ministre se fonde sur les conclusions du rapport de l’audit du processus électoral commandité par l’Union européenne du 3 janvier au 26 février 2018. Selon Aly Ngouille Ndiaye, les enquêteurs européens avaient déclaré que le fichier quoique perfectible est « cohérent, de bonne qualité et constitue une base solide pour l’organisation de bonne élection». Sur la réclamation du fichier par les candidats à la candidature, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a évoqué le Code électoral notamment en son article 11 qui dispose que la Commission électorale nationale autonome (Cena) est chargée de veiller à ce que la liste des électeurs par bureau de vote soit remise 15 jours au moins avant la date du scrutin aux candidats et aux listes de candidats, sur support électronique et en version papier. Ainsi, il considère que le fichier électoral ne doit pas être utilisé pour des opérations de parrainage de candidats à la candidature présidentielle. En plus, ajoute-t-il, le fichier contient des données à caractère personnel. Il indique en outre que toutes les informations sur les élections sont disponibles sur le site internet destiné aux élections. S’agissant toujours de ce refus de répondre favorablement à la demande des opposants, le ministre a dit que tant que les candidats retenus ne sont pas connus, le fichier ne sera pas donné. « Les candidats, on ne les connait pas. On a 140 demandes de candidats à la candidature. Aujourd’hui déjà, un est en prison. D’autres ont déjà lâché la course depuis longtemps. Pour des raisons de sécurité, on ne peut pas donner le fichier électoral à tous les Sénégalais. Une fois qu’on saura les candidats, on va leur donner mais pas avant. Et les candidats, nous les saurons au plus tôt le 19 janvier », indique-t-il.
SITUATION DU RETRAIT DES CARTES D’IDENTITE BIOMETRIQUES : Presque 460 000 cartes en souffrance dans les centres
Selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, presque 460.000 cartes sont dans les centres de retrait et attendent l’arrivée de leurs propriétaires. En effet, signale Aly Ngouille Ndiaye, sur les cartes nationales d’identité biométriques issues de la refonte de 2017, 6.050.000 cartes ont été éditées. Mieux, à la date d’hier mardi 27 novembre, 5.852. 000 cartes ont été distribuées. Il reste donc que 197.767 cartes qui ne sont pas encore parvenues à leurs propriétaires. En ce qui concerne les cartes issues de la révision du fichier, le ministre signale que 386. 000 cartes ont été livrées aux centres de retrait et les 124.000 sont déjà entre les mains de leurs ayants droit. Il reste 262.000 cartes à distribuer, signale-t-il. Pour la délivrance de la carte nationale d’identité de Karim Wade, Aly Ngouille Ndiaye a dit qu’il ne peut pas le faire car il ne le détient pas. Mieux, pour lui, il n’existe pas ce qu’on appelle le cas Karim Wade. « Pour le nombre total de 10 millions de cartes, présentement 8 millions de talons sont livrés et 6.500.000 cartes sont produites », a dit Aly Ngouille Ndiaye. Les dépenses effectuées dans ce cadre sont de 30 milliards, en plus d’une facture pendante de 10 milliards, soit un montant total de 40 milliards de francs CFA, a signalé Aly Ngouille Ndiaye.
ALY NGOUILLE NDIAYE RETRAIT DE L’AGREMENT DE LEAD AFRICA FRANCOPHONE : «Vu son statut, Y en a marre n’a pas droit de recevoir de financements»
Le mouvement Y en a marre n’a pas un statut qui le permet de recevoir des financements. Lead Africa Francophone n’est non plus une Organisation non gouvernementale (ONG) reconnue par l’Etat du Sénégal. Le retrait de l’agreement vise donc à mettre de l’ordre, à mettre fin aux activités illicites de ces deux entités. Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur, a apporté ces précisions aux députés hier, mardi 27 novembre, lors du vote du budget de son ministère.
Les parlementaires ont profité du passage à l’Assemblée Nationale d’Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur hier, mardi 27 novembre, pour l’interpeller sur le retrait de l’agrément de Lead Africa Francophone. Aly Ngouille Ndiaye a estimé qu’il n’y a aucun acharnement contre le mouvement Y en a marre dont la nature ne permet pas de recevoir des financements en retirant l’agrément de Lead Africa Francophone. «Le problème est très simple, Y en a marre a le statut d’une association. Y en a marre n’a aucune différence avec les associations sportives et culturelles (Asc) des quartiers. Ses membres n’ont pas droit de recevoir de financements à part leurs propres cotisations», dit-il.
Selon Aly Ngouille Ndiaye, le Code des obligations civiles et commerciales souligne que quelqu’un qui a le statut de Y en a marre et qui reçoit de l’argent autre que les cotisations de ses membres, n’est pas en règle avec la loi. Et ça, dit-il, lui, en sa qualité de ministre de l’Intérieur, veillera à ce que les textes soient appliqués. Poursuivant sur les supposés irrégularités du mouvement Y en a marre, il a estimé qu’en 2011, l’instance ne disposait même pas de statut d’association. Ce n’est que le 10 juin 2013 que le mouvement a eu son récépissé, en qualité d’association.
S’agissant de Lead Africa Francophone, le ministre de l’Intérieur déclare qu’elle ne peut pas se targuer d’être une organisation non gouvernementale. A l’en croire, c’est une organisation étrangère de droit sénégalais autorisée à exercer par le ministère de l’Intérieur. «C’est le ministre de l’Intérieur qui lui avait remis une autorisation. On a constaté qu’elle ne respecte pas ce qu’elle doit faire et son autorisation a été retirée», soutient Aly Ngouille Ndiaye. Le ministre ajoute, par ailleurs, que toutes les ONG qui ont eu à financer Lead Africa Francophone ont reçu des lettres de mise en demeure.
Aly Ngouille signale, toutefois, que Lead Africa Francophone a le droit de faire un recours auprès de son département. Le retrait de l’agrément de Lead Africa Francophone répond à un besoin d’organisation. «Nous avons plus de 19.000 associations reconnues dans ce pays. Nous avons 301 partis officiellement reconnus et plus de 500 ONG. Après avoir fait le contrôle, seules 123 parmi eux donnent des programmes d’investissements et sont contrôlées. Tout le reste, elles n’ont aucun programme. On a recensé une soixantaine d’ONG qui ne figurent même pas dans le répertoire», affirme Aly Ngouille Ndiaye.
DERIVES SUR LES RESEAUX SOCIAUX : Aly Ngouille Ndiaye promet de lourdes sanctions
Face aux parlementaires, hier mardi, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a promis de fortes sanctions contre les usagers de l’Internet qui commettent des actes malsains. «Les troubles à l’ordre publics et les diffamations portant atteintes à des personnes privées ou à des dignitaires religieux, commises à travers les réseaux sociaux seront sévèrement sanctionnées», a-t-il promis. Il trouve, toutefois, que des résultats satisfaisants ont été obtenus et que des interconnections entre les Polices nationales notamment celles de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour faciliter l’interpellation des auteurs d’actes criminels en dehors de leurs pays. S’agissant, par contre, de la profanation de la cathédrale de Kaolack, Aly Ngouille Ndiaye, a indiqué le mis en cause est actuellement interné à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye pour des troubles mentaux.
CONSTRUCTION D’EDIFICES PUBLICS : L’Etat met en place un programme de 60 milliards
Concernant les sollicitations des parlementaires relatives à l’ouverture de Commissariats de police et la construction de bâtiments administratifs, Aly Ngouille Ndiaye a indiqué que le besoin dans ce domaine est réel sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi dira-t-il, l’objectif pour l’exercice 2019, demeure le démarrage d’un programme triennal de construction de services stratégiques notamment des Gouvernances, Préfectures, Sous-préfecture, Centre de secours, Commissariats de police et de Cantonnement de Groupement mobile d’intervention (GMI) dans chaque département.
Selon toujours, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, qui défendait le budget 2019 de son département, hier mardi, à l’Assemblée nationale, ces réalisations vont se faire à travers le Programme triennal d’investissements prioritaires (PTIP) 2019-2021 dont le besoin en financement s’élève à 60 milliards de F CFA.
Revenant sur la sécurisation des frontières, Aly Ngouille Ndiaye signale que des mesures sont prises et les moyens adéquats dégagés dans le cadre du Projet de mise en place d’un système de protection des zones frontalières, inscrit dans le PTIP pour un montant global de 21 milliards de F CFA. Pour l’exercice 2019, ce projet est doté d’environ 2 milliards destinés à poursuivre le renforcement de la sécurité intérieure et la surveillance des frontières terrestres et maritimes.
ABORDS DU STADE LEOPOLD SEDAR SENGHOR ET PASSERELLE DE LA PATTE D’OIE : Les occupants illégaux seront déguerpis
A l’Assemblée nationale pour le vote du budget 2019 de son ministère, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, informe que le maire de la commune de Patte d’Oie a sollicité l’appui du préfet du département concerné pour une opération de déguerpissement et des dispositions seront prises pour cela. Il a, dans la même mouvance, indiqué que des mesures seront prises contre les occupants des alentours du stade Léopold Sedar Senghor. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur indique que des moyens sont déployés pour sécuriser le pont de l’émergence ou de jeunes délinquants dictent leur loi. «Tout ce qu’on peut mettre, c’est de faire des opérations sécuritaires. Les gens qui y sont et qui ne devront pas y être, il faut les déguerpir. Depuis quelques jours, il y a quelques améliorations dans la circulation des personnes à ce niveau», note-t-il.
VIDEO
ÉGYPTE: ISSA HAYATOU CONDAMNÉ À 24 MILLIONS D'EUROS D'AMENDE
Le Camerounais a été condamné lundi par la Cour économique du Caire, la capitale égyptienne, à verser 24 millions d’euros d’amende. Il est poursuivi pour avoir cédé il y a deux ans, les droits médias/marketings du football continental à la société française Lagardère pour la période 2017-2028 contre 1 milliard de dollars.