Saint-Louis, 22 nov (APS) - Le Haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, le général de division Cheikh Sène, a invité jeudi à Saint-Louis les populations à coopérer avec les forces de défense et de sécurité pour relever le défi sécuritaire.
Face au vol de bétail, au terrorisme et autres actes délictuels, la gendarmerie nationale s’est fixée comme objectif de "combattre ces maux, de défendre l’autorité de l’Etat, la protection des citoyens, afin de sécuriser tout le pays", a-t-il dit.
Le général Fall s’exprimait lors de la cérémonie de réception des bâtiments devant abriter les locaux et casernes de l’état-major de la compagnie de gendarmerie de la région de Saint-Louis.
La cérémonie s’est déroulée en présence de l’adjoint au gouverneur en charge du développement, Khadim Hann, du maire de la ville, Mansour Faye et des autorités coutumières.
’’Les éléments de la gendarmerie sont proches des populations, participent à la sécurité des personnes et des biens et s’investissent également à la traque des délinquants et malfaiteurs partout sur l’étendue du territoire’’, a-t-il fait remarquer.
Selon lui, les militaires, les gendarmes et les policiers "travaillent en parfaite synergie pour garantir la quiétude et la tranquillité du pays face au mal".
Il a souligné que l’inauguration de l’état-major de la gendarmerie de la zone nord entre dans le cadre de l’axe 2 de sa vision, rappelant qu’il s’était engagé dès sa prise de fonction à "améliorer les infrastructures et bâtiments vétustes, pour une modernisation totale de l’image de la gendarmerie à travers ses locaux".
Les forces de sécurité doivent travailler dans des locaux et casernes "opérationnels pour remplir leur mission correctement dans un cadre acceptable avec la valorisation des conditions de travail des gendarme", a-t-il insisté.
Le haut commandant de la gendarmerie nationale a aussi évoqué la vision politique du chef de l’Etat qui "porte une attention particulière aux conditions de travail des forces de défense et de sécurité pour qu’elles puissent assurer la sécurité de tout le peuple sénégalais".
Pour sa part, le maire Mansour Faye a déclaré que la réalisation d’un état-major moderne de la gendarmerie au niveau de la région nord permettra de rassurer les citoyens.
Il a demandé aux populations de faire confiance à la gendarmerie, à l’armée et à la police dont la ’’mission sacrée’’ est d’assurer la sécurité de l’Etat, des citoyens et de l’intégrité du territoire national.
L’OPPOSITION «BOUDE» ALY NGOUILLE NDIAYE
Consultation et/ou contrôle du fichier électoral, en perspective de la présidentielle
La relative trêve vraisemblablement actée entre le pouvoir en place et son opposition autour du fichier électoral devant régenter le scrutin présidentiel du 24 février prochain, n’a pas tenu longtemps. Et pour cause, autorisée à consulter le fichier électoral mis en ligne par le régime de Macky Sall pour taire la polémique et les suspicions liées à la fiabilité de celui-ci, l’opposition et ses membres ont tout simplement boudé la consultation organisée au niveau du ministère de l’Intérieur. Ces responsables qui s’étaient rendus hier, jeudi 22 novembre, à la salle informatique mise à leur disposition par les autorités pour les besoins du contrôle du fichier électoral ont pointé un doigt accusateur vers Aly Ngouille Ndiaye dont le ministère n’aurait fait que reprendre le lien que la Direction générale des élections (Dge) a mis en ligne pour le mettre dans la plateforme qui a été mise à leur disposition. En réplique, le directeur de la Daf Ibrahima Diallo a battu en brèche les arguments de l’opposition, non sans affirmer que ce que voulaient Oumar sarr et cie, « ce sont les numéros d’identité Cedeao qui ne sont pas dans le fichier parce que ce sont ces numéros qui entrent en ligne de compte pour le parrainage. Si on les donne à l’opposition, elle n’aura plus besoin d’aller chercher des parrains chez les électeurs ».
Une déception ! C’est ainsi que les responsables des partis de l’opposition qui s’étaient rendus hier, jeudi 22 novembre, au ministère de l’Intérieur pour les besoins de la consultation du fichier électoral, ont résumé leur passage dans la salle informatique mise à leur disposition par les autorités au septième étage dudit ministère. Venus très tôt, en début de matinée avec leurs experts pour effectuer le contrôle du fichier électoral, la plupart des responsables de l’opposition ont claqué la porte quelques minutes après leur entrée dans le bâtiment. Interpellés à leur sortie, ils ont accusé le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, chargé de l’organisation de la prochaine présidentielle et ses collaborateurs de leur avoir présenté le mauvais fichier électoral. Ces responsables de l’opposition soutiennent en effet que le ministère n’a fait que reprendre le lien que la Direction générale des élections (Dge) a mis en ligne pour le mettre dans la plateforme qui a été mise à leur disposition.
Sous ce rapport, estimant que les informations mises à leur disposition ne leur permettaient pas de faire leur travail de contrôle, ils ont ainsi décidé tout bonnement de bouder la salle informatique. C’est le cas pour le Secrétaire général national adjoint et coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds), Oumar Sarr, et d’autres responsables de l’opposition comme Pape Medoune Sow, le chargé des élections du Grand parti de Malick Gakou. Interpellés à la suite de ces premières réactions, des responsables d’autres formations de l’opposition dont le passage dans les locaux du ministère de l’Intérieur est programmé dans les jours à venir se disent nullement surpris par ce que leurs camarades ont constaté. Il faut dire, avec cette tournure que prennent les choses, que la décrispation des relations très tendues entre le régime actuel et son opposition autour du fichier électoral, suite au feu vert donné la semaine dernière par le ministre de l’Intérieur à l’opposition pour contrôler ledit fichier, n’a été que de courte durée.
OUMAR SARR, SECRETAIRE GENERAL ADJOINT ET COORDONNATEUR DU PDS : « Nous sommes au regret de constater qu’on ne nous permet pas de contrôler ce fichier».
Nous sommes venus pour contrôler le fichier comme nous l’avions écrit dans notre lettre au ministre de l’Intérieur. Mais, je dois préciser qu’on ne nous a pas présenté le fichier. On nous a juste présenté une maquette à partir de laquelle nous ne pouvions pas avoir certaines informations, notamment sur le numéro d'identification nationale et d'électeur. On vous donne juste votre prénom et nom. Nous déplorons cette démarche parce que les informations mises à notre disposition sont incomplètes. Nous ne pouvons pas travailler à partir de cette plateforme, nous ne pouvons faire aucune interrogation sérieuse ou contradictoire sur ce fichier. Nous sommes restés moins d’une heure de temps dans la salle et nous rentrons bredouilles. Ce n’est pas ce que nous attendions. Nous voulions poser des requêtes, poser les questions que nous avons sur la fiabilité du fichier électoral et des informations mais aujourd’hui, nous sommes au regret de constater qu’on ne nous permet pas de contrôler ce fichier».
PAPE MEDOUNE SOW, CHARGE DES ELECTIONS DU GRAND PARTI : «La plateforme qu’on nous a présentée n’est pas le fichier électoral»
Nous étions ce matin au ministère de l’Intérieur pour les besoins de l’audit du fichier mais je dois dire que nous ne sommes pas du tout satisfaits par la méthode de travail qu’on a voulu nous imposer. Quand je suis arrivé, ils m’ont affecté une machine dans laquelle il y avait une plateforme. Cette plateforme ne correspond pas aux attentes que nous avons. D’ailleurs cette plateforme n’est pas le fichier électoral. Ils n’ont fait que reprendre le lien que la Direction générale des élections (Dge) a mis en ligne. Ils ont ajouté cette fois-ci une rubrique qui parle des électeurs par commune.
Mais, je dois aussi dire à ce niveau que nous, nous ne représentons pas des personnes physiques. Parce que ce que la plateforme que la Daf nous a montrée aujourd’hui permet juste d’avoir des informations sur des électeurs alors que les électeurs, ce sont des personnes physiques. Nous, nous représentons des partis politiques qui sont des personnes morales dont les besoins vont au delà de ceux des personnes physiques. Nous étions à la Daf parce que nous avions des doutes fondées qu’on peut vérifier dans le dernier rapport de la mission d’audit du fichier électoral. En effet, dans ce rapport, on a mentionné pas mal d’erreurs qui concernent des milliers d’électeurs dont on n’est pas sûr qu’ils sont dans le fichier électoral. Et nous étions partis pour interroger le fichier sur ces divers manquements. Hélas, on a préféré nous présenter quelque chose qui n’avait rien à voir avec le fichier.
ASS BABACAR GUEYE, CHARGE DES ELECTIONS DE REWMI : «Nous voulons l’audit du fichier…pas vérifier la présence ou non de nos parrains dans le fichier»
On a eu par voie de presse l’invite du ministre de l’Intérieur demandant de désigner notre expert devant effectué ce travail mais nous avons pris la décision d’attendre la rencontre de la Plateforme pour la sécurisation des élections initiée par Me Mame Adama Guèye, prévue demain, samedi, pour voir quelle position adopter parce que nous ne voulons pas être pris dans les farces du ministre de l’Intérieur. Car, ce que nous demandons, c’est l’audit du fichier mais, pendant ce temps, on voit que le ministre de l’Intérieur nous demande à travers son communiqué de venir vérifier la présence ou non de nos parrains dans le fichier. Cette démarche ne nous agrée pas du tout parce que si c’est juste pour faire ce travail, on n’a pas besoin de se déplacer, on pouvait se contenter de ce qu’ils ont mis en ligne. Ils ont fait un travail que nous voulons auditer dans ce cas, ce n’est pas à eux de nous imposer les termes de référence de notre audit.
ALIOUNE BADARA TABANE, CHARGE DES ELECTIONS DU PARTI « REPUBLIQUE DES VALEURS » : «On n’est pas surpris parce qu’on a appelé à une simple consultation, pas un audit du fichier»
On n’est pas surpris par les réactions des responsables de l’opposition qui s’étaient rendus au ministère de l’Intérieur pour les besoins de la consultation du fichier électoral. Car, il faut bien le préciser, ce n’est pas un audit en tant que tel mais plutôt une consultation. Un audit, c’est un processus. Alors que les plénipotentiaires des candidats vont au ministère de l’Intérieur juste pour consulter le fichier. Donc, sous ce rapport, le fait de s’y rendre ou de ne pas s’y rendre aujourd’hui ne pose aucun problème. Puisqu’ils nous ont juste demandé de venir consulter le fichier qui se trouve être un élément du processus électoral qui est composé de la phase d’enrôlement, de l’inscription, de la production des cartes et de la distribution de cartes. Mais, on voit que tout ce processus-là est biaisé depuis le début. C’est donc tout à fait normal que nos amis disent qu’ils ne sont pas satisfaits.
MACKY A ADMINISTRÉ ’’LA PREUVE DE SA VISION, DE SON AMBITION’’ POUR LE SÉNÉGAL
Dakar, 22 nov (APS) – Macky Sall, candidat de la Coalition Benno Bokk Yaakaar à la présidentielle de février prochain a administré, depuis 2012, ’’la preuve de sa vision, de son ambition’’ pour le Sénégal, a affirmé jeudi Moustapha Niasse.
’’Celui que nous avons décidé de soutenir et d’accompagner a déjà administré, depuis 2012, la preuve de sa vision, de son ambition pour notre pays, de la pertinence des choix des modèles de développement, dans tous les secteurs de la vie nationale et il jouit d’une crédibilité reconnue en Afrique et dans le monde’’, a notamment dit le leader de l’Alliance des forces de progrès (AFP).
Niasse s’exprimait à l’occasion de la Convention du conseil des sages de la coalition BBY pour l’investiture solennelle de Macky Sall, à l’élection présidentielle du 24 février 2019.
Dans son discours dont copie a été transmise à l’APS, Moustapha Niass a déclaré que ‘’le président Macky Sall a la compétence et la rigueur qui font les grands hommes, porteurs de grandes ambitions et d’une mission qui inscrit ceux-ci dans l’histoire de leur pays et dans l’histoire de l’humanité’’.
Selon lui, ’’le bilan du mandat qui s’achève parle de lui-même’’. ’’C’est avec cette compétence et cette rigueur que ce bilan a été réalisé. Il est palpable. Il est visible. Il est convaincant’’, a-t-il soutenu.
Niasse est revenu sur ’’les réalisations infrastructurelles dans les autoroutes, les pistes de production, les forages, les centrales électriques et les équipements solaires jusqu’au plus profond du territoire sénégalais, les aménagements hydrauliques, les Universités, les programmes agricoles’’.
’’Tout cela montre, démontre et confirme que si ce bilan prodigieux a pu être mis à la disposition du peuple, c’est bien parce que le Président Macky Sall a su, étape après étape, baliser le temps de l’action, et le mettre en adéquation avec la dimension missionnaire qui l’habite’’, selon Niasse.
Dans une résolution transmise à l’APS, la Convention du Conseil des Sages de BBY ’’appelle le peuple sénégalais à voter massivement pour sa réélection afin de lui permettre la poursuite des politiques publiques qui mènent immanquablement le Sénégal vers le développement concerté, dans la paix et la sécurité’’.
Le secrétaire général national adjoint du Pds, Oumar Sarr, a dit toute sa déception hier, à la Direction de l’Automatisation du Fichier (DAF). En compagnie des experts de l’opposition qui devaient auditer ce fichier à polémique, le maire de Dagana a finalement boudé. Selon Oumar Sarr, le patron de la DAF Ibrahima Diallo n’a pas donné le bon fichier aux auditeurs. A en croire le Daganois, le fichier mis à leur disposition ne permet pas aux experts d’accéder à certaines informations notamment le numéro d’identification nationale et de l’électeur. Pour le libéral, il est impossible d’auditer un fichier dont les informations sont incomplètes. C’est pourquoi, il a préféré tout simplement bouder. Le Secrétaire national adjoint aux élections du Pds, Maguette Sy, dira à son tour qu’il s’agit d’une farce du ministre de l’IntérieurAlyNgouilleNdiaye, qui autorisait l’opposition à accéder au fichier électoral, à trois mois de l’élection. En plus des numéros d’identification, les auditeurs de l’opposition veulent avoir les renseignements sur les bureaux de votes, les emplacements etc .
320 enfants enrôlés dans un programme de réintégration
La célébration de la journée du talibé a été l’occasion pour le village d’enfants Sos de Tambacounda de décliner ses réalisations en faveur de cette couche très vulnérable de la société. Dans le cadre du Programme de réintégration des enfants talibés, Sos village d’enfants de Tambacounda a enrôlé 320 talibés qu’il a placés dans 7 daaras modernes, implantés dans la commune. Ce qui a permis à 263 talibés d’allier l’apprentissage du Coran et l’alphabétisation fonctionnelle en français. Selon Abdoulaye Bodian, directeur des Programmes du village Sos d’enfants de Tambacounda, «plusieurs activités ont été menées dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des talibés». Chaque mois, une dotation de kits alimentaires est faite aux talibés des daaras retenus. Il est aussi assuré une prise en charge médicale à 210 talibés et 7 maîtres coraniques à travers leur inscription dans des mutuelles de santé. Des activités génératrices de revenus sont trouvées à ces maîtres coraniques et aux «Ndeyou Daara» pour leur «renforcement économique»
Menaces de ponction des salaires des travailleurs de la santé
Le président de l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas), Mballo Dia Thiam n’est point ébranlé par les menaces du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr de ponctionner les salaires des grévistes. Selon le leader de «And Gueusseum», les travailleurs s’attendent à toutes les éventualités parce qu’ils sont déterminés à mener le combat jusqu’à la satisfaction de leur plateforme revendicative. «Il n’a qu’à couper tout le salaire, mais on ne l’attend pas sur ce terrain. On s’attendait à ce qu’il trouve plutôt une solution à la situation, mais puisque qu’il menace, nous allons poursuivre la lutte pour voir ce qu’il va faire», a déclaré Mballo Dia Thiam. Si le ministre de la Santé met à exécution ses menaces, prévient le syndicaliste, qu’il assume les conséquences. Mballo Dia Thiam invite Abdoulaye Diouf Sarr à payer les salaires des contractuels.
Marche des inspecteurs de l’éducation nationale
Une première dans l’histoire de l’éducation nationale au Sénégal. Ce ne sont plus les élèves ou les enseignants, mais ce sont plutôt les inspecteurs de l’éducation nationale qui descendent dans la rue pour réclamer la satisfaction de leur plateforme revendicative. Le secrétaire général du Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale du Sénégal (Siens) El Cantara Sarr et ses camarades vont marcher aujourd’hui entre la place de l’obélisque et la Rts. Ils ont recouru à cette forme de lutte après avoir observé pendant plusieurs mois des débrayages, le boycott des enseignements dans les centres régionaux de formation du personnel de l’éducation (Crfpe) et les encadrements. L gouvernement semble faire la sourde oreille face aux revendications des inspecteurs. En tout cas, ils vont se faire entendre aujourd’hui.
Les étudiants de l’IUT de Thiès crient famine
Les étudiants de l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de l’Université de Thiès ont arpenté hier, les différentes artères de Thiès, pour réclamer la réouverture des restaurants universitaires. «L’Etat doit avoir honte devant ses étudiants qui n’ont rien à manger et qui sont obligés de quémander de la nourriture», a déclaré Cheikh Touré président de l’Amicale des Etudiants de l’IUT et membre de la conférence des présidents d’amicales de l’Université de Thiès. Selon lui, tout a été fait par les étudiants pour éviter un bras de fer, mais de l’autre côté, aucun acte allant dans le sens de la résolution du problème n’est posé. Il indique, d’ailleurs, que la rencontre entre le ministre de l’Enseignement Supérieur et les repreneurs n’a pas eu lieu. Tout cela dit-il, à cause d’une dette insignifiante d’un milliard de Fcfa. «Nous sommes au bout de nos efforts et nous sommes décidés à accélérer la cadence de la lutte si la problème n’est pas réglé d’ici la semaine prochaine», a-t-il indiqué. Il a, par ailleurs, jeté de très grosses pierres dans le jardin de Moustapha Guèye, Directeur du Centre des Œuvres régionales de Thiès
Mary Teuw Niane, Amadou Ba et les écoles privées
Le gouvernement cherche à décanter la situation dans les écoles privées d’enseignement supérieur. Une rencontre tripartite a été tenue hier, entre le ministre de l’Enseignement Supérieur, Mary Teuw Niane, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba et le cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur (Cudopes). Ces membres du gouvernement ont proposé un protocole pour la reprise des cours puisque les étudiants orientés dans le privé sont renvoyés des écoles. Les ministres ont voulu que les étudiants reprennent les cours dès lundi prochain, puisqu’ils disent avoir pris un arrêté pour virer 3 milliards très prochainement. Le cadre unitaire s’y est opposé. Car, pour les administrateurs de ces écoles privés, il est hors de question d’accepter les étudiants sur la base d’un simple protocole et des promesses de virement de 3 milliards. Ainsi, le cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur (Cudopes) se réunit aujourd’hui pour voir la suite à donner à la proposition du gouvernement. Ce qui est sûr tant que les 3 milliards ne sont pas virés, les étudiants seront dans les rues. Il faut souligner que les ministres n’ont pas fait état de l’audit annoncé par le gouvernement pendant la rencontre.
Un Sénégalais poignardé à mort en Argentine
Mourtalla Gaye, 28 ans, a été mortellement poignardé par un individu non encore identifié dans la nuit de mardi à mercredi à Buenos Aires, capitale de l’Argentine, informe Seneweb. Pour l’instant les soupçons s’orientent vers un commerçant espagnol avec qui il a eu récemment une violente altercation pour une affaire de tissus. Certains de nos compatriotes approchés par Seneweb renseignent que la victime était réputée sans histoire. Mourtalla Gaye s’était marié le 13 avril dernier. Avant d’aller en Argentine, via la Turquie où il a passé 5 ans, il était établi au marché Sandaga. Une enquête aurait été ouverte pour élucider ce meurtre.
Soham El Wardini
Le nouveau maire de Dakar, Soham El Wardini n’est pas encore élue présidente des Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU Afrique) comme l’a laissé entendre des médias. En tant que nouveau maire de Dakar, Soham El Wardini précise qu’elle continue le mandat de l’ex maire Khalifa Sall à la tête de l’institution. D’ailleurs, c’est aujourd’hui que le nouveau président des CGLU Afrique sera élu à l’occasion du 8e sommet «Africités» qui se tient jusqu’au 25 novembre à Marrakech
L’ombre de Khalifa Sall plane sur le sommet des villes africaines
Il n’est pas certes présent au rendez-vous, mais l’ombre de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, a plané durant la cérémonie d’ouverture, mardi 20 novembre, du 8e sommet «Africités» qui se tient jusqu’au 25 novembre à Marrakech, la capitale touristique du Maroc selon Tribune Afrique. Jusqu’à ses déboires judiciaires, l’ex édile de la capitale sénégalaise assumait, en effet et depuis 2018, la présidence de l’association des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), le rassemblement des villes et territoires locaux du continent qui a tenu à lui rendre hommage à l’occasion de ce sommet, qui coïncidait avec son 20e anniversaire. C’est à Patrick Tau, ancien maire de Johannesburg et président mondial de CGLU, très proche de Kahlifa Sall, qu’est échu le soin de rappeler tout l’engagement dont a fait preuve l’ancien maire actuellement incarcéré, pour le rayonnement de l’Association. Il a été ensuite suivi par, l’actuel maire de la capitale sénégalaise, Soham El Wardini, qui assure la présidence par intérim de CGLU Afrique, et qui a aussi tenu à rendre hommage à celui dont elle fut l’adjointe à l’hôtel de ville de Dakar.
Cambriolage du siège du PUR
Alors que tous les yeux étaient rivés sur Tivaouane pour les besoins du Gamou, des personnes malintentionnées ont fait irruption, dimanche 18 novembre, au siège du parti de l’unité et du rassemblement (Pur), sise sur la Vdn, pour cambrioler. Le secrétaire permanent, Khalifa Mbodj a confié à Yérimpost q’un ordinateur Mac a été emporté. Le hic c’est que ce n’était pas la première fois. Le coordonnateur du parti, Pr Issa Sall, a été aussi victime d’un vol. Son ordinateur avait été emporté dans sa voiture. La plainte qu’il avait déposée est jusqu’ici restée sans suite. Khalifa Mbodj rassure que si les cambrioleurs cherchent des informations sur leur parrainage, c’est peine perdue, puisqu’ils ont tout sécurisé.
Les députés de l’opposition exigent l’audit de Niasse
Il est exigé au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse rende compte sur sa gestion de l’Assemblée nationale. C’estle cri de guerre lancé par les députés de l’opposition réunis sous la bannière du groupe parlementaire Liberté et Démocratie. A la permanence de Bokk Gis Gis où ils se sont donnés rendezvous, Cheikh Mbacké Bara Doli, Mamadou Diop Decroix, Toussaint Manga, Cheikh Bamba Dièye entre autres, ont tracé les grandes lignes du nouveau front qu’ils comptent ouvrir. Et cette fois-ci, ce sera au sein même de l’Assemblée nationale. De l’avis du Secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl), le président Moustapha Niasse gère cette institution comme si c’était son patrimoine en violant systématiquement son règlement intérieur, dans le seul but de plaire le président Macky Sall. Le député Toussaint Manga se demande pourquoi l’Assemblée nationale refuse de se soumettre au contrôle. Les députés de l’opposition promettent d’imposer à Moustapha Niasse le contrôle du budget.
Sud Quotidien, la Une de ce vendredi 23 novembre 2018
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE
LES AVEUX EMBARRASSANTS DE SUEZ À JEUNE AFRIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le plus gênant dans cette orgie d’auto-glorification, c’est que le groupe français, s’est approprié les éléments de langage du ministère de l’hydraulique, en jugeant son offre plus « cohérente » que celles de ses concurrents
Momar Seyni Ndiaye de SenePlus |
Publication 23/11/2018
Si l’on en croit Suez (assurément bien informé de l’évolution du contrat d’affermage de l’hydraulique urbaine), il ne resterait que quelques jours pour que l’ARMP annonce son verdict après le double recours contentieux de la SDE et Veolia, suite à l’attribution provisoire dans des conditions inédites, accordée au puissant groupe français, par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Dans l’entretien réservé à Jeune Afrique, hebdomadaire panafricain publié à Paris (édition du 19 novembre), le Directeur Général Adjoint de Suez (pas moins), M. Bernard Camus retrace, avec de troublants détails, les étapes de l’acquisition de son « futur trophée » au Sénégal. Sans aucun souci de la clause de confidentialité observée par ses adversaires. Tel un rouleau compresseur, il égrène ses conquêtes africaines : Maroc, Algérie, Ouganda, Niger, Ngéria, Bénin à coups de dizaine de milliards. Il ne manquait plus que le Sénégal où il ne pouvait plus se limiter à construire des stations de pompage et de traitement, (KMS 1, KMS 2 et KM3), pour la bagatelle de 60 milliards. Mais visiblement, c’est un bien maigre mets pour le Gargantua français. L’enjeu des 1 500 milliards du nouveau contrat d’affermage pour les quinze prochaines années valait bien la chandelle pour Suez.
L’entreprise française a beau roulé des mécaniques que la balle reste dans le camp de l’ARMP, qui mérite que confiance lui soit faite.
Quoi d’anormal, si simplement, le groupe français accrochait le Sénégal à son tableau de chasse, dans les meilleures conditions de transparence et de respect du code des marchés publics ? Quoi de scandaleux, si Suez, après ses déboires en Indonésie et en Argentine (et au Sénégal en 1996, son offre technique ayant été rejetée), s’emparait dans les normes éthiques de la Délégation de Service Public de l’eau ? Surtout qu’à partir de 2012, le gouvernement sénégalais a eu une bonne inspiration en annonçant le lancement d’un nouvel appel d’offres, après plusieurs avenants décidés d’accord parties avec l’état et la SONES.
Personne n’aurait trouvé à dire, puisque les appels d’offres internationaux sont par essence ouverts à toutes les entreprises, sans obligation de faveur à la préférence nationale. Sans présumer du verdit de l’ARMP, les accents triomphalistes du DGA de Suez à Jeune Afrique sont de nature à gêner le gouvernement sénégalais. A la longue, ils pourraient s’avérer même accablants, si l’on pousse plus loin l’analyse sémantique des déclarations de M. Camus, affichant ouvertement, tout le dispositif humain et financier déployé, pour décrocher la manne sénégalaise. Jugez-en les propos de M. Camus « une cinquantaine de collaborateurs et plusieurs millions d’euros ont été déployés » pour la cause. Comment ? Au profit de qui ? Et pour tout couronner, le recours aux services de Mme Diane Binder (membre du conseil présidentiel pour l’Afrique de l’Elysée instauré par Emmanuel Macron). Mme Binder aurait effectué des récents séjours au Sénégal auprès des autorités diplomatiques et consulaires françaises. Que dire aussi d’Eric Ghébal connu pour son sulfureux lobyying, désormais en service commandé à Suez, pour les besoins du contrat ?
Le plus gênant dans cette orgie d’auto-glorification de Suez, c’est que le groupe Français, s’est approprié les éléments de langage du ministère de l’hydraulique, en jugeant son offre plus « cohérente » que celles de ses concurrents. Comme si la qualité de son dossier technique et son prix suffisaient à l’introniser, en dépit des règles d’attribution des marchés publics. Il est vrai que l’entreprise peut difficilement justifier son écart de Prix Exploitant comparé à celui de la SDE. Il n’a aucun argument à présenter pour justifier la bagatelle de 50 milliards que le consommateur sénégalais va supporter si son offre passe. Pas plus que Suez, nulle part, ne peut alléguer qu’une entreprise de droit sénégalais, composée quasi entièrement de cadres et de travailleurs sénégalais gère avec efficacité et professionnalisme l’exploitation du service de l’eau, 22 ans durant, sans en avoir la capacité technique présentée comme la justification du choix du gouvernement. Les rapports sur les incidents de 2013 et 2015 dans les usines de KMS part des cabinets indépendants posent plusieurs hypothèses mais sans mettre en cause formellement l’exploitation. Le système de protection en aval est-il fonctionnel ? Les entretiens des anti-béliers ont-ils été effectués dans les délais et les meilleures conditions ? Autant de questionnements sur lesquels il faudrait apporter les vrais éclairages.
En revanche, Suez, constructeur devrait expliquer au gouvernement et aux Sénégalais, pourquoi la capacité de l’anti-bélier est passée, sans coup férir de 600 à 150 m3. Ces péripéties, loin d’être anodines posent le vrai problème de notre souveraineté hydraulique si jamais Suez arrivait à remporter, contre toute logique, la DSP. En effet, il faut bien rappeler que Suez a construit les 3 KMS et pourrait en devenir l’exploitant. Il contrôlerait toute la chaîne du fil de l’eau. Qui assurerait alors la réception des stations vu que le constructeur est l’exploitant ? Qui pourrait détecter les vices cachés éventuels et situer les responsabilités en cas de gros pépin comme en 2013 et 2017 ? Certes, en exploitation le risque zéro n’existe pas. Mais pouvoir se donner les moyens de contrôle dans un service aussi stratégique, est une précaution élémentaire dont le Sénégal se priverait si Suez arrivait à être juge et partie.
Malgré les accents triomphalistes de son DGA dans Jeune Afrique, Suez doit comprendre que les 15 millions de Sénégalais ne sont pas un simple marché appelé à être « la vitrine de son savoir-faire en Afrique de l’Ouest.» Ils attendent d’un exploitant, le respect, la considération et la solidarité, puisque la compétence et le savoir-faire sont déjà à domicile ? Et surtout, ils n’entendent pas du tout être laissés à l’abandon, comme les Indonésiens et les Argentins le furent par Suez après des difficultés ardues.
Fort de ses 15,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017, Suez peut s’autoriser toutes les audaces. Même celles de « ne plus craindre l’Afrique » malgré ses déboires et ses dérives. L’Afrique a elle, tout à craindre de Suez. Et pour cause…
LE MUSÉE DU QUAI BRANLY ET LA RESTITUTION DES ŒUVRES D'ART AFRICAINES
Le Tchad arrive en tête des pays d'origine des œuvres dans ce musée, avec plus de 9 000 pièces - Viennent ensuite le Cameroun, Madagascar, le Mali puis la Côte d'Ivoire, le Bénin, l'Éthiopie, le Gabon ou le Congo
Emmanuel Macron reçoit demain, vendredi 23 novembre, un rapport attendu sur la délicate question de la restitution des milliers d'œuvres d'art africaines arrivées en France sous la colonisation. C'est le président français lui-même qui avait lancé l'an dernier à Ouagadougou l'idée de ces restitutions, temporaires, ou définitives, en se donnant cinq ans pour les mettre en œuvre. Le rapport commandé aux universitaires français et sénégalais Bénédicte Savoy et Felwine Sarr arrive donc sur le bureau du chef de l'État français. La presse a déjà pu le lire. Le document propose notamment de modifier le code du patrimoine pour favoriser les restitutions d'œuvres aux États subsahariens. Il évalue à 90 000 le nombre d'objets ramenés d'Afrique et aujourd'hui conservés dans les musées de l'Hexagone. Notamment au musée du Quai Branly.
C'est le musée du Quai Branly qui rassemble, en France, le plus grand nombre d'œuvres d'art africaines : 70 000 pièces. Il faut dire que cet établissement cher à Jacques Chirac s'est créé en 2006 à Paris en regroupant les collections du Musée de l'Homme, du Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie, et du département des Arts Premiers du Louvre.
Le Tchad arrive en tête des pays d'origine de ces œuvres, en quantité, avec plus de 9 000 pièces. Viennent ensuite le Cameroun, Madagascar, le Mali puis la Côte d'Ivoire, le Bénin, l'Éthiopie, le Gabon ou le Congo.
De l’art dogon aux statues fang
Au musée, le parcours Afrique présente au public en permanence près de mille pièces, réparties par région. Parmi elles, bon nombre de chefs d'œuvre. De l'art dogon du Mali aux statues royales mi-homme mi-lion du Bénin, en passant par les peintures chrétiennes d'Éthiopie, les objets magiques du pays Kongo, ou encore les statues kota ou fang du Gabon qui ont tant inspiré les artistes européens du début du XXe siècle.
D'après le rapport de Bénédicte Savoy et Felwine Sarr, les deux tiers des œuvres sont entrés dans les collections françaises entre 1885 et 1960, sous la colonisation. Certaines sont même le fruit de pillages par les troupes coloniales à la fin du XIXe siècle, comme le trésor de Ségou, ou celui du palais du roi Béhanzin à Abomey au Bénin.
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"MACKY NE NOUS ÉBRANLE PAS"
Fadel Barro parle de la relation Yen a marre-Lead Afrique Francophone et se dit serein face à l'hostilité du régime en place
Dans cette entretien (voir vidéo), Fadel Barro le coordonnateur du mouvement dénonce une tentative d’intimidation, relève la que le pouvoir est habité par peur du mouvement tout en soutient que malgré cet harcèlement y en a marre restera ferme sur ses actions citoyennes.
Plus rien ne va entre le régime de Macky Sall et les contre-pouvoirs. Après le ministre des Mines qui a flingué la société civile sénégalaise en l’accusant de « désinformer les populations », c’est le président, en personne, qui sur France 24 a attaqué sans sourciller Amnesty Sénégal. Cerise sur gâteau, les choses sont allées très vite cette semaine quand 3 grandes ONG ont été convoquées par la police avant que l’agrément de l’association Lead Afrique Francophone (réseau de Enda Tiers monde, lui soit retiré avec interdiction immédiate d’exercer dans la pays parce que soupçonner de financer de manière illicite « Y en a marre», mouvement citoyen très critique à l’égard du pouvoir et acteur influent de la société civile.
"PRIX D'EXCELLENCE EN ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR"
Le Québec décerne un prix au sénégalais Ndiaga LOUM
Dakar, 21 nov (APS) - Le "Prix d’Excellence en enseignement à l’Université", une distinction attribuée par l’Université du Québec en Outaouais (UQO), a été décerné au professeur Ndiaga Loum, enseignant sénégalais titulaire de la chaire Senghor de la Francophonie, a appris l’APS de l’institution universitaire québécoise.
M. Loum, directeur du laboratoire "Politiques et régulation interdisciplinaire en communication" (PéRICOM), a reçu cette distinction lors d’une cérémonie officielle, qui a eu lieu samedi dernier à l’UQO.
Selon un communiqué de cette université, le lauréat a été choisi pour "l’excellence de son enseignement universitaire et son engagement dans la formation des étudiants", sur la base de plusieurs critères dont la qualité de ses ouvrages destinés à l’enseignement, son innovation pédagogique, l’évaluation de ses enseignements par les étudiants, la reconnaissance par ses pairs.
Le jury tient également compte de la contribution des activités de recherche des candidats, pour choisir le lauréat de ce prix.
"En plus de démontrer l’excellence dans le volet spécifique du prix convoité, les candidats doivent maintenir une contribution académique de qualité en enseignement et en recherche", ajoute l’UQO.
Selon le communiqué, en présence de la présidente de l’Université du Québec, du recteur de l’UQO, des professeurs, des étudiants et des invités, le vice-recteur à la recherche et à l’enseignement, Alain Charbonneau, a lu "l’hommage vibrant rendu par la communauté universitaire au professeur Ndiaga Loum".
L’Université du Québec en Outaouais affirme que "durant ces dix dernières années, le professeur Ndiaga Loum [a affiché] un bilan qui a remporté l’adhésion à l’unanimité du jury".
Le lauréat est auteur de 68 contributions scientifiques arbitrées par les pairs (livres, articles de revues, chapitres de livres, actes…) et de 42 cours enseignés, "avec des moyennes d’évaluation qui frisent le 6/6".
Il a encadré 12 étudiants des cycles supérieurs (masters et doctorats), dont sept déjà diplômés.
L’UQO rappelle que M. Loum est directeur et co-fondateur, avec l’ancien président du Conseil de presse du Québec, Raymond Corriveau, du premier laboratoire canadien sur la régulation interdisciplinaire des communications, le PéRICOM.
Ndiaga Loum, juriste et politologue de formation, "est un habitué des prix", car, lauréat du Concours général sénégalais (avec un prix en philosophie), il a obtenu une bourse d’excellence de Notre Dame School Of Civil And Human Rigths, "pour un travail inédit sur le Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie".
Détenteur depuis 2001 d’un doctorat en sciences de l’information et de la communication obtenu "avec la mention maximale +Très honorable avec les félicitations du jury+", il est invité dans plusieurs universités dont Paris 2 Panthéon-Assas (France) et l’UCAD, l’Université Cheikh-Anta-Diop (Sénégal).
Le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), de l’UCAD, lui a permis, dit-il, "d’invalider le concept négatif de fuite des cerveaux et de lui substituer les concepts plus positifs de circulation des cerveaux ou de mobilité intellectuelle".
Expert en droit international humanitaire, Dr Ndiaga Loum a collaboré avec plusieurs organisations : Equitas, l’organisation "Droit et Démocratie", la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, etc.