Kaolack, 14 nov (APS) - Les projets dont a bénéficié la région de Kaolack (centre) entre 2012 et 2018 se sont traduits par des investissements de l’ordre de 144 milliards de francs CFA dont 75% viennent de de l’Etat, a appris l’APS au cours de la 3e édition de la Conférence territoriale du Saloum.
Cette conférence territoriale a pour but de passer en revue les investissements effectués par l’Etat et ses partenaires dans la région de Kaolack, a rappelé le gouverneur A Hassan Sall, faisant état de "certaines disparités" dans la répartition des ressources.
Le département de Nioro est arrivé en tête avec 50% des réalisations, suivi de celui de Kaolack 32 %, avant Guinguinéo qui se retrouve avec 18%, a affirmé M. Sall.
Selon lui, cette disparité s’explique par le fait que Kaolack est "une région a vocation fortement agricole’’ où les superficies emblavées sont principalement situées "dans le département de Nioro, suivi de Kaolack et après vient Guiguinéo".
A en croire Al Hassan Sall, des efforts de l’Etat ont été notés dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’énergie, mais aussi en matière d’hydraulique.
"Des centaines de salles de classe ont été réalisées dans le cadre de la résorption des abris provisoires, des lycées ont été créés et des CEM construits", a dit le gouverneur, selon qui dans le domaine de la santé par exemple, le plateau technique de l’hôpital Elhadj Ibrahima Niass a été relevé à hauteur de plus d’un milliard, sans compter 13 postes de santé réalisés.
S’agissant du désenclavement, ajoute-t-il, "plus de 60 milliards ont été investis à travers des routes bitumées et des pistes de désenclavement".
Plusieurs recommandations ont été faites au cours de cette rencontre, concernant notamment le lancement d’un programme spécial pour le département de Guinguinéo qui semble être laissé en rade dans la région.
Il y a aussi la construction d’un hôtel de ville pour la commune de Darou Mboss et d’un hôpital pour Nioro du Rip, où la population, surtout les femmes, ont difficilement accès aux services de santé.
La Conférence territoriale a par ailleurs suggéré la mise en place d’une structure qui prend en charge les malades mentales dans le département de Kaolack.
Dakar, 14 nov (APS) - La dimension sociale et la mutualisation des connaissances empiriques doivent être pris en compte dans le développement de la pêche artisanale, préconise Aliou Sall socio-anthropologue.
"La pêche est un domaine vaste où il faut intégrer la dimension sociale et une valorisation mutuelle des connaissances à travers la médiation", a-t-il dit, mercredi, en marge du lancement de l’Académie de la pêche artisanale.
Le manque de visibilité des acteurs constitue, selon lui, l’enjeu qui sous-tend la création de cette académie.
"Le manque de visibilité de cette pêche fait qu’aujourd’hui, au niveau des connaissances ethno-scientifiques, nous avons décidé de mettre en œuvre une académie de la pêche artisanale pour partager le savoir avec la recherche conventionnelle", a expliqué Aliou Sall.
"L’académie peut être virtuelle certes, mais c’est un espace où on doit encourager certaines activités organisées de manière périodique et systématisée entre des détenteurs de connaissances ethno-scientifiques très pointues sur l’écosystème marin d’une part", et d’autre part "certains chercheurs sortis d’école notamment des biologistes, des physiciens, entre autres", a précisé le socio-anthropologue.
Il a souligné une conjugaison des "efforts afin de créer un espace d’échanges féconds dans un contexte de crise du secteur des pêches".
M. Sall rappelle que la pêche artisanale est confrontée à beaucoup d’écueils dont la résolution risque de "poser beaucoup de difficultés’’, si on ne s’appuie uniquement que sur l’expertise de la recherche conventionnelle.
Pour lui, la stratégie doit consiter plutôt à "voir comment faire pour créer un espace de partage et d’échange’’.
"C’est un enrichissement mutuel. Cependant, ce qui est intéressant, est que l’on puisse reconnaître ces connaissances ethnoscientifiques, empiriques", a-t-il conclu.
RÉCITS DE CITOYENS RENCONTRÉS AUX PARCELLES-ASSAINIES
Dakar, 14 nov (APS) – A trois mois de l’élection présidentielle, la question relative au retrait des cartes nationales d’identité, faisant également office de cartes d’électeur, taraude toujours l’esprit de certains citoyens, à l’image de résidents des Parcelles-Assainies qui peinent encore à entrer en possession de ce document.
Technicien en bâtiment, Mor Talla Seck rencontré dans ce quartier de la banlieue de Dakar ne cache pas sa satisfaction. Il se réjouit d’avoir récupéré sa carte alors qu’il s’était inscrit il y a trois ans. ‘’A un moment, j’étais même découragé après m’être déplacé à plusieurs reprises sans succès au siège de la commission de distribution’’, a-t-il confié mercredi à un reporter de l’APS.
C’est un cousin qui travaille à la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) qui m’a informé que ma carte était disponible. Et je suis venu daredare la récupérer ce mercredi’’, précise-t-il.
Trouvé à la Sous-préfecture des Parcelles-Assainies, Sahad Diouf, un homme à la retraite, a connu la même situation. ‘’Je viens de recevoir ma carte. Je me suis inscrit il y a un an. Je suis venus trois fois ici, à chaque fois on me disait de revenir un autre jour’’, témoigne-t-il.
Pour leur part, Soulou Bass et Mamadou Sow, étudiants en Licence de mathématiques, n’ont pas connu cette infortune, car ayant pu disposer de leur carte en un temps relativement court. ‘’J’ai déposé ma demande en avril 2018 et j’ai récupéré ma carte ce mardi 13 novembre’’.
Par contre, Mme Ndiaye, agent de l’administration est à la recherche de sa carte depuis plus d’un an.
‘’Je me suis inscrite en février 2017 à la DAF. Je leur avais donné mon ancienne adresse des HLM Grand Médine car j’avais choisi de voter là-bas. On m’a donné mon récépissé avec un délai pour la récupération fixé au 23 mai 2017. Depuis le 1er juin 2017, je suis à la recherche de ma carte’’, déplore-t-elle.
Et la fonctionnaire de s’interroger : ‘’Si d’ici à la fin novembre, la validité des anciennes cartes expirent, qu’est-ce que je vais faire ? Récemment j’étais dans une boutique de transfert d’argent, on m’a fait savoir qu’on utilise plus ces ancienne cartes’’.
‘’Je suis fatiguée et frustrée car à chaque fois je paie un taxi et je demande la permission pour venir récupérer ma carte’’, lance-t-elle dépitée.
Inscrite depuis mars 2017, l’étudiante Ingrine Badji souligne qu’elle peine aussi à retrouver sa carte malgré des va-et-vient entre son quartier la DAF et la Sous-préfecture.
‘’Je n’ai pas reçu ma carte alors que j’ai déposé ma demande depuis mars 2017. La dernière fois, on m’avait demandé d’aller à DAF. Sur place, ils ont vérifié et ils m’ont signifié que le document se trouvait à la sous-préfecture des Parcelles. Quand je suis revenue ici, on m’a dit que ma carte n’était pas encore disponible’’, se désole-t-elle.
La sage-femme d’Etat Fatou Cissé attend elle aussi et ne désespère de récupérer sa carte. ‘’C’est en mars 2017 que j’ai fait mon inscription et jusqu’à présent je n’arrive pas à retirer ma carte. Parfois, je faisais la queue jusqu’à 16 heures et après on me demandait de revenir un autre jour’’, fait-elle savoir.
Travailleur dans un grand groupe médiatique, Ablaye Ndiaye attend lui aussi depuis un an. ‘’Depuis un an je fais des va-et-vient en vain. J’avais récupéré ma carte mais on n’y avait pas mis le lieu de vote. Trois mois après, on m’a appelé pour me demander de faire une nouvelle demande’’, soutient-il.
Le président de la Commission de distribution des cartes, Babacar Ndao, assure de son côté que les ‘’CNI sont bien disponibles mais que ce sont les citoyens qui ne viennent pas les récupérer’’.
Pour sa part, l’adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement des Parcelles-Assainies, Amadou Sarr, a indiqué que depuis le 12 octobre 2018, ‘’ seuls 1 523 ont été retiré sur les 4 525 cartes déjà établies’’.
Les cartes d’électeur issues de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales sont en cours de livraison aux autorités administratives locales (Préfets et Sous-préfets), a assuré mardi la Commission électorale nationale autonome (CENA).
’’Les informations communiquées à la CENA par ses représentants sur le terrain révèlent que la distribution desdites cartes a démarré dans la grande majorité des préfectures et sous-préfectures, ainsi que dans les représentations diplomatiques et consulaires du Sénégal à l’étranger’’, indique-t-on dans un communiqué reçu à l’APS.
PAR JEAN MEÏSSA DIOP
PLAIDOYER POUR L'ADOPTION DE LA LOI POUR L'ACCÈS UNIVERSEL À L'INFORMATION
Cette législation que le Sénégal tarde à adopter, pourrait améliorer les conditions d'exercice du métier de journaliste, notamment le journalisme d'investigation
Africa Check |
Jean Meïssa Diop |
Publication 14/11/2018
On la dénomme « loi pour l’accès universel à l’information ». Les journalistes croient que cette disposition légale universelle, adoptée par certains pays alors que d’autres traînent les pieds pour le faire, est pour eux, et seulement eux. Ils n’ont pas tort en ce que cette loi profite à tout citoyen et le journaliste étant un citoyen verra facilité son travail de collecte de l’information par une loi faisant obligation à tout détenteur de l’information de la communiquer à qui la demande, journaliste ou citoyen lambda.
« Accéder à l’information est un droit qui doit être respecté pour tout individu et par toute personne détentrice de cette information-là et aussi par ceux qui la collectent, la traitent et la diffusent – on pense là aux journalistes à qui la charte des devoirs des journalistes recommande de « donner l’information (la vraie) en vertu du droit du public à la connaître ».
Ce droit est institué en faveur aussi du journaliste à la recherche de l’information, avons-nous eu à écrire dans une chronique – « Avis d’inexpert » – sur les médias.
Selon le juriste Matar Sall, enseignant à la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, membre du comité de pilotage pour la rédaction et l’adoption de cette loi, il s’agit d’une loi de portée continentale africaine, adoptée de manière consensuelle par les pays africains, mais que des Etats hésitent à ratifier. Et parmi ces traînards, il y a le Sénégal. Depuis 2009, il en est ainsi. La première mouture n’est pas encore à l’étape du Conseil des ministres a fortiori d’être adoptée.
Le Sénégal parmi les traînards
Et pourtant, un travail a été effectué d’arrache-pied par la Coalition nationale ayant regroupé des organismes comme le Forum civil, l’Institut Panos, Article 19…
En célébrant la Journée mondiale pour l’accès à l’information, journée célébrée le 28 septembre, la représentation de l’ONG britannique de défense de la liberté d’expression, Article 19, avait appelé le gouvernement du Sénégal à se doter d’une loi consacrant le droit à l’accès à l’information.
« Il appartient donc à l’État et aux administrations de veiller (au) respect de cette loi, notamment en matière d’accès aux documents publics », rapporte l’agence de presse en ligne PressAfrik.
Pourtant, bien que considéré comme droit fondamental, il renvoie davantage à des valeurs et est susceptible d’une pluralité d’acceptations de son sens, et donc de sa sanction. Il est, de plus, limité par le respect des autres droits fondamentaux.
Les pays les plus en avance
En Afrique, selon M. Sall, ce sont des pays dits « en transition », suite à des bouleversements institutionnels politiques, qui auront été plus en avance dans l’adoption de la loi sur l’accès universel à l’information. C’est le cas, par exemple, de la République de Guinée.
L’Afrique du Sud aussi fait partie des pays africains ayant fait des avancées pour l’adoption de cette loi à portée continentale.
Chaque année, le 28 septembre, est célébré, à travers le monde, le droit pour l’accès à l’information qui s’imposerait aussi bien aux organismes publics qu’à ceux privés investis d’une mission de service public. La disposition en projet assurerait une protection à tous les détenteurs d’une information d’intérêt public et qui la donnent.
« Il s’agit d’un droit à la fois actif et passif : d’une part, la recherche de l’information et, d’autre part, la possibilité pour tous de la recevoir ». En d’autres termes, « le droit à l’information est le droit fondamental de l’individu et de la collectivité de savoir et de faire savoir ce qui se passe et ce que l’on a intérêt à connaître », comme l’explique la Communauté des sites ressources pour une démocratie mondiale (COREDEM). Droit à l’information et droit d’informer, donc.
Absence de loi
Au Sénégal, l’édition 2015 de cette journée a été l’occasion pour Article 19, d’appeler le gouvernement de ce pays à se doter d’une loi consacrant le droit à l’accès à l’information.
En effet, renchérit le portail Leral.net, dans un article consacré à la question le 29 septembre 2015, « au Sénégal, malgré la consécration du droit à l’information plurielle par la Constitution, il n’existe pas de loi sur l’accès à l’information ».
Et ce jour-là, le juriste Ismaïla Madior Fall, alors ministre conseiller juridique du chef de l’Etat, actuel ministre de la Justice, relevait « les avantages escomptés de l’adoption d’une loi sur l’accès à l’information ».
Il citait, entre autres avantages, « la conformité de la législation des citoyens devant la loi, la lutte contre la corruption, le renforcement de l’obligation de rendre compte, etc. »
« En regardant les journaux des chaînes de télévision des démocraties avancées, on est séduit par la facilité avec laquelle les reporters recueillent les réactions des ministres, PDG et bien d’autres hautes personnalités, poursuivions-nous. Ce qui n’est pas encore le cas au Sénégal où tous les prétextes sont opposés au journaliste soucieux d’exercer un droit d’informer, d’accès à l’information destinée au public qui a droit de connaître la vérité ».
Ecrire à l’autorité
« L’entourloupe la plus retardante, la plus aberrante est celle consistant à demander au journaliste ou à son organe d’écrire à l’autorité de tutelle du détenteur de l’information pour demander à ce dernier l’autorisation de donner l’information. Et le pauvre journaliste se mettra toujours à attendre le bon monsieur Godot qui ne viendra jamais », écrivions-nous dans « Avis d’inexpert ».
« Dans la plupart des cas, pour peu que le journaliste veuille se plier à cette condition, il n’y a aucune suite à sa requête. Une manière de fermer l’accès à une information à laquelle le journaliste et son public ont droit ».
N’oublions pas ces fourre-tout « information sensible » et « secret défense » qui sont d’une telle complexité qu’un séminaire a été consacré à ce sujet, les 13 et 14 mai 1995 par un gouvernement sénégalais confronté au contenu des articles de presse nationale sur la guerre en Casamance.
Une rencontre initiée par la Direction de l’information et des relations publiques des armées(DIRPA). « Ce séminaire travailla à partir d’une communication préliminaire présentée par le Pr Djibril Samb, rappelle le chercheur et universitaire Momar Coumba Diop dans son livre « Le Sénégal à l’heure de l’information : technologies et société ».
Il avait regroupé, en plus des hauts fonctionnaires de la défense nationale, des représentants des corps constitués, des membres du gouvernement, du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) et de la plupart des organes de presse.
« Tant que ces prétextes, allégations, arguties et autres sont des obstacles à l’accès universel à l’information et tant qu’ils ne seront pas levés, il n’y aura jamais cette transparence et cette bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques », concluions-nous dans notre chronique.
Des affaires privées aussi… « Il n’y a pas toujours dans nos entreprises le réflexe d’organiser l’information et de la rendre publique aux citoyens », déplorait le Pr Ismaïla Madior Fall en septembre 2015. Et depuis lors, et depuis toujours, rien n’a changé. Ou si peu !
LA FAKE NEWS DE BOUBACAR CAMARA
L'ancien patron des Douanes et candidat à la présidentielle a déclaré que « 66% des Sénégalais n’ont pas accès à l’électricité » - Ce n'est pas ce que révèlent les derniers chiffres sur le sujet
Africa Check |
Moussa Ngom |
Publication 14/11/2018
L’ancien directeur général des douanes, Boubacar Camara, candidat déclaré à l’élection présidentielle du 24 février 2019, a indiqué que « 66% des Sénégalais n’ont pas accès à l’électricité ».
« Si on observe les recettes internes et externes collectées par le Sénégal sur les 58 dernières années, comparées aux réalisations depuis lors, on peut dire que le pays n’a pas avancé, je vous donne un indicateur : si on prend 100 personnes, les 66 n’ont pas accès à l’électricité au Sénégal », a-t-il dit, en langue wolof, le 19 octobre 2018.
Quel est le taux d’accès au Sénégal ?
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), dans le rapport d’enquête « A l’écoute du Sénégal », datant de 2014, indique que 96,1 % de la population a accès à l’électricité à Dakar, 82,9 % dans les autres villes, 32,4 % en milieu rural pour un total de 62,4 % de la population sénégalaise ayant accès à l’électricité.
De son côté, la Banque mondiale indique, sur son site web, que l’accès à l’électricité correspond au pourcentage de la population disposant d’un accès à l’électricité. Les données sur l’électrification sont obtenues auprès de l’industrie, d’enquêtes nationales et de sources internationales.
La base de données de la Banque mondiale agrège des données issues du SE4ALL Global Tracking Framework, constitué par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique.
Selon ces données, l’accès à l’électricité en pourcentage de la population au Sénégal était de 64,50 % en 2016. Ce qui signifie que 35,5 % n’y avaient pas accès.
Le chiffre avancé par Boubacar Camara est donc inexact.
ADIOUZA PRÉSENTE SON NOUVEAU-NÉ À SES FANS
"Revêtu d’un manteau d’amour et d’espoir, ce bout de chou s’est posé délicatement sur mon ventre… Hé oui ! Mon étoile est né…un petit trésor dont la vie m’a gracieusement fait cadeau"
Mère depuis quelques semaines, Adiouza a “présenté” son nouveau-né à ses fans sur son compte Instagram.
«Revêtu d’un manteau d’amour et d’espoir, ce bout de chou s’est posé délicatement sur mon ventre… Hé oui! Mon étoile est né…, un petit trésor dont la vie m’a gracieusement fait cadeau. À la seconde où j’ai posé mes yeux embués de larmes sur sa moue câline, mon coeur a débordé d’affection. J’amorce ainsi un tout nouveau chapitre de ma vie, le plus beau et j’aborde ma page de maman avec bonheur et quiétude. À ma vie faite de chansons vient de s’ajouter un émerveillement sans cesse renouvelé. Derrière le rideau des nuits blanches, des couches pleines, des petites angoisses de mère, se dresse des étincelles de joie, des moments de tendresse. Ce n’est que du bonheur et je le souhaite à toutes les femmes du monde! Yaye Adiouza est dans la place. Chers amis, faites de la place à cette petite part de moi et priez pour lui, afin que la vie lui soit douce, qu’il grandisse en âge et sagesse. Puisse Allah l’envelopper de ses grâces et le couvrir du don précieux de la santé et du bonheur éternel. Amine. En guise de cadeau de naissance, je vous offre à mon tour, à vous mes fans qui m’avez patiemment attendu, un autre bébé que j’ai eu plaisir à enfanter. Un single qui sera bientôt disponible dans les bacs, en attendant l’album, le grand enfant… Peace and love”, écrit la chanteuse.
PAR IBRAHIMA SENE
OBJECTION AU FORUM CIVIL
Une organisation de la société civile n'est autorisée nulle part, à prendre des positions partisanes, ou à jouer aux "médiateurs" entre pouvoir et opposition - Le rappeler n'est pas une cabale
Dans son intervention, le président de la République a parlé des représentants locaux d'Amnesty International qui participent aux marches de l'opposition pour lutter contre sa politique. Le Forum civil ne l'a jamais fait, mais Amnesty sous la direction de Gassama, n' a jamais manqué de participer aux marches de l'opposition, ou de prendre carrément faits et causes pour elle.
Ce faisant, Amnesty sort de ses compétences légalement reconnues comme organisation de la société civile.
Le Forum civil sait et le pratique quotidiennement, que ces compétences sont " veille, alerte et plaidoyer". pour permettre aux citoyens d'agir en connaissance de cause, et aux autorités de prendre en considération les préoccupations des populations.
Jamais une organisation de la société civile n'est autorisée nulle part, à prendre des positions partisanes, ou à jouer aux " médiateurs" entre pouvoir et opposition, à plus forte raison à prendre position pour le pouvoir ou pour l'opposition.
C'est cette vérité élémentaire que le président Macky Sall a rappelée. Le Forum civil devrait en faire autant auprès d''Amnesty Sénégal de Gassama. Il n'est pas payé par Amnesty international pour faire la politique au Sénégal...
Une organisation de la société civile est par définition une organisation non partisane, surtout, si elle est un démembrement local d'une organisation internationale de la société civile. Ce qui est différent d'une personnalité de la Société civile, qui par définition, ne milite dans aucun parti politique, mais est libre d'exprimer ses positions et de les défendre dans tous les cadres de son choix, et même de briguer le suffrage du peuple à toutes les élections.
Donc, si Gassama veut faire de la politique, c'est incompatible avec son statut de dirigeant d'Amnesty au Sénégal. Le rappeler, n'est pas une cabale contre la société civile, mais c'est s'opposer aux dérives qui s'y manifestent et qui dénaturent sa perception.
Vivement les Assises de la Société civile au Sénégal.
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MACKY A DÉJÀ CONDAMNÉ KHALIFA
EXCLUSIF SENEPLUS - Barthélemy Dias confirme que malgré tous les efforts du pouvoir pour l'en empêcher, l'ancien maire de Dakar sera bel et bien candidat à la présidentielle de février 2019
Alioune G Sall et Coumba Coundoul Thiam |
Publication 14/11/2018
Lors d'une conférence de presse tenue ce mercredi 14 novembre 2018, Barthélemy Dias considère que le président Macky Sall "a déjà condamné Khalifa Sall".
Selon le maire de Mermoz Sacré-cœur, la vraie question dans cette affaire de l'ancien maire de Dakar aujourd'hui incarcéré à Reubeuss est la suivante : "La Cour suprême peut-elle juger Khalifa Sall d'ici le dépôt des candidatures et de la caution?". La réponse de M. Dias est sans appel : "Non".
MACKY S'ATTAQUE À Y'EN À MARRE ET MENACE OXFAM
POINT DE MIRE SENEPLUS - Le ministère de l’Intérieur a adressé des sommations à « Oxfam » et « Lead Afrique francophone », entre autres soutiens de Fadel Barro et compagnie, menaçant de leur retirer l’accord de siège
Après avoir menacé Karim et tancé Khalifa il a sommé des ONG partenaires techniques du mouvement « Y en a marre » qui sont désormais dans la ligne de mire des pouvoirs publics.
D’après nos informations, le ministère de l’Intérieur a adressé des sommations à « Oxfam » et « Lead Afrique francophone », entre autres soutiens de Fadel Barro et Cie, menaçant de leur retirer l’accord de siège.
En outre, renseignent nos interlocuteurs, les responsables des ONG partenaires du mouvement, telles que Lead Afrique francophone, de Osiwa, ou d’Oxfam, ont défilé, ce mardi, au commissariat où ils ont été entendus par les limiers.
Contactés par Seneweb, les membres de « Y en a marre » se sont gardés de se prononcer sur les «pressions» exercées sur leurs partenaires. Ils comptent, très prochainement, faire face à la presse.
D’après nos informations, depuis le lancement de son programme ‘Parel’, en direction de la future présidentielle, Y en a marre est dans la ligne de mire du pouvoir, qui chercherait à neutraliser le mouvement.
VIDEO
LE SÉNÉGAL, UN PAYS QUI MARCHE PAR LES FEMMES
Témoignages de femmes sénégalaises (employée de maison, sociologue-chercheuse à l'UCAD, directrice commerciale, etc...) pour dénoncer les préjugés, faire prendre conscience des évolutions sociétales, promouvoir l'égalité
Témoignages de femmes sénégalaises (employée de maison, sociologue-chercheuse à l'UCAD, directrice commerciale, etc...) pour dénoncer les préjugés, faire prendre conscience des évolutions sociétales, promouvoir l'égalité et le respect...
Un film documentaire de Chérif Diop (55 min, Sénégal, mars 2017).