Fatick, 14 nov (APS) - Le gouverneur de la région de Fatick, Souleymane Ciss, a annoncé l’envoi à Simal (Fimela), d’une mission d’évaluation du plan d’aménagement et de développement touristique durable, objet d’un ’’différend’’ entre la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristique du Sénégal (SAPCO) et les populations locales.
’’Cette mission d’évaluation sera conduite par le préfet du département de Fatick, Ndèye Guénard Mbodji, en rapport avec les services compétents en vue de produire un rapport définitif qui puisse nous éclairer davantage sur ce différend entre la SAPCO et les populations de Simal’’, a expliqué M. Ciss.
Il s’exprimait mardi au cours d’un Comité régional de développement (CRD) sur le différend entre la SAPCO et les populations de Simal au sujet du plan d’aménagement et de développement touristique durable .
Le gouverneur a expliqué que ce rapport ’’va clarifier les causes exactes de ce différend, les causes du rejet de ces projets, par les populations de Sima’’.
Il permettra aussi de se faire une idée ’’de la faisabilité ou non de ce plan d’aménagement et de développement touristique durable prévu dans ce village sur une assiette foncière de 27 hectares’’, a ajouté, M. Ciss.
La SAPCO a initié, depuis plusieurs années, un plan d’aménagement et de développement durable touristique évalué à plusieurs milliards de francs CFA dans le Sine.
Il cible une assiette foncière d’environ 500 hectares réparties entre les localités de Fatick, de Ndolette, de Mbelgor, de Sandi koly, de Toubacouta, de Missirah, Niodior, et de Simaal.
Venu prendre part à ce CRD, le chef du village de Simal a expliqué que les populations ’’n’ont pas été associées’’.
’’Les populations du village n’ont jamais été associées à l’élaboration dudit projet. Nous nous sommes réveillés un bon jour et avons vu des agents agissant au nom de la SAPCO faire des délimitations sans même que nous soyons au courant de la nature de ce plan d’aménagement’’, a déploré Lang Mar.
’’Elles n’ont pas ouvert cette page avec la SAPCO, par conséquent, on ne ferme pas une page qu’ on n’a pas ouverte’’, a-t-il ajouté devant les autorités administratives, les élus locaux, et des acteurs du secteur touristique de la région.
’’D’autre part, a-t-il signalé, le village de Simaal est une presqu’ile qui a un territoire exigu, par conséquent ne dispose pas d’importantes réserves foncières’’.
’’Et donc, les populations n’adhèrent pas au plan d’aménagement prévu par la SAPCO sur les terres arables de leur localité’’, a insisté le chef du village de Simal.
Le gouverneur a indiqué qu’il ne tolérerait ’’aucune faute professionnelle’’, ajoutant qu’’’il ne faudrait pas qu’on refuse de donner des parcelles à la SAPCO et qu’on les attribue à des privés’’.
’’Nous ne tolérerons pas une telle approche, car a-t-il rappelé, la SAPCO, vise un développement de la Nation, le tourisme fait partie des secteurs qui vont propulser le développement du Sénégal, résorber le chômage des jeunes dans l’intérêt général’’, a-t-il déclaré.
Le représentant des populations du quartier Ndiaye-Ndiaye de Fatick, Ousmane Ndione, a demandé à la SAPCO ’’une contrepartie’’, dès lors que les propriétaires cèdent l’assiette foncière de 27 hectares.
’’Si nous nous préoccupons de cette question, c’est parce que nous ne savons pas, à l’avenir, qui va profiter de ces aménagements touristiques prévus dans le temps sur une assiette foncière de 56 hectares’’, s’est interrogé M. Ndione.
Le directeur de la SAPCO, Me Alioune Sow, s’est dit ’’convaincu’’ de ’’l’utilité’’ d’un dialogue sur certaines ’’zones d’ombre’’, mais aussi pour apporter des réponses aux préoccupations des populations.
Le nouveau délégué régional Zone centre de la SAPCO, Pape Made Diouf, va organiser des séances de discussion avec les populations de ’’en vue de dépasser’’ ces préoccupations, a t-il annoncé.
LES NIAYES BIENTÔT DÉCLARÉES ’’ZONE LIBÉRÉE DE LA MOUCHE TSÉ-TSÉ’’
Thiès, 14 nov (APS) - Les Niayes seront bientôt déclarées ’’zone libérée de la mouche tsé-tsé’’, vecteur des trypanosomoses animales et humaines, suite aux résultats concluants du Programme national de lutte contre les mouches tsé-tsé et les trypanosomoses, a annoncé mardi à Thiès, la ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye.
Mme Ndiaye qui présidait à la gouvernance de Thiès un CRD consacré au Programme national de lutte contre les mouches tsé-tsé et les trypanosomoses, a fait cette annonce, louant les résultats atteints par ce projet lancé en 2005.
Contrairement à la déclaration politique de zone libérée de la mouche tsé-tsé, qui est le fait des gouvernements, la FAO et l’OIE (Office International des Epizooties) sont les seuls organes habilités à faire une déclaration technique, au bout d’un processus bien défini, a dit le docteur Momar Talla Seck, de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), partie prenante au projet de lutte contre les mouches tsé-tsé et les trypanosomoses.
Après deux initiatives d’éradication de la mouche ou glossine, par la méthode chimique et les pièges, dans les années 70 et 80, qui se sont soldées par des accalmies et une réapparition de l’insecte notée au bout de 10 ans, le projet a démarré sur une superficie de 1.300 km2 couvrant les zones de Kayar, Bargny, Sébikhotane, Diacksao, Pout et Thiès.
A l’initiative des chefs d’Etat africains réunis à Addis Abéba, l’OUA, devenue UA, avait pris la décision en 2000 de lancer une Campagne panafricaine d’éradication des mouches tsé-tsé et des trypanosomoses (PATTEC, sigle anglais).
La mouche tsé-tsé n’existe qu’en Afrique dans 38 pays, du Sénégal jusqu’en Afrique du Sud, a expliqué le docteur Baba Sall, de la Direction des Services vétérinaires (DSV). La mouche tsé-tsé, en piquant les animaux, leur transmet la trypanosomose, qui réduit considérablement leur production laitière et de viande. Soit 4,5 milliards de pertes économiques par an dans les 38 pays africains frappés par le fléau, a dit le docteur Sall.
Responsable de la maladie du sommeil, elle cause 3 millions de morts par an, a-t-il ajouté, notant que la recherche dans ce domaine n’était plus développée car les autres continents ne sont pas concernés par cet insecte.
Quelque de 6,4 millions d’euros ont été dépensés dans ce projet. Ces fonds étaient constitués à 35% de contributions du Département d’Etat américain, à 35% de celles de la DSV, Sénégal de la FAO et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à hauteur de 9%, a noté le docteur Baba Sall. L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) prend aussi part à ce projet, tout comme le CIRAD.
Ce projet, en plus des expériences précédentes basées sur la méthode chimique et les pièges, a introduit la méthode biologique, par le lâcher d’insectes stériles mâles pour entrer en compétition avec les mâles sauvages et s’accoupler avec les mouches femelles sauvages, afin de freiner leur reproduction, a noté le docteur Momar Talla Seck, directeur du Laboratoire national de l’élevage et des recherches vétérinaires de l’ISRA.
Depuis 2014, aucune mouche tsé-tsé n’a été capturée dans la zone de Kayar qui était moyennement infestée. Le monitoring y est poursuivi tout de même, selon le docteur Seck, qui est entomologiste et parasitologiste.
A Dakar et Thiès constituant un des trois blocs définis par le projet, le lâcher d’insectes stériles se poursuivra jusqu’en 2019, tout comme à Kayar, Diacksao et Pout. Pout était la zone la plus infestée par la mouche tsé-tsé. A Sébikhotane, Diacksao et Bargny, la mouche n’est plus visible ’’depuis plusieurs mois’’.
Quelque 2.000 pièges ont été posés, 4,5 millions de mouches stériles lâchées dans la nature, et toute une technologie, incluant l’utilisation d’écrans imprégnés, d’un avion pour le lâcher automatique, ‘’une première dans le monde’’, selon le docteur Seck. La lutte biologique a reposé sur des mouches convoyées depuis le Burkina, ou en Autriche et en Slovaquie où elles sont élevées dans des insectarium.
Ce projet avait valu au Sénégal d’être un des 18 lauréats sur 789 pays participants à une compétition à Milan en 2015, a dit Aminata Mbengue Ndiaye.
Le Sénégal a demandé et obtenu auprès de l’AIEA un financement pour un projet de lutte contre la mouche dans la zone du Sine-Saloum, sur une superficie de 5.000 km2, à partir de 2020 – 2021, a indiqué le Docteur Seck. Cette partie est frontalière avec la Gambie qui abrite également un nid aussi vaste de glossines. D’où la nécessité d’une lutte intégrée avec le voisin gambien pour vaincre le fléau.
Dans la zone sud, les surfaces infestées par cet insecte ravageur sont estimées à 50.000 km2.
La cavale de l’un des meurtriers du chef de village de Dombondir et de son neveu à été de courte durée. Bourama Coly a été arrêté par les Forces de sécurité qui ont mis en branle la machine de l’enquête dès les premières heures de cette affaire qui a plongé Dombondir dans la tristesse et la consternation. Le présumé meurtrier arrêté est placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Diouloulou, attendant d’être déféré au parquet de Ziguinchor les prochaines heures.
D’après les premiers éléments de l’enquête, Bourama Coly serait un grand adepte de la consommation de chanvre indien. Connu des habitants de la localité, Bourama Coly réside en Gambie depuis des années. Le présumé meurtrier est entré dans le village dans le but de voler du bétail. Un vol de bétail qui a viré au drame, avec ce double meurtre survenu lundi à Dombondir, dans le département de Bignona.
Une arrestation qui vient appuyer la thèse de vol de bétail qui a viré au drame. Ce qui exclut toute liaison de ce drame avec le processus de paix souvent entaché par des agissements de fossoyeurs de la paix qui sèment le trouble et la confusion. Et ces actes de banditisme sont révélateurs de la complexité de la situation qui laisse place parfois à des individus qui profitent de l’accalmie qui règne pour se signaler par des forfaitures.
Dombondir, sous le choc, se soulage de l’arrestation du présumé meurtrier. Les populations de cette localité pacifiée et depuis lors surprises par cet événement malheureux s’expliquaient difficilement la survenue de cet acte qui a plongé la zone dans la stupeur. Juste le temps de l’arrestation de Bourama Coly, un présumé meurtrier du chef de village et de son neveu.
Dakar, 14 nov (APS) - Les finances publiques occupent une place de choix dans les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) par le biais des explications du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan relativement aux tensions budgétaires notées dans l’exercice finissant.
’’Le temps des aveux’’, résume ainsi Enquête à sa Une en rendant compte de la reconnaissance par le gouvernement sénégalais de la réalité de l’existence de ces tensions budgétaires.
’’Il s’agit de difficultés passagères voulues, souhaitées par le gouvernement, du fait de la politique sociale menée actuellement. Au lieu d’augmenter le prix de l’électricité et des produits pétroliers, l’Etat a préféré faire un ajustement sur les dépenses’’, souligne le journal qui cite le ministre de l’Economie, Amadou Ba, interrogé mardi par la presse lors la revue de la coopération entre le Sénégal et la Banque mondiale.
’’Il reconnait que le Sénégal connaît de tensions budgétaires, mais il a fallu que la Banque mondiale emboîte le pas du Fonds monétaire international pour que le gouvernement fasse l’aveu. Auparavant, tous les Sénégalais qui avaient soulevé ces difficultés avaient été démentis’’, commente ainsi la publication.
Le Quotidien y va, à sa Une, avec un jeu de mots : ’’Amadou Ba sa poulpe’’ pour entretenir ses lecteurs de cette question. D’après le journal, le gouvernement sénégalais admet les difficultés de trésorerie mais les lie à la hausse des prix du pétrole et au choix d’investir massivement dans le social pour cette année dédiée à ce volet.
’’Avec la hausse du prix du baril et l’appréciation du Dollar, les pays non exportateurs doivent consacrer plus de ressources à l’achat de produits pétroliers. Au Sénégal, la note est encore plus salée puis qu’au nom de la décision du président de la République de faire de 2018, une année sociale, les autorités ont choisi de ne pas répercuter le prix aux consommateurs’’’, analyse le journal.
Même son de cloche du côté de Sud Quotidien qui affiche : ‘’Amadou Ba fait son mea culpa’’ au sujet des tensions de trésorerie et illustre sa Une d’une photo du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan avec un air perplexe.
’’Depuis plus d’un an, le prix du baril de pétrole s’est nettement apprécié. Or, le pétrole et ses dérivés représentent 20 % de nos recettes fiscales. Face à cette situation on répercute tout sur le prix à la pompe pour financer nos projets ou on serre en bloquant les prix et puis augmenter les subventions. Cela entraine forcément des tensions et quelques difficultés çà et là’’, détaille le journal qui cite le ministre de l’Economie.
Pour L’As, ’’Amadou Ba avoue et explique’’ alors que Le Témoin semble avoir une vision plus inquiétante des perspectives de l’économie sénégalaise sous le titre : ’’Après le FMI, la Banque mondiale inquiète’’.
Selon la publication, la BM évoque une situation budgétaire ‘’particulièrement tendue’’ ayant entraîné une ‘’insuffisance des fonds de contrepartie pour supporter les coûts de réinstallation des personnes affectées par les projets, des retards de paiement des fournisseurs et des entrepreneurs entre autres’’.
Plus mesuré, Le Soleil aborde les finances publiques et l’économie sous un angle davantage rassurant en mettant en exergue la hausse des financements de la Banque mondiale au profit du Sénégal.
‘’Le portefeuille de la BM passent de 700 à 1065 milliards de Francs Cfa ‘’, souligne le quotidien à sa Une en rendant compte à ses lecteurs des résultats de la revue annuelle conjointe du programme de coopération entre le Sénégal et cette institution financière internationale organisée la veille (mardi) dans la capitale sénégalaise.
Le journal relève ainsi une augmentation de 265 milliards de francs ayant permis le financement et la mise en œuvre de projets qui ont contribué au bon comportement des agrégats macroéconomiques illustré en 2018 par une de croissance de 7 % du produit intérieur brut (PIB), alors que celui de 2019 est attendu à 6, 9 %.
LES «LIONS» AU COMPLET A BATA, SANS DIAO BALDE KEITA
Eliminatoires Can 2019 - Guinée-équatoriale–Sénégal à Bata
Arrivés en ordre dispersé mardi Malabo, les Lions sont désormais presque au complet pour le reste de la préparation en vue de la rencontre le match du 17 novembre, comptant pour la 5ème et avant-dernière journée des éliminatoires de la Can 2019. Mais, ce sera sans Diao Baldé Keïta qui a finalement déclaré forfait à cause d’un problème administratif, reconnu depuis Malabo, par Abdoulaye Sow, vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Il en a profité pour revenir sur le stage et surtout infirmer l’information selon laquelle, les Lions seraient interdits d’accès au stade Bata.
De 17 joueurs au premier jour de regroupement, le groupe des Lions est désormais passé à 22 à leur arrivée hier, mardi 13 novembre, pour le début de la préparation du match entre la Guinée-Equatoriale et le Sénégal pour le compte de la cinquième journée des éliminatoires de la Can 2019.
Diao Baldé Keita, le seul joueur finalement forfait par erreur administrative n’aura pas finalement effectué le déplacement, confirmera depuis Malabo, Abdoulaye Sow la Rédaction de Sud Quotidien a joint au téléphone hier, mardi 13 novembre. Le vice-président de la Fédération, renseigne que Amath Ndiaye Diédhiou bloqué pour le trajet Madrid-Paris-Guinée Equatoriale a finalement récupéré son visa. «Au Sénégal, on n’a jamais eu plus de 13 joueurs au premier jour de regroupement. Cette fois, on a eu 17 Lions qui sont arrivés lundi. 17 joueurs sont arrivés ensemble ce lundi (il insiste). Le seul qui n’était pas venu c’était Amath Ndiaye Diédhiou. Le problème est qu’il n’avait pas collé l’invitation à la convocation. Naturellement, on (services douaniers, Ndlr) ne pouvait pas savoir qu’il fait partie de l’équipe nationale alors qu’il doit se présenter avec l’invitation guinéenne et la convocation de l’équipe du Sénégal. Aujourd’hui, on lui a envoyée, il a embarqué. Sadio Mané était ce mardi en route», informe le responsable fédéral, tout en faisant remarquer que si la délégation sénégalais a pu rallier directement Malabo, c’est parce qu’il n’existait de vol entre la ville de Libreville et Bata.
La FSF refuse un vol spécial à 30 millions
«On allait prendre un vol spécial pour 30 millions de FCFA. Mais un telle somme, le Sénégal ne va pas le dépenser pour ce match, qui n’a pas un réel enjeu», confie-t-il.
«On ne nous a jamais interdit l’accès du stade de Bata»
Faisant état des contrariétés connues durant le stage de préparation en terre équato-guinéenne, le vice-président a également tenu à apporter des précisions sur la pelouse du stade de Bata qui leur serait refusé par les autorités de la Guinée-équatoriale. «Faux !», rétorque Abdoulaye Sow.
«C’est inexact ! On n’a jamais interdit l’accès du stade de Bata, à l’équipe du Sénégal. L’annexe dont on parle est un champ de patate. Quand nous sommes allés à Bata, on nous a attribué un terrain. Les autorités de la Guinée équatoriale nous ont demandé si on peut déplacer le match à Malabo. Nous avons accepté. Mais par la suite, leur ministre a refusé. Notre première option était d’aller à Bata. Les autorités nous ont ensuite signifié qu’ils vont nous attribuer un terrain d’entrainement, considérant que la rencontre n’avait pas d’enjeu. Conformément au règlement, c’est la veille du match que l’on aura accès à la pelouse où la rencontre aura lieu. Au dernier moment, on nous a dit que l’on vous donne plus», explique-t-il. Avant de préciser : «Si on nous avait dit que l’on accorde le stade de Bata du mardi au vendredi, on aurait compris. Parce que le match n’a pas d’enjeu et qu’il n’y avait pas de terrains d’entraînement. Au dernier moment, ils ont dit non, on ne peut plus parce que la pelouse risque d’être endommagé etc. On était obligé de venir à Malabo. Ils sont dans leur droit. On s’entraîne actuellement à Malabo. Au moins, il y a des terrains où l’on peut s’entrainer à Bata mais à Malabo, il n’y en a pas».
En clair, l’équipe du Sénégal sera donc obligée de dérouler son stage à Malabo avant de rallier ce vendredi Bata, veille de leur rencontre contre la Guinée équatoriale comptant pour la 5e journée des éliminatoires de la Can 2019.
C’était déjà connu ! L’Administration est un des talons d’Achille de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Elle vient de le confirmer si besoin en était, avec le forfait Keita Baldé Diao pour la rencontre Guinée Equatoriale-Sénégal du 17 novembre prochain.
La fédération sénégalaise de football à travers son vice-président Abdoulaye Sow, a, depuis Malabo confirmé ce mardi l’information parue dans le quotidien sportif Record. «Le club de l’inter de Milan a écrit à la Fédération sénégalaise de football pour dire que leur adresse mail a changé et que pour la convocation de Diao Baldé Keita, il faut l’envoyer à une autre adresse et non à l’ancienne adresse», a-t-il confié. Mais c’est surtout pour relever qu’elle est le fait d’une erreur administrative imputable à la fédération sénégalaise de football. «L’erreur est administrative. Nous avons commis l’erreur au niveau de la Fédération sénégalaise de football. Il faut être honnête. La Fsf a commis l’erreur de l’envoyer à l’ancien mail. Ils nous ont écrit pour nous dire que c’est tel mail. Comme, ils ont besoin de garder leur joueur, ils ne vont pas nous faciliter sa libération, parce que nous sommes fautifs. Le joueur étant dans une mauvaise passe, il n’est donc pas en position de défiance. Le droit est avec lui mais ce n’est pas normal ce qui s’est passé», a-t-il indiqué.
OUSMANE SONKO, UN DESTIN SENEGALAIS A LA CROISEE DES CHEMINS (Portrait)
Inattendu et déjà là. Il y a encore quelques années, ni lui, ni personne n’aurait pensé à l’irruption d’un homme nouveau, dans un pays resté berceau de la démocratie en Afrique. La comparaison avec Emmanuel Macron a quelque chose à la fois d’impromptu...
A 44 ans, le député a tout pour être différent. Un parcours scolaire et universitaire entièrement sénégalais et un goût tardif pour la politique. Porté par le Pastef dont il est devenu le leader naturel, la tournée internationale qu’il a entamée en ce mois de novembre est avant tout une rencontre entre une diaspora fiévreuse et son destin. Souverainiste, antisystème et anti-impérialiste, cet énarque fin et pointilleux est la jonction charnière entre une classe politique mise en débandade par Macky Sall et un appel d’air venu de la jeunesse. Une sorte de macronnie tropicale. Decryptage !
Prudent et introverti, l’air d’une fausse timidité, l’ancien inspecteur des Impôts débarque en Amérique du Nord. Les Etats-unis et le Canada comme peu sensible, à l’instar des jeunesses africaines, aux fastidieuses rengaines européennes. L’heure du pragmatisme a sonné pour celui qui a été révélé aux Sénégalais par sa maitrise des questions économiques et le pragmatisme anglo-saxon qui caractérise ses actions dans tout le pays, aussi bien dans l’humanitaire que dans la promotion de la citoyenneté. Il ralliera Dakar où la campagne promet d’être rude après un détour en Europe. Suisse, Espagne, Italie, Belgique et surtout, la France, comme un avertissement au monde avant le dernier ring dont le premier tour est prévu pour le 24 février.
Intransigeant
Sa radiation de la fonction publique aurait pu calmer ses ardeurs, loin s’en faut, elle les ravive de plus belle. Il l’a d’ailleurs vécu comme une sorte de libération d’autant que depuis, avec son cabinet à Dakar, il s’en sort mieux. Et pour tout couronnement, son élection en 2017 comme député. Ses attaques répétées aux contrats pétroliers, souvent bourrés de retro-commissions et d’incohérences l’ont relancé comme la porte-voix d’une société civile progressivement bâillonnée par le pouvoir. Indexant ouvertement Aliou Sall, maire de Guédiawaye (banlieue de Dakaroise) et frère du chef de l’Etat, il franchit le rubicond de l’audace.«Les contrats signés par l’État sont tous défavorables aux Sénégalais » insitait déjà le leader de Pastef. Il était ainsi l’une des premières personnes à dénoncer l’opacité des contrats pétroliers signé par l’Etat du Sénégal sous le régime de Macky Sall. Ces déclarations fracassantes vont secouer le pouvoir de Macky Sall et sa famille. Il s’est naturellement attiré la foudre du régime. Traqué et harcelé, Ousmane Sonko sera dans la foulée radié de la fonction publique par un décret présidentiel sous prétexte d’ « indiscrétion professionnelle ». Une sanction qu’il perçoit comme « un signe pour ne plus jamais lâcher ». Le jeune parlementaire fait des contributions remarquables au sein de l’hémicycle. L’un des rares hommes politiques à estimer sous les tropiques que « les députés ont trop d’avantages », il cède l’intégralité de ses indemnités entre des femmes qui travaillent dans la transformation de produits en Casamance et le Pastef. Une leçon de jeunesse que peu d’autres élus suivront.
Macronisant
On peut ainsi décrire l’événement Sonko. Inattendu et déjà là. Il y a encore quelques années, ni lui, ni personne n’aurait pensé à l’irruption d’un homme nouveau, dans un pays resté berceau de la démocratie en Afrique. La comparaison avec Emmanuel Macron a quelque chose à la fois d’impromptu et d’évident. Il profite, à peu près au même âge que l’ancien ministre français de l’économie devenu président, d’un vide provoqué par des conjonctures similaires. D’abord, tout comme en France, un vent de justice balaie quelques potentiels challengers à Macky Sall. Comme ce printemps de mauvais augure qui a emporté le rêve élyséen d’un certain François Fillon. Sauf qu’ici, la justice souffre de la spontanéité et est manipulée, du derrière les rideaux par le président sortant pour éliminer l’un après l’autre, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall et avant lui, le favori, Karim Wade. Le premier croupit dans les geôles à Dakar, le second est loin, en exile forcé dans le Golfe au Qatar. Ensuite, il bénéficie d’un contexte de lassitude générale, engendrée par les dérives et excès du monde politique qui n’attirait plus les jeunes. Cette désagrégation est aggravée par des querelles internes qui prennent le dessus de l’essentiel et l’inéquité entretenue par Macky Sall qui élimine l’un après l’autres les potentiels rivaux pour se faire un boulevard pour un second mandat. Enfin, un centrisme qui ne l’empêche pas d’être patriotique et de pouvoir, tout en entretenant des liens de confiance avec le monde des finances, rester attaché aux valeurs sociales et solidaires, fondement de la culture africaine. Exactement comme Macron, même si Sonko évite habillement la comparaison. Mais il aura rarement candidat aussi « macronisant ».
Stratégie
Il vise avant tout le peuple. Pendant sa tournée, il évite des rencontres institutionnelles. Quai d’Orsay, Elysée, Congrès américain, Union européenne, il n’en conteste point l’utilité mais préfère faire face à la diaspora. Il veut mobiliser le peuple où qu’il soit, puis tisser dans le secret qui le caractérise les soutiens. Abdoulaye Wade lui voue une admiration qu’il ne cache plus. Mais Sonko aurait décliné son invitation à Doha pour aller à la rencontre de la diaspora. Mais il sait que l’ancien président a une voix qui compte d’autant qu’en votant pour le candidat du Pastef, les Sénégalais prennent une revanche sur la chasse à l’homme dont est victime Karim Wade. N’ignorant pas l’importance de l’argent dans une campagne électorale, Ousmasne Sonko veut adopter la stratégie du financement populaire et participatif. Des diners de gala, des collectes publiques de fonds, du mécénat de groupe car pour lui, « plus nombreux sont les donateurs, incomptables seront les votants« . Mais il entend aussi rester prudent et ne révéler ses plus grands soutiens qu’en début d’année, une manière de protéger des proches du pouvoir qui le rallieraient. Sa force, travailler avec des gens simples, ces jeunes, parfois sans expériences qui sont animés par une envie de changer les choses, là encore, exactement comme un certain… Macron, il y a un peu plus d’un an. Sonko aura tout de même compris que ce sont les hommes qui font le chef; écouter et rencontrer des Sénégalais de partout est devenu sa nouvelle passion. Et déjà, il croit à un second tour qui l’opposerait à Sall.
« Solutions »
Publié en septembre dernier, « Solutions » porte jalousement sa marque de pluriel. Un ensemble de remèdes cohérents qui font suite à un diagnostic plutôt juste et prudent. C’est la marque de fabrique de Sonko. Il y remet en cause les contrats pétroliers pour faire de l’or noir « une force pour le Sénégal« . Il promet, en renégociant les contrats d’apporter plus de 600 milliards à l’Etat. Sonko veut équilibrer le rapport de force institutionnel pour que le président de la République ne soit plus maître absolu du destin du pays. «Il faut que l’on diminue les pouvoirs du président de la République. Il faut des contre-pouvoirs solides» s’époumone-t-il à chanter. Celui qui fait sa première expérience parlementaire pense à l’Assemblée nationale comme « un contre-pouvoir populaire et idoine« . L’une de ses premières décisions, mettre fin aux caisses noires ou fonds politiques qui selon lui, animent « la clientèle« . Les 8 milliards réservés au chef de l’Etat pour faire de la politique politicienne, il les trouve exorbitants et n’accepte même pas l’idée « d’un tel gaspillage« . Normal pour un énarque qui aura fait de la transparence un combat personnel pendant toute sa carrière.«C’est insensé de donner 8 milliards à une personne pour ses dépenses politiques » décrie Sonko. Il ouvrira une guerre au francs CFA. En effet, si le discours de Sonko séduit c’est aussi parce que la problématique du francs CFA est au cœur de son programme de gouvernement. Une obsession réaffirmée dans «Solutions». «Chaque année, nous perdons plus de 25 mille milliards. Il faut que l’on sorte du Fcfa pour gérer nous-mêmes notre monnaie et notre économie » analyse l’ancien inspecteur des impôts.
Dans un pays où très peu d’élections ont été gagnées au premier tour depuis l’indépendance et alors que le président sortant a réussi à retourner l’opinion contre lui, Ousmane Sonko a son rôle a jouer. Il pourrait même, à en croire certains sondages, se faire élire au second tour. Mais on est encore, bien loin de là. Faudrait-il déjà qu’il rassemble davantage autour de lui, et surtout, qu’il maintienne jusqu’au bout, cette image « nette » que son parcours sans casseroles lui colle. A plus de trois mois du premier tour, rien n’est gagné pour aucun candidat.
Le président de la République de l’Etat est attendu aujourd’hui à Tivaouane. Dans la cité religieuse du Grand Maodo, Macky Sall devrait s’entretenir avec son hôte Serigne Mbaye Sy Mansour et quelques responsables et militants locaux de son parti. Mais auparavant, le chef de l’Etat préside dans la matinée la réunion du Conseil des ministres. Il est attendu ce vendredi à Tambacounda et Kédougou.
Ibrahima Sall et le parrainage
Le patron de Model, par ailleurs directeur général de la Sicap, reste très populaire dans son fief à Kébémer où il a été plébiscité lors d’une réunion des alliés de Macky Sall en présence de tous les ténors de la région dont la déléguée régionale Aminata Mbengue Ndiaye. Ibrahima Sall dont le parti avait déjà déposé 4000 signatures a déposé près de 2000 autres signatures le week-end dernier. Au total, Benno Bokk Yakaar (Bby) a déjà dépassé l’objectif qui lui a été assigné par le Pôle National Parrainage. Par ailleurs, son secrétaire général Cheikh Gaye entend jouer sa partition. Il promet d’organiser un meeting le 5 novembres à Saint Louis.
Baaba Maal
Après le Pnud dont il est l’ambassadeur, le lead vocal du «Daande Leniol» peut s’estimer heureux. L’Association «Fodde Fouta» a décidé d’élever Baaba Maal au rang d’ambassadeur. L’association entend ainsi lui rendre hommage pour les efforts qu’il consent depuis belle lurette en faveur des populations du Fouta. La cérémonie d’intronisation est prévue vendredi prochain dans un hôtel de la place à Dakar.
Pape Gorgui Ndoye passe sans débat
Le peuple est vraiment est en droit de réclamer des comptes à nos parlementaires. Alors que l’absentéisme de certains députés est souvent dénoncé, voilà que la complaisance s’invite à l’hémicycle de la place Soweto. Sinon comment comprendre que la Commission des Finances présidée hier, en l’absence de Dié Mandiaye Ba, par le député Ibrahima Abou Nguett, ait adopté le budget du ministère de la Jeunesse et de la Construction sans débat pour un département aussi important. D’après nos radars, les parlementaires ont surtout voulu sauver Pape Gorgui Ndong dont la maîtrise des dossiers et le niveau en français sont souvent portés en épingle.
Arrestation
Les populations de Domondir sont toujours sous le choc après le drame survenu dans leur village et qui s’est soldé par la mort de leur chef de village et de son neveu. D’après des informations reçues, le suspect arrêté par la gendarmerie est un adepte de Bacchus qui fait la navette entre le village de Domondir et la Gambie où il réside. Selon d’autres témoignages, le présumé coupable Bourama Coly souffre de problèmes psychiques et ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. Hier, il y avait une ruée des habitants du village de Domondir vers la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. Les ressortissants de ce village attendent la restitution des corps pour inhumer leurs morts.
Barthelemy Dias
Le maire de Maire de Mermoz/Sacré-Coeur n’en a pas encore fini avec la cour d’appel de Dakar. Barthelemy Dias retourne au tribunal aujourd’hui pour une affaire différente de celle d’outrage à magistrat. Dias fils va comparaitre à nouveau dans l’affaire Ndiaga Diouf, ce jeune décédé lors de l’attaque de la mairie de Mermoz/Sacré- Coeur. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs, participation à un rassemblement illicite suivi d’actions diverses entre autres. A la première audience, le juge avait renvoyé d’office pour citation des parties. C’est sûr que ce dossier sera encore renvoyé aujourd’hui. Pour rappel, Barthelemy Dias avait été condamné à 2 ans dont six mois ferme en instance.
Ddd
A travers le Cetud, le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a aménagé deux plateformes voyageuses dédiées à Dakar Dem Dikk (Ddd), aux opérateurs privés de l’AFTU et aux taxis urbains, pour un coût global de 471.000.000 FCFA, à la gare urbaine de Colobane. La gare dédiée à Dakar Dem Dikk va accueillir trois lignes dans un premier temps, assurant depuis Colobane les liaisons express vers Keur Massar et Rufisque, ainsi que la liaison régulière vers Cambérène. En outre, la gare servira de pôle d’échanges avec les autres modes de transport et sera desservie par les principales lignes passant par Colobane, notamment en provenance de Jaxaay vers Leclerc, Rufisque vers le Palais et Malika vers le Palais. Ces lignes permettront d’améliorer la desserte de la banlieue via la gare de Colobane qui sera dotée par DDD de bouquets de services dans le cadre d’une gestion moderne. Selon le ministère, d’autres actions sont prévues pour le renforcement du contrôle routier à Dakar afin de décourager l’exploitation des transports publics par des modes non autorisés.
Kanel
Le Délégué Régional de Matam est invité par le camp du questeur de l’Assemblée nationale, Daouda Dia, à publier les chiffres validés du parrainage. La cellule de communication du coordonnateur départemental de Kanel, Daouda Dia himself, conteste les chiffres publiés par le Délégué Régional sur les trois départements. Selon les partisans du Questeur, ce dernier a déclaré détenir 45.000 parrains pour le département de Kanel, sans le coordonnateur départemental Daouda Dia dont la cellule de communication renseigne qu’il a déposé et fait valider par la commission nationale 25 379 parrains. Ils prêtent au délégué régional une volonté d’usurper de la coordination du département de Kanel, au détriment de la candidature du président Macky Sall. Il était mieux à leurs yeux qu’il fasse valider ses chiffres par la commission nationale avant de communiquer, pour éviter de réveiller inutilement des tensions dans la région, ce qui ne serait pas profitable à leur candidat.
Le Trésor public est asséché
Le député Mamadou Lamine Diallo accuse le président Macky Sall d’avoir asséché le Trésor public et tué à petit feu la bijouterie sénégalaise. En réalité, selon le président du mouvement Tekki, le chef de l’Etat se cache derrière un audit de la dette due aux écoles publiques d’enseignement supérieur pour ne pas payer. Toujours d’après le parlementaire, le Trésor est desséché. A l’en croire, la conjoncture a été favorable au régime en 2012, notamment le cycle d’endettement était positif après l’annulation du stock de la dette de 2006, le bas prix du pétrole et la bonne pluviométrie. Mais, regrette Mamadou Lamine Diallo, le président Sall a mal géré l’économie en se lançant dans des investissements publics désordonnés et politiciens exécutés par des entreprises étrangères. Ainsi artificiellement le PIB se gonfle, mais les recettes fiscales ne suivent pas, ainsi que l’emploi. Le résultat est que le Trésor public est asséché, les inégalités ont augmenté avec l’apparition des nouveaux riches qui ont profité de la politique des offres spontanées. Le secteur informel est étouffé. Le cas le plus triste, selon lui, c’est la bijouterie traditionnelle dont le savoir-faire est reconnu partout en Afrique. Ainsi, sous l’effet des importations, soutient-il, les bijoutiers sénégalais ferment boutique. Pikine en serait un exemple.
Cadres républicains
Les cadres de l’Alliance pour la République (Apr) veulent contribuer de manière significative à la collecte de signatures pour le parrainage du président Macky Sall. A cet effet, à travers une résolution, la Convergence des cadres républicains (CCR) annonce le lancement solennel de l’initiative «un cadre 500 parrains» pour le candidat Macky Sall. Aussi se sont-ils engagés à travailler main dans la main à la cohésion, à l’entente et à la solidarité dans toutes les structures de l’Alliance pour la République. Dans la même veine, ils appellent les structures du parti à l’union et à la mobilisation permanente en direction de la présidentielle. Aux militants, Abdoulaye Diouf Sarr et compagnie demandent de mettre en avant leur esprit de dépassement et leur sens de la discipline militante, en ces moments charnières où la majorité en a plus que besoin.
Khalife et «Journaliste ou agent secret»
«Si je devais choisir aujourd’hui un métier à embrasser, je serais journaliste ou agent secret ». Ces propos ont été tenus hier à Tivaouane par Serigne Mbaye Mansour Khalife Général des Tidjanes, qui recevait la délégation du groupe Futurs Médias. C’est ainsi qu’il a rappelé tous les bienfaits qui découlent du métier de journaliste, si tout est fait dans les règles de l’art. Selon le Khalife, il est un téléspectateur assidu de la TFM ; et il a tressé des lauriers au comédien Kouthia. Selon lui, ce dernier est en train de remplir sa mission à travers la comédie, avec des messages que les Sénégalais doivent capter. Pour l’émission Jakaralo, il a affirmé que l’initiative est bonne, mais Bouba Ndour émet de bonnes idées sans les développer. Il s’y ajoute que les débatteurs ne s’écoutent pas.
Ujtl menace
L’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) descend en flammes le président Macky Sall. Dans un communiqué, les jeunes libéraux estiment que la sortie hasardeuse « du candidat trouillard Macky Sall, sur une arrestation du candidat Karim Wade dès son retour au Sénégal, est honteuse et irrespectueuse à l’endroit des Sénégalais». A les en croire, Karim Wade n’est pas gracié par le chef de l’Etat, mais exilé. Pour ces libéraux, les déclarations puériles du président Sall prouvent à suffisance la peur et l’affolement du gouvernement qui a pris conscience que le peuple a parrainé massivement leur candidat, Wade fils. Selon l’Ujtl le président Sall a décidé de piétiner la démocratie en exilant ou en emprisonnant tous ses adversaires dans l’espoir d’organiser un simulacre d’élection et obtenir «un second mandat de la triche», parce qu’il est conscient que son bilan est très médiocre et désastreux. Ces jeunes libéraux avertissent le président Macky Sall des conséquences terribles qui pourraient découler de «sa funeste tentative de vouloir emprisonner Karim Wade à son retour d’exil »
Deux nouveaux agrégés à l’hôpital Albert Royer
L’hôpital des enfants Albert Royer est honoré par les résultats du Cames. La structure sanitaire compte désormais deux nouveaux agrégés. Il s’agit de Dr Idrissa Demba Ba et Dr Aloïse Sagna qui ont réussi avec brio le 19e concours d’agrégation du CAMES qui s’est tenu à Libreville au Gabon. Le Pneumologue Dr Idrissa Demba Ba est sorti Major de la promotion. Le chirurgien Dr Aloïse Sagna, lui aussi, est entré dans la Cour des agrégés.