Saint-Louis, 13 nov (APS) - Une audience publique pour la validation de l’étude d’impact environnemental de l’exploitation du gaz aux larges des côtes de Saint-Louis s’est tenue mardi à l’initiative de la compagnie BP et de Cosmos Energie, en présence de populations locales dont celles de la Langues de Barbarie, a constaté l’APS.
L’audience publique, présidée par l’adjoint au maire de la Saint-Louis, Alioune Diop, a été l’occasion pour les populations d’exposer leurs préoccupations relatives notamment à la préservation de leur environnement dans le cadre de l’exploration pétro-gazière.
Les préoccupations soulignées concernent aussi la place des activités économiques de pêche dans cette perspective, mais également d’autres sujets comme l’éducation, la formation, la santé.
Les intervenants ont généralement axé leurs propos sur les profits à tirer de l’exploitation du gaz, les perspectives d’emplois pour les jeunes, la transformation sociale et le bien-être des populations impactées.
Au nom du maire de Saint-Louis, Alioune Diop, a assuré de "l’attention particulière" que les élus saint-louisiens attachent à la défense des "intérêts de la communauté, sans exclusive, afin qu’elles bénéficient des retombées de l’exploitation du gaz".
Selon M. Diop, par ailleurs directeur général de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), les ressources pétrogazières "appartiennent à toute la nation sénégalaise, mais les populations de Saint-Louis en tireront de larges profits, grâce aux activités économiques qui se développeront dans la ville".
L’exploitation pétrogazière donnera aux organisations professionnelles, aux artisans, pêcheurs et mareyeurs, "des possibilités pour booster leurs activités", de même que "les jeunes qui bénéficieront de formations aux métiers du pétrole et gaz, afin d’être aptes à trouver un emploi".
Des échanges ont suivi les différentes présentations, à la suite de quoi les populations ont approuvé l’étude d’impact environnemental, tout en préconisant que "toutes les observations et recommandations émises lors de l’audience publique soient prises en compte dans cette étude avant sa validation".
VERS UN ASSAINISSEMENT DU SECTEUR DES CÂBLODIFFUSEURS
Thiès, 13 nov (APS) - Les câblodistributeurs se sont entendus avec le Conseil national de régulation l’audiovisuel (CNRA) pour suspendre toute activité de production jusqu’après le mois de février 2019, en vue de se pencher ensemble sur un assainissement de ce secteur, a révélé mardi à Thiès, le président de l’organe de régulation, Babacar Diagne.
"Nous allons sûrement vers un assainissement du secteur", a dit M. Diagne, selon qui nombre de câblodistributeurs sont devenus des producteurs, en violation de la réglementation qui les confine au rôle de distribution de chaînes de télévision cryptées.
"Nous les avons rencontrés et ils sont conscients des enjeux. Ils nous ont promis de ne rien faire jusqu’après février", soit après la prochaine présidentielle, a rapporté l’ancien directeur de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), lors d’un séminaire préparant des correspondants de presse locaux à la couverture de cette élection prévue en février.
Le président du CNRA considère ce type de distributeurs - à ce jour "des milliers" dans différentes villes du pays - comme un "gros problème" pour l’autorité de régulation qu’il dirige.
A travers leurs plateaux à caractère politique, ces câblodistributeurs risquent de créer un "déséquilibre" dans les chances accordées aux différents candidats en lice à l’élection présidentielle, en accordant beaucoup de temps d’antenne à ceux qui leur payent et rien aux autres, a-t-il prévenu.
Au-delà du fait qu’ils font de la production de contenus, alors qu’ ils ne "doivent pas" le faire, ces supports télévisuels "exposent nos enfants" en leur proposant des "films de charme non cryptés à 23 heures".
Pour lui, il y a une fausse perception des Sénégalais qui estiment que les images et modes de vie qui leur sont envoyés de l’Occident à travers les films et séries reflètent ces sociétés, ou sont suivis par les habitants de ces pays.
Ce n’est pas le cas, a corrigé l’ancien journaliste devenu diplomate, qui a notamment servi comme ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis.
Certains de ces distributeurs utilisent les programmes de médias sans en avoir le droit, a poursuivi M. Diagne, considérant que l’Etat "n’a pas été suffisamment vigilant" sur la question des câblodiffuseurs.
"Après février, on va assainir le secteur en collaboration avec le ministère de la Communication", a annoncé le président du CNRA, se montrant optimiste, vu la disponibilité affichée par les acteurs concernés.
Babacar Diagne, récemment nommé à la tête du CNRA, dit "privilégier la concertation et la prévention" à la sanction.
Il s’agit selon lui, de "transformer l’autorité" qui lui est confiée en "influence", afin d’atteindre un "secteur audiovisuel majeur" au Sénégal.
"Nos responsabilités sont énormes (les médias). Nous façonnons les consciences de nos jeunes qui seront nos leaders demain", a-t-il souligné.
INGRÉDIENT ESSENTIEL DE LA PRISE EN CHARGE DES DIABÉTIQUES
Dakar, 13 nov (APS) - Le respect du régime alimentaire reste ’’une partie intégrante de la prise en charge’’ du patient atteint de diabète "quel que soit le stade de la maladie’’, indique un communiqué transmis à l’APS, à l’occasion de la Journée mondiale dédiée à cette pathologie.
"En effet, le régime alimentaire est une partie intégrante de la prise en charge du patient diabétique. Quel que soit le stade de la maladie et le type de traitement, le diabétique doit toujours observer un régime alimentaire", recommande-t-il.
Le communiqué a été transmis aux médias à l’issue d’un atelier organisé ce mardi dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du diabète (édition 2018), à la clinique du diabète et de l’hypertension artérielle du Centre de santé Philippe Maguilène Senghor de Yoff.
La rencontre avait pour objectif de renforcer l’éducation diététique des patients diabétiques suivis au centre de santé Philippe Maguilène Senghor.
La première session a permis aux pharmaciens de la zone de Yoff de recevoir une formation pour mieux jouer leur rôle de conseils au sein des officines. La deuxième a été l’occasion pour les patients de mieux comprendre le régime alimentaire du diabétique.
"Autrefois, rappelle le communiqué, l’alimentation du diabétique était faite d’interdits et de contraintes difficiles à appliquer avec régularité, ce qui mettait le malade en marge de sa famille et de la société sans pour autant apporter les résultats escomptés sur le contrôle de la maladie et la prévention d’éventuelles complications cardiovasculaires."
Selon le texte, "la diététique du diabétique, pour qu’elle soit efficace, doit prendre en compte le niveau socioéconomique, les habitudes, les aliments disponibles, les croyances et tabous, l’organisation sociale".
Il rappelle que "le régime diabétique est un régime normo-calorique et équilibré dont l’objectif est d’assurer l’équilibre alimentaire du patient tout en l’aidant à conserver le plaisir de manger".
PF : LES SUCCÈS DU SÉNÉGAL ET DU BURKINA CÉLÉBRÉS À KIGALI
Kigali (Rwanda), 13 nov (APS) - Le Sénégal et le Burkina Faso ont été célébrés pour leurs succès en matière de planification familiale, lundi à Kigali (Rwanda), dans le cadre de la 5e Conférence internationale sur la planification familiale.
Au cours d’une session tenue à ce sujet, les "efforts des deux pays en matière d’accélération de la politique de planification familiale" ont été donnés en exemple.
Les programmes de planification "couronnés de succès doivent être partagés pour montrer que c’est possible", a dit Jeffrey Jordan, président-directeur général de Population Référence Bureau (PRB), partenaire d’organisations de plaidoyer en faveur de la planification dans ces deux pays.
Au Sénégal, cette organisation a appuyé la réalisation d’un outil multimédia produit par le Cadre des religieux pour la santé et le développement qui réunit à la fois l’argumentaire religieux et les évidences scientifiques pour "lever les obstacles religieux souvent utilisés contre la PF".
"C’est un outil de plaidoyer qui permet aujourd’hui de lever des équivoques sur la pratique de la PF qui favorise plutôt la santé maternelle et infantile, la réduction de la mortalité et le bien-être des familles", a-t-il dit.
Au Burkina comme au Sénégal, les plans nationaux d’accélération de la PF et leurs interventions "à haut impact" en cours ont été cités par le PRB comme de "bonnes pratiques’’.
Le secrétaire général du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Alassane Mbengue, qui conduit la délégation sénégalaise à cette conférence, a rappelé dans sa présentation la volonté du gouvernement de faire de la planification familiale "une priorité nationale".
D’où selon lui l’élaboration du premier Plan d’action national (PANPF) pour la période 2012-2015, lequel se présente comme un "instrument de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent dans son axe 2 et du Plan national de développement sanitaire et social".
Cette volonté politique du gouvernement sénégalais pour une promotion durable de la planification familiale s’est manifestée davantage autour du Partenariat de Ouagadougou (PO), regroupant les pays de l’Afrique de l’Ouest francophone, a-t-il ajouté.
L’idée de ce mouvement, selon Mbengue, est "d’agir conjointement en vue de l’amélioration de l’offre de planification familiale dans la sous-région".
Le Sénégal est le premier pays d’Afrique de l’Ouest francophone à avoir élaboré son Plan d’action budgétisé de deuxième génération avec le Cadre stratégique national PF 2016-2020, en phase de mise en œuvre, et se prépare à une revue à mi-parcours en décembre 2018.
Dans cette "phase d’accélération", le Sénégal est en train de mettre en œuvre des interventions à "haut impact" sur la PF et compte bien réduire les besoins non satisfaits en PF de 25,2% en 2015 à moins de 10%, en vue de porter le taux de prévalence contraceptive de 26 % en 2018 à 45% en 2020, a expliqué le secrétaire général du ministère de la Santé.
Le ministre de la Santé du Burkina, Nicolas Meda, a également passé en revue les stratégies nationales mises en œuvre depuis 2011 dans son pays, dans le cadre du Partenariat de Ouagadougou, pour arriver à "des résultats probants".
"Le Burkina est aujourd’hui la tête de file dans ce partenariat dans les succès pour la promotion de la planification familiale", a-t-il affirmé, provoquant une réplique amicale de la délégation sénégalaise, pas prête de céder le leadership en la matière.
La 5e Conférence internationale sur la planification familiale se poursuit jusqu’à jeudi sur le thème "Investir dans la PF pour des rétributions durables".
Elle réunit des ministres, des membres de la société civile, des activistes, des chercheurs pour "faire le point sur les bonnes pratiques, les progrès, les défis et les perspectives de la santé de la reproduction et de la PF en particulier".
LES DISPOSITIONS APPROPRIÉES PRISES POUR LA ZIARRA DE THIERNO SAMASSA
Matam, 13 nov. (APS) - Les dispositions nécessaires ont été prises pour "une parfaite organisation" de la ziarra du marabout Thierno Mouhamadou Samassa, a indiqué mardi le gouverneur de Matam (Nord), Oumar Mamadou Baldé, assurant qu’il n’y aucune inquiétude à ce propos.
"Nous n’avons pas d’inquiétude. C’est vrai que tout succès, nous le devons à Dieu, mais, en tant qu’humains, en tant que responsables, nous avons pris toutes les dispositions pour une parfaite organisation de cet événement religieux", a rassuré M. Baldé.
Il s’exprimait au terme d’un comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs de la ziarra annuelle de Thierno Mouhadou Samassa, en présence des membres du comité d’organisation ainsi que des partenaires techniques concernés.
"D’abord, sur le plan sécuritaire, la police et la gendarmerie veillent à une couverture adéquate de la sécurité des pèlerins avant, pendant et après l’événement. La Police et le Groupement mobile d’intervention(GMI) assureront la sécurité dans la commune de Matam", a assuré le gouverneur.
Il a ajouté que la gendarmerie sécurisera les axes qui permettent de rallier la région, notamment l’axe Linguère-Ranérou Ferlo et les axes menant vers Podor et Bakel.
Sur le plan médical, des "mesures importantes" ont été arrêtées avec le soutien de la commune de Matam. Il a cité l’installation de postes médicaux avancés dans la commune avec une permanence au niveau du centre de santé et de l’hôpital régional.
Il a indiqué que pour les pèlerins qui viendront de la Mauritanie et du Mali, "il est demandé des assouplissements et des allégements du contrôle", pour leur permettre de pouvoir rallier Matam.
Il signale que "les mêmes instructions ont été données aux services de l’élevage, des eaux et forêts pour accompagner pleinement le comité d’organisation".
"Ce que nous avons vu et entendu nous rassure. Le gouverneur et son adjoint, le préfet, le maire ainsi que l’ensemble des services techniques ont montré leur engagement à rendre cette organisation belle […]", a réagi Elhadji Malick Sy Diop, président du comité d’organisation de la ziarra.
LA FSF FAIT DES SIENNES, KEITA BALDÉ ABSENT
Initialement convoqué ce mois-ci avec le Sénégal, l’ailier de l'Inter Milan ne pourra pas répondre à l’appel de la patrie - La faute à la Fédération qui a commis une énorme bourde en adressant sa convocation à la mauvaise adresse mail
Samedi, le Sénégal se déplace en Guinée Equatoriale dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2019. Si le gardien Abdoulaye Diallo (Rennes), le latéral gauche Racine Coly (Nice) et l’attaquant Moussa Konaté (Amiens) ont déclaré forfait sur blessure, l’ailier Keita Baldé (Inter Milan) manquera lui aussi à l’appel alors qu’il est parfaitement apte. En cause : une énorme bourde de la part des responsables de la Fédération sénégalaise (FSF) qui ont envoyé la convocation adressée au joueur à la mauvaise adresse mail…
"Nous l’avons envoyée (la convocation) à l’ancienne adresse e-mail que l’Inter Milan n’utilise plus. Ils ont changé d’adresse mail et nous ont envoyé une correspondance dans ce sens. En l’état actuel, le joueur ne peut pas se déplacer parce que son club est intransigeant", a déploré le vice-président de la FSF, Abdoulaye Sow, auprès du journal Record.
Heureusement, les conséquences de cette belle boulette sont limitées puisque le Sénégal a déjà validé son billet pour la phase finale tandis que son adversaire est déjà éliminé. Critiqué pour ne pas avoir profité de cette situation pour tester de nouveaux joueurs (seulement 2 changements par rapport à la précédente liste), le sélectionneur Aliou Cissé se retrouve finalement contraint de procéder à quelques remaniements et le gardien de l’AS Monaco, Seydou Sy, le latéral gauche de Caen, Adama Mbengue, et l’attaquant de Metz, Habib Diallo, convoqué pour la première fois, ont été appelés en renfort. Pour l’heure, Keita Baldé n’a pas été remplacé. En manque de temps de jeu en club (il n’a plus été titulaire depuis le 7 octobre), le joueur prêté par l’AS Monaco peut l’avoir mauvaise…
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, DEMBA NDIAYE
AVEUX
EXCLUSIF SENEPLUS - Si Macky renouvelle son bail par une casse électorale en gestation, ce sera l’enterrement de première classe de tout ce qui commence par « S », le social en premier lieu
Leurs confessions ne sont pas secrètes, parce qu’ils l’ont avoué publiquement. L’un, notre président-défenseur de la presse nationale, qui a même signé une déclaration-profession de foi sur la liberté de la presse dans le monde et chez lui : lui président, il n’emprisonnera jamais un journaliste, mais il sous-traitera la sale besogne à un fantomatique « tribunal des pairs ». Président Sall ne se salira pas les mains : il a des chiens de garde pour ça. Des produits locaux si dégradés, qu’il préfère aller chercher des « valeurs sûres » de France pour animer sa conférence sur « Paix et sécurité ». Mais aussi, les mêmes organes hexagonales pour passer aux aveux par des confessions si intimement sénégalaises sur des questions dramatiquement nationales : l’exil du fils prodige de Me Wade, et l’embastillement du maire de la capitale.
Socialement, l’autre aveu, celui de Amadou Ba, notre argentier, est plus...vulgaire par sa totale immoralité : année sociale, parce qu’année électorale. Donc, on maintient les prix des produits sociaux tels qu’ils sont, on bloque des investissements de certains secteurs sociaux, on fait courir les directeurs des écoles supérieures de l’enseignement, on s’en fout que l’on mette 40 milles étudiants dans la rue, que l’on mette au congélateur-gouvernemental tous les accords qu’on avait signés avec les acteurs sociaux, que l’on asphyxie les opérateurs nationaux qui sont « Marchés-Etat-dépendants ». Bref, on dégraisse, on suspend l’exécution des budgets des services sociaux...Parce que voyez-vous, en année électorale, il ne faut surtout pas fâcher le citoyen-électeur. Faut l’endormir de l’illusion d’un président « social », qui préfère les remontrances du gendarme mondial des finances (FMI), à la colère-réaction-révolte des électeurs dans les urnes....
Alors, on gèle tous les éléments « fachogènes », empêcheurs d’une réélection au premier tour à tout prix, pour éviter la bérézina d’un second tour. Depuis la première année de ce 21 ème siècle (2000), tous les présidents sortants...ont pris la porte de sortie à l’épreuve du deuxième tour-couperet...
Alors, acceptons comme le condamné à mort, l’inévitabilité de l’exécution à venir : si le SDF du Palais renouvelle son bail par une casse électorale en gestation-maturation, ce sera l’enterrement de première classe de tout ce qui commence par « S » : le social en premier lieu. Les prix seront libérés au nom d’un marché librement liberticide. Carburant, électricité, matériaux de construction, impôts et fiscalité, tous les produits importés seront libérés des chaînes électorales. Oui, c’est très exactement ce qui attend les populations.
Ils n’auront plus la retenue d’une échéance électorale ; ni l’hypocrisie d’une empathie sociale. Il aura cinq ans pour nous sabrer le portefeuille et le pouvoir d’achat. Macron, avec qui il a dû échanger lui a sans doute dit : je prends le luxe de mécontenter les automobilistes français, en augmentant le prix à la pompe, en prenant des mesures et taxes écologiques pour sauver la planète, parce que j’ai trois ans et demie de mandat. Toi, mon pauvre, il te reste trois mois et demie... Alors, fais de l’enfumage social pour prolonger ton espérance vie. Après, tu auras cinq ans pour punir ces citoyens maîtres chanteurs. C’est ce qui ressort des aveux-confessions de Amadou Ba hier...
24h avant, depuis Paris la France avec la caution de « France 24 », cette autre voix de la France, le SDF du Palais s’est livré dans une confession télévisuelle : Karim Wade et Khalifa Sall, sont bien mes otages électoraux. J’ai gracié le premier de Rebeuss, mais je le tiens en respect par une laisse à 138 milliards. Il peut rentrer mais, il a deux portes de contrôle : celui où il doit s’acquitter d’une dette de 138 milliards, ou celle qui le conduit direct à une chambre qu’il connaît bien à Rebeuss- Pénitencier, pour une pénitence fiscale.
Pour l’autre qui a reconnu sa faute avec une défense « tout le monde l’a fait », je peux, dans ma magnanimité post réélection, accorder une amnistie. Sans, bien sûr, la pression d'AMNESTY (international) repère d’opposants courageusement cachés. Sur ce plan, le président a bien appris de son maître déchu : qui n’est pas avec moi est contre moi. CQFD.
Il nous dit aussi avec ses « convictions républicaines », en filigrane, que les « deals », sont les antidotes aux maladies épidémiologiques politiques : je vous embastille pour garantir ma réélection, je vous amnistie après. L’un et l’autre, vous êtes jeunes, l’horizon 2024 n’est pas si loin que çà, l’attente pas si longue. Mieux vaut attendre hors de Rebeuss que dedans.
Mais il dit aussi à Karim et à son père : c’est à la Caisse ou à la Cage-Rebeuss. Quitte à tester la vigueur de vos menaces apocalyptiques. Face à l’ultimatum du président-candidat, le PDS est en face de son dernier « match test » : que reste encore du PDS de la « rue publique » ? Peut-il encore créer dans nos rues et nos villes, dans nos écoles et universités, dans nos services publics, une chienlit politico-sociale qui empêche la tenue de l’échéance présidentielle ?
Parce qu'enfin de compte, tout se résume à ça : Macky aura-t-il son élection présidentielle et sa réélection et Me Wade aura-t-il son fils comme candidat ? Tout le reste, comme notre sort à nous citoyens, n’est que futilité et probables détails collatéraux. Vous savez, ces pertes (sans profits) des guerres imbéciles. Autrement dit, TOUTES les guerres.
Visiblement il n’a pas beaucoup apprécié son voyage en France à l’occasion du centenaire du 11 Novembre. Donald Trump a posté ce mardi une série de tweets plutôt agressifs pour attaquer frontalement Emmanuel Macron.
Il «propose de construire sa propre armée pour protéger l’Europe contre les Etats-Unis, la Chine et la Russie», a commencé Donald Trump. «Mais c’était l’Allemagne [l’ennemie] dans les deux guerres mondiales - Comment ça s’est passé pour la France ? Ils commençaient à apprendre l’allemand à Paris avant que les États-Unis viennent. Payez pour l’OTAN ou rien !»
Le président Macron a proposé la semaine dernière la création d’une «véritable armée européenne» pour protéger le Vieux Continent. Il a également évoqué la nécessité de se «protéger de la Chine, de la Russie et même des Etats-Unis d’Amérique» dans le domaine du cyberespace.
Le dirigeant américain est aussi allé sur le terrain commercial. «La France rend la tâche très difficile aux Etats-Unis de vendre son vin en France et applique des tarifs élevés alors que les Etats-Unis rendent ça facile pour les vins français et appliquent de très bas tarifs», a-t-il accusé.
«Le problème est qu’Emmanuel Macron souffre d’une très faible cote de popularité en France, 26%, et un taux de chômage à près de 10%», a enfin écrit le locataire de la Maison Blanche.
«Il n’y a aucun pays plus nationaliste que la France, des personnes très fières − à juste titre», a-t-il poursuivi avant d’écrire, dans un autre tweet et en lettres capitales, «MAKE FRANCE GREAT AGAIN», en écho à son slogan de campagne.
La présidence française s’est refusée à commenter cette série de tweets. Un conseiller de la présidence a cependant estimé que ces tweets étaient «faits pour les Américains, sinon ils ne seraient pas écrits en anglais». «Nous n’avons pas à commenter les contenus qui sont dédiés à ses concitoyens», selon lui.
PAR ELHADJI DANIEL SO
EST-CE DONC SI DIFFICILE, LA PAIX?
Il devient plus que nécessaire, à l'heure de la mondialisation, de finir avec le renfermement sur soi et d'œuvrer pour une politique d'ouverture généralisée afin de répondre au mieux aux exigences des nouveaux marchés
Ce dimanche 11 novembre 2018, coïncidant avec le centenaire de la fin de la grande guerre de 14-18 commémoré à Paris par plus de 84 chefs d'Etat et de gouvernement (et dirigeants d'organisations internationales) a été non pas le jour de la détronisation du “théâtre de l'absurde”, tant décrié après les deux guerres mondiales par certains auteurs du XXème siècle comme Eugène Ionesco, Samuel Beckett, Albert Camus, Arthur Adamov, Jean Genet, Harold Pinter ou parfois même Jean-Paul Sartre, mais de celui de la consécration des ambitions et du retour des vieux démons de la déraison du monde dans laquelle l’humanité s'était perdue à l'époque.
Des commémorations du centenaire de l'armistice de cette guerre où il était plutôt prévu de reconsidérer la question politique autour de la paix définitive dans le monde, nous avons plus retenu remontrances et attitudes fractionnistes entre puissants. “Le Mogador”** inauguré en avril 1919 à la fin de cette première tragédie n'aurait pas présenté mieux, tellement que l'absurdité y avait atteint son paroxysme. À dire vrai, nous en avons eu plein les mirettes, et cela, bien avant même cette folle journée. En voici un aperçu !
Autant commencer par souligner que les couleurs ont été annoncées après la déclaration du 6 novembre 2018 du président français Emmanuel Macron sur les antennes de la radio Europe 1 de vouloir mettre en place une vraie armée européenne capable de se défendre toute seule, pas trop dépendante des États-Unis et de manière plus souveraine. Furax contre les propos « très insultants » de son homologue français, le président américain Donald Trump, a attendu - 3 jours après, soit le 9 novembre 2018 - d'être posé sur le tarmac de l'aéroport d'Orly pour se fendre d'un tweet courroucé à l'encontre de ce dernier en ces mots : « Le président Macron vient de suggérer que l'Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les États-Unis, la Chine et la Russie. Très insultant mais peut-être que l'Europe devrait d'abord payer sa part à l'OTAN que les États-Unis subventionnent largement. »
À y regarder de plus près, tout portait à croire qu'il s'agissait tout bonnement d'un malentendu qui allait être officiellement dissipé lors de leur tête-à-tête du lendemain de son arrivée. Mais, c'était sans compter sur sa ténacité à ne jamais lâcher du lest. La preuve, après cette entrevue, il s'en est suivi l’annulation de son déplacement dans le nord de la France au cimetière du Bois Belleau “...pour des raisons de programme et de logistique liées au temps..." lit-on dans le communiqué. Inutile de mentionner que cette action a provoqué de vives réactions en outre-atlantique. Aussi bien du côté des Démocrates que de celui de son propre camp - les Républicains - les critiques allaient bon train. De même que cette scène surréaliste à laquelle nous avons eu droit à la onzième heure, pile-poil, du onzième jour du onzième mois de ce symbolique centenaire !
En effet, au moment où retentissaient les sons des cloches des églises de Paris sous le regard bienveillant des milliards de téléspectateurs qui, yeux rivés sur leurs petits écrans, s'impatientaient de dénicher cette image rare de voir plus de 84 dirigeants de ce monde sortir un à un des bus spéciaux, en train d'arpenter, en rang serrés, le long des Champs-Elysées jusqu’à la hauteur de la “flamme sacrée” sous l’Arc de Triomphe ; grande a été notre surprise de constater que deux d'entre eux, et pas des moindres, à savoir, Vladimir Poutine et Donald Trump, manquaient à l'appel. Sous prétexte d'atterrissage tardif pour l'un et de mesure de sécurité pour l'autre, ils ont fait bande à part en arrivant en dernier dans les tribunes. Comme si, leurs homologues présidents n'en avaient cure, quant à eux, de leur propre sécurité et étaient plus contraints de se soucier du protocole du jour.
Profitant de sa première allocution matinale, le président français, Emmanuel Macron, hôte du jour et seul intervenant de la cérémonie, ne mâcha pas ses mots devant ses pairs, à qui, il lança un vibrant appel à refuser «la fascination pour le repli, la violence et la domination ». Toujours dans son hommage rendu aux “poilus”, il n'hésita pas à dire ouvertement à qui voulait l'entendre qu'un patriotisme porteur de « valeurs universelles » serait « exactement le contraire de l’égoïsme d’un peuple qui ne regarde que ses intérêts et qu’importent les autres ! ». Le contraire, en d'autres termes du « nationalisme » prôné à plusieurs reprises depuis ces derniers temps par Donald Trump, assis à quelques mètres de lui. Ce qu'il considère, par ricochet, comme étant cette « trahison » du patriotisme. Un véritable remake de son fameux discours devant le Congrès américain d'avril dernier, contre les dérives nationalistes du locataire de la Maison blanche après les annonces successives de son retrait de l'accord sur le climat et de celui sur le programme nucléaire iranien ainsi que sa récente prise de bec avec l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Bien que les esprits aient refroidi, le temps d'une bonne pause déjeuner au palais de l'Elysée autour d'un délicieux poulet de Bresse accompagné de pommes de terre de la Somme, celle-ci, quoiqu’empreinte - disaient - ils au sortir - de cordialité et de diplomatie, n'a pas pu calmer leurs ardeurs, puisqu'ils sont répartis comme ils étaient venus. Vladimir Poutine et Donald Trump dans leurs rutilants véhicules blindés, le reste du groupe dans leurs bus spéciaux en direction de la Grande Halle de la Villette où se tenait le Forum mondial sur la Paix. Cette fois-ci, sans l'imprévisible Donald Trump, le champion de “America First ", littéralement « l’Amérique d’abord », dont les décisions unilatérales, connues de tous, sont toujours source de tensions. Pendant qu’Emmanuel Macron se gargarisait devant ses pairs des bienfaits du multilatéralisme pour tenter de parer à toute éventualité de reproduction des sentiers de la haine qu'il qualifie de “retours des passions tristes” tels que le nationalisme, le racisme, l'antisémitisme, l'extrémisme, qui remettent en cause cet horizon que nos peuples attendent", Trump, préférait, en solo, s'isoler dans le cimetière américain de Suresnes (Hauts-de-Seine, près de Paris) pour rendre un rapide hommage de moins de 30mn chrono aux «courageux Américains qui ont donné leur dernier souffle» sur le sol français en 1917 et 1918. Ce que n'a pas manqué de relever sous forme d'interrogation la chancelière allemande Angela Merkel lors de son discours inaugural du Forum sur la Paix par “la Première Guerre mondiale nous a montré les conséquences funestes de l'isolationnisme. S'il y a 100 ans, l'isolement n'était déjà pas une solution, comment voulez-vous que l'isolement soit une solution aujourd'hui dans un monde totalement en réseaux ?" Sans oublier d'exprimer également son "inquiétude d'être de nouveau face à un nationalisme à œillères, qu'on recommence à agir comme si on pouvait purement et simplement ignorer nos engagements réciproques".
Surtout que c'est dans la continuité des activités dudit centenaire, qu'une plateforme mondiale d'échange et de débat, de formats variés portant sur 120 projets de gouvernance émanant de 42 pays et dix organisations internationales, a été créée et programmée depuis belle lurette pour agrémenter cette 1ère Édition du Forum de Paris sur la Paix du 11 au 13 novembre 2018 axé autour de 5 thématiques : paix et sécurité, environnement, développement, numérique et nouvelles technologies, économie inclusive.
Un cadre qui devrait normalement leur permettre - dans leur intégralité - de faire avancer la paix et de favoriser tout ce qui concourt à faire baisser les tensions internationales : la coopération des États pour faire face aux défis transfrontaliers, la gestion collective des biens publics mondiaux, une meilleure régulation de l’internet et des échanges, etc ; avec la participation de tous les acteurs de la gouvernance mondiale : chefs d’État et de gouvernement, organisations internationales et régionales et société civile (ONG, entreprises, syndicats, fondations, groupes religieux et experts.) Une excellente initiative à magnifier au regard du blocage tous azimuts du Conseil de sécurité de l’ONU par les droits de veto abusifs de la Russie et des États-Unis, de la contestation de l’Organisation mondiale du commerce par l’administration américaine et de l’ampleur des crédits accordés par la Chine sans aucune coordination internationale. D'où l'urgence de la défense et de la réforme des institutions internationales existantes qui s'imposent. Et Trump, dit Non !
C'est, par ailleurs pourquoi, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le dernier à prendre la parole après la chancelière allemande s'est lui aussi inquiété de la montée, en toute puissance, du nationalisme et du populisme avant de mettre en garde contre un "engrenage" géopolitique - sur un sentiment de déjà vu - semblable à celui qui mena à la Première Guerre mondiale et aux conséquences funestes du nationalisme des années 1930 en ses propres termes "Bien des éléments aujourd'hui me semblent emprunter et au début du 20e siècle, et aux années 30, laissant craindre un engrenage invisible."
Or, toutefois qu'il ait été accepté de partager l'histoire, il devient plus que nécessaire, à l'heure de la mondialisation, de finir avec les clivages dogmatiques de renfermement sur soi et d'œuvrer pour une politique d'ouverture généralisée afin de répondre au mieux aux exigences des nouveaux marchés.
Cependant, beaucoup ignorent que, les peuples unis ont précédé les gouvernements désunis et que désormais, les dirigeants s'exposent quotidiennement au désaveu populaire lorsqu'il s'agit de résoudre un problème d'intérêt national. De plus, le panache est primordial si l'on veut incarner le leadership d’un monde libre. Et ce n'est pas Sir Trump qui nous dira le contraire, car pendant qu'il refusait d'assister au Forum de la paix, un bon nombre des fondations et grandes entreprises américaines ont vu leurs dirigeants participer aux débats ; à l'exemple de Brad Smith, président de Microsoft lors de celui du 12 novembre 2018 sur la « paix digitale », pour ne citer que lui. Disons-le en passant, quoiqu’on fasse, l’avenir sera. “Tout le sert, même les crimes. Serviteurs effroyables” dixit Victor Hugo*
Qu’Allah SWT veille sur le Monde notamment sur NOTRE CHER SÉNÉGAL … AMEN
"L'AFRIQUE A MANQUÉ DE L'APPORT CONSTANT DE SA JEUNESSE"
L'ancien ministre de l’Education nationale, Amadou Mahtar Mbow a profité d’un colloque tenu au Maroc pour inviter les pays africains à accorder une place privilégiée à l’éducation et à la formation des jeunes
L’éducation des jeunesses africaines préoccupe au plus haut niveau le professeur Amadou Mahtar Mbow. D’ailleurs, l’ancien directeur général de l’Unesco ne cesse d’exprimer ses préoccupations, à chaque fois que l’occasion se présente. Invité au symposium intitulé "L'intégration des jeunes : une priorité pour le développement durable en Afrique" initié par l’Institut des études africaines et la fondation Miftah Essaad pour le capital immatériel du Maroc, dans le cadre de la célébration des 30 ans de l'institut, Amadou Mahtar Mbow a principalement axé son discours inaugural sur le rôle de la jeunesse.
Selon l’ancien ministre de l’Education nationale, l’espoir d’un avenir meilleur repose, en grande partie, sur les aptitudes qui seront données à la jeunesse, féminine et masculine, ainsi qu’au rôle qui lui sera assigné au sein de chaque nation, dans tous les secteurs et à tous les niveaux de la production et des services. Mais c’est dans le domaine de la recherche scientifique et technique et de l’innovation, clé de l’avenir, que leur rôle sera déterminant. D’où, selon lui, toute l’importance qu’il y a lieu d’accorder à l’éducation et à la formation de la jeunesse (filles et garçons ensemble) à tous les niveaux.
Par éducation, il entend non seulement l’‘’initiation aux connaissances acquises dans le monde et qui ont fait avancer les diverses sociétés, mais aussi la connaissance de soi et des autres à travers ce qui fait le fondement essentiel de chacun, à savoir la culture et, dans celle-ci, les valeurs qui la sous-tendent’’.
‘’En Afrique, je pense que nous devrions nous efforcer de sauvegarder, à travers l’éducation et l’information au sens large du terme, les valeurs qui ont fait la force de nos sociétés pendant les périodes les plus douloureuses de notre histoire. Il s’agit notamment du sens de la responsabilité, de celui de la solidarité et de l’entraide au sein de la famille et, par-delà celle-ci, au sein de la communauté nationale à laquelle on appartient, sans oublier la nécessaire solidarité africaine et l’intégration régionale qui permettront de surmonter les faiblesses nées de nos divisions’’, déclare-t-il. Relevant ainsi que ‘’l’Afrique a sans doute manqué, durant une longue période de son histoire, de l’apport consistant de sa jeunesse, privant ainsi leurs sociétés de leurs éléments les plus aptes à y impulser des changements qualitatifs’’.
A cela, il ajoute le fait que durant la période coloniale, l’enseignement était peu développé et que les jeunes indigènes n’accédaient qu’aux écoles les préparant à des fonctions subalternes dans l’administration et le commerce. Le changement, selon lui, ne commence à s’amorcer qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Et c’est seulement avec les indépendances que l’enseignement est ouvert largement et que les universités modernes fleurissent. ‘’Celles-ci ont donc une grande responsabilité dans la formation et la recherche aussi fondamentale que pratique, qui doivent changer le destin du continent’’, estime-t-il.