Sud Quotidien, la Une de ce mercredi 14 novembre 2018
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ET SI L'AFRIQUE PORTAIT LES SOLUTIONS AUX MAUX DE CE MONDE ?
Près de 150 personnes, venues d’Afrique et d’ailleurs, se sont retrouvées à Essaouira (Maroc), du 2 au 4 novembre, pour la seconde édition du Forum de Saint-Louis - Des profils et nationalités différentes mais un fil conducteur : refaire le continent
Africanews Agency |
Dounia Ben Mohamed et Mérième Alaoui, |
Publication 14/11/2018
Universitaires, entrepreneurs, éducateurs, sportifs, stylistes… Près de 150 personnes, venues d’Afrique et d’ailleurs, se sont retrouvées à Essaouira (Maroc), du 2 au 4 novembre, pour la seconde édition du Forum de Saint-Louis. Des profils, des nationalités, des fonctions différentes mais un fil conducteur : une soif de refaire l’Afrique et le monde par la même occasion.
Il y avait de la folie ces derniers jours à Essaouira. En premier lieu, celle d’Amadou Diaw, porté par cette idée folle de tenir la deuxième édition du Forum de Saint Louis- déjà en soi un concept des plus fous- à Essaouira au Maroc. Également chez ces hommes et ces femmes qui ont accepté de rejoindre le fondateur de la première Business School privée du Sénégal. Ainsi près de 150 personnes se sont réunies du 2 au 4 novembre dans cette ville mythique de la côte marocaine, pour échanger, partager, « croire ensemble ». Rien de spirituel ni de mystique. Quoique… Une invitation, une exhortation même à croire en soi, en l’Afrique, et en un monde de demain plus heureux dans lequel le continent aura semé sa graine. Une idée des plus folles à l’heure où il est question de nationalisme, d’identité, de désenchantement, les invités ont préféré celles de déconstruire les imaginaires, d’envisager un autre lendemain, de repenser le monde de demain à partir de l’Afrique…
« Notre continent est celui qui est capable de rêver, de déconstruire les imaginaires, capable de construire ensemble une nouvelle humanité »
Et en guise de mise en bouche, deux hommes pour un échange d’une profondeur et d’une intensité extrêmement rare. Souleymane Bachir Diagne, professeur de philosophie à l’université de Columbia et André Azoulay, maire emblématique d’Essaouira et par ailleurs illustre conseiller du Makhzen. L’universitaire et le conseiller, le penseur et le banquier, l’intellectuel et le politique… Deux univers mais finalement la même conviction : de l’Afrique, peut naître une nouvelle humanité. « Est-ce que nous savons nous projeter dans l’avenir ? » interroge Alioune Gueye, PDG du groupe Afrique Challenge. « Une immense question » considéra le professeur Diagne, qui y apportera néanmoins un certain nombre de réponses. « Habiter ensemble, faire humanité ensemble, non seulement pour réaliser notre humanité commune mais aussi toutes nos responsabilités vis-à-vis des autres êtres vivants sur la terre ». Et d’oser le mot, Ubuntu, « un concept censé construire le monde » puis d’inviter Nelson Mandela au débat. « Il disait que la vraie victoire contre l’apartheid, est de sortir tous ensemble du tribalisme, en se projetant dans l’avenir. Inventer un mode de justice qui ne consiste pas à dire rendons aux hommes ce qu’ils nous ont fait, mais construisons ensemble une nation arc-en-ciel. Voilà une leçon qui vient de l’Afrique ». Et ô combien d’actualité alors que, poursuit le spécialiste de philosophie islamique, le monde vit « une forme d’apartheid généralisé. Le monde des tribus aujourd’hui s’est globalisé ». Et face à ce chaos, plus que jamais la lumière vient d’Afrique, « notre continent est celui qui est capable de rêver, de déconstruire les imaginaires, capable de construire ensemble une nouvelle humanité »
Et c’est dans la ville d’Essaouira que cette humanité s’est retrouvée le temps d’un long week-end de la Toussaint. Une ville où André Azoulay, « l’enfant du pays » soulignera que depuis des siècles « juifs et musulmans dansent ensemble », « où l’on a retrouvé la mémoire et où l’on fait résistance », que cette nouvelle humanité plante ses germes. « Accueillir le forum de Saint-Louis à Essaouira, ce n’est que rendre justice à l’histoire ». Rappelant que sa ville a été baptisée le port de Tombouctou, il invitera à son tour à « accompagner ce retour dans la pensée de la communauté des nations, l’Afrique de tous les possibles, l’Afrique de l’avenir, l’Afrique qui va répondre à toutes les questions que les Occidentaux se posent ». Et de souligner l’objectif premier de cette « renaissance africaine », « le véritable enjeu de cette prise de conscience de ce qu’est l’Afrique. Cette quête de la dignité mais surtout du respect reconquis. Qui n’est ni à acheter ni à vendre et je trouve que l’on s’accommode trop souvent de cette rhétorique convenue mais pas gratuite, qui nous dit enfin on arrive, on existe. Ce n’est pas un marché. Il faut que nous Africains sachions être lucides et ne pas succomber à ce discours qui aurait pu être séduisant si on s’arrête au premier degré, ne pas être spectateur ni muet et aller au cœur de ce qui fera le momentum » développe l’édile. Alors que le monde vit des temps « peu glorieux, où la Méditerranée est au centre de toutes nos régressions, où partout, au Brésil, aux USA, jusqu’en Scandinavie qui apparaissait comme la lumière, on recule… » se désole-t-il. Admettant avoir découvert tardivement son « africanité », le conseiller du roi, se définit à la fois comme « phénicien, carthaginois, berbère, juif et arabe. J’ai le privilège d’avoir un ADN qui n’a jamais été amnésique. Quelle chance d’être né sur cette presqu’île. Quel cadeau du ciel et j’en mesure toute l’importance, depuis toujours. Encore plus aujourd’hui où nous vivons dans la régression ».
« Permets-moi d’être africaine. Permets-moi de penser le monde »
Essaouira qui sera, comme elle l’a été pour André Azoulay, une source d’inspiration pour les participants de ce forum au format peu conventionnel. Avec des panels certes mais interactifs, ainsi que des ateliers, des visites, autour de thèmes centraux tels que la migration, l’éducation, la culture, le sport, abordés avec une approche parfois décousue, mais surtout libre et nouvelle. Tout l’objectif d’Amadou Diaw, l’homme qui nous invite, du point de vue de Saint-Louis, à faire Afrique pour refaire le monde. Ils ont été près de 150 « fous » à le rejoindre à Essaouira, créant une forme de confrérie où plutôt que de parler croissance, démographie, industrialisation, on parlera amour, partage, humanité, sans PowerPoint ni graphique. Allant se laisser jusqu’à pleurer ensemble sur les mots de la comédienne guadeloupéenne Nathalie Vairac. « Permets-moi d’être africaine. Permets-moi de penser le monde (…) De l’autre bout du monde, tend la main à l’Afrique (…) Dans ce silence plante une graine, ensemence ton cœur pour ensemencer demain. » La graine a été plantée, c’est certain. Comment la faire grandir ? C’est une nouvelle question à laquelle les participants tendent déjà de trouver des réponses en vue de la troisième, et déjà très attendue, édition du FSL, de retour au port de départ, à Saint Louis.
Dakar, 13 nov (APS) - La Chine devait impacter davantage le développement du football sénégalais avec la convention de partenariat liant la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) et le groupe médiatique Star Times, Pékin ayant déjà marqué sa présence au Sénégal par la réhabilitation de stades régionaux.
Dénoncé par le groupe Excaf Communication, le partenariat entre la LSFP et le groupe médiatique chinois "ne pose pas problème", a indiqué lundi le Conseil national pour la régulation de l’audiovisuel (CNRA).
Babacar Diagne, son président, fait observer que la LSFP a tout loisir de "recevoir des partenaires, discuter avec eux et trouver des financements".
"Le seul problème que nous avons vu nous, c’est la société Startimes. La vérité c’est que Startimes à des problèmes au niveau de son existence légale. Startimes a des problèmes majeurs par rapport aux textes en vigueur au Sénégal. Startimes devait se conformer à nos textes", a-t-il dit.
"Une société audiovisuelle au Sénégal doit être en règle sur certains critères. Ces critères ne sont pas encore remplis par Startimes. Nous allons continuer à discuter avec Startimes. Nous voulons qu’elle puisse se conformer aux textes en vigueur au Sénégal", a insisté le président du CNRA.
C’est dire que la Ligue professionnelle, lancée en 2009 et qui courait pour plus de visibilité pour ses matchs, peut continuer de dérouler son programme et profiter de cette couverture médiatique pour enrôler de nouveaux sponsors.
Cela a fait dire à l’agent de joueurs sénégalais Thierno Seydi que ce partenariat est du pain bénit pour la Ligue professionnelle.
"Il donnera de la confiance à tous ceux qui hésitaient et ouvrira la voie à des sponsors venus de l’étranger", a dit à l’APS, l’agent de l’ancien capitaine des Eléphants de Côte d’ivoire, Didier Drogba qu’il avait fait signer au Shanghai Senhua (Chine) en provenance de Chelsea (Angleterre) 2012.
"Avec l’arrivée des Chinois, il est fort probable que d’autres investisseurs suivent pour donner une nouvelle dimension à la Ligue professionnelle et aux clubs locaux qui ont besoin de moyens financiers et humains pour progresser", a expliqué l’agent basé en France.
Outre cet accord de sponsoring et cette exposition médiatique grâce à StarTimes qui promet la diffusion de deux matchs par journée de championnat et d’un magazine, la Chine est également présente dans la construction et la réhabilitation d’aires de compétition au Sénégal.
Matar Ba, le ministre des Sports, et le conseiller "économique et commercial de l’ambassade de la République populaire de Chine ont ainsi signé mardi une convention pour la réhabilitation de quatre stades régionaux.
Il s’agit des stades Léopold Sedar Senghor (Dakar), Ely Manel Fall (Diourbel), Lamine Guèye (Kaolack) et Aline Sitoé Diatta (Ziguinchor).
Le Sénégal, en manque d’aires de jeu dans un passé récent, est en train de gagner cette bataille avec la politique de réhabilitation menée ces dernières années avec le concours de Pékin.
Compte tenu de la nouvelle situation marquée par un nombre plus important d’infrastructures sportives adaptées, la Ligue professionnelle oblige les clubs à recourir à des aires de jeu gazonnées. Cette saison par exemple, aucune rencontre de Ligue 1 ou de Ligue 2 ne se jouera sur des terrains vagues, a décidé l’instance dirigée par Saer Seck.
La régularité des compétitions grâce aux infrastructures sportives n’est pas étrangère à la double qualification des juniors (moins de 20 ans) et cadets (moins de 17 ans) aux compétitions internationales.
La majeure partie des joueurs évoluant dans ces sélections de jeunes prennent part aux compétitions de la Ligue professionnelle qui tarde toutefois à qualifier des équipes en phase de poules des compétitions africaines.
En attendant que les équipes du Jaraaf (Ligue des champions) et de Génération Foot (Coupe de la CAF) changent la donne, elle exporte ses meilleurs produits dans les championnats étrangers qui reviennent souvent enrichir les sélections de jeunes mais aussi les A.
Aliou Cissé, le sélectionneur national, a par exemple dernièrement fait appel à Sidy Sarr (Lorient, France) et Pape Abou Cissé (Olympiakos, Grèce), d’anciens pensionnaires de Mbour PC et de l’AS Pikine.
LA FIFA PAS ENCORE SAISIE POUR LE CHANGEMENT DE NATIONALITÉ DE PEDRO OBIANG
Dakar, 13 nov (APS) – La Fifa indique n’avoir pas encore reçu une demande de changement de nationalité du milieu de terrain espagnol Pedro Obiang de West Ham (Angleterre), convoqué par la Guinée Equatoriale qui jouera ce samedi contre le Sénégal en éliminatoires de la CAN 2019, rapporte la BBC.
"La Fifa a confirmé à BBC Sport que l’organe directeur n’avait pas encore été approché dans le sens du changement de nationalité du milieu de terrain de West Ham", peut-on lire sur le site de la radio publique britannique.
"Pedro Obiang n’a pas encore contacté la FIFA pour changer de nationalité afin de jouer pour la Guinée équatoriale", précise le site.
Obiang a joué pour l’Espagne chez les petites catégories mais reste éligible pour porter le maillot de la Guinée équatoriale, le pays d’origine de sa famille, précise la même source.
Pedro Obiang, qui a joué un match pour les moins de 21 ans de l’Espagne, a donc besoin de l’autorisation de la Fifa pour échanger son allégeance, rappelle la BBC.
Obiang, 26 ans, avait refusé dans un passé récent les approches de la sélection équato-guinéenne. Il est l’un des six nouveaux joueurs ciblés par l’entraîneur Angel Lopez, ajoute la même source.
Concernant la délégation sénégalaise, un premier groupe est arrivé lundi à Malabo, capitale politique équato-guinéenne où l’équipe a démarré son stage, ce mardi.
Dans ce groupe A, le Sénégal et Madagascar ont déjà validé leur qualification à la phase finale de la CAN 2019 prévue en juin prochain au Cameroun.
Voici la liste du Nzalang Nacional :
Gardiens : Felipe Ovono (Mek’ele City, Ethiopie), Aitor Embela (Logroñés Promesas, Espagne), Jesus’ Owono (Alavés Juvenil A, Espagne)
Défenseurs : Diosdado Mbele et Ildefonso Ona (Leones Vegetarianos), Cosme Anvene (Deportivo Unidad), Igor Engonga (Almería B, Espagne), Carlos Akapo (Huesca, Espagne), Mariano Ondo (Cano Sport), Saúl Coco (Horta, Espagne), Luis Meseguer (Rayo Vallecano B, Espagne).
Milieux : Pedro Obiang (West Ham United, Angleterre), Esteban Orozco (Utrera, Espagne), Ruben Belima (Domžale, Slovénie), Pablo Ganet (San Roque de Lepe, Espagne), Basilio Ndong (Shkupi, Macédonie), Nico Kata (San Sebastián de los Reyes, Espagne), Santiago Eneme (Nantes under-19, France)
Attaquants : Celesdonio Abeso (Cano Sport), Wenceslao Afugu (Leones Vegetarianos), Josete Miranda (Getafe B, Espagne), Salomón Obama (Atletico Madrid B, Espagne), Jordan Nsang (Horta, Espagne).
LES POPULATIONS VALIDENT UNE ÉTUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
Saint-Louis, 13 nov (APS) - Une audience publique pour la validation de l’étude d’impact environnemental de l’exploitation du gaz aux larges des côtes de Saint-Louis s’est tenue mardi à l’initiative de la compagnie BP et de Cosmos Energie, en présence de populations locales dont celles de la Langues de Barbarie, a constaté l’APS.
L’audience publique, présidée par l’adjoint au maire de la Saint-Louis, Alioune Diop, a été l’occasion pour les populations d’exposer leurs préoccupations relatives notamment à la préservation de leur environnement dans le cadre de l’exploration pétro-gazière.
Les préoccupations soulignées concernent aussi la place des activités économiques de pêche dans cette perspective, mais également d’autres sujets comme l’éducation, la formation, la santé.
Les intervenants ont généralement axé leurs propos sur les profits à tirer de l’exploitation du gaz, les perspectives d’emplois pour les jeunes, la transformation sociale et le bien-être des populations impactées.
Au nom du maire de Saint-Louis, Alioune Diop, a assuré de "l’attention particulière" que les élus saint-louisiens attachent à la défense des "intérêts de la communauté, sans exclusive, afin qu’elles bénéficient des retombées de l’exploitation du gaz".
Selon M. Diop, par ailleurs directeur général de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), les ressources pétrogazières "appartiennent à toute la nation sénégalaise, mais les populations de Saint-Louis en tireront de larges profits, grâce aux activités économiques qui se développeront dans la ville".
L’exploitation pétrogazière donnera aux organisations professionnelles, aux artisans, pêcheurs et mareyeurs, "des possibilités pour booster leurs activités", de même que "les jeunes qui bénéficieront de formations aux métiers du pétrole et gaz, afin d’être aptes à trouver un emploi".
Des échanges ont suivi les différentes présentations, à la suite de quoi les populations ont approuvé l’étude d’impact environnemental, tout en préconisant que "toutes les observations et recommandations émises lors de l’audience publique soient prises en compte dans cette étude avant sa validation".
VERS UN ASSAINISSEMENT DU SECTEUR DES CÂBLODIFFUSEURS
Thiès, 13 nov (APS) - Les câblodistributeurs se sont entendus avec le Conseil national de régulation l’audiovisuel (CNRA) pour suspendre toute activité de production jusqu’après le mois de février 2019, en vue de se pencher ensemble sur un assainissement de ce secteur, a révélé mardi à Thiès, le président de l’organe de régulation, Babacar Diagne.
"Nous allons sûrement vers un assainissement du secteur", a dit M. Diagne, selon qui nombre de câblodistributeurs sont devenus des producteurs, en violation de la réglementation qui les confine au rôle de distribution de chaînes de télévision cryptées.
"Nous les avons rencontrés et ils sont conscients des enjeux. Ils nous ont promis de ne rien faire jusqu’après février", soit après la prochaine présidentielle, a rapporté l’ancien directeur de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), lors d’un séminaire préparant des correspondants de presse locaux à la couverture de cette élection prévue en février.
Le président du CNRA considère ce type de distributeurs - à ce jour "des milliers" dans différentes villes du pays - comme un "gros problème" pour l’autorité de régulation qu’il dirige.
A travers leurs plateaux à caractère politique, ces câblodistributeurs risquent de créer un "déséquilibre" dans les chances accordées aux différents candidats en lice à l’élection présidentielle, en accordant beaucoup de temps d’antenne à ceux qui leur payent et rien aux autres, a-t-il prévenu.
Au-delà du fait qu’ils font de la production de contenus, alors qu’ ils ne "doivent pas" le faire, ces supports télévisuels "exposent nos enfants" en leur proposant des "films de charme non cryptés à 23 heures".
Pour lui, il y a une fausse perception des Sénégalais qui estiment que les images et modes de vie qui leur sont envoyés de l’Occident à travers les films et séries reflètent ces sociétés, ou sont suivis par les habitants de ces pays.
Ce n’est pas le cas, a corrigé l’ancien journaliste devenu diplomate, qui a notamment servi comme ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis.
Certains de ces distributeurs utilisent les programmes de médias sans en avoir le droit, a poursuivi M. Diagne, considérant que l’Etat "n’a pas été suffisamment vigilant" sur la question des câblodiffuseurs.
"Après février, on va assainir le secteur en collaboration avec le ministère de la Communication", a annoncé le président du CNRA, se montrant optimiste, vu la disponibilité affichée par les acteurs concernés.
Babacar Diagne, récemment nommé à la tête du CNRA, dit "privilégier la concertation et la prévention" à la sanction.
Il s’agit selon lui, de "transformer l’autorité" qui lui est confiée en "influence", afin d’atteindre un "secteur audiovisuel majeur" au Sénégal.
"Nos responsabilités sont énormes (les médias). Nous façonnons les consciences de nos jeunes qui seront nos leaders demain", a-t-il souligné.
INGRÉDIENT ESSENTIEL DE LA PRISE EN CHARGE DES DIABÉTIQUES
Dakar, 13 nov (APS) - Le respect du régime alimentaire reste ’’une partie intégrante de la prise en charge’’ du patient atteint de diabète "quel que soit le stade de la maladie’’, indique un communiqué transmis à l’APS, à l’occasion de la Journée mondiale dédiée à cette pathologie.
"En effet, le régime alimentaire est une partie intégrante de la prise en charge du patient diabétique. Quel que soit le stade de la maladie et le type de traitement, le diabétique doit toujours observer un régime alimentaire", recommande-t-il.
Le communiqué a été transmis aux médias à l’issue d’un atelier organisé ce mardi dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du diabète (édition 2018), à la clinique du diabète et de l’hypertension artérielle du Centre de santé Philippe Maguilène Senghor de Yoff.
La rencontre avait pour objectif de renforcer l’éducation diététique des patients diabétiques suivis au centre de santé Philippe Maguilène Senghor.
La première session a permis aux pharmaciens de la zone de Yoff de recevoir une formation pour mieux jouer leur rôle de conseils au sein des officines. La deuxième a été l’occasion pour les patients de mieux comprendre le régime alimentaire du diabétique.
"Autrefois, rappelle le communiqué, l’alimentation du diabétique était faite d’interdits et de contraintes difficiles à appliquer avec régularité, ce qui mettait le malade en marge de sa famille et de la société sans pour autant apporter les résultats escomptés sur le contrôle de la maladie et la prévention d’éventuelles complications cardiovasculaires."
Selon le texte, "la diététique du diabétique, pour qu’elle soit efficace, doit prendre en compte le niveau socioéconomique, les habitudes, les aliments disponibles, les croyances et tabous, l’organisation sociale".
Il rappelle que "le régime diabétique est un régime normo-calorique et équilibré dont l’objectif est d’assurer l’équilibre alimentaire du patient tout en l’aidant à conserver le plaisir de manger".
PF : LES SUCCÈS DU SÉNÉGAL ET DU BURKINA CÉLÉBRÉS À KIGALI
Kigali (Rwanda), 13 nov (APS) - Le Sénégal et le Burkina Faso ont été célébrés pour leurs succès en matière de planification familiale, lundi à Kigali (Rwanda), dans le cadre de la 5e Conférence internationale sur la planification familiale.
Au cours d’une session tenue à ce sujet, les "efforts des deux pays en matière d’accélération de la politique de planification familiale" ont été donnés en exemple.
Les programmes de planification "couronnés de succès doivent être partagés pour montrer que c’est possible", a dit Jeffrey Jordan, président-directeur général de Population Référence Bureau (PRB), partenaire d’organisations de plaidoyer en faveur de la planification dans ces deux pays.
Au Sénégal, cette organisation a appuyé la réalisation d’un outil multimédia produit par le Cadre des religieux pour la santé et le développement qui réunit à la fois l’argumentaire religieux et les évidences scientifiques pour "lever les obstacles religieux souvent utilisés contre la PF".
"C’est un outil de plaidoyer qui permet aujourd’hui de lever des équivoques sur la pratique de la PF qui favorise plutôt la santé maternelle et infantile, la réduction de la mortalité et le bien-être des familles", a-t-il dit.
Au Burkina comme au Sénégal, les plans nationaux d’accélération de la PF et leurs interventions "à haut impact" en cours ont été cités par le PRB comme de "bonnes pratiques’’.
Le secrétaire général du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Alassane Mbengue, qui conduit la délégation sénégalaise à cette conférence, a rappelé dans sa présentation la volonté du gouvernement de faire de la planification familiale "une priorité nationale".
D’où selon lui l’élaboration du premier Plan d’action national (PANPF) pour la période 2012-2015, lequel se présente comme un "instrument de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent dans son axe 2 et du Plan national de développement sanitaire et social".
Cette volonté politique du gouvernement sénégalais pour une promotion durable de la planification familiale s’est manifestée davantage autour du Partenariat de Ouagadougou (PO), regroupant les pays de l’Afrique de l’Ouest francophone, a-t-il ajouté.
L’idée de ce mouvement, selon Mbengue, est "d’agir conjointement en vue de l’amélioration de l’offre de planification familiale dans la sous-région".
Le Sénégal est le premier pays d’Afrique de l’Ouest francophone à avoir élaboré son Plan d’action budgétisé de deuxième génération avec le Cadre stratégique national PF 2016-2020, en phase de mise en œuvre, et se prépare à une revue à mi-parcours en décembre 2018.
Dans cette "phase d’accélération", le Sénégal est en train de mettre en œuvre des interventions à "haut impact" sur la PF et compte bien réduire les besoins non satisfaits en PF de 25,2% en 2015 à moins de 10%, en vue de porter le taux de prévalence contraceptive de 26 % en 2018 à 45% en 2020, a expliqué le secrétaire général du ministère de la Santé.
Le ministre de la Santé du Burkina, Nicolas Meda, a également passé en revue les stratégies nationales mises en œuvre depuis 2011 dans son pays, dans le cadre du Partenariat de Ouagadougou, pour arriver à "des résultats probants".
"Le Burkina est aujourd’hui la tête de file dans ce partenariat dans les succès pour la promotion de la planification familiale", a-t-il affirmé, provoquant une réplique amicale de la délégation sénégalaise, pas prête de céder le leadership en la matière.
La 5e Conférence internationale sur la planification familiale se poursuit jusqu’à jeudi sur le thème "Investir dans la PF pour des rétributions durables".
Elle réunit des ministres, des membres de la société civile, des activistes, des chercheurs pour "faire le point sur les bonnes pratiques, les progrès, les défis et les perspectives de la santé de la reproduction et de la PF en particulier".
LES DISPOSITIONS APPROPRIÉES PRISES POUR LA ZIARRA DE THIERNO SAMASSA
Matam, 13 nov. (APS) - Les dispositions nécessaires ont été prises pour "une parfaite organisation" de la ziarra du marabout Thierno Mouhamadou Samassa, a indiqué mardi le gouverneur de Matam (Nord), Oumar Mamadou Baldé, assurant qu’il n’y aucune inquiétude à ce propos.
"Nous n’avons pas d’inquiétude. C’est vrai que tout succès, nous le devons à Dieu, mais, en tant qu’humains, en tant que responsables, nous avons pris toutes les dispositions pour une parfaite organisation de cet événement religieux", a rassuré M. Baldé.
Il s’exprimait au terme d’un comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs de la ziarra annuelle de Thierno Mouhadou Samassa, en présence des membres du comité d’organisation ainsi que des partenaires techniques concernés.
"D’abord, sur le plan sécuritaire, la police et la gendarmerie veillent à une couverture adéquate de la sécurité des pèlerins avant, pendant et après l’événement. La Police et le Groupement mobile d’intervention(GMI) assureront la sécurité dans la commune de Matam", a assuré le gouverneur.
Il a ajouté que la gendarmerie sécurisera les axes qui permettent de rallier la région, notamment l’axe Linguère-Ranérou Ferlo et les axes menant vers Podor et Bakel.
Sur le plan médical, des "mesures importantes" ont été arrêtées avec le soutien de la commune de Matam. Il a cité l’installation de postes médicaux avancés dans la commune avec une permanence au niveau du centre de santé et de l’hôpital régional.
Il a indiqué que pour les pèlerins qui viendront de la Mauritanie et du Mali, "il est demandé des assouplissements et des allégements du contrôle", pour leur permettre de pouvoir rallier Matam.
Il signale que "les mêmes instructions ont été données aux services de l’élevage, des eaux et forêts pour accompagner pleinement le comité d’organisation".
"Ce que nous avons vu et entendu nous rassure. Le gouverneur et son adjoint, le préfet, le maire ainsi que l’ensemble des services techniques ont montré leur engagement à rendre cette organisation belle […]", a réagi Elhadji Malick Sy Diop, président du comité d’organisation de la ziarra.
LA FSF FAIT DES SIENNES, KEITA BALDÉ ABSENT
Initialement convoqué ce mois-ci avec le Sénégal, l’ailier de l'Inter Milan ne pourra pas répondre à l’appel de la patrie - La faute à la Fédération qui a commis une énorme bourde en adressant sa convocation à la mauvaise adresse mail
Samedi, le Sénégal se déplace en Guinée Equatoriale dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2019. Si le gardien Abdoulaye Diallo (Rennes), le latéral gauche Racine Coly (Nice) et l’attaquant Moussa Konaté (Amiens) ont déclaré forfait sur blessure, l’ailier Keita Baldé (Inter Milan) manquera lui aussi à l’appel alors qu’il est parfaitement apte. En cause : une énorme bourde de la part des responsables de la Fédération sénégalaise (FSF) qui ont envoyé la convocation adressée au joueur à la mauvaise adresse mail…
"Nous l’avons envoyée (la convocation) à l’ancienne adresse e-mail que l’Inter Milan n’utilise plus. Ils ont changé d’adresse mail et nous ont envoyé une correspondance dans ce sens. En l’état actuel, le joueur ne peut pas se déplacer parce que son club est intransigeant", a déploré le vice-président de la FSF, Abdoulaye Sow, auprès du journal Record.
Heureusement, les conséquences de cette belle boulette sont limitées puisque le Sénégal a déjà validé son billet pour la phase finale tandis que son adversaire est déjà éliminé. Critiqué pour ne pas avoir profité de cette situation pour tester de nouveaux joueurs (seulement 2 changements par rapport à la précédente liste), le sélectionneur Aliou Cissé se retrouve finalement contraint de procéder à quelques remaniements et le gardien de l’AS Monaco, Seydou Sy, le latéral gauche de Caen, Adama Mbengue, et l’attaquant de Metz, Habib Diallo, convoqué pour la première fois, ont été appelés en renfort. Pour l’heure, Keita Baldé n’a pas été remplacé. En manque de temps de jeu en club (il n’a plus été titulaire depuis le 7 octobre), le joueur prêté par l’AS Monaco peut l’avoir mauvaise…