Ce drame survenu hier, lundi, dans la mi-journée a fini de plonger tout le village de Dombondir dans la consternation et sous le choc. Le chef de ce village Abdou Sagna et son neveu Seyni Sagna ont été tués par des hommes qui ont fait irruption dans le village et qui, selon des sources concordantes, voulaient emporter le troupeau de vaches appartenant au notable. Les témoignages sont glaçants sur la façon dont les deux hommes ont été tués. Le chef de village aurait été égorgé par les hommes armés qui se sont évaporés dans la nature après leur ignoble acte.
C’est le berger peulh qui surveillait le troupeau au pâturage qui a été surpris par des hommes qui l’aurait menacé, avant de le malmener. Grièvement blessé, il est parvenu à s’extirper des mains de ses bourreaux. Lorsqu’il s’est s’échappé, il est allé alerter les villageois. C’est ainsi que le neveu du chef de village, un jeune parti s’enquérir de la situation avec d’autres jeunes du village est tombé en premier sur les hommes armés qui n’ont pas hésité à le tuer. Quelques minutes après, son père ignorant ce qui se passe, car sorti, sur le chemin du retour décide de faire un tour au pâturage pour juste voir son troupeau de vaches. Comme par hasard et par malheur, il tombe sur la scène horrible. Il sera également tué, égorgé par ses individus armés. Un drame qui frise l’horreur dans ce village de Dombondir, à la lisière de la frontière avec la Gambie, à 17 kilomètre de Diouloulou, dans le département de Bignona.
Alertée, l’armée s’est déployée sur les lieux pour en savoir plus sur le meurtre du chef de village de Dombondir, Abdou Sagna et son neveu Seyni Sagna. Un drame qui a plongé le village dans la tristesse et la consternation. Les corps sans vie des deux hommes ont été acheminés à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. Les meurtriers sont-ils des rebelles, des bandes armées ou des voleurs de bétail ? Ces questions taraudent en ce moment tous les esprits dans le Sud du pays, surtout dans cette zone frontalière à la Gambie gagnée depuis par l’accalmie. Des évènements malheureux qui viennent ainsi agresser sérieusement l’accalmie qui régnait dans cette partie sud du pays. Une tuerie qui survient quelques jours après un braquage survenu à Diango, sur la RN4. De quoi replonger certaines populations dans la psychose dans cette partie sud où les démons de la violence semblent refaire irruption !
VIDEO
JE CRAINS QUE SONKO NE DÉPENSE SON ARGENT POUR RIEN
Souleymane Faye sur la candidature du leader de Pastel-Les Patriotes
Persuadé que le président Sall aura un deuxième mandat, en 2019, le Souleymane Faye craint que Ousmane Sonko malgré ses qualités, ne mouille le maillot pour rien, qu’il ne dépenses son argent sans pouvoir atteindre son but de se voir président de la République.
Souleymane Face est au micro de Sunugal 24
LE TAS DONNE RAISON A LA FEDE, DJAMIL DEBOUTE
Affaire Jappo-Guediawaye Fc-Association et Gfc-Fsf
Le Tribunal arbitral du Sport (TAS) a tranché en faveur de Guédiawaye FC en confirmant la décision de la Chambre nationale de résolution des litiges (Cnrl) de la Fédération sénégalaise de football ( Fsf).
Selon un communiqué envoyée hier, lundi 12 novembre, et relatif à deux décisions du TAS, notamment l’affaire Guédiawaye FC et les contestations de la décision de faire rejouer le Match Sénégal vs Afrique du Sud, qualificatif à la Coupe du Monde Russie 2018, l’instance dirigeante du football informe avoir reçu notification des sentences arbitrales qui indique le « le TAS a rejeté l’intégralité des demandes de la Société Jappo SA de Monsieur Djamil Faye dirigées contre la Fédération Sénégalaise de Football, notamment, et a conforté la position constante de celle-ci dans ce dossier. Dans les deux (02) premières affaires, le TAS s’est déclaré incompétent pour connaitre des recours aussi bien de la Safa ».
Cette décision a été confirmée par un autre communiqué de Guédiawaye FC, rendu public par le site wiwsport. Il rappelle que le Tribunal Arbitral du Sport a, suite à l’appel déposé par Jappo en date du 09 Mars 2018, confirmé la décision de la Chambre Nationale de Résolution des Litiges (CNRL) de la Fédération Sénégalaise de Football du 10 Janvier 2018.
« Le TAS condamne Jappo à payer une amende de deux mille (2000) francs suisses à l’Association GFC et de quatre mille (4000) francs suisse à la FSF pour contribuer à leur frais d’avocats. Pour le moment, le Club ne fera aucun commentaire en attendant de faire une analyse complète des motivations de cette décision. » La lutte entre Guédiawaye FC de Pape Thialis et Jappo SA de Jamil Faye, avait affecté la saison dernière le club de Guédiawaye. GFC a été finalement relégué en Ligue 2 par manque de résultats positifs du fait de cette instabilité.
VIDEO
MACKY SUR LA POSSIBLE AMNESTIE DE KARIM ET KHALIFA SALL
Le magazine jeune Afrique a fait part cette semaine d’un possible amnistie de Karim Wade et de Khalifa Sall par le président Macky Sall après la présidentielle de 2019. Reçu en entretien par France 24, Macky Sall recadre le débat et pose quelques conditions.
Dans cet échange, il aborde avec la chaine française, la justice française, le terrorisme, la sécurité au Sahel entre autres.
L’auteur du roman intitulé ‘’Frère d’âme’’publié aux Editions du Seuil, David Diop part grand favori du Prix Goncourt 2018. Au nombre des quatre finalistes en lice, le nom du écrivain sénégalais est au bout des lèvres dans le rang des Chroniqueurs littéraires.
Le Prix Goncourt 2017 Eric Vuillard a dans le starting bloc un digne successeur, David Diop. Aux dernières informations tous les pronostics jouent à la faveur de l’auteur sénégalais. A quelques jours de la grande délibération de l’édition 2018 de la plus convoitée des distinctions littéraires francophones, l’écrivain sénégalais David Diop semble être celui qui ratisse large dans les probabilités.
Sur près d’une vingtaine de journalistes, analystes littéraires recueillis au vif par les confrères du magazine professionnel Livres Hebdo, 9 pensent que l’auteur de l’ouvrage ‘’Frère d’âme’’, avec ses 52 ans d’âge, est le tout prochain chanceux du Prix Goncourt. Une prédiction qui ferait certainement de David Diop, le successeur de l’auteur de ‘’L’Ordre du jour’’ paru en mai 2017 chez Actes Sud.
Il faut rappeler que dans la course se trouve trois autres compétiteurs à savoir : Paul Greveillac, Maîtres et esclaves (Gallimard), Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux (Actes Sud) et Thomas B. Reverdy, L’hiver du mécontentement (Flammarion). Frère d’âme est le second roman de David Diop, paru en août 2018 aux Editions du Seuil. L’ouvrage expose les confidences d’un tirailleur sénégalais, témoin de la Grande guerre.
Dignement écrit dans un langage de haute qualité, il est, outre le Goncourt, en lice pour les Prix Femina, Renaudot, Médicis.David Diop, souligne –t – on, n’est pas à confondre avec son compatriote, poète, décédé en 1960 et qui portait le même le nom que lui. Enseignant à l’Université de Pau (France), il est né à Paris et a grandi au Sénégal.
LE VATICAN BLOQUE DES MESURES DES EVEQUES AMERICAINS
New York - Le Saint-Siège a ordonné lundi à la conférence des évêques américains de ne pas se prononcer, lors de son assemblée générale, sur des mesures de lutte contre les abus sexuels en son sein, lui demandant d'attendre la tenue d'une conférence sur le sujet en février.
Lors de son discours d'ouverture, le cardinal Daniel DiNardo, président de la conférence, a confirmé avoir reçu une lettre de la Congrégation pour les évêques et annoncé qu'aucun vote ne se tiendrait lors de cette assemblée générale, contrairement à ce qui était prévu initialement.
Le cardinal Blase Cupich, évêque de Chicago, a lui précisé, dans un communiqué, que le Vatican avait demandé à la conférence de "reporter" le vote final dans l'attente d'une rencontre des conférences épiscopales du monde entier, convoquée en février à Rome.
Visiblement très surpris, le cardinal DiNardo a fait part de sa "déception" lors d'une conférence de presse à la mi-journée, lundi, au premier jour de l'assemblée générale qui se tient à Baltimore (nord-est) jusqu'à mercredi.
Régulièrement mise en cause ces dernières années pour sa gestion du scandale des abus sexuels au sein de l'église catholique américaine, la conférence des évêques américains avait annoncé, en octobre, plusieurs mesures phares, qui devaient faire l'objet d'un vote.
Le haut clergé américain proposait notamment un nouveau code de conduite, un nouveau mécanisme de signalement, ainsi que la création d'une commission d'enquête menée par des personnes n'appartenant pas à l'église catholique américaine.
"Nous ne sommes pas satisfaits de cela", a assuré le cardinal DiNardo au sujet de la demande du Vatican. "Nous travaillons dur pour passer à l'action. Et nous allons le faire. Nous rencontrons juste un contretemps."
Interrogé sur les consignes du Vatican, le cardinal DiNardo a estimé qu'il "pourrait y avoir un peu de tension au sein du Saint-Siège" sur le sujet des abus sexuels dans l'église catholique.
Le cardinal Cupich a proposé lundi de soumettre malgré tout les propositions à un vote de principe, non contraignant, "pour montrer clairement notre position".
Présent lors de la conférence de presse, le cardinal Christopher Coyne a rappelé que l'un des enjeux des réformes en cours était d'inclure la responsabilité des évêques, qui n'avaient jusqu'ici pas de compte à rendre au sein de l'église catholique américaine.
Début octobre, la conférence des évêques a annoncé la création d'un centre d'appel dédié pour signaler les abus commis par des évêques.
"Il est clair qu'il faut une vraie réponse" à la question des abus sexuels au sein de l'église catholique, a réagi le réseau des victimes d'abus SNAP. "Le geste du Vatican aujourd'hui nous rend méfiants quant à savoir si cette vraie réponse sera apportée."
Point culminant d'une série de scandales dans plusieurs évêchés du pays, les services du procureur de Pennsylvanie ont publié mi-août un rapport accablant, détaillant des abus perpétrés durant plusieurs décennies par plus de 300 prêtres et dont ont été victimes plus de 1.000 enfants.
Le rapport dépeint une hiérarchie ayant souvent eu une démarche active pour ne pas ébruiter les cas d'abus sexuels et pour protéger les auteurs de ces agressions.
Selon l'organisation Bishop Accountability, 6.721 prêtres ont été accusés d'abus sexuels aux Etats-Unis pour des faits présumés inclus dans la période allant de 1950 à 2016.
La même association estime à 18.565 le nombre d'enfants victimes de ces agissements.
La plainte déposée par le groupe Excaf contestant la validité de la convention de sponsoring conclue entre Startimes et la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp), n’est pas passée au niveau du Comité national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Babacar Diagne qui a reçu hier, lundi, le président Saer Seck a rejeté la requête et conforté la Ligue de football. L’instance de régulation a fait savoir que le reproche qui a été fait à la chaîne et qu’elle est dans la TNT « n’est pas pertinent » du fait que la chaine Chinoise diffuse par Satellite et avec un décodeur hybride. Non sans reconnaître que la société Startimes a toutefois bien des problèmes au niveau de son existence légale et doit encore se conformer avec les textes qui régissent l’actionnariat et l’audiovisuel au Sénégal.
Les récriminations déposées par le groupe Excaf, contestant la validité de la convention de sponsoring conclue entre Startimes et la Ligue sénégalaise de football professionnel n’ont finalement pas prospéré au niveau du Comité national de régulation de l’audiovisuel. Son président Babacar Diagne qui a reçu, ce lundi 12 novembre, Saer Seck, président de la Ligue pro s’est nettement démarqué en indiquant que son instance n’avait rien à dire sur le contrat.
« Le contrat est entre deux parties privées. Le Cnra n’a rien à y faire. La Lsfp peut bien recevoir des partenaires et discuter avec eux et trouver des financements et c’est ce qu’il est en train de faire depuis des années. Ils ont discuté avec les organes de télévisions qui sont sur place », a déclaré Babacar Diagne, écartant toute violation de la loi relevée par la direction du groupe Excaf.
«Le reproche qui leur a été fait dans la TNT n’était pas si pertinent que cela. Ils sont en parabole. La chaine chinoise a fait prévaloir l’argument selon laquelle elle ne diffuse pas sur la TNT mais par Satellite, en parabole et sur un décodeur hybride qui prend la Tnt et le numérique. Comme c’est le cas dans les pays africains où elle est installée. Ils ont également donné des garanties qu’ils ne l’utiliseront pas au Sénégal », soutient-il.
… LES CHINOIS APPELES A SE CONFORMER AUX LOIS EN VIGUEUR
Le président du Cnra n’a toutefois pas manqué de reconnaître que Starimes est bien confrontée à des problèmes liés dans son installation au Sénégal et qu’il n’est pas en conformité avec les lois en vigueur au niveau de l’audiovisuel et de l’actionnariat. « Startimes a bien des problèmes au niveau de son existence légale. Donc, il faut travailler pour être conforme avec les lois et textes en vigueur au Sénégal, les règles d’actionnariat en matière audiovisuelle au niveau du Cnra et de l’Agence de régularisation des télécommunications (Artp). Nous avons dit que Startimes a des problèmes majeurs par rapport aux textes en vigueur au Sénégal et qu’il devrait se conformer par rapport à nos textes. Nous leur avons dit cela clairement. Mais une société audiovisuelle au Sénégal doit répondre à certains critères et qui ne sont pas toujours remplis par Startimes », relève-t-il. « Nous avons demandé à Startimes d’aller voir l’Artp par rapport à certaines choses qui étaient à revoir. Ils sont allés voir l’Artp et ce n’est pas toujours concluant. Nous allons continuer à discuter avec Startimes et nous voulons qu’elle se conforme aux textes en vigueur au Sénégal », a recommandé le président du Cnra
Le chef de village Domondir et son neveu lâchement assassinés
On n’a pas fini d’épiloguer sur le braquage perpétré sur l’axe Bignona- Badiouré la semaine dernière, qu’une tragédie beaucoup plus atroce se produit dans le même département (Bignona). Cette fois-ci, des hommes armés ont enfoncé très profondément le bouchon. Hier, ils ont fait irruption dans le village de Domondir, situé dans l’arrondissement de Kataba1, à dix-sept kilomètres de Diouloulou. D’après divers témoignages recueillis auprès des habitants très éprouvés, le chef du village Seyni Sagna et son neveu avaient opposé une farouche résistance aux visiteurs indésirables qui voulaient voler leur troupeau de vaches. Il s’en est suivi donc une violente bataille rangée au cours de laquelle les voleurs, manifestement en surnombre, ont pris le dessus sur Seyni Sagna et son neveu. C’est ainsi qu’ils ont tué froidement les deux hommes propriétaires du troupeau de vaches. Alertée, l’armée n’a pas mis du temps pour rallier les lieux du drame, où elle a trouvé les deux corps gisant dans une mare de sang. Les sapeurs pompiers qui se sont également dépêchés ont transporté les corps sans vie à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. La gendarmerie a ouvert une enquête pour mettre la main sur les assassins, qui ont pris la fuite après leur forfait.
Karim et Khalifa Sall amnistiés après la présidentielle de 2019 ?
Selon «Jeune Afrique», Macky Sall envisage d’accorder une amnistie générale après la présidentielle de 2019, s’il est réélu, à Khalifa Sall et Karim Wade. Une annonce qui devrait pousser Karim Wade, le candidat déclaré du PDS, à rester encore au Qatar. Fils de l’ancien président sénégalais et candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la présidentielle de 2019, Karim Wade a annoncé à ses proches qu’il compte rentrer à Dakar d’ici au début de décembre, malgré l’emprisonnement immédiat qui lui semble promis. «Karim Wade n’a pas été amnistié, mais gracié par le chef de l’Etat», explique un proche collaborateur de ce dernier. Or, il ne s’est pas acquitté des amendes auxquelles il a été condamné. Il sera donc, en vertu de la loi et de la contrainte par corps, arrêté dès qu’il foulera le sol sénégalais».
Le feu consume plus d’un milliard FCFA
Des feux de brousse «mystérieux » se sont déclarés la semaine dernière dans le département de Podor. Les dégâts qu’ils ont provoqués dans les communes de Doumga, de Guédé village et de Gamadji Saré sont énormes. Les flammes ont tout ravagé sur leur passage. Environ 8500 hectares sont partis en fumée sur une superficie de 50 kilomètres. Les dégâts sont estimés à plus d’un milliard de Francs CFA. Lors d’une tournée dans le Diéri, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Abdoulaye Daouda Diallo a rassuré les victimes. A l’en croire, le préfet du département a fait le point sur la situation et en début de semaine, des dragueurs viendront installer des pares feux. Il soutient que les unités mobiles n’étaient pas fonctionnelles et il a fallu déplacer des équipes de Ndioum située à plus de 50 km pour aller à l’assaut des flammes.
Thierno Bocoum en tournée en France
Thierno Bocoum séjourne actuellement en France où il effectue des rencontres et visites de proximité dans le cadre du parrainage et de sa candidature à l’élection présidentielle de 2019. Mais, il a été frappé par la non disponibilité de plusieurs cartes d’électeur de Sénégalais vivant en France. Le président de «Agir» a dénoncé le laxisme du régime de Macky Sall qui, selon lui, est incapable de distribuer correctement les cartes aux Sénégalais de la diaspora dont un grand nombre risquent de ne pas accomplir leur devoir civique. «C’est un crime civique que de priver un compatriote de son droit de vote», a déclaré Thierno Bocoum devant des ressortissants sénégalais dans le 18e arrondissement à Paris. «Nous ne serons pas complices de cette forfaiture, nous mènerons le combat jusqu’au bout pour que le Président Macky Sall respecte nos acquis démocratiques. Nous comptons sur votre présence à nos différents appels de mobilisation », a indiqué Thierno Bocoum. Pour lui, il faut s’attendre à la présidentielle. Il suffit juste que les Sénégalais soient déterminés.
Idrissa Seck dans le Saloum
En toute discrétion, le président de Rewmi est en train de sillonner le Saloum. Idrissa Seck bat sa petite campagne en allant à la rencontre des populations de cette partie du pays pour s’enquérir de leur situation et solliciter leur soutien pour son élection à la tête du pays en 2019. Mais la fausse note de cette tournée du leader de Rewmi, c’est la présence massive des éléments des renseignements généraux (Rg) dans le cortège des rewmistes. Selon les partisans de Idy, ces derniers sont dotés d’un véhicule 4x4 tout neuf pour suivre pas à pas l’ancien Premier ministre dans ses moindres déplacements.
Caravane de Taxawu Sénégal dans la banlieue
Les maires de Mermoz/Sacré- Coeur, de Dieuppeul-Derklé et de Grand-Yoff ont conduit hier une caravane pour le parrainage de leur candidat Khalifa Sall dans la banlieue. Le long cortège de Taxawu Sénégal a sillonné les marchés et places publiques de Guédiawaye pour porter le message de leur candidat Khalifa Ababacar Sall à la population et collecter des signatures. Cette caravane a conduit Cheikh Guèye, coordonnateur régional du parrainage de Khalifa Sall dans la région de Dakar, Barthélemy Dias et Madiop Diop jusqu’au rond point «Case bi».
Barthelemy Dias sur le fichier électoral
Restons avec la caravane de Taxawu Sénégal pour dire que Barthelemy Dias s’est prononcé sur le fichier électoral qui suscite actuellement la polémique. Selon Dias-fils, le ministre de l’Intérieur n’a pas mis en ligne le bon fichier et il le sait très bien. Il soutient que la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) est consciente que ce n’est pas le bon fichier qui est mis à la disposition des Sénégalais. Barthelemy Dias demande à Macky Sall et son régime de nous épargner de leurs enfantillages, parce qu’on ne peut plus tromper le peuple en matière électorale. Il invite le Président Macky Sall à faire dans la transparence pour un scrutin apaisé. Pour Dias-fils, le chef de l’Etat ne doit pas faire moins que ses prédécesseurs par rapport à la transparence des élections. C’est la seule manière, dit-il, d’épargner le pays de violences post électorales.
Le Cnra a reçu le président de la Ligue pro
Le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) de football, Saer Seck a été reçu hier, par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) pour échanger sur le contrat de la structure qu’il dirige avec Startime pour la diffusion des matchs. Cette rencontre fait suite à la saisine du président du Cnra Babacar Diagne par Excaf qui s’est opposé à la diffusion des matchs de la Ligue professionnelle sur la TNT. A ce propos, le Cnra a fait savoir à Saër Seck qu’il n’a pas le pouvoir d’annuler un contrat privé entre deux structures. Toutefois, Babacar Diagne a signifié au président de la Ligue professionnelle que Startime n’est pas en conformité avec la loi parce qu’elle n’est pas une société de droit sénégalais, alors que les textes l’exigent. En plus de cela, 51% du capital de la société doivent être détenus par des nationaux. Ainsi, Startime a intérêt à se conformer à la loi.
Un nouveau poste de gendarmerie à Hann Maristes
Les récurrents problèmes d’insécurité dans la zone de Hann Maristes sont en passe de devenir un vieux souvenir avec le nouveau poste de gendarmerie qui vient d’être inauguré par le Haut Commandant de la Gendarmerie, le Général Cheikh Sène. D’un coût global de plus 69 millions FCFA, ce nouveau poste de gendarmerie a été entièrement pris en charge par le budget de la commune de Hann Bel-air Babacar Mbengue. Devant les populations de cette localité qui sont très ravies de l’inauguration de ce nouveau poste, le Général Cheikh Sène s’est réjoui doublement. Selon le Général Sène, c’est une concrétisation de son voeu parce qu’il s’était engagé à poursuivre le maillage territorial en développant une stratégie de prévention de proximité. Le maire de Hann- Bel-Air qui a eu droit à des applaudissements nourris de la part des populations a estimé que la question sécuritaire est certes une question régalienne de l’Etat, mais compte tenu du niveau d’insécurité dans sa commune, il a décidé de construire ce poste de gendarmerie. Devant la maire de Dakar Soham Wardini, Babacar Mbengue pense que les efforts consentis par la mairie porteront certainement ses fruits et viendront à bout à la délinquance.
Procès du meurtre de Médinatoul Salam
Les organisations de défense desn droits humains réclament le procès des jeunes thiantacounes arrêtés dans l’affaire du meurtre de Médinatoul Salam. En effet, selon Seydi Gassama d’Amnesty international, rien n’empêche la tenue du procès après six ans et demi de détention provisoire alors que l’instruction est bouclée depuis 2013. A l’en croire, seul le manque de volonté des autorités judiciaires empêche la tenue du procès des personnes poursuivies pour le meurtre de Bara Sow et de Ababacar Diagne en 2012, en violation flagrante de leurs droits d'être jugés dans un délai raisonnable. Pour Seydi Gassama, l'Etat sera tenu responsable de tout acte de désespoir qu'ils pourraient entreprendre face au mépris de leurs droits.