New York - Le Saint-Siège a ordonné lundi à la conférence des évêques américains de ne pas se prononcer, lors de son assemblée générale, sur des mesures de lutte contre les abus sexuels en son sein, lui demandant d'attendre la tenue d'une conférence sur le sujet en février.
Lors de son discours d'ouverture, le cardinal Daniel DiNardo, président de la conférence, a confirmé avoir reçu une lettre de la Congrégation pour les évêques et annoncé qu'aucun vote ne se tiendrait lors de cette assemblée générale, contrairement à ce qui était prévu initialement.
Le cardinal Blase Cupich, évêque de Chicago, a lui précisé, dans un communiqué, que le Vatican avait demandé à la conférence de "reporter" le vote final dans l'attente d'une rencontre des conférences épiscopales du monde entier, convoquée en février à Rome.
Visiblement très surpris, le cardinal DiNardo a fait part de sa "déception" lors d'une conférence de presse à la mi-journée, lundi, au premier jour de l'assemblée générale qui se tient à Baltimore (nord-est) jusqu'à mercredi.
Régulièrement mise en cause ces dernières années pour sa gestion du scandale des abus sexuels au sein de l'église catholique américaine, la conférence des évêques américains avait annoncé, en octobre, plusieurs mesures phares, qui devaient faire l'objet d'un vote.
Le haut clergé américain proposait notamment un nouveau code de conduite, un nouveau mécanisme de signalement, ainsi que la création d'une commission d'enquête menée par des personnes n'appartenant pas à l'église catholique américaine.
"Nous ne sommes pas satisfaits de cela", a assuré le cardinal DiNardo au sujet de la demande du Vatican. "Nous travaillons dur pour passer à l'action. Et nous allons le faire. Nous rencontrons juste un contretemps."
Interrogé sur les consignes du Vatican, le cardinal DiNardo a estimé qu'il "pourrait y avoir un peu de tension au sein du Saint-Siège" sur le sujet des abus sexuels dans l'église catholique.
Le cardinal Cupich a proposé lundi de soumettre malgré tout les propositions à un vote de principe, non contraignant, "pour montrer clairement notre position".
Présent lors de la conférence de presse, le cardinal Christopher Coyne a rappelé que l'un des enjeux des réformes en cours était d'inclure la responsabilité des évêques, qui n'avaient jusqu'ici pas de compte à rendre au sein de l'église catholique américaine.
Début octobre, la conférence des évêques a annoncé la création d'un centre d'appel dédié pour signaler les abus commis par des évêques.
"Il est clair qu'il faut une vraie réponse" à la question des abus sexuels au sein de l'église catholique, a réagi le réseau des victimes d'abus SNAP. "Le geste du Vatican aujourd'hui nous rend méfiants quant à savoir si cette vraie réponse sera apportée."
Point culminant d'une série de scandales dans plusieurs évêchés du pays, les services du procureur de Pennsylvanie ont publié mi-août un rapport accablant, détaillant des abus perpétrés durant plusieurs décennies par plus de 300 prêtres et dont ont été victimes plus de 1.000 enfants.
Le rapport dépeint une hiérarchie ayant souvent eu une démarche active pour ne pas ébruiter les cas d'abus sexuels et pour protéger les auteurs de ces agressions.
Selon l'organisation Bishop Accountability, 6.721 prêtres ont été accusés d'abus sexuels aux Etats-Unis pour des faits présumés inclus dans la période allant de 1950 à 2016.
La même association estime à 18.565 le nombre d'enfants victimes de ces agissements.
La plainte déposée par le groupe Excaf contestant la validité de la convention de sponsoring conclue entre Startimes et la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp), n’est pas passée au niveau du Comité national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Babacar Diagne qui a reçu hier, lundi, le président Saer Seck a rejeté la requête et conforté la Ligue de football. L’instance de régulation a fait savoir que le reproche qui a été fait à la chaîne et qu’elle est dans la TNT « n’est pas pertinent » du fait que la chaine Chinoise diffuse par Satellite et avec un décodeur hybride. Non sans reconnaître que la société Startimes a toutefois bien des problèmes au niveau de son existence légale et doit encore se conformer avec les textes qui régissent l’actionnariat et l’audiovisuel au Sénégal.
Les récriminations déposées par le groupe Excaf, contestant la validité de la convention de sponsoring conclue entre Startimes et la Ligue sénégalaise de football professionnel n’ont finalement pas prospéré au niveau du Comité national de régulation de l’audiovisuel. Son président Babacar Diagne qui a reçu, ce lundi 12 novembre, Saer Seck, président de la Ligue pro s’est nettement démarqué en indiquant que son instance n’avait rien à dire sur le contrat.
« Le contrat est entre deux parties privées. Le Cnra n’a rien à y faire. La Lsfp peut bien recevoir des partenaires et discuter avec eux et trouver des financements et c’est ce qu’il est en train de faire depuis des années. Ils ont discuté avec les organes de télévisions qui sont sur place », a déclaré Babacar Diagne, écartant toute violation de la loi relevée par la direction du groupe Excaf.
«Le reproche qui leur a été fait dans la TNT n’était pas si pertinent que cela. Ils sont en parabole. La chaine chinoise a fait prévaloir l’argument selon laquelle elle ne diffuse pas sur la TNT mais par Satellite, en parabole et sur un décodeur hybride qui prend la Tnt et le numérique. Comme c’est le cas dans les pays africains où elle est installée. Ils ont également donné des garanties qu’ils ne l’utiliseront pas au Sénégal », soutient-il.
… LES CHINOIS APPELES A SE CONFORMER AUX LOIS EN VIGUEUR
Le président du Cnra n’a toutefois pas manqué de reconnaître que Starimes est bien confrontée à des problèmes liés dans son installation au Sénégal et qu’il n’est pas en conformité avec les lois en vigueur au niveau de l’audiovisuel et de l’actionnariat. « Startimes a bien des problèmes au niveau de son existence légale. Donc, il faut travailler pour être conforme avec les lois et textes en vigueur au Sénégal, les règles d’actionnariat en matière audiovisuelle au niveau du Cnra et de l’Agence de régularisation des télécommunications (Artp). Nous avons dit que Startimes a des problèmes majeurs par rapport aux textes en vigueur au Sénégal et qu’il devrait se conformer par rapport à nos textes. Nous leur avons dit cela clairement. Mais une société audiovisuelle au Sénégal doit répondre à certains critères et qui ne sont pas toujours remplis par Startimes », relève-t-il. « Nous avons demandé à Startimes d’aller voir l’Artp par rapport à certaines choses qui étaient à revoir. Ils sont allés voir l’Artp et ce n’est pas toujours concluant. Nous allons continuer à discuter avec Startimes et nous voulons qu’elle se conforme aux textes en vigueur au Sénégal », a recommandé le président du Cnra
Le chef de village Domondir et son neveu lâchement assassinés
On n’a pas fini d’épiloguer sur le braquage perpétré sur l’axe Bignona- Badiouré la semaine dernière, qu’une tragédie beaucoup plus atroce se produit dans le même département (Bignona). Cette fois-ci, des hommes armés ont enfoncé très profondément le bouchon. Hier, ils ont fait irruption dans le village de Domondir, situé dans l’arrondissement de Kataba1, à dix-sept kilomètres de Diouloulou. D’après divers témoignages recueillis auprès des habitants très éprouvés, le chef du village Seyni Sagna et son neveu avaient opposé une farouche résistance aux visiteurs indésirables qui voulaient voler leur troupeau de vaches. Il s’en est suivi donc une violente bataille rangée au cours de laquelle les voleurs, manifestement en surnombre, ont pris le dessus sur Seyni Sagna et son neveu. C’est ainsi qu’ils ont tué froidement les deux hommes propriétaires du troupeau de vaches. Alertée, l’armée n’a pas mis du temps pour rallier les lieux du drame, où elle a trouvé les deux corps gisant dans une mare de sang. Les sapeurs pompiers qui se sont également dépêchés ont transporté les corps sans vie à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. La gendarmerie a ouvert une enquête pour mettre la main sur les assassins, qui ont pris la fuite après leur forfait.
Karim et Khalifa Sall amnistiés après la présidentielle de 2019 ?
Selon «Jeune Afrique», Macky Sall envisage d’accorder une amnistie générale après la présidentielle de 2019, s’il est réélu, à Khalifa Sall et Karim Wade. Une annonce qui devrait pousser Karim Wade, le candidat déclaré du PDS, à rester encore au Qatar. Fils de l’ancien président sénégalais et candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la présidentielle de 2019, Karim Wade a annoncé à ses proches qu’il compte rentrer à Dakar d’ici au début de décembre, malgré l’emprisonnement immédiat qui lui semble promis. «Karim Wade n’a pas été amnistié, mais gracié par le chef de l’Etat», explique un proche collaborateur de ce dernier. Or, il ne s’est pas acquitté des amendes auxquelles il a été condamné. Il sera donc, en vertu de la loi et de la contrainte par corps, arrêté dès qu’il foulera le sol sénégalais».
Le feu consume plus d’un milliard FCFA
Des feux de brousse «mystérieux » se sont déclarés la semaine dernière dans le département de Podor. Les dégâts qu’ils ont provoqués dans les communes de Doumga, de Guédé village et de Gamadji Saré sont énormes. Les flammes ont tout ravagé sur leur passage. Environ 8500 hectares sont partis en fumée sur une superficie de 50 kilomètres. Les dégâts sont estimés à plus d’un milliard de Francs CFA. Lors d’une tournée dans le Diéri, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Abdoulaye Daouda Diallo a rassuré les victimes. A l’en croire, le préfet du département a fait le point sur la situation et en début de semaine, des dragueurs viendront installer des pares feux. Il soutient que les unités mobiles n’étaient pas fonctionnelles et il a fallu déplacer des équipes de Ndioum située à plus de 50 km pour aller à l’assaut des flammes.
Thierno Bocoum en tournée en France
Thierno Bocoum séjourne actuellement en France où il effectue des rencontres et visites de proximité dans le cadre du parrainage et de sa candidature à l’élection présidentielle de 2019. Mais, il a été frappé par la non disponibilité de plusieurs cartes d’électeur de Sénégalais vivant en France. Le président de «Agir» a dénoncé le laxisme du régime de Macky Sall qui, selon lui, est incapable de distribuer correctement les cartes aux Sénégalais de la diaspora dont un grand nombre risquent de ne pas accomplir leur devoir civique. «C’est un crime civique que de priver un compatriote de son droit de vote», a déclaré Thierno Bocoum devant des ressortissants sénégalais dans le 18e arrondissement à Paris. «Nous ne serons pas complices de cette forfaiture, nous mènerons le combat jusqu’au bout pour que le Président Macky Sall respecte nos acquis démocratiques. Nous comptons sur votre présence à nos différents appels de mobilisation », a indiqué Thierno Bocoum. Pour lui, il faut s’attendre à la présidentielle. Il suffit juste que les Sénégalais soient déterminés.
Idrissa Seck dans le Saloum
En toute discrétion, le président de Rewmi est en train de sillonner le Saloum. Idrissa Seck bat sa petite campagne en allant à la rencontre des populations de cette partie du pays pour s’enquérir de leur situation et solliciter leur soutien pour son élection à la tête du pays en 2019. Mais la fausse note de cette tournée du leader de Rewmi, c’est la présence massive des éléments des renseignements généraux (Rg) dans le cortège des rewmistes. Selon les partisans de Idy, ces derniers sont dotés d’un véhicule 4x4 tout neuf pour suivre pas à pas l’ancien Premier ministre dans ses moindres déplacements.
Caravane de Taxawu Sénégal dans la banlieue
Les maires de Mermoz/Sacré- Coeur, de Dieuppeul-Derklé et de Grand-Yoff ont conduit hier une caravane pour le parrainage de leur candidat Khalifa Sall dans la banlieue. Le long cortège de Taxawu Sénégal a sillonné les marchés et places publiques de Guédiawaye pour porter le message de leur candidat Khalifa Ababacar Sall à la population et collecter des signatures. Cette caravane a conduit Cheikh Guèye, coordonnateur régional du parrainage de Khalifa Sall dans la région de Dakar, Barthélemy Dias et Madiop Diop jusqu’au rond point «Case bi».
Barthelemy Dias sur le fichier électoral
Restons avec la caravane de Taxawu Sénégal pour dire que Barthelemy Dias s’est prononcé sur le fichier électoral qui suscite actuellement la polémique. Selon Dias-fils, le ministre de l’Intérieur n’a pas mis en ligne le bon fichier et il le sait très bien. Il soutient que la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) est consciente que ce n’est pas le bon fichier qui est mis à la disposition des Sénégalais. Barthelemy Dias demande à Macky Sall et son régime de nous épargner de leurs enfantillages, parce qu’on ne peut plus tromper le peuple en matière électorale. Il invite le Président Macky Sall à faire dans la transparence pour un scrutin apaisé. Pour Dias-fils, le chef de l’Etat ne doit pas faire moins que ses prédécesseurs par rapport à la transparence des élections. C’est la seule manière, dit-il, d’épargner le pays de violences post électorales.
Le Cnra a reçu le président de la Ligue pro
Le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) de football, Saer Seck a été reçu hier, par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) pour échanger sur le contrat de la structure qu’il dirige avec Startime pour la diffusion des matchs. Cette rencontre fait suite à la saisine du président du Cnra Babacar Diagne par Excaf qui s’est opposé à la diffusion des matchs de la Ligue professionnelle sur la TNT. A ce propos, le Cnra a fait savoir à Saër Seck qu’il n’a pas le pouvoir d’annuler un contrat privé entre deux structures. Toutefois, Babacar Diagne a signifié au président de la Ligue professionnelle que Startime n’est pas en conformité avec la loi parce qu’elle n’est pas une société de droit sénégalais, alors que les textes l’exigent. En plus de cela, 51% du capital de la société doivent être détenus par des nationaux. Ainsi, Startime a intérêt à se conformer à la loi.
Un nouveau poste de gendarmerie à Hann Maristes
Les récurrents problèmes d’insécurité dans la zone de Hann Maristes sont en passe de devenir un vieux souvenir avec le nouveau poste de gendarmerie qui vient d’être inauguré par le Haut Commandant de la Gendarmerie, le Général Cheikh Sène. D’un coût global de plus 69 millions FCFA, ce nouveau poste de gendarmerie a été entièrement pris en charge par le budget de la commune de Hann Bel-air Babacar Mbengue. Devant les populations de cette localité qui sont très ravies de l’inauguration de ce nouveau poste, le Général Cheikh Sène s’est réjoui doublement. Selon le Général Sène, c’est une concrétisation de son voeu parce qu’il s’était engagé à poursuivre le maillage territorial en développant une stratégie de prévention de proximité. Le maire de Hann- Bel-Air qui a eu droit à des applaudissements nourris de la part des populations a estimé que la question sécuritaire est certes une question régalienne de l’Etat, mais compte tenu du niveau d’insécurité dans sa commune, il a décidé de construire ce poste de gendarmerie. Devant la maire de Dakar Soham Wardini, Babacar Mbengue pense que les efforts consentis par la mairie porteront certainement ses fruits et viendront à bout à la délinquance.
Procès du meurtre de Médinatoul Salam
Les organisations de défense desn droits humains réclament le procès des jeunes thiantacounes arrêtés dans l’affaire du meurtre de Médinatoul Salam. En effet, selon Seydi Gassama d’Amnesty international, rien n’empêche la tenue du procès après six ans et demi de détention provisoire alors que l’instruction est bouclée depuis 2013. A l’en croire, seul le manque de volonté des autorités judiciaires empêche la tenue du procès des personnes poursuivies pour le meurtre de Bara Sow et de Ababacar Diagne en 2012, en violation flagrante de leurs droits d'être jugés dans un délai raisonnable. Pour Seydi Gassama, l'Etat sera tenu responsable de tout acte de désespoir qu'ils pourraient entreprendre face au mépris de leurs droits.
Le conseiller spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour Madagascar, Abdoulaye Bathily, s’est entretenu avec le Président de la République p.i, Rivo Rakotovao, dans la matinée de ce lundi 05 novembre 2018 au Palais d’État Ambohitsorohitra. Il était accompagné du Coordinateur Résident du Système des Nations Unis, Violette Kakyomya.
L’ONU, à travers le Pr Abdoulaye Bathily, se dit satisfaite de la conduite des affaires de l’État malgache durant cette période électorale. « Nous avons constaté que la continuité de l’Etat est assurée, les institutions fonctionnent. Des débats démocratiques sont en place durant cette campagne électorale. Ces élections marqueront une nouvelle page dans l’histoire de Madagascar. » Les Nations Unies souhaitent des élections libres, transparentes, et dans l’apaisement, pour que le peuple malgache puisse choisir dans des conditions de légitimité incontestable.
«MACKY A GAGNÉ»
Me Amadou Sall, parle de la mise à l'écart de Karim Wade
Sur le mur de sa page facebook, Me Amadou Sall, membre du pool d'avocats de Karim Wade, évoque à travers ses quelques lignes la candidature du fils de l'ancien président Wade, candidat déclaré à la Présidentielle de février prochain.
"La candidature de Karim Wade n'est pas une question juridique mais une question politique et à une question politique on apporte une réponse politique. Si on suit ta logique on admet que Macky a gagné puisqu'il a décidé que Karim Wade ne sera pas candidat. Il l'a fait juger en violation de la loi, il l'a fait condamner en violation de la loi, il l'a fait exiler en violation de la loi, il l'a fait enlever du fichier électoral en violation de la loi et il veut lui interdire de rentrer chez lui en violation de la loi, après avoir confisqué les maisons de Abdoulaye Wade en violation de la loi.
Dans ces conditions on ne lui oppose plus la loi, on lui oppose un rapport de forces politique et lui soumettre la légitimité populaire. Ceux qui ne veulent pas se battre déclareront forfait et déposeront leurs armes au pied de Macky Sall. Ceux qui soutiennent la candidature de Karim Wade ne feront pas partie de ces couards qui ont peur de se battre."
LES CINÉASTES "SATISFAITS" DE LA PARTICIPATION SÉNÉGALAISE AUX JCC 2018
Tunis (Carthage), 12 nov (APS) - Les réalisateurs sénégalais Moussa Sène Absa, Moussa Touré et Mansour Sora Wade, se disent "très satisfaits" de la participation sénégalaise à la 29e session des JCC (du 03 au 10 novembre 2018) à Tunis.
"Nous avons montré nos films, le public y a adhéré, il y a eu une belle présence et une belle organisation, nous sommes heureux et satisfaits de la participation sénégalaise", a dit Moussa Sène Absa, porte-parole des cinéastes sénégalais aux JCC, de retour à Dakar.
Son seul regret, a-t-il dit, est que le Sénégal n’a pas été présent dans la compétition long-métrage-fiction. Il y a aussi le fait que le documentaire du réalisateur Alassane Diago "Rencontrer mon père", qu’il trouve "excellent" du point de vue travail, n’a pas eu de prix.
Mansour Sora Wade, le cinéaste dont le film "Le prix du pardon", Tanit d’or des JCC en 2002, a ouvert "le focus Sénégal" durant ce festival, affiche aussi un satisfecit.
"Nous avons eu une participation très grande [...] et vu l’organisation sublime, nous avons été très bien reçus. Les Sénégalais ont été bien présents, ensemble dans la solidarité", indique le réalisateur.
Il salue cette présence sénégalaise du point de vue cinématographique avec 14 films de toutes les générations, mais aussi la prestation du ballet "La Linguère", selon lui "magnifique".
Pour Mansour Sora Wade, "le Sénégal a une grande tradition artistique et il l’a montrée".
Le réalisateur Moussa Touré apprécie les films du "focus Sénégal" qui sont d’après lui ceux qui ont remporté le plus le Tanit d’or à Carthage, à savoir "La Noire de" (Ousmane Sembène, 1966), "Le Prix du pardon" (Mansour Sora Wade, 2002).
Il y a aussi "La Pirogue" de Moussa Touré, "Président Dia" d’Ousmane William Mbaye (2012) et "Tey" (Aujourd’hui) d’Alain Gomis, Mention spéciale du jury en 2012.
Selon le chargé de relations extérieures des Journées cinématographiques de Carthage, Taoufik Jaber, "le Sénégal est le plus primé des JCC".
L’ÉCOVILLAGE DE BACKOMBEL, "UN MODÈLE DE RÉUSSITE’’
Backombel (Mbour), 12 nov (APS) – L’écovillage de Backombel (Sandiara, ouest) constitue "un véritable modèle de réussite" en matière de développement local, a estimé lundi l’administratrice et directrice du Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Dakar, Ahunna Eziakonwa.
Cet écovillage est le fruit du Projet de conservation participative de la biodiversité et de développement faiblement émissif en carbone, financé par le PNUD et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Il intervient dans 84 villages dont 10 villages centres pour une population de près de 30 000 habitants et 2218 ménages, une initiative qui leur a permis d’accéder à l’énergie solaire, à l’eau potable et d’adopter des pratiques durables de gestion des ressources.
Ahunna Eziakonwa a effectué une visite de terrain dans le village de Backombel, où elle dit avoir constaté que les populations pratiquent l’agriculture biologique et ont des revenus plus importants.
Grâce à ce projet, l’installation d’une "boutique énergie" permet de limiter l’usage des prises électriques dans les maisons. Une mini-centrale électrique les alimente en électricité et permet d’éclairer l’église et les rues par des lampadaires.
Des biodigesteurs produisent du gaz et de l’électricité à partir des fertilisants organiques, comme les bouses de vache. Et une petite boulangerie fonctionnant avec du biogaz ou du butane, produit, par jour, 40 baguettes de pain, ainsi que des goûtés pour la cantine scolaire et les enfants du village et des localités environnantes.
La responsable du PNUD a appelé les populations locales à préserver la nature, pour en tirer le maximum de bénéfice.
"Le résultat obtenu à travers ce projet d’écovillage, est la démonstration de ce que nous pouvons réaliser lorsqu’il y a une bonne collaboration entre les gouvernements et les partenaires au développement, en particulier le PNUD", a-t-elle indiqué.
Dans cette zone du département de Mbour, l’énergie solaire a permis d’améliorer le niveau de scolarisation des élèves, avec un taux de réussite de 100% au Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE).
Elle a aussi facilité l’accès à Internet pour les enseignants et les élèves, ce qui fait que le taux de réussite scolaire s’est "nettement amélioré" au point que les parents d’élèves des villages environnants envoient leurs enfants à Backombel.
S’y ajoute que "les jeunes qui avaient déserté le village pour aller s’installer en ville ou à l’étranger, commencent à revenir pour travailler sur place, du fait de meilleurs revenus", s’est réjoui le directeur de l’école du village, Pierre Ndick Sarr.
Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et de du Développement durable, Amadou Lamine Guissé, a magnifié les progrès réalisés dans ce village de la commune de Sandiara.
"Nous sommes en train de semer les bases du développement ici dans ce village. Il est bon de réussir la sécurité alimentaire, mais il est encore mieux d’assurer la régularité alimentaire. Et ici, nous avons réussi les deux ; chaque concession de ce village dispose d’une ferme agricole pour les cultures hivernales et maraîchères", a-t-il dit.
Dakar, 12 nov(APS) - La construction d’une agriculture forte est inconcevable sans un cahier de charges prenant en compte toutes les préoccupations du secteur agricole, a déclaré lundi le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck Seck.
"Il est impossible de construire une agriculture sans un cahier de charges qui prend en compte toutes les préoccupations du secteur agricole", a-t-il dit, lors d’un atelier de validation de la Lettre de politique sectorielle de développement de l’agriculture (LPSDA) 2018-2022.
Selon lui, " l’établissement des priorités du secteur de l’agriculture doit être consensuel, d’où l’importance de la validation de la lettre de Politique sectorielle et de développement de l’agriculture".
Pour lui, "il nous faut des exploitations familiales fortes pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans tout le pays". "C’est avec la transformation durable de notre économie, que nous pourrons atteindre les objectifs en matière de sécurité alimentaire et générer des emplois ", a-t-il expliqué.
Les ressources sont certes "limitées mais les possibilités de développement de l’agriculture sont illimitées", a-t-il rappelé, avant d’ajouter : "Nous devons exploiter au mieux la ressource eau et impliquer davantage le secteur privé qui, également, fait travailler."
Pour le représentant du ministre de l’Economie et du Plan, Mayacine Camara, "la lettre de politique sectorielle et de développement de l’agriculture constitue un instrument porteur de valeur ajoutée dans la mesure où elle établit les relations entre l’Etat, les populations et les partenaires".
"Le document a permis de retracer le diagnostic du secteur, les priorités et les défis à relever", a-t-il notamment dit, avant de saluer "la belle coopération entre les deux départements ministériels".
"Nous sommes entièrement satisfaits de l’engagement et de la détermination de nos collaborateurs, pour que les objectifs fixés au secteur de l’agriculture dans la phase II du PSE [Plan Sénégal émergent] soient atteints", a-t-il lancé.