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LES ECLAIRAGES DU DR JEAN CHARLES BIAGUI

"Je ne suis pas sûr que la dernière élection soit un cadre pertinent pour apprécier la configuration actuelle de l’opposition sénégalaise. Je reste convaincu que l’élection présidentielle n’a été ni ouverte encore moins compétitive"

Nando Cabral GOMIS   |   Publication 12/03/2019

Le Dr Jean Charles Biagui, Enseignant chercheur en Sciences politiques à l’Ucad prend le contre-pied du ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall qui avait fini de désigner le candidat Idrissa Seck comme chef de l’opposition sénégalaise. Interpellé par la rédaction de Sud Quotidien hier, lundi 11 mars, sur la nouvelle reconfiguration de l’opposition post-présidentielle du 24 février dernier, Dr Jean Charles Biagui évoquant l’absence de plusieurs acteurs à ce rendez-vous a estimé que cette élection n’est pas un cadre pertinent pour apprécier la configuration actuelle de l’opposition sénégalaise.

«Je ne suis pas sûr que la dernière élection soit un cadre pertinent pour apprécier la configuration actuelle de l’opposition sénégalaise. Je reste convaincu que l’élection présidentielle n’a été ni ouverte encore moins compétitive. Elle n’a pas été ouverte parce que l’administration et la justice ont été instrumentalisées de telle sorte que des candidats dont on ne connaitra pas malheureusement pour l’instant le poids électoral réel, ont été écartés. Elle n’a pas été non plus compétitive dans la mesure où les cinq candidats retenus par le Conseil constitutionnel constituent simplement une partie des  forces politiques en présence dans le pays. Par conséquent, je pense qu’il faut être très prudent dans l’appréciation des résultats d’ailleurs contestés de l’élection  présidentielle. Ce que je peux par contre dire, c’est que l’opposition sénégalaise doit comprendre que le plus important dans une démocratie n’est pas de participer de manière symbolique mais plutôt d’être dans la perspective de pouvoir gagner les élections.  Les acteurs politiques sénégalais gagneraient à s’organiser davantage autour de mobilisations collectives afin que le système électoral ne fasse l’objet d’aucune controverse.

Par ailleurs, si je considère l’hypothèse  selon laquelle, il y a au Sénégal une volatilité électorale d’une élection a une autre, c’est-à-dire que le vote n’est pas forcement stable, il peut changer d’une élection à une autre, je peux dire que les prochaines échéances électorales pourraient révéler une configuration de l’opposition différente surtout si les principaux acteurs politiques y participent, si les électeurs surtout les primo votants ne sont pas ostracises et surtout si les règles du jeu ne font pas l’objet d’une manipulation partisane comme ce fut le cas pour l’élection du 24 février ».

LE STATUT DU CHEF DE L’OPPOSITION, UN FAUX DEBAT

« Il s’agit de mon point de vue d’un faux débat. C’est une question inopportune dans ce contexte postélectoral marqué par une contestation des résultats de l’élection par 4 candidats sur 5. Manifestement, certains cherchent l’occasion à noyer le poisson. J’ai toujours pensé que dans notre régime présidentialiste marqué par un contrôle strict des institutions politiques par l’exécutif et par l’inexistence d’une séparation des pouvoirs, les priorités ne sont pas forcement à une formalisation d’un statut du chef de l’opposition. Nous n’avons pas encore compris que la démocratie doit s’enraciner dans une culture politique. L’importation d’institutions et de structures politiques qui sont en déphasage avec le contexte politique ne participe pas a la consolidation démocratique. Parler de statut du chef de  l’opposition dans un pays où les droits des opposants ne sont pas toujours respectes, où les manifestations publiques de l’opposition sont souvent interdites ou font l’objet d’un encadrement strict n’a pas de sens. En tout état de cause, il faut savoir que la question du chef de l’opposition est intimement lie dans les grandes démocraties au type de régime.  Dans le régime présidentiel par exemple,  l’adversaire du président en exercice est souvent considéré comme le chef de l’opposition.  Cette fonction non officielle aux Etats Unis par exemple est tenue par un leader, le temps de la campagne. Dans un contexte de régime parlementaire comme au Canada et surtout en Grande Bretagne, le chef de l’opposition est parfois le président du groupe parlementaire du parti minoritaire au parlement. Tout cela pour dire qu’en général, le chef de l’opposition est l’acteur politique qui dirige la principale force d’opposition. Il peut aussi être  l’adversaire principal du président en place ou du chef du gouvernement. Dans certains cas, il est l’un des candidats déclarés ou non à l’élection présidentielle. Dans les démocraties contemporaines, l’identification du chef de l’opposition ne fait pas forcement l’objet de critères bien définis. La Grande Bretagne est certainement le seul pays ou cette fonction est définie de manière rigoureuse».

WADE, IDY, SONKO OU… ISSA SALL

«Le contexte politique sénégalais ne me permet pas de vous répondre en citant un nom. Si nous étions dans la configuration d’une démocratie substantielle où les institutions politiques sont régies conformément a la séparation des pouvoirs, le chef du parti de l’opposition le plus représentative a l’Assemblée nationale devrait naturellement être considéré comme le chef de l’opposition. C’est ce qui est conforme à la pratique dans les régimes politiques où cette notion de chef de l’opposition a un sens. Mais encore une fois, c’est un faux débat. Aujourd’hui,  la vraie urgence a laquelle doit s’attacher le pouvoir en particulier est de reconquérir une légitimité contestée».

RECUEILLIS PAR NANDO CABRAL GOMIS

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