«IL Y A URGENCE D’AGIR ICI ET MAINTENANT»

Présidant hier vendredi la célébration de la journée mondiale de l’alimentation, à Dakar, le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, Professeur Moussa Baldé a rappelé l’importance des systèmes de production durables pour assurer la sécurité alimentaire des populations

Dans un monde en pleine croissance démographie où les systèmes de productions agricoles défaillent, faute des changements climatiques aux conséquences incalculables, il n’y a pas moyens de survie que d’assurer de ses propres besoins alimentaires. Autrement dit, la souveraineté alimentaire. Sous ce rapport : « C’est ici et maintenant qu’il faut agir pour espérer atteindre une sécurité alimentaire durable des populations», a fait savoir le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, Professeur Moussa Baldé. Il l’a dit hier vendredi 15 octobre, à Dakar, lors de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation. Car, avertit-il : «Notre avenir s’ébauche dès aujourd’hui». La célébration de la 41ème édition de la Journée mondiale de l’alimentation (Jma) coïncide avec le 76ème anniversaire de la création de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Le thème choisi pour la présente édition s’inscrit bien dans le cadre des concertations menées au niveau national et local sur les systèmes alimentaires et du sommet des Nations-Unies sur les systèmes alimentaires. Il s’intitule : «Agir pour l’avenir; améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie».

Le ministre d’indiquer que «ce thème nous donne l’occasion de méditer sur l’importance des systèmes de production durable, qui sont des moyens efficaces pour assurer une sécurité alimentaire également durable, levier incontournable pour s’attaquer à la pauvreté et à la malnutrition». Il dira : «Le thème nous renvoie à une problématique qui nous impose à adopter une approche de synergie d’actions pluridisciplinaires, multisectorielles et multi-acteurs pour surmonter la lancinante question de l’accès à une alimentation saine et nutritive, suffisante en quantité et en qualité».

Auparavant, Gouantoueu Robert Guei, coordonnateur du Bureau sous régional de la Fao pour l’Afrique de l’Ouest et représentant de la Fao au Sénégal a fait savoir que malgré toutes ces difficultés, «nous constatons un nouvel élan et un regain d’énergie encourageants dans les efforts que nous menons pour redéfinir complètement les modalités de production, de stockage, de distribution et de consommation de nos aliments». Il indiquera que nous avons commencé à affronter les problèmes et à rendre les structures mieux adaptées aux objectifs visés.