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LUTTE CONTRE LA CORRUPTON, LE SENEGAL TRAINE TOUJOURS LES PIEDS

A l’occasion de la célébration, ce mercredi 9 décembre, de la Journée mondiale de lutte contre la corruption, Sud Quotidien fait la radioscopie du mal

Ndeye Aminata CISSE  |   Publication 09/12/2020

Véritable défi pour tout pays aspirant à l’émergence, la lutte contre la corruption est en passe d’être submergée par la récurrence des actes délictueux qui continuent de gangréner notre économie (au niveau des entreprises, dans la gestion des structures publiques comme dans les pratiques quotidiennes d’interactions économiques). Malgré l’impressionnant arsenal juridique et institutionnel mis en place par l’Etat pour lutter contre la corruption, à l’instar de comités de contrôle et de veille contre l’Ofnac ou même la très «politique» Crei, le Sénégal traine toujours les pieds. Comme l’atteste le classement de l’Indice de perception de la corruption 2019 de Transparency international (Ti) qui montre à suffisance que notre pays n’a pas encore quitté la zone rouge. Une zone rouge qu’il peine à franchir puisqu’il conserve le même score dans le classement de l’indice, en l’occurrence 45/100, depuis quatre années. A l’occasion de la célébration, ce mercredi 9 décembre, de la Journée mondiale de lutte contre la corruption, Sud Quotidien fait la radioscopie du mal.

Ce mercredi 9 décembre est célébré la Journée mondiale de lutte contre la corruption. Comme chaque année, les Nations Unies ont dégagé un thème autour duquel l’accent sera mis pour sensibiliser l’opinion internationale dans le combat contre ce fléau. Cette année, marquée par la crise mondiale de la pandémie du coronavirus, le thème porte sur « Rétablir avec intégrité et responsabilité».

Le Sénégal, à l’instar de beaucoup de pays africains a ratifié la plupart des instruments juridiques internationaux de lutte contre la corruption dans le cadre de l’Uemoa, de la Cedeao, de l’Union Africaine et du système des Nations Unies. C’est dans ce contexte que l’Office national de lutte contre la fraude et la Corruption (Ofnac) a été créé en 2012. La création de l’Ofnac répond ainsi, à la recommandation de la Convention des Nations unies contre la corruption qui demande aux Etats membres de créer un ou des organismes indépendants de lutte contre la corruption.

Ainsi, l’Ofnac analyse et met à la disposition des autorités judiciaires chargées des poursuites les informations relatives à la détection et à la répression des faits de corruption, de fraude et de pratiques assimilées commis par toute personne exerçant une fonction publique ou privée.

L’Ofnac peut recevoir également les réclamations, plaintes et dénonciations, diligenter des enquêtes, des investigations, audits et vérifications. Il publie un rapport annuel à l’attention des citoyens. La déclaration de patrimoine étant un élément du dispositif de prévention de la corruption, l’Ofnac a aussi pour mission de recevoir les déclarations de patrimoine des personnes assujetties et de vérifier la véracité des dépositions. Seul hic : l’Ofnac a vu la plupart de ses rapports indexant la gestion de certains pontes du régime et de l’Apr mis au frigo par le président de la République. Comme le soulignait le 23 février 2020 l’ancien porte-parole de l’institution, Mody Niang. «Il y a 20 rapports qui ont été déposés sur la table du procureur, mais jusqu’à présent, il n’y a aucune suite», déplorait-il, tout en indexant Macky Sall, lui-même. L’inspecteur de l’enseignement à la retraite relevait à titre d’argumentaire : «c’est lui-même qui avait dit : si je n’avais pas posé mon coude sur certains dossiers. J’aurais mis beaucoup de gens en prison».

Les déboires de Nafy Ngom Keita, ancienne patronne de l’Ofnac, pratiquement défenestrée pour avoir voulu mettre le turbo sur le suivi judiciaire des rapports de son institution, sont encore là pour rappeler à quel point le fossé est encore béant entre les intentions de lutte contre la corruption et les actes concrets. Dans cette dynamique aussi, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a été réactivée en 2012. Elle a eu pour but de réprimer l’accumulation de richesses exorbitantes, sans commune mesure avec leurs revenus légaux de la part de certains fonctionnaires et dignitaires du régime du président Abdoulaye Wade.

Dans la même foulée, elle se fixait aussi pour but insidieusement de promouvoir la reddition des comptes, la bonne gouvernance et… la lutte contre la corruption et la concussion. La réactivation de la Crei fut toutefois un coup d’épée dans l’eau. Lors d’une conférence de presse en juillet 2012, les magistrats instructeurs de la Crei avaient présenté une liste de 25 personnalités de l’ex-régime ciblées dans le cadre de ce qui deviendra plus tard la traque des biens mal acquis.

Après moult rebondissements, seul Karim Wade fut poursuivi et condamné, parmi ces pontes ciblés de l’ancien régime libéral dont Ousmane Ngom, ancien ministre de l’intérieur, Samuel Sarr, ancien ministre de l’Energie, Oumar Sarr, ancien ministre de l’Habitat, aujourd’hui ministre sous Macky Sall, et autres Madické Niang, ancien ministre des Affaires étrangères, et Abdoulaye Baldé, ministre et maire de Ziguinchor. L’impression d’une justice sélective et de règlement de comptes politiques avait fini de prendre le pas sur la traque des biens mal acquis, la reddition des comptes, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

Dans la zone rouge depuis 2016

Malgré tous les instruments juridiques mis en place, la corruption peine encore à reculer au Sénégal. L’affaire Pétrotim fut, à titre d’exemple, un cas manifeste, démontrant à quel point la corruption semble toujours de mise dans notre pays. En plus, l’attribution tendancieuse de certains marchés publics ou la forte présence au Sénégal de sociétés citées ou sanctionnées pour des actes de corruption, montrent à suffisance qu’il reste du chemin à faire.

En effet, selon le classement de l’Indice de perception de la corruption 2019 de Transparency international (Ti), le Sénégal n’a pas toujours pas quitté la zone rouge. Il conserve le même score, 45/100, quatre années de suite. Depuis quatre ans, cette zone rouge est ainsi restée infranchissable pour notre pays.

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