AU BURKINA FASO, LES BUREAUX DE VOTE OUVRENT SOUS LA MENACE DJIHADISTE
Le Burkina Faso a ouvert dimanche ses bureaux de vote pour élire son président et ses députés dans un contexte politique et sécuritaire tendu avec le risque d'attaques jihadistes.

Le Burkina Faso a ouvert dimanche ses bureaux de vote pour élire son président et ses députés dans un contexte politique et sécuritaire tendu avec le risque d'attaques jihadistes.
Le Burkina Faso a commencé dimanche 22 novembre à voter pour élire son président et ses députés dans un contexte politique et sécuritaire tendu, avec le risque d'attaques jihadistes. Politiquement, cette présidentielle paraît toutefois la plus ouverte de l'histoire du pays. Les opposants ont annoncé qu'ils s'uniraient derrière celui arrivé en tête pour le deuxième tour, un cas de figure qui n'est encore jamais arrivé dans le pays.
Quelque 6,5 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour ce double scrutin, mais près d'un cinquième du pays ne pourra pas voter, faute d'une présence suffisante de l'État dans certaines zones du nord et de l'est, en proie à des attaques jihadistes et à des violences intercommunautaires quasi quotidiennes.