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LE CONTINENT DANS LA NECESSITE DE REDEFINIR SES RELATIONS INTERNATIONALES

Place et rôle de l’Afrique dans le monde

MARIAMA DIEME  |   Publication 29/10/2021

Les Etats, les acteurs économiques et culturels de la société civile et aussi les universitaires ont chacun un rôle clé à jouer, pour que l’Afrique puisse jouir pleinement de ses relations internationales. C’est ce qu’a soutenu hier le professeur Alioune Badara Diop de la faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP) de l’université Cheikh Anta Diop, lors d’un webinaire sur ‘’L’Afrique peut-elle se permettre de faire l’impasse sur les relations internationales ?’’. 

‘’L’Afrique peut-elle se permettre de faire l’impasse sur les relations internationales ?’’. C’est la question autour de laquelle les universitaires africains ont tenté de répondre, lors d’un webinaire organisé hier par le Collectif pour le renouveau africain (Cora). ‘’Les 54 Etats qui composent le continent ne souffrent pas du même degré de retard économique, de démocratisation des institutions politiques, de manque de visibilité et crédibilité sur la chaine internationale. La question sera d’autant plus pertinente et opportune si elle s’adresse à la fois cumulativement aux trois groupes : les Etats, les acteurs économiques et culturels de la société civile et les universitaires. Il reste maintenant à préciser ce qu’il faut entendre par l’expression ‘prendre au sérieux les relations internationales’. Pour les Etats africains, cela signifie aller dans le sens de redéfinir la coopération économique et militaire entre les micro-Etats qu’ils sont et qui ne sont pas viables, lorsqu’il s’agit d’affronter l’Union européenne, l’Amérique du Nord, la Chine, la Turquie, etc.’’, explique le Dr Alioune Badara Diop, Professeur à la faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP) de l’université Cheikh Anta Diop.

Pour les acteurs économiques africains et la société civile, le Pr. Diop a indiqué que cela signifie ‘’réinventer’’ les stratégies de coopération régionale, ‘’réactiver l’immobilisation collective’’ panafricaniste à travers une redéfinition des enjeux cruciaux de l’Union africaine. ‘’En d’autres termes, il s’agit d’être plus indépendant des anciennes puissances coloniales, notamment les pays francophones ; œuvrer à l’enracinement des institutions politiques démocratiques et de l’Etat de droit ; explorer les voies et moyens d’accéder à un meilleur contrôle des ressources naturelles en dénonçant les contrats léonins imposés par les puissances occidentales et la Chine. Ceci en leur exigeant le transfert de technologies pour préparer l’avènement d’une nouvelle génération de scientifiques et d’experts africains. Ce qui semble être la condition sine qua non d’un développement industriel, donc une phase cruciale de l’émergence’’, poursuit-il.

Pour les chercheurs, le Dr Alioune Badara Diop pense que la vraie question n’est pas de ‘’prendre au sérieux les relations internationales’’. Puisque c’est une discipline qui est enseignée partout dans les universités africaines. ‘’La vraie question est quelle pertinence y a-t-il à étudier les Afriques dans les relations internationales, alors que la science politique mainstream a, pendant longtemps, exclu le continent de la géopolitique du sens. L’Afrique en tant qu’espace géographique et politique affronte la même indignité et le même désintérêt que l’Etat, les élections, les parties politiques, la société civile dans le continent, lorsqu’il s’agit de l’envisager comme objet scientifique pertinent. Le premier défi des chercheurs africains est de déconstruire les stéréotypes en formulant des hypothèses holistiques fortes sur le leadership potentiel des Africains dans les relations internationales du XXIe siècle’’, préconise le Pr. Diop.
Le recours à l’expertise étrangère décrié

Pour sa part, le Pr. Thomas Kwasi Tieku de l’université du Western Ontario du Canada, estime que le continent ne peut pas s’appuyer sur la générosité des groupes de réflexion uniquement et les institutions de recherche qui ont été créées par leurs partenaires internationaux tels que le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale. ‘’A l’ère du numérique, ceux qui ne collectent pas leurs propres informations vont être des cowboys pour les autres et ceux qui dépendent des autres seront victimes de désinformation. Nos institutions, d’une façon générale, et en particulier nos départements en charge des relations internationales, ne font pas toujours les recherches approfondies dont ont besoin les dirigeants africains. A l’exception de quelques ministères des Affaires étrangères et services diplomatiques. Ces ministères et missions diplomatiques sont structurés de la manière dont les colonisateurs les avaient conçus. Ce qui est superficiel avec des ressources humaines peu qualifiées’’, poursuit-il.

D’après le Pr. Tieku, quand un continent compte énormément sur le commerce, il doit avoir des gens qui doivent apporter de la valeur ajoutée. ‘’Les diplomates classiques au sens conventionnel du terme, ne sont pas ceux dont on a besoin. Le décalage entre nos services étrangers, diplomatiques et ceux dont les pays ont besoin, ne peut être comblé que si l’on prête attention aux relations internationales de l’Afrique et la littérature économique documentée. Tout cela fournit des informations suffisantes. Au niveau continental, on doit réfléchir sur la manière de traduire le travail déjà fait en prise de décision, en élaborant des politiques pour éclairer la prise de décision’’, regrette-t-il.

Thomas Kwasi Tieku reconnait, cependant, que beaucoup de travaux ont été faits en relations internationales par des chercheurs africains. Mais les décideurs préfèrent ‘’importer’’ des formules créées en Occident, des slogans. Ce qui est ‘’plus regrettable’’, selon lui, ce sont les services de consultance qui orientent la prise de décision sur le continent. ‘’On peut citer par exemple la décision concernant la réforme de l’Union africaine. Elle a été basée sur les rapports de consultance rédigés en quelques mois, même pas plus de six mois. Ces consultants sont allés à Addis-Abeba pour quelques jours, parler à quelques dirigeants. Il n’y a pas eu de véritables enquêtes sur le personnel de l’UA qui est vraiment à la base. Leur point de vue n’a jamais été pris en compte. Il y a eu certes un rapport bien rédigé, mais il ne se fondait pas sur une recherche solide pour comprendre la littérature africaine. La décision qui est ressortie de cela a constitué à démanteler des structures qui fonctionnaient bien par le passé et à mettre en place celles qui sapaient l’efficacité de l’UA, sur la base de ce que dit la littérature et créer des structures qui créent plus de problèmes pour le continent et pour l’UA à l’avenir. Tout cela a lieu parce que la littérature en relations internationales n’a jamais été consultée’’, relève le Pr. Tieku.  

A ce propos, le Dr Amada Coffie de l’université du Ghana a défendu que parfois, les consultants viennent du continent. ‘’Il ne s’agit pas toujours de consultants qui ne maitrisent pas les sujets. La plupart d’entre nous jouent des rôles de consultant. Ce qu’il faut, c’est simplement ne pas exclure l’Afrique des relations internationales. Nous devons être autour de la table, nous éloigner de la périphérie et être autour de la table. L’Afrique a des capacités non seulement du point de vue pratique, mais aussi grâce aux universités qui existent sur le continent’’, affirme-t-elle.

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