LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Deux autres personnes appartenant à la «Force spéciale» arrêtées
Les membres du groupe dénommé «Force spéciale», qui devaient s’attaquer à la centrale électrique du Cap des biches, à des intérêts français et aux domiciles de certaines autorités, ont été toute la journée à la cave du Palais de justice de Dakar. Cependant, L’AS a appris que les interpellations se sont poursuivies en catimini. Et deux autres personnes ont rejoint la bande. D’après des sources dignes de foi, de onze, ils sont désormais 13 à attendre leur face-à-face avec un juge d’instruction, le juge du deuxième cabinet, pour connaître le sort qui leur sera réservé. En l’espèce, compte tenu des charges retenues contre eux, le juge d’instruction est lié par les réquisitions du procureur, qui va forcément requérir le mandat de dépôt.
Kafountine : Le bilan du chavirement d’une pirogue s'alourdit
Le bilan du chavirement de la pirogue transportant des candidats à l’émigration, survenu dans la nuit du dimanche au lundi à Hilol, dans la commune de Kafountine (département de Bignona), s’est considérablement alourdi. En effet, 13 corps sans vie ont été repêchés hier par les secours. Ce qui porte à 14 le nombre de victimes de cet accident. Plusieurs personnes sont toujours portées disparues et les recherches se poursuivent. Selon une source sécuritaire, la pirogue avait embarqué vers Hilol, avec à bord plus d’une centaine de personnes qui tentaient de rejoindre l’hexagone de façon clandestine. La source qui renseigne que 92 personnes ont été sauvées depuis l’accident, signale qu’un incendie serait à l’origine du chavirement.
Une trentaine de trafiquants interpellés en une année à Fatick
Une trentaine de trafiquants ont été interpellés en une année par la Subdivision des Douanes de Fatick pour trafic d’une importante quantité de chanvre indien et de médicaments prohibés, a indiqué mardi la cheffe de cette subdivision, le colonel Ndèye Fatou Ndiaye. «Ces trafiquants ont été arrêtés et déférés au parquet à l’issue de leur garde à vue. D’autres attendent leur jugement», a confié Mme Ndiaye à l’«Aps». Elle s’entretenait avec des journalistes à l’issue de l’incinération de 3,896 tonnes soit près de 4 tonnes de chanvre indien, de médicaments prohibés et de quelques produits alimentaires.
Assomme assoma les cliniques privées
L’Association des cliniques privées du Sénégal (ACPS) a exprimé, mardi, son désaccord par rapport aux actions engagées par le ministère du Commerce dans le cadre de l’assainissement du secteur. «Au moment où les cliniques privées se relèvent péniblement d’une crise qui a frappé tous les secteurs, le ministère du Commerce et des PME initie un contrôle approximatif, en se basant sur des dispositions règlementaires et tarifs datant de 1983, soit il y a près de 40 ans», a déclaré Dr Seynabou Bâ, porte-parole de l’ACPS, lors d’un point de presse. Ainsi, a poursuivi Dr Bâ, la mission a lourdement sanctionné les onze cliniques contrôlées en avançant des arguments contestables. Dans le même ordre d’idées, elle a noté qu’un projet de loi relatif à l’accès et la dispensation des médicaments et aux autres produits de santé, très contraignant pour les cliniques et leurs patients, serait à l’étude. «Nous comprenons parfaitement qu’un secteur aussi sensible que le nôtre soit régulé et surveillé, mais nous estimons que ces initiatives du ministère du Commerce sont inopportunes et vont à coup sûr déstabiliser le secteur privé de la santé déjà fort éprouvé», a-t-elle déploré. Selon elle, les patients seraient les premières victimes de ces désordres et une réelle menace pèserait sur les emplois. L’association a saisi le ministère de la Santé et de l’Action Sociale par courrier l’informant de cette situation inédite, mais n’a reçu aucune réponse jusque-là, a-t-elle fait valoir, précisant qu’une réunion a été tenue avec la direction du commerce intérieur sans trouver un terrain d’attente. Dr Bâ a invité le chef de l’Etat à les accompagner à réviser les directives qu’il a données (… ).
Khalife de Ndiassane : le chef de village échappe à la prison
L’affaire de Ndiassane, précisément du village de Thiaoune Kounta, a connu des rebondissements. En effet, les personnes interpellées suite aux jets de pierres lors de la visite du Khalife sur le site litigieux et sur plainte des blessés, ont été finalement placées sous mandat de dépôt hier. Ainsi, elles ont passé leur première nuit à la Maison d'Arrêt et de Correction (Mac) de Thiès. Quant au chef de village et son adjoint, ils ont été plus chanceux, car ils sont rentrés chez eux après leur face-à-face avec le juge.
Les menaces du Conseil restreint de l’assemblée de l’Ucad
L’assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) menace de sanctionner les étudiants qui troublent la quiétude de leurs camarades. En fait, le Conseil restreint de l’assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est réuni hier, sous la présidence du Recteur, Pr Ahmadou Aly Mbaye, pour examiner la situation sécuritaire. Ainsi le Conseil restreint, à l'unanimité, a condamné fermement les actes de violences notés au sein du campus social dans la nuit du mardi 21 juin 2022. Il réaffirme son attachement à la paix et à la stabilité au sein de l’institution. Le Conseil restreint menace de traduire devant le conseil de discipline tout étudiant responsable d'acte de violences conformément aux textes qui organisent le fonctionnement de l’espace universitaire, sans préjudice pour d’éventuelles poursuites judiciaires.
Ordre de passage des coalitions à la Rts
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra) et les représentants des différentes listes en compétition aux élections législatives ont déterminé hier l'ordre de passage aux émissions de la campagne sur la Rts. Ainsi, c’est la coalition Bokk Gis-Gis Liggey qui ouvre le bal pour le premier jour de diffusion de la campagne électorale, à savoir le dimanche 10 juillet 2022. Elle sera suivie dans l’ordre par la coalition Benno Bokk Yaakaar, la Grande Coalition Wallu Sénégal, la coalition Naataange Askan Wi, la Coalition Yewwi Askan Wi, la Coalition les Serviteurs-MPR, la Coalition Bunt-Bi et celle Alternative pour une Assemblée de rupture AAR Sénégal. Pour les jours suivants, le Cnra précise qu’il sera effectué une permutation circulaire. Ainsi, pour le deuxième jour, l'émission de la liste de candidats passée la veille en premier lieu passe en dernier, celle de la liste de candidats passée en second lieu passe en premier lieu, ainsi de suite.
L’appel du Khalife de Léona Niassène à Macky Sall
Le Khalife de Léona Niassène, Ameth Tidiane Niasse, est très préoccupé par la tension politique qui prévaut dans le pays. Il a fait une déclaration hier sur Walf Tv pour demander au Président Macky Sall d’autoriser le rassemblement de la coalition Yewwi Askan wi. A l’entame de son propos, le guide religieux a rappelé que le pays appartient à tous et que c’est dans la paix qu’on peut développer un pays. Ainsi pour la paix et la sécurité du pays, il demande au chef de l’Etat d’autoriser le rassemblement de la coalition YAW. Car, relève le Khalife de Léona Niassène, Yewwi Askan wi avait organisé un rassemblement encadré par les forces de l’ordre le 08 juin et tout s’était très bien passé. A l’en croire, certains Dakarois n’étaient même pas au courant du rassemblement. En plus, les militants de YAW avaient même nettoyé le lieu. Il invite le chef de l’Etat à préserver la démocratie sénégalaise, sinon le pays va reculer comme les autres pays.
Ameth Aïdara ne décolère pas
Mécontent de son arrestation avec ses proches, le maire de la ville de Guédiawaye Ameth Aïdara a fait le procès du pouvoir de Macky Sall «qui veut à tout prix faire un troisième mandat illégal et anticonstitutionnel». Un projet qui, selon Ameth Aïdara, sera combattu par la coalition Yewwi Askan wi pour la restauration des acquis démocratiques. Et à ce sujet, l’édile de Guédiawaye a fait savoir que son combat politique pour le départ de Macky Sall va continuer. Pour rappel, M. Aïdara a écopé 01 mois de prison avec sursis.
Marche de l’inter-coalition «Yewwi-wallu» à Pikine
Dans le département de Pikine, l’opposition a mis en place hier l’inter-coalition « Yewwi-wallu » pour sonner la fin de la récréation politique contre le pouvoir de Macky Sall dans cette localité de la banlieue. Et les responsables locaux ont d’ailleurs annoncé une marche avec ou sans autorisation ce mercredi dans les rues de Pikine. Cette marche aura pour point de départ la station Texaco, en passant par la route d’Icotaf, avec comme point de chute Bountou Pikine.
Taux élevé des prêts dans les institutions de microfinance
Venu présider la cérémonie de partage de la tontine des femmes de son parti qu’il avait financé auparavant pour les besoins de la fête de la Tabaski pour un montant total de 10 millions, le coordonnateur communal des cadres de l’Alliance pour la république (Apr) de Keur Massar-Nord, Pape Ibrahima Demba, a dénoncé le taux élevé des prêts au niveau des institutions de microfinance. Une pratique qui, selon lui, favorise la pauvreté des femmes qui ont peur d’emprunter aux institutions de microfinance. A cet effet, Pape Ibrahima Demba a invité la Direction de la réglementation des institutions de microfinance à mener une enquête sur la question. Avant de demander aux structures de l’Etat dont la DER et le Fongip de renforcer les femmes de Keur Massar.
Balla Ndiaye poignarde le conducteur qui l’a doublé
Balla Ndiaye et Osé Moulongo ont comparu hier devant la barre du Tribunal de grande instance de Dakar statuant en flagrants délits, pour ‘‘coups et blessures volontaires’’ ayant entraîné une interruption temporaire de travail (itt) de 7 jours contre le premier cité et ‘‘destruction de biens appartenant à autrui’’ pour le second. Reconnu coupable, Balla Ndiaye est condamné à un mois de prison ferme. Plus chanceux, son protagoniste a écopé d’un mois avec sursis. Les faits se sont produits à Liberté 6. Le plaignant Marcel Moulongo était dans la voiture de son frère Osé Moulongo qui tenait le volant. Tous deux ont eu la malchance de dépasser le véhicule de Balla Ndiaye, dans une course de vitesse. Un acte courant qu'on voit dans la circulation tous les jours, mais qui a révolté ce dernier qui freine brusquement sa voiture. Et lorsque Marcel Moulongo est descendu de la voiture de son frère, Balla Ndiaye l'a attaqué et lui a asséné un coup de couteau à la tête. Furieux, Osé est intervenu dans la bagarre en cassant le pare-brise de la voiture de Balla Ndiaye avant de conduire son frangin à l’hôpital où on lui a délivré un certificat médical attestant une itt de 7 jours. Muni de ce document, le mis en cause a déposé une plainte au commissariat de Dieuppeul contre son bourreau Balla Ndiaye. En guise de réplique, ce dernier a traduit en justice Osé Moulongo pour ‘‘destruction de biens appartenant à autrui’’.