L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI - QUEL PAYS !
Ça devient une redondance, tellement on parle des multiples contradictions que ce pays secrète. C’est à croire que nos agents de renseignements sont payés pour être en pantoufles dans leurs salons, zappant pour visionner des films d’espionnage ou autres, s’ils ne s’encanaillent pas. Pensez- vous, il existe dans ce pays des centres de redressement où des jeunes sont torturés avec des méthodes dignes de l’esclavage et nos « RG » ne sont au courant de rien. Rien !! Et pourtant, cet esclavage se passe dans la capitale même, pas à Fongolembi ou Dioudédiabé. Ils n’ont jamais entendu parler de ces camps de concentration, pardon… de redressement. Des camps encadrés par des talibés qui se réclament du puissant Kara et qui ont droit de vie et de mort sur des citoyens majeurs et vaccinés. Déjà que les milices maraboutiques fonctionnent et imposent leurs propres règles au vu et au su de tout le monde. Maintenant, il leur faudrait leur propre loi pour brimer des citoyens. Bien entendu, il ne faudrait pas froisser ces puissants marabouts pour des raisons électoralistes. Des jeunes et adultes entassés en des endroits que même des chiens errants ne mériteraient pas comme niches. Et qui y subissent des maltraitances ! Y a assurément des choses qui ne fonctionnent pas dans ce pays. Des lampistes ont été arrêtés et déférés au parquet. Mais croyez-nous, il n’arrivera rien au commanditaire qui est venu insulter notre intelligence et se foutre de la République. Mais si Kara est le responsables moral des tortionnaires qui viennent d’être arrêtés et déférés au parquet, l’Etat a failli sur toute la ligne. Sa responsabilité est engagée et il serait, au même titre que le marabout, coupable. Quel pays !
Kaccoor Bi
DEMENAGEMENT
Des confrères ont eu l’obligeance d’informer l’opinion que si « Le Témoin quotidien » n’était pas dans les kiosques mardi et hier mercredi, c’est pour cause de déménagement. En effet ! Votre quotidien préféré vient d’emménager à Liberté VI Extension, juste en face du camp Leclerc. Après dix ans passés à Colobane-Cerf Volant, à côté de la prestigieuse mosquée Massalikoul Djinane, nous avons donc pris nos bagages pour déménager à l’adresse que nous venons de vous indiquer et où va commencer, nous l’espérons, une nouvelle aventure. Après la Zone B « Ballons », au domicile de feu El Hadj Boubacar Ndiaye Yandé où nous avons démarré, puis le rond-point de l’avenue Faidherbe, la rue Raffenel, Gibraltar et Colobane, « Le Témoin » établit ses quartiers à Liberté VI Extension. Pour le meilleur on l’espère… On espère seulement qu’à ce rythme de déménagements, on ne se retrouvera pas dans quelques années à Hafia Route de Boune ou à Djiddah Thiaroye Kaw !
BARÇA OU BARSAKH DEUX AGENTS DE L’UCG ECHOUENT SUR LES COTES MAURITANIENNES
il y a quelques semaines, le président de la République Macky Sall avait demandé au ministre de l’Emploi de lui soumettre, dans les plus brefs délais, une Stratégie nationale d’insertion professionnelle (SNIP) qui accorde une priorité fondamentale aux jeunes diplômés, en cohérence avec les dispositifs publics (Der F/J, Adepme, Fonamif…). Dans la même foulée, Sa Majesté Macky II avait aussi souligné l’impératif d’actualiser la cartographie des demandeurs d’emplois au Sénégal (en intégrant l’âge, le genre, la région et la formation), histoire de couper les routes maritimes menant vers les Iles Canaries ou Barça ou Barsakh. Pour « Le Témoin » quotidien, toute cette stratégie de lutte contre le chômage des jeunes ressemble à du tape-à-l’œil. A preuve par l’Unité de Coordination et de Gestion des déchets solides (Ucg) où de jeunes agents de nettoiement ont fait plus de 10 voire 15 ans sans être embauchés. Pis, ils touchent des salaires journaliers misérables. Pour relever le défi de la misère et de la précarité, deux agents de l’Ucg ont déserté leur poste en tentant de rejoindre les Iles Canaries (Espagne). Malheureusement, ils ont échoué sur les côtes mauritaniennes après s’être perdus en mer. De retour à Dakar, les rescapés de l’Ucg ont repris du service c’est-à-dire les sales trottoirs et poubelles de la capitale où ils ont été accueillis par leurs collègues comme des héros. L’un d’entre eux qui s’est confié au « Témoin » jure qu’il ne désespère pas ! Et la moindre occasion, il reprendra les pirogues de fortune à ses risques et périls. Sans doute d’ici là, le président Macky Sall et le directeur général de l’Ucg Mass Thiam feront au moins un effort pour régulariser ces emplois existants (journaliers) au lieu d’en créer d’autres.
FONGIP DOUDOU KA RATTRAPE PAR SA MAUVAISE GESTION
Récemment nommée administratrice générale du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) en remplacement de Doudou Kâ, Mme Thérèse Faye semble hériter un cadeau financièrement empoisonné. Pour cause, « Le Témoin » quotidien a appris qu’un mois après son départ, Doudou Ka vient d’être rattrapé par sa très mauvaise gestion. Une gestion qualifiée de « catastrophique » au point que le Fongip risque de crouler sous le poids des créances estimées à des centaines de millions de francs. Certains cadres avancent même que les créances dues aux fournisseurs pourraient frôler la barre du demi-milliard. La preuve par les factures impayées de carburant que l’ex- administrateur Doudou Ka devait à la compagnie Elton qui a même déposé une plainte pour se faire payer. Sans oublier les arriérés de loyers de l’immeuble que l’institution financière occupe. Souhaitons que Mme Thérèse Faye procédera à l’audit de l’ancienne direction pour ne pas se brûler les mains.
COMMUNAUTE LIBANAISE ET COVID19 LA LISTE DES MORTS CELEBRES S’ALLONGE !
En plein état d’urgence sanitaire, « Le Témoin » avait révélé que la communauté libanaise avait payé un lourd tribut à la pandémie du coronavirus. Car une cinquantaine de nos frères et cousins libanais avaient été emportés par la maladie. Parmi ces morts anonymes et célèbres, des médecins, des pharmaciens, des industriels, des avocats, des commerçants, des hommes d’affaires et autres ressortissants libanais lambda. Depuis novembre dernier, la liste macabre continue de s’allonger au sein de la communauté libanaise. La semaine dernière, un richissime homme d’affaires libanais malade du covid19 et évacué à Paris est finalement décédé. Sa dépouille est arrivée hier à l’aéroport de Diass puisque la levée du corps aura lieu ce jeudi à l’hôpital Principal de Dakar. Toutes nos condoléances aux familles des défunts et l’ensemble de la communauté libanaise.
DR PAPE MADICKE DIOP REND HOMMAGE A PAPE BOUBA DIOP
Le Dr Pape Madické Diop, PDG de BEM-Dakar, a pris la plume pour rendre hommage à Pape Bouba Diop. « Les Sénégalais et les Africains ont été plongés dans l’émoi en apprenant le décès tragique de notre jeune frère Pape Bouba DIOP, ancien international de football. Son nom restera à jamais gravé dans la mémoire collective comme le premier buteur de l’histoire de notre pays à la coupe du monde. C’était en 1998. Nous lui devons ce moment d’extase, de fierté et de dignité qui l’a élevé et fait entrer au Panthéon de notre imaginaire collectif. Il a écrit l’histoire pour le Sénégal et pour une ville d’histoire, Rufisque. Il est des nôtres » écrit le Dr Pape Madické Diop. Le patron de BEM-Dakar, au-delà de Rufisque dont il partage avec le défunt l’amour, ajoute qu’ «A ses parents et amis de Rufisque et d’ailleurs, au monde du football et plus particulièrement à la génération exceptionnelle de 2002, j’exprime, au nom de tous les miens, ma profonde compassion et mon infinie tristesse. Qu’Allah, SWT, l’accueille en Son Paradis Eternel ! ». La dépouille de l’international est attendue ce vendredi à 15h à Diass par avion médicalisé affrété par le Gouvernement. Ses obsèques sont prévues à Rufisque.
POUR UN HOPITAL A VELINGARA- LE CRI DE CŒUR DU MAIRE WOURY BAILO DIALLO
La séance plénière, tenue hier à l’Assemblée nationale, a constitué un moment propice pour le maire de Vélingara de plaider en faveur d’une vieille doléance des populations de sa localité. Pour la réalisation d’une infrastructure hospitalière dans sa commune, le maire n’a pas manqué de rappeler que Vélingara — seul département du Sénégal en position frontalière avec trois pays de la sous-région —tarde à voir un hôpital digne de ce nom. « En outre, la commune est entourée par de grandes villes carrefours comme Diaobé, Medina Gounass et Manda Douane. Or, ce département qui constitue un carrefour sous régional n’a pourtant qu’un petit centre de santé. Ce qui relève d’ailleurs d’une faiblesse de la part du pouvoir actuel en termes de réalisation dans le département», a déploré le député-maire. Il a rappelé que sa municipalité a eu à débloquer plus de 150 millions de francs dans le cadre des deux postes de santé du département. «Et chaque année, la mairie donne une contribution d’un montant de 7 millions à ces postes de santé pour leurs besoins en carburant. Ce qui est un effort dont l’impact est malheureusement à courte durée dans la mesure où les évacuations sanitaires vers les régions de Kolda et Tamba sont récurrentes », a ajouté l’édile de Vélingara. « C’est pourquoi, depuis 2017, je ne cesse de plaider pour la réalisation d’un hôpital moderne dans le département de Vélingara. Nous sommes en 2020 et pourtant le président de la République, Macky Sall, avait lui-même, lors de sa tournée, annoncé la construction de cet hôpital. Encore une fois, je demande solennellement à ce que cette préoccupation de ma communauté soit prise en charge. Car Il faut vraiment nous aider », a plaidé le maire du haut de la tribune parlementaire.
ASSEMBLEE NATIONALE L’ACTION SOCIALE DU DR MOUSSA SOW DU PAD MAGNIFIEE
Restons à l’Assemblée nationale pour relever un fait particulier. Lors du passage du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime devant les députés ce mardi, une parlementaire a dit au directeur général du Port autonome de Dakar ce qui suit : « je salue votre conseiller technique Dr Moussa Sow. Vous voudriez bien lui transmettre mon message. Le Pr Moussa Sow est un jeune spécial, un jeune disponible qui ne cesse d’aider les orphelins, les talibés, les couches défavorisées de Dahra et de la contrée du Djoloff. Vraiment, c’est un homme qui abat un travail inlassable pour le président de la République. Ce fils du Djoloff, on doit le féliciter et le remercier vivement. Il n’a jamais reculé pour accompagner les populations. C’est de ce genre d’hommes de valeur, qui ne font pas beaucoup de bruit mais qui sont efficaces, que le président a besoin ». Il ne reste plus au Dr Moussa Sow qu’à faire appel aux riti-katt pour que le tour soit joué.
ATTAQUES CONTRE SON LEADER, SONKO ABASS FALL DE PASTEF REDUIT EN CENDRES IBRAHIMA SENE DU PIT
Abass Fall, le coordonnateur du parti Pastef dans le département de Dakar, est décidé à remonter les bretelles aux hommes politiques qui tirent sur son leader Ousmane Sonko après ses sorties médiatiques. Hier, l’ancien député Bamba Ndiaye a reçu une riposte énergique de la part du lieutenant du leader des « patriotes ». Et par ricochet, Abass Fall n’a pas épargné Ibrahima Sène du PIT selon qui l’opposant Ousmane Sonko serait en train de dévoiler aux yeux de l’opinion sa véritable face. « Ibrahima Sène que vous défendez ici a monnayé ses convictions pour devenir un pseudo révolutionnaire à la solde de Macky Sall et de son régime prébendier. Il mérite le nom de relique politique et alimentaire. Il fait partie du passé et il le sait. Tout comme vous d’ailleurs. Puisque vous n’avez pas le courage de porter le combat contre le FCFA, alors taisez vous et laissez les Sénégalais qui aiment ce pays dont le président Ousmane Sonko se battre contre ce vestige du colonialisme qui handicape le développement de notre pays. Il y a de ces personnalités qui, plus elles avancent en âge, gagnent en sagesse », a contre-attaqué M Fall. Puis d’ajouter envers sa cible : « Vous cherchez, comme vos amis aboyeurs, à vouloir le (Ndlr, Sonko) mettre en mal avec l’opposition dont il incarne le leadership incontestable — ce que vous ne pouvez supporter — en l’accusant de façon éhontée d’avoir traité la quasi-totalité des opposants de «chiens aboyeurs ».