L'OEIL DU TEMOIN DE CE LUNDI

KEEMTAAN GI - CES INFLUENCEURS QUI INFLUENCENT…DU VENT !
Nul doute que l’ex-Chef avait horreur des réseaux sociaux. Il s’est durant tout son magistère plaint de leur caractère nocif, les considérant comme un cancer des sociétés modernes et une peste mondiale. Les mots sont à la mesure de sa détestation des réseaux sociaux qu’il disait animés par des oisifs errants. Bien avant lui, l’écrivain italien Umberto Ecco en disait ceci : « Les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d'imbéciles qui avant ne parlaient qu'au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd'hui ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel ». En fait, l’ex-Chef et l’écrivain de la Péninsule n’ont pas tort surtout que les principaux animateurs de ces espaces sont souvent hissés au rang de stars et usent et abusent de ce statut usurpé. On apprend ainsi que, lors de la campagne électorale pour la dernière présidentielle, le candidat mal aimé avait dans ses bagages, en plus de journalistes, des « influenceurs » dont le rôle était de nous abrutir par leurs messages en nous vendant des mirages à nous autres qu’ils prennent pour des idiots. Au vu des résultats, on peut dire qu’ils ont bien réussi leur mission vu qu’ils n’ont pas réussi à influencer grand’monde. Les mêmes qui se drapent du manteau de chroniqueurs, pour ne dire souvent que des âneries à un public friand de ragots sont recrutés par des télévisions locales. Et pas une seule chaine de télévision, site web ou autres sans son chroniqueur attitré dont le rôle consiste, plus souvent, à aller à contre-courant des idées dominantes. Du coup, ils ne disent que des évidences, faisant ainsi preuve de leurs carences dans leurs développements à deux sous. Malgré tout, on leur prête l’oreille. Et dans leurs délires quotidiens ou hebdomadaires, difficile de les retenir. Eux-mêmes peinent à se retenir. En fait, plutôt que de développements lumineux, ils ne font que pérorer des approximations qui ne sont pas celles de millions de Sénégalais… Ainsi va la vie à Galsen !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
LA DEPOUILLE DE MAHAMMAD DIONNE ATTENDUE CE MARDI
La dépouille de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne est attendue ce mardi en début d’après-midi, plus précisément à 14h 25 à l’aéroport international Blaise Diagne. Mahammad Boun Abdallah Dionne est décédé vendredi à l’âge de 64 ans à Paris, où il avait été évacué en pleine campagne présidentielle. M. Dionne, chef du gouvernement de 2014 à 2019, avait interrompu sa campagne en mars quelques jours après son ouverture. Il était un des 19 candidats à l’élection remportée le 24 mars par Bassirou Diomaye Faye. Cet ancien proche collaborateur du président Macky Sall (2012-2024) s’était présenté contre le candidat choisi par le chef de l’Etat, Amadou Ba. L’homme faisait l’unanimité sur ses compétences, mais aussi sa rigueur et son élégance. Ce lundi, il a eu droit à l’hôpital Pitié Salpêtrière de Paris à une levée du corps en présence de ses amis, des membres de sa famille et de proches. Lesquels se sont rassemblés se rassembler pour un ultime moment de recueillement en l’honneur du défunt. La compagnie nationale Air Sénégal, par le biais du Vol HC 404, ramènera à Dakar la dépouille de Mahammad Boun Abdallah Dionne. Le mardi 9 avril, ce vol spécial quittera l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle à 10h40, avant d’atterrir à Dakar à 14h25, le même jour. Après un hommage officiel le lendemain mercredi, Mahammad Boun Abdallah Dionne devrait être enterré le même jour à Touba.
L’APR SALUE LA MEMOIRE DE MAHAMMAD BOUN DIONNE
L’Alliance pour la République a salué la mémoire de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne décédé le vendredi 05 avril 2024 à Paris. A travers un communiqué de presse sanctionnant la réunion de leur Secrétariat national, les partisans du président Macky Sall ont salué la mémoire d’un homme d’Etat accompli et militant politique aux convictions constantes. Outre l’APR, toute la classe politique et le nouveau président Bassirou Diomaye Faye ont rendu un vibrant hommage à l’ancien Premier ministre.
NOMINATIONS RAPPORTEES L’APR MET EN GARDE LE PRESIDENT FAYE
La décision annoncée du président Bassirou Diomaye Faye de rapporter les décisions prises à l’issue du dernier Conseil supérieur de la magistrature par le président Macky Sall n’est pas du goût de l’APR. Le parti du président Macky Sall met en garde les nouvelles autorités. « L’APR rappelle à l’attention du Président Bassirou Diomaye Faye qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature. Nous exigeons le respect du principe de la continuité de l’Etat et de celui de l’inamovibilité des Magistrats surtout en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire qu’est le Premier président de la Cour Suprême » indique le parti de l’ancien président dans un communiqué. L’APR salue, encore une fois, la mobilisation exceptionnelle des populations qui ont accompagné le président Macky Sall lors de son départ du Palais de la République, reconnaissant en lui un chef d’Etat exemplaire, un leader novateur et un bâtisseur exceptionnel.
DECES DE L’ANCIEN MINISTRE MAGUETTE THIAM DU PIT
Au moment où il pleure encore un grand fils de ce pays en la personne de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, le Sénégal a perdu ce dimanche 08 avril un autre de ses illustres fils. En l’occurrence, l’ancien ministre Maguette Thiam. Ce dernier a été une grande figure de la Gauche sénégalaise à travers les partis historiques comme le PAI, puis le PIT dont il fait partie membre des fondateurs en juillet 1981. Il fut d’un engagement certain aux côtés des pères fondateurs de la Gauche notamment Feus Seydou Cissokho, Amath Dansokho et Ibrahima Sene. Maguette Thiam fut un grand militant de la gauche, il fut président de la FEANF à Paris, premier secrétaire général du Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES) de 1976 à 1979, membre du comité central et du Bureau politique du PAI Sénégal durant la clandestinité, membre fondateur et responsable au plus haut niveau du comité central et du bureau politique du PIT Sénégal depuis sa création en 1981 au cinéma El Mansour à Dakar. Certes la politique avait une très grande place dans la vie de l’homme, mais les Sénégalais retiendront aussi l’éminent professeur que fut le défunt. Il a consacré comme enseignant toute sa vie pour la formation des élites du pays à travers une rigueur, une honnêteté, un humanisme et un engagement sans faille. Un des premiers agrégés de mathématiques au Sénégal, professeur retraité à la faculté des sciences et techniques (FST) de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, le Pr Maguette Thiam fut pendant longtemps le directeur de l’IREMPT (Institut de recherche pour l’enseignement de la mathématique, de la physique et de la technologie). Le défunt fut aussi ministre de l’Intégration africaine en 1993, ministre délégué au ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, chargé du Plan en 1994. Maguette Thiam fut aussi un élu et membre du bureau au conseil régional de Dakar. Avec sa disparition, le Sénégal a perdu assurément un grand homme au service du peuple.
LE MINISTRE KALIDOU DIALLO REND HOMMAGE A MAGUETTE THIAM
Le ministre Kalidou Diallo a tenu à rendre un vibrant hommage à Maguette Thiam. Les deux ont partagé une trajectoire politique à travers le PIT. « C’est une grande perte pour le Sénégal, le mouvement syndical, la classe politique et son parti le PIT en particulier. Il fut avec le président Mamadou Dia et Samba Dioulde Thiam les fondateurs et principaux animateurs du journal And Sopi à la fin des années 1970. Saidou Cissokho, Hamath Dansokho, Mady Danfakha, Sadio Camara. Maguette Thiam, Samba Diouldé Thiam. Sémou Pathé Gueye, Bouna Gaye, Ibrahima Sene, Cheikh Faty Faye, Mandiaye Gaye et tant d’autres furent ses compagnons de lutte » témoigne l’ancien ministre de l’Education nationale Kalidou Diallo. « Maguette Thiam fut pour moi, un ami, un doyen et une référence pour sa profondeur intellectuelle, son humilité, son engagement permanent pour la justice, le progrès et la solidarité envers les peuples opprimés. Il fut un grand ami de la classe ouvrière et un patriote ardent toujours à côté des déshérités et des victimes de l’injustice, de l’apartheid d’alors, du colonialisme et du sionisme au niveau africain et international. Maguette était un symbole de modestie et de générosité pour tous ceux qui l’ont connu. C’est tout le Sénégal qui a perdu un grand homme entier et symbole de la simplicité. Je présente mes condoléances à sa famille, ses enfants que je connais bien Diatou/Marguerite Mme Kane, Paul, Michel, Charles et Moustapha, au PIT, au Sudes et à la CSA. Qu’il repose en Paix et qu’Allah l’accueille en son Paradis » ajoute Kalidou Diallo, historien, ancien membre du comité central et du bureau politique du PIT.
SUMA-ASSISTANCE DR BABACAR NIANG, UN LANCEUR D’ALERTE HONORE !
Emprisonné, persécuté et harcelé par le régime du président Macky Sall, Dr Babacar Niang, médecin-propriétaire de la clinque « Suma-Assistance », n’a jamais plié ni failli à sa mission citoyenne. Pour ce faire, il s’était transformé en lanceur d’alerte pour dénoncer les dérives autoritaires et dictatoriales du président Macky Sall et signaler des faits portant gravement atteinte à l’intérêt général. Et surtout la persécution et la traque policière contre les malades et blessés de Pastef jusque dans sa clinique sise à Sacré-Cœur/Keur Gorgui. L’opposant d’alors Ousmane Sonko faisait partie du lot. Comme quoi, l’Etat n’a jamais digéré que les manifestants de Pastef soient évacués et sauvés par Dr Babacar Niang accusé à tort d’être un pro Sonko. C’était mal connaitre Dr Niang qui avait eu la même posture sous le magistère de Me Abdoulaye Wade. D’où son surnom de « Médecin du Peuple ». Pour preuve encore, dans son village natal de Aram, commune de Médina Ndiathbé (Podor), Dr Babacar Niang avait recruté un infirmier pour la Case de santé qu’il payait mensuellement de sa propre poche. Ce, en lieu et place d’un agent de santé niveau cm2 affecté par la commune. Informé de cette action humanitaire, un ministre « Apr » et très proche de Macky Sall avait sommé Dr Babacar Niang de ne plus payer l’infirmier. Pour des raisons purement politiques, « Le Témoin » quotidien a appris que le ministre a tout simplement renvoyé l’infirmier tout en maintenant à son poste l’agent sanitaire payé par l’Etat. Conséquence : les populations ont assisté impuissantes à un recul de niveau de soins dans la case de santé du village.