Le Sénégal a vécu trois jours durant de violentes manifestations qui ont occasionné des pertes en vies humaines et d’innombrables dégâts matériels. Des manifestations qui ont rendu les routes impraticables aves des tas d’immondices sur la chaussée et empêché les rotations des camions bennes de ramassage d’ordures. Ainsi, la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED) a pris les devants pour rendre à la capitale son lustre d’antan. Le Premier ministre Amadou Ba a effectué une visite surprise aux agents de la Sonaged pour les encourager avant de se prononcer sur la situation.
Le Premier ministre révèle qu’il est passé spontanément pour voir le contrôle et vérifier si les instructions données ont été bien respectées .Dans la foulée, Amadou Ba a regretté les événements malheureux en présentant ses condoléances à la famille des disparus. « C’est vrai qu’on a connu une situation très difficile. C’est l’occasion pour nous de les regretter, de les condamner, de prier pour le repos de l’âme des personnes qui ont perdu la vie », a dit le Premier ministre.
Et de poursuivre pour annoncer « L’Etat est debout et continuera de maintenir l’ordre tout en étant ouvert au dialogue. Le Président a appelé à un dialogue et nous devons nous retrouver, parler du Sénégal mais dans le cadre du respect des lois et règlements qui régissent notre pays », a-t-il martelé.
Dans la même veine, le chef du gouvernement a magnifié les efforts pour un meilleur cadre de vie : « Je tiens à vous féliciter au nom du Chef de l’Etat, les instructions ont été respectées », a-t-il indiqué à l’assistance. Durant les opérations de nettoiement, les as de la propreté et du nettoiement n’ont pas seulement reçu la visite du Premier Ministre Amadou Ba. Ce dernier était accompagné des ministres de l’Urbanisme Abdoulaye Saydou Sow et celui de la Jeunesse et de l’emploi M. Pape Malick Ndour. Recevant la visite du PM, M. Mass Thiam, Directeur général de la SONAGED, s’est pour sa part réjoui des encouragements du Premier ministre Amadou Ba.
KEEMTAAN GI – TERREUR
A n’en point douter, nous sommes dans un régime de terreur et où tout le monde doit la fermer. Où il faut émettre sur la même longueur d’ondes que des sicaires qui ont vite retrouvé leurs grandes gueules depuis que la tension sociale de la semaine dernière a baissé. En tout cas, jamais les prisons sénégalaises n’ont été aussi encombrées de prisonniers politiques que depuis le début de cette année. Aux 500 et quelques activistes, journalistes, influenceurs et autres militants de Pastef embastillés pour avoir fait des posts pou demander de « résister » ou de sortir dans la rue si leur leader est condamné, viennent de s’ajouter quelques centaines d’autres manifestants arrêtés jeudi et vendredi dernier. Des interpellations qui n’ont pas cessé bien que le calme soit revenu. Pas un seul jour sans qu’un citoyen ne soit convoqué sous le très fallacieux prétexte d’actes susceptibles de compromettre la sécurité publique. Des centaines de personnes sont privées de liberté pour leur pensée qui ne va pas dans le même sens que celle de ceux qui sont au pouvoir et qui ont ramené le Sénégal au rang de démocratie en balbutiement. Tous ces prétendus intellectuels de bas-étage qui vocifèrent et insultent pour répondre à la tribune de trois de nos plus éminents intellectuels, de vrais ceux-là, ne veulent que préserver leurs intérêts en conservant postes et privilèges avant la fin du festin. Leur positionnement est loin d’être dans le sens de servir le Chef qu’ils présentent dans leur stupide réflexion comme « indispensable ». Or les cimetières, dit-on, sont remplis de gens qui se croyaient indispensables. Personne aujourd’hui ne peut regarder le Sénégal et dire que nous sommes dans un Etat de droit respectant les libertés individuelles ou collectives. Jamais également le pays ne s’était autant trouvé dans l’œil du cyclone comme aujourd’hui avec la fermeture de nos consulats à l’étranger après le saccage par des manifestants de ceux de Paris, Bordeaux, Milan et New York. Et ils viendront certainement nous dire que ce sont les forces occultes tapies dans ce pays qui se sont déplacées jusqu’à l’étranger pour y commettre ces forfaits contre nos symboles à l’étranger. Qu’attend-on donc pour y envoyer le brave directeur de la Sécurité publique, le commissaire Ibrahima Diop, afin d’y rétablir l’ordre ? Les libertés sont étouffées et nous ne sommes pas loin de l’œuvre du britannique Georges Orwell. Qui peut aujourd’hui regarder un compatriote dans le blanc des yeux et lui dire que la liberté d’expression est une réalité au Sénégal ? Dans le roman « 1984 », tous les comportements sont minutieusement surveillés grâce à des machines appelées « télécrans. Notre police traque les gens sur les réseaux sociaux et suit leurs moindres déclarations à la télé ou dans les radios pour aller les cueillir manu militari avant de les envoyer en prison après plusieurs valses entre des commissariats, gendarmeries et la cave du Tribunal. Une façon inique de les brimer. Les pages de nos journaux sont passées au peigne fin pour y dénicher la moindre virgule qui pourrait courroucer le Chef. Nos flics de la pensée ne s’encombrent même plus de galanterie pour envoyer en prison des dames dont le seul tort est de ne pas penser comme le Chef et ses affidés. La Femme, on la sublime, on ne la déshonore pas. Celles du bois sacré qui manifestaient, Falla Fleur, Ndèye Ndack Touré et bien d’autres doivent retrouver leurs familles. KACCOOR BI - LE TEMOIN
CITE KEUR GORGUI/SACRE CŒUR LE BLOCUS DU DOMICILE SONKO LEVE !
Au lendemain du verdict de l’affaire « Sweet-Beauty », le leader de Pastef Ousmane Sonko avait été interpellé à Koungheul par des gendarmes et ramené de force à son domicile à la cité Keur Gorgui alors qu’il venait d’entamer sa « caravane de la liberté » vers Dakar. Depuis lors, son domicile était encerclé par un impressionnant dispositif sécuritaire conjoint de la police et de la gendarmerie. Ce qui avait fait dire à ses partisans qu’il était placé « en résidence surveillée ». De nombreuses voix s’étaient élevées au Sénégal et dans le monde pour exiger la levée du blocus de la maison d’Ousmane Sonko. Est-ce un début de dégel ? En tout cas, hier soir, le site du collectif « Samm Jikku Yi » a annoncé la levée du dispositif des forces de défense et de sécurité autour du domicile du leader de Pastef. Pour vérifier l’information, notre reporter Pape Ndiaye s’est rendu à 2 heures ce matin, au moment de notre bouclage, sur les lieux. Et il a constaté que les rares taxis, automobilistes et voisins circulaient librement dans les ruelles menant chez Ousmane Sonko. Ce qui était impossible et inenvisageable ces derniers jours ! Il est vrai que les barrières des forces de sécurité sont toujours dressées aux abords du domicile d’Ousmane Sonko, mais l’accès n’est plus interdit ! Car, cette nuit, les voisins en voiture et les piétons pouvaient vaquer librement à leurs occupations sous la vigilance et la surveillance des forces de l’ordre… Espérons que les derniers flics et pandores encore stationnés à Keur Gorgui vont lever le camp très bientôt afin que Sonko recouvre sa pleine liberté de mouvement et de circulation !
RETOUR SUR LES LIEUX DU CRIME LA VILLA «SWEET-BEAUTY» FAIT PEAU NEUVE !
L’utilisation d’internet et de réseaux sociaux est devenue la pierre angulaire de la liberté de diffuser des « fake news », des bobards, des mensonges et de se livrer à la désinformation à grande échelle. Pour preuve, tout a été dit et raconté sur la villa qui abritait l’ex-salon « SweetBeauty » ou salon « Adji Sarr » située à Sacré-Cœur III-Vdn extension. D’aucuns prétendaient que cette villa a été complètement rasée ; d’autres qu’elle a été détruite et reconstruite. « Le Témoin » quotidien dont un journaliste reporter habite le paisible quartier « incriminé » est en mesure de dire que toutes ces assertions sont fausses. Deux ans après les « faits », votre canard « Le Témoin » est retourné hier, mardi 6 juin 2023, sur les lieux du crime contre Ousmane Sonko. D’abord, il est bon de préciser que dès l’éclatement de l’affaire Adji Sarr/Ousmane Sonko, les enquêteurs de la gendarmerie avaient placé sous scellés les deux pièces de la villa servant de salles de massage. Fusillée du regard, rejetée par les voisins, traquée par la presse et abandonnée par les clients, la locataire et propriétaire du salon, Mme Ndèye Khady Ndiaye, avait fini par décamper c’est-à-dire déménager volontairement du quartier. Une occasion pour l’honorable propriétaire de la villa « Sweet-Beauty » de reprendre ses locaux. Et surtout de faire table rase du passé en effectuant sur les lieux d’importants travaux de réhabilitation et de rénovation. La couleur rose de la façade, dont les vidéos et photos ont fait le tour du monde a été remplacée par un carrelage mural (carreaux gris en faïence). Quatre pots de fleurs sont soigneusement posés en bordure de la villa pour orner le décor. Et dans cette célèbre villa, a constaté « Le Témoin », vivent désormais des membres d’une paisible famille qui ont du mal à faire effacer l’histoire des lieux.
SALON «SWEET-BEAUTY» LE SITE «TOURISTIQUE »LE PLUS VISITE EN 2021
Comme l’avait relaté « Le Témoin » quotidien dès l’éclatement de l’affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr en février 2021, le salon « Sweet Beauty » était devenu le site « touristique » le plus visité du Sénégal. Situé à Sacré-Cœur 3- Vdn à Dakar juste derrière la résidence hôtelière « Mamoune », l’endroit attirait de nombreux curieux venus de toutes les localités du pays : élèves, étudiants, marchands ambulants, blogueurs, reporters, chauffeurs de taxi, courtiers immobiliers, activistes et autres Sénégalais lambda faisaient discrètement des incursions devant la villa aux couleurs « rose » pour faire des « selfies ». Sans oublier les envoyés spéciaux et les correspondants de la presse internationale accrédités au Sénégal et dans la sous-région. Bref, tout un monde de curieux venait en pèlerinage sur les lieux se prendre en photo en guise de souvenirs du genre « Bilahi, j’y étais ! » et autres « J’ai vu le salon d’Adji Sarr », avec des photos à l’appui. Deux ans après, « Le Témoin » est en mesure de vous jurer que la disparition de l’enseigne « Sweet-Beauty » est accueillie avec un ouf de soulagement par tout un quartier de SacréCœur III-Vdn. Toujours est-il que « Sweet-Beauty » a marqué son emplacement et son époque le temps d’un scandale… d’Etat sans précédent !
LE SENEGAL CRITIQUE A LA TRIBUNE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE FRANÇAISE
Au cours d’une séance à l’Assemblée nationale française, hier, le député Aurélien Taché, membre de la NUPES, a interrogé la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Le député a d’abord souhaité attirer l’attention sur les détenus qui ont été arbitrairement arrêtés, selon lui, et sur la situation politique où la France, semble-t-il selon ses observations, ne réagit pas face aux intentions de Macky Sall d’empêcher les opposants à participer à la prochaine présidentielle de 2024. Le député a conclu son intervention avec le hashtag #FreeSenegal, très utilisé sur les réseaux sociaux pour soutenir le Sénégal et condamner la répression en cours. En réponse, la ministre Catherine Colonna a rappelé la première réaction de la France face à cette crise. Alors que le Sénégal était à feu et à sang, Paris avait exprimé sa préoccupation. Confiante en la capacité de résolution du pays, elle a ajouté : « Nous espérons que cette situation sera résolue à travers le dialogue qui est une longue tradition au Sénégal».
NDEYE NDACK TOURE PLACEE EN GARDE A VUE
L’animatrice et productrice de télévision et de cinéma, Ndèye Ndack Touré, a été placée, hier, en garde à vue par la Brigade de recherches de Faidherbe de Dakar. Elle était venue répondre à la convocation des gendarmes enquêteurs pour, comme disent les flics et les pandores, « affaire la concernant ». C’est après quatre heures d’audition qu’elle a été placée en garde à vue pour « actes susceptibles de compromettre la sécurité publique.