Le groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (Geep) a révélé hier les nombreux cas de grossesses précoces dans les écoles. Ainsi 1 200 cas de grossesses précoces sont recensés chaque année en milieu scolaire au Sénégal. C’était à l’occasion d’un atelier de renforcement de capacités des membres des clubs Evf de Dakar banlieue sur l’éducation à la santé de la reproduction, les violences et les mutilations génitales féminines.
Les grossesses précoces en milieu scolaire, les excisions, les mutilations génitales féminines constituent un frein à la scolarisation des filles à l’école. Chargé de programme à Geep, Mamadou Elimane Kane indique que depuis 2014, chaque année, ils recensent 1 871 cas de grossesses dans les collèges et lycées du Sénégal. «La radioscopie de la situation montre que les chiffres sont alarmants même si on se rend pas compte que la plupart des filles sont mariées très tôt. Le mariage précoce est un obstacle pour terminer les études. Il y a des régions où tous les acteurs, notamment l'État, la société civile et les partenaires doivent agir pour essayer de diminuer cette violence qui s'abat sur nos élèves», explique-t-il.
Selon lui, l'école n'est plus un cadre de vie assez sûr surtout en milieu rural avec les nombreux cas de viols. «Aujourd'hui avec les nouvelles technologies de l'information et de la communication, notamment les réseaux sociaux, aussi bien les professeurs que les élèves ne restent plus dans les cours de l'école pour parler des questions qui interpellent les jeunes. Mais on peut orienter l'usage de ces nouveaux moyens de communication pour sensibiliser sur les risques, éduquer et faire de l'école un espace sûr où les filles apprennent sans avoir peur, sans être harcelées», prône-t-il. A l’en croire, rien que les jeunes et élèves âgés entre 10 et 19 ans font presque 4 millions au Sénégal. «Et exclure toute cette masse critique de ces programmes font que notre école n'est pas performante comme on le souhaite. Le taux de grossesses précoces en milieu scolaire a diminué et nous sommes autour de 1 200 en moyenne par an dans les écoles», révèle t-il.
Même s'il y a une baisse, il pense que le chiffre est alarmant. «1 200 cas de grossesses en milieu scolaire, c'est trop ! La région qui occupe la première place dans ces recensements que nous faisons chaque année, c'est Sédhiou. Peut-être parce que c'est une nouvelle région et il y a des localités très enclavées qui ne sont pas au même niveau d'informations que les autres où la communication est très difficile», souligne M. Kane. Il est d’avis que l’on ne peut pas mener une telle activité sans passer par les chefs religieux or certains d'entre eux sont très réticents aux discours sur la sexualité. «Donc, il faut mettre en place des stratégies pour démêler l'excision et la religion et sensibiliser les populations sur les risques liés à l'excision», soutient-il.
CES GOULOTS A LA LUTTE CONTRE LE TRAFIC D’ESPECES SAUVAGES AU SENEGAL
Le trafic d’espèces sauvages est considéré comme le commerce international illégal d’animaux morts ou vivants. Au Sénégal, le fléau a pris des proportions inquiétantes
Le projet Dekkàl Géej, en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du développement durable, a organisé un atelier sur la lutte contre le trafic d’espèces sauvages au Sénégal. Les acteurs ont relevé plusieurs obstacles à la conservation de la biodiversité marine pour une pêche durable.
Le trafic d’espèces sauvages est considéré comme le commerce international illégal d’animaux morts ou vivants. Au Sénégal, le fléau a pris des proportions inquiétantes. D’où l’atelier organisé par le projet Dekkàl Géej pour aider l’Etat à la mise en place d’une stratégie de lutte contre le fléau. Selon leDirecteur adjoint des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols, Colonel Babacar Dione, la criminalité faunique concerne aussi bien les espèces de faune et de flore.
A l’en croire, la faune, ce sont toutes les espèces qui sont en milieu aquatique et terrestre. La flore est constituée de celle marine et terrestre. «Pour la flore terrestre, nous avons beaucoup d’agressions sur les espèces qui font l’objet de trafic mais aussi les espèces qui font l’objet de coupe, d’agression pour divers usages. A travers le monde, nous avons plus de 6 000 espèces qui sont menacées et qui font l’objet de trafic par une cinquantaine de nationalités», révèle-t-il. Lorsqu’on parle de trafic, dit-il, c’est pour couper les espèces sans permis et autorisation. «Cela fait l’objet d’importation ou d’exportation sans papiers. Tout bois ou produit de faune ou de flore qui sort ou entre dans le pays, doit être accompagné d’un document», souligne-t-il, avant d’ajouter qu’il y a beaucoup de personnes qui agissent dans ce sens. «Il y a ceux qui interviennent pour le braconnage. Il y a d’autres qui font la transformation et le commerce. Tous ces acteurs constituent le réseau de criminels qui agissent pour la dégradation de nos ressources», dit-il.
Cependant, la lutte contre le trafic d’espèces sauvages fait face à des contraintes comme l’absence de stratégie de lutte, le déficit de coordination entre les différentes parties prenantes, le manque d’informations sur les espèces inscrites aux annexes par les acteurs ou services compétents et l’absence de moyens financiers. «Au Sénégal, ce sont des centaines de personnes qui sont arrêtées chaque année et traduites devant la justice pour jugement conformément au code forestier et faunique», révèle-t-il.
A l’en croire, cet atelier leur permettra de faire l’état des lieux mais aussi d’élaborer un plan d’action qui permettra de lutter contre la criminalité faunique et floristique. «Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons arrêter du jour au lendemain mais avec le plan d’action, on pourra avancer et mener des actions concrètes qui permettront de limiter ce fléau», soutient Colonel Babacar Dione. Interpellé sur les espèces les plus touchés, le Directeur adjoint des Eaux et Forêts indique, pour les espèces marines, les requins et les raies qui font l’objet de plus de trafic. «Pour les espèces floristiques, nous avons le vène et les espèces de bois d’œuvre qui font l’objet de trafic national et international. Nous avons certaines espèces de faune au niveau terrestre qui font l’objet d’un commerce illicite comme les tortues, les oiseaux et d’autres types de reptiles qui sont souvent agressés. Il y a un braconnage souvent à l’intérieur du pays», renseigne colonel Dione.
23 MILLIARDS DE DOLLARS GENERES CHAQUE ANNEE PAR LE TRAFIC D’ESPECES SAUVAGES
Pour sa part, l’expert forestier Abba Sonko estime que le trafic illicite est un aspect complexe qu’une seule administration ne saurait régler. «On essaie d’éradiquer mais on ne peut pas l’éliminer car le trafic illicite de la faune occupe le 5e rang selon l’Onudc et génère chaque année 23 milliards de dollars au niveau mondial», annonce-t-il. Pour M. Sonko, éradiquer quelque chose qui génère autant d’argent n’est pas chose très aisée parce que les trafiquants contournent les plans d’actions. «C’est dans un élan de synergie nationale que tous les acteurs et les services étatiques arriveront à limiter ce fléau.»
AWA CHEIKH MBENGUE RECADRE GUY MARIUS SAGNA
Cheikh Mbengue assure que le Premier ministre Amadou Ba peut dormir tranquille et répond à Guy Marius Sagna
Responsable de l’Alliance pour la république (APr) en Espagne, Awa Cheikh Mbengue assure que le Premier ministre Amadou Ba peut dormir tranquille, car il a le soutien des responsables de la coalition Benno Bokk yaakaar (BBy) vivant en terre espagnole pour aller à la conquête du pouvoir le 25 février 2024. La conseillère économique, sociale et environnementale (CESE) a aussi apporté une réponse cinglante à Guy Marius Sagna qui réclame un nouveau consulat du Sénégal en Espagne.
La vague de soutiens à l’endroit du Premier ministre Amadou Ba, désigné candidat du pouvoir à la prochaine élection présidentielle par le chef de l’Etat Macky Sall, se poursuit. Cette fois-ci, c’est autour de la responsable de l’Alliance pour la République (APR) en Espagne et membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Awa Cheikh Mbengue, d’entrer dans la danse. «Le BBY-Espagne dit oui à Amadou Ba», a-t-elle indiqué à «L’AS», expliquant que les représentants de la mouvance présidentielle en Espagne vont descendre sur le terrain et mener une campagne électorale digne de ce nom pour aider l’actuel chef du gouvernement à remporter l’élection présidentielle du 25 février 2024 dès le premier tour.
Connue pour son engagement à défendre bec et ongles le locataire du Palais, quelle que soit la situation, Awa Cheikh Mbengue n’a pas dérogé à la règle, suite à la sortie au vitriol de Guy Marius Sagna contre Macky Sall et son régime. La conseillère économique, sociale et environnementale (CESE) lui a apporté une réponse cinglante, rabattant le caquet à Guy Marius Sagna qui a demandé, lors de sa visite en terre espagnole, un autre consulat du Sénégal en Espagne. «Je demande à Guy Marius Sagna de régler sa montre, car il s'est réveillé trop tard pour demander un autre consulat en Espagne. Depuis le mois de janvier 2023, son excellence Monsieur le Président Macky Sall a autorisé l’érection d'un autre consulat qui sera érigé à Barcelone. Cette vieille doléance des Sénégalais de Catalogne a été comprise par le Chef de l'Etat qui avait donné instructions au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, Mme Aissata Tall Sall, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que nos compatriotes de Barcelone aient un consulat de proximité», a-t-elle dit
Awa Cheikh Mbengue invite ainsi la diaspora sénégalaise vivant en Espagne à se rassurer puisque ce n’est qu’une question de temps pour que ce nouveau consulat voie le jour. «Tout a été fait du côté du Sénégal. Il ne reste que les formalités administratives des autorités espagnoles. Donc monsieur Guy Marius Sagna, cherchez autre chose à dire. Vous êtes en retard. Pendant que vous cassiez le pays, le Président Macky Sall cherchait lui à alléger la souffrance des Sénégalais, notamment des émigrés. Réglez votre alarme», a-t-elle ajouté.
LE SÉNÉGAL S'OUVRE A BARCELONE
Le ministère sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a annoncé la mise en service imminente d’un consulat général du Sénégal à Barcelone, après que l’Espagne a accepté la demande formulée par les autorités sénégalaises.
Dakar, 19 sept (APS) – Le ministère sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a annoncé la mise en service imminente d’un consulat général du Sénégal à Barcelone, après que l’Espagne a accepté la demande formulée par les autorités sénégalaises.
‘’Le ministère des Affaires étrangères tient à informer les Sénégalais, particulièrement ceux vivant en Espagne, que ce pays a accepté depuis le 10 août, l’ouverture d’un consulat général du Sénégal à Barcelone à la suite d’une demande formulée le 16 janvier par la ministre Aïssata Tall Sall’’, rapporte un communiqué parvenu à l’APS.
La même source assure que les formalités pratiques de démarrage du Consulat général ont été largement engagées pour un démarrage imminent de ses activités.
Décès du syndicaliste Djibril Sall
Le Secrétaire général du syndicat des travailleurs de l'Assemblée nationale affilié à la CNTS n’est plus. Djibril Sall, secrétaire général adjoint de la fédération des syndicats des personnels des parlements d'Afrique FSPPA, a été rappelé à Dieu hier, à Dakar
Ouverture d’un Consulat général à Barcelone
Bonne nouvelle pour nos compatriotes en Espagne. Le ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur informe que les autorités espagnoles ont accepté, depuis le 10 août, l’ouverture du Consulat Général de Barcelone. D’après un communiqué dudit ministère, cela fait suite à la demande formulée le 16 janvier par la Ministre Me Aïssata Tall Sall, après sa visite à Madrid. Selon la même source, les formalités pratiques de démarrage du Consulat ont été largement engagées et les activités sont imminentes. Cependant, Aïssata Tall Sall et son équipe appellent nos compatriotes à éviter toute manipulation politique tendancieuse sur cette question.
Une dizaine de cantines parties en fumée au marché de Mbacké
Le pire a été évité de justesse dans la soirée du mardi au marché de Mbacké où un violent incendie a été enregistré. Selon le bilan provisoire, environ 10 cantines ont été emportées par le feu qui a été maîtrisé grâce à l’intervention des commerçants, d’abord, et avec l’aide des sapeurs-pompiers, ensuite
47 détenus politiques libres
Le régime desserre petit à petit l’étau. Après la première vague de libération de détenus arrêtés lors des manifestations et du passage d’Ousmane Sonko à Mbacké, un autre groupe de sympathisants du leader de Pastef ont humé hier l’air de la liberté. D’après le député Cheikh Thioro Mbacké, «47 détenus politiques à Diourbel ont été libérés ».
Accords pour la reprise des enseignements à l’Ucad
Le collectif des amicales de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) est plus que jamais déterminé à exiger le respect du protocole d’accord signé le 29 août dernier pour une reprise apaisée des enseignements en présentiel. Ainsi le collectif invite les autorités universitaires à honorer leurs engagements en vue d'une reprise effective des cours en présentiel au début du mois d'octobre, conformément aux décisions des assemblées de facultés. Les amicales des différentes facultés s’engagent en effet à mettre en œuvre les termes dudit protocole. Dans ce protocole, les représentants des étudiants ont promis de travailler activement sur la pacification de l’espace universitaire. Cela fait suite aux événements tragiques du 1er juin dernier. Ainsi en étroite collaboration avec l'administration, le collectif des amicales de l’UCAD entreprendra des déplacements vers les centres régionaux et départementaux afin de mettre à la disposition des étudiants, en particulier ceux confrontés à des problèmes d'accès aux plateformes, des ressources pédagogiques sous divers formats tels que des clés USB, des polycopies et tout autre moyen approprié, en attendant le retour pour suivre les cours en présentiel. De plus, le collectif rappelle aux étudiants que cette mise à disposition sera suivie par des sessions de remédiation dès la réouverture du campus, adaptées aux spécificités de chaque établissement. Le collectif réitère en outre son engagement et sa disponibilité pour la défense des intérêts de l'étudiant
Prières pour Pape Abdoulaye Touré
L'activiste, Pape Abdoulaye Touré a bouclé hier ses 100 jours en prison. Une occasion saisie par sa famille et ses amis pour lui organiser une journée de prières. C’était en présence d'une forte délégation des membres de l'opposition dont Yolande Camara (Sénégal Notre Priorité), Fatou Blondin Diop (Avenir Sénégal Bignou Beug), Bougane Guèye Dany (Gueum Sa Bopp) la coordination de Pastef Tivaouane Peul et Cyrille Touré Thiat (Y en a Marre), qui sont venus assister et accompagner la famille de Pape Abdoulaye Touré.
Assemblée de l’Union du clergé sénégalais
L’assemblée générale de l’Union du clergé sénégalais (UCS) s’est ouverte hier, au centre sportif Diambars de Saly. C’était en présence de Mme Aïssatou Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Énergies et de plusieurs évêques dont Mgr Benjamin Ndiaye archevêque de Dakar, Mgr André Guèye, évêque de Thiès, Mgr Paul Abel Mamba évêque de Tamba ainsi que de plus de 300 prêtres venus de tous les diocèses du Sénégal pour prendre part à cette rencontre qui marque le lancement du Jubilé des 50 ans de cette union. Aïssatou Sophie Gladima a transmis les salutations du chef de l'Etat et du gouvernement qui restent attentifs aux conclusions de ces assises. Pour elle, l'Union du Clergé Sénégalais est certes un cadre de solidarité et de fraternité sacerdotale, mais elle est aussi un creuset d’idées, de réflexions stratégiques pour l’amélioration de la condition de l'Église et de ses fidèles. Mais en dehors des frontières de l’église, l’UCS doit être plus visible et plus audible, dit-il. A ses yeux, cette organisation est constituée de cadres de haut niveau pouvant contribuer d’une façon significative à la formulation des politiques publiques, à la bonne marche du pays en montrant le bon chemin, en aidant à la prise de bonnes décisions car le pays a besoin d’entendre davantage les prêtres. D’autant plus que les défis et les menaces se multiplient et prennent toutes les formes.
L’amélioration du cheptel à Podor
En collaboration avec le service départemental de l’Élevage, l’Union des jeunes agriculteurs de Koyli Wirndé (UJAK) et Dental Bamtaare Tooro (DBT) ont organisé hier une session de formation sur les techniques de production de fourrages et de gestion des pâturages à Tarédji, dans le département de Podor. D’après l’Aps, cette formation vise l’amélioration du cheptel. Elle réunit des participants qui viennent essentiellement des villages de la commune de Guédé Village, de Guédé Chantier et des organisations pastorales faîtières dont Galle Aynaabe. Selon le chef de service départemental de l’Élevage, Yoro Diaw, ces participants vont en effet recevoir durant trois jours les notions de base sur les techniques de production de fourrages et de gestion des pâturages. Se réjouissant de cette initiative, le président de l’UJAK Abdoulaye Racine Hanne renseigne que la session de formation fait suite à une précédente, destinée à la santé animale. Il souligne qu’elle a été rendue possible grâce à l’appui du projet Agriculture irriguée pour le développement des territoires de Podor (AIDEP) logé à la Société d’Exploitation des terres du Delta de la Vallée du fleuve Sénégal(SAED). Selon lui, la formation se tient dans un contexte de rareté de pâturages à cause du changement climatique.
Don de 250 kits scolaires aux élèves de Ndouloumadji
La section France de l’association des ressortissants de Ndouloumadji Dembé vient à la rescousse des élèves de leur localité. Ces ressortissants ont remis hier 250 kits scolaires à des élèves de ce village situé dans la commune de Nabadji Civol pour lutter contre le décrochage à l’école. Le président de la commission éducation de cette association, Alassane Dia, souligne que les bénéficiaires de ce projet sont les élèves dont les parents sont en situation de précarité financière et qui ont des difficultés pour acheter des fournitures à leurs enfants. Il précise aussi que le projet a pour objectif global d’assurer la continuité des efforts menés par l’Arnsf/ad pour l’accès des enfants à l’éducation, mais aussi assurer leur maintien à l’école.
Les inquiétudes du comité d’organisation de Médina Baye
Le président du comité d’organisation du Gamou de Médina Baye, Serigne Cheikh Mamoune Ibrahima Niass, a exprimé les inquiétudes du comité qu’il dirige par rapport aux préparatifs de l'événement religieux. Il sollicite une dotation en riz, le renforcement de l’éclairage et la réhabilitation de la voirie. Le religieux souhaite aussi un bon assainissement pour lutter contre les inondations afin de permettre aux fidèles de célébrer convenablement la Nuit de la Naissance du Prophète Mohamed (PSL). Selon Serigne Cheikh Mamoune Ibrahima Niass, si chacun honore ses engagements, les inondations seront moindres. Il veut que la voie de Koussi soit réhabilitée pour faciliter la mobilité des fidèles. Le président du comité d’organisation s’exprimait à l’occasion du comité régional de développement (Crd) consacré au Gamou à Médina Baye.
Le ministère de l’Intérieur auprès de la famille des victimes
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité de Proximité, en compagnie du gouverneur de la région de Dakar, s’est rendu auprès de la famille Diagne à Dieuppeul. Elle a perdu deux de ses membres lors de l’explosion d’une bonbonne de gaz. Sagar Diouf âgée de 52 ans et son fils Niankou Diagne, qui étaient grièvement blessés, ont fini par rendre l’âme. Les neuf autres blessés sont pris en charge dans une structure de santé. Birame Faye apporte le soutien du gouvernement à la famille et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Il annonce par ailleurs l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités. Il pense que les gens doivent respecter les normes de fabrication et d’utilisation des bonbonnes de gaz. A l’en croire, l’État fera le travail qu’il faut pour situer les responsabilités. Le ministre auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité de Proximité a profité de cette visite pour sensibiliser l’assistance sur l’utilisation de ce genre d’objets inflammables.
Colère du syndicat des travailleurs du Pétrole
Le syndicat national des travailleurs du Pétrole et du Gaz du Sénégal (SNTPGS) engage la bataille contre la direction de la SGS qui viole la convention collective nationale du pétrole et gaz au Sénégal. Le syndicat regrette que depuis l’entrée en vigueur, le 02 août 2019, de la convention collective nationale du pétrole et gaz au Sénégal suivi de la publication de l'arrêté d'extension, des travailleurs de certaines entreprises du secteur demeurent exclus. C'est le cas, indique-t-on, de la SGS Sénégal dont les travailleurs sont en service dans les dépôts et structures de stockage de carburant, dans les centres d'emplissage de gaz de grandes sociétés pétrolières de la place et à la raffinerie de la SAR. Ces travailleurs ne bénéficient pas des avantages de la convention du pétrole et du gaz et encore moins de primes de risques inhérents à leur cadre de travail. Le syndicat va déposer un préavis de grève à compter du 21 septembre 2023 pour mettre fin à l’injustice. Auparavant, les responsables vont tenir un point de presse aujourd’hui.
LIBERATION ANCIENNE PISTE
Le préfet du département de Dakar annonce une bonne nouvelle aux mécaniciens de l'ancienne piste.
Le préfet du département de Dakar annonce une bonne nouvelle aux mécaniciens de l'ancienne piste. ‘’J'appelle tous les exploitants d'ateliers mécaniques établis au lieu-dit ancienne piste, attributaires d'un terrain au site de recasement, que la remise des notifications de réservation entamée depuis le 11 septembre 2023 se poursuivra jusqu'au 25 de ce mois, délai de rigueur", lit-on sur le communiqué préfectoral.
Ainsi, Mor Talla Tine convie les mécaniciens à s'approcher de la structure habilitée pour l'octroi du quitus. "Les personnes concernées par cette opération sont invitées à se rapprocher de la Dscos pour le retrait de leur attestation avant la date butoir. Par ailleurs, j'invite toute personne disposant d'un véhicule en réparation ou de tout autre bien à l'ancienne piste à procéder à son retrait au plus tard le 26 septembre".
Selon le communiqué du préfet, passé ce délai, "l'Administration prendra toutes les dispositions nécessaires en vue de procéder à la libération intégrale du site de toute occupation pour mieux renforcer la sécurité et de sauvegarder le cadre de vie dans la zone".
OR DE SARAYA
Selon Le président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, "Le PIB du département de Saraya est de 30 milliards par an pour 63 000 âmes. Le chiffre d’affaires de l’or dépasse 600 milliards pour 16 t d’or environ. Voilà le paradoxe des régions minières"
Le président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, a saisi les récents événements malheureux de Khossanto pour se prononcer sur l'or de Saraya. Le candidat à la prochaine Présidentielle souhaite ainsi que l'exploitation de ce métal précieux puisse profiter au peuple. "Dans le département de Saraya, se trouvent les gisements d’or en exploitation. En principe, cet or appartient au peuple, mais c’est l’État qui en est le propriétaire de fait", selon le président du mouvement Tekki. "Le PIB du département de Saraya est de 30 milliards par an pour 63 000 âmes. Le chiffre d’affaires de l’or dépasse 600 milliards pour 16 t d’or environ. Voilà le paradoxe des régions minières", affirme-t-il.
Selon Mamadou Lamine Diallo, "c'est le PR, le PM, son ministre et directeurs chargés du secteur qui gèrent la ressource". "Or, renchérit-il, même si la ressource appartient au peuple, force est d’accepter que la population locale est celle qui subit les effets directs de l’exploration et de l’exploitation de la ressource ; l’eau, la forêt, la faune, la terre et l’orpaillage sont toujours concernés". Il ajoute que ces populations sont non seulement privées de ces ressources naturelles, mais sont invitées à fournir du travail subalterne et non qualifié à la société minière détentrice du permis".
Pour en venir à l'incident de Khossanto, d'après lui, "le conflit récent qui a fait deux morts provient du pilotage du mécanisme mis en place pour sélectionner les jeunes qui doivent travailler dans la mine : sous-préfet ou chefs de village". C'est pour cette raison que Mamadou Lamine Diallo est d'avis que le Code minier doit être réformé pour éclaircir les droits de la population locale, même si la ressource appartient au peuple d'une manière générale.
LUTTE CONTRE LE TERRORISME : MACKY SALL APPELLE LE CONSEIL DE SECURITE A ASSUMER PLEINEMENT SES RESPONSABILITES
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a de nouveau appelé mardi à New York, le Conseil de sécurité des Nations unies à assumer pleinement ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme en Afrique.
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a de nouveau appelé mardi à New York, le Conseil de sécurité des Nations unies à assumer pleinement ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme en Afrique.
‘’Le Sénégal invite à nouveau le Conseil de sécurité à assumer pleinement ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, en vertu du mécanisme de sécurité collective prévu par la Charte des Nations unies’’, a notamment déclaré Macky Sall dans son adresse à la 78e session de l’Assemblée générale ordinaire de l’ONU.
Dans son discours dont copie à été transmise à l’APS, a rappelé l’alerte mainte fois répétée par le Sénégal sur l’inefficacité des opérations de maintien de la paix en Afrique.
‘’L’urgence de l’heure, c’est aussi le terrorisme qui continue de gagner du terrain en Afrique, sans réaction appropriée du Conseil de Sécurité’’, a indiqué Macky Sall.
Il a insisté sur le fait qu’à maintes reprises, lors de son mandat au Conseil en 2016 et 2017, le Sénégal avait alerté sur l’inefficacité des opérations de maintien de la paix en Afrique, dont les mandats et les équipements ne répondent guère à la nature des situations.
‘’Il n’y a pas de paix à maintenir là où il s’agit plutôt de la restaurer, en combattant des groupes armés qui pillent et endeuillent au quotidien des populations innocentes, occupent des territoires entiers et menacent des Etats dans leur existence’’, a déploré le chef de l’Etat sénégalais.
MACKY SALL PROMET UNE ELECTION PRESIDENTIELLE LIBRE ET TRANSPARENTE EN 2024
‘’Le 25 février 2024, se tiendra l’élection présidentielle sénégalaise. Comme les précédentes, elle sera démocratique, libre et transparente"
Le président Macky Sall a réaffirmé mardi à la tribune des Nations unies son engagement à veiller à la tenue le 24 février prochain au Sénégal d’une élection présidentielle démocratique, libre et transparente.
‘’Le 25 février 2024, se tiendra l’élection présidentielle sénégalaise. Comme les précédentes, elle sera démocratique, libre et transparente. Et le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur après 12 ans à la tête de notre pays’’, a-t-il notamment déclaré lors de son adresse à l’Assemblée générale ordinaire des Nations unies.
Dans sa communication aux allures d’adieu, Macky Sall, a notamment remercié les pays membres des Nations unies pour leur amitié et leur collaboration.
‘’Porter la voix du Sénégal, nouer et entretenir des amitiés dans ce concert des nations où s’harmonisent nos efforts communs vers nos fins communes, aura été un grand honneur pour moi’’, a souligné le chef de l’Etat.
Il n’a pas ainsi manqué d’exprimer sa gratitude à ses collègues, en les priant d’accueillir son futur successeur avec la même amitié et la même considération.
‘’Je suis confiant que dans la tradition sénégalaise d’ouverture et de dialogue, mon successeur sera fidèle aux relations d’amitié confiante qui unissent notre pays et tous les membres des Nations Unies’’, a-t-il assuré.
Macky Sall qui va quitter le pouvoir en avril prochain après avoir exercé deux mandats à la tête du Sénégal participe à New York à sa dernière session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies en tant que chef d’Etat.
LES ADIEUX DE MACKY SALL A LA TRIBUNE DES NATIONS UNIES
Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a réitéré à la tribune des Nations unies son engagement à passer le témoin en avril 2024 à son successeur, présentant ses adieux à ses pairs.
Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a réitéré à la tribune des Nations unies son engagement à passer le témoin en avril 2024 à son successeur, présentant ses adieux à ses pairs.
“Le 25 février 2024, se tiendra l’élection présidentielle sénégalaise. Comme les précédentes, elle sera démocratique, libre et transparente. Et le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur après 12 ans à la tête de notre pays’’, a dit M. Sall sous des applaudissements.
Il s’adressait à la tribune des Nations unies au cours de la 78ème session de l’Assemblée générale de l’institution internationale. Il a remercié les pays membres de l’ONU pour “leur amitié et leur collaboration’’.
“Porter la voix du Sénégal, nouer et entretenir des amitiés dans ce concert des nations où s’harmonisent nos efforts communs vers nos fins communes, aura été un grand honneur pour moi’’, a déclaré le chef de l’Etat à la fin de son allocution à l’Assemblée générale des Nations unies.
Au nom du peuple sénégalais, j’exprime ma “ma gratitude à tous mes collègues, en les priant d’accueillir mon successeur avec la même amitié et la même considération’’.
Je garderai pour tous les mêmes sentiments d’amitié et d’estime cordiales.
“Je suis confiant que dans la tradition sénégalaise d’ouverture et de dialogue, mon successeur sera fidèle aux relations d’amitié confiante qui unissent notre pays et tous les membres des Nations Unies’’, a-t-il dit.