Pacte de bonne gouvernance démocratique, fondation d'une nouvelle république pour une nouvelle constitution: Présence Chrétienne-Groupe de Réflexion et d'action réitère les recommandations des assises nationales et de la CNRI.
Par Diagne Fodé Roland
LA COUR DES COMPTES LIBERE LA REDDITION DES COMPTES, LE PEUPLE DOIT L'EXIGER PAR SA MOBILISATION
Dans son rapport de 2025, la Cour des comptes dresse un constat alarmant sur la gestion des finances publiques, mettant en lumière des incohérences majeures entre les chiffres officiels et la réalité budgétaire.
La conclusion du rapport de la Cour des comptes est sans appel :
« En définitive, les travaux de la Cour sur la situation globale des finances publiques, en particulier l’exécution du Budget général et des Comptes spéciaux du Trésor ainsi que l’endettement et la trésorerie, présentée dans le rapport du Gouvernement, ont abouti aux principales constatations suivantes : tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés dans le rapport du Gouvernement ; encours de la dette supérieur à celui figurant au rapport du Gouvernement ; disponibilités du Trésor supérieures à celles indiquées dans le rapport du Gouvernement ; montant de la dette garantie supérieur à celui présenté dans le rapport du Gouvernement ; déficits budgétaires supérieurs aux niveaux affichés dans le rapport du Gouvernement ; service de la dette bancaire hors cadrage non retracé dans le rapport du Gouvernement ; encours de la dette bancaire hors cadrage supérieur au montant affiché dans le rapport du Gouvernement ».
Ces morceaux choisis de la sentence sans équivoque, qu'est le rapport 2025 de la Cour des comptes, démontrent chiffres et lois à l’appui la saga néocoloniale de la mal-gouvernance libérale APR/BBY :
« La Cour constate, à la Recette générale du Trésor, des rattachements irréguliers consistant à comptabiliser des recettes recouvrées en année N à l’exercice N-1. Les situations des recettes rattachées sont produites par la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) et la Direction générale des Douanes (DGD) ». « Les rattachements irréguliers ont pour effet d’augmenter les recettes de l’année N-1 et, par conséquent, de minorer le déficit budgétaire de la même année enregistré dans le Tableau des Opérations financières de l’État (TOFE)… En 2022 et 2023, les déficits budgétaires sans rattachements irréguliers, rapportés au PIB, sont supérieurs respectivement de 0,46% et 0,27% aux déficits affichés dans le TOFE ».
Les « restes à recouvrer s’élèvent à 408,2 milliards de F CFA et ne tiennent pas compte des créances douanières liquidées d’un montant de 261,71 milliards de F CFA… L’omission des créances douanières altère la précision des données relatives aux restes à recouvrer et donne une image incomplète de leur situation ». « Le coût budgétaire des exonérations fiscales évaluées par le rapport sur la période de 2019 à 2021... La Cour constate que le rapport du Gouvernement n’inclut pas les données relatives aux dépenses fiscales pour les années 2022 et 2023 ». « En revanche, la DGD a transmis une situation récapitulative des exonérations accordées entre 2019 et le premier trimestre 2024… La Cour relève des transferts importants au profit des services non personnalisés de l’Etat (SNPE) et des dépenses sur ressources extérieures non retracées dans les LR/PLR… Les Services non personnalisés de l'État (SNPE), entités dépourvues de personnalité juridique, ont bénéficié, durant la période sous revue, de transferts budgétaires d’un montant total de 2 562,17 milliards de F CFA, représentant 28,06% des transferts globaux du budget général… Contrairement à la procédure normale, les opérations effectuées à travers ces comptes de dépôt échappent totalement aux contrôles de régularité préalables nécessaires à la préservation des deniers publics. En effet, les seules diligences qu’effectuent les comptables de rattachement lors des décaissements des fonds portent sur le contrôle de la disponibilité des fonds et de la qualité du signataire du chèque ou de l’ordre de virement. Ils n’effectuent pas de contrôle de régularité notamment la vérification de la validité de la créance. Les transferts au profit des services non personnalisés de l’Etat, exécutés à travers des comptes de dépôt ouverts au Trésor et confiés à des gestionnaires nommés par le Ministre chargé des finances, mobilisent d’importantes sommes dont la gestion comporte plusieurs manquements… A titre illustratif, la Cour a examiné la situation d’exécution des comptes « CAP/Gouvernement » et « Programme de Défense des Intérêts économiques et sécuritaires du Sénégal (PDIES) ».
« L’analyse des données sur les ressources extérieures permet de faire les constats ci-après : des variations notées dans les situations produites par la DODP ; des écarts entre les données sur les prêts projets communiquées par la DODP et celles du TOFE ; des discordances des tirages sur les prêts projets entre la DDP et la DODP… L’écart global entre la dernière situation produite par la DODP et celle figurant dans le rapport du Gouvernement est de 143,98 milliards de F CFA ».
« Les rapprochements effectués ont permis de constater des écarts entre les ordonnancements de la DODP et ceux enregistrés dans les plateformes de certains bailleurs. Interpellé sur ces constats, le Directeur de l’Ordonnancement des Dépenses publiques a transmis une nouvelle situation des ordonnancements qui présente encore des écarts. A titre illustratif, les écarts relatifs aux ordonnancements effectués par la DODP et concernant trois (3) bailleurs », qui sont « BANQUE ISLAMIQUE DE DÉVELOPPEMENT, BANQUE MONDIALE, BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT ». « Selon le DODP, ces variations notées s’expliquent essentiellement par l’annulation de montants déjà ordonnancés et transmis aux bailleurs, l’omission d’enregistrements d’ordonnancements, les erreurs d’écriture et les corrections apportées après vérification ».
« La Cour note des écarts entre la situation des tirages sur prêts projets nets des rétrocessions et des soldes des comptes bancaires ouverts pour le compte de projets et programmes communiquée par la DODP et celle enregistrée au TOFE… Le montant des dépenses financées sur « prêts projets » nets des rétrocessions et soldes des comptes bancaires communiqué par la DODP à la Cour est supérieur à celui qu’elle a produite enregistrée dans le TOFE, ce qui a pour effet de réduire le déficit budgétaire affiché… Sur toute la période sous revue, à l’exception de l’année 2020, les dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures dépassent les prévisions de la LFI. A titre illustratif, en 2023, les dépassements représentent 84,4% des prévisions de la LFI ».
« Des écarts sont relevés entre les données de la DODP et les tirages des prêts projets suivis par la DDP…Les données de la DODP sont supérieures aux tirages de la DDP ; ce qui signifie qu’une partie de l’encours de la dette n’est pas retracée dans les documents de suivi de la DDP ».
« Les travaux de la Cour ont permis de relever les constatations ci-après. - des discordances sur les données de l’amortissement, de l’encours de la dette publique et des disponibilités bancaires ; - des anomalies constatées dans les surfinancements ; - des pratiques impactant la trésorerie de l’Etat ; - des manquements dans la gestion des dépôts à terme (DAT) ; - un reliquat de l’emprunt obligataire (Sukuk SOGEPA) de 2022 non versé au Trésor public ; - une dette garantie non exhaustive ; - une dette bancaire importante contractée hors circuit budgétaire ; - des déficits budgétaires supérieurs à ceux affichés dans les documents de reddition ; - un encours de la dette supérieur au montant figurant dans les documents de reddition ».
« Les données sur l’amortissement de la dette de 2019 à 2023 indiquées dans le rapport du Gouvernement ne sont pas concordantes avec celles des PLR/LR… Les données présentées dans le rapport du Gouvernement ne reprennent pas correctement les situations transmises par la DDP et retracées dans les lois de règlement… L’encours de 13 773 milliards de F CFA de la dette de l’Administration centrale au 31 décembre 2023 présenté dans le rapport du Gouvernement est différent de celui de 13 854 milliards de F CFA retracé dans le PLR 2023, soit un écart de 81 milliards de F CFA…».
«Le surfinancement est le dépassement du montant nécessaire pour couvrir le besoin de financement composé du déficit, de l’amortissement de la dette et des autres charges de trésorerie. La Cour relève des discordances dans les reports des surfinancements et l’utilisation en 2023 d’une partie du surfinancement. Des discordances sont relevées dans les reports des surfinancements… Le surfinancement de 2020 de 54,71 milliards de F CFA n’a été reporté en 2021 que pour un montant de 51,31 milliards de F CFA, soit un écart de 3,4 milliards de F CFA. Celui de 2021 d’un montant de 238,24 milliards de FCFA n’a été reporté en 2022 que pour 120,7 milliards de F CFA, d’où un écart de 117,54 milliards de F CFA ».
« La Cour constate, dans la comptabilité générale de l’État, l’alimentation du compte CAP Gouvernement pour un montant de 155 milliards de F CFA sans couverture budgétaire… En définitive , ces décaissements irréguliers d’un montant total de 481,42 milliards de F CFA doivent être déduits du surplus de financement annoncé de 604,7 milliards de F CFA, ce qui ne laisse qu’un reliquat de 123,28 milliards de F CFA ».
« Les travaux réalisés par la Cour ont permis de relever une absence de concordance entre le compte « DAT-TG Banques commerciales » de la balance du TG et l’état de suivi des DAT, des DAT encore disponibles dans les livres des banques et des DAT cassés et non reversés au Trésor... ce stock n’est pas corroboré par la situation extracomptable des DAT appuyée des pièces justificatives qui dégage un solde de 198 287 194 249 F CFA, soit un écart de 21 066 819 011 F CFA… ».
« Des anomalies sont relevées... Les travaux de la Cour ont permis d’établir les constats suivants : • une dette bancaire importante non retracée dans la comptabilité publique ; • un service de la dette bancaire élevé ; • une gestion de la dette à travers des comptes bancaires mouvementés sur ordre du Ministre chargé des Finances ; • une dette bancaire exposant l’État à des risques budgétaires ».
« L’analyse de la situation des CNO a permis à la Cour de relever que cette pratique est effectuée en dehors des circuits d’exécution budgétaire et occasionne des surcoûts importants supportés par l’État ».
« Des comptes bancaires commerciaux mouvementés sur ordre du Ministre chargé des Finances et utilisés pour couvrir des dépenses extrabudgétaires… recommandation de la Cour... mettre en œuvre les mesures nécessaires en vue de la clôture des comptes bancaires ouverts au nom de l’État du Sénégal et gérés par des personnes autres que les comptables publics ».
« Les travaux réalisés par la Cour montrent que l’encours de la dette est supérieur à celui affiché dans les documents de reddition. L’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18 558,91 milliards de FCFA, au 31 décembre 2023, et représente 99, 67% du PIB ».
Ce rapport de la Cour des comptes établit donc clairement l'usage de faux, de tripatouillage et maquillage pour dilapider l’argent du peuple par la bourgeoisie bureaucratique d’Etat néocolonial que dénonçait le communiste feu Seydou Cissokho et ses camarades signataires du Manifeste du PAI.
Ces bourgeois nègres sous-traitants juchés sur les bancs du gouvernement néocolonial APR/BBY opéraient leur OPA manifestement au vu et avec la complicité des institutions de Brettons Woods (FMI/BM) et de certaines banques.
L’État hors la loi que nous n’avons cessé de dénoncer est largement illustré dans ce rapport de la Cour des comptes qui épingle des pratiques opaques des « emprunts risqués », des « surfinancements », « dette bancaire contractée hors circuit budgétaire », de « reliquat d’emprunt obligataire non versé au Trésor public », des « Dépôts à terme cassés dans des banques et non reversés au Trésor public », « Des rattachements irréguliers de recettes », « des restes à recouvrer » exonérés, « des dépenses fiscales » donc des milliards de francs CFA d’exonérations non justifiées, « des transferts importants au profit des services non personnalisés de l’État et des dépenses sur ressources extérieures non retracées », etc. Le bonbon de cette gourmandise vénale insatiable est « l’émission de certificats nominatifs d’obligations (CNO) évalués à 546,70 milliards de F CFA et des intérêts de 58,99 milliards de F CFA... émis au nom de personnes morales et qui ne sont pas adossés à des obligations résultant de conventions de crédit bancaire ».
Les dettes vis-à -vis de certains bailleurs de fonds (FMI/Banque Mondiale) et les transactions entre l’État APR/BBY et certaines banques de la place doivent absolument être auditées.
Prolongeant la mise en place de la Haute cour de justice, le peuple doit s’en mêler en exigeant la reddition des comptes des voleurs et l’abrogation des mécanismes de ce système libéral de la pompe à fric qui dépouille le peuple et le pays.
Notre parti Pastef doit être le fer de lance de l’indispensable mobilisation populaire pour appuyer l’actuel pouvoir souverainiste dans sa lutte justifiée pour récupérer tous les biens mal acquis de l’autocratie néocoloniale libérale. La préparation du 1er congrès de Pastef conformément au communiqué du Bureau politique doit intégrer la nécessité de favoriser l'expression démocratique massive du peuple pour la reddition des comptes.
Par Adama Ba
L'IA, LA BOITE DE PANDORE DE NOTRE ÉPOQUE
L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle suscite une inquiétude grandissante. À l’image du mythe de Frankenstein, l’homme risque de perdre le contrôle de sa propre création, entraînant un bouleversement intellectuel et existentiel sans précédent
L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle suscite une inquiétude grandissante. À l’image du mythe de Frankenstein, l’homme risque de perdre le contrôle de sa propre création, entraînant un bouleversement intellectuel et existentiel sans précédent. Entre progrès technologique et menace pour la pensée humaine, l’avenir semble incertain.
Francis Fukuyama n'avait sans doute pas tort lorsqu'il prophétisait la fin de l'homme. Comme Frankenstein avec sa monstrueuse créature, l'intelligence humaine risque de perdre le contrôle de sa propre création : l'intelligence artificielle. Avec les logiciels ChatGPT ou Deepseek, l'humanité risque d'hériter de générations d'idiots et de débiles. Le développement spectaculaire du numérique est en train d'engendrer des conséquences désastreuses, car il a déjà commencé à nous plonger dans les abysses de la bêtise humaine.
En plus de l'angoisse existentielle, on assiste, dès lors, à l'avènement d'une nouvelle angoisse qu'il conviendrait d'appeler à juste raison l'angoisse du numérique. En effet, cette angoisse secoue le monde entier telle une pandémie qui échappe au contrôle des spécialistes les plus aguerris. Face à son propre piège, l'homme semble désorienté et déboussolé par une situation dramatique : dans dix ans, par exemple, personne n'a une idée de ce que l'avenir de l'intelligence artificielle nous réserve. Sommes-nous en train de foncer inéluctablement vers une fin imminente ? Certes, la question est terrible, mais elle mérite réflexion.
Cependant, l'hégémonie techno-scientifique ou technologique, quoique bénéfique, doit être axiologiquement limitée et encadrée. Sinon, le réveil de l'humanité dans un avenir très proche risque d'être fatal.
Le monde n'est pas encore rétabli des deux grandes guerres qui ont marqué son évolution. Mais la grande menace qui pèse aujourd'hui sur lui comme une épée de Damoclès est l'intelligence artificielle. Ce Prométhée du XXIᵉ siècle est en train, malheureusement, de semer un désordre intellectuel dans les écoles et les universités.
À cause des logiciels comme ChatGPT ou Deepseek, les élèves et les étudiants délèguent leur réflexion, leur capacité d'analyse à l'intelligence artificielle. Et si la réflexion meurt en l'homme, c'est ce qu'il y a de plus fondamental en lui qui est réduit au silence ou même anéanti. Si l'ordinateur ou le téléphone portable devient plus intelligent que l'homme, alors c'est l’apocalypse intellectuelle chez l'humain.
Entre l'homme et la machine, choisissons vite, sinon ce sera le suicide collectif.
THIEO S'OPPOSE A UN PROJET IMMOBILIER
Les cultivateurs en colère dénoncent une délibération municipale et interpellent l’État Un conflit foncier secoue Thieo, un village situé dans la commune de Notto Diobass, département de Thiès.
Les cultivateurs en colère dénoncent une délibération municipale et interpellent l’État Un conflit foncier secoue Thieo, un village situé dans la commune de Notto Diobass, département de Thiès. Les habitants, majoritairement des cultivateurs, s'opposent fermement à un projet immobilier portant sur 96 hectares de terres agricoles.
Selon eux, un promoteur immobilier tente d’exécuter un lotissement basé sur une délibération controversée prise en 2018 par l’ancienne municipalité dirigée par Alioune. Face à cette situation, les populations se sont mobilisées pour dénoncer l’accaparement de leurs terres et ont interpellé les autorités, notamment le chef de l’État, pour éviter une escalade du conflit.
« Nous sommes prêts à tout pour défendre nos terres »
Lors d’un rassemblement, les habitants ont exprimé leur colère par la voix de Babacar Ciss, l’un de leurs porte-paroles :
« Nous prenons à témoin l’opinion publique. Le promoteur veut exécuter un projet de lotissement de 96 hectares, mais nous disons non ! En 2018, une délibération a été prise en catimini par le conseil municipal, et nous avons réussi à en obtenir une copie qui nous avait été cachée. »
Selon les contestataires, leur refus de céder ces terres leur a valu des convocations à la gendarmerie et à la DESCOS (Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol).
Déterminés à protéger leur patrimoine agricole, ils exigent l’annulation du projet et préviennent qu’ils sont prêts à tout :
« Il est hors de question de perdre nos terres cultivables. Nous sommes prêts à y laisser nos vies ! »
Un conflit aux enjeux majeurs
Ce litige met en lumière les tensions croissantes autour de l’accès aux terres agricoles au Sénégal. Entre pression foncière et expansion immobilière, de nombreux villages se retrouvent face à des décisions municipales contestées.
Les habitants de Thieo appellent ainsi les autorités à intervenir avant que la situation ne dégénère.
LES ETUDIANTS DE L'UCAD EN COLERE
Le Collectif des amicales de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a tenu une conférence de presse pour exprimer son mécontentement face à l’inaction du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf.
Le Collectif des amicales de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a tenu une conférence de presse pour exprimer son mécontentement face à l’inaction du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf. Les étudiants, très remontés, dénoncent le non-respect des engagements pris par les autorités et appellent à des mesures urgentes pour améliorer leurs conditions d’étude.
Le Collectif des amicales de l’UCAD a haussé le ton lors d’une conférence de presse, pointant du doigt l’inertie du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Ousmane Dieng, président de l’amicale de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) et membre du collectif, a pris la parole pour dénoncer la situation alarmante que vivent les étudiants.
Selon lui, les nombreuses promesses faites par le ministre Abdourahmane Diouf restent lettre morte, créant un profond sentiment de frustration au sein de la communauté universitaire. « La dernière sortie médiatique du ministre n’a fait qu’accentuer notre colère », a-t-il souligné.
Le collectif insiste sur le fait que "la bourse n’est pas un privilège", mais un droit qui doit être respecté. Tout en réaffirmant leur ouverture au dialogue, les étudiants préviennent qu’ils ne laisseront pas la communauté universitaire subir les conséquences d’une gestion qu’ils jugent défaillante.
Ils interpellent ainsi le ministre pour qu’il se concentre sur les véritables urgences, notamment la restitution des bus aux facultés, écoles et instituts, ainsi que la rénovation des amphithéâtres afin d’améliorer les conditions d’apprentissage.
Ces étudiants déplorent par la même occasion la suppression annoncée par le ministre de l'enseignement supérieur de la bourse d'accompagnement.
L'APPEL DE LA LSFP
La Ligue Sénégalaise de football professionnel (LSFP) appelle les autorités à ‘’plus d’équilibre’’ dans la gestion des manifestations sportives nationales, après le report de deux rencontres de Ligue 1 prévues ce dimanche
La Ligue Sénégalaise de football professionnel (LSFP) appelle les autorités à ‘’plus d’équilibre’’ dans la gestion des manifestations sportives nationales, après le report de deux rencontres de Ligue 1 prévues ce dimanche à cause de l’incapacité de ses services à assurer la sécurité.
‘’La LSFP se désole de cette pratique sécuritaire injuste et discriminatoire envers les acteurs du football, et appelle les autorités à plus d’équilibre dans la gestion des manifestations sportives nationales’’, a déploré l’instance chargée de la gestion du football professionnel dans un communiqué transmis à l’APS.
La LSFP déclare avoir une’’ nouvelle fois été informée‘’ par l’autorité de la Police sénégalaise de l’incapacité de ses services à assurer la sécurité des matchs US Gorée-Guédiawaye FC, prévus dimanche au Stade Municipal de Grand Yoff, ainsi que AJEL-OSLO au Stade Ngalandou Diouf de Rufisque.
Elle rappelle que le match AS Pikine-Génération Foot, initialement prévu ce dimanche, a dû être déplacé à samedi afin de se libérer de l’emprise de l’Arène Nationale.
‘’Il est difficile de comprendre en quoi des matchs prévus à Grand Yoff et Rufisque pourraient entraver le déploiement sécuritaire de 40 agents de sécurité au minimum. La psychose sécuritaire liée au combat de lutte devrait se limiter à l’Arène Nationale’’, fait remarquer la LSFP.
PERFORMANCES DES LIONS CE WEEK-END
Boulaye Dia et Pape Guèye font partie des footballeurs sénégalais les plus en vue ce week-end dans les championnats étrangers, avec Idrissa Guèye et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Ils ont tous été buteurs avec leur club, Lamine Camara et Aliou Badji ...
Boulaye Dia et Pape Guèye font partie des footballeurs sénégalais les plus en vue ce week-end dans les championnats étrangers, avec Idrissa Guèye et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Ils ont tous été buteurs avec leur club, Lamine Camara et Aliou Badji s’étant illustrés par des passes décisives.
Boulaye Dia, entré en jeu à la 74e minute de la rencontre contre Naples, a marqué son septième but en championnat et offert le point du nul à la Lazio de Rome, samedi, en match comptant pour la 25e journée du Calcio, l’élite du football italien.
Dia n’avait plus marqué depuis trois journées. L’ancien joueur de Salernitana (Italie) a inscrit neufs buts et délivré trois passes décisives en trente matchs, toutes compétitions confondues.
Son coéquipier en équipe nationale, Pape Guèye, pensionnaire de Villarreal (LaLiga espagnole), a également été buteur avec son équipe contre Valence. Il a marqué son deuxième but de la saison, d’une magnifique frappe du pied gauche, à l’entrée de la surface adverse, dans le cadre de la 24e journée du championnat.
Lille stoppe Rennes de Habib Bèye
En Ligue 1 française, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye a inscrit son premier but de la saison avec Brest (9e). Le défenseur des Lions de 22 ans a égalisé à un but partout contre Auxerre, lors de la 22e journée. Les deux équipes se sont finalement quittées sur un score de parité (2-2).
L’As Monaco de Lamine Camara et Krépin Diatta a écrasé le FC Nantes, qui évoluait à dix dès la huitième minute, après avoir ouvert le score. Les Canaris ont ensuite pris sept buts contre des monégasques plein de réalisme à domicile.
Lamine Camara a été est passeur décisif sur le deuxième but du Japonais Takumi Minamino, avant de céder sa place à la 61e mn, au même moment où Diatta faisait son entrée en jeu.
L’ancien défenseur des Lions Habib Bèye, sur le banc du Stades Rennais depuis le 31 janvier dernier, n’a pu enchaîner avec une troisième victoire avec le club breton. En infériorité numérique contre Lille depuis la 75e mn, Rennes a finalement encaissé deux buts de son adversaire en fin de partie (80e et 86e mn).
Lyon de Moussa Niakhaté, Strasbourg de Habib Diarra, et Angers de Bamba Dieng (blessé) et Ibrahima Niane ont battu respectivement Montpelier (4-1), Reims (1-0) et Lens (2-0).
Buteur lors de la victoire de la dernière journée contre Clermont (3-1), Idrissa Guèye du FC Metz s’est illustré en marquant son troisième but de la saison, samedi, à l’occasion de la 23e journée de la Ligue 2 française contre Guingamp. Les Messins se sont imposés par 3 buts à 0.
Ils sont deuxièmes derrière Lorient où évoluent les Sénégalais Soumano Sambou et Formose Mendy.
L’équipe lorientaise a battu Troyes, 1-0, vendredi. Titulaire pour ce match, Sambou, double buteur lors de la journée précédente, est sorti à la 70e minute de la rencontre. Mendy, qui joue de moins en moins, a participé aux neuf dernières minutes de ce match.
Aliou Badji, dans le même championnat, a inscrit l’unique but de la rencontre ayant opposé vendredi son équipe, le Red Star, à Martigues. L’attaquant sénégalais compte désormais 27 buts au total.
Iliman Ndiaye et Nicolas Jackson indisponibles plusieurs semaines
En Premier League anglaise, Everton, en déplacement et sans Iliman Ndiaye, blessé et absent pour plusieurs semaines selon son entraîneur, a battu Crystal Palace d’Ismaila Sarr (2-1).
Un peu dans la même situation que son compatriote Illiman Ndiaye, Nicolas Jackson sera éloigné des pelouses pendant deux mois, après sa déchirure musculaire remontant à la 24e journée.
Sans lui, les Blues ont perdu contre Brighton en championnat (3-0), vendredi, après avoir baissé pavillon face à la même équipe (2-1), le 8 février dernier, en 16e de finale de la FA Cup.
Illiman Ndiaye et Nicolas Jackson, régulièrement appelés en équipe nationale, vont sans doute manquer les matchs des cinquième et sixième journées des éliminatoires de la Coupe du monde (19 et 22 mars) contre respectivement le Soudan et le Togo. Le groupe B est dominé par le Soudan (10 points), suivi du Sénégal (8 points).
Tottenham de Pape Matar Sarr s’est imposé contre Manchester United, 1-0, en match comptant pour la 25e journée. Sarr est entré en jeu à la 64e mn.
LES LIONNES QUALIFIÉES SANS JOUER
L’équipe nationale féminine du Sénégal a validé son billet pour le second tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine 2026 sans avoir à disputer le moindre match. En cause, le forfait de la sélection tchadienne...
L’équipe nationale féminine du Sénégal a validé son billet pour le second tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine 2026 sans avoir à disputer le moindre match. En cause, le forfait de la sélection tchadienne, qui était initialement son adversaire au premier tour.
Dans une lettre adressée au Secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération tchadienne de football a officialisé son retrait des éliminatoires en raison de « retards » dans la procédure de décaissement des fonds alloués à sa participation. Cette décision annule donc la double confrontation qui était prévue entre les Lionnes et les Sao du Tchad, le 21 février à Abidjan et le 26 février à Thiès.
Grâce à ce forfait, les joueuses de Mame Moussa Cissé accèdent directement au second tour de ces éliminatoires, où elles affronteront la Côte d’Ivoire. Une opposition plus relevée attend donc les Lionnes, qui devront redoubler d’efforts pour obtenir leur billet pour la phase finale de la CAN 2026, prévue au Maroc.
En parallèle, l’équipe féminine du Sénégal se concentre sur la CAN 2024, qui se jouera du 5 au 26 juillet à Casablanca et Rabat. Logées dans le groupe A en compagnie du Maroc, pays hôte, de la Zambie et de la République démocratique du Congo, les Lionnes poursuivent leur préparation pour cette compétition continentale.
LE PALAIDOYER DU SG DU GOUVERNEMENT POUR UN « PLAN SOCIAL JUSTE »
Ahmadou Al Aminou Lo, ministre secrétaire général du gouvernement, a, lors de son passage dans l’émission Point de vue sur la RTS, abordé plusieurs sujets d’actualité, notamment la situation sociale et économique du pays...
Ahmadou Al Aminou Lo, ministre secrétaire général du gouvernement, a, lors de son passage dans l’émission Point de vue sur la RTS, abordé plusieurs sujets d’actualité, notamment la situation sociale et économique du pays. Il a plaidé pour un « plan social juste » tout en insistant sur le respect de l’état de droit et la nécessité d’un changement de posture des syndicats y compris les membres du gouvernement.
« Ce n’est pas des licenciements, mais il faut un plan social juste en ramenant les choses à leur juste proportion », a déclaré le ministre, soulignant que la situation économique du pays exige des ajustements.
Il a appelé les organisations syndicales à collaborer avec le gouvernement et à abandonner toute posture « corporatiste » qui pourrait compromettre la stabilité économique du pays. « Le gouvernement ne peut faire qu’une chose : ramener l’orthodoxie », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de réformes pour assainir les finances publiques.
M. Lo a également exhorté les Sénégalais à prendre en charge leur propre développement à travers des initiatives telles que les « patriotesbonds » et les « civismebonds ». Ces mécanismes viseraient à mobiliser des ressources internes pour financer des projets de développement national. « Il faut qu’on crée maintenant de la croissance pour nous-mêmes », a-t-il martelé, déplorant le fait que le pays ait longtemps favorisé la croissance économique d’autres nations au détriment de son propre développement.
Le ministre secrétaire général du gouvernement a également mis en avant la « Vision Sénégal 2050 », qui prévoit un retour à une souveraineté économique et alimentaire. « Il faut qu’on revienne à produire ce qu’on mange et à intéresser les Sénégalais dans le financement de leur développement », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de réorienter les ressources nationales vers des initiatives bénéfiques pour la population.
En évoquant les défis budgétaires du pays, Ahmadou Al Aminou Lo a assuré que la situation économique pouvait être redressée dans un délai de 24 mois, à condition que tous les acteurs adoptent une posture de rigueur et de discipline financière.
« L’État s’est engagé à rendre la vie moins difficile », a-t-il promis, tout en appelant à des efforts collectifs pour accompagner les réformes en cours.
LA REPRISE IMMINENTE RADIOTHÉRAPIE A L'HÔPITAL DALAL JAMM
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé, dans un communiqué officiel, la reprise imminente des activités de radiothérapie à l’Hôpital Dalal Jamm, après une série de pannes ayant affecté le fonctionnement des installations.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé, dans un communiqué officiel, la reprise imminente des activités de radiothérapie à l’Hôpital Dalal Jamm, après une série de pannes ayant affecté le fonctionnement des installations.
« L’interruption était due à des facteurs environnementaux, notamment l’impact des embruns marins sur les appareils et le réseau informatique, ainsi qu’à une instabilité de l’alimentation électrique », renseigne le communiqué.
« Face à ces difficultés, l’arrêt des activités avait été décidé afin de garantir la qualité et la sécurité des traitements. Pendant cette période, les patients ont été redirigés vers le Centre Hospitalier National Cheikh Ahmadoul Khadim pour assurer leur prise en charge », ajoute la source.
Le ministère assure que des mesures définitives ont été prises pour assurer une disponibilité fonctionnelle continue des équipements de Dalal Jamm. Parmi ces interventions, on note la mise aux normes des réseaux électrique et informatique, la régénération de la source de curiethérapie et la préparation d’un contrat pour l’upgrade des accélérateurs. Ces améliorations permettront d’augmenter la capacité de prise en charge, passant de 60 à 120 patients par jour.
La reprise des activités est prévue pour la semaine prochaine, selon le communiqué. Par ailleurs, le ministère de la Santé rappelle son engagement à améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer au Sénégal.
L’ouverture prochaine du Centre national d’oncologie et du service d’oncologie de l’Hôpital Aristide Le Dantec est présentée comme une solution structurelle pour renforcer l’offre de soins contre le cancer dans le pays.