Serigne Moustapha Saliou Mbacké tire sa révérence
Touba vient de perdre un érudit. Serigne Moustapha Saliou Mbacké fils du défunt Khalife général, Serigne Saliou Mbacké est rappelé à Dieu. Serigne Moustapha a été le porte-parole de son père pendant son Khalifat. Le chef de l’Etat apprenant la nouvelle rend hommage à Serigne Moustapha Saliou Mbacké, une «homme de foi et de sagesse». Diomaye présente ses condoléances à sa famille, au Khalife général des Mourides et à l’ensemble de la communauté musulmane.
Le Plan Takkal en marche
N’est-on pas en train de copier le plan takkal de Me Wade pour améliorer l’alimentation en énergie ? C’est la question que pose le député, Cheikh Ahmed Tidiane Youm au ministre de l’Énergie, Birame Souleye Diop. Dans sa question écrite adressée au ministre, le député rappelle que pour répondre à la demande croissante en électricité, le gouvernement du Président Macky Sall durant son dernier mandat avait contracté avec la société énergétique Turque karpower, l'installation d'une centrale électrique flottante d'une capacité de 235 MW pas loin du port de Dakar nommée «karadeniz powership aysegul sultan » pour satisfaire 15% de la demande électrique du pays. A l’en croire cette démarche rappelle en partie le plan Takkal « Que la lumière soit » qui avait été mis en place par le régime du Président Maître Abdoulaye Wade pour résoudre le déficit de production auquel était confronté la Senelec. D’après le responsable du PUR cette fausse solution avait non seulement été inefficace mais était un gouffre financier qui révéla des pratiques contraires à la bonne gouvernance. Ainsi, dans un souci de transparence et d'une meilleure gestion des finances publiques, Cheikh Tidiane Youm réclame le contrat signé entre l'Etat du Sénégal et la société énergétique Turque pour l'installation de cette centrale. Il souhaite également avoir le montant exact dépensé à ce jour et savoir si cette centrale flottante avait fait l'objet d'une étude d'impact environnemental et social ainsi que les politiques, les plans, les programmes, les études régionales et sectorielles pour une évaluation environnementale.
Des champs de chanvre indien détruits dans les îles Karones
Les armées ont découvert des champs de chanvre indien lors d'une vaste opération de sécurisation dans les îles Karones menée le 14 février. Les soldats appuyés par des d'unités de la Gendarmerie ont détruit plusieurs hectares de champs de chanvre indien, indique la Dirpa.
Deux syndicats du supérieur se démarquent
On annonce un mouvement d’humeur des travailleurs des universités. Le syndicat des travailleurs des établissements scolaires et universitaires (STESU) du Sénégal et le syndicat majoritaire des personnels administratif, technique et de service (PATS) des établissements publics d'enseignement supérieur et des centres des œuvres universitaires se démarquent. Ces syndicats informent qu’ils ne sont pas concernés par les mouvements d'humeur annoncés pour ce lundi 17 février 2025. A leur en croire, des négociations prometteuses sont entamées avec les autorités, notamment le ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche et de l'Innovation. Ainsi ils demandent aux travailleurs de rester à l'écoute du bureau national.
Massaly tire sur le régime PASTEF
Mouhamadou lamine Massaly Président du parti l’Union pour une Nouvelle République (UNR) ne lâche pas encore les nouvelles autorités du pays. C’est ainsi que ses critiques acerbes contre leur gouvernance ne cessent de résonner partout. «Quand la vérité nous interpelle face aux mensonges et manipulations, se taire c’est être acteur et complice» a-t-il notamment indiqué dans une déclaration rendue publique ce week-end. «Tous les gros mensonges sur notre récente histoire politique ponctuée par des évènements sanglants entre 2021 et 2024 ont survécu grâce au silence coupable des intellectuels, à la propagande des bourreaux et leurs adeptes, et au complexe de certains. La stratégie des pro-dictatures consiste à s’acharner contre toute personne qui décide de ne pas faire le mouton en suivant cette voie. Et pour cela, ils n’ont ni limite ni gêne. Des injures publiques aux calomnies, en passant par la caricature et la désinformation, ils forgent ainsi leur tactique de dissuasion » écrit-il.
Grogne chez les récupérateurs de Mbeubeuss
La colère monte à Mbeubeuss. En effet, des récupérateurs et recycleurs opposés au Projet de modernisation de cette décharge sont montés au créneau pour menacer de se faire entendre dans les prochains jours suite à une lettre émanant de l’autorité préfectorale les sommant de déguerpir les lieux. Une missive qui, aux yeux des récupérateurs sonne comme une provocation. Ils promettent la riposte.
Yeumbeul nord réclame des infrastructures
Les militants du Pastef des secteurs Cité Comico, Hamdallaye de la Commune de YeumbeulNord et environs plaident pour l’appui de leur collectivité territoriale pour le bitumage de routes, la construction de structures sanitaires et la réhabilitation de leur première maternité sous menace ruine. Un plaidoyer formulé lors de leur journée annuelle médicale de consultation gratuite, la deuxième édition du genre qui a noté la présence de plusieurs responsables politiques locaux du parti au pouvoir dont le député Mouhamed Souaré qui a promis de sensibiliser ses collègues pour le renforcement du département de Keur Massar en infrastructures.
Arrestation de belles de nuit
Exerçant le plus vieux métier du monde, elles ne veulent pas s’inscrire au fichier sanitaire et en plus, elles s’adonnent au racolage. Kh. Bangoura, M. Sessay, Kh. Camara, J. Nancy sont tombées sur une patrouille des hommes du Commissaire Abdou Sarr à la Cité Mixta. Sommées de présenter leurs cartes, elles ont eu du mal à s’expliquer. Mieux, deux d’entre elles de nationalité étrangère n’avaient pas de permis de séjour. Ce qui va motiver leur garde à vue et leur déferrement au parquet pour non inscription au fichier sanitaire et racolage et un séjour irrégulier pour M. Sessay et J. Nancy.
Arrestation d’un footballeur et d’un élève avec de faux billets
Un footballeur du nom de M. Dione ainsi que l’élève J. D. âgé de 17 ans sont actuellement sous les verrous pour détention et tentative d’écoulement de mise en circulation de faux-billets de banque. Les mis en cause se sont présentés dans une boutique aux Parcelles pour tenter de narguer le propriétaire, A. Diallo avec deux faux-billets de 10 mille francs. Ce dernier a alerté son voisin frigoriste. Ils sont interpellés et conduits à la police des Parcelles. Ils ont reçu des tickets gratuits pour la prison.
Concours national de projets
La finale du Grand concours national de projets et génie en herbe Inter Grandes Écoles a vécu. Cette rencontre avait comme parrain Ibrahima Diop, Administrateur général du Fonds pour l’Habitat social (FHS). A cette occasion, il a délivré un important message aux jeunes qu’il appelle à plus d’engagement pour participer activement au développement du pays. M. Diop rappelle que l’avenir du continent repose sur une jeunesse bien formée, notamment sur les technologiques, la digitalisation et l’intelligence artificielle Évoquant le thème, «L’innovation technologique au service du développement durable pour un Sénégal prospère et souverain », il demeure convaincu que les jeunes auront une place prépondérante à y occuper. Il est d’avis que leur avenir dépend de leur capacité d’innover, de créer et d’entreprendre. Que ce soit dans l’habitat social, la santé, l’industrie ou les énergies renouvelables…
Marieme Soda Ndiaye abuse de son pouvoir
Le Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience logé au ministère de la Famille et des Solidarités est secoué par une vague de licenciements. « L'injustice continue de s'abattre sur le monde du travail. La directrice générale, Marième Soda Ndiaye, vient de licencier injustement 10 travailleurs, dont huit sont des femmes. Ils détiennent tous un contrat à durée indéterminée (CDI). Elle a foulé aux pieds le droit de ces travailleurs, dont la majeure partie à un Master. Elle avance le motif selon lequel leurs contrats n'ont pas fait l'objet d'autorisation du ministère des Finances, alors que c'est la direction générale à l'époque qui avait besoin de renforcer son personnel et avait soumis au niveau du conseil d'administration ces recrutements favorablement acceptés dans le respect de toutes les procédures régissant le Code du travail», explique le collectif interministériel des agents de l'Administration sénégalaise dans un communiqué. Il précise que les contrats avaient même le visa de l'inspection du travail. Le secrétaire général du collectif, Oumar Dramé dénonce un abus de pouvoir.
LONASE
La Loterie nationale du Sénégal (LONASE) a décidé de ne plus attribuer de nouvelle licence d’exploitation à une société de jeux en ligne, a révélé son directeur général Toussaint Manga. Dans le cadre de la digitalisation, les jeux en ligne sont en train de faire une progression énorme, a fait remarquer Toussaint Manga, samedi, lors d’une visite de travail à Thiès. Il a ajouté que, face à cette situation, la LONASE a pris, depuis son arrivée à la tête de cette structure, une « décision très forte, afin de préserver cette société ». Au niveau des jeux physiques, entièrement gérés par la LONASE, les sociétés qui interviennent sont des partenaires techniques et (c’est)la LONASE (qui) exploite, a-t-il expliqué. Avec l’avènement de la digitalisation et des jeux en ligne, la société n’ayant pas beaucoup d’expérience dans ce domaine, avait libéralisé ce secteur, au profit d’entreprises, la LONASE, se contentant de percevoir une redevance.
ABDOU PADANE FAIT JAILLIR LA LUMIÈRE
Abdou Padane, responsable de la plateforme Génomique de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), a réussi à concilier Poésie et science
Poésie et science sont deux activités qui semblent bien différentes. Mais le Dr Abdou Padane, responsable de la plateforme Génomique de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), a réussi à les concilier. Il vient de publier un recueil de poèmes intitulé «La lumière dans l’ombre».
Responsable de la plateforme Génomique de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) et auteur de 28 publications scientifiques, Dr Abdou Padane n’est pas que scientifique. Il a fait découvrir ses talents littéraires à travers la publication de La lumière dans l’ombre, un recueil de poèmes dont la cérémonie de dédicace s’est tenue vendredi dans les locaux de l’Iressef à Diamniadio. Que Dr Padane puisse voguer de la science, pour laquelle il faut se plier au «creuset de la rationalité et de la vérité objective», à la poésie qui donne libre cours «à toutes les possibilités et à tous les imaginaires», a émerveillé le président de l’Iressef, Pr Souleymane Mboup, qui a présidé la cérémonie. «Effectivement, on se pose la question comment un scientifique peut être poète ? Poésie et science, d’emblée, sont deux activités qui semblent bien différentes», a posé Pr Mboup.
Pour l’auteur, les 24 poèmes formant ce recueil sont une extériorisation de séquences de sa vie d’enfant et d’adolescent qu’il a voulu partager avec les autres. «La littérature me permettait d’exprimer un ressenti, des amertumes, des injustices que j’ai vécues au courant de l’enfance et de l’adolescence (…) Dans la chaleur et l’obscurité de la nuit au cœur de notre modeste concession (à Kaolack, Ndlr), Dieu a éclairé mon esprit, m’inspirant des vers qui jaillissaient comme une source intarissable. Dieu nous parle en permanence, à travers des signes perceptibles ou non. Il suffit d’être attentif pour les décrypter et en faire une symphonie où de la poésie qu’on choisit de garder pour soi ou de partager. J’ai fait le choix de les partager», a fait savoir le scientifique-poète qui s’est aussi essayé au hip-hop pendant l’adolescence. «A travers ce recueil, vous avez démontré tout votre génie. Vous y avez concentré et condensé les émotions et sentiments les plus humains», a relevé pour sa part Pr Mamadou Seck, préfacier du recueil dont le thème central est l’amour. C’est d’ailleurs à l’image de son comportement d’adolescent «têtu» et en «quête de liberté» que s’articulent ses vers. «Je me dis qu’il faut que la personne soit libre. Je n’ai jamais aimé être guidé vers un environnement ou un autre. Mon avis, c’est que l’expression doit être libre, elle ne doit être guidée par aucune règle. C’est pourquoi j’ai fait le choix d’une poésie libre et narrative, sans aucune contrainte ni aucune règle», a-t-il relevé. «Les Africains ont eu à faire de la poésie, mais comme nous avons l’habitude d’une expression orale, on n’a pas pu matérialiser cela à travers des recueils de poèmes. Mais pour moi, fondamentalement, l’Afrique est le berceau de la poésie», a-t-il motivé son choix d’écriture. La lumière dans l’ombre en librairie, Dr Padane ne compte pas quitter de sitôt l’univers littéraire. «Ce recueil est un coup d’essai qui me motive aujourd’hui à continuer à publier les écrits que j’ai faits des années avant. Je vais continuer aussi à écrire, à m’exprimer, à adapter cette écriture au contexte actuel», a-t-il dit, annonçant un roman déjà achevé et corrigé, n’attendant que publication.
LE MINISTERE DE LA SANTE INDEXE L’ENVIRONNEMENT POUR LA PANNE DE LA RADIOTHERAPIE DE DALAL JAMM
Depuis plusieurs jours, les malades du cancer doivent se rendre jusqu’à Touba pour bénéficier d’un traitement. Les activités du centre de radiothérapie de Dalal Jamm vont reprendre cette semaine
Depuis plusieurs jours, les malades du cancer doivent se rendre jusqu’à Touba pour bénéficier d’un traitement. Les activités du centre de radiothérapie de Dalal Jamm vont reprendre cette semaine. L’annonce a été faite par le ministère de la Santé et de l’action sociale dans un communiqué. Dans le même document, il a été expliqué que l’érosion marine a causé la panne des installations de la radiothérapie du centre de Dalal Jamm.
Depuis la fermeture de l’hôpital Le Dantec, les malades du cancer sont souvent confrontés à des périodes de souffrance. Ces derniers mois, ils vivent un calvaire avec la panne de la radiothérapie de l’hôpital Dalal Jamm. Certains ont même alerté sur la situation, en soulignant que la seule radiothérapie disponible se trouve à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba. Depuis le mois de décembre, les gens en parlent, mais le ministère de la Santé ne s’est pas prononcé sur cette question. C’est ce 15 février que le département dirigé par Ibrahima Sy a décidé, à travers un communiqué, de se livrer à une séance d’explications et d’annoncer dans la foulée que «la reprise des activités du centre de radiothérapie de Dalal Jamm est prévue pour la semaine prochaine».
Le communiqué souligne que des «pannes répétitives ont été notées au niveau des installations de la radiothérapie de l’hôpital Dalal Jamm, principalement dues à l’environnement avec les embruns marins qui attaquent les pièces des appareils et le réseau informatique». A cela, fait savoir le Msas, «s’ajoute une instabilité électrique résultant des fluctuations de l’alimentation sur le réseau local». Par conséquent, renseigne le ministère de la Santé, «l’arrêt a été décidé face à cette situation qui ne permettait plus de garantir la qualité et la sécurité nécessaires à la fourniture du service de radiothérapie».
Dans la même dynamique, le ministère de la Santé tente de minimiser la gravité de la situation en soutenant que «les dispositions nécessaires ont été prises pour que les patients nécessitant une radiothérapie soient pris en charge au niveau du deuxième centre de traitement situé au Centre hospitalier national Cheikh Ahmadoul Khadim». Et d’ajouter : «A la fin du mois de décembre 2024, après la dernière cohorte de patients pris en charge, le ministère de la Santé a mobilisé les ressources nécessaires pour régler définitivement cette problématique de disponibilité fonctionnelle continue des accélérateurs de Dalal Jamm.» Il assure ainsi que «la mise aux normes des réseaux électrique et informatique a été réalisée en attendant la construction d’un nouveau poste transformateur». Selon toujours le document, «la source de curiethérapie a également été régénérée, et le contrat pour la mise à niveau des accélérateurs est en cours de signature». Ces interventions, est-il dit, «permettront de renforcer la qualité des traitements tout en augmentant la capacité de prise en charge, la faisant passer de 60 à 120 patients par jour»
Pour rassurer les malades, le ministère de la Santé informe que «les dispositions nécessaires sont en train d’être prises pour trouver une solution durable et viable». Dans cette perspective, il soutient que «l’ouverture prochaine du Centre national d’oncologie et celle de l’hôpital Aristide Le Dantec constitueront une solution et amélioreront la prise en charge des cancers au Sénégal».
L'ANNONCE D'UN RECHAUFFEMENT DU FRONT SOCIAL A LA UNE DE LA PRESSE
Les parutions de ce lundi anticipent sur l’impact social du redressement économique résultant de la situation des finances publiques du Sénégal, à la lumière du dernier rapport de la Cour des comptes...
Les quotidiens parvenus lundi à l’APS anticipent sur l’impact social du »redressement économique » résultant de la situation des finances publiques du Sénégal, à la lumière du dernier rapport de la Cour des comptes faisant étant d’une dette publique et d’un déficit budgétaire bien plus élevés que ce qui a été publié et communiqué aux partenaires de le régime sortant.
Intitulé « Rapport définitif sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 à mars 2024 », ce documenta confirmé les prévisions alarmantes du Premier ministre Ousmane Sonko en novembre dernier, en faisant état d’un déficit représentant 99,67 % du PIB. Cela se traduit, selon les autorités, par une marge de manœuvre quasi inexistante pour l’État du Sénégal et des dettes colossales à rembourser.
« Les Sénégalais sont avertis. Après la sortie du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, évoquant les faibles marges de manœuvre de l’Etat, c’est au tour du ministre, secrétaire général du gouvernement de décrire une situation chaotique des finances publiques », rapporte L’Observateur.
Ahmadou Al Aminou Lo « a confirmé la situation chaotique des finances publiques révélée par le rapport de la Cour des comptes », avant d’en appeler à « une responsabilité collective pour sortir de la crise », écrit le quotidien L’As.
Il « a insisté sur le fait que le redressement économique nécessitera des efforts », ajoute le journal, selon lequel dans cette optique, l’Etat « prévoit de baisser les salaires ». « Des coupes sombres en vue », renchérit le quotidien Les Echos, avant d’ajouter qu’en conséquence, les « goorgoorlu », ménages les plus modestes, vont « trinquer ».
« Pour sortir de l’ornière, le gouvernement mise sur deux leviers principaux. D’abord une réduction drastique du train de vie de l’Etat, avec notamment une rationalisation du nombre d’agences publiques. Ensuite une meilleure mobilisation des recettes, particulièrement en matière d’impôt foncier et d’impôt sur le revenu », explique le quotidien Tribune, citant le ministre, secrétaire général du gouvernement.
Ce dernier indique, dans les colonnes du même journal, que les agents de l’Etat dont les salaires sont élevés seront amenés à faire « un effort temporaire ou définitif », assurant que les petits salaires, en revanche, seront épargnés.
Certains titres notent cependant que cet appel au sacrifice ne passe pas auprès des syndicats en particulier, au point que certains journaux évoquent en perspective une « ébullition du climat social », selon la formule du quotidien Enquête.
« Après le rapport de la Cour des comptes, place aux rapports de force. Face aux ‘promesses non tenues’, universitaires, étudiants et travailleurs de tout bord, autour d’organisations syndicales, adoptent une posture plus hostile pour espérer remporter la partie dans ce bras de fer gouvernement vs syndicats », ajoute Enquête.
L’info souligne surtout que cette nouvelle donne compromet « toute chance de sceller avec le gouvernement un pacte de stabilité sociale, comme le souhaite le chef de l’Etat », qui « compte beaucoup sur la stabilité sociale pour mener sa mission à la tête du pays ».
Il a appelé et « donné des instructions en ce sens. Sauf que sur le terrain, la réalité est loin d’aller dans le sens de la volonté du président de la République », les travailleurs s’étant déjà mis « en ordre de bataille », pour protester notamment contre le « non-respect des accords » conclus avec le gouvernement, ajoute L’info.
Selon cette publication, les travailleurs dénoncent également « l’indifférence des nouvelles autorités de tutelle, les vagues de licenciements dans plusieurs secteurs notamment l’administration publique ». C’est dans ce contexte particulier que le quotidien Libération relaie les assurances du chef de l’Etat. « Je demande aux Sénégalais de nous faire confiance. Les difficultés sont réelles mais nous les transformerons en opportunités », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et des relations avec les Institutions également n’est pas en reste. « Abbas Fall tente de parer au plus pressé », en vue d’apporter des réponses aux revendications des syndicats, lit-on dans les colonnes du journal Le Quotidien.
« Sous la pression des centrales syndicales », il « a cherché à apporter des réponses à leurs revendications, mais en vérité, plusieurs questions restent en suspens », ajoute Le Quotidien. Les syndicats de l’enseignement supérieur et de la santé par exemple « ont commencé leur cycle de grève », selon ce journal.
« Le bras de fer » entre le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur et le ministère de tutelle »se durcit. Les universités publiques sont à nouveau secouées par un mouvement de grève [à venir], mardi 18 et mercredi 19 février. L’inertie du gouvernement face aux revendications et la démarche [du ministère de tutelle] pour la résolution des problèmes de l’enseignement supérieur sont pointées du doigt », signale de son côté Sud Quotidien.
Le rappel à Dieu de Serigne Moustapha Saliou Mbacké, à l’âge de 82 ans, fait la une de certains quotidiens. « Une belle lumière s’est éteinte », affiche Walfquotidien, en annonçant cette triste nouvelle. »Connu pour son franc parler, ses sorties étaient souvent attendues aussi bien par la communauté mouride que le reste de la Ummah islamique », écrit Walfquotidien au sujet du défunt, fils de Serigne Saliou Mbacké, cinquième calife général des mourides.
« Il a profondément influencé le califat de son vénéré père, Serigne Saliou Mbacké, en tant que porte-parole pendant des années », renseigne Le Soleil. Vox Populi revient sur les circonstances de son décès, en détaillant qu’il a été rappelé à Dieu »après avoir dirigé la prière [de Maghrib, quatrième prière de la journée] et discuté avec Serigne Hamsatou Mbacké Ibn Serigne Souhaibou », rapporte Vox Populi.
Pour le reste, Le Soleil s’intéresse à la participation du président de la République au sommet de l’Union africaine tenu ce week-end à Addis-Abeba, en Ethiopie, une rencontre lors de laquelle Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé, selon Le Soleil, »sa détermination à œuvrer pour ‘une Afrique unie et prospère' », indique le journal.
« A Addis-Abeba où il a pris part aux travaux de la 38e session ordinaire de l’Union africaine, le président Bassirou Diomaye Faye a pris des engagements fermes de matérialiser la volonté du Sénégal [d’œuvrer] pour une Afrique plus souveraine, unie et prospère », insiste L’Observateur.
Par Moumar gueye
L’AES ET LE PEN SENEGAL REMERCIENT LE CHEF DE L’ÉTAT !
En sa qualité de Premier Protecteur des arts et des lettres, il a rappelé au Gouvernement l’impérative nécessité de promouvoir le Livre et la Lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur !
Je voudrais au nom de l’Association des Écrivains du Sénégal (AES), du PEN Sénégal et de l’ensemble des écrivains de notre pays, adresser mes sincères remerciements au Chef de l’Etat, Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Premier Protecteur des Arts et des Lettres, à M. le Premier Ministre et à l’ensemble du Gouvernement. Pourquoi ces remerciements ?
À l’occasion du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025, le Chef de l’État a chaleureusement salué le travail remarquable des hommes et femmes de lettres, ainsi que la vitalité de la production littéraire nationale dans tous les domaines, ce qui constitue un patrimoine inestimable pour le Sénégal. En sa qualité de Premier Protecteur des arts et des lettres, il a rappelé au Gouvernement l’impérative nécessité de promouvoir le Livre et la Lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur !
C’est avec un immense plaisir que l’AES, le PEN SÉNÉGAL et le monde du Livre et de la Lecture, ont appris cette heureuse et pertinente déclaration du Chef de l’Etat ! Dans sa communication, Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Premier Protecteur des arts et des lettres, a invité le Ministre en charge de la Culture, à mobiliser l’assistance et les partenariats nécessaires, afin de mieux accompagner les associations d’écrivains. Le Chef de l’Etat a rappelé que nos associations d’écrivains sont d’utilité publique et doivent être davantage impliquées dans la mise en œuvre des politiques publiques, notamment celles culturelles relevant de l’agenda national de transformation de l’horizon 2050.
Au nom du monde du Livre et de la Lecture regroupant les écrivains, les éditeurs, les correcteurs, les libraires, les critiques littéraires, les traducteurs et les imprimeurs, nous adressons nos plus sincères remerciements et encouragements au Chef de l’Etat M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à M. le Premier Ministre Ousmane Sonko et à l’ensemble du Gouvernement, pour cette salutaire volonté d’ouverture et de bienveillance à l’endroit des acteurs et promoteurs du Livre et de La lecture au Sénégal.
L’Association des Ecrivains du Sénégal (AES) et le PEN Sénégal sont disposés à accompagner, à conseiller et à assister les autorités en charge de l’Éducation et de la Culture, pour une forte promotion du Livre et de la Lecture, conditions sine qua non, pour une bonne gestion du patrimoine culturel et éducatif de notre pays. En effet, nul ne doit ignorer cette vérité immuable et historique du Poète Président L. S. Senghor : « la Culture est au début et à la fin de tout développement ».
Monsieur le Président de la République, l’AES et le PEN Sénégal vous expriment leur profonde gratitude et vous adressent très respectueusement leurs très chaleureux compliments ! C’est l’occasion pour nous de vous affirmer que, Madame le Ministre Khady Diène Gaye et M. Le Secrétaire d’Etat, le Pr. Bacary Sarr nous ont significativement accompagné à travers la Direction du Livre et de la Lecture dirigée de main de maître par le Professeur Ibrahima M. Lô. Ces autorités nous ont constamment accompagné pendant la maladie et les obsèques du Président A. B. Bèye (Qu’Allah (SWT) soit satisfait de lui). Nous remercions également le Général de Corps d’Armée Mbaye Cissé, Chef d’Etat Major Général des Armées, pour tout ce qu’il a fait pour le Président Alioune Badara Bèye pendant ses moments les plus difficiles.
Excellence, Monsieur le Président de la République, nous nous réjouissons partout et avec fierté à travers le monde, du fait que le Sénégal ne compte aucun écrivain harcelé, embastillé ou exilé pour cause d’insécurité !A l’image du PEN international, cette célèbre association d’écrivains fondée en 1921 par Cathérine Amy Dawson Scott, le PEN Sénégal a pour but de rassembler des écrivains de tout pays attaché aux valeurs de paix, de tolérance et de liberté sans lesquelles, la création devient impossible. Voici les fondamentaux du PEN international et du PEN Sénégal :
1. La littérature ne connaît pas de frontières et doit rester la devise commune à tous les peuples en dépit des bouleversements politiques et internationaux ;
2. En toute circonstance et particulièrement en temps de guerre, le respect des œuvres d’art, patrimoine commun de l’humanité, doit être maintenu au- dessus des passions nationales et politiques ;
3. Les membres du PEN useront en tout temps de l’influence en faveur de la bonne entente et du respect mutuel des peuples. Ils s’engagent à faire tout leur possible pour écarter les haines de races, de classes et de nations pour répandre l’idéal d’une humanité vivant en paix dans un monde uni ;
4. Le P.E.N défend le principe de la libre circulation des idées entre toutes les nations et chacun de ses membres, a le devoir de s’opposer à toute restriction de la liberté d’expression dans son propre pays ou dans sa communauté, aussi bien que dans le monde entier, dans toute la mesure du possible.
Il se déclare pour une presse libre et contre l’arbitraire de la censure en temps de paix. Le P.E.N affirme sa conviction que le progrès nécessaire du monde vers une meilleure organisation politique et économique, rend indispensable, une libre critique des gouvernements et des institutions.
Et comme la liberté implique des limitations volontaires, chaque membre s’engage à combattre les abus d’une presse libre, tels que la diffamation, les publications délibérément mensongères, la falsification et la déformation des faits à des fins politiques et personnelles. Peut-être admis comme membre du P.E.N tout écrivain, éditeur, journaliste, metteur en scène et traducteur souscrivant à ces principes, quelles que soient sa nationalité, son origine ethnique, sa langue, sa couleur ou sa religion !
Avant de terminer, je voudrais rappeler que depuis sa création le PEN Sénégal a été présidé successivement par les écrivains dont les noms suivent : L.S. Senghor, Ousmane Socé Diop, Birago Diop, Ousmane Sembène, Mbaye Gana Kébé et le Colonel Moumar Guéye.Il est de mon devoir de rendre hommage à mes honorables prédécesseurs et de remercier tous les Gouvernements qui se sont succédés au Sénégal et qui ont constamment accompagné, soutenu et impliqué les écrivains du Sénégal dans la gestion des affaires de notre pays. Nous avons toujours bénéficié de l’accompagnement des Gouvernements à l’occasion de la Journée internationale de l’Écrivain africain, pour la promotion du savoir à travers la promotion du Livre et de la Lecture ! Je terminerai mon propos par une prière pour le Président Alioune Badara Bèye, qu’Allah SWT soit satisfait de lui et le gratifie de ses innombrables bienfaits dans les jardins du Paradis céleste.
LE MINISTRE DU COMMERCE DENONCE UNE CONCURRENCE DELOYALE
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, s’engage à protéger les commerçants sénégalais et surtout à mettre fin à la concurrence déloyale à laquelle ils font face à l’heure actuelle
Les commerçants sénégalais souffrent de la concurrence que leur mènent certains fournisseurs. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, entend mettre un terme à cette situation. Il l’a dit, samedi dernier, lors de la clôture du deuxième forum de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis).
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, s’engage à protéger les commerçants sénégalais et surtout à mettre fin à la concurrence déloyale à laquelle ils font face à l’heure actuelle. « On va mettre fin à la concurrence déloyale dans ce pays parce qu’on ne peut pas accepter que ceux-là qui vous ont vendu des conteneurs débarquent ici, au Sénégal, en vendant les mêmes choses que vous. Ce n’est pas possible », a-t-il déclaré, samedi dernier, lors de la clôture du deuxième forum de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis), tenu à Dakar du 13 au 15 février.
Oumar Cissé, directeur exécutif de l’Acis, a indiqué que les commerçants sénégalais risquent de sortir de la chaîne de distribution et de créer des chômeurs, si cette question de la concurrence n’est pas prise en charge. Le ministre de l’Industrie a promis que la Direction du commerce intérieur, chargée de réguler le marché, va prendre à bras-le-corps cette question, car, dit-il, « ils ne peuvent pas être [leurs] fournisseurs et [leurs] concurrents en même temps ». Au-delà de protéger les industries locales, Serigne Guèye Diop pense aussi à leur financement, d’autant plus que sur les 100 % de financements disponibles, explique-t-il, seuls 10 % vont aux Pme, alors que les 90 % bénéficient aux grandes entreprises.
« On est en train de réfléchir sur toutes les structures de financement ; il y a en 14. On va voir comment les regrouper et surtout les décentraliser », a informé le ministre. Il a profité de l’occasion pour décliner la politique d’industrialisation du gouvernement. M. Diop a informé que huit zones industrielles et commerciales seront érigées sur le territoire. Le département de Mbacké va abriter la première zone industrielle de 460 ha où il y aura des usines de montage de camions Kya et Mercedes. « La première pierre de cette zone industrielle sera posée au mois de mars. Nous attendons seulement l’autorisation du chef de l’État et du Khalife général des mourides », a-t-il renchéri. D’autres localités du pays abriteront des zones où seront montées des usines de textile, de fabrique de médicaments, etc.
Par Fatou Warkha SAMBE
CES MAUX QUE L’ON TAIT
Certains s'identifient au message de Matar Diagne, d'autres ont été sauvés par du soutien. Mais beaucoup restent sans aide. Sommes-nous assez attentifs à la souffrance autour de nous ?
Nous vivons dans une société où l’espoir s’efface lentement, comme un murmure étouffé par le bruit des exigences et des illusions perdues. Une jeunesse en quête d’avenir se cogne contre un mur d’indifférence, traînant derrière elle des rêves brisés et des ambitions érodées par l’incertitude. Nous avançons, fatigués, sous le poids des attentes familiales, des contraintes économiques et des inégalités qui s’étirent comme une ombre. Exprimer son mal-être est perçu comme une faiblesse, alors que c’est parfois le seul cri qui nous reste avant de sombrer.
Chaque disparition tragique, chaque acte de violence lié à la santé mentale secoue l’opinion publique comme une onde de choc qui s’éteint aussitôt qu’elle est née. Nous nous sentons tous concernés, car chacun porte en lui des blessures invisibles, des douleurs qu’il tait par peur d’être incompris. Mais combien de ces douleurs resteront-elles sans écho ? Combien de vies s’éteindront en silence, noyées sous l’injonction à tenir, à paraître invincibles dans un monde qui broie sans relâche ?
La lettre publiée sur la page de Matar Diagne, cet étudiant retrouvé sans vie dans sa chambre à l’Université Gaston Berger, dont l’autopsie a confirmé la thèse du suicide, a ravivé un malaise profond. Ce qui bouleverse dans ces réactions, ce n’est pas seulement la douleur d’un destin brisé, mais la façon dont chacun y projette sa propre lutte. Certains se reconnaissent dans les mots laissés, d’autres témoignent de l’importance d’un soutien qui les a sauvés. Mais pour tant d’autres, il n’y a ni oreille attentive, ni regard bienveillant, ni main tendue pour retenir leur chute. Nous courons après la réussite, pensant que les biens matériels combleront le vide. Pourtant, ce manque est là, profond, abyssal. Nous avons soif d’amour, de reconnaissance, d’un lieu où être soi ne soit pas un luxe. Même ceux qui condamnent son geste ne le font pas toujours par conviction religieuse, mais parce qu’ils vivent la même détresse, parfois pire, et s’accrochent malgré tout, tentant de survivre là où l’on ne laisse aucune place à la vulnérabilité. Les cas de détresse explosent, et pourtant, la santé mentale demeure un tabou. On nous apprend à sourire même quand tout s’effondre, à tenir même quand nous sommes à bout, à ravaler nos peines pour ne pas déranger. Mais qui prend soin de celles et ceux qui portent ce fardeau invisible ?
L’absence de prise en charge de la santé mentale est une blessure béante dans notre société. Peu de structures existent pour accompagner ceux qui souffrent, et celles qui existent restent inaccessibles, faute de moyens ou par manque d’information. L’impact de cette négligence est terrible : des vies brisées, des familles détruites, des générations entières condamnées à porter un poids qu’ils n’ont jamais choisi. L’anxiété chronique, la dépression, les pensées suicidaires, l’épuisement émotionnel ne sont pas de simples états d’âme : ce sont des silences qui tuent à petit feu.
L’histoire se répète inlassablement, comme une pièce de théâtre dont nous connaissons déjà la fin. En 2012, les révélations sur les milliards détournés faisaient la Une, les scandales s’empilaient, les promesses de justice se multipliaient. Mais au fil du temps, l’indignation a cédé la place à l’oubli, et les coupables ont disparu dans l’ombre, protégés par un système qui pardonne aux puissants. Aujourd’hui, les chiffres de la Cour des comptes révèlent de nouvelles malversations, des fonds publics dilapidés à une échelle insoutenable. Encore une fois, ces révélations captivent, suscitent la colère, mais pour combien de temps ? La population endure, souffre, se débat avec des urgences bien plus pressantes que ces scandales qui finissent toujours par être enterrés.
Sommes-nous condamnés à revivre le même cycle de mensonges et d’impunité ?
Ces scandales «politiques» occultent déjà la tragédie de cet étudiant, comme tant d’autres injustices. Mais ils ne peuvent effacer la peur qui brille dans les regards, celle de ces centaines de citoyens qui, du jour au lendemain, se retrouvent au chômage à cause de décisions politiques. Que ce soit la fermeture des bases françaises, les politiques d’austérité -comme la récente décision de Donald Trump de supprimer des agences comme l’Usaid et de suspendre d’autres institutions d’aide internationale- ou encore ces nouveaux directeurs d’agence qui licencient pour recruter des militants en guise de récompense politique. Ces licenciements de masse exacerbent une crise de l’emploi déjà insoutenable, où les opportunités sont rares et l’espoir d’un avenir stable s’amenuise chaque jour un peu plus.
Le harcèlement en ligne est devenu une arme invisible, mais dévastatrice. Derrière un écran, les mots fusent sans retenue, les humiliations s’enchaînent, les accusations se propagent comme une traînée de poudre. Pour certaines victimes, ce n’est pas seulement une question d’image ou de réputation : c’est un poids psychologique qui les écrase, les enfermant dans une spirale d’anxiété, de honte et parfois même de désespoir. Combien d’adolescents, de militants, de personnalités publiques ont sombré sous le poids de cette violence numérique ? Combien de vies ont été brisées par une rumeur amplifiée, par des insultes incessantes, par l’acharnement collectif d’inconnus qui ne mesurent pas l’ampleur des cicatrices qu’ils laissent derrière eux ? Des nuits entières sont consacrées à des «révélations» sans preuve, à l’étalage public de l’intimité des personnes, aux accusations infondées relayées pour faire de l’audience. Des vies sont brisées par des sextapes diffusées sans consentement, par des mensonges orchestrés pour salir une réputation, par des familles endeuillées qui voient l’histoire de leurs défunts déformée et exploitée pour le divertissement. Derrière chaque scandale viral, il y a des êtres humains piégés dans un lynchage collectif, qui ignore les séquelles psychologiques qu’il laisse derrière lui.
Combien de personnes souffrent en silence, accablées par le manque d’affection, par des attentes irréalistes, par des trahisons qui laissent des plaies profondes ? Dans un monde où le matériel prend le dessus sur les sentiments, où la valeur d’un individu semble parfois se mesurer à ce qu’il possède plutôt qu’à ce qu’il est, les liens humains se fragilisent. Les cadeaux remplacent les paroles réconfortantes, la réussite financière se substitue à la tendresse, et les connexions authentiques s’effacent derrière des obligations superficielles. Combien d’âmes se brisent sous le poids d’une relation toxique, d’un amour non partagé, d’un rejet familial ou de l’indifférence d’un ami ? L’absence d’écoute, le manque de reconnaissance, l’incapacité à exprimer ses émotions sans peur du jugement transforment parfois les liens affectifs en blessures qui ne cicatrisent jamais. Car la solitude ne vient pas toujours d’un isolement physique, mais souvent du sentiment d’être incompris, invisible, même entouré.
Regardons-nous vraiment ceux qui souffrent autour de nous ? Sommes-nous capables d’entendre les silences pesants, ces non-dits qui trahissent une détresse que l’on refuse de voir ?
L’Etat doit agir maintenant. Il ne peut plus ignorer la douleur de son peuple. Pourquoi la santé mentale n’est-elle toujours pas une priorité ? Pourquoi les budgets alloués aux infrastructures psychologiques sont-ils si dérisoires face à l’ampleur du problème ? Pourquoi la Justice ne protège-t-elle pas mieux les victimes des lynchages médiatiques, du harcèlement en ligne et de la détresse psychologique qui en découle ? Il est temps d’offrir de vraies solutions, d’écouter, de protéger, d’agir.
Moi aussi, comme vous, je ressens le poids des attentes, des jugements, de toutes ces injonctions qui dictent nos vies et nous enferment dans des cases trop étroites. Comme vous, j’ai été ébranlée par les mots qui blessent, les silences qui tuent, les déceptions qui marquent. Mais ce qui me permet de tenir, ce qui me permet de croire encore, c’est cette infime lueur qui, même vacillante, refuse de s’éteindre. Dans tout ce que je traverse, dans chaque chute et chaque doute, je cherche ce fil invisible qui relie encore mon cœur à l’espoir. Parfois, c’est un sourire échangé, une présence discrète mais précieuse, une main tendue quand je n’y croyais plus. Si vous ne l’avez pas encore trouvée, cherchez cette lumière, même minuscule, qui réchauffe l’âme et rappelle que nous ne sommes pas seuls. Que même dans l’obscurité la plus totale, il y a toujours une promesse d’aube. Prenons soin de nous, osons demander de l’aide, osons exister pleinement, car chaque souffle porte en lui la possibilité d’un renouveau.
L’ITALIEN BARBALACO ET LA FRANÇAISE LILI GRACE BACHOUR DOMINENT LE CIRCUIT
La première semaine du tournoi Word tour s’est refermée ce samedi avec les finales simples dames et féminin. L’Italien Edoardo Barbalaco etla Française Lili Grace Bachour ont été au-dessus du lot. Après avoir mis la main en double
La première semaine du tournoi Word tour s’est refermée ce samedi avec les finales simples dames et féminin. L’Italien Edoardo Barbalaco etla Française Lili Grace Bachour ont été au-dessus du lot. Après avoir mis la main en double, ils sont encore sortis du lot en surclassant respectivement l’Espagnol Martin Corza etla Suisse Nora Rezzonico Les 80 jeunes tennis continuer à progresser et chercher des points dans le circuit qui entame ce lundi sa deuxième semaine de compétition (J60) de niveau plus élevé.
Le Sénégal World Tennis tour a décerné ce samedi ses premiers lauriers à l’issue des finales simples qui se sont disputées à l’olympique club de Dakar. Déjà dominateurs dans le tableau doubles, la tête de série l’Italien Edoardo Barbaloco a terminé en force en surclassant l’espagnol dans une finales quasiment en sens unique Puisqu’il s’est imposé en (6/0 ; 6/0). Les débats n’ont pas été aussi serrés dans le tableau féminin. Désignée comme la grande favorite, la Française Lila Grace Bachour a pris le meilleur sur la Suisse Nora Rezonico qu’elle a dominé en deux sets (6/1, 6/0). Le score enregistré en finale reflète toutefois le niveau général du tournoi qui a regroupé 80 joueurs en provenance de 25 nationalités. Selon Baidy Dieng, codirecteur du tournoi, il a été de bon.
Le niveau a été très élevé. La seule différence avec les autres éditions était que la tête de série n° 1 était au-dessus. On a bien vu, les matchs, les finales sont allées plus vite que prévu. Quand vous avez 6-0, 6-1, ça veut dire que celui qui a gagné, vrai, est nettement au-dessus. Pourtant, en face, les joueurs jouaient très bien. Mais la différence entre quelqu'un qui est vraiment top, c'est que les points décisifs, lui, il les prend », commente-t-il.
Léa Crosetti et un quatuor sénégalais engagent la 2e semaine Avec une place de demi-finaliste, Léa Crosettireste une satisfaction sénégalaise de cette première semaine. Côté sénégalais, on a eu Léa qui est arrivée en demi-finale. Elle a perdu sa demi-finale contre la Suisse, mais c'est qu'elle était très fatiguée quand même. Elle a beaucoup joué. Il lui manque un peu de physique mais elle a très bien joué, beaucoup mieux que l'édition précédente au mois d'octobre. C'est quand même, une satisfaction. Parce que là, elle est venue avec un état d'esprit différent. Elle va la préparer pour la Billie Jean King Cup, où on espère aller », souligne- t-il.
Après le tournoi J30, les jeunes tennismen reprennent la raquette ce samedi les quatre matchs de qualification. En plus de Léa Crosetti, le Sénégal alignera dans le tableau masculin Ryad Hoballah et Ryad Ines, Thiessois Charles Gérard et Djadji Ka. Ils disposent des 4 wild cards qui leur permettront de rentrer dans le tableau final.
Le J60, le tableau est encore plus plein que celui qu'on a fait, le J30. On peut espérer pour Riyad Hobbalah, mais il faut dire que le niveau est encore relevé. On a ceux qui ont gagné la première », ajoute M.Dieng.
Le coup d’envoi de la deuxième semaine est donné ce lundi et s’achève le samedi 24 février.
LA PRISE EN CHARGE DES CANCERS PEDIATRIQUES, UN «VERITABLE» PROBLEME DE SANTE
Manque de personnel qualifie avec seulement 4 onco-pediatres en activite, un seul centre de traitement avec seuls 10 lits pour plus de 200 malades reçus par an…La prise en charge des cancers pédiatriques est devenue un véritable problème de santé.
Plus de 200 nouveaux cas sont reçus chaque année au sein de l’hôpital Dalal Jamm qui abrite le seul centre de référence en matière de prise en charge des cancers pédiatriques, fait savoir le chef de service de ce département, Dr Mame Ndella Diouf. Etle Directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Samba Cor, d’ajouter : «le Sénégal attend chaque année 1204 cas de cancers des enfants et aujourd'hui seuls 10 lits sont disponibles au niveau de nos hôpitaux». Ces révélations ont été faites, samedi dernier, lors de la célébration de la journée dédiée à cette maladie à l’hôpital Dalal Jamm.
La prise en charge des cancers pédiatriques est devenue un véritable problème de santé. Pour tout le pays, un seul centre accueille les malades pour des soins adaptés. Cependant, il faut souligner que la disponibilité de lits est très limitée, pour une demande qui touche 200 nouveaux cas, comme l’atteste l’onco-pédiatre au sein de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye. Pour Dr Mame Ndella Diouf, le cancer de l'enfant existe et concerne au Sénégal plus de 200 nouveaux cas reçus dans cet hôpital, par année. Elle a aussi renseigné que sont attendus normalement entre 800 et 1200 cas par an. «Ily a beaucoup de malades qui n'arrivent pas (à l’hôpital) parce qu'ils n'ont pas été diagnostiqués ou encore parce qu'ils n'ont pas les moyens d'arriver à Dakar et que la prise en charge coûte quand-même cher», s’est-elle désolée.
Considéré comme seul centre de prise en charge, le service se trouve confronté à d'énormes difficultés concernant les ressources humaines. «Il faut savoir que l'unité d'oncologie pédiatrique existe depuis 2000; donc, nous avons quand-même 25 ans d'existence. Et malheureusement, au Sénégal, elle est la seule unité, il n'y a pas encore une véritable décentralisation qui fait qu'il y ait d'autres unités satellites. Les difficultés sont nombreuses sur le plan des ressources humaines parce qu'en activité, actuellement, il n'y a que 4 onco-pédiatres, il y a d'autres qui sont formés mais qui n'ont pas encore pris service pour pouvoir pratiquer l'activité. En plus de ces difficultés, nous n'avons pas encore un service assez grand pour accueillir tous ces enfants» a-t-elle renseigné.
LE PROBLEME DE LA DISPONIBILITE DES MEDICAMENTS, UNE AUTRE PREOCCUPATION
Et d’ajouter : «la capacité d’accueil est à 10 lits, avec une salle d'hospitalisation du jour qui contient 12 fauteuils de chimiothérapie. Mais le nombre de malades étant largement supérieur à ça, nous avons la possibilité d'hospitaliser dans les autres services ; ce qui constitue un frein quand-même à la prise en charge de ces enfants. On a également le plateau technique parce que nous n'avons pas tout ce qu'il faut pour poser des diagnostics précis. Il faut relever le plateau technique au niveau des laboratoires, au niveau des services de radiologie, au niveau des services d'anapathe, pour pouvoir poser des diagnostics précis afin de donner le traitement qu'il faut à ces enfants». En plus des problèmes de ressources humaines et d’accueil, il s’y ajoute celui de la disponibilité en médicament. «Il y a le problème des médicaments ; ce sont les anticancéreux, ils ne sont pas tous gratuits pour ces enfants, ils ne sont pas tous disponibles non plus. On sait que le cancer est très proche de la douleur, le cancer et la douleur font leur chemin ensemble. La disponibilité de la morphine également fait défaut, surtout la forme qui est adaptée aux enfants, c'est-à-dire la forme sirop», a déclaré la blouse blanche.
Bien que le cancer de l'enfant soit guéri dans les pays industrialisés autour de 95%, plusieurs paramètres plombent les acquis d’y arriver. Et au premier plan figure le retard de diagnostic. «Il faut qu'on éduque les populations, qu'on les informe pour qu'ils puissent envoyer les enfants très tôt (à l’hôpital) et qu'une fois sur place, ils trouvent du personnel de qualité qui soit formé et qui soit apte à dispenser des soins de qualité à ces enfants pour pouvoir avoir de bons taux de survie», a-t-elle préconisé.
UN CENTRE NATIONAL D'ONCOLOGIE, AVEC UNE UNITE D'ONCOPEDIATRIE, ET UN PLAN NATIONAL DE FORMATION D'ONCO-PEDIATRES ANNONCES
Au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale, le Directeur de cabinet du ministre, Dr Samba Cor Sarr, venu présider la rencontre, a souligné que le cancer de l'enfant est une problématique de santé qui est très importante à travers le monde, mais qui n'avait pas fait l'objet d'une attention particulière il y a de cela quelques années au niveau de notre pays. «L'Etat du Sénégal, depuis 2000, en a fait une préoccupation avec la mise en place d'un système d'onco-pédiatrie et la création de filières permettant de créer des profils qui puissent prendre en charge ce type de cancer parce que ce sont des types de cancers qui, la plupart du temps, relèvent de la génétique ou de la génomique de façon globale. Et dès l'instant que c'est cette particularité, il est important de mettre en place un système de prise en charge», a-t-il fait comprendre. Et de relever : «c'est le temps maintenant de poursuivre les recherches pour voir s'il est possible d'agir sur la génomique pour éviter justement la venue de ces types de cancers chez l'enfant. Il y a un travail qui est en cours au niveau international qu'on appelle le développement de la médecine personnalisée».
Revenant sur les préoccupations relevées, Dr Samba Cor Sarr a fait comprendre, dans cette prise en charge, qu’il y a le partenariat coréen qui va permettre cette année, en décembre, au Sénégal, de disposer d'un Centre national d'oncologie avec une unité d'onco-pédiatrie. «Sur le plan également du développement de l'onco-pédiatrie, nous avons un Plan national de formation qui va nous permettre d'avoir plus d'onco-pédiatres. Pourle moment, nous n'en avons que 4 et nous comptons en avoir un nombre assez suffisant pour une bonne prise en charge de cette pathologie. L'État a aussi renforcé le budget de subvention pour la prise en charge des cas de cancer».
SAES ET TUTELLE EN GUERRE LARVEE
Les universités publiques sont à nouveau secouées par un mouvement grève du Saes décrété pour les mardi 18 et mercredi 19 février afin de dénoncer, entre autres, l’inertie du gouvernement face aux revendications des enseignants
Le bras de fer entre le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) etle ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) se durcit. Les universités publiques sont à nouveau secouées par un mouvement grève du Saes décrété pour les mardi 18 et mercredi 19 février afin de dénoncer, entre autres, l’inertie du gouvernement face aux revendications des enseignants. Le Saes fustige également la démarche du Mesri pour la résolution des problèmes de l’enseignement supérieur.
L e sous-secteur de l’enseignement supérieur est en proie à une crise profonde au Sénégal. Pour cause, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) maintient la mobilisation et décrète une nouvelle grève de 48 heures à partir de ce mardi 18 février, marquant une escalade dans les tensions. Pour accentuer le mouvement, le Saes demande également aux militants de « surseoir, en plus des activités pédagogiques (soutenances, délibérations), à toute participation aux cours, à des activités administratives et réunions »; et de « suspendre les formations payantes ». La frustration des enseignants du supérieur repose sur « la non-régularisation, depuis bientôt 5 ans, des pensions de retraite aux ayant-cause des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés, en violation de la loi sur le Code des pensions civiles et militaires »; « le non respect de l'engagement pris le 22 octobre 2024 par le MESRI, en accord avec le Gouvernement, de réintroduire le Décret, objet de la revendication, dans le circuit d'adoption des textes administratifs ». Le Saes dénonce aussi « le non respect par le Gouvernement de la clause de confiance du 16 décembre 2024, entre le Saes et le gouvernement représenté par le Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, mandaté par le Premier Ministre, engageant la responsabilité du Gouvernement de signer en l'état le projet de décret», « le mutisme et l'indifférence du MESRI à propos des points du préavis de grève du 13 janvier 2025 arrivé à expiration »
Dans son communiqué, le Bureau national du Saes lance un appel à « tous les camarades à la mobilisation pour exiger l'application sans délai du protocole d'accord ainsi que la restauration de la dignité des familles de nos défunts camarades ». Décret sur les retraités : le Saes tire sur le Mesr.
Quelques heures avant le nouveau mot d’ordre de grève, le Saes s’en est pris au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf. Ce dernier, lors d’une sortie médiatique jeudi dernier, est revenu sur les revendications du syndicat, affirmant que le « Saes est en train de négocier avec ses supérieurs ». Non sans lui attribuer une prétendue responsabilité dans la « perte du décret » modifiant le Décret n° 2020- 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités. « Pourtant, le même Mesri dans un de ses communiqués intempestifs avait affirmé que le Décret était mystérieusement perdu dans les méandres de l’administration », a rappelé le Saes dans un communiqué.
Le Saes s’inscrit en faux contre de telles allégations fantaisistes et malveillants qui n’ont pour seul but que de jeter le discrédit sur les enseignants du supérieur et de monter les Sénégalais contre ces derniers, mais aussi de fuir ses responsabilités en tant que Ministre de tutelle », rapporte le document. Pis, « le Saes dénonce avec vigueur le discours inélégant et empreint de contre-vérités du Mesri qui, en fuyant ses responsabilités, s’est dessaisi de toutes les questions pour retourner à ses vieilles habitudes : privilégier depuis bientôt quatre mois les sorties médiatiques comme méthode de résolution des problèmes de l’enseignement supérieur à la place de négociations sérieuses avec les acteurs ». A en croire les enseignants du supérieur, « cela confirme ainsi la rupture unilatérale du dialogue avec le Saes».
En effet, les conséquences de ces grèves répétitives sont significatives. Et c’est parce que la menace qu’elles représentent pour le parcours des étudiants, prolonge le temps perdu et entrave la stabilisation du calendrier universitaire. Pour autant, « le Saes informe les étudiants, leurs parents ainsi que l’opinion publique que, malgré sa bonne volonté, le mépris et le dilatoire du Mesri sur la question du préavis de grève arrivé à expiration compromet sérieusement la stabilité du sous-secteur de l’enseignement supérieur ».
Dans sa note, il réaffirme sa détermination à défendre les intérêts des enseignants-chercheurs et des familles des enseignants décédés, tout en refusant d’endosser la responsabilité de perturbations académiques qui pourraient survenir.