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27 juin 2025
GENERAL MBAYE CISSE, UN LOURD ARTILLEUR AUX COMMANDES
Le tout nouveau Cemga a gravi tous les échelons de commandement. Un homme de terrain, un baroudeur, un « choc », autrement dit un meneur d’hommes aux capacités managériales exceptionnelles qui a fait partout ses preuves
Le président de la République Macky Sall, Chef suprême des armées, a encore usé de ses pouvoirs discrétionnaires pour nommer le général de corps d’armée Mbaye Cissé aux fonctions de Chef d’état-major général des armées (Cemga). Il remplace à ce poste le général d’armée Cheikh Wade appelé à rejoindre la « 2e section » ou la sphère des officiers-généraux à la retraite dans deux ans.
Le président de la République, Chef Suprême des Armées, a nommé son actuel Chef d’Etat major particulier (Cempart), le brillant et discret général de corps d’armée Mbaye Cissé au poste de Chef d’Etat-major général des Armées (Cemga).Une chose est sûre, l’histoire retiendra que le Président de la République ne pouvait pas faire meilleur choix en dehors de ce pur produit de l’école militaire sénégalaise qu’est l’ancien enfant de troupe, le général Mbaye Cissé. Une nomination-promotion qui fait également l’unanimité compte tenu du parcours exceptionnel de l’actuel Cempart connu comme étant un brillant et courageux artilleur voire un spécialiste des armes lourdes telles que les chars-canons, camions anti-aériens, missiles sol-air, obus etc..
Issu de la 8e promotion de l’Ecole nationale des officiers d’active de Thiès, le tout nouveau Cemga a gravi tous les échelons de commandement. Un homme de terrain, un baroudeur, un « choc », autrement dit un meneur d’hommes aux capacités managériales exceptionnelles qui a fait partout ses preuves. Il a été successivement chef de la Division Etudes Générales au niveau de l’Etat major général des Armées, officier supérieur adjoint au commandant de la Zone militaire n°3 à Kaolack, chef de la chaine des ressources humaines des armées, commandant de la Zone militaire n°2 à Saint-Louis, chef de cabinet du Chef d’état-major général des Armées, directeur général du Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (Cheds) et chef d’Etat-major particulier du président de la République.
Le général de corps d’armée Mbaye Cissé est à la fois un merveilleux scientifique et un brillant littéraire-philosophe. D’ailleurs, les lecteurs du quotidien « Le Témoin » se souviennent des bonnes feuilles de son livre intitulé « Fodé Kaba II » publiées en exclusivité dans nos colonnes. Dans ce livre, l’ancien enfant de troupe et de l’Enoa de Thiès projette le film de l’intervention courageuse des « Jambaars » en Gambie. Dans l’ouvrage, le général-écrivain rappelle la chevauchée héroïque des soldats sénégalais jusqu’à leur entrée sur le territoire gambien. Donc vous conviendrez avec nous que le nouveau patron des armées est un officier-général aux qualités professionnelles et intellectuelles sans commune mesure. Un artilleur qui aime écrire surtout sur les armées sénégalaises dont il ne cesse de magnifier les longues marches héroïques sur les théâtres d’opérations du monde (Onu, Cedeao, Ecomog etc.). Tout ceci montre que le général Mbaye Cissé a le métier des armes dans le sang et le patriotisme jusqu’ au « ranger ». Lui qui aime toujours rappeler dans ses ouvrages la devise « On nous tue, on ne déshonore pas!». Avec la confiance du Chef suprême des armées, le président de la République, le général Mbaye Cissé vient de récolter les fruits de son travail avec sa nomination au poste de Cemga. En tout cas, officiers-généraux, officiers, sous-officiers et militaires du rang s’accordent à reconnaitre de l’avoir vu venir, bien sûr la fonction de Cemga !
Le Cempart mène à tout!
Au lendemain de sa prise de fonction en qualité de Chef d’état-major particulier du président de la République (Cempart), nous avions écrit que ce poste mène à tout! Un poste de rêve et de prestige compte tenu de la proximité avec le président de la République, Chef Suprême des armées. La preuve par l’organigramme présentant que le Secrétaire général de la Présidence ou le Directeur de cabinet du Président de la République chapeaute tous les membres du cabinet présidentiel excepté le Cempart qui est sous l’autorité exclusive et directe du Chef de l’Etat. Il est vrai, le Chef d’état-major particulier ne commande pas de troupes, mais il est l’oreille du président de la République en temps de paix et la « gâchette » en temps de guerre en matière de politique de défense et de sécurité. Très discret et effacé, l’ex : désormais Cempart, le général Mbaye Cissé, a été le conseiller militaire permanent de l’ombre du président de la République. Comme tout Cempart, il l’a toujours assisté dans toutes les questions de défense notamment dans l’affectation ou la nomination de généraux dont il est censé connaitre forcément leurs profils et aptitudes. Cependant, le Cempart ne s’implique pas directement dans la conduite des affaires courantes de l’Etat. Par contre, en temps de guerre ou troubles graves à la sécurité intérieure, le Cempart fait des propositions ou suggestions directes au Président de la République pour une mise en œuvre d’une bonne politique de défense et de sécurité. Au delà de cette lourde tâche pleine de responsabilités, le Cempart mène à tout, à condition d’en sortir avec loyauté, compétence et abnégation. Or, la plupart des officiers et officiers-généraux qui ont eu à occuper ce poste sont devenus Chef d’Etat-major général des armées(Cemga) ou la haute autorité militaire. Il s’agit des Généraux Mamadou Mansour Seck « Number One », Mamadou Seck « Faidherbe », Abdoulaye Fall et Birame Diop « Force One ». Tandis que le général de la gendarmerie Abdoulaye Fall, un ancien Cempart, était devenu Haut commandant de la gendarmerie (Haut-com). Vous conviendrez avec nous ô combien cette étoile de Cempart vous rapproche de la…lune ! Et le général de corps d’armée Mbaye Cissé, ancien lauréat au concours général, a finalement touché la lune en devenant le patron des armées.
Macky Sall reçoit des femmes de Rewmi aujourd’hui
Il y a beaucoup de supputations autour des relations entre Idrissa Seck et le Président Macky Sall, mais au vu de certains actes, on est tenté de dire qu’elles sont au beau fixe. Comme en atteste cette information soufflée par nos sources annonçant une audience que le Président Macky Sall va accorder cet après-midi à 16 heures au Palais de République, aux femmes du parti Rewmi. Cette rencontre risque, en tout cas, de mettre un terme à toutes ces supputations qui ont été exacerbées par l’affaire Yankhoba Diatara, ministre des Sports. En effet, pour avoir légalisé juridiquement un deuxième quinquennat du Président Macky Sall alors que son mentor dénonce à tour de bras toutes les velléités de troisième mandat, Yankhoba Diatara a été aussitôt défenestré de son poste de second vice-président du parti. Avec cet épisode, beaucoup d'observateurs pensaient que l'alliance «Mburook Sow» était entrée dans sa phase terminale, mais cette rencontre laisse augurer le contraire. En attendant d'y voir clair !
Kaolack : Des cantines parties en fumée au marché «Syndicat»
Un incendie survenu hier matin a ravagé plusieurs boutiques et décimé plusieurs moutons au marché «Syndicat» de la commune de Kaolack, selon nos confrères de l’ «Aps». Un camion de transport de marchandises immatriculé au Mali a été calciné par les flammes. Si on en croit les témoins, le sinistre est survenu vers 4 h 30 dans ce marché où sont vendus des fruits provenant de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Le commissariat central de police de Kaolack a ouvert une enquête pour identifier la cause de l’incendie.
Dr El Hadji Mbagnick Ngom, inculpé et mis en liberté provisoire
Si le doyen des juges d’instruction avait suivi la réquisition du parquet, Dr El Hadji Mbagnick Ngom allait rentrer chez lui, le bracelet électronique au pied. Présenté hier au doyen des juges Maham Diallo, le médecin Infectiologue, ophtalmologiste a été inculpé pour exercice illégal de la médecine privée et entrave à l'action de la justice. Selon son avocat, Me Moussa Sarr, le procureur avait requis du doyen des juges que Dr Ngom soit mis sous surveillance électronique, c’est-à-dire le bracelet électronique. Mais le médecin traitant d’Ousmane Sonko s'y est fermement opposé en arguant qu'il n'a commis aucune infraction et qu'il préfère aller en prison que de porter ce bracelet. Finalement, le juge a choisi de le mettre en liberté provisoire. Pour rappel, Dr Ngom a refusé de communiquer le dossier médical de Sonko à la police.
Le procureur de Thiès sévit à Cayar et Mboro
Le parquet du tribunal de grande instance de Thiès a brisé le silence sur les échauffourées entre des pêcheurs à Cayar qui ont occasionné un mort, plusieurs blessés et la destruction de biens. Dans un communiqué reçu à «L’As », le procureur Cheikh Dieng renseigne que le 02 avril 2023, des affrontements regrettables ont opposé des membres de la communauté des pêcheurs de la grande côte. Selon le procureur, ces affrontements avec leur extension sur le continent à Mboro puis à Cayar ont occasionné des violences physiques graves sur des personnes ainsi que la dégradation de biens. Des investigations exhaustives du parquet ont permis l'interpellation d'une vingtaine de personnes à Cayar et plus d'une dizaine à Mboro. Toutefois, le procureur Cheikh Dieng espère un retour à la normale. Il menace de sévir contre ceux qui tenteront de troubler encore l’ordre à Cayar.
Cambérène : manif pour la libération du promoteur Mbaye Fall
Les jeunes de Cambérène ont déversé leur colère hier dans la rue. Ils ont barré la Vdn 3 pour dénoncer l'arrestation du promoteur Babacar Fall dit Mbaye Fall arrêté depuis plus d'une semaine. Ce dernier, qui avait des bisbilles avec le collectif des 253 victimes de Gadaye depuis 2013, avait été débouté par la Cour suprême suite à un pourvoi. Car, Mbaye Fall avait été condamné à 02 ans de prison dont 06 mois ferme et le paiement de 600 millions Fcfa de dommages et intérêts aux victimes avec contrainte par corps.
Guerre de responsables libérales à Pikine nord
Rien ne va plus entre les responsables libérales dans la commune de Pikine-nord. En effet, la guerre fait rage entre Fatou Wade et Awa Diop pour le contrôle de la commune. Elles se livrent à une bataille sans merci pour occuper le poste de présidente de la section. Pourtant, Awa Diop a été élue présidente de la section lors d’une rencontre présidée par le commissaire politique du Pds, Bouba Dème. Mais, son élection est contestée par Fatou Wade qui parle d’un deal qui a foiré avec les incidents enregistrés lors de la rencontre. A l’en croire, lors de l’assemblée générale de section communale, le commissaire politique est passé par la fenêtre pour échapper à la furie de militants qui ont déploré son mode d’élection. C’est pourquoi devant cette situation, des militants réclament l’arbitrage de la direction du PDS.
Crise de l’Apr à Pikine
Les querelles de leadership refont surface à l’Alliance pour la République (Apr) dans le département de Pikine. A Dalifort, les partisans du maire Mamadou Mbengue dit Baye Diop sont à couteaux tirés avec les proches de l’ancienne députée Awa Niang. Les deux tendances ont étalé leurs divergences lors de la visite du directeur des Domaines, Mamadou Guèye non moins maire de Djeedah Thiaroye Kaw qui était venu offrir des kits aux militants de l’Apr de la localité. Ainsi, des proches du maire Mamadou Mbengue ont fustigé la non-implication de leur responsable, contrairement à la coordonnatrice communale Awa Niang.
Keur Massar Sud réclame la libération de son maire
Après deux semaines de détention de leur édile, les populations de Keur Massar Sud demandent la libération Mouhamed Bilal Diatta. Une arrestation qu’elles trouvent arbitraire et qui porte atteinte à la liberté d'expression, de réunion et d'association consacrée par la Constitution sénégalaise et la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples. Dans un communiqué reçu à «L’As», elles exigent sa libération immédiate et sans condition. Elles dénoncent les arrestations d’adversaires politiques et les harcèlements. A les en croire, la place d'un maire n’est pas en prison d’autant qu’il incarne une institution et qu’il a toutes les garanties de représentativité. Les populations de Keur Massar sud appellent les autorités à mettre un terme à la persécution que subissent ceux qui expriment de manière pacifique leur opposition au régime. Aussi, elles demandent la libération de toutes les personnes arrêtées à Keur Massar.
Guy Marius Sagna fait le point
Le bureau de l’Assemblée nationale n’accorde plus d’importance aux questions écrites ou d’actualité des députés. C’est la conviction du député de Pastef Guy Marius Sagna qui dénonce le blocage du Parlement par son président Amadou Mame Diop. Selon le député, du 25 octobre 2022 à hier, le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a interpellé le gouvernement à travers 90 questions, dont 48 questions écrites (13 réponses), 30 questions orales (aucune réponse), 12 questions d'actualité (aucune réponse du gouvernement), 05 propositions de résolution et 02 propositions de loi. Autrement dit, regrette M. Sagna, en 05 mois, le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi n'a eu que 14% de réponses à ses questions relatives au manque d'eau, d'électricité, de routes, de structures de santé ; à la situation des pêcheurs, des paysans, des éleveurs, des élèves, des étudiants, des femmes, des travailleurs, du patronat etc. Pour Guy Marius Sagna, le président de l'Assemblée nationale qui est sous la dictée de Macky Sall refuse de réunir l'Assemblée nationale. Il invite Amadou Mame Diop à respecter la Constitution et le règlement intérieur de l'Assemblée nationale. Par ailleurs, il rejette le «sukëru koor » (sucre pour le Ramadan) de 100 000 FCFA offert par l’institution aux députés.
Y en a marre et Amnesty vilipendent le pouvoir aux Nations unies
Une forte délégation d’organisations de la société civile sénégalaise séjourne aux Etats-Unis sur invitation du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH). Le coordonnateur du mouvement Y en a marre, Aliou Sané et le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International et d’autres sont conviés à une consultation du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH). La rencontre a porté essentiellement sur l'état de la démocratie et des droits de l'Homme au Sénégal. D’après Aliou Sané, outre des représentants régionaux de l'institution onusienne, la réunion a vu la participation de plusieurs représentants d'ambassades et de corps diplomatiques accrédités à Dakar. A l’en croire, les organisations de la société civile sénégalaise ont alerté sur les risques d'instabilité qui pèsent actuellement sur le Sénégal à cause de la volonté du Président Macky Sall de se présenter pour une troisième fois à la Présidentielle de 2024 en violation de la Constitution. Elles ont également signalé les pratiques du régime consistant à éliminer d'opposants politiques; les détentions arbitraires d'activistes, de journalistes, de militants politiques, le recours aux nervis aux côtés des forces de défense et de sécurité pour s'attaquer à des manifestants. Aussi, Aliou Sané et cie ont-ils souligné la détermination du peuple à se mobiliser contre toutes ces attaques contre sa démocratie.
PLUS DE 100.000 «NDONGO DAARA» ENROLES PAR LA CMU
L’Agence Nationale de la Couverture maladie universelle (Anacmu), la Haute autorité du Waqf et la Fédération Nationale des Associations d’Ecoles Coraniques du Sénégal (Fnaecs) ont signé une convention tripartite hier en vue d’enrôler 100.000 talibés, leurs maîtres coraniques et les ‘’ndeyu daara’’. L’objectif de cette convention, de l’avis du directeur de l’Anacmu, Dr Bocar Mamadou Daff, est de mettre en place un programme de couverture du risque maladie de cent mille «ndongo daara» ou enfants talibés du Sénégal, leurs maîtres coraniques et familles ainsi que les «ndeyu daara». Pour le moment, souligne le sieur Daff, 5 départements ont été choisis. «Mais nous comptons l’étendre. En effet, une enveloppe de 450 millions Fcfa sera dégagée pour couvrir les ndongo daara au cours d’une année», explique Dr Bocar Mamadou Daff qui a annoncé par ailleurs le lancement de la Cmu élève, compte tenu de l’importance de la santé dans le domaine de l’éducation et de la formation. «Aujourd’hui, près de 400 000 élèves bénéficient d’une couverture maladie à travers cette initiative. Et c’est dans la même logique et en parfaite entente avec les guides religieux et autres responsables de l’enseignement coranique au Sénégal que l’Agence a lancé un produit exclusivement dédié aux ndongo daara dénommé CMU-Daara». Pour sa part, le directeur de la Haute autorité du Waqf, Racine Bâ, souligne que la Fédération des daara a, pendant longtemps, plaidé auprès des plus hautes autorités étatiques l’inclusion des pensionnaires des daara et leurs encadreurs dans le système national de protection sociale.
Secours Pâques de la mairie de Patte d’Oie
Dans le cadre de ses actions sociales, la municipalité de Patte d’Oie dirigée par Maïmouna Dièye a dégagé 04 millions Fcfa au profit de 200 fidèles catholiques, en guise de secours pour les besoins de la fête de Pâques. La cérémonie de remise du don a été tenue en présence des responsables des communautés chrétiennes de ladite commune.
Secours Pâques à Guinaw Rails sud
Restons avec les actions sociales des collectivités territoriales pour dire que l’édile de Guinaw Rails Sud a décaissé 5 millions Fcfa pour soutenir 300 chrétiens. Une œuvre qui s’inscrit dans la politique sociale de l’institution municipale, d’après le chef de cabinet du maire Assane Ndiaye qui a formulé des prières pour une bonne fête de Pâques.
KEEMTAAN GI - DESAVEU INTERNATIONAL
Après Wole Soyinka et Ngũgĩ wa Thiongʼo, il ne restait que lui. Et à ce niveau de désapprobation, il faut reconnaitre que ça commence à enfler. Ce sont les p’tits intellectuels qui plastronnent dans le cercle du pouvoir qui doivent bien se sentir tout petit dans leurs souliers. D’ailleurs, certains d’entre eux, on ne les entend que pour venir pérorer des formules puisées dans les écrits de la plupart des intellectuels signataires de la manifeste destinée au Chef. Il ne restait donc que Noam Chomsky pour faire de la tribune « Revenir à la raison » et adressée au Chef une résonance planétaire. C’est en soi un grand succès pour cette tribune dont les auteurs s’émeuvent d’une violation flagrante, répétée et disproportionnée des droits des citoyens mais aussi la perpétuation d’un effort constant d’instrumentalisation politique du système judiciaire par l’administration du président Macky Sall. Une véritable entorse dans la gouvernance du Chef. Il est certes un bâtisseur. Mais pour ce qui concerne l’approfondissement de la démocratie et le respect des libertés, il faut reconnaitre qu’il est passé à côté. Malheureusement, ses « intellectuels » qui auraient dû l’aider à revenir à la raison font preuve d’une maladroite mauvaise foi. Depuis la sortie de la tribune de ces penseurs, aucune voix autorisée du Palais. Ces messieurs et dames du Palais soutiennent avec perfidie ce qu’ils dénonçaient avec hargne hier. Ils ne voient plus, n’entendent plus et ne parlent plus. D’ailleurs, on ne parle pas la bouche pleine. Ce n’est point poli. Et pourtant, tout chez eux respirait la sincérité. Leur engagement nous paraissait désintéressé. Ils étaient de la société civile qu’un esprit inspiré nomme aujourd’hui société si vile. Journalistes, objecteurs de consciences et autres. De vrais arnaqueurs qui ont vite fait de se retrouver au cœur du pouvoir. Les libertés individuelles malmenées, des marches interdites, des emprisonnements de journalistes, activistes, opposants et mal pensants, la démocratie chahutée. Tout ça ne semble point les déranger. Ils vous regarderont dans le blanc des yeux et dans une touchante sincérité pour vous dire que le Chef est un démocrate. Y a assurément de ces retournements spectaculaires. Cet homme qui dirige ce charmant pays nous a bien eus. Et le Sénégal, sous lui, a connu un véritable recul démocratique. La preuve par la tribune de ces éminents penseurs. KACCOOR BI - LE TEMOIN
GOUVERNEMENT DU SENEGAL YANKHOBA DIATTARA DECIDE DE QUITTER SON POSTE DE MINISTRE DES SPORTS
Le ministre des Sports et ancien vice-président du parti Rewmi a pris une décision de taille. En effet, Yankhoba Diattara a décidé de renoncer à son poste de ministre des Sports après la décision de son leader qui l’a sanctionné en le destituant de la vice-présidence du parti Rewmi. Pour rester cohérent avec cette décision, Yankhoba Diattara a proposé à son leader Idrissa Seck lors de leur tête à tête hier matin au Point E, de proposer au Président Macky Sall quelqu’un d’autre au ministère des Sports. « On a partagé, et on est revenus sur une décision que j’ai prise. C’est de démissionner de mon poste de ministre des Sports, C’est pour être en cohérence avec la décision politique », a annoncé Yankhoba Diatara à sa sortie du domicile de Idrissa Seck. Yankhoba Diattara réitère son engagement et sa fidélité au leader du parti Rewmi car, il estime « qu’il est un fils d’Idrissa Seck et que jamais il ne ferait quelque chose pour le nuire… »
TRANSPORT EN COMMUN DES SACS DE RIZ A LA PLACE DES « VERSAILLES »
Au lendemain de l’accident tragique de Sikilo (Kaffrine) provoquant 42 morts, le président de la République Macky Sall avait fait prendre une vingtaine de mesures censées lutter contre l’insécurité routière et les accidents de la route. Parmi celles-ci à effet immédiat rappelle « Le Témoin » quotidien, la limitation de vitesse à 90 km/heure maximum des véhicules de transports publics, l’arrêt de l’importation et le rechapage des pneus d’occasion, l’interdiction de circuler des véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures, la suppression des sièges ou chaises supplémentaires dites « Versailles » etc…Trois mois après cet accident, pratiquement aucune de mesures dites fortes n’a été appliquée dans toute sa rigueur. Il est vrai qu’au départ, certains chauffeurs semblent respecter les voyages et autres départs nocturnes entre 23 h et 5 heures du matin et la suppression des « Versailles ». Justement, cette mesure dite « Versailles » est comme une loi puisqu’elle est faite pour être contournée. Tenez ! La plupart des voyageurs ont constaté qu’effectivement, les chaises supplémentaires « Versailles » ont été démontées des cars et bus de transport en commun (Ndiaga Ndiaye, cars rapides, autobus etc.). Malheureusement en lieu et place des » Versailles », les chauffeurs véreux et inconscients y superposent des bagages et autres sacs de riz pour combler le vide. De véritable ruse histoire de compenser ce qu’ils qualifient de manque à gagner. Pire, des bagages et sacs de riz à bord ne font qu’alourdir ou surcharger les véhicules. Un état de fait très dangereux qui rappelle au quotidien « Le Témoin », la tragédie du bateau le Joola surchargé de passagers et de marchandises.
CANICULE A KAOLACK LES POPULATIONS AU SEUIL DE…L’ENFER
Depuis une semaine à Kaloack, les journées sont péniblement très longues où une vague de chaleur exceptionnelle s’est abattue sur les populations avec des températures vacillant entre 40 et 45°C à l’ombre. Une période de canicule particulièrement éprouvante puisqu’elle coïncide avec le mois du ramadan. Un reporter du quotidien « Le Témoin » en mission à Kaolack a dû anticiper son retour sur Dakar tout en jurant que les « Saloum Saloum » vivent au seuil de…l’enfer. Sur place, il a également constaté que des personnes du 3e âge à la santé fragile ont migré vers Dakar pour pouvoir fuir la chaleur et achever leur mois de ramadan dans la presqu’ile du Cap-Vert où il fait bon vivre, respirer et jeuner en toute fraicheur. Pendant ce temps à Kaolack, les vendeurs de glace ou marchands de « chaleur » se frottent les mains ! Pour preuve, le sachet de glace se vend à 500 Cfa alors qu’il coutait 100 Cfa. A prendre ou à mourir de déshydratation.
DEPARTEMENT DE MATAM UNE INFIRMIERE D’UN VILLAGE ACCUSEE DE NEGLIGER DES MALADES
Dans un village du département de Matam, à plus de 30 kilomètres du chef-lieu de région, des villageois de Tarawo ne veulent plus de l’Infirmière Chef de Poste (ICP). Les populations souhaitent tout simplement qu’elle soit relevée de son poste. Et pour cause ? La praticienne, habitante d’un village d’à côté, Danthialy, d’où est originaire l’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, est accusée de manquer de considération aux malades. Mais également de mettre en avant ses médicaments qu’elle vend au détriment de ceux disponibles à la pharmacie de l’établissement sanitaire. Pour un des membres du Comité de Gestion, la dame, plus connue sous le nom de Madame Ball, s’occupe plus de ses activités, notamment l’élevage et le commerce au lieu de prendre soin des patients qu’elle refuse de prendre en charge. Selon cette autre habitante de ce village, à plusieurs reprises, elle a prescrit de fausses ordonnances pour des malades. ‘’Un jour, elle a prescrit à ma mère des médicaments contre des douleurs cardiaques, alors qu’elle ne souffrait que de l’hypertension. Une fois à Ourossogui, le médecin a dit que c’est inadmissible qu’une infirmière prescrive une ordonnance contre des douleurs cardiaques pour une hypertendue. En plus de cela, elle apeure les malades, surtout celles qui portent une grossesse’’, a dit la dame. Les populations, fatiguées de cette situation, se sont rapprochées du Préfet et du Médecin chef de région qui n’ont pas manqué d’essayer de faire revenir l’ICP à la raison, mais leurs tentatives sont toujours restées vaines.