Buteur ce week-end lors de la défaite 4 buts à 3 du Racing Club de Strasbourg face à l’AS Monaco, Habib Diallo en est à son 15ème but de la saison en Ligue 1. Désormais dans le top 5 des meilleurs artificiers sénégalais de l’histoire du championnat, il est aussi à 1 pion d’atteindre la barre de 100 buts en club.
Habib Diallo est à 4 réalisations du meilleur buteur Kylian Mbappe. En 29 journées de championnat, le joueur formé à Génération Foot a déjà battu son record sur un exercice de Ligue 1 qui est de 12 (2019-2020). Connu pour son histoire avec les joueurs sénégalais, le championnat de France a vu passer de grands attaquants. Mamadou Niang, Moussa Sow, Souleymane Camara pour les plus jeunes et Boubacar Sarr Locotte, Jules François Bocandé et Thierno Youm pour les plus anciens y ont tous montré leur talent de renard. Depuis son premier but dans l’élite française, le 23 octobre 2016 contre l’OGC Nice, Habib Diallo marche sur les pas de ses aînés en faisant trembler les filets à 48 reprises en 142 matches.
DEJA PARMI LES PLUS GRANDS ATTAQUANTS SENEGALAIS
Ce qui fait de lui le 5e meilleur buteur sénégalais de l’histoire de la Ligue 1 française. Devancé justement par Mamadou Niang qui caracole seul en tête avec 100 buts, Jules Bocandé avec 70 buts, Boubacar Sarr avec 64 buts et Souleymane Camara avec 62 buts. L’ancien Messin, étant le seul joueur du top 5 encore en activité pourrait prétendre évoluer dans ce classement s’il multiplie ses bonnes performances. Pour ce, il va falloir que son club se maintienne (actuellement 16e à égalité avec le 1er relégable) ou qu’il trouve un club plus prestigieux en Ligue 1. L’attaquant de 27 ans a de très bonnes références et est réputé pour son flair et son efficacité devant les buts. Cette efficacité, il a du mal à le prouver en équipe nationale. Contrairement en club, Habib peine à se faire une place dans le 11 d’Aliou Cissé.
Fréquemment dans la liste depuis sa première convocation le 17 novembre 2018, le champion d’Afrique n’a été titularisé qu’à 5 reprises. Il compte à ce jour 16 sélections et 3 réalisations. Son dernier but inscrit contre le Mozambique au stade Abdoulaye Wade et sa bonne entrée au match retour peuvent déclencher une bonne spirale pour ce renard de surface.
L’UBBS ET LE CRBS CHARGENT ME BABACAR NDIAYE ET RECUSENT LE MODE D’ELECTION
A quelques encablures de l’Assemblée générale prévue le 6 mai prochain, la tension est encore montée d’un cran dans le milieu du basket sénégalais
A quelques encablures de l’Assemblée générale prévue le 6 mai prochain, la tension est encore montée d’un cran dans le milieu du basket sénégalais. Après les accusations et reproches, l’Union des Basketteurs et Basketteuses du Sénégal (UBBS) et la Convergence pour le Renouveau du Basket Sénégalais (CRBS) sont revenues à la charge, à travers une conférence de presse conjointe tenue hier, mercredi 5 avril, pour décrier la gestion de l’actuel président Me Babacar Ndiaye et remettre en cause la capacité de la Fédération sénégalaise de basket à organiser des élections transparentes. L’ancienne gloire Mathieu Faye a également profité de cette rencontre pour annoncer sa candidature à la présidence de la FSBB.
Un jour après la réplique que la Fédération Sénégalaise de basket lui a servi pour lui rassurer sur le mode d’élection et la gestion de la discipline, l’Union des Basketteurs et Basketteuses du Sénégal (UBBS) et la Convergence pour le Renouveau du Basket sénégalais (CRBS) sont revenues à la charge à travers une conférence de presse tenue hier, mercredi 5 avril, pour tirer sur l’actuel président et douter de sa capacité à organiser des élections transparentes lors de l’Assemblée générale élective fixée le 6 mai prochain.
Après avoir déjà dénoncé le mode d’élection et la violation des textes, Pathé Keita, membre du CRVB et Président de Guédiawaye Basket Académie n’en démord pas et récuse encore le comité électoral. «Cette fédération sait qu’elle ne peut pas organiser les élections. Contrairement à ce qu’elle avance, j’ai avec moi une quinzaine de candidature. Des candidatures à la présidence et d’autres au comité directeur. Il y a d’autres qui ne m’ont pas encore été transmises. Mais, nous n’allons pas déposer au niveau de ce comité électoral parce que Babacar Ndiaye, seul, dispose du fichier électoral. Il fait sa tournée et ne raconte que des calomnies. Par exemple à Tambacounda, il y a trois équipes. Il dit que ces équipes sont avec lui. C’est faux ! J’ai le dossier du président de l’Oriental Club qui est avec le CRBS», a-t-il déclaré. «En 2021, il a fait modifier les textes. Le débat était houleux. Durant cette séance, on avait montré notre indignation parce qu’on ne pouvait pas comprendre que tu sois réélu par des textes et après que tu aies atteint la limite des mandats, tu veux les changer. C’est inadmissible !», a-t-il poursuivi dans des propos relayés par wiwsport.
Pour le dirigeant de Guédiawaye basket Académie, «le président veut disposer d’un stock électoral. Malheureusement, il a le comité directeur à ses côtés. Tout ce qu’il apporte là-bas passe. Il ne veut pas montrer le fichier des votants parce qu’il sait bien que s’il le montre, nous détecterons les clubs fictifs».
A la suite du membre du CRBS, l’ancienne gloire Mathieu Faye, qui a déclaré sa candidature, a tenu à régir sur le communiqué dans laquelle, la Fédération de basketball lui a dénié la légitimité de parler d’élection non-transparente ou encore de parler au nom des anciennes gloires. «Pendant plus de huit (8) ans, nous l’avons laissé faire parce que nous sommes des démocrates. Nous respectons son magistère. Il se trouve qu’il vient à la fin de ce magistère. Aujourd’hui, l’image que renvoie le basket n’est réjouissante. Ce n’est pas seulement l’équipe nationale. Les clubs, les présidents de club tous plaignent de sa gestion», a-t-il répondu tout en écartant de vouloir régler des problèmes personnels avec le président de la FSBB. «Je n’ai jamais attaqué qui que ce soit et je n’ai jamais parlé en des termes aussi ordurier que ceux utilisés dans le communiqué à Me Babacar Ndiaye. Les attaques sont unilatérales, adressées à ma personne et je ne sais pour quelle raison. C’est peut-être parce qu’il est en manque d’arguments qu’il use de moyens peu glorieux», ajoute t-il.
Sur la même lancée, l’ancien président de la Fédération de basketball, Baba Tandian a encore sortie la sulfateuse pour attaquer sans management Me Babacar Ndiaye et décrier la mauvaise gestion de la discipline depuis une dizaine d’années.
LA CROISSANCE DEVRAIT CHUTER DE 3,6 % EN 2022 A 3,1 % EN 2023
La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait ralentir, passant de 3,6% en 2022 à 3,1% en 2023, selon la dernière édition de l'Africa's Pulse, la mise à jour économique d'avril 2023 de la Banque mondiale pour l'Afrique subsaharienne.
La dernière édition de l'Africa's Pulse de la Banque mondiale pour l'Afrique subsaharienne a prédit que la croissance économique en Afrique subsaharienne devrait ralentir, passant de 3,6% en 2022 à 3,1% en 2023. Selon Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l'Afrique, la faiblesse de la croissance, combinée aux vulnérabilités de la dette et à une croissance morose des investissements, risque de faire perdre une décennie à la réduction de la pauvreté.
La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait ralentir, passant de 3,6% en 2022 à 3,1% en 2023, selon la dernière édition de l'Africa's Pulse, la mise à jour économique d'avril 2023 de la Banque mondiale pour l'Afrique subsaharienne. L'activité économique en Afrique du Sud devrait encore s'affaiblir en 2023 (0,5% de croissance annuelle) en raison de l'aggravation de la crise énergétique, tandis que la reprise de la croissance au Nigéria pour 2023 (2,8%) demeure fragile, la production de pétrole restant modérée. La croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de la sous-région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre devrait baisser à 3,4% en 2023, contre 3,7% en 2022 ; tandis que celle de l'Afrique de 'Est et Australe reculerait à 3,0% en 2023, contre 3,5% en 2022.
Selon Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l'Afrique, la faiblesse de la croissance, combinée aux vulnérabilités de la dette et à une croissance morose des investissements, risque de faire perdre une décennie à la réduction de la pauvreté. Il invite ainsi les décideurs politiques à redoubler d'efforts pour freiner l'inflation, stimuler la mobilisation des ressources intérieures et adopter des réformes favorables à la croissance, tout en continuant à aider les ménages les plus pauvres à faire face à l'augmentation du coût de la vie.
Suivant le rapport, les risques de surendettement restent élevés, 22 pays de la région présentant un risque élevé de surendettement extérieur ou étant en situation de surendettement en décembre 2022. Les conditions financières mondiales défavorables ont augmenté les coûts d'emprunt et les coûts du service de la dette en Afrique, détournant l'argent des investissements de développement indispensables, et menaçant la stabilité macrobudgétaire. «Une inflation obstinément élevée et une faible croissance des investissements continuent de peser sur les économies africaines. Bien que l'inflation semble avoir atteint son maximum l'année dernière, elle devrait rester élevée, à 7,5% en 2023, et dépasser les fourchettes cibles des Banques centrales dans la plupart des pays.
La croissance des investissements en Afrique subsaharienne est passée de 6,8% en 2010- 2013 à 1,6% en 2021, avec un ralentissement plus marqué en Afrique de l’Est et Australe qu'en Afrique de l’Ouest et du Centre», rapporte la source. Malgré ces défis, souligne le document, de nombreux pays de la région font preuve de résilience face aux multiples crises. Il s'agit notamment du Kenya, de la Côte d'Ivoire et de la République Démocratique du Congo (RDC) qui ont enregistré des taux de croissance respectifs de 5,2%, 6,7% et 8,6% en 2022. En RDC, le secteur minier a été le principal moteur de la croissance, en raison d'une expansion des capacités et d'une reprise de la demande mondiale.
IDY, ENTRE ALLIANCES CONTRE NATURE ET HAUTES TRAHISIONS
Idy serait-il un dictateur, égoïste, imbu de sa personne à la limite nombriliste ou est-ce que ce sont ses partisans qui ne supportent pas qu’on leur ôte le fromage à la bouche pour des aventures incertaines ?
Idrissa Seck sera candidat pour la présidentielle du 25 février 2024. Il ne fait l’ombre d’aucun doute. C’est un secret de polichinelle. D’ailleurs, le président du parti Rewmi (membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar) a, par une pirouette, demandé au Chef de l’Etat, Macky Sall, de ne pas tenter une troisième candidature. Sauf que certains de ses lieutenants, comme Yankhoba Diatara, jadis, considéré comme un fidèle parmi les fidèles ne parle pas le même langage et a été démis de ses fonctions de vice-président du parti. Ce qui permet de revenir sur la longue des listes des alliés qui ont toutes été broyés par la machine, Macky.
Idy serait-il un dictateur, égoïste, imbu de sa personne à la limite nombriliste ou est-ce que ce sont ses partisans qui ne supportent pas qu’on leur ôte le fromage à la bouche pour des aventures incertaines ? Cette question mérite d’être posée. De son «ami» Oumar Guèye à Yankhoba Diatara que l’on croyait indéboulonnable, en passant par les députés Thierno Bocoum, Déthié Fall et autres Oumar Sarr, ont, soit abandonné le navire Rewmi et/ou limogé par l’ancien président du Conseil départemental de Thiès. Mais le constat c’est, après qu’ils ont goûté aux délices du pouvoir sous le magistère de Macky Sall que de telles bisbilles sont apparues.
Après l’an I de l’alternance, Idrissa Seck a fait une sortie au vitriol sur la TFM contre le régime de Macky Sall. Il demande alors à ses lieutenants de quitter le gouvernement. Mais Oumar Guèye lui oppose une fin de non-recevoir. Tout comme Pape Diouf qu’il a défendu contre vents et marrées sous le régime de Abdoulaye Wade. Tous les deux seront virés du parti Rewmi. C’est ainsi que Idrissa Seck fait découvrir au landerneau politique sénégalais un jeune pétri de talents, brillant orateur, en la personne de Thierno Bocoum. L’homme marque de son empreinte la 12ème Législature en donnant du fil à retordre aux députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY).
Mais la législature suivante, Rewmi mise sur Déthié Fall, considéré à tort ou à raison, comme l’un des bailleurs du Parti. Le jeune Thierno Bocoum n’aurait pas apprécié et finit par créer son mouvement politique (AGIR). Déthié Fall ne fera pas moins que lui à l’hémicycle. Grand tribun, il fait vite oublier Thierno Bocoum. Mais son compagnonnage avec Idrissa Seck fera aussi long feu. Il sera rétrogradé de la station de 2ème vice-président et fini par claquer la porte et créer sa propre formation politique (Parti républicain pour le progrès/ Disso ak Askan Wi).
Last but not least, c’est Yankhoba Diattara. Fidèle parmi les fidèles, grand défenseur de Idrissa Seck, Diattara va, à la surprise générale, se transformer à un chantre des actions et réalisations du Président Macky Sall. A chacune de ses sorties, il donne l’impression d’avoir créé l’Alliance pour la République dont il était l’un des plus grands pourfendeurs.
Et ce qui devait arriver, arriva. Contre toute attente alors que Idrissa Seck a entamé son dernier baroud pour conquérir le pouvoir, Diatara «parraine» la candidature de Macky Sall. C’était la goutte d’eau de trop que l’ancien Premier ministre ne pouvait supporter. Il le lui a fait savoir depuis avant-hier, en le limogeant de son poste de Premier vice-président de Rewmi. Il est remplacé par Abdoulaye Ndoye, par ailleurs coordonnateur départemental de Saint-Louis.
Désormais, les yeux sont braqués sur Aly Saleh Diop, ministre de l’élevage. Va-t-il suivre Idrissa Seck dans sa volonté de plus en plus irréversible de briguer la magistrature suprême le 25 février 2024 ou est ce qu’il va garder son maroquin en tournant le dos à son mentor ? Wait and see !
MACKY, UNE MACHINE A BROYER LES ALLIES
Tous les alliés qui se sont frottés au régime de Macky Sall, y ont laissé des plumes. Ce n’est pas seulement l’opposition qu’il a «réduite à sa plus simple expression». Le Président de la République a d’abord appliqué cette recette à ses alliés. L’Alliance des Forces du Progrès (AFP), le Parti Socialiste (PS), la Ligue Démocratique (LD), le PIT (Parti pour l’Indépendance et le Travail) etc., y ont tous perdu leurs forces dans leur alliance avec l’APR. De 25 députés, le parti fondé par Léopold Sédar Senghor qui a présidé aux destinées du Sénégal pendant 40 ans, n’a plus que trois (3) dans la nouvelle législature.
L’AFP de Moustapha Niasse s’est résolue à se contenter des miettes, pendant que la LD et autres PIT rasent les murs pour garder ce qui reste de leurs couleurs devenues méconnaissables.
Rewmi pensait pouvoir être le dernier des Mohicans. Que nenni ! Yankhoba Diatara vient de sonner le glas. De virulent pourfendeur du Macky, il est devenu son plus grand laudateur. Un gros coup porté à son parti qui risque lui aussi, de voler en éclats. N’avions-nous pas écrit que le Président Sall à un QI politique supérieur à la moyenne ? Reste à savoir si Idrissa Seck parviendra à sortir indemne d’un duel qui s’annonce épique face à son ex-poulain devenu son patron. En tout état de cause, 2024 est déjà partie pour être la Présidentielle la plus indécise de l’histoire politique du Sénégal.
LE COMPTE À REBOURS LANCÉ CE JOUR POUR LA RÉVISION EXCEPTIONNELLES DES LISTES ÉLECTORALES
La révision exceptionnelle des listes électorales, en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024, démarre ce jour.
La révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 démarre ce jour. Elle est prévue pour une période d’un mois : lancée ce jeudi 06 avril, elle va se poursuivre jusqu'au samedi 06 mai 2023 sur l’étendue du territoire national et à l’étranger. Les citoyens sénégalais qui voudraient s’inscrire ou apporter des modifications sur leurs données électorales ont 26 jours, à compter de ce jeudi, pour faire leurs opérations.
La révision exceptionnelle des listes électorales, en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024, démarre ce jour. Prévu par l’article L.37 alinéa 5 du Code électoral qui dispose «Avant chaque élection générale, une révision exceptionnelle est décidée par un décret qui détermine la durée des opérations et le délai des contentieux...», cette opération va se poursuivre 26 jours, jusqu’au 02 mai prochain. Autrement dit, les partis politiques et les citoyens qui désirent effectuer des opérations d’inscriptions ou de modifications de leurs données électorales ont donc 26 jours à compter de ce jeudi 6 avril. Une véritable course contre la montre.
En conférence de presse, le 27 mars dernier, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), jugeant «cette période trop courte pour permettre une inscription massive des citoyens sénégalais, en préparation du scrutin présidentiel de 2024, en particulier pour les primovotants et ceux qui souhaitent changer leur adresse électorale», avait sollicité une extension de cette période de révision exceptionnelle des listes électorales qui se fera au niveau des Commissions administratives installées dans chacune des 557 communes que compte le Sénégal mais aussi au niveau de certaines représentations diplomatiques.
Il faut juste rappeler qu’à ce niveau, dans le projet de décret portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue de la présidentielle du 25 février 2024, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge également de l’organisation des élections au Sénégal, Antoine Félix Abdoulaye Diome, avait défini les différentes étapes de ce processus. Ainsi, dans ce document, le ministre de l’Intérieur a renseigné que les Commissions administratives seront instituées pour les besoins de cette opération par les autorités compétentes (Préfets et Sous-préfets ou Chefs de représentations diplomatiques ou consulaires) dans toutes les communes et les sièges consulaires fixées par les Chefs de représentations diplomatiques ou consulaires. Ces dernières se chargeront de l’exécution de différentes opérations de cette révision exceptionnelle des listes électorales, de la date du 06 avril au 02 mai prochain qui marquera la fin de toutes les opérations de révision exceptionnelle des listes électorales auprès des différentes Commissions administratives sur le territoire national et à l’Étranger.
«TOUT EST FIN PRET POUR LE DEMARRAGE DES OPERATIONS»
Des Commissions ont été instituées pour pouvoir prendre en charge les différentes opérations relatives à la révision exceptionnelle des listes électorales, aussi bien au niveau national qu’à l’étranger
«Des Commissions ont été instituées pour pouvoir prendre en charge les différentes opérations relatives à la révision exceptionnelle des listes électorales, aussi bien au niveau national qu’à l’étranger. Tout est fin prêt pour le démarrage des opérations, aujourd’hui. Je tiens juste à souligner que les demandes varient d’une Commission à une autre. Autrement dit, les opérations à effectuer au niveau national vont différer de celles qui se feront à l’étranger. Car, au niveau national, on aura quatre opérations à savoir : l’inscription des électeurs qui auront 18 ans le jour du scrutin, le 25 février 2024, ou bien des citoyens qui ont déjà 18 ans et plus. Ces personnes peuvent venir s’inscrire au niveau des différentes Commissions. L’autre catégorie concerne les citoyens qui ont plus de 18 ans et qui ne sont jamais inscrits surles listes électorales. Ces personnes sont également invitées à se rendre au niveau des différentes Commissions d’inscription».
COMMENT S’INSCRIRE SUR LES LISTES ELECTORALES
«Pour s’inscrire, on doit produire ce qu’on appelle la Carte nationale d’identité biométrie CEDEAO. Maintenant, si une personne qui veut s’inscrire n’a pas de lien de rattachement à la commune d’inscription, cette personne doit prouver son appartenance à cette commune par la production d’un Certificat de résidence ou une facture d’eau, d’électricité, de téléphone ou fiscal, à défaut. La deuxième opération est relative à la modification d’adresse électorale. Autrement dit, une personne qui faisait son vote dans une commune A peut décider d’aller dans une commune B. A partir de ce moment, on parle de changement d’adresse électorale. Il en est de même également pour une personne qui était dans un centre de vote C qui décide d’aller dans un autre centre D. La troisième opération est relative au changement de statut qui concerne les militaires ou paramilitaires qui deviennent civils ou bien des personnes qui étaient civils et qui deviennent maintenant des militaires ou paramilitaires. Ce sont ces personnes qui sont concernées par cette troisième opération. La dernière opération est relative à la radiation d’électeurs qui concerne les électeurs décédés, les électeurs qui sont frappés d’une incapacité du fait de la loi ou les électeurs qui ne désirent plus figurer sur les listes électorales. Dans ce cas, le demandeur doit prouver qu’il est électeur, par la présentation de sa carte nationale d’identité biométrie CEDEAO et une pièce attestant qu’il est décédé. Telles sont les quatre opérations au niveau nationale».
MODE D’INSCRIPTION DES ELECTEURS DE LA DIASPORA
«Maintenant, pour ce qui est de l’étranger, ce sont quasiment les mêmes opérations qui sont effectuées, à l’exception de changement de statut de citoyen devenu militaire ou paramilitaire ou l’inverse. Ce qui fait qu’à l’étranger, on aura trois opérations dans le cadre de cette révision exceptionnelles des listes et, au niveau national, on aura quatre opérations»
MACKY ENVOIE AMADOU BA AU CHARBON
Le président de la République, Macky Sall, a rappelé en conseil des ministres d’hier, mercredi 5 avril, l’importance de renforcer l’instruction civique à l’école. Il est aussi revenu sur les mesures à prendre afin de mieux développer le système de santé.
Le président de la République, Macky Sall, a rappelé en conseil des ministres d’hier, mercredi 5 avril, l’importance de renforcer l’instruction civique à l’école. Il est aussi revenu sur les mesures à prendre afin de mieux développer le système de santé.
L a réunion hebdomadaire du conseil des ministres s’est tenue hier, mercredi 5 avril. Lors de celle-ci, le président de la République Macky Sall, a demandé au ministre des Forces armées, au ministre de l’Education nationale, au ministre de l’Enseignement supérieur et au ministre de la Jeunesse, «d’engager une réflexion sur le renforcement des cours d’instruction civique et de promotion de la citoyenneté dans les programmes scolaires, en vue de mieux former, à la base, les élèves, étudiants et autres apprenants aux valeurs qui fondent la République et la Nation».
A cet égard, il a demandé au premier Ministre de lui présenter, dans une «dynamique interministérielle, à la fin de chaque année, un rapport sur l’instruction civique et la promotion de la citoyenneté au Sénégal». Face à son gouvernement, le président Macky Sall est aussi revenu sur l’évaluation des performances du secteur de la santé.
Sur la question, «il a notamment salué la mise à disposition exceptionnelle de ressources, équipements et moyens logistiques adéquats au secteur de la santé, en vue de la réalisation des infrastructures sanitaires de dernière génération à Dakar et dans les autres régions, du recrutement annuel d’un nombre significatif de personnels médicaux et paramédicaux et de l’amélioration de la qualité des offres de soins et la motivation des agents de santé».
Par ailleurs, le président de la République a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale «d’intensifier, avec le concours des acteurs impliqués, les réformes dans le secteur, afin d’élargir et de consolider les importants investissements réalisés par l’Etat pour améliorer la santé des populations à des coûts optimisés».
Le Chef de l’Etat a rappelé également, «l’urgence de la finalisation de l’évaluation de la réforme hospitalière de 1998, mais, surtout, de l’actualisation de la réglementation sur les tarifs des consultations et analyses médicales dans les structures publiques et privées de santé». Le Président de la République a, en outre, indiqué «l’impératif de poursuivre la modernisation des Services d’Accueil et d’urgence (SAU), ainsi que le processus de certification des établissements de santé publics et privés ; entités qui doivent être davantage auditées et contrôlées avec le renforcement des inspections techniques et financières régulières du Ministère de la Santé».
En outre, le Chef de l’Etat a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de veiller, «au suivi permanent du secteur de la pharmacie et du médicament, au regard des investissements sans précédent portés par l’Etat et les transformations notables engagées pour asseoir la souveraineté pharmaceutique du Sénégal». Au demeurant, le président de la République a invité le ministre de la Santé, «à examiner avec les acteurs, l’efficacité de la carte sanitaire actuelle, au regard de l’évolution de la population, de l’accentuation de l’urbanisation du pays, des besoins exprimés dans les différentes localités et des défis sanitaires liés aux enseignements tirés de la gestion de la pandémie de COVID-19».
S’agissant toujours du secteur de la santé, le Chef de l’Etat a demandé, enfin, au premier Ministre, «de veiller au suivi permanent du contrôle de l’ouverture et du fonctionnement des établissements de formation aux métiers de la santé».
Yankhoba Diattara absent au conseil des ministres
En voilà une nouvelle qui va encore susciter des commentaires dans le contexte où Idrissa Seck et son parti menacent de quitter la grande coalition présidentielle. D’après des informations de «L’As», le ministre des Sports Yankhoba Diattara n’a pas pris part au conseil des ministres d’hier. Que s’est-il passé ? A-t--il mal digéré son éviction du poste de numéro 2 de Rewmi ? En tout cas, rien n’a été dit ni par le patron ni par le Premier ministre pour justifier cette absence qui sera passée inaperçue s’il n y a pas eu la crise de Rewmi d’hier. Mais bon osons croire qu’il n’en est rien.
Retour de parquet pour Dr El Hadji Mbagnick Ngom
Dr El Hadji Mbagnick Ngom Infectiologue, ophtalmologiste, va devoir garder son mal en patience. Placé en garde à vue pour entrave à la justice depuis lundi à la Sureté Urbaine, le médecin traitant d’Ousmane Sonko a été déféré hier au parquet du tribunal de grande instance de Dakar. Mais son face-à-face avec le procureur n’a pas eu lieu, d’où son retour de parquet. Quant à son collègue Dr Samir Boulos qui n’a pas pu déférer à sa convocation à cause de son état de santé, il est présentement interné dans une clinique.
Mouraming Kaba Diakité entendu au fond par le doyen des juges
Restons avec les proches du leader de Pastef pour dire que l’affaire du «commando » est traitée en mode fast-track par le doyen des juges d’instruction. Présumé cerveau du «commando », l’homme d'affaires et responsable de Pastef aux Parcelles Assainies, Mouraming Kaba Diakité, a été interrogé au fond hier par le doyen des juges, en présence du nouveau premier substitut du procureur. Seulement, ses «complices » n’ont pas été extraits de prison pour être auditionnés en même temps. Affaire à suivre.
2 mois de prison pour les 5 responsables de Pastef Tivaouane
Les 5 responsables de Pastef Tivaouane, interpellés par la police le 15 mars 2023 puis placés sous mandat de dépôt, dans le cadre d’une marche pacifique autorisée et encadrée, ont été finalement édifiés sur leur sort. En rendant le verdict rendu hier, le tribunal de grande instance de Thiès les a condamnés à 2 mois de prison ferme. Il s’agit de Bineta Sambou, professeur de français à Pambal, responsable départementale des femmes patriotes, Alioune Badara Mboup coordonnateur communal et vice-coordonnateur départemental, Moustapha Lô chargé de la communication, Habib Sy Ndiaye responsable des jeunes et Idrissa Diédhiou responsable à Mboro. A rappeler que le ministère public avait requis 2 ans avec sursis, là où la défense avait évidemment plaidé la relaxe. Ils avaient été interpellés à la veille des violentes manifestations du 16 mars et pourtant ce jour-là, ils ont battu le pavé dans les rues de Tivaouane à l’occasion d’une marche autorisée. Mais il leur est reproché d’avoir poursuivi la manifestation bien au-delà de l’heure indiqué dans l’autorisation, ce qui avait occasionné des heurts avec la police. Par ailleurs, cinq de leurs camarades ont recouvré la liberté. Il s’agit d’Abdou Aziz Sy, de Baba Ngalé Ba, Pape Modou Khouma, Fadel Fall, Abdoulaye Ba. Seul le dossier de Madiaw Diop est envoyé en instruction.
Procès de 16 patriotes au tribunal de Dakar
Ne quittons pas Pastef sans signaler le procès d’une dizaine de militants aujourd’hui au tribunal de Dakar. Ils étaient arrêtés lors des manifestations liées au procès Mame Mbaye Niang Ousmane Sonko. Il s’agit de Aly Diop, El Hadji Mokhtar Samb, Zaccaria Manga, Yaya Coly, Ousmane Ben Diédhiou, Mafall Diop, Dembo Sinty, Abdou Diop, Cheikh Seck, Dame Dieng, Matar Diatta, Ibrahima Khalil Seck, Abdoulaye Segnane, Samba Boiro, Saliou Guèye et Ameth Khouma.
Kaffrine : un mort dans un incendie à Médina Dégouye
Une fillette de deux ans a perdu la vie dans un incendie survenu mercredi au village de Médina Degouye, dans la région de Kaffrine (centre ouest), a appris l'APS du sous-préfet de l'arrondissement de Missirah Wadène, Salif Faye. Le feu a ravagé trois cases et causé également beaucoup de dégâts matériels dont des lits consumés, des armoires, des documents administratifs, des semoirs et des houes, a précisé le sous-préfet. Pour le moment, a-t-il ajouté, l'origine du feu reste inconnue. Les victimes ont lancé un appel aux autorités pour la réparation des dégâts en cette période de ramadan.
Un trafic transfrontalier de bois démantelé à Makacolibantang
L’intervention des forces de défense et de sécurité a permis de démanteler un trafic international de bois dans la zone de Makacolibantang, a révélé à l'APS l’inspecteur régional des eaux et forêts de Tambacounda, Mamadou Gaye. Selon lui, les forces de défense et de sécurité ont, dans la cadre de la protection de la nature, aidé à l’éradication du trafic international de bois, essentiellement vers la Gambie. Un trafic qui étaitlogé dans la zone de Makacolibantang. A l’en croire, le seul défi qui reste en matière de trafic clandestin du bois, c’est le trafic intérieur dans la zone de Goudiry où, aujourd’hui, avec l’effort de l’ensemble des forces de défense et sécurité, il y a espoir que sous peu, ce trafic sera anéanti. M. Gaye a reconnu qu’en dépit de ces efforts, il y a encore une exploitation illégale et un trafic illicite de bois, mais également des feux de brousse fréquents. Il a indiqué que d’importantes quantités de bois ont été saisies et plus d’une vingtaine d’exploitants mis à la disposition de la justice pour des délits d’infractions forestières et de braconnage. Il a rappelé que Tambacounda est l’une des régions qui renferme les derniers bastions forestiers du Sénégal, sur une superficie de plus de 3 millions d’hectares de forêts, soit 70% du territoire régional. La forêt constitue un palier non négligeable pour le développement économique de la région, a-t-il soutenu, saluant l’effort du gouvernement dans l’équipement du service régional des Eaux et Forêts en matériels lourds et légers.
Conseil présidentiel sur la pêche
La crise du secteur de la pêche artisanale a été évoquée hier, en conseil des ministres. A ce propos, le chef de l’Etat est revenu sur l’encadrement de la pêche artisanale et le développement des zones de pêches, en soulignant la place primordiale qu’elle occupe dans la vie économique et sociale du pays. Ainsi, le Président Macky Sall a demandé au Premier ministre de veiller à l’accélération de l’exécution des projets de modernisation de la pêche artisanale. Et il a rappelé la nécessité de l’intensification des aménagements des aires de débarquement et de transformation des produits de la pêche, de la promotion du renouvellement progressif du parc de pirogues avec le recours aux pirogues en fibres de verre ainsi que du renforcement des programmes de dotation des pêcheurs en gilets et en moteurs hors-bord subventionnés. Le chef de l’Etat a également indiqué au gouvernement l’urgence de mener une réflexion inclusive sur l’aménagement, l’habitat et le cadre de vie des populations au niveau des localités, zones et sites de pêche et l’urgence de finaliser la préparation du Conseil présidentiel sur la Pêche.
Thierno Alassane Sall tire sur le gouvernement
Le leader de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall, pense que les populations sont abandonnées par l’Etat. A l’en croire, les affrontements fratricides entre pêcheurs qui se déroulent devant nos yeux sont une des preuves de la faillite de l’État qui les a abandonnés à leur propre sort, au profit de chalutiers étrangers qui raclent nos fonds marins. Le député invite toutes les parties prenantes au calme, à la retenue et au dialogue.
Haute Autorité du Waqf
En conseil des ministres hier, le chef de l’Etat a promu El Hadji Amar Lo et Pape Adama Cissé. Le premier qui est le titulaire d’un Exécutive Master en Administration des Affaires est nommé président de la Commission de Supervision de la Haute Autorité du Waqf. Quant à Pape Adama Cissé, expert-comptable, il a été désigné secrétaire général de la Haute autorité du Waqf.
Vaste mouvement au ministère de l’Agriculture
Le président de la République a secoué hier le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire. Il a procédé à un vaste mouvement aux Directions régionales du Développement rural. Directeur régional du Développement rural de Fatick, Mamadou Badiane est nommé Directeur régional du Développement rural de Kaffrine, en remplacement de Samba Ndao Tall. Ce dernier est muté à la Direction régionale du Développement rural de Kaffrine, en remplacement de Souleymane Diop. Quant à Souleymane Diop, il atterrit à la Direction régionale du Développement rural de Diourbel en remplacement de Pierre Diouf. Directeur régional du Développement rural de Saint-Louis, Hamadou Baldé est muté à la Direction régionale du Développement rural de Kolda, en remplacement de Brahima Mamadou Ba qui rejoint la Direction régionale de Tambacounda, en remplacement de Baboye Dit Sada Ly. L’ingénieur agronome Abdoulaye Camara, précédemment Directeur régional du Développement rural de Matam, est nommé Directeur régional du Développement rural de Fatick. Cheikh Ahmet Tidiane Dieng, jusque-là chef du service départemental du développement rural de Vélingara, est promu Directeur régional du Développement rural de Matam.
Vaste mouvement au ministère de l’Agriculture (bis)
Directeur régional du Développement rural de Ziguinchor, Casimir Adrien Sambou devient Directeur régional du Développement rural de Sédhiou, en remplacement d’Oumar Mbengue. Ce dernier est nommé Directeur régional du Développement rural de Dakar, en remplacement de Mme Tacko Diawara qui, elle, est nommée Directrice régionale du Développement rural de Saint-Louis. Le Directeur régional du Développement rural de Louga, Jean Paul Bampoky, est nommé Directeur régional du Développement rural de Ziguinchor. Directeur régional du Développement rural de Kédougou, Daouda Hanne atterrit à Louga. Jusque-là chef du service départemental du développement rural de Louga, Ndiassé Sarr est nommé Directeur régional du Développement rural de Kédougou. Par ailleurs, le géographe-aménagiste Madické Cissé est nommé directeur de la Prévention et de la Gestion des Inondations, en remplacement de Mamadou Alpha Sidibé
Une affaire de fraude défraie la chronique à l’UADB
L’Université Alioune Diop de Bambey est secouée par une affaire de fraude à l’examen de licence en sciences de gestion depuis le 9 mars 2023 dernier. Par mesure de prudence, le corps professoral a décidé d'annuler une dizaine d’examens. Dans un communiqué, le Saes Uadb informe que l'auteur présumé de la soustraction frauduleuse d’épreuves, de leur diffusion et ses complices étudiants, ont été entendus par les responsables de l’Ufr Ecomij. Seulement, se désole le Saes Uadb, un rapport a été transmis à l’autorité de l’Uadb depuis le 13 mars 2023 sans qu’aucune action concrète ne soit initiée pour traduire les mis en cause devant les commissions et juridictions compétentes. Le syndicat a porté l’affaire devant la justice en déposant une plainte sur le bureau du procureur de Diourbel pour que «cet acte grave », qui implique directement un agent permanent de l’université, ne reste pas sans suite. La coordination du Saes-Uadb exige la suspension à titre conservatoire de l’agent incriminé en attendant sa traduction devant le conseil de discipline. Le syndicat réclame la traduction des étudiants concernés en conseil de discipline. Fustigeant par ailleurs la gestion « cavalière de l'autorité », le syndicat appelle tout le personnel à se tenir prêt au combat pour redorer l’image de l’Université durement écornée ces dernières années par une gouvernance solitaire de l’autorité.
KEEMTAAN Gi - SILENCE ASSOURDISSANT !
Mais où est donc l’Etat ? Certainement à traquer des opposants, activistes, mal pensants et médecins. Avec ce que les policiers et gendarmes ont déployé comme armements lors du défilé du 4 Avril, tout le monde doit dormir tranquille. L’arsenal répressif des forces de défense ne doit pas servir qu’à briser des opposants. Depuis quelques jours, des fils du pays, appartenant à la même communauté, se livrent à une bataille rangée d’une rare violence. Ce qui pourrait prendre de l’ampleur et mettre en péril notre commune volonté de vivre ensemble. C’est incompréhensible de délimiter des frontières de pêches marines à des citoyens d’un même pays. Et au rythme où vont les choses, sans que l’Etat ne se manifeste, il est à craindre une guerre fratricide. Ce drame qui se profile à l’horizon ne semble cependant intéresser personne. Les médias le logent dans la catégorie des faits divers avec un ministre amorphe qui s’échine à éteindre le feu sans pouvoir rien faire. Comment une communauté de pêcheurs peut s’affronter durant plus d’une semaine, brulant des maisons et des pirogues, sans que l’Autorité ne puisse intervenir et y mettre fin ? A quoi sert la puissance de feu de la gendarmerie et de la police ? Comment la maison d’un opposant peut être quadrillée sans qu’aucune personne ne puisse circuler et qu’à Cayar, des gens brûlent et tuent. Plus d’une semaine que cela dure face à une totale indifférence. Pas une seule phrase de ce drame qui se joue sous nos yeux lors du dernier Conseil des ministres. Hier, des pêcheurs de Guet Ndar étaient disposés à en découdre avec ceux de Cayar alors que leurs parents de Yarah comptent prendre les choses en main et se disent mille fois plus déterminés et violents que ceux de Cayar. Une véritable bombe qui déclencherait inévitablement un bain de sang. Ces batailles rangées, qui ont été sanctionnées par la mort d’un homme, doivent être prises très au sérieux par l’Etat. Cela dépasse les prérogatives du ministre en charge du secteur. La voix du Chef ou de son Premier ministre doit se faire entendre. A moins qu’ils attendent un bain de sang et des morts en mer pour réagir KACCOOR BI - LE TEMOIN
SANTE DES POPULATIONS
Le Président de la République a insisté hier en Conseil des ministres sur plusieurs points clés pour une amélioration de la santé des populations et une optimisation des coûts. D’abord, intensifier les réformes dans le secteur de la santé, finaliser l’évaluation de la réforme hospitalière de 1998, actualiser la réglementation sur les tarifs des consultations et analyses médicales, poursuivre la modernisation des Services d’Accueil et d’urgence (SAU), accélérer le processus de certification des établissements de santé, assurer un suivi permanent du secteur de la pharmacie et du médicament, examiner l’efficacité de la carte sanitaire actuelle et contrôler l’ouverture et le fonctionnement des établissements de formation aux métiers de la santé. Ces mesures prises pour renforcer l’accessibilité, la qualité et la sécurité des soins, tout en promouvant la souveraineté pharmaceutique du pays
PECHE ARTISANALE
La pêche artisanale s’est invitée hier en Conseil des ministres. Mais le conflit actuel (voir en page 4) entre pêchers de Cayar et Mboro n’a pas été évoqué par le président de la République. Macky Sall a insisté s’agissant du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur le développement des zones de pêches, en soulignant la place primordiale que la pêche artisanale occupe dans la vie économique et sociale du pays. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à l’accélération de l’exécution des projets de modernisation de la pêche artisanale. Le Président de la République a rappelé la nécessité de l’intensification des aménagements des aires de débarquement et de transformation des produits de la pêche, de la promotion du renouvellement progressif du parc de pirogues avec le recours aux pirogues en fibres de verre ainsi que du renforcement des programmes de dotations des pêcheurs en gilets et en moteurs hors-bord subventionnés. Enfin, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement, l’urgence de mener une réflexion inclusive sur l’aménagement, l’habitat et le cadre de vie des populations au niveau des localités, zones et sites de pêche et l’urgence de finaliser la préparation du Conseil Présidentiel sur la Pêche.
MOUVEMENTS AU SEIN DES DIRECTIONS AGRICOLES
La quasi-totalité des directions régionales de l’agriculture ont connu des changements. M. Mamadou BADIANE, Ingénieur agronome, précédemment Directeur régional du Développement rural de Fatick, est nommé Directeur régional du Développement rural de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Samba Ndao TALL appelé à d’autres fonctions. M. Samba Ndao TALL, Ingénieur agronome, précédemment Directeur régional du Développement rural de Kaffrine, est nommé Directeur régional du Développement rural de Kaolack, en remplacement de Monsieur Souleymane DIOP appelé à d’autres fonctions. M Souleymane DIOP, Ingénieur agronome, précédemment Directeur régional du Développement rural de Kaolack, est nommé Directeur régional du Développement rural de Diourbel, en remplacement de Monsieur Pierre DIOUF, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. M. Hamadou BALDE, Ingénieur agronome, précédemment Directeur régional du Développement rural de Saint Louis, est nommé Directeur régional du Développement rural de Kolda, en remplacement de Monsieur Brahima Mamadou BA appelé à d’autres fonctions. M. Brahima Mamadou BA, Ingénieur agronome, précédemment Directeur régional du Développement rural de Kolda, est nommé Directeur régional du Développement rural de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Baboy Dit Sada LY appelé à d’autres fonctions. M. Abdoulaye CAMARA, Ingénieur agronome, précédemment Directeur régional du Développement rural de Matam, est nommé Directeur régional du Développement rural de Fatick, en remplacement de Monsieur Mamadou Badiane appelé à d’autres fonctions. M. Cheikh Ahmet Tidiane DIENG, Ingénieur agronome, précédemment Chef du service départemental du développement rural de Vélingara, est nommé Directeur régional du Développement rural de Matam, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Camara appelé à d’autres fonctions. M. Casimir Adrien SAMBOU, Ingénieur agronome, précédemment Directeur régional du Développement rural de Ziguinchor, est nommé Directeur régional du Développement rural de Sédhiou, en remplacement de Monsieur Oumar MBENGUE appelé à d’autres fonctions. M. Oumar MBENGUE, Ingénieur agronome, précédemment Directeur régional du Développement rural de Sédhiou, est nommé Directeur régional du Développement rural de Dakar, en remplacement de Madame Tacko Diawara appelée à d’autres fonctions. Mme Tacko Diawara, Ingénieur agronome, précédemment Directeur régional du Développement rural de Dakar, est nommée Directeur régional du Développement rural de Saint Louis, en remplacement de Monsieur Hamadou BALDE appelé à d’autres fonctions. M. Jean Paul BAMPOKY, Ingénieur agronome, précédemment Directeur régional du Développement rural de Louga, est nommé Directeur régional du Développement rural de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Casimir Adrien Sambou appelé à d’autres fonctions. M. Daouda HANE, Ingénieur agronome, précédemment Directeur régional du Développement rural de Kédougou, est nommé Directeur régional du Développement rural de Louga, en remplacement de Monsieur Jean Paul BAMPOKY appelé à d’autres fonctions. M. Ndiasse SARR, Ingénieur agronome, précédemment Chef du service départemental du développement rural de Louga, est nommé Directeur régional du Développement rural de Kédougou, en remplacement de Monsieur Daouda Hane appelé à d’autres fonctions.
AUTRES NOMINATIONS
M. ElHadji Amar LO, Titulaire d’un Exécutive Master en Administration des Affaires, est nommé Président de la Commission de Supervision de la Haute Autorité du Waqf. M. Pape Adama CISSE Expert-Comptable, est nommé Secrétaire général de la Haute Autorité du Waqf. M. Madické CISSE, Géographe- Aménagiste, est nommé Directeur de la Prévention et de la Gestion des Inondations, en remplacement de Monsieur Mamadou Alpha SIDIBE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite
Transport en commun : Des sacs de riz à la place des « Versailles »
Au lendemain de l’accident tragique de Sikilo (Kaffrine) provoquant 42morts, le président de la République Macky Sall avait fait prendre une vingtaine de mesures censées lutter contre l’insécurité routière et les accidents de la route. Parmi celles-ci à effet immédiat rappelle « Le Témoin » quotidien, la limitation de vitesse à 90 km/heure maximum des véhicules de transports publics, l’arrêt de l’importation et le rechapage des pneus d’occasion, l’interdiction de circuler des véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures, la suppression des sièges ou chaises supplémentaires dites « Versailles » etc…Trois mois après cet accident, pratiquement aucune de mesures dites fortes n’a été appliquée dans toute sa rigueur. Il est vrai qu’au départ, certains chauffeurs semblent respecter les voyages et autres départs nocturnes entre 23 h et 5 heures du matin et la suppression des «Versailles ».Justement, cette mesure dite « Versailles » est comme une loi puisqu’elle est faite pour être contournée. Tenez ! La plupart des voyageurs ont constaté qu’effectivement, les chaises supplémentaires « Versailles » ont été démontées des cars et bus de transport en commun (Ndiaga Ndiaye, cars rapides, autobus etc.).Malheureusement en lieu et place des » Versailles », les chauffeurs véreux et inconscients y superposent des bagages et autres sacs de riz pour comblerle vide. De véritable ruse histoire de compenser ce qu’ils qualifient de manque à gagner. Pire, des bagages et sacs de riz à bord ne font qu’alourdir ou surcharger les véhicules. Un état de fait très dangereux qui rappelle au quotidien « Le Témoin », la tragédie du bateau le Joola surchargé de passagers et de marchandises.
Canicule à Kaolack : Les populations au seuil de…l’enfer
Depuis une semaine à Kaloack, les journées sont péniblement très longues où une vague de chaleur exceptionnelle s’est abattue sur les populations avec des températures vacillant entre 40 et 45°C à l’ombre. Une période de canicule particulièrement éprouvante puisqu’elle coïncide avec lemois du ramadan. Un reporter du quotidien « Le Témoin » en mission à Kaolack a dû anticiper son retour sur Dakar tout en jurant que les « Saloum Saloum » vivent au seuil de…l’enfer. Sur place, il a également constaté que des personnes du 3e âge à la santé fragile ont migré vers Dakar pour pouvoir fuir la chaleur et achever leur mois de ramadan dans la presqu’ile du Cap-Vert où il fait bon vivre, respirer et jeuner en toute fraicheur. Pendant ce temps à Kaolack, les vendeurs de glace ou marchands de « chaleur » se frottent les mains! Pour preuve, le sachet de glace se vend à 500 Cfa alors qu’il coutait 100 Cfa. A prendre ou à mourir de déshydratation.
GRANDS TRAINS DU SENEGAL
Plongé dans une zone de turbulence durant ces dernières années, l’Etat du Sénégal à travers le Pap 3 « 2018 – 2023 », a décidé de procéder à la réhabilitation et à la modernisation du réseau ferroviaire par le lancement d’un certain nombre de travaux visant à faire retrouver les chemins de fer du Sénégal, leur lustre d’antan. En effet, suite au Conseil ministériel décentralisé du 09 février 2023 à Thiès, le Président Macky Sall a confié une grande partie de cette mission, aux Grands Trains du Sénégal (GTS) que dirige Samba Ndiaye. En à croire Ousmane Sèye, coordonnateur du Collectif des cheminots de Grands Trains du Sénégal (GTS), cette initiative du Président Macky Sall va contribuer à la réouverture de plusieurs gares dans l’objectif de relancer l’économie à travers le commerce, l’artisanat, en passant par l’agriculture et l’élevage dans les différentes localités, traversées par le chemin de fer. Ainsi, toujours selon Ousmane Sèye, le Collectif des cheminots des Grands Trains du Sénégal (GTS) dont il est le coordonnateur a déjà élaboré un plan de travail annuel qui déjà a été soumis à l’approbation de leur directeur général et dont la validation permettra à tous les agents de s’engager pleinement pour le succès de cette entreprise. La réhabilitation des gares, d’après notre interlocuteur, sera l’occasion également de relancer l’entreprenariat local, qui du coup va créer de nombreux emplois et plusieurs richesses à même de contribuer également à lutte contre la pauvreté et la précarité sociale dans notre pays conformément aux vœux du président Macky Sall et du directeur Grands Trains du Sénégal (GTS).
JOURNALISME ET SECTEUR EXTRACTIF
Le Forum Civil avec ses partenaires, comptent organiser à nouveau un atelier de renforcement de capacités des journalistes sur les sources de données et l’identification des obligations de l’Etat et des entreprises dans le secteur extractif. Ce sera du 15 au 16 avril 2023 à l’hôtel Amaryllis de Saly. La rencontre va regrouper des journalistes venant des zones extractives et ceux travaillant sur le secteur extractif. Cet atelier de renforcement de capacité va leur permettre de connaître les sources de données dans le secteur extractif afin de les amener à faire des investigations solides dans différents domaines du secteur extractif. Ce, notamment sur les fonds et les revenus, les contrats miniers et d’hydrocarbures, les engagements sociaux et environnementaux afin de provoquer une prise en charge réelle des besoins des communautés et la préservation de l’environnement.