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27 juin 2025
IDRISSA SECK, ENTRE NUANCE, SUPPRESSION ET INCOMPREHENSION
Dans deux publications faites sur Facebook, Seck a suggéré sans le dire sa candidature pour la présidentielle de février prochain avant de supprimer le passage dans lequel il a évoqué cette possibilité
La journée d’hier a été très mouvementée pour Idrissa Seck. Celle-ci a été marquée par des temps bien différents et incompréhensibles de la part du public. Si le communiqué limogeant son deuxième vice-président, le ministre des Sports Yankhoba Diattara, reste cohérent, la suite de sa journée ne l’a pas été. Dans deux publications faites sur Facebook, Seck a suggéré sans le dire sa candidature pour la présidentielle de février prochain avant de supprimer le passage dans lequel il a évoqué cette possibilité en remplaçant ce paragraphe par un passage beaucoup plus gai.
Comme à ses habitudes, Idrissa Seck, le leader de Rewmi, toujours nuancé a encore fait parler les réseaux sociaux. L’ancien maire de la ville de Thiès et actuel président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a fait trois sorties durant la matinée d’hier. Alors que tous les Sénégalais avaient les yeux rivés sur le défilé grandiose qui se tenait à la Place de la Nation, ex Obélisque, sortait un communiqué dans lequel le patron de Rewmi limogeait son 2è vice-président, le ministre des Sports Yankhoba Diattara.
Dans le texte, Idrissa Seck souligne que le jeune thiessois est appelé à d’autres fonctions. Pour beaucoup d’observateurs, Idrissa Seck n’a pas aimé la sortie de son jeune compagnon Yankhoba Diattara sur le troisième mandat de l’actuel président de la République, Macky Sall lors d’une émission de télévision, lundi. Quelques heures après, M. Idrissa Seck poste une publication sur sa page officielle Facebook.
Dans la publication, il dit s’adresser à ses jeunes frères et sœurs. ‘’Macky nous a ramenés la Coupe d’Afrique. Voulez-vous m’accompagner pour aller chercher la Coupe du monde dans 4 ans, après une belle moisson de médailles aux JOJ de 2026, les premiers organisés en terre africaine? A réformer le système de santé et d’éducation. A m’occuper de l’environnement pour atténuer les effets du changement climatique’’, a écrit l’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade entre 2002 et 2004. Une manière pour lui de déclarer sa candidature.
Devenue virale sur les réseaux sociaux, cette publication est supprimée par son auteur, Idrissa Seck. Quelques minutes plus tard, l’ancien président du Conseil départemental de Thiès remet la même publication, mais dans laquelle, on ne retrouve plus le dernier paragraphe qui parle de son invitation aux Sénégalais de l’accompagner dans quatre ans à aller à la conquête de la Coupe du monde après avoir remporté celle d’Afrique. A la place, il parle de rassemblement et d’engagement. ‘’Sénégal toi qui garde nos familles, notre souvenir et notre honneur, chacun d’entre nous, main dans la main, doit, en ce jour particulier, renouveler son engagement de reprotéger et de rehisser vers les sommets de l’Afrique et du monde’’, lit-on dans la publication qui a été modifiée par le patron de Rewmi.
L’APPEL AU DIALOGUE ET A LA CONCERTATION DE MACKY SALL SERA-T-IL ENTENDU PAR L’OPPOSITION ?
Sera-t-il entendu alors que l’opposition qui avait ouvertement décliné l’invitation à se joindre au défilé du 04 avril qui s’est tenu hier sur un boulevard du Centenaire rénové.
Le message du 04 avril a été l’occasion pour le président de la République d’évoquer l’événement consacré comme la fête des Armées, mais aussi de la Jeunesse. Seulement Macky Sall n’a pas surtout manqué d’appeler les acteurs politiques à un dialogue et à la concertation. Sera-t-il entendu alors que l’opposition qui avait ouvertement décliné l’invitation à se joindre au défilé du 04 avril qui s’est tenu hier sur un boulevard du Centenaire rénové.
Le président sénégalais, Macky Sall, a appelé lundi au dialogue et à la concertation pour préserver la paix, la stabilité et la cohésion nationale dans le pays. Le chef de l’État s’est exprimé dans la soirée, dans un discours à la nation, en prélude à la fête de l’indépendance du pays, célébrée mardi 04 avril. “La fête de l’indépendance qui marque notre liberté retrouvée nous rappelle en même temps l’histoire qui nous lie et nous oblige à bâtir sur la terre de nos ancêtres l’héritage que nous devons laisser à nos enfants. Chacun de nous en porte la responsabilité”, a indiqué Sall dans son allocution d’une dizaine deminutesretransmise sur la chaîne de télévision nationale RTS. “Dans cet esprit, je reste ouvert au dialogue et à la concertation avec toutes les forces vives de la nation dans le respect de l’Etat de droit et des institutions de la République pour un Sénégal uni, de paix, de stabilité et de cohésion nationale”, a-t-il enchaîné, indiquant que l’objectif de cette main tendue est de bâtir une nation de coexistence pacifique où le sort de chacun dépend de celui de son prochain. “ Nous sommes une seule et unique famille”, a fait savoir le président Sall. Le pays est plongé depuis deux années dans une situation politique asseztendue. En 2021, la mise aux arrêts de l’opposant Ousmane Sonko dans une affaire présumée de viol avait conduit à de violentes manifestations sanctionnées par un bilan de 14 morts. Des manifestations qui ont aussi éclaté le 16 mars 2023, jour du procès Sonko, ont causé trois morts et plus de 400 arrestations de militants de la principale coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (YAW).
L’opposition avait décliné l’invitation du défilé
Seulement cet appel de Macky Sall sera-t-il entendu par l’opposition ? Surtout que la coalition Yewwi avait décliné dans un communiqué publié dimanche, l’invitation qui leur a été adressée pour le défilé civilo-militaire marquant la célébration de la fête de l’indépendance. “ Considérant que le chef de l’Etat n’a encore posé aucun acte significatif pour l’apaisement de la tension politique et sociale que vit le Sénégal, la conférence des leaders est au regret de décliner son invitation” avait argumenté YAW. L’ancien Premier ministre Aminata Touré avait aussi déchiré l’invitation du président Macky Sall. Elle avait profité dans sa réponse pour réclamer la restitution de son mandat de député illégalement retiré. Ces leaders reprochent aussi au président Sall de vouloir briguer un 3ème mandat qu’ilsjugent anticonstitutionnel. Si des Sénégalais attendaient que le concerné évoque le sujet, ce dernier a encore adopté un silence total à ce niveau.
Barthélémy Dias, Bara Gaye et Birame Soulèye Diop au défilé du 04 avril
Le député-maire de la ville de Dakar Barthélémy Dias a répondu présent au défilé du 04 avril nonobstant la décision de la coalition Yewwi Askan Wi, dont il est membre, qui a décidé de décliner l’invitation du chef de l’État Macky Sall.
Les raisons de sa présence ? Barthélémy Dias ne manque pas d’arguments. En effet, sur les ondes de la RFM, l’édile de Dakar d’expliquer : « C’est la preuve que nous sommes des républicains, nous croyons en la République et nous félicitons tous les sénégalais ». A souligner que Dias-fils n’était pas le seul opposant à répondre à cet appel. Bara Gaye, qui a pris part au défilé, en a profité pour lancer un message au président Macky Sall. « L’opposition ne peut pas participer tout en sachant qu’il y a beaucoup de ses éléments qui sont aujourd’hui détenus illégalement dans les prisons. Le président de la République doit saisir cette occasion pour libérer tous les otages politiques » dit Bara Gaye. A Thiès, Birame Souléye Diop a assisté en tant que maire de Thiés Nord au défilé du 04 avril dans la capitale du Rail.
Pourtant un des leaders remarqués de la Société civile, Alioune Tine pense que Yewwi Askanwi devait aller répondre à l’invitation du défilé du 04 avril du président Macky Sall. Le patron d’Africa Jom Center trouve cependant que le président Macky Sall à propos du dialogue doit aller plus loin. « Il faut saluer cet acte du président Macky Sall qui va dans le sens de l’apaisement et de l’unité nationale. Nous encourageons Macky à aller plus loin avec la libération de tous les détenus politiques et à lancer l’invitation pour le dialogue avant la fin de ramadan » a indiqué Alioune Tine dans un tweet. Alioune Tine appréciant toujours le discours du Chef de l’Etat, Macky Sall à l’occasion de son message à la Nation, à la veille de la fête de l’Indépendance note que « c’est un bon discours mais il faut aller au-delà du discours et des effets d’annonces. Il faut agir concrètement concernant le dialogue. Libérer les détenus politiques crée les conditions de succès du dialogue. Convoquer et proposer un agenda ».
QUAND L’ARMEE ET LA GENDARMERIE ETALENT LEURS NOUVEAUX MATERIELS DE GUERRE
Longtemps enfermée dans le mutisme, la « Grande muette » comme l’indique son nom, s’est ouverte grandement au monde de la communication, comme chaque année à traversle grand défilé du 04 avril, pour renforcer sa visibilité et son potentiel d’attractivité
Le 04 avril 2023, date marquant le 63e anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale, a vécu. Un gigantesque défilé civil et militaire a été présidé à l’occasion par le président de la République Macky Sall, Chef Suprême des Armées, en présence des membres du gouvernement dont de nombreux invités de marque. Le temps fort de cette gigantesque parade était constitué par l’exhibition des nouveaux moyens de défense et de maintien de la paix que l’Armée, la Gendarmerie et la Police ont étalés devant la Nation tout entière.
Aux quatre coins du monde, les défilés civils et militaires s’enchaînent et se ressemblent. Donc, nul ne peut refaire la définition du mot « défilé » puisqu’il s’agit tout simplement d’un impressionnant cortège d’hommes et femmes en uniforme disciplinés et alignés d’une manière impeccable dans un mouvement d’ensemble. Et rythmé par la musique militaire ! C’est ce qui s’est passé, hier, sur le boulevard du Général de Gaulle, version « Brt », illuminé de toutes parts aux couleurs de la République lors ce 63e anniversaire marquant notre accession à la souveraineté internationale. Et où près de1500 élèves et étudiants des écoles de formations civiles et 4500 personnels des forces de défense et de sécurité ainsi que 450 véhicules de maintien de la paix et engins de guerre ont défilé devant le président de la République Macky Sall, Chef Suprême des Armées. Et, par la magie du petit écran, devant la Nation tout entière.
Au-delà de ce mouvement d’ensemble d’hommes et de femmes, de jeunes garçons et filles marquant le pas de manière impeccable et à l’allure fière, l’attraction du grand défilé d’hier était constituée par l’exhibition de nouveaux outils de défense performants et efficaces. Et qui s’y frotte s’y pique ! Car, comme la puissance militaire en devenir qu’il est sur le point d’atteindre, le Sénégal, à travers son Armée et sa Gendarmerie a montré, une fois de plus, ce qu’il garde jalousement dans ses casernes et poudrières. En tout cas, en matière de logistique militaire qui est composée des matériels de feu visant à soutenir les opérations des unités sur le terrain, le Sénégal a montré qu’il n’a rien à envier à n’importe quel autre pays. Cet effort d’équipement sans précédent résulte d’une montée en puissance initiée et soutenue par le président de la République Macky Sall dans le cadre d’un vaste programme de renforcement et de modernisation des équipements de l’Armée, la Gendarmerie et de la Police. Ce, comme l’ont si bien démontré les différentes unités opérationnelles de l’Armée hier, 04 avril, à travers des nouvelles acquisitions dont quelques spécimens ont été exhibés à un public impressionné. Parmi ces nouveaux équipementssophistiqués, de nombreux véhicules blindés d’infanterie. Ces blindés répondent aux besoins des unités de l’Armée de Terre en mobilité, en puissance de feu et surtout en matière de protection individuelle ou collective des combattants. Cette protection vise à faire du soldat sénégalais un combattant de type nouveau à l’image de leurs camarades américains, français et anglais dotés d’un gilet-pare-balles ou pareéclats, gants, jumelles, d’une torche, d’un casque lourd blindé, d’un fusil d’assaut etc… Dans le lot de ses nouvelles acquisitions, l’Armée et la Gendarmerie se sont également dotées d’ambulances médicalisées blindées, de véhicules de commandement spécifiquement aménagés et équipés, des véhicules de troupe de grande capacité, des camions de dépannage blindés capables de soulever plus de 15 tonnes etc. Bref, c’est du lourd et du puissant ! Des équipements et armements qui viennent s’ajouter aux canons de 155 et autres Lrac (Lance-roquettes antichars) ou orgues de Staline, des drones de combat et de reconnaissance etc…
Macky force LXIII
Il y a 63 ans, le Sénégal accédait à la souveraineté internationale. Et si le 04 avril reste une fête de la jeunesse, elle demeure surtout celle de l’Armée. A propos de cette dernière, justement, jamais elle n’a été autant équipée, modernisée et bichonnée que sous le président Macky Sall, Chef suprême des Armées. Sous son magistère, le budget de défense nationale a été multiplié plusieurs fois et porté à des centaines de milliards de francs et un effort de guerre sans précédent consenti depuis 2012 pour acquérir des équipements et armements de nature à faire de notre pays une véritable puissance militaire sous-régionale.
A l’origine, un ministre-intendant nommé Me Sidiki Kaba !
Jusqu’à une époque récente, on connaissait des intendants-colonels et autres intendants-généraux, désormais le Sénégal a un ministre-intendant ou intendant-ministre nommé Me Sidiki Kaba, ministre des Forces armées. Car si l’Armée et la Gendarmerie ont pu se moderniser et s’équiper avec du lourd de façon fulgurante, c’est grâce au ministre des Forces armées qui a exécuté avec rapidité et efficacité la politique de défense du président de la République Macky Sall, Chef suprême des Armées.
En observant la grande parade terrestre et aérienne et au-delà de l’inauguration des infrastructures militaires réalisées (casernes, écoles de formation militaire, instituts de guerre, brigades de gendarmerie etc.), force est de croire que même l’Armée de l’air est en passe d’atteindre sa vitesse de croisière avec l’acquisition d’une nouvelle flotte aérienne composée d’hélicoptères d’attaque et d’avions de transport, de combat, de reconnaissance etc. Bref, pour traduire en acte la vision du président de la République Macky Sall en matière d’armement, le ministre des Forces armées Me Sidiki Kaba à l’image d’un intendant en chef qui ne suit plus, mais qui devance plutôt les troupes sur le terrain de la modernisation pour avoir fait doter tous les corps militaires d’équipement de dernière génération.
Longtemps enfermée dans le mutisme, la « Grande muette » comme l’indique son nom, s’est ouverte grandement au monde de la communication, comme chaque année à traversle grand défilé du 04 avril, pour renforcer sa visibilité et son potentiel d’attractivité. Et, lorsque le besoin se fait sentir, bander les muscles afin de dissuader les éventuelles cellules mal intentionnées. Mais pour le coup d’hier, il s’agit d’une communion festive avec la Nation…
Un vendeur de véhicules nargue sa cliente
Escroc hors pair, le sieur C. S. Mané, conseiller en distribution automobile habitant à Keur Massar, est dans de beaux draps. Il croupit actuellement en prison pour escroquerie et abus de confiance portant sur la somme de 8,4 millions francs au préjudice de la dame N. Sène qui lui avait remis une avance pour l'achat d'un véhicule. Tout serait parti d'une annonce de vente d’une voiture à travers le réseau Linkedin avec photos à l'appui. Séduite par l'offre, la victime saisit aussitôt le vendeur de véhicules. Ils sont tombés d'accord sur la somme de 10,5 millions de francs. Sur ce, la dame verse 8,4millions francs en guise d'avance. Après avoir empoché l'argent, Mané disparaît. Malgré les multiples mises en garde de sa cliente, M. Mané refuse de livrer le véhicule. Fatiguée du dilatoire, elle se rend alors à la Division des investigations criminelles (Dic) pour porter plainte contre le mis en cause pour escroquerie et abus de confiance portant sur la somme de 8,4 millions francs. Devant les enquêteurs, C. S. Mané a reconnu les faits. Il déclare avoir versé l'argent à son fournisseur basé au Canada, mais il a perdu ses contacts. Ses allégations n’ont pas convaincu les hommes du Commissaire Adramé Sarr qui vont le placer en garde à vue avant de le déférer au parquet.
Dr El Hadji Mbagnick Ngom, ophtalmologiste en garde à vue
Le pouvoir ne lâche pas le leader de Pastef. Les médecins traitant Ousmane Sonko sont dans le collimateur de la justice. Le pouvoir en place veut vaille que vaille connaitre le dossier médical du maire de Ziguinchor. Mais, il bute sur le refus des médecins de divulguer le secret médical. Après le refus de Dr Samir Simon Boulos de fournir au commissaire de la Sûreté Urbaine les résultats des examens cliniques de son client, c’est au tour deDr ElHadji Mbagnick Ngom Infectiologue, ophtalmologiste d’être convoqué par le patron de la Sûreté Urbaine lundi. Suite à son refus de dévoiler le secret de la consultation de Ousmane Sonko, l’ophtalmologiste régulièrement inscrit au tableau de l’ordre des médecins a été placé en garde à vue pour entrave à la justice. Dr Ngom a dit aux enquêteurs qu’il n’a pas le droit de divulguer le secret médical d’un patient et qu’il ne le divulgue jamais, parce qu’il a prêté serment. C’est d’ailleurs le secrétaire général du Syndicat Autonome des Médecins, Pharmaciens et Chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES), Dr Mamadou Demba Ndour qui avait annoncé la convocation de leur collègue pour entrave à l'action de la justice et exercice illégal de la médecine privée. Pour Dr Mamadou Demba Ndour, cette énième tentative d'intimidation de leurs camarades appelle d’eux une réaction ferme et vigoureuse.
Le Sames sur le pied de guerre
Restons avec la convocation de Dr El Hadji Mbagnick Ngom Infectiologue, ophtalmologiste qui est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Car, le bureau exécutif national(Ben) du Sames a décidé de mettre fin à l’intimidation des médecins. C’est pourquoi, il a déposé lundi un préavis de grève sur la table du Gouvernement du Sénégal. Dans la plateforme revendicative du Sames, figurent les arrestations arbitraires et répétées d'agents de santé ; le non respect des termes du protocole d'accord de 2014 en général; la non application des accords de mai 2022 concernant les indemnités de logement et de représentation médicale pour contractuels des hôpitaux, aux agents des collectivités territoriales, des agents de l'agence de la Cmu, de l'Ipres, de Ismea, et du Samu et le non-respect du monitoring mensuel des accords convenus.
L’invite de Pr Massamba Diouf aux médecins
Enseignant-chercheur à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie (Fmpos) de l’Ucad et spécialiste en Santé Publique, professeur Massamba Diouf apporte son soutien au Dr El Hadji Mbagnick Ngom, infectiologue et ophtalmologiste en garde à vue à la Sûreté Urbaine. Derrière un cœur déchiré, écrit-t-il, sur sa page Facebook, ils sont quand bien même fiers et honorés par l’acte de dignité de Dr Ngom hautement symbolique, leçon de vie pour leurs cadets, l’assesseur du doyen de la Fmpos invite les médecins à ne jamais travestir leurs serments quel que soit l'adversaire. A l’en croire, en cette veille de célébration de la fête d'indépendance, le secteur de la santé est privé de toute indépendance. Au Sénégal, même le charlatan, le guérisseur, l'homme qui "soigne tout" est mieux protégé et respecté, dénonce Professeur Massamba Diouf qui invite les blouses blanches à rester unies et debout pour s’affranchir totalement.
Le chef de l’Etat a gracié 822 détenus
Le chef de l’Etat s’est sacrifié à la tradition. A la veille du 63e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le Président Macky Sall a accordé sa grâce à 822 personnes condamnées pour diverses infractions et détenues dans les différents établissements pénitentiaires du pays. Selon le ministère de la Justice, les bénéficiaires de cette clémence sont des délinquants primaires, des détenus présentant des gages de resocialisation ou âgés, des individus gravement malades et des mineurs.
L’Untj tire sur le ministre de la Justice
L'Union Nationale des Travailleurs de la Justice (Untj) est très remontée contre le ministre de la Justice, Pr Ismaëla Madior Fall. Ce dernier, disent-ils, au lieu de trouver une solution à leur plateforme revendicative, a sorti une circulaire démontrant qu’il privilégie le bras de fer. Le secrétariat exécutif national de l’Untj se désole que la circulaire arrive au moment où les différents acteurs s’activent à trouver des solutions durables pour le bien-être des travailleurs et des usagers du secteur public de la justice. Ainsi le syndicat dénonce ce recours à des méthodes classiques aux antipodes du management actuel et qui prend le contrepied de l’appel au dialogue, lancé par le Président de la République. Pour l’instance dirigeante de l’Untj, cette vaine tentative d’intimidation et de musèlement est un manque de respect vis à vis des travailleurs de la justice et démontre à suffisance que le garde des Sceaux n’est préoccupé ni par le fonctionnement de son ministère encore moins par le bon traitement des travailleurs qui sont sous sa tutelle. D’après le communiqué reçu à «L’As », les travailleurs de la Justice estiment que la circulaire leur renforce plus qu’elle ne leur démobilise et prouve l’impact réel de son mouvement d’humeur sur l’étendue du territoire national. Les travailleurs de la Justice fustigent également le recours abusif au greffier ad hoc qui est une pure arnaque faite aux usagers du service public de la justice. A leur en croire, par cet acte, le ministre de la Justice vient de démontrer son incapacité à gérer une crise. Ils lancent un appel au Premier ministre et au Président de la République pour trouver une solution à leurs revendications.
Ballé Preira, Chevalier dans l'Ordre national du Lion
Notre brillant confrère a été honoré hier, par le président de la République pour le travail au service de la République. Journaliste et coordonnateur de la cellule de communication du ministère des Finances et du Budget, Ballé Preira a été élevé hier, au grade de Chevalier dans l'Ordre national du Lion.
Pr Moussa Baldé au campus franco-sénégalais…
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, le Pr Moussa Baldé s’est rendu lundi dernier au campus Franco-sénégalais et à l’institut Sénégalo-britannique pour s'enquérir de l'état d'exécution des projets. Il a eu une séance de travail avec le Pr Serigne Maguèye Guèye, Directeur de Campus Franco-sénégalais et Ousseynou Seck de l’institut Sénégalo-britannique. Avec Campus Franco-Sénégal, les discussions ont essentiellement porté sur la délocalisation de l’institut à Mbour et les perspectives. Selon Pr Moussa Baldé, le campus Franco-sénégalais est un modèle de coopération universelle entre la France etle Sénégal. A l’en croire, plus qu’un campus, c’est une université qui fait des offres de formation de haut niveau et innovantes. A l’institut Sénégalo-britannique, le ministre de l’Enseignement Supérieur et la direction se sont penchés sur les projets de l'Institut, mais aussi sur les difficultés rencontrées. A cet effet, Pr Moussa Baldé a donné des gages pour redonner à cet institut son lustre d’antan. Selon le Pr Baldé, l’institut a participé au rayonnement de la langue anglaise dans notre pays.
Escroquerie à hauteur de 33 millions Fcfa
Établi en Chine, l’émigré A. Niang est dans de beaux draps. Venu au Sénégal avec ses partenaires pour son business d’import-export, il a été incarcéré et condamné pour escroquerie au courant du mois de septembre 2022.A quelques jours de sa sortie de prison, le quadragénaire est tombé sous le coup d’une autre plainte pour les mêmes faits. Il a encore été placé sous mandat dépôt le 3 mars dernier, sur plainte de D. Kébé. Extrait de sa cellule le 3 avril 2023, A. Niang a comparu devant la barre des flagrants délits de Dakar pour escroquerie. Contestant les faits qui lui sont reprochés, il estime que s’il n’a pas respecté sa part du contrat avec le plaignant, c’est parce qu’il était en prison. Il reconnaît que D. Kébé l’avait remis 33 millions pour l’achat de deux bus. A cause de ma détention, il n’a pas pu payer le reliquat à son fournisseur qui avait déjà convoyé les véhicules au Port de Dakar. Avant d’ajouter que quand on passe une commande en Chine, on donne une avance et le reliquat se paye à l’arrivée. A l’en croire, D. Kébé s’était rendu au Port autonome de Dakar pour voir les bus et il lui avait même remis les documents. La partie civile soutient avoir remis 33 millions Fcfa à A. Niang, mais il n'a pas honoré ses engagements. Elle n’a jamais reçu de bus. Abondant dans le même sillage, son conseil Me Makhfouss Thioye, soutient que les bus sont au port de Dakar certes mais ils sont entre les mains d'autres personnes car le prévenu n'a pas payé le reliquat. Pour la réparation du préjudice, Me Thioye a réclamé la somme de 43 millions de FCFA. Le jugement sera rendu le 7 avril prochain.
Saint-Louis : 63e anniversaire de l’indépendance du Sénégal
La ville de Saint-Louis a renoué hier, avec l’ambiance des grands jours, lors de la célébration du 63ème anniversaire de l’accession du Sénégal à l’indépendance. Après la prise d'armes et la remise de décorations, il y a eu le défilé civil, motorisé et militaire. Ce sont les majorettes de l’école des jeunes filles Boubacar Diop de Balacoss qui ont ouvert le défilé civil qui a été clôturé par leurs aînées du lycée Ameth Fall. Elles ont émerveillé l'assistance qu’elles ont replongée dans le thème : «Forces armées et préservation des ressources naturelles». Le gouverneur Alioune Badara Sambe a magnifié l'engagement des forces de défense et de sécurité et particulièrement la jeunesse. Il a remercié le Wali du Traza, Mohamed Ahmed Maloul qui a fait le déplacement avec une forte délégation. Le chef de l’exécutif régional est revenu sur les relations fraternelles et séculaires entre le Sénégal et la Mauritanie. L’'innovation majeure de cette année a été l'implication des écoles élémentaires des autres collectivités territoriales en dehors de la capitale régionale. Pour sa part, le maire de Saint-Louis, Mansour Faye a annoncé que la municipalité va s'atteler à l'embellissement du boulevard Général De Gaulle avec l’amélioration du mobilier urbain.
Kédougou : un éboulement sur un site d'orpaillage fait un mort
Une fille de moins de 18 ans a trouvé la mort et trois autres ont été gravement blessées dans un éboulement survenu mardi après-midi sur un site aurifère abandonné à Dalakoye, un village situé dans la commune de Tomboronkoto, dans la région de Kédougou, a appris l’Aps de source sécuritaire. Les quatre filles, décidées à trouver de l'or, s'étaient rendues sur les anciens sites d'orpaillage de Dalakoye, sur les rives du fleuve Gambie, à l'insu de leurs parents, a précisé la même source. Celle-ci ajoute que c'est alors qu'elles creusaient pour trouver de l'or qu'il y a eu ce glissement de terrain. Les éléments de la brigade des sapeurs-pompiers ont déposé le corps sans vie de la victime à la morgue du centre hospitalier régional de Amath-Dansokho de Kédougou. Les trois blessées ont été admis aux urgences. Une enquête a été ouverte par la brigade mobile de la gendarmerie de Mako, selon la même source.
KEEMTAAN GI - JEU D’ECHECS
Ah, le nuancé ! Il nous sérine la chanson éculée du genre : « Retenez moi… ou je fais un malheur ». Depuis plus d’une semaine, il se livre à une partie de jeu d’échecs avec celui qui l’avait appelé en sauveur d’une crise sanitaire internationale. Ils en sont arrivés à un stade où chacun essaie d’abattre l’autre. Pour faire taire celui qui s’agite, il lui avait mis dans la bouche généreusement des sucettes si bien qu’il ne pouvait plus l’ouvrir. Et le voilà devenu trop bavard depuis quelques temps. On le présente comme un homme nuancé, mais la rupture ne viendra pas de lui. Ce sera plutôt du fait de l’autre, c’est à dire le Chef. Lui, il est forcé par ses sicaires qui ne croient qu’à leurs panses. Il nous apeure. Sans moi, ce sera le chaos. Je suis le seul à pouvoir faire régner l’ordre et vous assurer une sécurité optimale. Les autres, ce sont des aventuriers. Belle cacophonie dans un pays futur producteur de pétrole et de gaz et qui pourrait être atteint par une malédiction. Croyez-nous ! Ce pays semble être atteint d’une autre malédiction avec des dirigeants obtus. Tout est à mettre sous les manches des «Politichiens ». Ces messieurs qui se meuvent dans l’art de l’hypocrisie et flottant dans le mensonge. Prêts à tout pour éliminer des ennemis et cherchant à s’éterniser au pouvoir. Ils mentent, mentent et rien ne les retient dans le mensonge. D’ailleurs tout est mensonge dans ce pays. On ment et ment effrontément. C’est devenu tellement une de nos « Sénégalaiseries », qu’une écrivaine de renom lui a consacré un excellent roman. « L’Empire du mensonge » qui conte nos vilaines tares. Alors que la pauvreté crève les yeux, ils roulent carrosses, s’habillent chic pour narguer la plèbe à travers des meetings d’investiture pendant lesquels ils ne débitent que des platitudes. Eux-mêmes ne croient pas à ce qu’ils disent. En attendant la parole libératrice et que l’on espérait ce 3 avril sans qu’elle ne se fasse entendre, ils peuvent poursuivre leur partie de jeu d’échecs. On verra bientôt qui des deux tuera l’autre. KACCOOR BI - LE TEMOIN
04 AVRIL L’ADJUDANT MOHAMED KA DECORE
Parmi les décorations militaires du 04 avril 2023, on retiendra celle de l’adjudant de la Gendarmerie Mohamed Ka. D’ailleurs lorsque le président de la République s’est avancé pour lui apposer la médaille, des applaudissements ont fusé de la tribune officielle et des autres tribunes. Mohamed Ka avait perdu la main lors des manifestations de mars 2021. Une grenade qu’il tentait de dégoupiller a explosé entre ses mains. Autant les 14 morts et blessés graves de ces fameuses émeutes avaient ému tout le Sénégal, autant le cas du jeune Mohamed Ka aussi avait secoué l’opinion. Heureusement l’homme n’a pas perdu son emploi, il est resté dans les rangs de la Gendarmerie qui lui a trouvé une prothèse lui permettant de continuer à travailler. Un bravo au général Moussa Fall pour cet acte de haute portée patriotique. Un autre soldat de 1ère classe du Génie militaire sur chaise roulante a été aussi décoré par le chef suprême des Forces armées.
04 AVRIL DRONES DE LA GENDARMERIE, BUS BRT, CES NOUVEAUX DU DEFILE
Parmi la démonstration impressionnante de la montée en puissance de nos forces de sécurité et de défense, nous retenons le nouveau matériel de maintien de l’ordre de la Gendarmerie. Des drones de dernière génération montés sur des véhicules sont capables de lancer directement des grenades lacrymogènes pour le maintien de l’ordre. Et figurez-vous que ces drones ont un rayon d’action de près de 120 km. Les drones sont pilotés par des opérateurs installés dans des véhicules pour plus de mobilités. L’autre nouveauté, c’est le défilé du bus prototype de BRT qui devrait commencer à circuler vers la fin de l’année. Le bus du Brt a été vivement applaudi par le public et les partisans de Macky Sall.
04 AVRIL A ZIGUINCHOR OUSMANE SONKO DECLINE L’INVITATION
Le maire de Ziguinchor n’a pas assisté cette année au défilé du 04 avril à Ziguinchor. L’édile de la ville du Sud a décliné l’invitation du Com Zone pour la manifestation célébrée hier dans l’enceinte du camp militaire George Boissy pour raison de santé. C’est le maire de Ziguinchor qui a donné l’information à travers un message adressé à ses compatriotes. Dans ledit document, Ousmane Sonko a apprécié le thème de l’édition 2023, « Forces de défense et de sécurité et préservation des ressources naturelles », qui est un thème d’une brûlante actualité selon lui. Il met en exergue des acteurs clés comme les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui jouent un rôle majeur dans la lutte contre la coupe de bois dans nos régions Sud. Elles contribuent également à la lutte contre l’orpaillage clandestin à Kédougou, assurent la protection de nos eaux territoriales et la sauvegarde de nos ressources. Aujourd’hui, avec l’exploitation future du pétrole et du gaz, les FDS devront être renforcées humainement et matériellement pour assurer la protection souveraine de nos plateformes pétrolières et gazières. En outre il a magnifié les Eaux et Forêts et la Direction des Parcs nationaux qui jouent également un rôle prépondérant dans la préservation de nos écosystèmes et la protection de nos forêts, espaces marins, etc.
LA FETE DE L’INDEPENDANCE DEBAPTISEE «FETE NATIONALE» SELON SONKO
Restons toujours avec le leader de Pastef qui souhaite que la Fête de l’Indépendance soit débaptisée en « Fête nationale ». « Chers compatriotes, dans les choix de célébration de l’accession à la souveraineté, les dates peuvent correspondre au jour où la déclaration d’indépendance est intervenue, comme c’est le cas de la date du 4 juillet pour les États-Unis d’Amérique. Cependant, aussi bien les processus ayant conduit à l’indépendance que leur symbolique diffèrent entre les États-Unis et le Sénégal » indique Ousmane Sonko. « Les dates peuvent également correspondre à d’autres évènements, comme pour la France dont la Fête nationale, fixée au 14 juillet, est généralement associée à la prise de la Bastille de 1789, même si dans les faits, c’est le 14 juillet 1790, la Fête de la Fédération, qui est officiellement commémorée. La libération y est fêtée le 8 mai, correspondant au 8 mai 1945, date de signature de la capitulation allemande, et le 19 août commémorant la libération de Paris, le 19 Août 1944. Les nations peuvent fixer des termes évènementiels pour se célébrer, communier et se ressourcer, mais, s’agissant de la nôtre, le terme indépendance est devenu désuet 63 ans après notre accession à la souveraineté internationale, tant il ne renvoie plus à quoi que ce soit de grand ou de valorisant. C’est pourquoi nous pensons que la fête de l’indépendance devrait plutôt s’appeler « Fête nationale ». De même, le boulevard sur lequel elle se déroule devrait être débaptisé et rebaptisé Boulevard de la Nation ou porter le nom d’une de nos grandes figures. Nos rues doivent s’identifier à nos héros ou à notre Patrimoine national. Dans cette perspective, le 04 avril 2024 marquera s’il plait à Dieu et grâce à votre confiance une nouvelle ère pour notre nation » conclut le maire de Ziguinchor.
04 AVRIL CE QUE LE MAIRE DE THIES DR BABACAR DIOP PRONE
Après avoir félicité toutes les forces de défense et de sécurité ainsi que la jeunesse, le premier magistrat de la ville, Dr Babacar Diop, qui assistait au défilé du 04 Avril à Thiès, est revenu sur le thème de cette année : « Force, Défense, Sécurité et Préservation des Ressources Naturelles », pour remarquer : « Evidemment notre pays va avoir une vocation pétrolière, gazière et minière, et toutes ces ressources, aujourd’hui, doivent être bien préservées ». Aussi d’interpeller, là, « La responsabilité, d’abord, de ceux qui gouvernent ce pays, pour que toutes ces ressources-là soient préservées de la meilleure manière, à travers une gestion transparente afin qu’elles puissent profiter à l’ensemble de la population sénégalaise ». Aussi il trouve que « c’est la meilleure manière de préserver la paix sociale et civile dans ce pays ». Le Maire de Thiès qui a, très sincèrement, rendu hommage à « notre Armée nationale », devait rappeler que « La Nation, c’est un héritage. Ce n’est pas l’armée qui fait une Nation, ce n’est pas, non plus, ni un territoire, ni la population, ni une ethnie, ni une confession religieuse qui font une Nation ». Selon lui, « La Nation est un sentiment, d’abord, un sentiment d’appartenance d’un commun vouloir de vivre ensemble ». Et d’ajouter : « Aujourd’hui nous pouvons être fiers de dire que nous avons une Nation au Sénégal et c’est l’occasion de rendre hommage aux bâtisseurs de cette grande Nation ». Dr Babacar Diop a insisté sur la «préservation de ce legs».
CONFLIT EN PECHEURS LA TENSION PERSISTE A CAYAR
Le feu couve terriblement dans le village traditionnel des pêcheurs de Cayar avec les récents affrontements ayant occasionné des victimes et des dégâts matériels importants, entre les pêcheurs de Cayar et de Mboro. Et si l’on n’y prend pas garde l’irréparable pourrait survenir à tout moment à Cayar, où la colère des populations monte crescendo. Hier, tard dans la soirée du samedi 02 au dimanche 03 Avril, vers les coups de 00 heure, des jeunes sont descendus dans la rue pour barrer la route principale de la commune, avant d’aller saccager, à la plage, du matériel de pêche qui appartiendrait aux pêcheurs saisonniers de Mboro et de Guet-Ndar. Ainsi des pirogues et des filets de pêche auraient été brûlés en quantité. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour éviter le pire. Pour rappel, de jeunes pêcheurs de Cayar, dont la moyenne d’âge est de 20 ans, ont été nuitamment attaqués en pleine mer par leurs collègues de Mboro, qui les ont aspergés d’essence avant brûler certaines parties de leur corps. Une cellule de crise a été mise en place par le gouverneur de région et le Ministre des Pêches était ce week-end à Thiès, en conclave avec toutes les parties prenantes, pour trouver une solution à ce problème.
CONFLIT DE CAYAR LE MINISTRE DE LA PECHE PAPE SAGNA MBAYE CONFIANT POUR UNE SORTIE DE CRISE
Au cours d’une réunion d’urgence dite de « début de solution » tenue par la cellule de crise mise en place par le gouverneur de la région sur instructions du Ministre des Pêches et de l’Économie maritime, ce, suite aux affrontements entre les pêcheurs de Cayar et de Mboro, M. Papa Sagna Mbaye, devant les responsables des communautés de pêcheurs de Cayar, Mboro, Fass Boye et Saint-Louis (Guet Ndar), et de l’ensemble des autorités compétentes, a magnifié la « disponibilité » affichée par les parties antagonistes à trouver une « solution de sortie de crise au lendemain des affrontements ayant opposé des gens de mer ». Il remarque que « Les responsables issus de ces zones en conflit ont montré, au cours de la réunion, une disponibilité qui ne souffre d’aucune équivoque à trouver une solution ». Que « Chacun a eu à parler de la manière la plus objective possible », et ce qui, à ses yeux était « plus rassurant », c’est que, souligne-t-il, « chacun a préconisé des solutions, ce qui facilite la tâche aux décideurs que nous sommes ». Il considère qu’« après que les causes à l’origine de ce conflit ont été identifiées de manière objective, il reste des actions correctives à prendre dans un cadre régalien, parce que la loi doit être impersonnelle ». Cayar étant une zone qui regroupe tous les pêcheurs du Sénégal parce que, relève le Ministre Papa Sagna Mbaye, « très poissonneuse », la tutelle a surtout pris plaisir à considérer « les liens consanguins et de cousinage entre les différentes communautés de pêcheurs, découverts à travers les discussions », ce qui a beaucoup, se réjouit-in, « contribué à apaiser la tension ». Il a promis de « soumettre à l’autorité le plus rapidement possible, une compilation de l’ensemble des informations recueillies lors de cette réunion, qui n’était pas propice pour prendre toutes sortes de décisions ». Sur la situation des blessés, M. Mbaye se veut précis : « sur un nombre de 22 à 23 blessés (hospitalisés), 18 à 19 sont rentrés à la maison. Deux des blessés sont en réanimation ». Il souligne n’avoir pas encore reçu d’information officielle pour être à même de s’avancer sur d’éventuels pêcheurs portés disparus ».