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27 juin 2025
RÉPUBLIQUE ABÎMÉE
Vous voulez votre indépendance ? Prenez-là ! Mais au moins, respectez les Sénégalais. Idrissa Seck l’avait déjà fait un 4 avril avec un Cd digne d’une bombe atomique qui avait écrasé la fête de l’indépendance.
Vous voulez votre indépendance ? Prenez-là ! Mais au moins, respectez les Sénégalais. Idrissa Seck l’avait déjà fait un 4 avril avec un Cd digne d’une bombe atomique qui avait écrasé la fête de l’indépendance. Il l’a refait hier avec un post Facebook pour annoncer sa candidature qu’il tarde à… annoncer.
Et c’est pourtant le même Idy qui avait renoncé à sa conférence de presse pour ne pas ajouter de la tension à la… tension. C’est peut-être de bonne guerre, comme Yewwi qui a décidé de ne pas répondre à l’invitation du chef de l’Etat. Même si Barth’ a, lui, bizarrement, décidé d’être plus républicain que les leaders.
À dire vrai, on peut être clément avec eux, puisque Macky Sall continue de mettre le fond beige-marron de ses discours, confondant président de la République et président de l’Alliance pour la République. Une république abîmée ! N’est-ce pas…
PAR Assane SAADA
FAUT-IL MURMURER AUX POLITICIENS ?
Du rien des politiciens est née une complexité du pays. Méritent-ils encore qu’on leur murmure ? Aider des adultes intelligents, hier une voix douce et pleine, à se débarrasser de leurs camisoles de forcenés fanatiques pris dans une folie destructrice.
Du rien des politiciens est née une complexité du pays. Méritent-ils encore qu’on leur murmure ? Aider des adultes intelligents, hier une voix douce et pleine, à se débarrasser de leurs camisoles de forcenés fanatiques pris dans une folie destructrice. Pétrifiés par une splendeur du pouvoir, une volonté de puissance, portés par leurs ambitions, ils ne sacrifient plus aux us des bonnes gens. La ligne rouge imaginaire, tracée par la raison, a été franchie depuis l’aube. Mais les voici qui s’échinent à vouloir débarrasser une route qu’ils n’ont pas encore tracée. Ils ne voient point qu’ils sont en train de se ravager dans des « plaisirs » qui abîment. Le sacrifice des martyrs ne les a pas rendus heureux et les pleureurs n’ont plus de larmes à verser.
Dans leurs vanités plus hauts que des intérêts du pays, dans des illusions qui les galvanisent, une vérité. Triompher est se tromper. Le pays reste un avec les mêmes défis. Ce peuple qu’ils ne pourraient fractionner aura les mêmes exigences. Leur idée d’un nouveau jour, une naissance envisagée hors fécondation, est dans l’incertitude d’un danger qu’ils ne sauraient conjurer. Tant le réveil serait pénible pour leurs ombres noyées dans un chaos. Des honnêtes gens, ébranlées, sont comme des oiseaux qui gazouillent sans que les ténèbres s’étirent. Des politiciens surgissent çà et là dans leurs songeries douteuses. Ils sont confusément unis dans une vitalité dont la preuve est dans un éclatement à venir.
Vivre sans sombrer dans des travers liés aux désirs et autres plaisirs de pouvoir et de régence est une fonction honorable. Une noblesse, une grandeur qui n’habillent pas n’importe qui. Elles ne peuvent pas être ciselées dans cette banalité qui ferait dire : rien de plus normal. Parce que le jeu politicien, qui a tué le rêve, détruit toute forme d’idéal, broyé l’humain, a soufflé le sacerdoce. L’angoisse ne finit plus. La sincérité et la justesse ont quitté des âmes de ces prêts à trôner sur des cendres brûlantes. Avec leur addiction à des pensées obtuses, une frénésie lugubre, ils pétillent à lapider le bien et les biens publics et privés. Ils se prennent en mépris les uns les autres et sont si dopés qu’ils ne savent plus se parler.
« Échapper aux idéalismes préfabriqués, aux optimismes de commande »
Tout les indigne qui contredit leurs rêves. Ils font procès à qui ne les applaudit pas. Exigent des populations qu’elles leur sacrifient une vie en désaccord avec leurs opinions. Peut-être poursuivent-ils une ambition vide que le réel les a abandonnés. Ils sont incapables de lire au-delà des hasards partisans, des visiteurs inhabituels. Comprendre que des marches et autres manifs, des caillassages, des pillages, des incendies… sont plus des aventures, des actions qui, dans le désœuvrement, deviennent croustillantes. Seulement, un simple besoin de s’affirmer contre, une forte volonté de négativisme n’ont jamais suffi comme engagement politique. Ça n’a jamais supprimé une souffrance d’un peuple qui végète dans un néant parce qu’il faut toujours faire sauter ce qu’il se tue à construire et à reconstruire. Ce peuple à qui on n’a pas fini de dénier son besoin de tranquillité, ne peut même plus espérer un simple calme.
Ne leur faut-il pas songer à l’ampleur des contraintes qui pèsent sur les perspectives où ils voudraient se placer ? Ont-ils honte de le faire ? « Notre monde n’a pas besoin d’âmes tièdes. Il a besoin de cœurs brûlants qui sachent faire à la modération sa juste place », écrivait Albert Camus dans le journal Combat. Camus avait été exclu du Parti communiste pour avoir défendu des militants algériens. Dans son livre Le courage de la nuance, Jean Birndaum de rappeler : « Dans une magnifique lettre adressée à Jean Grenier, le professeur qui l’avait poussé à rejoindre le Parti communiste, le jeune révolté avait annoncé très tôt sa volonté d’échapper aux idéalismes préfabriqués, aux « optimismes de commande », et tracé ces lignes décisives : « Je ne dis pas que ceci est orthodoxe. Mais précisément dans l’expérience (loyale) que je tenterai, je me refuserai toujours à mettre entre la vie et l’homme un volume du Capital. »
Pour le révolté lucide qu’était Albert Camus « qui reconnaît ses erreurs n’est pas un tiède, mais un homme d’honneur. Qui affronte ses contradictions intimes ne mérite pas le nom de lâche. Il y a un courage des limites, une radicalité de la mesure. (… Mais) comment concilier indignation et lucidité ? Un être humain peut-il donner libre cours à son goût pour la justice » et en même temps « tenir les yeux ouverts » ? Ces questions, Camus ne cessera plus de les poser… », d’après Jean Birndaum.
Par Pr. Abdoulaye SAKHO
LES PROFESSEURS DE DROIT ET... LE DROIT !
Nous faisons partie de la catégorie très large des enseignants. Catégorie dont les membres sont, en principe, assis entre deux chaises du point de vue statut.
Nous faisons partie de la catégorie très large des enseignants. Catégorie dont les membres sont, en principe, assis entre deux chaises du point de vue statut. Un statut hybride qui certes fait de nous des agents de la fonction publique mais, des agents particuliers car, bénéficiant d’une certaine liberté dans l’exercice de notre travail. Cette liberté est encore plus grande à l’Université qui, par excellence, est un milieu propice à l’expression plurielle du fait que la cible des enseignements est supposée suffisamment mature. D’ailleurs, les libertés académiques y garantissent en plus un vaste espace de libre expression.
Exemple dans les facultés de droit françaises, partie intégrante des universités : les historiens nous apprennent que dans ces espaces, les Professeurs de droit se sont débarrassés de toute inspection hiérarchique dès la fin du 19ème siècle consacrant en même temps leur indépendance au regard de toute tutelle et donc, leur liberté d’expression. Malgré tout, j’avoue une très grande perplexité quand je vois actuellement les appels récurrents à des normes et standards supposés garantir une certaine « qualité » surtout dans les pays en Afrique au sud du Sahara.
Je me demande si, au nom de cette « qualité », on n’assistera pas à l’introduction de manière pernicieuse d’une sorte d’uniformisation généralisée du contenu des enseignements dans les universités qui sont, par essence, des espaces de liberté ? Attention, loin de moi l’idée de soutenir que les professeurs d’université possèdent la liberté de dire n’importe quoi, n’importe où, sans avoir à en rendre compte car, les Professeurs de droit et de manière générale, les Universitaires ne peuvent pas posséder plus de droits que les autres citoyens.
Ceci dit, l’exercice de nos libertés de professeur ne peut pas être univoque car nous disposons de deux auditoires. Le premier, cœur de notre métier, reçoit notre savoir essentiellement par la transmission de connaissances, ce sont les étudiants. Le second est celui de la société dans laquelle nous vivons en qualité de citoyen, celui de l’espace public dans lequel nous vivons, nous y sommes légitimes à participer aux débats sauf ..., autocensure que certains expliquent par une certaine éthique.
En conséquence, loin de tout paradoxe, la posture équivoque me semble de l’essence de la pratique du droit par le Professeur. D’ailleurs, un des ténors de la pensée juridique française, Jean Carbonnier, conscient de l’équivocité suggère, dans la préface de l’ouvrage-hommage à un autre monument, le regretté Michel Jeantin, « Prospectives du droit économique », d’user de nos libertés, dans le sillage de plusieurs générations de Professeurs, comme d’une coutume en deux parties (le sempiternel plan en deux parties supposée la panacée pour les juristes).
Dans l’amphithéâtre : dire le « droit utile ». Donner aux apprenants un état du droit actuel car, il s’agit d’un devoir de conscience professionnelle envers les étudiants. Même ici, dans la tradition de la présentation écrite des devoirs de droit, l’approche peut se décliner en deux sous- parties : soit l’exégèse désincarnée de ce que j’appelle le « positivisme descriptif » ; soit la méthode d’approche du droit économique, baptisée « analyse substantielle » de l’École de Nice.
Dans la première partie, c’est le technicisme, considéré comme le « vrai » droit, et on laisse à distance raisonnable, des disciplines fondamentales mais jugées susceptibles d’introduire du « subversif » dans la pensée juridique, en particulier l’économie politique. Ces disciplines, on les évoque en général dans les introductions des cours ou des ouvrages. En tout état de cause, même dans l’amphi, rien ne s’oppose à un certain dépassement de fonctions car, l’exposé du droit doit pouvoir être nourri par l’expérience du Professeur et par ses réflexions ou sa recherche, pour éviter d’en appauvrir la substance. On est en effet, enseignant et chercheur...
- En dehors de l’amphithéâtre : professer le « droit juste ». C’est le droit tel qu’on croit qu’il aurait dû être. Oui, parce que les Professeurs de droit sont aussi des hommes et des femmes avec des convictions et croyances. Donc, rien ne s’oppose à ce que nous agissons de manière critique à l’endroit du droit positif. Nous sommes bien membres de la doctrine. Attention, ici, on est dans le champ de l’opinion qu’il ne faut surtout pas confondre avec la conviction. Ce sera pluriel et donc très relatif parce que dépendant des croyances et valeurs que défend l’auteur du discours. Ce sera aussi sujet à contestation même par les étudiants et cela, sans immunité aucune pour le professeur !
Malheureusement, les évolutions récentes du débat dans l’espace public de nos différents pays sont plus dans la condamnation réciproque des idées et opinions des uns et des autres que dans l’esprit de controverse. Chaque opinion campe dans son camp et prétend détenir la « vérité », une vérité qui souvent donne l’impression de sortir d’une sorte de « fast-food, prêt à penser de la réflexion ».
Pour conclure, je crois qu’en qualité de Professeur nous possédons certes une pleine indépendance, une entière liberté d’expression, mais cette liberté, une éthique très personnelle devra nous la faire réserver pour le dehors.
Aussi, qu’on le veuille ou non, je crois que, dans les pays de démocratie représentative d’aujourd’hui, il est presque vain de dresser des barricades à la production d’une théorie critique du droit. En conséquence, sans prétendre donner une direction à suivre, je me demande quand même si une des tâches les plus urgentes de la doctrine juridique africaine contemporaine n’est pas de contribuer à la nécessaire transformation de l’enseignement du droit en diffusant un savoir critique jusque dans les universités (même si c’est en dehors des amphis) mais aussi en travaillant à des innovations pédagogiques.
Ce genre de débat est malheureusement quasi inexistant en Afrique où les facultés de droit dans leur ensemble, se veulent pluralistes mais pas trop. Désolé mais, nous avons, sur le continent au sud du Sahara, reproduit de manière servile un système d’enseignement du droit sans en « bouleverser ni le fond, ni la forme, tant on a intégré le positivisme et le technicisme comme unique étalon de valeur ». D’ailleurs, parlant de certains profs de droit et de leurs méthodologies juridiques, un juriste critique, notre collègue René Charvin, a pu écrire : « Carbonnier dans Flexible droit qu’ils avaient (peut-être) lu ne les a guère marqués : ils n’aimaient, comme leurs devanciers, ni la sociologie ni l’évolution... Encore moins sans doute les rapports de force, ceux de la société économique, qui sont pourtant au cœur de l’ensemble des normes » (Voir à ce propos notre ouvrage « Les groupes de sociétés en Afrique. Droit pouvoir et dépendance économique ». Karthala /Cres, 2010).
C’est la raison pour laquelle, il est important de s’interroger en toute objectivité sur la pertinence pédagogique d’une certaine conception de la pensée juridique et de son enseignement et ceci, dans le respect, dans la sérénité et surtout, sans se réfugier derrière des postures d’autorité (très peu scientifiques à mon avis) que nous, universitaires, affectionnons et entretenons à merveille.
«SADIO EST UN PHENOMENE A SA MANIERE»
Revenu d'une blessure qui l’a même privé de la Coupe du monde au Qatar, Sadio Mané a encore du chemin à faire pour obtenir une place indiscutable au Bayern.
Revenu d'une blessure qui l’a même privé de la Coupe du monde au Qatar, Sadio Mané a encore du chemin à faire pour obtenir une place indiscutable au Bayern. Malgré ses 10 buts en 28 matchs toutes compétitions confondues avec le club bavarois, le natif de Bambaly peut compter sur le soutien du président du conseil exécutif de Bayern, Oliver Kahn, et de son nouvel entraîneur Thomas Tuchel.
Sadio Mané vit des moments compliqués avec le Bayern Munich. Sous la tunique des Reds de Liverpool, l'ailier de 30 ans avait marqué 121 buts en 269 matchs. Mais après six ans de bons et loyaux services dans le club anglais, l'international sénégalais a décidé de rejoindre l'été dernier le Bayern Munich. Si ses statistiques restent honorables (10 buts et 6 passes décisives en 28 matchs), elles n’en restent pas moins en deçà de ses standards habituels. Ce processus d’adaptation un peu plus long que prévu peut s'expliquer par sa blessure au péroné droit qui l'a privé notamment de la Coupe du monde 2022.
Malgré cette situation, le champion d’Afrique a le soutien du président du Conseil exécutif du club bavarois, Oliver Kahn. «Sadio est un phénomène à sa manière. Je ne pense pas qu’il a eu une situation pareille à Liverpool où il a dû faire face à ce genre de qualité sur les flancs. Et (Sadio) Mané a également de la concurrence au milieu de l’attaque dans laquelle il a complété la petite majorité de ses apparitions dans le onze de départ cette saison. Il a aussi joué au centre de temps en temps. Puis Choupo est venu avec sa grande forme et a ensuite marqué un but après l’autre», a déclaré Oliver Kahn sur «Sky90».
Selon le président, l’ancien joueur de Liverpool a un problème d’adaptation dans le championnat allemand. Malgré cela, il croit toujours en ses qualités. «Sadio Mané se cherche au Bayern Munich. Nous espérons que tôt ou tard il l’emportera. Il a notre soutien et celui de l’entraîneur. Peut-être qu’il nous le montrera bientôt», a conclu Oliver Kahn.
TUCHEL COMPTE SUR MANÉ
A la tête du Bayern depuis quelques jours, Thomas Tuchel espère que le joueur formé à Génération Foot retrouvera vite sa meilleure forme. Lors de son baptême du feu face au Borussia Dortmund (4-2) samedi dernier, le technicien allemand a signé sa première victoire en Bundesliga. Une rencontre prolifique à laquelle le ballon d’Or africain n’a que peu goûté. Remplaçant au coup d’envoi, l’ancien joueur de Liverpool n’est entré qu’à la 69ème minute. Cette méforme prolongée peut susciter quelques inquiétudes pour les fans du Sénégalais. Mais Tuchel s’est voulu rassurant. «Je le connais bien d’Angleterre. Il ne fait aucun doute que Sadio est un joueur de premier plan absolu. Il a marqué 20, 30 buts chaque année pour Liverpool et était un joueur clé absolu là-bas. Sa qualité ne fait aucun doute», a soutenu l’ancien coach de Chelsea avant d’enchaîner : «Même à son âge, il faut toujours du temps pour s’acclimater après un changement de club. Cela peut prendre du temps. Il n’y a aucun doute sur sa qualité et ce qu’elle peut nous apporter. C’est une question de confiance et de patience pour qu’il puisse revenir dans le rythme. Un but aide généralement à la confiance», a indiqué le technicien allemand.
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LES JOURNALISTES EN DANGER DANS LE SAHEL
Cinq assassinés et six portés disparus, En Afrique subsaharienne, exercer le métier de journaliste s’avère très dangereux, si l'on n'en croit le responsable du bureau Reporters Sans Frontières (Rsf) dans cette partie du continent.
Dans son dernier rapport intitulé «Dans la peau d'un journaliste au Sahel» et qui s’étend de 2013 à 2023, Reporters Sans Frontières (Rsf) révèle que cinq journalistes ont été assassinés alors que six autres sont portés disparus dans le Sahel.
En Afrique subsaharienne, exercer le métier de journaliste s’avère très dangereux, si l'on n'en croit le responsable du bureau Reporters Sans Frontières (Rsf) dans cette partie du continent. Selon Sadibou Marone, dans le Sahel, on assiste à l'émergence des groupes armés terroristes qui s’attaquent à des civils. «À côté, il y a la riposte des forces armées qui essaient de sauver leurs territoires. C'est dans ce contexte que le journalisme est mis à rude épreuve», souligne-t-il avant de relever que dans des endroits comme le Mali et le Burkina Faso dirigés par des juntes militaires, il devient difficile d'exercer le journalisme de manière libre, fiable et indépendant. «Dans ces contextes, si les groupes armés vous arrêtent, c'est pratiquement des assassinats parce que dans le Sahel, nous en avons répertorié cinq. Et si les forces de défense et de sécurité vous arrêtent dans des zones supposées être interdites, vous serez assimilés à un ennemi», soutient-il.
Au Sahel, dans les zones nord, il existe des radios communautaires très dynamiques qui utilisent des langues nationales. Malheureusement, se désole Sadibou Marone, les groupes armés terroristes en ont détruit beaucoup, qu'il s'agisse du nord du Burkina, ou du Mali. «Avec l'émergence des juntes qui sont arrivées au pouvoir à travers des coups d'Etat, il y a de plus en plus des expulsions de journalistes comme ceux de Libération et du Monde», dénonce-t-il avant de révéler : «Le traitement patriotique de l'information a été théorisé au Mali et dans d’autres pays comme le Burkina Faso. Tout cela pour dire que la liberté de la presse dans ce contexte difficile est fortement menacée. Le Sahel est une zone meurtrière pour les journalistes. L’espace de reportage est très réduit. Et il y a des zones que l’on ne peut pas atteindre en tant que journaliste». Malgré ces différents écueils, le responsable de Rsf Afrique de l’Ouest plaide toujours pour une information crédible, indépendante et fiable.
RSF DEMANDE AU GOUVERNEMENT SENEGALAIS D'ASSURER LA SÉCURITE DES JOURNALISTES
Même si le Sénégal est moins touché par ces dérives, il n’en demeure pas moins que Rsf demande aux autorités d'assurer la sécurité des journalistes qui sont brutalisés et emprisonnés comme c'est le cas de Yacine Thiam et Pape Ndiaye. «Nous pensons aux autres journalistes qui, dans le cadre de leur fonction dans cette période préélectorale très tendue et compliquée au Sénégal, ont été brutalisés. Nous interpellons les autorités que la sécurité des biens et des personnes leur incombe, tout autant que celle des journalistes».
LE RAPPORT EN CHIFFRES
Au Mali, trois journalistes ont été tués. Au Burkina Faso, deux confrères ont trouvé la mort. Entre le 08 avril 2021 et le 20 mars 2023, il a été relevé la prise d’otage d’un journaliste au Mali. S’agissant de la disparition de journalistes, on en a dénombré 3 au Tchad et 03 au Mali. En ce qui concerne les arrestations, le Tchad vient en tête avec 72 journalistes en prison, suivie de la Mauritanie avec 15 journalistes incarcérés. Viennent ensuite le Mali qui en compte 12, le Bénin (10), le Niger (8) et le Burkina Faso (2). Pour les autres exactions, notamment les agressions, menaces diverses, médias saccagés ou suspendus, on a répertorié trois cas en Mauritanie, 12 au Mali, 17 au Burkina Faso, 6 au Mali, 15 au Niger et 51 au Tchad.
LA CELEBRATION DE L'INDEPENDANCE DU SENEGAL AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 5 avril commentent La célébration du 63e anniversaire de l'indépendance du Sénégal et la déclaration de candidature d'Idrissa Seck à la succession de Macky Sall.
Dakar, 5 avr (APS) – La célébration du 63e anniversaire de l'indépendance du Sénégal et la déclaration de candidature d'Idrissa Seck à la succession de Macky Sall dominent la livraison des quotidiens parvenus mercredi à l'APS.
Le Soleil fait remarquer, à la suite du défilé militaire et civil, que "l'armée [est] préparée à faire face aux menaces sur la paix et la sécurité".
"Le terme est revenu de manière itérative, hier, lors du défilé militaire et paramilitaire : la montée en puissance des forces armées sénégalaises. Les troupes ont paradé avec des équipements […] sophistiqués, que le commun des Sénégalais vient de découvrir à la télévision", note-t-il.
WalfQuotidien constate que le défilé de cette année a connu "plusieurs innovations". "La Gendarmerie nationale, outre ses dispositifs habituels, a sorti hier des drones à gaz lacrymogène", ajoute le même journal, tout impressionné par "l'artillerie anti-émeutes" mise à la disposition des gendarmes.
Le Témoin Quotidien salue la "belle prestation de nos forces de défense et de sécurité, et de la jeunesse sénégalaise". Le défilé de cette année "démontre [surtout] la montée en puissance de l'armée, de la gendarmerie et de la police pour prendre en charge la sécurité […] au niveau des frontières", observe notamment le journal.
Le Témoin Quotidien s'émerveille de "la parade d'un impressionnant dispositif sécuritaire flambant neuf".
"Le Sénégal étale sa puissance", titre Libération, L'As affirmant, pour sa part, que "le Sénégal exhibe sa force de feu". "C'était une véritable démonstration de force", ajoute le second.
"Rewmi file directement vers une crise"
"Je suis conscient de toutes les menaces qui pèsent sur notre sécurité", rapporte Le Quotidien en citant Macky Sall. Comme une justification des impressionnants équipements mis à la disposition des forces de défense et de sécurité.
Le Sénégal n'a pas fini d'équiper ses armées, selon L’info. "Le chef suprême des armées, le président Macky Sall, a promis plus de moyens aux forces de défense et de sécurité pour leur permettre d'accomplir leurs missions", lit-on dans le même journal.
Les quotidiens se sont également intéressés à la déclaration de candidature d'Idrissa Seck à l'élection présidentielle du 25 février 2024.
Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a annoncé en même temps le limogeage de Yankhoba Diatara, le ministre des Sports, qui était jusque-là le vice-président de son parti politique, Rewmi.
M. Diatara est remplacé par Abdoulaye Ndoye, un responsable du parti de l'ancien Premier ministre à Saint-Louis (nord).
"Sa séparation avec l'actuel ministre des Sports, au regard de sa note circulaire le limogeant de son poste de numéro 2, n'est qu'une question de temps. Leur divergence sur la troisième candidature de Macky Sall serait à l'origine de leur divorce", conjecture WalfQuotidien.
"Quoi qu'on dise, la troisième candidature du président Macky Sall est juridiquement valable". Cette phrase est à l'origine du limogeage du vice-président de Rewmi, affirme Kritik’, Tribune estimant que "Rewmi file directement vers une crise".
Tribune ajoute que "le compagnonnage entre Macky Sall et Idrissa Seck ne résistera pas au choc de leurs ambitions".
"Il faudra bien se parler, car l'alternative est impensable"
EnQuête fait remarquer qu'"à Rewmi, les entrées et les sorties du gouvernement sont souvent accompagnées de séparations douloureuses".
Il rappelle les départs de cette formation politique de nombreux leaders politiques, dont Thierno Bocoum, Abdourahmane Diouf, Pape Diouf et Oumar Guèye.
"C'est le désamour entre Idrissa Seck et Yankhoba Diatara", note L'Observateur.
"Le troisième mandat semble avoir implosé Rewmi […] Il reste l'alliance avec Macky Sall, qui va voler en éclats, puisque le président du CESE a sollicité hier les Sénégalais", commente Bés Bi Le Jour.
Les journaux se sont préoccupés aussi de l'appel au dialogue lancé par Macky Sall à l'occasion de la fête nationale.
En matière de dialogue, "le président [de la République] doit aller beaucoup plus loin que les bonnes intentions", écrit Sud Quotidien en citant le militant des droits de l'homme Alioune Tine.
"On ne peut pas ne pas dialoguer", soutient Le Soleil, ajoutant : "Il faudra bien se parler, comme le suggère le président de la République, car l'alternative est impensable. Ne pas se parler signifierait visiter l'inédit dans notre histoire politique."
Le Soleil reconnaît toutefois que "l'exercice ne sera pas simple", en raison des "affaires judiciaires qui plombent les candidatures de certains ténors" politiques à l'élection présidentielle.
par Mary Teuw Niane
L’ETHIQUE DE LA PAROLE DONNEE EN AFRIQUE
Puisse les échos des voix de nos guerriers, Niani bagne na, illuminer ce soir la parole de Son Excellence le président de la République, monsieur Macky Sall
J’ai soumis cette question qui préoccupe les Sénégalaises et les Sénégalais à l’Intelligence artificielle ChatGPT. Voici ce qu’elle me propose : « L’éthique de la parole donnée est un concept important dans de nombreuses cultures africaines, où la parole est considérée comme un engagement important et sacré. En Afrique, la parole donnée estsouvent associée à l’idée de confiance et d’honneur, et il est considéré comme impératif de respecter ses engagements et de tenir ses promesses. Dans de nombreuses cultures africaines, la parole donnée est considérée comme un acte de création.
En d’autres termes, lorsque quelqu’un fait une promesse ou prend un engagement, il crée une réalité qui doit être honorée. Si l’on ne tient pas parole, cela peut avoir des conséquences négatives pour la personne qui a fait la promesse, mais aussi pour sa famille et sa communauté. L’éthique de la parole donnée en Afrique repose également sur l’idée que les mots ont un pouvoir. Les paroles peuvent blesser ou guérir, créer ou détruire des relations, et peuvent avoir des répercussions sur le monde qui nous entoure. Par conséquent, il est important de mesurer ses paroles et de ne pas faire de promesses que l’on ne peut pas tenir. Dans de nombreuses cultures africaines, il est également considéré comme important de faire des sacrifices pour tenir sa parole. Cela peut prendre la forme de dons ou de services rendus à la communauté ou à la personne à qui l’on a promis quelque chose. Cela montre que l’on prend son engagement au sérieux et que l’on est prêt à faire des sacrifices pour le respecter. En fin de compte, l’éthique de la parole donnée en Afrique repose sur l’idée que la parole est sacrée et qu’il est impératif de respecter ses engagements.
Cela contribue à renforcer lesliens communautaires et à créer une société basée sur la confiance, l’honneur et le respect mutuel. » Vous conviendrez avec moi que même l’IA comprend que « la parole est sacrée » en Afrique ! Il n’y a que les laudateurs de Sunugaal, debarassés des boubous de l’honneur et de la dignité, enivrés par l’argent et les positions auxquelles ils s’agrippent, qui brandissent les arguties juridiques que le Président de la République avait déjà fort judicieusement répudiées et que les autorités académiques reconnues ont jetées dans la poubelle de l’histoire démocratique du Sénégal. En ce jour de Ramadan et de Carême, veille de notre Fête de l’Indépendance, le Président de la République va-t-il être illuminé par la lumière divine et nous dire qu’il respecte la parole qu’il n’a cessée de donner à notre peuple et renoncer dignement et dans l’honneur à une troisième candidature ? Les hommes d’honneur et dignes de respect se distinguent par le courage d’assumer le poids du sacrifice individuel au service de la Nation ! On nous tue, on ne nous déshonore pas !
Puisse les échos des voix de nos guerriers, Niani bagne na, illuminer ce soir la parole de Son Excellence le président de la République, monsieur Macky Sall.
Par Malick SALL
MACKY SALL, PAR DEVOIR ET PAR RESPONSABILITÉ
Pour notre part, notre conviction, notre volonté et notre souhait, est, reste et demeure une candidature du président Macky Sall
Il n’y a guère longtemps, un ami du Président m’a dit d’un ton taquin : «Dites au PR que s’il ne se présente pas, je risque d’être dans l’obligation de l’attaquer en justice pour haute trahison !!!» Comme vous pouvez le remarquer, mon texte concerne la prochaine élection présidentielle prévue le Dimanche 25 Février 2024. Un Rendez-vous qui charrie des débats, des passions et même des tensions entre différents camps et acteurs ainsi que de la part des observateurs de tous bords.
Rien de plus normal, me diriez-vous. Sauf que l’orientation du débat sur «une 3eme candidature» semble prendre largement le pas sur les questions de fond, liées aux enjeux stratégiques, géostratégiques, économiques, environnementaux, culturels, sociaux, etc. À notre humble avis, ce débat n’a pas sa raison d’être ou tout au moins l’ampleur que l’on semble lui donner me paraît exagérée pour plusieurs raisons. Dont la première renvoie à la décision du Conseil Constitutionnel qui a déjà évacué le volet juridique. Dès lors, il ne reste au président sortant, M. Macky Sall et à tous les nombreux candidats déjà déclarés, que l’obstacle du Parrainage et de la validation par le même organe juridictionnel, compétent en la matière. Enfin, tout ce beau monde sera soumis à la sanction du Peuple Souverain !!!
Et toc. Gassi.Jeex na !
Maintenant, vouloir bâtir sa précampagne et sans doute sa propre campagne autour du TSM (TOUT SAUF MACKY), cela nous paraît incongru, inopérant, insensé, contre-productif et anti-démocratique. Car, il n’appartient pas à un concurrent de juger de la validité ou non de son adversaire.»Kou sa woujou seuleum do set», littéralement quiconque se fait faire la toilette par sa rivale, ne sera pas propre. Parlant de la rivalité quasi séculaire entre les coépouses, on est en droit de se demander ce que vaut toute cette agitation inutile autour de la candidature d’un concurrent. L’on me rétorquera, peut-être, qu’il existe des possibilités de recours sur la candidature entre les différents concurrents. Justement, ça se fait mais au moment opportun. C’est-à-dire une fois les dépôts actés. Et cela se fait auprès du Conseil Constitutionnel qui, après avoir jugé recevables les requêtes, statue et rend, souverainement, sa décision.
Notre volonté et notre souhait reste et demeure une candidature du président Macky Sall
Pour notre part, notre conviction, notre volonté et notre souhait, est, reste et demeure une candidature du Président Macky Sall. Pour préserver le jeu démocratique, la stabilité de notre pays et préserver la pérennité de l’État et de nos Institutions. Pour parachever ses grands projets dont l’accès universel à la santé, à l’eau, à l’électricité et à l’assainissement. Pour renforcer et réformer notre système éducatif dans ses aspects qui l’exigent. Pour accompagner les premiers pas de la marche de notre pays vers la production pétrolière et gazière. Pour approfondir les droits des femmes, de l’enfant, des Personnes vulnérables et des couches défavorisées par l’accompagnement, la promotion, la formation, l’autonomisation avec le renforcement de la Cmu et des Bourses familiales. Comme indiqué dans le communiqué du dernier Conseil des ministres du Mercredi 29 Mars dernier.
Bref pour aller toujours plus loin dans l’équité et la territorialisation des politiques publiques dont la pertinence n’est plus à démontrer avec des organismes et mécanismes efficients et efficaces comme le Pudc, le Puma, Promovilles, venus renforcer l’Adm, l’Agetip et autres Pndl qui ont fait leurs preuves, en matière de politique de proximité et de haute intensité en main d’oeuvre. Avec autant d’espoir et d’espérance pour un Sénégal prometteur et meilleur, j’invite tous ceux qui se reconnaissent ou se réclament de moi à se mobiliser dans la ferveur et l’enthousiasme pour renouveler notre confiance à notre candidat pour son deuxième et dernier quinquennat. Qui sera à coup sûr celui de la cueillette des fruits de nos efforts combinés et de la promesse des fleurs du Sénégal Émergent avec une croissance à 2 chiffres dès l’année en cours et une première position historique dans l’Économie de l’UEMOA. À l’image du football et de ses nombreuses médailles continentales, notre leadership intellectuel et diplomatique largement reconnu à travers le monde, voici venu l’heure du Lion Économique
Vive Le Sénégal !
Vive La République !
En avant pour 2024 avec le président Macky Sall !
SALIOU SAMB PERD SON PROCES CONTRE FERDINAND COLY ET PREND SIX MOIS FERME…
Le tribunal de grande instance (Tgi) de Mbour a rendu, ce lundi, son verdict dans le procès pour abus de biens sociaux et de banqueroute frauduleuse opposant l’ex-international de football Ferdinand Coly à l’ancien président du Stade de Mbour Saliou Samb.
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 05/04/2023
Le verdict du procès très attendu et opposant Ferdinand Coly, ancien joueur de football international, à Saliou Samb, président du conseil départemental de Mbour, est tombé ce lundi. Quatre ans après l’éclatement de cette affaire qui a éclaboussé le milieu footballistique, l’ancien président du Stade de Mbour, prévenu dans ce dossier, a été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme. Sans compter l’interdiction qui lui a été faite d’exercer toute activité commerciale dans le secteur des produits halieutiques pour une durée de cinq ans.
Après une première audience en février dernier, le tribunal de grande instance (Tgi) de Mbour a rendu, ce lundi, son verdict dans le procès pour abus de biens sociaux et de banqueroute frauduleuse opposant l’ex-international de football Ferdinand Coly à l’ancien président du Stade de Mbour Saliou Samb.
Il a été aussi prononcé contre l’opérateur économique et actuel Directeur général de la Société industrielle des réparations navales (Sirn), l’interdiction d’exercer toute activité commerciale dans le secteur des produits halieutiques pour une durée de cinq ans. Il doit en outre payer la somme de 800 000 000 F CFA à titre de dommages et intérêts pour toutes causes de préjudices confondus assortis d’une exécution provisoire. Ce qui permet à Ferdinand Coly d’exécuter la décision sur les dommages et intérêts, nonobstant l’appel introduit par Saliou Samb. Pour rappel, dans cette affaire, l’ancien latéral des Lions accuse Saliou Samb de lui avoir fait perdre 1 milliard 200 millions F CFA. Les deux hommes avaient mis sur pied Blue Trade Company, une société d’exploitation et d’exportation des produits halieutiques. Mais l’affaire a viré à la faillite.
Mamadou Niang, un autre ancien joueur des Lions, avait été cité dans cette affaire au tribunal. L’ex- joueur de l’Olympique de Marseille a lâché plus de 325 millions F CFA dans cette opération. Cependant, il n’a pas déposé plainte contre Saliou Samb. Et les avocats de ce dernier avaient utilisé cette décision du joueur pour voler au secours de leur client. « Le meilleur arbitre dans cette affaire est Mamadou Niang », avait laissé entendre Me Ndione, un des avocats du Président du Conseil départemental de Mbour.
Après les débats d’audience, le Procureur, plutôt laconique, avait requis l’application de la loi contre Saliou Samb. De son côté, Ferdinand Coly réclamait 2 milliards F CFA de dommages et intérêts.
Dès que la décision du tribunal sera rendue, Ferdinand Coly pourra enclencher une procédure pour rentrer dans ses fonds. Mais l’ancien président du Stade de Mbour n’a pas tardé à interjeter appel, a-t-on appris de sources judiciaires.
IDRISSA SECK, ENTRE NUANCE, SUPPRESSION ET INCOMPREHENSION
Dans deux publications faites sur Facebook, Seck a suggéré sans le dire sa candidature pour la présidentielle de février prochain avant de supprimer le passage dans lequel il a évoqué cette possibilité
La journée d’hier a été très mouvementée pour Idrissa Seck. Celle-ci a été marquée par des temps bien différents et incompréhensibles de la part du public. Si le communiqué limogeant son deuxième vice-président, le ministre des Sports Yankhoba Diattara, reste cohérent, la suite de sa journée ne l’a pas été. Dans deux publications faites sur Facebook, Seck a suggéré sans le dire sa candidature pour la présidentielle de février prochain avant de supprimer le passage dans lequel il a évoqué cette possibilité en remplaçant ce paragraphe par un passage beaucoup plus gai.
Comme à ses habitudes, Idrissa Seck, le leader de Rewmi, toujours nuancé a encore fait parler les réseaux sociaux. L’ancien maire de la ville de Thiès et actuel président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a fait trois sorties durant la matinée d’hier. Alors que tous les Sénégalais avaient les yeux rivés sur le défilé grandiose qui se tenait à la Place de la Nation, ex Obélisque, sortait un communiqué dans lequel le patron de Rewmi limogeait son 2è vice-président, le ministre des Sports Yankhoba Diattara.
Dans le texte, Idrissa Seck souligne que le jeune thiessois est appelé à d’autres fonctions. Pour beaucoup d’observateurs, Idrissa Seck n’a pas aimé la sortie de son jeune compagnon Yankhoba Diattara sur le troisième mandat de l’actuel président de la République, Macky Sall lors d’une émission de télévision, lundi. Quelques heures après, M. Idrissa Seck poste une publication sur sa page officielle Facebook.
Dans la publication, il dit s’adresser à ses jeunes frères et sœurs. ‘’Macky nous a ramenés la Coupe d’Afrique. Voulez-vous m’accompagner pour aller chercher la Coupe du monde dans 4 ans, après une belle moisson de médailles aux JOJ de 2026, les premiers organisés en terre africaine? A réformer le système de santé et d’éducation. A m’occuper de l’environnement pour atténuer les effets du changement climatique’’, a écrit l’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade entre 2002 et 2004. Une manière pour lui de déclarer sa candidature.
Devenue virale sur les réseaux sociaux, cette publication est supprimée par son auteur, Idrissa Seck. Quelques minutes plus tard, l’ancien président du Conseil départemental de Thiès remet la même publication, mais dans laquelle, on ne retrouve plus le dernier paragraphe qui parle de son invitation aux Sénégalais de l’accompagner dans quatre ans à aller à la conquête de la Coupe du monde après avoir remporté celle d’Afrique. A la place, il parle de rassemblement et d’engagement. ‘’Sénégal toi qui garde nos familles, notre souvenir et notre honneur, chacun d’entre nous, main dans la main, doit, en ce jour particulier, renouveler son engagement de reprotéger et de rehisser vers les sommets de l’Afrique et du monde’’, lit-on dans la publication qui a été modifiée par le patron de Rewmi.