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24 mai 2025
SEYDINA OUMAR DIAGNE CANDIDAT AU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE L’ACNOA
Un fauteuil pour quatre ! Si Mustapha Berraf est seul candidat à sa propre succession, au niveau du secrétariat général, on se bouscule au portillon. Ils sont quatre à vouloir devenir la cheville ouvrière de l’Association des Comités Nationaux Olympiques
Un fauteuil pour quatre ! Si Mustapha Berraf est seul candidat à sa propre succession, au niveau du secrétariat général, on se bouscule au portillon. Ils sont quatre à vouloir devenir la cheville ouvrière de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (Acnoa).
Parmi eux, il y a le Sénégalais, Seydina Oumar Diagne. Secrétaire General du Comite national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), M. Diagne devrait batailler ferme face à Ahmed Abou Elgasim Hashim (Soudan), David Ojong (Cameroun) et Khaled Zein (Égypte).
S’il réussit à se faire élire, ce sera une belle victoire pour la diplomatie sportive sénégalaise qui compte déjà sur Mamadou Diagna Ndiaye, Mbagnick Ndiaye, Ibrahima Wade, Mohamed Diop, Amadou Galo Fall, El Hadji Amadou Dia Ba, Abdoulaye Bamba Mbaye, Augustin Senghor, entre autres qui font la fierté de notre pays.
VOICI LA LISTE DES CANDIDATURES POUR LE COMITÉ EXÉCUTIF DE L’ACNOA
PRÉSIDENT :
Mustapha Berraf (Algérie) – candidat unique
PREMIER VICE-PRÉSIDENT :
João Afonso (São Tomé-et-Principe)
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL :
Ahmed Abou Elgasim Hashim (Soudan)
David Ojong (Cameroun)
Khaled Zein (Égypte)
Seydina Omar Diagne (Sénégal)
TRÉSORIER GÉNÉRAL :
Habu Ahmed Gumel (Nigeria)
MUSTAPHA BERRAF AFFICHE SES AMBITIONS
L’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) s’apprête à renouveler son Comité Exécutif à l’occasion de son Assemblée Générale élective du 15 mars 2025 à Alger
Seul candidat à sa propre succession, à la tête de l’Acnoa, Mustapha Berraf est parti pour succéder à lui-même, lors de l’Assemblée générale prévue le15 mars prochain à Alger. L’Algérien plaide déjà pour la prochaine olympiade, pour une « continuité et un avenir promoteur pour le sport africain ».
L’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) s’apprête à renouveler son Comité Exécutif à l’occasion de son Assemblée Générale élective du 15 mars 2025 à Alger. Mustapha Berraf, Président sortant et membre du Comité International Olympique (CIO), se présente à sa propre succession sans opposition, témoignant « d’un soutien unanime des 54 CNO du continent », souligne-ton dans un communiqué parvenu à notre Rédaction.
« Ce plébiscite est le reflet d’une gestion rigoureuse, d’une gouvernance visionnaire et d’un engagement sans faille au service du développement de la jeunesse et du sport africains », ajoute l’édit.
UNE GOUVERNANCE DYNAMIQUE ET MODERNISÉE
« Depuis son élection à la tête de l’ACNOA, rappelle la même source, Mustapha Berraf a insufflé une nouvelle dynamique à l’organisation. Grâce à une gestion exemplaire et un sens aigu de la diplomatie, il a su fédérer l’ensemble des acteurs du Mouvement Olympique africain autour d’une vision commune : hisser le sport africain au plus haut niveau mondial ». Sous son leadership, « l’ACNOA a connu des avancées notables en matière de bonne gouvernance, d’infrastructures sportives et d’accompagnement des athlètes. Il a également œuvré pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances sportives africaines et internationales, conformément aux principes du CIO. Comme l’a souligné Thomas Bach, Président du CIO : « Mustapha Berraf est un leader respecté, dont la vision et l’engagement pour l’Olympisme africain sont une source d’inspiration. Son action a permis à l’Afrique de prendre une place centrale dans le Mouvement Olympique mondial ».
DES RÉALISATIONS CONCRÈTES POUR UN SPORT AFRICAIN RENFORCÉ
Durant son mandat, Mustapha Berraf a initié et concrétisé plusieurs projets majeurs visant à restructurer le sport africain et à offrir aux athlètes les meilleures conditions d’épanouissement. Parmi ces réalisations, on note : La construction et l’équipement de sièges pour les CNO africains : Une initiative majeure ayant permis à plusieurs CNO de bénéficier d’infrastructures modernes pour assurer un meilleur encadrement des sportifs.
Le partenariat avec la FIFA et la World Aquatics (ex-FINA) : Ce partenariat a permis la construction de 50 terrains de football aux normes internationales et de 5 piscines olympiques, offrant ainsi de nouvelles opportunités aux jeunes talents africains.
Le renforcement des programmes de bourses pour les athlètes en préparation des grandes compétitions internationales, notamment les Jeux Olympiques de Paris 2024 et les prochains Jeux Olympiques de Los Angeles 2028.
L’égalité des genres et la promotion de la femme dans le sport : L’ACNOA a multiplié les actions en faveur de la féminisation des instances sportives et du soutien aux athlètes féminines.
Ces avancées, réalisées de concert avec l’ensemble des membres du Comité exécutif, et unanimement saluées, ont fait de l’ACNOA un modèle de gouvernance et un acteur clé du développement du sport africain.
UN CONSENSUS FORT AUTOUR DE SA CANDIDATURE
La reconnaissance du travail accompli par Mustapha Berraf et l’ensemble du Comité exécutif de l’ACNOA s’est traduite par un soutien unanime des CNO africains à sa réélection. Un président de CNO déclarait à ce sujet : « Mustapha Berraf incarne la stabilité et l’ambition pour le sport africain. Sa capacité à fédérer et à mettre en œuvre des projets structurants est une garantie pour l’avenir. »
UN NOUVEAU MANDAT POUR CONSOLIDER LES ACQUIS ET VISER PLUS HAUT
Avec un bilan positif et une vision claire pour l’avenir, Mustapha Berraf dit se présenter comme l’homme de la situation, a la tête d’une équipe engagée, pour poursuivre la transformation du sport africain. L’ACNOA, sous sa présidence, continuera d’œuvrer pour: Le renforcement des infrastructures sportives sur tout le continent ; L’optimisation de l’accompagnement des athlètes, des entraîneurs et des fédérations nationales ; L’essor du sport féminin et l’inclusion des jeunes talents africains dans les grandes compétitions internationales ; Une gouvernance transparente et efficace favorisant la coopération avec les instances mondiales.
Avec une équipe dirigeante consolidée et un appui sans précédent des CNO africains, Mustapha Berraf entend entamer ce nouveau mandat avec la promesse de porter encore plus haut les ambitions du sport africain sur la scène internationale. « L’Olympisme africain est en marche vers un avenir encore plus glorieux », conclut le communique de l’ACNOA..
ON A DAVANTAGE BESOIN D’ORIENTATIONS CLAIRES ET DURABLES QUE DE SIMPLES MESURES EPHEMERES
Professeur Aly Tandian, enseignant-chercheur au Département de Sociologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, fait une analyse de la migration circulaire et partage sa réflexion
Professeur Aly Tandian est enseignant-chercheur au Département de Sociologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il est le Directeur du laboratoire d’études et de recherches sur les migrations et président de l’Observatoire Sénégalais des Migrations. Dans cet entretien, le sociologue fait une analyse de la migration circulaire et partage sa réflexion.
Au Sénégal, depuis quelques jours, nous avons constaté une forte mobilisation de jeunes pour se faire inscrire aux BAOS (Bureau d’Accueil, d’Orientation et de Suivi) dans l’espoir de faire partie des personnes à sélectionner dans le cadre de la migration circulaire. Quelle est votre réaction à ce sujet?
La migration circulaire peut inciter au départ des candidats auparavant non prédestinés à la migration, mais qui saisissent cette opportunité de partir surtout de manière tout à fait régulière et légale. Donc, la migration circulaire élargit la base de recrutement des candidats au départ et peut constituer sous ce rapport, une incitation au départ. En plus, elle individualise les départs et affaiblit les réseaux de départ qui souvent, étaient le fondement des réseaux d’insertion et de réinvestissement dans les pays d’origine, quelle que soit leur obédience villageoise, ethnique ou confrérique.
On semble dire que c’est un exploit de trouver du travail aux jeunes ?
A présent, le constat est qu’il y a beaucoup de bruits sur l’envoi des jeunes en Espagne. Pour certains, c’est l’inquiétude. Pour d’autres c’est un exploit politique, une ingéniosité d’un quelconque projet. Non, je pense qu’au-delà de la passion politique, il faut rappeler que l’État du Sénégal a envoyé des travailleurs en Arabie Saoudite. Ces travailleurs étaient en majorité spécialisés en maçonnerie, en électricité et autres secteurs du BTP. Cette même situation s’est présentée en 1992, mais cette fois-là pour la reconstruction du Koweït après les attaques irakiennes. Ainsi, plusieurs contingents de travailleurs sénégalais constitués de maçons, d’électriciens, etc., ont été sélectionnés et envoyés au Koweït. Ces envois ont permis à l’État du Sénégal, lessivé par les politiques d’ajustement structurel, d’offrir du travail à ses populations qui ne cessaient d’en exiger, tout en manifestant leur détermination à s’exiler pour trouver du travail. Vingt ans plus tard, le président sénégalais Abdoulaye Wade, a signé un accord avec l’Espagne. A l’époque, José Luis Zapatero, Premier ministre espagnol avait déclaré que « les accords signés avec le Sénégal permettaient à l’immigration de se faire dans un cadre légal sous la conduite du ministère espagnol du Travail et selon l’état du marché du travail en Espagne. L’Espagne tiendrait sa promesse de donner 13 milliards de FCFA (20 millions d’euros) au Sénégal pour financer la formation et l’emploi et créer des opportunités économiques pourles jeunes ». Je pense qu’on oublie parfois que ce pays a une histoire en matière de migration circulaire. On a plus besoin d’orientation claire et objective, en termes d’offre d’emploi, que de simples politiques spontanées.
Quelle analyse faites-vous de la migration circulaire et surtout de cette voie choisie par le Sénégal d’envoyer des personnes en Espagne et au Qatar ?
L’élaboration d’une politique de migration circulaire nécessite une approche stratégique et inclusive pour répondre aux besoins des pays d’origine et de destination, mais également aux besoins des migrants eux-mêmes. Je pense qu’il faut aider nos politiques à comprendre que la migration circulaire a des exigences à suivre pour son succès. Il y a des étapes fondamentales qui semblent être des impératifs : une évaluation des besoins, un engagement des parties prenantes, une conception de cadres juridiques et institutionnels, une identification des compétences, un souci d’intégration socio-économique des migrants, bref un suivi, une évaluation et un ajustement permanent et surtout une communication et une sensibilisation. Je pense que certains de ces points ne sont pas pris en compte pour des raisons peut-être de précipitation, d’ignorance ou de recherche d’exploit.
En plus du Royaume d’Espagne, l’État du Sénégal a prévu toujours dans le cadre de la politique de migration circulaire d’envoyer des personnes au Qatar. Que pensez vous de cette option ?
Je pense que l’État du Sénégal doit davantage se mobiliser pour informer les candidats à la migration circulaire. Le Sénégal doit d’une part, diffuser des informations claires sur les opportunités et les obligations liées à la migration circulaire et d’autre part il doit lutter contre la désinformation en contrant les pratiques frauduleuses et les réseaux illégaux grâce à des campagnes de sensibilisation.
Pour le Qatar, l’établissement de la migration circulaire est beaucoup plus complexe. Le Sénégal doit veiller aux restrictions et aux obstacles qui limitent la liberté de mouvement des travailleurs migrants qui les empêchent de mettre fin à leur relation de travail en cas d’abus. Cela me semble important tout comme la possibilité d’autoriser les travailleurs migrants à quitter leur emploi à certains intervalles ou moyennant un préavis raisonnable. Dans les pays du Golfe, les travailleurs étrangers sont le plus souvent confrontés à la confiscation de leurs passeports.
J’ignore le niveau d’engagement du Sénégal dans le projet d’envoyer des travailleurs au Qatar mais il me semble fondamental de prendre les mesures nécessaires en droit et en pratique pour s’assurer que les Sénégalais soient pleinement protégés contre des pratiques et des conditions abusives qui pourraient relever du travail forcé.
C’est le lieu de rappeler que le Sénégal est dans l’impératif de mettre en place une politique migratoire. car en En matière de migration circulaire, le Sénégal est à encourager fermement à prendre des mesures afin de permettre à ses populations de pouvoir accéder aux mécanismes de protection et de pouvoir, dans la pratique, s’adresser aux autorités compétentes et demander réparation en cas de violation de leurs droits ou d’abus, sans crainte de représailles. Pour réussir cela, il y a une réelle urgence de repenser des représentations diplomatiques.
Pensez-vous que cette option d’envoyer des Sénégalais est la meilleure en termes de politique migratoire ?
Je me limite à ma posture de chercheur en rappelant modestement qu’en termes de politique de migration circulaire, les difficultés administratives et juridiques ne manquent pas. Nos recherches précédentes en Espagne et spécifiquement à Huelva et à Alméria, nous apprennent que les procédures peuvent quelques fois être complexes avec de longs délais pour obtenir ou renouveler un permis de travail et de séjour. A côté, il y a les barrières à la reconnaissance des diplômes, les conditions de travail précaires, etc.
Assez souvent, des personnes mobilisées pour la migration circulaire sont contraintes de travailler avec des salaires bas et sans protection sociale. Elles peuvent également tomber dans des situations d’abus et d’exploitation dans certains secteurs comme l’agriculture, les services à domicile et la restauration.
A ce jour, au Sénégal, on a plus besoin d’orientations claires et durables en matière de gouvernance des migrations et de politiques d’emploi que de simples mesures éphémères.
Nous avons des Sénégalais qui ne veulent plus continuer à être de simples victimes de la mondialisation ; ils veulent être des acteurs de la mondialisation
L’OFNAC POUR PLUS DE TRANSPARENCE DANS L'ADMINISTRATION
L’Office national de lutte contre la fraude etla corruption entend, à travers une cartographie des vulnérabilités à la corruption, identifier les niches de corruption dans l’administration du travail afin de rendre ce secteur plus transparent
L’Office national de lutte contre la fraude etla corruption (OFNAC) entend, à travers une cartographie des vulnérabilités à la corruption, identifier les niches de corruption dans l’administration du travail afin de rendre ce secteur plus transparent, a déclaré hier, jeudi 30 janvier 2025, son président, Serigne Bassirou Guèye.
En collaboration avec le ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions ainsi qu’avec la coopération allemande, l’OFNAC a organisé un atelier consacré à la cartographie des vulnérabilités à la corruption dans l’administration du travail au Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Doleel Admin », piloté par la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale. « La corruption est un phénomène pernicieux qui n’épargne aucun secteur, qu’il soit public ou privé. Elle constitue l’une des plus graves entraves au développement économique et social », a affirmé le président de l’OFNAC.
Dans le secteur du travail, la corruption compromet l’accès équitable aux opportunités, mine la confiance des citoyens envers les institutions et fragilise la protection des droits des travailleurs. « Les pratiques de favoritisme, le manque de transparence dans l’attribution des marchés ou encore les abus de pouvoir dans le traitement des litiges sociaux sont autant de défis auxquels le secteur est confronté », a souligné M. Guèye.
Selon lui, cette initiative représente « un pas crucial » dans l’engagement de l’État en faveur « d’une gouvernance transparente » et « d’une administration publique plus juste ». Serigne Bassirou Guèye a rappelé que, d’après une étude sur la perception et le coût de la corruption commanditée par l’OFNAC en 2016, 57 % des agents du secteur public et 69 % de ceux du secteur privé estiment que la corruption est un phénomène très répandu.
En outre, a-t-il indiqué, « le secteur du travail (42 %) est celui dans lequel les populations déclarent avoirle plus souvent été confrontées à des tentatives de corruption ». Les résultats de cette étude ont également révélé que, selon le grand public, 44,6 % des agents des secteurs public et privé sont perçus comme étant les plus enclins à corrompre. « Cette situation doit nous interpeller afin que nous trouvions ensemble les moyens de rendre l’administration du travail plus transparente », a insisté le président de l’OFNAC. D’après Serigne Bassirou Guèye, la cartographie des vulnérabilités constitue « une approche pertinente » pouridentifier les domaines à risque et mettre en place des mesures de prévention adaptées.
« Il est extrêmement important, pour nous qui travaillons dans l’administration publique en général, de toujours chercher à nous prémunir contre la corruption, à défaut de pouvoir l’éradiquer totalement, même si cette tâche reste particulièrement difficile », a souligné le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.
Abass Fall a précisé que l’objectif principal de cet atelier est d’aider l’administration du travail à se prémunir contre la corruption. M. Fall a ajouté qu’à l’issue de cette rencontre, un comité sera mis en place et des recommandations seront élaborées. « Je pense qu’il faut toujours privilégier une approche anticipative plutôt que réactive. Il ne faut pas attendre que la corruption prenne de l’ampleur pour agir », a suggéré le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions. Il a assuré que « l’identification des vulnérabilités grâce à la cartographie permettra, pour chaque domaine concerné, de formuler des recommandations afin que chacun prenne conscience des effets néfastes de la corruption et de la nécessité de la prévenir »
L’ETAT EN QUÊTE DE NOUVELLES NICHES
La Direction Générale du Budget dirigée par Abdou Diouf, a initié un atelier sur la gestion 2025 réunissant l’ensemble des acteurs de l’exécution budgétaire afin de partager les enseignements de la gestion 2024 et d’identifier les axes d’amélioration 2025
Le ministère des Finances et du Budget entend s’activer de manière encore plus dynamique pour améliorer la mobilisation des ressources. Sous la conduite de la Direction Générale du Budget dirigée par Abdou Diouf, un atelier de lancement de la gestion 2025 a réuni l’ensemble des acteurs de l’exécution budgétaire afin de partager les enseignements clés de la gestion 2024 et d’identifier les axes d’amélioration pour 2025.
«I l va falloir qu’on rende la dépense publique beaucoup plus flexible et transparente dans son exécution ». Ces propos sont du directeur général du budget Abdou Diouf,. Il s’exprimait hier, jeudi 30 janvier lors de l’atelier de lancement de la gestion budgétaire 2025. Selon lui, cela va permettre aux citoyens de comprendre ce qui se fait en termes d’exécution du budget et aux co-contractants de l’Etat de pouvoir avoir les informations à temps réel sur la procédure d’exécution de leurs dépenses publiques. « L’objectif de l’atelier, c’est de tirer les enseignements du contexte difficile de l’année 2024 pour explorer de nouvelles pistes d’amélioration de l’exécution budgétaire. Pour cela, il faudra impulser des réformes afin d’apporter de la flexibilité et de l’efficacité dans l’exécution des dépenses publiques », a soutenu M Diouf.
Par ailleurs, il annonce que des réformes fortes sont envisagées en ce qui concerne le Code général des impôts et le Code général des douanes pour porter cette ambition d’améliorer la mobilisation des ressources. « L’impôt, c’est d’abord un acte de citoyenneté, un consentement volontaire encadré par les pouvoirs publics. Il faut que tous les citoyens puissent comprendre cette dimension de l’impôt. C’est un acte fondamental de la réforme. L’objectif des nouvelles autorités c’est de faire comprendre cette perception de l’impôt à travers un bon usage par la dépense publique du produit de cet impôt », a-t-il laissé entendre. Il a fait comprendre que l’engagement de la Direction générale du budget, sous réserve de la mobilisation collective des recettes, c’est de faire en sorte que tous les engagements pris par le gouvernement soit exécutés de façon convenable pour assurer la crédibilité de l’Etat.
Bassirou Sarr, directeur de cabinet du ministre des finances et du budget qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre trouve que les enjeux de la gestion budgétaire 2025 sont immenses avec un budget chiffré à 6614 milliards Fcfa. « Nous avons la responsabilité d’en faire un instrument vivant au service des agences et des populations. Pour y parvenir, nous devons innover pour renforcer la transparence et surtout travailler en synergie », recommande-t-il. C’est pourquoi, il invite les acteurs à la mise en place de la circulaire portant la mise en place des crédits d’exécution pour garantir l’efficacité et l’efficience.
Pour assurer également un suivi-évaluation rigoureux, des indicateurs de performance ont été définis. Ces indicateurs visent à améliorer le taux de conformité fiscale et à élargir l’assiette fiscale en intégrant de nouveaux contribuables. Des résultats concrets sont attendus, notamment en matière de promotion de l’équité fiscale.
En résumé, il s’agit d’appliquer rigoureusement les mesures de la Loi de Finances Initiale (LFI) 2025, notamment rehausser la taxe sur les alcools de 5 %; mettre en place la facturation numérique ; instituer la Retenue à la Source (RAS) sur les prestations réalisées parle personnel non salarié des établissements de santé privés; appliquer en année pleine la TVA sur les prestations numériques entres autres mesures
LES LAYÈNES PRÊCHENT L’UNITÉ
L a 145éme édition de l’appel de Seydi Limamou Laye s’est ouverte hier, jeudi 30 janvier, à Cambérène. En présence de nombreux disciples, le coordonnateur de l’appel, Seydina Issa Laye, a prononcé un discours unificateur.
Le coordonnateur de l’appel de Seydina Limamou Laye, Seydina Issa Laye, invite les Sénégalais à l’entente et la concorde. Les Sénégalais doivent s’unir pour maintenir la cohésion nationale. A côté de Seydina Lamine Laye le porte-parole de la famille, il a marqué le démarrage de la célébration de la 145éme édition de l’appel de Seydina Limamou Laye.
L a 145éme édition de l’appel de Seydi Limamou Laye s’est ouverte hier, jeudi 30 janvier, à Cambérène. En présence de nombreux disciples, le coordonnateur de l’appel, Seydina Issa Laye, a prononcé un discours unificateur.
Selon le coordinateur de l’appel, le métissage culturel est le socle de la cohésion sociale. Pour lui, les Musulmans doivent se retrouver dans l’unité confrérique. Une communion qu’ils doivent avoir les Chrétiens. Selon Seydina Issa Laye, le seul combat qui importe d’être mené est l’unité pour le développement du pays. L’unité est, selon lui, le socle de l’idéologie de la communauté layenne.
Le porte-parole de la famille layène invite les Sénégalais à bannir les discours ethnicistes et se consacrer uniquement à la lutte contre la pauvreté. En prêchant l’unité, Seydi Issa laye souligne que la communauté layenne n’aura pas une position qui promeut une division entre Sénégalais. Pour lui, la célébration de l’appel sera toujours une occasion « pour promouvoir la cohésion nationale ». L’égalité a toujours été prônée par Seydina Limamoulaye.
Le coordonnateur de l’appel invite la jeunesse à garder espoir. En déplorant les actions humaines destructrices de l’environnement, le coordonnateur de l’appel a demandé aux autorités de faire en sorte que les Sénégalais puissent tirer profit de leurs ressources naturelles en régulant la présence des multinationales étrangères.
La 145éme édition de l’appel de Seydina Limamou Laye se poursuit ce jour à Yoff et Diamalaye. La célébration de l’appel reste marquée par des zikrs et des visites sur des lieux où a séjourné Seydina Limamou laye. Pour cette édition 2025, le thème de l’appel est : « Valeurs islamiques et développement durable, à la lumière des enseignements de Seydina Limamou Laye Al Mahdi.
GROTTE DE NGOR: LUMIERE PROPHETIQUE DU MAHDI
La grotte de Ngor, située au bout d’un vaste espace rocailleux sur les berges de l’Atlantique, est un véritable sanctuaire religieux.
Située à Ngor, la grotte de Seydina Limamou Laye, entourée de mystères avec ses secrets inconnus du grand public, est un symbole fort pour les Layènes. Dès les premières heures de ce jeudi qui célèbre l’ouverture du 145ème anniversaire de l’Appel de Seydina Limamou Laye, des milliers de fidèles vont se rassembler devant celle-ci pour recueillir la lumière du Mahdi.
C’est un symbole de la pureté Layène. Elle est l’emblème d’un Mahdi qui a apporté son… sceau et sa corne de bonne espérance à une communauté qui a dédié sa vie à l’exaltation divine. La grotte de Ngor, située au bout d’un vaste espace rocailleux sur les berges de l’Atlantique, est un véritable sanctuaire religieux. Entourée d’un mur très bien entretenu, bordée de quelques arbres, elle est un point de convergence de fidèles en quête de lumière et de félicité : Une véritable caverne. De grosses pierres noires jonchent le sol à son entrée, les couloirs parfumés donnent à l’endroit une dimension hautement prophétique.
Ce samedi 25, dernier jour de la houle annoncée par l’Agence de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), la mer est en furie. De loin, on perçoit le bruit des vagues qui viennent lécher avec fracas la berge de l’Atlantique qui avait fait allégeance au Mahdi quand il répandait la parole de Dieu. L’effigie de Seydina Issa Laye, fils aîné de Baye Laye, campe le vestibule de ce lieu saint. Il faut emprunter une échelle en fer, placée à l’entrée de la grotte, pour descendre à l’intérieur. Proprette, profonde de près de cinq mètres, éclairée par les rayons solaires, elle a une conduite qui mène jusqu’à la mer.
Obscur, enveloppé de dures roches, l’endroit est traversé par un petit trou qui renferme le mystère qui entoure cet espace religieux.
A quelques jours de l’Appel, le lieu n’est pas encore pris d’assaut. Mais ce n’est qu’une question de jours, d’après le conservateur de la grotte, Abdoulaye Thiaw Laye. Le patriarche capte l’attention avec son discours empreint de solennité religieuse. « Dans ce trou, on y introduit le visage pour faire n’importe qu’elle prière. S’il plaît à Dieu, toutes les prières seront exaucées », introduit celui qui a élu domicile à côté de la grotte. Summum de l’émerveillement : l’empreinte du pied droit de Limamou Laye est marquée sur une pierre noire qui jouxte l’entrée.
« Les prophètes Ibrahim et Moïse y ont séjourné »
Cette grotte est évidemment le symbole de la « prophétie » du fondateur des Layènes. Même si la capitale de la confrérie reste incontestablement Yoff, lieu de naissance de son fondateur, Seydina Limamou Laye Thiaw (Yoff-Tonghor), il a reçu la lumière de Mohamed à Ngor ; d’où le symbole de la fameuse grotte de Ngor. Selon les fidèles du Mahdi, la lumière du saint homme y a séjourné pendant plus de 1.000 ans avant sa naissance. « C’est dans cette grotte que la lumière du Mahdi (Seydina Limamou Laye) a séjourné pendant plus de 1.000 ans avant son apparition sur terre », explique Abdoulaye Thiaw Laye, fils du 4e khalife des Layènes, Mame Alassane Thiaw Laye, rappelé à Dieu en 2001. Il en rajoute une dose divine : «la lumière du Mahdi, pendant tout le temps qu’elle résida dans la grotte, cherchait à identifier la communauté noire où Seydina Limamou Laye devrait apparaître (…). Le prophète Ibrahim a été cité par Seydina Limamou dans ses sermons. Effectivement, il est passé par cette grotte. Souvent, Baye Laye même appelait ce lieu la caverne d’Ibrahim ».
Joyeux comme un drille, Alia Laye Samb, l’autre conservateur de la grotte, se livre à cet exercice avec des récits teintés de versets coraniques. Il révèle que le prophète Moïse a séjourné sur ce site. « Dans le Coran, particulièrement à la sourate 18, Dieu nous a dit que Moïse, lors de son fameux périple, marchait au bord de la mer.
Le Livre saint nous apprend aussi que Moïse a marché des années avec un poisson. Il devait s’arrêter là où le poisson pouvait vivre. En même temps, c’était le lieu de la personne qu’il cherchait en l’occurrence Mohamed. Arrivé devant deux océans, il demande à son compagnon qui lui a dit que le poisson a vécu dans la grotte. Donc, Moïse est venu ici, car ce lieu aussi est une rencontre de deux océans que sont l’axe Dakar-Saint Louis et l’axe Dakar-Cap Skiring. »
Limamou Laye : le Mahdi ?
Né en 1843 dans la région de Dakar, plus précisément à Yoff, fils de Mame Coumba Ndoye et de Mame Alassane Thiaw, Seydina Limamou Laye symbolise aux yeux de ses fidèles layènes le retour annoncé du prophète Mahomet (Psl). Et la grotte de Ngor y est pour beaucoup du fait de sa position géographique. Issa Laye Thiom, petit de Thierno Sarr Thiom, un des compagnons de Seydina Limamou, fidèle et témoin de l’histoire, fait de Baye Laye « le Mahdi ».
Il est péremptoire : « Dans un des hadiths du prophète Mohamed (Psl), on nous dit qu’il va réapparaître dans un sable fin, à l’extrême ouest de l’Afrique près de l’océan atlantique. En même temps, on nous indique que le prophète va réapparaître en peau noire. Le Prophète lui-même avait dit qu’avant la fin des temps, il va revenir près de l’océan atlantique et sera le Mahdi. Donc-là, nous avons suffisamment de preuves que Limamou Laye est le prophète Mahomet et cette grotte de Ngor en est une preuve. C’est clair. »
En écho, Alia Laye Samb s’appuie sur un raisonnement avec des chiffres : « Dans le Coran, la grotte correspond à la sourate 18 : Al-kahf (La caverne). Si tu inverses le chiffre 18, tu auras la sourate 81 : At-takwir (L’obscurcissement) montre le coucher du soleil qui se fait ici à l’extrême ouest ». A l’image d’un mathématicien en plein cours magistral, M. Samb poursuit sa logique : « L’addition des chiffres 81 et 18 nous donne 99 et le compte est bon. 99 est le nombre de noms du Tout-Puissant. Par contre, la soustraction de 81 et 18 fait 63 (sic). Le prophète Mahomet a vécu 63 ans. Si on inverse ce nombre, cela fait 36 qui correspond à la sourate 36 (Ya-Sin) qui est le nom du prophète. »
A la lumière de ses propos, il déduit que Seydina Limamou Laye est le Mahdi. « La lumière de Mahomet (Psl) a quitté Médine en 632, trois jours après sa mort pour venir dans cette grotte et a attendu 1.211 années pour venir au monde sous un autre homme en l’occurrence Seydina Limamou ».
Au bout de sa démonstration, il rappele que l’islam a démarré dans une grotte. En outre, le conservateur du site, M. Samb, confie que le nom Almadies, quartier chic de Dakar, est venu de cette grotte. Selon lui, le vrai nom c’est « Al Mahdi ».
En 1883, déjà orphelin de père, Limamou Laye perd sa mère et s’enferme trois jours sans boire ni manger. Au terme de ces trois jours de diète, il dit être l’envoyé de Dieu. Il lance cette prophétie : « Adjibo dahiya laye ya marsaral ins wal djin ini raasouloulahi ileykoum » («Venez à l’appel de Dieu vous, hommes et djinns, je suis l’envoyé de Dieu. L’arabe blanc (Mohamed) s’est noirci »). Seydina Limamou Laye affirme qu’il est une réincarnation de Mohamed (Psl).
A l’image du prophète à la Mecque, il va être traité de fou dans son fief à Yoff, mettant son comportement sur le compte d’un envoûtement ou du chagrin causé par la mort de sa mère, Mame Coumba Ndoye. Son oncle fut même chassé de la grande place du village par ses amis (ils lui diront : « Va soigner ton gentil neveu qui est devenu fou »). Depuis lors, la lumière du Mahdi éclaire l’Atlantique.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 31 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil
AMADOU NDIAYE ALERTE SUR LES DANGERS DES SUPPOSITOIRES
Ces substances, prisées pour accentuer les courbes, présentent de sérieux risques pour la santé, selon Dr Ndiaye, pharmacien et directeur du centre hospitalier Abass Ndao.
L’actualité est marquée ces derniers jours par la polémique autour des « boulettes pour fesses », des substances de plus en plus prisées par certaines personnes à la recherche d’une silhouette voluptueuse. Dans un entretien exclusif, Dr Amadou Ndiaye, pharmacien et directeur du centre hospitalier Abass Ndao de Dakar depuis le 26 mai 2021, a mis en garde contre les dangers de ces produits sur la santé.
Docteur d’État en pharmacie depuis 2004, titulaire d’un Master 2 en biologie animale et docteur ès sciences en génétique des populations depuis 2013, Dr Ndiaye a expliqué que ces boulettes, souvent fabriquées sans contrôle sanitaire rigoureux, contiennent des composés chimiques pouvant entraîner des effets secondaires graves.