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13 juin 2025
KALIDOU KOULIBALY DANS DE BONNES GRACES
Les Sénégalais ont la cote à Chelsea. Après avoir renouvelé sa confiance à Édouard Mendy au poste de gardien n°1, l’entraîneur des Blues, Thomas Tuchel, confirme Kalidou Koulibaly.
Les Sénégalais ont la cote à Chelsea. Après avoir renouvelé sa confiance à Édouard Mendy au poste de gardien n°1, l’entraîneur des Blues, Thomas Tuchel, confirme Kalidou Koulibaly. Expulsé pour carton rouge lors du face-à-face contre Leeds United, le défenseur sénégalais figure dans le onze de départ, ce mardi, face à Southampton, après avoir purgé sa suspension.
« Il jouera à Southampton, il sera sur le terrain », a-t-il déclaré, ajoutant que « c’est un joueur énorme pour nous ».
D’ailleurs, le footballeur allemand reconverti entraîneur ne tarit pas d’éloges sur le capitaine des Lions du Sénégal : « je le vois déjà émerger en tant que leader. C’est un joueur fantastique, une personnalité fantastique, et je suis tellement content de ce que je vois, de la façon dont il se comporte, de la façon dont il s’entraîne. Je vois beaucoup de qualité et tout ce qui est nécessaire pour être une figure de proue à Chelsea ».
L’ex-Napoli et champion d’Afrique a déjà ouvert son compteur buts avec Chelsea.
LE SAES SUR LE PIED DE GUERRE
Face à la presse ce lundi, Malick Fall et ses camarades du Syndicat autonome de l'enseignement supérieur ont accusé des promoteurs « véreux » d’avoir « revendu » des parcelles de la coopérative d’habitat dans le département de Keur Massar et menace.
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) annonce un plan d’action et menace de perturber l’année universitaire 2022-2023. Face à la presse ce lundi, Malick Fall et ses camarades ont accusé des promoteurs « véreux » d’avoir « revendu » des parcelles de la coopérative d’habitat dans le département de Keur Massar.
« Nous avions, dans le cadre des discussions avec le Gouverneur Mohamed Fall (ex-Gouverneur de Dakar remplacé depuis par Alhassan Sall), la carte de la zone, ont-ils martelé. On savait le nombre de parcelles qui avaient été spoliés, le nombre de terrains qui restait et le nombre sur lesquels, il y avait eu constructions (ou pas encore). Ça a fait l’objet de discussions et d’un protocole d’accords. Maintenant, c’est ce protocole qui n’a pas été encore respecté ».
Sur le pied de guerre, les enseignants réclament « la restitution de la totalité des 62) parcelles où « la rentrée universitaire risque d’être très perturbée ».
TAMBA DOTÉ D'UNITES MIXTES POUR GERER LES URGENCES
Le Partenariat pour le contrôle et l’élimination du paludisme en Afrique, un projet mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale PATH, a mis en place des unités mixtes chargées de parer aux urgences dans la région de Tambaounda (est)
Le Partenariat pour le contrôle et l’élimination du paludisme en Afrique, un projet mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale PATH, a mis en place des unités mixtes chargées de parer aux urgences en matière de santé publique, dans la région de Tambaounda (est), a-t-on appris lundi de son coordonnateur adjoint, Moustapha Cissé.
‘’C’est un projet qui contribue (…) à l’amélioration de la résilience du système de santé du Sénégal face aux urgences de santé publique, en particulier celles dues aux épidémies’’, a-t-il précisé.
Les unités mixtes, comme l’indique leur nom, sont constituées de plusieurs partenaires, dont les programmes de santé du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
M. Cissé intervenait à un séminaire destiné aux médecins-chefs de district sanitaire et à d’autres professionnels de la santé des régions de Kédougou (sud-est) et Tambacounda.
L’organisation non gouvernementale PATH (Program for Appropriate Technology in Health) soutient depuis plus de dix ans le Programme national de lutte contre le paludisme du Sénégal, dans plusieurs régions du pays, en vue de l’élimination du paludisme d’ici à 2030, selon Moustapha Cissé.
Les régions de Kédougou et Tambacounda ‘’sont des zones rouges, c’est pourquoi nous comptons accélérer le processus de réduction du paludisme dans cette zone’’, a-t-il dit.
La ‘’stratégie’’ prévue par les unités mixtes porte essentiellement sur les modes de transmission des maladies et leur prévention, selon le coordonnateur adjoint du projet.
PATH et la fondation Bill-et-Melinda-Gates, de concert avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, mettent en œuvre, depuis 2020, un programme d’assistance au Centre des opérations d’urgence sanitaire du Sénégal.
L’ambulance du district de santé de Colobane convoie de la drogue
C’est inédit. Une ambulance qui sert à transporter de la drogue. Mais les pandores ont mis à nu le manège des dealers. En effet, les éléments de la brigade territoriale de gendarmerie de Kalifourou (département de Vélingara, Ndlr) ont intercepté hier, vers 05h du matin, une ambulance du district sanitaire de Colobane (Dakar). D’après la division de la communication de la gendarmerie, l’ambulance transportait une importante quantité de chanvre indien contenue dans quatre sacs, d’un poids total de 125 kg. Le conducteur a tout avoué. Il dit avoir pris la drogue à Madina Wandifa dans le département de Bounkiling (région de Sédhiou, ndlr). L’enquête suit son cours.
Les travailleurs de la Sen’eau décrètent une grève de 48h …
Le climat social est tendu à la Sen’eau. Le bras de fer entre la Direction générale et l’intersyndicale des travailleurs est en train de pourrir la situation. Dans un communiqué parvenu à «L’As », l’intersyndicale informe qu’à la suite de l’échec des négociations et des mesures de représailles répétitives et abusives de la Direction Générale, elle va entamer cette semaine la deuxième phase de son plan d’actions de lutte. L’objectif ultime visé par les travailleurs est la satisfaction totale des revendications des travailleurs. A ce propos, l’intersyndicale des travailleurs de la Sen’eau décrète une grève de 48 h à partir d’aujourd’hui dans tout le périmètre affermé. En plus, les travailleurs tiennent une Assemblée générale àla Direction Générale à9h30. Ils prévoient également une marche nationale vendredi prochain à 15h00 à Dakar.
L’appel du Khalife Général des Mourides
Le Khalife Général des Mourides a sacrifié hier, premier jour du mois Safar, à son habituel appel à la communauté mouride pour le Grand Magal, à l’instar de ses prédécesseurs. Un moment solennel que le patriarche de Touba a saisi pour rendre un vibrant hommage au fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, pour tous les sacrifices consentis et peines endurées dans l’unique but d’obtenir de son Seigneur la clémence pour tous les fidèles musulmans. D’après nos confrères de Dakaractu, Serigne Mountakha Mbacké a aussi relevé le caractère hautement spirituel du Magal qui, selon lui, est un moment de grande dévotion. Le guide religieux a invité aussi les populations de Touba et les personnalités qui fréquentent la cité à se suffire de ce que Serigne Touba leur offre. Il précisera avoir tenu ce même propos à l’endroit du Président Macky Sall, en présence du défunt Khalife général Serigne Sidy Mokhtar Mbacké.
Braquage de Mampatim : les accusés condamnés à la prison à vie
La Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Kolda a condamné huit accusés à la prison à vie pour un braquage à l’origine de la mort d’un élève, il y a cinq ans et demi, dans la commune de Mampatim. Abdoulaye Ba, Mamadou Boye Ba, Boune Omar Baldé, El Hadj Yoro Diallo, Djiby Diallo et Mouminy Diallo ont tous écopé de la même peine. Un mandat d’arrêt international a été émis à l’encontre de Mamadou Saliou Diallo et d’Ousmane Diao qui ont été jugés par contumace et condamnés également à la prison à vie, rapporte l’Aps. Accusés d’avoir pris part au braquage, ils sont en fuite depuis la survenue des faits à Mampatim, un village situé dans la région de Kolda. Tous les accusés sont convaincus des faits d’association de malfaiteurs, de détention illégale d’armes, de complicité de vol en réunion avec usage de véhicules et d’armes, et de blessures graves causées aux victimes. Un élève de 13 ans de l’école élémentaire de Témento avait été tué par balle lorsque des assaillants s’en sont pris aux passagers d’un bus qui revenaient d’un gamou. Quatre passagers avaient été blessés lors de l’attaque à main armée survenue le 29 janvier 2017, entre Mampatim et Badion.
Évolution de l’enquête sur l’affaire du voleur lynché à mort
La police de Wakhinane-Nimzaat poursuit l’enquête pour retrouver ceux qui avaient lynché à mort un présumé voleur. Selon nos sources, la dépouille de D. D. est actuellement dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie. Elles renseignent également que le vigile D. B. est en garde à vue dans les locaux du poste de police de Wakhinane-Nimzaat pour les besoins de l’enquête. D’ailleurs, nos radars signalent que ce dernier, face aux 04 voleurs armés de machettes, avait ameuté le quartier Wakhinane 04. Et les populations étaient sorties en masse pour lui prêter main forte. Il s’en est alors suivi une course-poursuite. Et deux présumés voleurs avaient réussi à prendre la fuite. Mais l’un des malfrats, à savoir D. D., a été très vite maîtrisé par la foule qui lui a fait passer un sale temps. Grièvement blessé, il va succomber à ses blessures au cours de son évacuation à l’hôpital.
Arrestation de dealers
Dans le cadre de sa croisade contre le trafic de stupéfiants, la police de Pikine a procédé à l’interpellation et au défèrement au parquet des sieurs Amadou T. S. et Ibrahima D. pour détention et trafic de chanvre indien portant sur 02 kilogrammes et 04 cornets. Selon nos sources, les mis en cause ont été surpris par les hommes du Commissaire Mame Arona Ba à Dalifort plus précisément dans la chambre de Amadou T. S., électricien de profession. Interpellés sur la provenance de la drogue, Amadou a avoué être le propriétaire du chanvre indien avant de préciser l’avoir acquis auprès d’un vendeur à Diaobé moyennant 50 mille francs. Conduits au poste de Police, Amadou T. S. et son acolyte tailleur Ibrahima D. seront déférés au parquet au terme de leur garde à vue pour détention et trafic de chanvre.
Le Quartier Missirah de Keur Massar Sud sous les eaux
A Keur Massar Sud, plus précisément au quartier Missirah, les populations ne dorment plus du sommeil du juste. Ce, à cause des inondations. Elles déplorent le manque d’assistance de l’État. Ces populations qui sont envahis par les eaux n’ont pas encore vu l’ombre des équipes du ministère de l’Intérieur, dans le cadre du plan Orsec. Arborant des brassards rouges, elles ont exprimé leur désarroi avant d’inviter les autorités à trouver des solutions durables face au spectre des inondations.
Kaolack : Les mareyeurs décrètent une grève de 72 heures
Le poisson sera introuvable au marché de Kaolack à partir de demain. Pour cause, les mareyeurs ont décrété un mot d’ordre de grève de 72h à partir d’aujourd’hui pour fustiger l'état actuel dudit marché. Réunis autour d'un collectif, ils disent avoir fait des démarches pour que le problème soit solutionné. Des correspondances ont été adressées aux autorités, notamment le préfet et le maire, mais il n’y a pas de réponse. Ils dénoncent également l’insécurité, le manque d'eau, l'absence d'une fabrique de glace et l'impraticabilité des routes dans le marché. Les mareyeurs invitent les Kaolackois à se ravitailler aujourd’hui en quantité avant l’entame de la grève. D’après les mareyeurs, la mairie collecte au marché au poisson de Kaolack 10 millions par mois.
Plainte de Bouna Kanté contre le site «MaderPost»
Le Secrétaire Général de la CGIS et responsable politique Benno Bokk Yaakaar (BBY) à Fann Point E Amitié traîne en justice le directeur du site internet MaderPost. Bouna Kanté a décidé de laver son honneur parce qu’on lui a attribué une contribution incendiaire contre le Président Macky Sall. Dans un communiqué reçu à «L’As », le responsable du parti au pouvoir précise que le site web «Maderpost », du journaliste Charles Faye, a publié une contribution à charge contre le Président Macky Sall, intitulée : «Monsieur le Président, maintenant vous avez perdu!». A l’en croire, cette contribution est signée Bouna Kanté alors qu’il n'en est pas l'auteur. M. Kanté a saisi la gendarmerie nationale d’une plainte contre le responsable du site internet «MaderPost» qui a été le premier à publier l'article. Dans le même sens, le responsable apériste invite les autres sites ayant repris l'article à tenir compte de ce communiqué de presse qui tient lieu de démenti à ladite information. Il précise qu’il reste un militant engagé derrière le Président Macky Sall.
Tambacounda : des unités mixtes mises en place pour les urgences
Le Partenariat pour le contrôle et l’élimination du paludisme en Afrique, un projet mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale PATH, a mis en place des unités mixtes chargées de parer aux urgences en matière de santé publique, dans la région de Tambaounda, a appris l’Aps, lundi, de son coordonnateur adjoint Moustapha Cissé. «C’est un projet qui contribue (…) à l’amélioration de la résilience du système de santé du Sénégal face aux urgences de santé publique, en particulier celles dues aux épidémies», a-t-il précisé. Les unités mixtes, comme l’indique l’appellation, sont constituées de plusieurs partenaires, dont les programmes de santé du ministère de la Santé et de l’Action sociale. M. Cissé intervenait à un séminaire destiné aux médecins-chefs de district sanitaire et à d’autres professionnels de la santé des régions de Kédougou et Tambacounda. L’organisation non gouvernementale PATH soutient depuis plus de dix ans le Programme national de lutte contre le paludisme au Sénégal, dans plusieurs régions du pays, en vue de l’élimination du paludisme d’ici à 2030, selon Moustapha Cissé. Les régions de Kédougou et Tambacounda «sont des zones rouges ; c’est pourquoi nous comptons accélérer le processus de réduction du paludisme dans cette zone», a-t-il dit. La stratégie prévue par les unités mixtes porte essentiellement sur les modes de transmission des maladies et leur prévention, selon le coordonnateur adjoint du projet.
La ministre Aminata A. Diatta sur les difficultés des cimenteries
La ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, explique les difficultés auxquelles les cimenteries du Sénégal sont confrontées. A l’en croire, c’est l’inflation généralisée des prix de certains produits sur le marché mondial qui est à l’origine de leurs problèmes. Car elles importent des produits dont les prix sont très élevés à l’international. Donc forcément, les coûts de production seront impactés, a-t-elle confié à Dakaractu. Elle estime que la demande des cimenteries pour augmenter les prix est justifiée. Elle révèle qu’une étude montre que les cimenteries méritent de bénéficier d'un coup de pouce. Cependant, Aminata Assome Diatta précise qu’aucun acteur du marché ne peut se lever un beau jour et décider de la hausse des prix de ses produits.
UN MICRO-ÉTAT AU CŒUR DU KASSA
Au Sénégal, il y a des territoires qui se singularisent des autres. Le royaume d’Oussouye en est un.
Au Sénégal, il y a des territoires qui se singularisent des autres. Le royaume d’Oussouye en est un. Dirigé par sa Majesté Sibilumbay Diédhiou depuis 22 ans, ce terroir niché dans le sud-est de la Casamance, appelé Bubajum Ayi par les autochtones, conserve toujours son organisation sociale ancestrale. Immersion dans ce royaume du Kassa qui s'étend sur une vingtaine de villages et vigoureusement managé selon les fondements de la religion traditionnelle qui n'ont rien à envier aux États modernes.
A l’entrée de la ville d’Oussouye, une dizaine de kilomètres après le pont de Niambalang qui sépare le département de Ziguinchor et le Kassa, un bois sacré de fromagers et autres grandes espèces, entrelacés de Saba senegalensis appelé «maad» et de plantes herbacées grimpantes, accueille le visiteur. Au milieu de celui-ci, se trouve le palais de sa majesté Sibilumbay Diédhiou appelé «Maan en pays Huluf» (entité géographique du d é p a r t e m e n t d’Ous souye). Dans cet endroit, où Maan (le roi) et sa cour veillent au caractère naturel du milieu, seuls des chaises en plastique (pour les hôtes) et un mur de clôture en dur sont étrangers au caractère ancestral de ce qu’on peut appeler salon d’accueil du palais. C’est à cet endroit que sa majesté reçoit, l’accès aux autres parties du palais étant interdit aux non-initiés (sauf quelques exceptions). C’est aussi à partir de ce palais royal que sa majesté règne sur une importante entité géographique du département d’Oussouye appelée Bubajum Ayi ou royaume d’Usuy (Oussouye). Ce royaume a vu se succéder 16 rois avant l’intronisation de l’actuel maître des lieux. Si l’un des porte-parole du roi ignore la date exacte de sa création, Souleymane Diédhiou renseigne que le royaume existe depuis plus de 6 siècles. Il est apparenté à ceux d’Essukudiak et Karoukhaye, en Guinée Bissau, avec lesquels il pratique les mêmes us et coutumes. Le royaume d’Oussouye n’est pas une monarchie héréditaire. La succession au trône ne se passe pas dans une même famille encore moins dans le même village. Bien qu’étant des princes, les enfants de l’actuel occupant du trône ne serontjamais des rois. Dans le Bubajum Ayi, la couronne est tournante et 5 familles issues de deux villages du royaume se relaient. Il s’agit de deux familles Diédhiou et d’une famille Diabone dans le village d’Oussouye, et des familles Sambou et Diatta dans le village de Kahinda.
SIBILUMBAY DIÉDHIOU, LE GUIDE SUPRÊME
Intronisé le 17 janvier 2000, après des décennies de vacance du trône, suite au décès de son prédécesseur Sibakouyane Diabone, Sibilumbay Diédhiou (Olivier, de son prénom avant l’intronisation) règne sur un territoire géographique de 17 villages du département d’Oussouye que sont Niambalang,Karounate, Siganar, Edioungou, Djivente, Kahinda, Senghalène, Oussouye-village, Oukout, Emaye, Boukitingho, Diantène, Diakène-diola, Essaout,Kagnout, Samatite et Eloudia (Loudia-Diola). Maan, comme le surnomment ses administrés, a aussi plus ou moins une autorité à Niomoune et à Hitou, deux villages insulaires du département de Bignona. Il est le chef traditionnel, mais aussi le guide religieux et spirituel de tout le royaume appelé aussi «Bubajum Ayi», en langue Diola, qui veut dire propriété du roi. Selon la «constitution» traditionnelle du royaume, Maan Sibiloumbaye Diédhiou est le garant de la paix et de la cohésion sociale dans tout le conglomérat. Il veille sur la sécurité alimentaire de ses sujets. En cas de conflit, il réconcilie les parties à travers des concertations. Le roi définit le calendrier religieux du royaume, en collaboration avec les prêtres qui gèrent les autres fétiches du Bubajum Ayi. Son influence se limite dans le périmètre du royaume. Il lui est d’ailleurs interdit de manger ou de boire hors du territoire qu’il contrôle. Le caractère sacré de cet interdit a valu au roi Sihalébé Diatta une mort de faim, après avoir été déporté pour s’être opposé à la culture de l’arachide et à la domination française.
UNE RELIGION TRADITIONNELLE QUI RÉSISTE ENCORE
Le département d’Oussouye est l’une des contrées de la Casamance qui ont résisté à la pénétration forcée des religions dites révélées. Les populations qui se sont converties ont volontairement épousé l’Islam et le Christianisme. Mais la religion traditionnelle est encore dominante dans le Kassa. Elle l’est encore plus dans le royaume d’Usuy. Dans le Bubajum Ayi (royaume), le syncrétisme religieux estla formule trouvée pour transcender les problèmes liés à la religion. Il y a certes des chrétiens et des musulmans, même dans la famille du roi, mais l’organisation sociale est dictée selon la religion traditionnelle. Le roi est le responsable du fétiche fédérateur. Il est donc investi du pouvoir divin. «Contrairement à ce que certains veulent faire croire, la religion traditionnelle pratiquée à Oussouye est monothéiste. Les populations croient en un seul dieu appelé Atémit qui signifie maître des cieux, créateur de la terre et de l’être humain», disait feu François Pompidou Diédhiou, oncle de sa majesté Sibilumbay Diédhiou. Le fétiche, renseignait-il, est un lieu de prière et de recueillement où l’on s’adresse directement à dieu à travers les esprits. Selon lui, les diolas ne sont pas des animistes et ils n’adorent pas les objets, mais les offrandes et le vin versé dans le bois sont recueillis par les esprits qui sont chargés d’intercéder auprès de dieu. Comme dans les religions révélées, le Bubajum Ayi célèbre à sa manière les baptêmes, les mariages et organise ses funérailles selon les recommandations de la religion traditionnelle.
LE SOCIAL, UN SACERDOCE POUR LE ROI
La ville d’Oussouye n’a jamais connu le phénomène de la mendicité. Elle résiste encore à cette pratique répandue dans la plupart des capitales départementales du Sénégal. Une prouesse, certes tirée de l’orgueil du Diola qui n’aime pas tendre la main, mais encouragée par la politique sociale des différents rois qui se sont succédé au trône. En effet, le royaume d’Oussouye a un grenier dans lequel sont stockées des tonnes de riz. Cette denrée produite dans les champs du roi est utilisée pour venir en aide, dans une discrétion totale, aux familles qui sont dans le besoin. Dans ce royaume où le riz est la céréale de base, il existe une organisation qu’on peut assimiler à un «ministère de l’agriculture». Celle-ci est chapeautée par un membre de la cour royale qui est appuyé dans ses tâches par des délégués dans tous les 17 villages que compte le Bubajum Ayi(royaume). «Le responsable du volet agricole est chargé de coordonner toutes les activités culturales dans les rizières du roi. De concert avec ses collaborateurs, ils planifient les dates pour que les villages fassent, tour à tour, les travaux champêtres, de la culture à la récolte», explique Ismaïlia Ngoty Diédhiou, membre de la famille de sa majesté Sibiloumbaye Diédhiou (actuel roi). «Chaque hivernage, le «ministre de l’agriculture» donne le tempo pour que les administrés se relaient dans les rizières du roi. Les hommes (toutes générations confondues) labourent en premier. A leur suite, les femmes repiquent le riz. Ce sont ces mêmes populations qui investissent les champs quelques mois après pour la récolte quand le riz est en maturation », poursuit M. Diédhiou. Il faut tout de même signaler que durant ces activités, les femmes en période de menstruations sont dispensées, puisque dans la tradition du Bubajum Ayi, les règles sont susceptibles de souiller les terres du roi. Après la récolte, le riz est stocké dans des magasins à partir desquels les denrées sont distribuées aux nécessiteux dans la plus grande discrétion
LE «BOIS SACRÉ» POUR PROTÉGER L’ENVIRONNEMENT
S’il y a une zone géographique qui garde encore intactes ou presque ses ressources forestières, c’est bien le Bubajum Ayi (conglomérat de 17 villages sous l’autorité du roi d’Oussouye). A Oussouye, les forêts luxuriantes, qui font le charme de l’un des départements les plus écologiques du Sénégal sont jalousement conservées par les populations. «Le réflexe de protection de la nature développé par les populations nous facilite le travail. Ce comportement vis-à-vis de l’environnement, bien ancré à Oussouye, est sans doute à chercher dans les croyances ancestrales», avait déclaré le chef de la brigade des Eaux et Forêts d’Oussouye, lors d’une journée de reboisement organisée dans le département. Cette hypothèse est confortée par un membre de la cour royale d’Oussouye. «La vie du Diola dépend essentiellement de la nature. On se nourrit à partir de la nature. C’est la nature qui nous soigne et c’est elle qui nous donne un cadre de vie propice à notre épanouissement. Alors pourquoi scier l’arbre sur lequel on est assis», relate Philippe Diédhiou dit Filidié, un des porte-parole du royaume d’Oussouye. «A Oussouye, la forêt est sacrée puisqu’elle abrite la plupart de nos fétiches. Il est formellement interdit d’abattre des arbres sans respecter certains rituels. La préservation de l’environnement est un devoir chez nous. Nos parents nous ont appris que les arbres nous procurent la vie. Donc, s'ils disparaissent, nous ne pourrons pas survivre. C’est pourquoi vous les voyez dans tous les coins d’Oussouye», poursuit-il. Philippe Diédhiou estime que les exigences issues des croyances ancestrales ont permis de préserver l’environnement dans le royaume. «Je pense que toutes les communautés du Sénégal doivent œuvrer dans ce sens, même si c’est avec des paradigmes différents», conclut M. Diédhiou.
DJIVENTE, TERRE DU «MINISTÈRE DE LA JUSTICE»
A partir d’Oussouye où se trouve le palais royal, il faut parcourir environ 2 kilomètres, sur une piste latéritique qui passe par Edioungou pour atteindre le village de Djivente. C’est dans ce hameau où est logé «Elonghay». Ce fétiche, très célèbre dans le royaume, joue le rôle de justice traditionnelle. Ce tribunal ancestral, provenant de la Guinée Bissau, est sous la responsabilité exclusive de la famille Manga. Il a été installé dans le royaume depuis des siècles pour prévenir les crimes de sang. Le siège du juge est aujourd’hui occupé par Kouyanoyo Manga qui a succédé à son grand frère Koudiolibo. Le «magistrat traditionnel» est chargé de présider tous les procès concernant les crimes de sang dans le Boubajum Ayi. Dans le royaume d’Oussouye, il est formellement interdit de tuer. Un crime inavoué entraîne inéluctablement une série de malheurs chez celui qui en est l’auteur, tant qu’il ne l’a pas confessé. Au-delà du coupable, la malédiction peut s’abattre sur sa descendance. Celui-ci est tenu de se présenter devant la justice traditionnelle pour faire publiquement la reconstitution des faits. L’omission volontaire de tout détail important du crime entraîne la nullité de sa confession. Cette justice s’applique aussi à toute personne responsable d’un accident (même involontaire), ayant causé des pertes en vies humaines. Pour se faire libérer de la prison mystique, l’auteur du crime doit se présenter devant le juge traditionnel, avec un terreau ou un porc, du vin de palme (bunuk). Et ce n’est qu’après confession qu’il bénéficiera d’une séance de purification pour être «amnistié». En plus des crimes de sang, le fétiche réprime le refus de la paternité. Tout individu qui refuse une grossesse dont il est l’auteur s’expose à une situation très délicate. Les personnes issues du royaume qui sont dans le service militaire ou tout simplement ayant pris part à une quelconque guerre doivent, après leur service, retourner dans le «Elounghay» pour une séance de purification. «Le sang est sacré chez les Diolas. Personne n’a le droit de transgresser les règles qui protègent l’être humain. Cela est connu de tous dans le royaume», dixit Kouyanoyo Manga.
LES SUJETS POLITIQUES ET LES INONDATIONS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
La politique continue de dicter sa loi dans les journaux, ne cédant qu’une portion à la menace de crue du fleuve Sénégal et aux inondations.
Dakar, 30 août (APS) – La politique continue de dicter sa loi dans les journaux, ne cédant qu’une portion à la menace de crue du fleuve Sénégal et aux inondations.
Les quotidiens parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise s’intéressent notamment à la situation du président de la République en rivalisant de conjectures sur ses intentions à l’orée des dix-huit derniers mois de son mandat.
‘’Fin de quinquennat : Macky, entre deux eaux !’’, affiche en Une, Sud Quotidien.
‘’A quelques dix-huit mois du terme de son mandat à la tête du pouvoir exécutif, le président de la République se retrouve tenaillé, contre toute attente, entre le bouillonnement d’un front social qui s’élargit de plus en plus et les incertitudes d’une majorité parlementaire qui ne tient qu’à un député’’, analyse la publication.
Elle indique que les dix-huit mois qui restent au président Macky Sall à la tête du pouvoir exécutif risquent d’être tout sauf un fleuve tranquille.
D’autres journaux ont mis en exergue les manœuvres et autres actions en cours pour le contrôle de la présidence de l’Assemblée nationale au sein de l’opposition, notamment dans la coalition Yewwi Askan wi auréolée de 56 sièges à l’issue des législatives du 31 juillet dernier.
Le Quotidien n’hésite d’ailleurs pas évoquer ‘un ‘’choc des ambitions’’ au sein de cette coalition, en mettant en avant par exemple la candidature agitée de Ahmed Aïdara, le maire de Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar.
La publication en veut pour preuve que l’intéressé faisait déjà la revue de ses forces tout en s’estimant ‘’plus légitime que n’importe quel autre leader de l’inter-coalition Yewwi-Wallu pour porter la candidature de l’opposition pour le Perchoir’’.
‘’Il n’entend renoncer pour aucun motif, et surtout pas pour un strapontin de vice-président’’, ajoute le journal.
Kritik de son côté fait savoir que Barthlémy Dias est candidat favori de l’opposition regroupant la coalition YAW et Wallu Senegal. ‘’’’Pour la coalition Yewwi, à moins d’un miracle, c’est Dias qui risque de ravir la vedette à ses alliés’’, soutient le journal.
Il ajoute qu’à l’absence des ténors frappés d’inéligibilité en raison du rejet de la liste proportionnelle aux dernières législatives, ‘’le maire de Dakar est en pole position pour être le candidat tant redouté même par ses alliés’’.
Enquête a pour sa part mis l’accent sur les divergences entre les acteurs politiques, en évoquant ‘’une opposition difficilement réconciliable’’.
‘’Jour après jour, l’intercoalition Yewwi-Wallu s’éloigne du soutien des députés de AAR Senegal et des Serviteurs du Sénégal.
Tout en réaffirmant leur ancrage dans l’opposition, aussi bien Thierno Alassane Sall que Pape Djibril Fall se sont démarqués de l’alliance de l’opposition conduite par Ousmane Sonko’’, relève le journal qui trouve que la posture des députés non-inscrits leur permet de prendre le lead d’une troisième voie.
D’autres quotidiens ont mis le focus sur la menace de débordement du fleuve Sénégal et les inondations à Dakar et à Touba, dans le centre du pays.
L’Observateur informe que les services du ministère de l’Eau et de l’Assainissement assuraient un suivi permanent de la situation hydrologique de fleuves Sénégal et Gambie sur la base de données recueillies plusieurs fois par jour au niveau des stations hydrométrique.
Dans les colonnes du journal, le ministre en charge du secteur, Serigne Mbaye Thiam insiste sur le fait que le phénomène des inondations constaté partout était lié à un retour des pluies dans le pays après une pause d’une décennie.
‘’Fort de ce constat, l’Etat du Sénégal a, depuis 2012, mis en œuvre un programme décennal de gestion des inondations dont les résultats sont tangibles dans ses différents zones d’intervention’’, a fait savoir Thiam dans des prpos rapportés par le journal du groupe futurs médias (GFM).
De son côté, Bes Bi le journal estime que le ‘’débordement imminent du fleuve Sénégal annoncé par les services compétents pourrait davantage être plus grave pour Diamel, un quartier de Matam’’.
La publication relaie ainsi l’appel de détresse des populations de Diamel qui réclament l’érection d’une digue de protection afin d’éviter le pire.
La culture est à l’honneur à la Une du journal Le Soleil qui propose à ses lecteurs une plongée dans les activités culturelles et mystiques du ‘’Danna Bengho’’, un festival des maîtres chasseurs de Pakao Dassilamé, dans le département de Sédhiou, en Casamance (Sud).
Le journal explique que depuis des générations, les habitants de cette localité de Sédhiou partent à la conquête de la forêt pour apporter du gibier et d’autres animaux sauvages. Une pratique profondément ancrée dans la tradition et qui se perpétue à travers ‘’Dan Bengho (la grande rencontre des chasseurs), organisée annuellement depuis plus de 20 ans.
WADE, UN PHÉNIX POLITIQUE
Malgré la perte du pouvoir par son parti le PDS et ses 96 ans, l’ancien président de la République n’a pas signé sa retraite politique. Analyses croisées des politologues Mamadou Sy Albert, Bacary Domingo Mané et Ibou Sané sur l'influence du Pape du Sopi
L’ancien président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, n’a pas encore signé sa retraite politique. Dix ans après la perte du pouvoir, il est toujours au devant de la scène politique. Ce, pour accompagner et remobiliser ses troupes pour de grands rendez-vous électoraux. Le Parti démocratique sénégalais (Pds), à la croisée des chemins après de nombreux départs enregistrés dans ses rangs, profite de la longévité et de l’image de son secrétaire général pour résister dans l’arène politique et espérer la reconquête du pouvoir. Aujourd’hui, un pan de la famille libérale ne jure que sur Wade-fils (Karim) condamné par la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (CREI) avant d’être exilé à Doha (Qatar), pour revenir au pouvoir. Les analystes politiques, Mamadou Sy Albert, le journaliste politologue Bacary Domingo Mané et Professeur Ibou Sané de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar expliquent l’influence du Pape du Sopi.
Me Abdoulaye ne cache pas publiquement son amour pour son fils Karim Wade. Son rêve est de le voir prendre les destinées de son parti Pds et accéder au pouvoir. Ce, malgré son inéligibilité ! A ses militants et responsables de parti, le Pape du Sopi a fait savoir à qui veut l’entendre que son successeur ne saurait être personne d’autre que son fils Karim Wade. Absent de la présidentielle de 2019 du fait de son inéligibilité, le Pds a vécu tranquillement sa descente aux enfers. Et lors des élections locales du 23 janvier 2022, le Pds et ses alliés de Wallu Sénégal se sont retrouvés dans le lot des mal classés ou « jamais-gagnants ». Il a fallu attendre les législatives 2022 pour qu’ils forment avec Yewwi Askan Wi une inter-coalition sous l’entité, Yewwi- Wallu. Une alliance qui a porté ses fruits et remis le Pds sur l’échiquier politique. Le parti de Me Abdoulaye Wade a obtenu 24 sièges et commence à se repositionner dans l’arène politique. Hélas, Me Abdoulaye Wade reste la seule constance dans ce parti. Et sans lui, ce serait le déluge.
Un chef de navire infatigable !
L’ancien président, Me Abdoulaye Wade, garde une certaine influence dans son parti, le Pds, la famille libérale de même que sur l’opposition. Cette durée de vie politique s’explique, selon Mamadou Sy Albert, du fait qu’il est un grand leader politique qui s’est opposé pendant 40 ans contre le régime socialiste. « Il a régné 12 ans au pouvoir. Donc, le président Wade a marqué le champ politique pendant plus de 50 ans. C’est très normal, qu’après sa défaite en 2012, il est resté Secrétaire général de son parti. Le Pds c’est lui, l’opposition, à la limite, c’est lui qui l’incarne historiquement au Sénégal. Je crois que c’est tout cela qui fait que Wade garde encore son influence dans son parti. Il n’a pas encore un remplaçant à la tête du Parti démocratique sénégalais (Pds). Il a formé et accompagné ses militants pendant des décennies. Et, encore actuellement, c’est la tête pensante de Pds », analyse Mamadou Sy Albert qui précise que sur le plan politique, physiquement Wade n’a plus les capacités qu’il avait avant. Cela n’entrave en rien son influence en politique et sur le parti. A l’en croire, le retour du Président Wade a beaucoup contribué sur les résultats obtenus par le Pds lors des législatives. « Lors des législatives antérieures, c’est lui qui a aidé le Pds à avoir un groupe parlementaire. Aujourd’hui, on parle de recomposition de la classe politique, du renouvellement du Pds, c’est encore le Président Wade qui est derrière ce processus de renouvellement des instances pour la reconquête du pouvoir. Sur les discussions au niveau de la famille politique, même sur l’unité de l’opposition sénégalaise à travers l’inter-coalition Yewwi-Wallu, Wade reste encore le maitre à penser du Pds. Il a encore ses capacités intellectuelles, son expérience. Ce sont des raisons qui montrent qu’il reste un homme influent sur le plan politique », a dit Mamadou Sy Albert.
MAMADOU SY ALBERT : « Pourquoi le président Abdoulaye Wade est resté dans le cœur des Sénégalais, 10 ans après »
Certains Sénégalais ont regretté le départ de Me Wade du pouvoir. « Même les gens qui ont soutenu le président Macky Sall, beaucoup d’entre eux regrettent de l’avoir porté au pouvoir », souligne le politologue Mamadou Sy Albert qui soutient que le bilan de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, n’a pas été si négatif. Ce qui expliquerait, selon lui, pourquoi 1O ans après, il est resté encore dans le cœur des Sénégalais. « Malgré la perte du pouvoir, il dispose toujours d’un électorat. Il y a aussi l’échec de la deuxième alternance. Le pouvoir qui perd des Locales, les Législatives, qui retourne le Sénégal à la question du troisième mandat. Ça joue en faveur de Wade. Le Pds est en train d’exploiter son ossature. C’est Abdoulaye Wade qui risque d’être la clé pour anticiper le départ de Macky Sall du pouvoir. C’est une situation très paradoxale qui explique qu’Abdoulaye Wade a des capacités d’influence, des capacités intellectuelles à trouver des solutions à des problèmes difficiles. C’est l’un des leaders les plus panafricanistes du Sénégal. Gorgui est également une grande figure de l’Afrique et du monde. Tout cela participe à préserver son image de grand leader. Les Sénégalais gardent toujours quelque chose de positif chez l’ancien président Wade » conclut Mamadou Sy Albert.
BACARY DOMINGO MANE : « Il y a un concours de circonstances qui fait que Me Wade est resté Sg du PDS »
Pour Bacary Domingo Mané, le fait que l’ancien président, Me Wade, après avoir perdu le pouvoir, soit toujours dans la scène politique ne doit étonner personne. L’analyste tente d’expliquer les raisons par deux faits. D’abord, en étant un opposant historique avec un parcours de 26 ans tout en restant patient jusqu’à ce que Dieu lui donne la chance d’arriver au pouvoir. « Je pense que vis-à-vis du peuple sénégalais, évidemment, il ne doit plus rien à maitre Abdoulaye Wade. C’est normal qu’il soit toujours de la scène de l’actualité. C’est un ancien président de la République. Quoi que l’on dise, son image de marque est toujours là. Il intéresse les médias à double titre. En tant qu’opposant historique et en tant qu’aussi ancien président de la République. C’est pourquoi il est au-devant de la scène. Le Pds a eu l’intelligence avec l’ingénierie politique qui a consisté à mettre en place une inter-coalition. Le parti a tiré les dividendes de cette opération. L’un dans l’autre, il y a un concours de circonstances qui fait évidemment que Me Wade est resté Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais. Même si d’aucuns pensent que le vrai successeur, c’est son fils Karim Wade. Mais c’est Me Abdoulaye Wade qui signe les papiers officiels. C’est autant de raisons qui expliquent qu’il soit toujours présent au-devant de la scène politique », précise Bacary Domingo Mané.
Le prix d’un héritier !
Pour Pr Ibou Sané, enseignant à la Faculté des sciences juridiques et politiques à l’université Cheikh Anta Diop, sans Abdoulaye Wade, le Pds ne représente rien. La preuve, argumente-il, le Président Wade se bat depuis quelques années pour son fils. A l’en croire, le jour où Karim Wade arrivera à lui succéder, Me Wade se désengagera progressivement du parti. « Tout est un défi dans le parti. On allait même jusqu’à les taquiner en disant que même les chaises, c’est Me Wade. C’est pour montrer à quel point l’homme est puissant, à quel point l’homme est omniprésent, à quel point le parti lui tenait à cœur. Maintenant qu’il veut sortir par la grande porte, il veut que cela soit son fils qui l’accompagne dans ce mouvement-là. Donc, il n’est pas question qu’il laisse le parti à quelqu’un d’autre. Alors que l’idée aurait été, dans les jeux démocratiques, que le Pds choisisse lui-même le successeur du président Wade », note le politologue, Ibou Sané. Selon qui, l’ancien président ne se reposera jamais tant qu’il n’a pas encore réglé le problème de son fils. « Il n’y a que l’amnistie qui peut régler en partie le problème de son fils. Ce qui est un grand combat entre Macky Sall et lui. Je pense que le Président Macky Sall n’est pas prêt à céder comme ça. C’est la justice qui a condamné son fils. A moins qu’il trouve un compromis au point que Macky Sall puisse signer l’amnistie. Ça m’étonnerait. Vous n’allez pas scier la branche sur laquelle vous êtes assis. Parce qu’amnistier Karim Wade et Khalifa Sall, c’est pour Macky Sall dire au revoir au pouvoir. Le Président Sall n’est pas aussi nul au point qu’il soit amené à signer aveuglement une amnistie sans compromis », précise-t-il.
Le Pds apprendra du Pds pour rebondir, selon Pr Ibou Sané de l’Ucad !
Selon le chercheur Pr Ibou Sané, il sera très difficile pour le Parti démocratie sénégalais d’aller à la conquête du pouvoir en étant seul. D’après lui, ce n’est pas que Karim Wade soit le fils de l’ancien président, qu’il pourra gagner une élection. Il soutient que Karim a encore du chemin à faire. Karim Wade ne connait pas le Sénégal en profondeur. Le vote est rural mais pas urbain « le Pds et le Ps ne gagneraient pas sitôt. S’ils partent seuls, ils ne gagneront pas à une élection de sitôt. Les Sénégalais ont besoin du changement. Quand vous perdez le pouvoir, si vous partez seul, vous resterez longtemps sur la touche. Voilà pourquoi ils ont compris qu’il faut revenir. Et pour revenir, il faut rebondir dans le pouvoir par le jeu des coalitions et des alliances. Actuellement, un seul parti ne peut gouverner le Sénégal. Ils n y a que les coalitions et les alliances qui peuvent gouverner le Sénégal. Le Ps l’a compris très tôt. Depuis 2012, le Parti socialiste s’est agrippé à l’Apr dans le Benno » indique Ibou Sané.
L’analyste ne voit pas une durée de vie de la coalition Yewwi Askan Wi encore moins celle de l’inter-coalition Yewwi-Wallu. Déjà, des querelles d’ambition commencent à se manifester notamment les candidatures déclarées à la prochaine présidentielle d’Ousmane Sonko, Malick Gackou et autres. « Yewwi Askan Wi est une coalition d’intérêt égoïste. La preuve, vous allez vous en rendre compte. Dans quelques mois, ils vont se déchirer. Ils ont déjà commencé avec le Pastef qui a annoncé les couleurs. Ils ont un candidat à la prochaine présidentielle, Ousmane Sonko. Barthélemy Dias n’a pas encore dit son mot, mais Taxawu aura un candidat. Tant qu’ils disent tous 2024, ils vont se déchirer. La coalition risque d’éclater. Benno Bokk Yaakar a fait dix ans. Ils ont des valeurs communes. C’est pourquoi cette coalition existe encore. Alors que de l’autre côté, ils ne partent de rien », compare Pr Ibou Sané, enseignant chercheur à la faculté des Sciences juridiques et politiques, (Fspj) de l’Université Cheikh Anta Diop, (Ucad).
LA BICIS CHERCHE UN REMPLAÇANT À BERNARD LEVIE
Rachetée par le Groupe Sunu de Pathé Dione, le Directeur général de l’institution bancaire, le français Bernard LEVIE rend son tablier.
Alors que le groupe SUNU du franco-sénégalais Pathé Dione vient de s’adjuger 54,11% des parts de la major française BNP Paribas dans sa filiale sénégalaise, la BICIS - ce, après d’intenses manœuvres parrainées par les Présidents sénégalais et ivoirien, Macky Sall et Alassane Dramane Ouattara, pour écarter la Vista Bank du Burkinabé Simon Tiemtoré, ancien chef de département marché des capitaux et conseils de la banque d’affaires Morgan Stanley et d’Afreximban - le Directeur général de l’institution bancaire, le français Bernard LEVIE rend son tablier.
L’information donnée en exclusivité ce samedi dans son édition électronique par le journal panafricain Confidentiel Afrique de notre confrère Ismaëla Aidara a fait, hier lundi, l’objet d’une houleuse réunion du conseil d’administration de la BICIS pour trouver un remplaçant à Bernard Levie.
La réunion qui a duré plus de 11 tours d’horloge de 09h à 20h 30 n’a pas débouché sur un consensus sur le futur patron de la filiale sénégalaise de l’ex major française BNP Paribas, la sixième banque du pays en termes de total de bilan — elle a fait un total de bilan de 330 milliards de francs environ l’année dernière. Les actionnaires vont encore se retrouver ce mardi matin autour de la table du conseil d’administration pour entériner un choix sur le remplacement du directeur démissionnaire dans un contexte où l’institution bancaire traverse une tension interne.
En effet, même si le géant assureur SUNU a acquis la majorité des parts de la multinationale française, Pathé DIONE court toujours derrière le quitus de la CIMA (supra autorité du marché africain des assurances) basée à Libreville au Gabon.
Pour ce qui est du feu vert de la Commission Bancaire de la BCEAO, il n’est pas encore acquis même si d’aucuns disent que ça ne devrait pas poser de problème avec les Présidents Macky Sall et Alassane Ouattara à la manette.
Pour en revenir à la démission du français Bernard Levie, aux commandes de la filiale depuis 2020, Il faut savoir que le groupe français BNP Paribas avait entamé depuis 2019 un processus de désengagement après le retrait progressif de l’Etat du Sénégal qui, de 42 % des parts de la BICIS lors de sa privatisation partielle en 1991 se retrouve maintenant avec 25 % du capital. Donc, pour ne pas gêner le nouvel acquéreur, Bernard Levie a préféré jeter l’éponge.
Par Mary Teuw Niane
L’ÉTHIQUE DE LA VÉRITÉ
Une personne mal intentionnée pourrait avancer l’idée que j’essaie de donner des leçons de morale ou des leçons de vie.
Une personne mal intentionnée pourrait avancer l’idée que j’essaie de donner des leçons de morale ou des leçons de vie. Même si j’ai un parcours de vie qui peut intéresser et motiver beaucoup de jeunes, je n‘ai pas encore l’âge qui fait de moi un sage. J’ai l’humilité d’affirmer qu’il y a des concitoyennes et des concitoyens mieux préparés à donner des leçons de morale et de sagesse. Mon objectif est de créer les conditions d’une discussion sereine à travers tout le territoire national et dans toutes les catégories sociales sur des questions importantes pour le pays. Heureusement le numérique, particulièrement les réseaux sociaux, nous en donne l’opportunité et la possibilité.
Dans un débat, dans une discussion même dans une querelle, la bonne foi des interlocuteurs et des interlocutrices est déterminante. La bonne foi repose sur la capacité de chaque personne à dire la vérité. Cela paraît très facile ! Pourtant ce qui apparaît aujourd’hui le plus difficile à prouver est qu’une personne dit la vérité. Très souvent, il y a une confusion entre l’expression d’une vérité et l’affirmation d’une opinion. Cela est très fréquent lorsqu’on écoute certains universitaires qui présentent leurs opinions comme des vérités scientifiques.
C’est un drame intellectuel!
Car lorsque ceux qui devaient enseigner le processus de formation de la vérité scientifique et les méthodes pour s’en assurer en viennent à bluffer la population et la jeunesse, il est compréhensible que les jeunes acceptent pour argent comptant les affirmations des complotistes, des influenceurs de toute sorte, les discours des hommes politiques, les gros titres des journalistes, les prêches de certaines sectes, etc.
La vérité se vérifie !
On vérifie une affirmation en se documentant. Cela suppose que l’on refuse de prendre pour argent comptant tout ce qui est dit dans l’espace public. On se donne les moyens de se documenter pour s’assurer qu’il y a des éléments objectifs qui corroborent cette affirmation. La confiance à une personne ou à un groupe de personnes ne doit pas empêcher de vérifier leurs dires.
La vérification demande un effort physique ou intellectuel. Le fainéant ne le fera pas! Nos élèves, nos étudiantes et nos étudiants qui apprennent à raisonner, à formuler des analyses objectives et à établir des résultats scientifiques, ont un principe méthodologique important d’établissement de la vérité à travers la recherche documentaire qui est d’ailleurs un enseignement obligatoire en première année de certaines de nos universités publiques.
Dire la vérité est aussi un principe moral.
Beaucoup de nos familles inculquent dès le très jeune âge aux enfants le devoir de dire la vérité. Elles ajoutent souvent: même si leur enfant est menacé de mort. Notre espace politique est de plus en plus pollué. Le mensonge est très souvent institué comme une arme effrontée de conviction assassine. Comme l’adage populaire affirme qu’il n’y a pas de fumée sans feu, comme la majorité des auditrices et des auditeurs prennent pour argent comptant ce qui est dit, même si la vérification prouve que c’est un mensonge, le mal est déjà fait. En plus du préjudice causé, pour assez longtemps, pour un certain nombre de personnes le mensonge demeurera leur vérité. Acceptent facilement le mensonge pour une vérité, les personnes fanatisées qui sont aveugles et sourdes au monde qui les entoure et qui n’écoutent et ne voient que les messages que leurs délivrent leurs idoles qu’elles idolâtrent. L’être humain est doté d’une capacité unique sur notre terre : sa raison. Il n’y a pas de raison qu’une personne, qu’un groupe de personnes puissent la lui faire abdiquer. Il ferait alors honte au genre humain. Ma liberté repose sur ma capacité à m’assurer que ce que j’accepte pour vrai est la vérité !
Par Amadou DIOP
LETTRE OUVERTE AU PEUPLE SÉNÉGALAIS
La politique, c’est pour les faibles. L’art de bâtir la cité c’est pour les croyants. Bâtir une cité requiert une foi, fondement de tout succès.
La politique, c’est pour les faibles. L’art de bâtir la cité c’est pour les croyants. Bâtir une cité requiert une foi, fondement de tout succès.
Faibles parce que chez nous, kour mérr nguémbou, kouniou dakk nga fat’tou heuy porter presse, kouniou tiigneul nga cissou. Voilà ce que c’est la politique des faibles. Pour la plupart, il suffit d’avoir un problème avec le chef de l’Etat pour créer un parti, il suffit d’avoir un problème avec son boss pour créer un syndicat et au finish, il suffit d’avoir des lapins avec le comptable pour déclencher une grève.Jamais d’effet sans cause.
Soit l’on est de bonne foi pour se faire accepter et non aimer par la population, car en leur disant la vérité sans promesse, ils ne te suivront jamais assez sauf pour les personnes de bonne foi. La vérité fera toujours son chemin seul, loin du mensonge.
Soit tu es de mauvaise foi, tu leur mens et leur fais des promesses, ils vont t’aimer et pas t’accepter car en ces speech, tu fondes en eux l’espoir, celui d’un nouveau chapitre tout en ignorant que tu es de mauvaise foi : LINGAY WAX GEUMOSI DARA. Avec la bonne foi, tu rassembleras les cœurs et non les intérêts. Avec la bonne foi, tu décrocheras l’estime et non l’opportunité. Avec la bonne foi, DIEU ne te lâchera jamais seul sur ton chemin.
On veut tous changer notre cité, le quotidien de notre voisin, de par l’entremise de nos relations, notre expertise, nos connaissances et nos acquis. Mais l’on a souvent peur des facteurs exogènes : SIIW, WORR, FÉNN, DJOUBADI, TEK DEAL, DOR MARTEAU, etc...
Et même pour certains aux fonctions bien juteuses dans le sphère étatique ou sociétale, ils auront tout bonnement peur de s’exposer, montrer leur appartenance au risque de perdre leur job, leur privilège ou leur carnet d’adresse.
Pour d’autres au passé pas du tout luisant, ou qui en cacherait des bisbilles avec la société voire la justice le mot d’ordre est simple : FAIRE PROFIL BAS.
Oui, car en s’engageant dans ce sacerdoce de bâtir une société meilleure, leur vie sera exposée dans la place publique et pire, ce sont ses propres «amis» du bureau, du quartier, ou d’enfance qui seront derrière le clavier notamment pour te dilapider dans les réseaux sociaux. C’est le vendeur de journal du coin qui va fuiter l’information. C’est là dame à l’angle BIY JAAY GUERTÉ te sassou marché deugeuré nga diapaleko beneu djouni molay siweul, netali ba nétali li nek sa biir chambre à coucher. Le journaliste va tout flinguer, il ne ratera aucune occasion pour se faire du fric sauf si en lui sied l’éthique et le professionnalisme pour ne pas faire de son job, une forteresse à sous tel Jack Sparrow : le pirate des caraïbes.
Au bout du compte, existons-nous pour DIEU ou pour nous-mêmes. Faisons-nous une chose pour DIEU ou pour nous même. Rappelle-toi de l’adage : Kouy def nguir bopam, sunu borom até leu si seuy jeuff. KOUY DEF TE YALLA TAX, SUNU BOROM ATTÉ LEU SI YEURMANDÉM. YALLA NANIOU YALLA MAY MOUDJ BOU RAFET.
Il n’est jamais facile de s’engager. Et pourtant ceux qui se portent volontiers pour être en tête, ce sont des humains comme vous et moi, avec une mère et un père insulté en longueur de journée. Ce sont des frères ou des sœurs, calomniés / diffamés selon l’humeur de l’antagoniste.
Ce sont des époux, pères de famille comme vous et moi. Ils ont une vie qu’ils préfèrent donner pour la tienne. Ils ont des enfants qu’ils préfèrent parfois abandonner pour l’épanouissement de tes enfants. Ils ont un patrimoine qu’ils préfèrent délaisser et même perdre pour que tu aies gain de cause. Alors Bougn leu gueuneu Gorée.
Motive-les sans faire feu, encourage les tout en gardant l’oeil sur eux. C’est cela la CITOYENNETÉ. L’heure d’une nouvelle forme de politique est arrivée. Les conflits personnels ne nous intéressent pas. Le vécu des uns et des autres engagent que les auteurs. Ce qui nous intéresse, c’est comment faire pour que nous puissions tous, sans distinction d’origine, de sexe, d’ethnie ou discrimination sociale, manger à notre faim, se soigner dignement, apprendre aisément et surtout se faufiler en toute sécurité dans les artères du territoire.
Ne suis pas ton leader parce qu’il est tout bonnement charismatique, non suis le car il t’associe dans les projets de notre société.
Ne soutiens pas ton leader car tu vois en lui le changement, non, fais le te yalla rek tax car l’homme est changeant, de la sédentarité d’esprit à la transhumance des vertus, l’homme mute au jour le jour. Et le jour où il changera de conviction, lui ton leader, il ne t’avisera pas. Il rejoindra le camp de ses intérêts sans scrupule. SOUBHANALAH a ce leader qui se dédit ou se contredit.
Ne suis pas un leader parce qu’il te plaît, non, car un bon jour tu le dénigreras lorsqu’il s’approchera de ton ennemi.
Ne vote pas pour lui car il est ton espoir ou celui de toute une génération, Non, vote comme si DIEU est à coté de toi, et d’ailleurs DIEU est à coté de toi. Car si tu fais de lui ton espoir, cet espoir s’effondrera le jour DIEU te montrera ce qu’il cache.
Peu importe dans quel parti tu milites, peu importe dans quel mouvement tu t’actives, rappelles toi d’une chose : Nulle n’est indispensable. Tous ceux qui se croient indispensables ou incontournables finiront dans un trou, à six pieds sous terre pour devenir juste de la poussière et se retrouver sur nos meubles, sur la terrasse, sur nos habits et encore pire, à joncher le sol que nous piétinons tous les jours. Nous mourrons tous un jour. YALLA NA YÉX.
Alors toi qui me lis, si tu peux aider, fais le sans rien attendre. Si tu peux contribuer au mieux-être de ton voisin, fais le sans hésiter. Nous ne ferons pas 130 ans sur cette magnifique planète et crois moi, si chacun de nous savait quand, comment et où MAWT, l’ange de la mort nous arrachera notre âme, wallahi tu ne serais pas là à lire ce texte, je ne serai pas là non plus à écrire ce chapitre. Fais un tour dans les blocs opératoires, dans les salles de réanimation, boba da xamni mana mana bi yeup, gnit dou dara et ndeysan kougn la wax mou Alors si tu t’engages avec nous, fais en un sacerdoce sans rien attendre en retour. Distoi que IOW YAY KIY DOXAL SENEGAAL. Et kep kou beug seu reew, yangui diaamou YALLA.