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21 mai 2025
LES PERSONNALITÉS ET ENTREPRISES CITÉES PAR LA CENTIF
Dans son édition de ce mardi 14 janvier, Libération souligne qu’au moins onze (11) entreprises et personnes physiques sont citées par la CENTIF dont Tahirou Sarr, déjà impliqué dans l’affaire des 94 milliards.
Après le communiqué du Parquet financier publié dimanche soir, le journal Libération est revenu ce mardi sur le rapport transmis par la CENTIF au Pool judiciaire financier. Selon nos confrères, les “mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux” mis à nu ont été actionnés entre 2021 et 2023. Et pour les déceler, la Cellule nationale de traitement des informations financières s’est appuyée sur au moins huit (8) Déclarations d’opérations suspectes (DOS) transmises par les banques et impliquant des entreprises et des personnes physiques.
Le journal affirme que globalement, le rapport cible des fonds reçus par Tahirou Sarr du Trésor, suivis de virements effectués par la suite à des sociétés ou personnes physiques comme Farba Ngom. Ces montants seraient des rétrocommissions versées au député en contrepartie de son implication pour faciliter des marchés et paiements à Tahirou Sarr.
Dans son édition de ce mardi 14 janvier, Libération souligne qu’au moins onze (11) entreprises et personnes physiques sont citées par la CENTIF dont Tahirou Sarr, déjà impliqué dans l’affaire des 94 milliards et de l’achat de la Résidence du président de l’Assemblée nationale, Farba NGOM, son frère Ismaïla Ngom, Serigne Khadim Niang, SOFICO, SCI Haba, SCP Doworo, Kantong investment SASU, SCP Tidiania, SCI Diamalaye, Groupe immobilier suisse (GIS).
LE JUGE DÈME REDOUTE UNE POLITISATION DU POOL JUDICIAIRE FINANCIER
“L’obligation de redevabilité et l’impératif de recouvrer nos deniers publics spoliés ne doivent cependant pas entraîner la justice à faillir à ses obligations d’une justice indépendante et impartiale, seule pouvant garantir un procès équitable”, dit-il.
Dans un texte qu’il a publié ce mardi sur sa page Facebook, l’ancien juge, Ibrahima Dème s’est attaqué au Parquet financier qui a sorti un communiqué dimanche soir pour annoncer l’ouverture d’une information judiciaire contre plusieurs personnes, après des plaintes de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Selon le magistrat, qui a démissionné en mars 2018, le Pool Judiciaire Financier est en train de se laisser politiser comme la CREI en 2012. “L’histoire est entrain de bégayer. Il y a une dizaine d’années, après la deuxième alternance de 2012, une juridiction très utile contre la corruption et l’enrichissement illicite a été pervertie par son instrumentalisation par l’exécutif. Actuellement, le pool judiciaire financier, qui a corrigé certaines imperfections de la CREI, semble suivre le chemin d’une justice dévoyée par sa politisation”, a-t-il affirmé.
Avant d’ajouter: “L’obligation de redevabilité et l’impératif de recouvrer nos deniers publics spoliés ne doivent cependant pas entraîner la justice à faillir à ses obligations d’une justice indépendante et impartiale, seule pouvant garantir un procès équitable”
A noter que le nom du député Farba Ngom, proche de l’ancien Président Macky Sall, a été cité dans cette affaire de blanchiment de capitaux de plus de 125 milliards CFA, qui a atterri sur la table du PJF. La procédure de levée de son immunité parlementaire va d’ailleurs être enclenchée ce mardi à l’Assemblée nationale.
PAR SIDY DIOP
VERTU ÉCULÉE
C’est une vidéo qui affole la toile et provoque des commentaires déchainés des internautes. Une artiste, en toute petite tenue, nombril au vent, y offre plus à admirer ses atouts qu’à écouter sa musique. Pas de quoi s’offusquer
C’est une vidéo qui affole la toile et provoque des commentaires déchainés des internautes. Une artiste, en toute petite tenue, nombril au vent, y offre plus à admirer ses atouts qu’à écouter sa musique. Pas de quoi s’offusquer. Pas de quoi monter au ciel non plus. Ce que la chanteuse expose à nos regards pas si purs que ça a été montré, affiché, placardé sur toutes les scènes d’ici et d’ailleurs. La musique, pour faire battre les cœurs rebelles, a besoin d’un bon coup de pouce couleur chair et d’une bonne dose d’adrénaline. Et elle n’est pas la seule à jouer sur ce registre.
Une autre chanteuse aux rondeurs affriolantes avait laissé entendre que sa généreuse poitrine est un instrument qui donne du tonus à sa musique.
Doit-on, pour autant, blâmer ces belles qui ont tant de trésors à montrer à nos yeux si chastes? Le Sénégal est un pays de paradoxes où la morale s’entend à longueur d’émissions de télé et de radio, mais ce sont les filles qui sont les moins regardantes sur les bonnes mœurs qui décrochent le jackpot. Elles sont la cible préférée des « marabouts » qui claquent des dots à plus de six chiffres. La vertu est un souvenir qui ne se vend plus.
LE CONCEPT NITHE OPERATIONNALISE DES MAINTENANT
La Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation (NITHE), une approche scolaire visant à former, à l’horizon 2035,» un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles », va être opérationnalisée ...
La Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation (NITHE), une approche scolaire visant à former, à l’horizon 2035, »un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles », va être opérationnalisée dès maintenant, a indiqué, lundi, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mbamba Guirassy.
‘’Ce qui vient d’être validé doit être immédiatement intégré dans les écoles et opérationnalisé au niveau central comme déconcentré’’, a-t-il déclaré à Diamniadio.
Il intervenait lors de la cérémonie de validation institutionnelle de cette nouvelle initiative en présence des acteurs du système éducatif.
Il précise que cette nouvelle approche s’inscrit dans le cadre de ‘’la vision d’une société éducative inclusive et efficiente ». Elle consiste à »former, à l’horizon 2035, un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles’’, a-t-il expliqué, soulignant que le concept NITHE »veut promouvoir des valeurs et les introduire dans le système éducatif ».
Il a appelé à ‘’développer une communication efficace pour l’appropriation de l’initiative par les communautés mais aussi afin d’assurer sa mise en œuvre effective tout en rendant compte régulièrement à l’autorité’’.
Selon lui, ‘’ce qui fabrique l’homme, ce qui fabrique une nation, c’est essentiellement le socle des valeurs’’, »Toutes les grandes nations se distinguent par les valeurs. C’est par les valeurs qu’on va vers la science, vers la technologie, vers la paix, la démocratie (…)’’, a-t-il encore souligné.
M. Guirassy a invité à cette occasion les acteurs impliqués, à garder cette dynamique d’inclusion, de collaboration et de participation, pour donner à l’initiative toute sa consistance.
Des experts, des communicateurs traditionnels, des organisations de la société civile ainsi que des syndicats représentatifs du secteur de l’éducation ont pris part à cette cérémonie de validation institutionnelle de la Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation.
LE PRESIDENT SOUDANAIS REÇU EN AUDIENCE CHEZ DIOMAYE FAYE
Le président Bassirou Diomaye Faye a échangé lundi à Dakar avec le chef du Conseil souverain de transition du Soudan, le général Abdel Fatah al-Burhan sur les développements liés à la situation politique et sécuritaire dans ce pays du nord-est de l’Afriqu
Le président Bassirou Diomaye Faye a échangé lundi à Dakar avec le chef du Conseil souverain de transition du Soudan, le général Abdel Fatah al-Burhan sur les développements liés à la situation politique et sécuritaire dans ce pays du nord-est de l’Afrique, a annoncé la présidence sénégalaise.
Le président Faye en a profité pour réaffirmer le soutien du Sénégal au peuple soudanais tout en appelant au dialogue pour un retour à la paix au Soudan en proie à un conflit armée mettant aux prises l’armée régulière à un de ses groupes supplétifs des forces paramilitaires de soutien rapide (RSF), dirigé par le général Mohamed Hamdan Dagalo dit Hemedti.
La lutte des deux hommes pour le contrôle du pouvoir a débouché sur le déclenchement à travers tout le pays d’une guerre civile meurtrière. Elle a provoqué des milliers de morts et le déplacement de centaines de milliers de Soudanais à travers le pays et à l’étranger.
CHAN 2024 : LES ADVERSAIRES DES LIONS LOCAUX CONNUS, MERCREDI
L’équipe nationale locale du Sénégal, détentrice du titre, connaîtra ses adversaires pour le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024 à l’issue du tirage au sort prévu ce mercredi au Kenyatta International Convention Centre de Nairobi, au Kenya.
L’équipe nationale locale du Sénégal, détentrice du titre, connaîtra ses adversaires pour le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024 à l’issue du tirage au sort prévu ce mercredi au Kenyatta International Convention Centre de Nairobi, au Kenya. Ce tirage marquera une étape clé dans la préparation de la huitième édition de cette prestigieuse compétition, qui se tiendra du 1er au 28 février 2024.
Le CHAN 2024, organisé conjointement par le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie, rassemblera les meilleures équipes nationales locales du continent, mettant en avant les joueurs évoluant dans les championnats nationaux. La Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé que le tirage au sort sera conduit par trois légendes du football africain : Hassan Wasswa de l’Ouganda, Mrisho Ngasa de la Tanzanie et McDonald Mariga du Kenya.
Le Sénégal, tenant du titre, se prépare à défendre son trophée lors de cette édition, marquant sa quatrième participation au CHAN. L’équipe sénégalaise aspire à réitérer son exploit précédent et à maintenir sa position dominante dans le football africain.
La liste des équipes déjà qualifiées pour le CHAN 2024, pays hôtes : Kenya, Tanzanie, Ouganda. Les autres équipes : Maroc, Guinée, Sénégal, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Nigéria, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Congo, Soudan, Zambie, Angola et Madagascar.
La CAF annoncera les deux dernières équipes qualifiées, complétant ainsi la liste des participants. Le tirage au sort de ce mercredi permettra au Sénégal et aux autres équipes de connaître leurs adversaires et de commencer à élaborer leurs stratégies pour cette compétition cruciale.
L’IA, MODÈLE DE COHÉSION
L’Intelligence artificielle est un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile, estime l’Ambassadrice de France au Sénégal...
L’Intelligence artificielle est un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile, estime l’Ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, soulignant la nécessité de permettre à l’IA de ‘’réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun’’.
Dans une tribune publiée en prélude du Sommet pour l’action sur l’IA, la diplomate note que ‘’l’Intelligence artificielle (IA) est plus qu’une révolution industrielle et technologique’’.
‘’Elle porte le potentiel d’un profond changement de paradigme de nos sociétés, dans nos rapports au savoir, au travail, à l’information, à la culture et même au langage. En ce sens, l’IA n’est pas une technologie neutre, mais un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile’’, soutient Mme Farges.
Dans sa tribune intitulée ‘’Intelligence Artificielle : vers le Sommet pour l’action’’ et dont copie a été transmise à l’APS, elle estime que ‘’l’enjeu est fondamental », est de »permettre à l’IA de réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun permettant de contenir les risques propres au développement des technologies’’.
La France a accepté la responsabilité d’approfondir la dynamique initiée par le Royaume-Uni et la Corée du Sud en accueillant les 10 et 11 février 2025, le Sommet pour l’action sur l’IA. La rencontre réunira à Paris près d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement et d’un millier d’acteurs de la société civile venus d’une centaine de pays.
»garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre »
Dans la perspective du Sommet et de ses suites, l’Ambassadrice signale que ‘’l’action de la France porte en priorité sur trois objectifs concrets’’.
Il s’agit d’abord de ‘’garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre, afin que chacun à travers le monde puisse en bénéficier et développer de nouvelles idées pour en réaliser tout le potentiel.
‘’Dans le but de réduire la fracture numérique croissante et d’endiguer la concentration excessive du marché de l’IA, le Sommet sera l’occasion de lancer une initiative d’ampleur pour l’IA au service de l’intérêt général afin de favoriser le développement et le partage de la puissance de calcul, de jeux de données structurées, d’outils ouverts et de formations des talents de demain. Ce projet sera porté tant par des acteurs publics que privés’’, a annoncé Christine Fages.
Il faut ensuite, selon la diplomate, ‘’impérativement penser conjointement les deux transitions majeures de notre temps : l’environnement et la technologie’’.
En effet, estime Christine Fages, ‘’si l’IA doit apporter tout son concours pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver les écosystèmes, elle s’inscrit aujourd’hui dans une trajectoire intenable sur le plan énergétique’’.
Selon elle, ‘’les dernières prévisions avancent ainsi des besoins en énergie pour le secteur de l’IA dix fois supérieurs, dès 2026, à ceux de 2023’’, une perspective qui ‘’n’est pas soutenable’’.
Pour faire face à cette problématique, ‘’une coalition internationale et multipartites prenantes en faveur de l’IA durable’’ sera lancée à l’occasion du Sommet de Paris, a annoncé l’Ambassadrice.
Son objectif est ‘’d’approfondir la recherche sur le coût environnemental de l’IA, d’évaluer les modèles sous ce prisme, de définir de nouveaux standards et d’accroître les investissements verts à tous les niveaux de la chaîne de valeur’’.
Enfin, estime Christine Fages, il faut ‘’bâtir collectivement un système de gouvernance de l’IA efficace et inclusif qui ne se limite pas aux questions d’éthique et de sécurité’’.
Elle a cité des enjeux ‘’primordiaux’’ comme la protection des libertés fondamentales, la propriété intellectuelle, la lutte contre la concentration du marché, l’accès aux données.
Le leadership du Sénégal
Concernant la gouvernance mondiale de l’IA, la diplomate a rappelé que seuls sept pays dans le monde sont aujourd’hui parties prenantes des principales initiatives internationales sur l’IA, et 119 en sont entièrement absents.
Par ailleurs, plaide-t-elle, les acteurs privés et la société civile doivent également être inclus afin de définir ensemble une architecture commune de gouvernance internationale de l’IA.
Selon Christine Fages, plus de 700 partenaires, publics comme privés, chercheurs et ONG issus des cinq continents contribuent depuis plusieurs mois à la préparation du Sommet de Paris.
Le Sénégal, affirme-t-elle, ‘’un acteur de référence dans l’organisation du Sommet pour l’action sur l’IA’’, est ‘’l’un des 15 membres de son comité de pilotage, reflétant la dynamique singulière qui caractérise l’écosystème sénégalais d’IA et le leadership du Sénégal sur la scène internationale dans ce domaine’’.
Elle signale que ‘’le Sénégal est également le seul pays du continent africain à avoir rejoint et à participer au Partenariat Mondial de l’Intelligence Artificielle’’.
A Paris, aucun sujet ne sera éludé, promet la diplomate : du futur du travail à l’IA frugale, de la sécurité des modèles aux écosystèmes d’innovation, de la nécessaire diversité linguistique (et donc culturelle) à la protection des données personnelles.
‘’Chacun d’entre nous est concerné et peut accompagner la dynamique qui mène au Sommet pour l’action sur l’IA, afin qu’ensemble nous construisions, dans un cadre de confiance, l’IA au service de tous, pour un monde prospère, plus ouvert et plus inclusif’’, conclut-elle.
LA VISITE D’OUSMANE SONKO EN MAURITANIE ET L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE DE FARBA NGOM AU MENU DES QUOTIDIENS
Les livraisons de ce mardi font le point de la visite de travail et d’amitié du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et la levée imminente de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom
La visite de travail et d’amitié du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie et la levée imminente de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Dakar et Nouakchott huilent la machine’’, affiche Le Soleil. ‘’En visite d’amitié et de travail à Nouakchott, le Premier ministre Ousmane Sonko, à la tête d’une forte délégation ministérielle, a dégagé avec son homologue mauritanien, Moctar Ould Diay, les bases de cette nouvelle dynamique. De l’énergie aux infrastructures, de la pêche à l’élevage (…) les opportunités sont nombreuses’’, écrit la publication.
Selon le journal, »l’ouverture officielle du premier puits du projet Grand Tortue Ahméyim (GTA) semble avoir donné un coup de boost à la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Mauritanie’’.
‘’Sonko accueilli en grande pompe’’, relève EnQuête, rappelant que »le Premier ministre Ousmane Sonko est en visite officielle, depuis dimanche dernier, en Mauritanie’’. ‘’Cette mission diplomatique met en évidence des questions majeures telles que l’énergie, le transport, la sécurité et la migration dans le but de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays voisins’’, note le journal.
L’Info rapporte que ‘’cette rencontre entre les délégations ministérielles des deux pays a permis de discuter des moyens pour consolider la coopération bilatérale et diversifier les partenariats stratégiques’’. ‘’Dans leur discours d’ouverture, les deux chefs de gouvernement ont magnifié l’excellence des relations entre le Sénégal et la Mauritanie et insisté sur la nécessité de les renforcer à tous les niveaux’’, indique la publication.
Le même journal se fait écho des propos tenus à Nouakchott par le Premier ministre sur le rapport de la Cour des comptes, lors d’une rencontre avec la communauté sénégalaise, en marge de sa visite officielle. ‘’Ousmane Sonko a déclaré devant cette communauté avoir reçu le rapport de la Cour des comptes sur la situation du pays hérité du régime de Macky Sall. »Sonko prévient de l’ampleur des dégâts’’, selon l’Info.
»Sonko souffle sur les braises’’, dit Source A. ‘’Quand le rapport de la Cour des comptes sera rendu public, les Sénégalais sauront l’ampleur des dégâts’’, a déclaré le chef du gouvernement cité par le journal.
Le même publication annonce que le bureau de l’Assemblée nationale a été convoqué mardi, après-midi. »Cette réunion sera suivie de celle de la Conférence de présidents. Même si l’ordre du jour n’est pas dévoilé, tout porte à croire que cette convocation est liée au dossier des 125 milliards de FCFA annoncé par le Parquet judiciaire financier. Et pour lequel celui-ci a demandé au ministre de la Justice de la levée de l’immunité parlementaire du griot attitré de l’ancien président de la République, Macky Sall’’.
Selon L’As, »les choses semblent de plus en plus claires maintenant : Farba Ngom sera sans nul doute le premier ponte de l’ancien régime à passer à la guillotine dans le cadre de la reddition des comptes initiée par les nouvelles autorités étatiques’’.
‘’Pour preuve, à l’Assemblée nationale, la conférence des présidents est convoquée aujourd’hui dans l’après-midi pour entamer le processus devant aboutir à la levée de l’immunité parlementaire du maire des Agnam’’, indique le journal, parlant de »célérité suspecte de l’Assemblée’’.
‘’L’Assemblée nationale entre en action’’, affiche à la Une Sud Quotidien, notant que »selon des sources concordantes au sein de l’Assemblée nationale, cette convocation des députés entre dans le cadre de la procédure de reddition des comptes initiée par le Pool judiciaire financier (PJF) contre des dignitaires de l’ancien régime dont le député maire de la commune d’Agnam, Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom’’.
Libération rapporte que ‘’le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom ». Et la procédure sera déclenchée aujourd’hui du côté de l’hémicycle.
Selon le même journal, le rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) révèle entre autres ‘’plus de huit déclarations d’opérations suspectes (DOS) reçues des banques, des virements effectués par Sifico en faveur de Farba Ngom, sa SCI et son frère après des paiements du Trésor ».
MOODY’S FAIT DE BONNES PREDICTIONS POUR 2025
L’Afrique subsaharienne devrait enregistrer une croissance économique de 4,2% en 2025 contre une estimation de 3,8% en 2024. Ces prédictions sont faites par l’agence Moody’s qui relève cependant que cette croissance reste fragile.
L’Afrique subsaharienne devrait enregistrer une croissance économique de 4,2% en 2025 contre une estimation de 3,8% en 2024. Ces prédictions sont faites par l’agence Moody’s qui relève cependant que cette croissance reste fragile.
“Afrique subsaharienne : De bonnes perspectives en 2025 grâce à l'amélioration des conditions de financement ; mais le coût de la dette reste élevé”. Tel est l’intitulé du nouveau rapport de l’agence de notation financière Moody’s publié dans un contexte économique mondial bien agité. En effet, l’étude fait ressortir que l’Afrique subsaharienne devrait enregistrer une croissance économique de 4,2% en 2025 contre une estimation de 3,8% en 2024.
Le rapport précise que la croissance économique moyenne de la région devrait être plus élevée que celle enregistrée au cours de la dernière décennie. Il indique dans la foulée que cette étape a été marquée par plusieurs chocs endogènes et exogènes tels que la chute des prix des matières premières durant la période 2014-2016, la pandémie de covid-19 et l’envolée de l’inflation consécutive au déclenchement du conflit russoukrainien.
Moody’s estime aussi que la hausse prévue de la croissance durant l’année en cours, devrait notamment découler de l’assouplissement des conditions financières, des investissements accrus dans les infrastructures et le secteur de l’énergie, de l’accélération du rythme des réformes économiques et de l’expansion du secteur des services.
Elle souligne d’ailleurs que plusieurs facteurs contribuent à cette hausse. Car, ajoute-t-elle, la plupart des économies mondiales, y compris celles d'Afrique subsaharienne, sont en phase de reprise après les perturbations causées par la pandémie. La levée des restrictions sanitaires et la reprise des activités économiques devraient stimuler la croissance, renchérit-elle.
Parallèlement, l’étude révèle qu’un autre élément de cette augmentation est la résultante du fait que de nombreux pays d'Afrique subsaharienne sont de grands producteurs de matières premières. A l’en croire, une hausse des prix de ces matières premières, comme le pétrole, les minéraux et les produits agricoles, pourrait améliorer les revenus d'exportation et stimuler la croissance économique.
Sur un autre plan, le rapport affirme que les investissements étrangers directs (IED)joueront un rôle crucial dans le développement économique de l'Afrique subsaharienne. A cet effet, note-t-il, l’augmentation des IED pourrait soutenir la croissance en créant de nouveaux emplois et en transférant des technologies.
A ces facteurs s’ajoute la mise en œuvre des réformes économiques visant à améliorer l'environnement des affaires et à attirer les investissements. Selon l’étude, ces réformes pourraient porter leurs fruits à moyen terme et contribuer à la croissance.
Toujours d’après le rapport, Moody's note que le recul de l'inflation et la baisse des taux directeurs opérés par les principales banques centrales mondiales soutiendront une tendance générale à l'assouplissement de la politique monétaire dans la région, ce qui permettrait une réduction progressive des coûts de financement
Concernant les contraintes liées à la disponibilité, Moody’s indique que des financements persisteront pour un certain nombre d'États, tandis que les besoins élevés en financements nécessaires au service de la dette extérieure par rapport aux réserves de change utilisables constitueront une autre source de risque souverain. Une appréciation soutenue du dollar en 2025 pourrait également augmenter le coût du service de la dette en devises étrangères, note-t-elle
En définitive, Moody's relève que sa prévision est encourageante, mais il est important de garder à l'esprit que la croissance économique en Afrique subsaharienne reste fragile et dépend de nombreux facteurs. Pour tirer pleinement parti des opportunités qui se présentent, les pays de la région devront relever les défis liés à l'instabilité politique, au changement climatique, à l'endettement, apprend-on.
L’ASSEMBLEE LARGUE SES AMARRES
Les choses semblent de plus en plus claires maintenant : Farba Ngom sera sans nul doute le premier ponte de l’ancien régime à passer à la guillotine dans le cadre de la reddition des comptes initiée par les nouvelles autorités étatiques.
Les choses semblent de plus en plus claires maintenant : Farba Ngom sera sans nul doute le premier ponte de l’ancien régime à passer à la guillotine dans le cadre de la reddition des comptes initiée par les nouvelles autorités étatiques. pour preuve, à l’Assemblée nationale, la conférence des présidents est convoquée aujourd’hui dans l’après-midi pour entamer le processus devant aboutir à la levée de l’immunité parlementaire du maire des Agnam.
A peine le communiqué du parquet financier a-t-il été rendu public que la majorité de Pastef met en branle sa machine. Les membres de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale sont convoqués cet aprèsmidi avec comme motif : calendrier de travail pour examen d’une affaire en instance. Mais tout porte à croire que cette convocation est liée à la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom réclamée par le Pool judiciaire financier dont le procureur El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla a, dans une note, expliqué qu’il envisageait d’ouvrir une information judiciaire dans le cadre d’une vaste enquête portant sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux, estimées pour le moment à plus de 125 milliards de FCFA, où le chambellan de l’ex Président Macky Sall est cité. Une célérité suspecte pour bien des observateurs. Il faut dès lors signaler que dans le processus de la levée de l’immunité parlementaire, la conférence des présidents de l’Assemblée va d’abord être informé de la saisine du garde des Sceaux avant de se pencher sur l’agenda devant aboutir à la levée de l’immunité parlementaire du député maire des Agnam que le candidat de Pastef avait menacé en pleine campagne. Après examen, les membres du bureau vont confier le dossier à la commission des lois qui va mettre en place une commission ad hoc. Celle-ci va à son tour statuer sur la question et proposer en rapport qui sera ratifier en plénière.
Une fois cette étape franchie, la commission mise en place va convoquer le député. Celui-ci peut décider d’aller se défendre ou rester chez lui. Mais quoi qu’il en soit, la commission va produire un rapport qu’elle va présenter à la plénière. Et c’est à ce moment seulement que les députés pourront décider du sort de Farba Ngom
A noter qu’au regard des rapports que le mis en cause entretient avec le Président Macky Sall et la majorité écrasante de Pastef, la procédure de la levée de son immunité parlementaire devrait passer comme lettre à la poste, étant donné que le PASTEF est majoritaire dans l’hémicycle. Autrement dit, son destin est entre les mains de ses meilleurs ennemis, qui doivent décider s’il doit aller répondre à la justice ou s’il doit vaquer tranquillement à ses occupations sans être inquiété.
Il faudra plus que des prières pour tirer Farba Ngom d’affaire, car rien ne semble être en mesure de faire avorter la prédiction du tout puissant Premier ministre Ousmane Sonko. En campagne électorale lors des dernières élections législatives, ce dernier avait déclaré à l’endroit de Farba Ngom : « Je sais qu’il y a un individu qui circule dans le département, armé de mallettes d’argent, pour acheter des voix. Je vous le garantis, ce sera la dernière élection au Sénégal à laquelle il participera. Ce qu’Agnam est devenu aujourd’hui, reflète bien l’homme qui le représente actuellement. Il n’a ni le niveau, ni les compétences, ni la formation nécessaire. Il a accédé à une place centrale dans la République uniquement par la volonté d’un Président qui l’a associé à toutes sortes de réseaux, fonciers, financiers ».
Birahime Seck s’interroge
L’affaire Farba Ngom a fait réagir le coordonnateur du Forum civil, Birahime Seck qui écrit dans son compte X : « Il faut faire attention dans les approches afin de préserver le Pôle judiciaire financier. La démarche du parquet doit être rigoureuse. Une information judiciaire est-elle ouverte sur les 1 000 milliards ? Pourquoi le Parquet n'a pas communiqué sur les autres affaires qu'il traite ? ». Comme Birahim Seck, beaucoup d’acteurs s’étonnent de la précipitation du parquet. Qui parlait de la revanche des vainqueurs ?