Encore deux apparitions pour un même croissant lunaire au Sénégal. La communauté musulmane sénégalaise démarre ainsi le mois béni de Ramadan 2025 à deux vitesses. Alors qu’une partie des fidèles entame le jeûne, ce samedi 1er mars 2025, à l’appel de la Coordination des musulmans du Sénégal pour l’observation du croissant lunaire (CMS/OCL), en même temps que plusieurs pays du monde dont l’Arabie Saoudite, la majorité engage le mois d’abstinence le lendemain, dimanche 02 mars, conformément à la décision de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC).
Un croissant lunaire, deux apparitions ! Les musulmans du Sénégal démarrent le jeûne du mois béni de Ramadan dans la division cette année encore. D’abord, la Commission nationale dans laquelle se reconnait la majorité des fidèles appelle à débuter le Ramadan 2025 (1446H) demain, dimanche 02 mars, la nouvelle lune n’ayant pas été aperçue dans le pays. «La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC) s’est réunie aujourd’hui, vendredi 28 février 2025, à la RTS pour scruter le croissant lunaire. Après avoir recueilli toutes les informations venant de nos représentants qui sont dans les différentes localités du pays, en accord avec toutes les familles religieuses et le Gouvernement : il résulte que le croissant lunaire n’a été aperçu dans aucune localité du pays. Par conséquent, le dimanche 02 mars 2025 sera le premier jour du mois lunaire de Ramadan ou Koor. Puisse Dieu SWT accorder à toute la communauté musulmane un Ramadan paisible», informe la CONACOC dans une déclaration rendue publique hier vendredi, dans la soirée.
Au même moment, la Coordination des musulmans du Sénégal pour l’observation du croissant lunaire (CMS/OCL), qui siége à Pikine, a invité les fidèles à entamer le jeûne dès ce samedi 1er mars, correspondant au premier jour du Ramadan 1446H, la nouvelle lune étant apparue au Sénégal et dans le monde musulman. «La Coordination des musulmans du Sénégal pour l’observation du croissant lunaire (CMS/OCL) s’est réunie, ce vendredi 28 février 2025, correspondant au 29 «Cha’bân» 1446H pour scruter la lune. Après avoir recueilli les informations en provenance de ses correspondants nationaux et internationaux, la commission vous informe que la lune a été aperçue au Sénégal : Sadio (Diourbel), et dans le monde musulman : en Gambie, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Tchad, au Niger, en Mauritanie, en Arabie Saoudite, au Sultanat d’Oman… Par conséquent, le 1er mars 2025 sera le 1er jour du mois lunaire Ramadan (Koor) 1446H. Qu’Allah le Tout Puissant accepte nos bonnes œuvres», lit-on dans le communiqué de la CMS/OCL
Dans le reste du monde, l'Arabie Saoudite a officiellement annoncé que le mois de Ramadan 1446H débute ce samedi 1er mars 2025, à travers la Cour suprême saoudienne qui a confirmé le début du neuvième mois du calendrier islamique, ce samedi. Aussi plusieurs autres pays du Golfe comme le Qatar, les Émirats Arabes Unis, le Sultanat d’Oman, Bahreïn et le Koweït vont également observer le premier jour du jeûne ce samedi. Il en est de même pour l’Australie et l’Indonésie.
En Europe, le Ramadan 2025 débute le 1er mars, en Belgique et en France où le Conseil français du culte musulman a fixé la date du premier jour du mois sacré chez les musulmans pour ce samedi 1er mars. De même, en Espagne, la Commission islamique annonce à tous les musulmans du royaume que le 1er mars 2025 correspond au premier jour du mois béni de Ramadan 1446, à travers, un communiqué de presse.
En revanche, le Sultanat de Brunei a indiqué que le croissant lunaire n’a pas été vu hier, vendredi. Par conséquent, le 1er jour du mois de Ramadan 2025 est fixé au dimanche 2 mars. De même, la Malaisie et le Japon vont commencer à jeûner le 2 mars 2025, correspondant au premier jour de Ramadan 1446H.
Cinquième pilier de l’Islam, le début du Ramadan est fixé en fonction de l’observation du croissant lunaire, une tradition suivie par de nombreux pays musulmans. Seulement, beaucoup de pays dont l’Arabie Saoudite ont désormais intégré la science dans leur culture d’observation de la nouvelle lune, avec des calculs astronomiques. Le mois sacré est une période de jeûne, de prière d’endurance dans l’accomplissement de bonnes œuvres, bref de spiritualité intense pour des millions de fidèles à travers le monde.
AFRIK SANTE PLAIDE POUR L’ERECTION DE SERVICES DEDIES DANS TOUTES LES STRUCTURES MEDICALES DU PAYS
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), les maladies rares touchent à ce jour plus 300 millions de personnes dans le monde
Dans le cadre de la Journée internationale des maladies rares, célébrée chaque 28 février à l’échelle mondiale, l'Association Humanitaire de Lutte contre les Maladies Rares, en collaboration avec Afrik Santé réitère son engagement pour inscrire le Sénégal dans l’agenda des pays marquant cet événement crucial. C’était à l’occasion d’une randonnée pédestre de sensibilisation à Guédiawaye.
« Les maladies rares, par leur nature, touchent un nombre restreint de personnes, créant des défis spécifiques liés à cette rareté. Cependant, il est important de souligner que certaines pathologies autrefois considérées comme rares, telles que le cancer, le diabète ou l'hypertension, sont désormais devenues courantes dans notre pays » a indiqué le SG de l’association qui poursuit « Ce changement inquiétant est en grande partie dû à l'évolution de notre alimentation et de nos habitudes de vie. Sans une attention suffisante portée à ces maladies et à leurs causes sous-jacentes, nous avons vu leur prévalence augmenter et leurs effets dévastateurs se multiplier, devenant des défis majeurs de santé publique. Il en va de même pour des maladies comme la drépanocytose ou l’hémophilie, qui autrefois touchaient un nombre restreint d’individus, mais qui, aujourd’hui, affectent un nombre croissant de personnes » renseigne Cheikh Tidiane Mbengue. Et de mettre en lumière la réalité des maladies rares dans le monde, qui concernent à ce jour plus de 300 millions de personnes, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces maladies sont souvent graves, chroniques, et évolutives. Elles peuvent se manifester dès la naissance, comme dans le cas de l’amyotrophie spinale infantile, ou plus tard dans la vie, comme pour la maladie de Huntington ou la sclérose latérale amyotrophique.
« A l’heure actuelle, on dénombre entre 7000 et 8000 maladies rares à travers le monde, des pathologies pour certaines d’entre elles encore mal comprises. Certaines sont génétiques, d'autres sont des infections rares, des cancers peu communs, ou des maladies auto-immunes. Ce qui rend encore plus complexe leur prise en charge est le manque de connaissances médicales et scientifiques à leur sujet. Les patients souffrant de ces maladies font face à des difficultés similaires : un diagnostic tardif, un manque d’information, des obstacles pour accéder aux soins appropriés et une prise en charge souvent fragmentée » a jouté ce dernier au cours de la randonnée pédestre. Le journaliste spécialisé en santé exprime sa conviction que ce combat nécessite une mobilisation à tous les niveaux, en particulier au sein des institutions publiques et privées, pour garantir une prise en charge adéquate de toutes les personnes touchées par ces maladies rares. Il appelle à une action immédiate et décisive pour ériger les bases d’un service des maladies rares dans chaque structure de santé à travers le pays.
TAHIROU SARR REJOINT FARBA NGOM EN PRISON
Entendu hier, jeudi 27 février devant le collège des juges d’instruction du Pool judiciaire financier (PJF) dans le cadre de l’affaire des 125 milliards de FCFA révélée par un rapport de la CENTIF, Tahirou Sarr a été placé sous mandat de dépôt
Le directeur général de la société Sofico, Tahirou Sarr, rejoint le député maire des Agnams, Mouhamadou Ngom dit Farba en prison. Entendu hier, jeudi 27 février devant le collège des juges d’instruction du Pool judiciaire financier (PJF) dans le cadre de l’affaire portant sur des transactions suspectes estimées à125 milliards de FCFA révélée par un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), Tahirou Sarr présenté comme un des complices de Farba a été placé sous mandat de dépôt.
L ’audition de l’homme d'affaires Tahirou Sarr devant le collège des juges d'instruction du Pool Judiciaire Financier (PJF) n’a pas révélé de surprise. Entendu hier, vendredi 28 février, au lendemain de l’inculpation du député maire des Agnams, Mouhamadou Ngom dit Farba, le directeur général de la société Sofico a été inculpé et placé sous mandat de dépôt. Tahirou Sarr a ainsi rejoint en prison Farba Ngom dont l’immunité parlementaire a été levée, le 24 janvier dernier.
Dans sa parution d’hier, le journal Libération a informé que Tahirou Sarr avait soumis des propositions financières considérables aux juges du pôle financier, dans le cadre de cette procédure en vue d’échapper à la prison. Ainsi, dans le dossier le Farba Ngom, nos confrères révèlent que Tahirou Sarr, par l'intermédiaire de son avocat, a proposé comme offre de cautionnement un chèque de 11 milliards de francs CFA, ainsi que deux titres fonciers d'une valeur respective de 1 et 12 milliards de francs CFA.
S’agissant du dossier le concernant personnellement où le Procureur de la République financier l’accuse d’escroquerie présumée sur les deniers publics et blanchiment de capitaux portant sur 91,636,628,050 de francs CFA, le directeur général de la société Sofico a également posé sur la table un Titre foncier à Mbane de plusieurs milliers d'hectares expertisé à 394 milliards Fcfa en guise d’offre de cautionnement. Cependant, avec la tournure qu’a pris son dossier, tout semble indiquer que le juge du Premier cabinet du Pool judiciaire financier a rejeté son offre. Pour rappel, lors de son face à face, Farba Ngom avait également, pour éviter la prison, proposé de mettre en garantie ses immeubles d’une valeur équivalente au montant de 31 milliards. Mais son offre n’a pas convaincu le juge d’instruction qui a préféré suivre le procureur de la République financier qui a requis son placement sous mandat de dépôt.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Le Témoin Quotidien
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Le Témoin Quotidien
Le président ukrainien s'est retrouvé sous le feu croisé des accusations de son homologue américain et son vice-président. Les deux hommes lui ont reproché son ingratitude supposée et son refus d'accepter un accord de paix rapide avec la Russie
(SenePlus) - Un échange qui devait marquer un tournant dans les relations américano-ukrainiennes s'est transformé en catastrophe diplomatique. Selon CBS News, la signature d'un accord crucial sur les minéraux entre les États-Unis et l'Ukraine ainsi qu'une conférence de presse conjointe prévue vendredi ont été "brusquement annulées et la visite du dirigeant ukrainien écourtée" après qu'une réunion dans le Bureau ovale incluant le vice-président JD Vance a "dégénéré en insultes et chaos".
L'altercation a rapidement escaladé lorsque Vance a déclaré que la situation actuelle était en partie due aux actions de l'administration Biden, affirmant qu'il était "temps pour la diplomatie". Face à cette affirmation, Zelensky a rétorqué : "De quel genre de diplomatie parlez-vous, JD ?", suggérant que la Russie avait déjà violé ses promesses lors d'accords antérieurs, rapporte CBS News.
La tension est montée d'un cran quand JD Vance a accusé le président ukrainien de "manquer de respect" en tentant de "plaider sa cause devant les médias américains". "Vous devriez remercier le président d'essayer de mettre fin à ce conflit", a lancé Vance à Zelensky, selon les informations de CBS News.
Le vice-président a poursuivi ses attaques en accusant Zelensky d'emmener les visiteurs dans "une tournée de propagande" lorsqu'ils se rendent en Ukraine. "Pensez-vous qu'il soit respectueux de venir dans le Bureau ovale des États-Unis d'Amérique et d'attaquer l'administration qui essaie d'empêcher la destruction de votre pays ?", a-t-il demandé, toujours selon la même source.
Donald Trump est intervenu avec véhémence lorsque Zelensky a évoqué les conséquences futures du conflit pour les États-Unis. "Vous ne savez pas ça. Ne nous dites pas ce que nous allons ressentir. Nous essayons de résoudre un problème. Ne nous dites pas ce que nous allons ressentir, parce que vous n'êtes pas en position de dicter cela", a lancé le président américain selon CBS News.
Le ton est devenu encore plus menaçant lorsque Trump a déclaré : "Vous n'avez pas les cartes en main maintenant. Avec nous, vous commencez à avoir des cartes. Actuellement, vous n'avez pas vos cartes à jouer — vous jouez avec la vie de millions de personnes. Vous jouez avec la Troisième Guerre mondiale."
L'exigence de gratitude est revenue comme un leitmotiv. "Avez-vous dit 'merci' une seule fois, durant toute cette réunion ?", a interrogé Vance, tandis que Trump renchérissait : "Vous devez être reconnaissant. Vous n'avez pas les cartes. Vous êtes enterré là-bas, des gens meurent, vous manquez de soldats."
Après cette confrontation, "les Ukrainiens ont quitté le Bureau ovale pour se rendre dans une 'pièce séparée', tandis que l'équipe américaine est restée dans le Bureau ovale", a indiqué un responsable de la Maison Blanche à CBS News. "Pendant que les Ukrainiens attendaient dans l'autre pièce, le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz et le secrétaire d'État Marco Rubio leur ont dit de partir."
Selon ce même responsable, "Zelensky essayait d'apaiser les tensions et a demandé de reprendre à zéro, mais M. Trump et d'autres responsables de l'administration ont été offensés par le comportement de Zelensky". Le président ukrainien a été aperçu quittant la Maison Blanche à 13h41, précise CBS News.
L'humiliation ne s'est pas arrêtée là. Après son départ, Trump a continué à critiquer Zelensky sur les réseaux sociaux, affirmant qu'il "n'est pas prêt pour la paix". "Nous avons eu une réunion très significative à la Maison Blanche aujourd'hui. J'ai déterminé que le président Zelensky n'est pas prêt pour la Paix si l'Amérique est impliquée, parce qu'il estime que notre implication lui donne un grand avantage dans les négociations. Je ne veux pas d'avantage, je veux la PAIX. Il a manqué de respect aux États-Unis d'Amérique dans son précieux Bureau ovale. Il pourra revenir quand il sera prêt pour la Paix", a écrit le président américain sur Truth Social.
Cette confrontation a mis en lumière les différences fondamentales d'approche entre les deux dirigeants. Zelensky a affirmé qu'un "simple cessez-le-feu ne fonctionnera jamais", ajoutant que "25 fois" Poutine "a violé sa propre signature", en référence aux accords passés non respectés par Moscou.
Trump a balayé ces inquiétudes d'un revers de main en déclarant : "Mais il ne m'a jamais trahi, moi". Le président américain a récemment affirmé croire que Poutine "respecterait sa parole" dans le cadre d'un éventuel accord de paix, rappelle CBS News.
Un responsable de la Maison Blanche a déclaré à journal américain que "les Ukrainiens ont été difficiles à négocier avec depuis un certain temps" et que la dispute dans le Bureau ovale a été "le point de rupture". L'accord sur les minéraux aurait été "une première étape vers une paix durable", mais Zelensky "a surjoué ses cartes".
Après son expulsion de la Maison Blanche, Zelensky a tout de même publié un message conciliant sur X : "Merci l'Amérique, merci pour votre soutien, merci pour cette visite. Merci @POTUS, au Congrès et au peuple américain. L'Ukraine a besoin d'une paix juste et durable, et nous travaillons exactement pour cela."
Cet incident diplomatique majeur intervient alors que Trump pousse l'Ukraine à accepter rapidement un accord de paix avec la Russie, sans toutefois inclure les garanties de sécurité réclamées par Kiev. Une visite de Zelensky prévue à l'Institut Hudson à Washington vendredi après-midi a également été annulée.
par Jean Pierre Corréa
NOUS PRENONS DATTES…EN UNION DE PRIÈRES
Et si l’on profitait de ce Ramadan pour faire baisser le niveau de ressentiment, ce lourd climat de tension politique, marqué par des déclarations et des accusations tous azimuts de vols et des doigts vengeurs pointés vers d’autres Sénégalais
Bismilhalléluia ! Seul l’état de grâce diffusé sur notre pays par les Patriotes sur fond de ruptures, pouvait en cet « An 1 » fondateur de notre « ça-m’est-égal », nous faire vivre dans l’œcuménisme caractéristique qui soude si bien nos populations, un mois de Ramadan concomitant et accompagnant les 40 jours de jeûne des chrétiens sénégalais.
Dieu, qui ne fait rien par hasard, nous accorde de vivre ensemble 26 jours durant, une grande intimité avec lui dans une stimulante et inspirante union de prières. Cette période, inédite à vivre, nous devons faire en sorte qu'elle Lui plaise et qu'Il l'agrée. Pour cela nous devons parfaire nos bonnes relations, faire qu'elles soient simplement excellentes, d'abord en respectant la forme et la particularité du culte de chacun, en recherchant et en cultivant tout ce qui nous rapproche. En acceptant nos différences, en reconnaissant qu'elles appartiennent à Dieu et qu'elles nous identifient.
Les Sénégalais qui aiment tant, au détour de chaque phrase, préciser qu’ils sont un peuple musulman, vont donc traverser 30 jours sans colères urbaines, sans médisances, et surtout sans mensonges, accompagnés durant 26 jours, par leurs frères catholiques, lesquels étrangement, depuis le début de l’ère statistique, plafonnent toujours à 5%, créant interrogation sur leurs capacités à faire, eux aussi des enfants…, mais je digresse…
Certains aiment à préciser que quand leurs amis chrétiens jeûnent, ils ne s’en rendent même pas compte, parce que simplement, ils ne les entendent pas gémir, ni se plaindre et évoquer leur jeûne pour justifier leurs paresses à faire leur boulot… Nous espérons rencontrer des hommes et des femmes qui ne se plaindront pas du jeûn, dans des bureaux climatisés, naviguant sur Facebook ou Whatsapp, alors que le Prophète Lui, PSL, s’est affranchi de l’épreuve sous 50°. Un peu de décence dans la complainte de l’affamé tout de même….
En théorie, nous devrions vivre à partir de ce samedi, 30 jours de bonheur, de félicité, de tranquillité, de partage et de fraternité, 30 jours sans colères urbaines, sans médisances, et surtout sans mensonges… Mon Dieu ! Quelle torture !
Le premier Ramadan de l'ère Pastef....
Voilà un Ramadan de rupture. Enfin le vrai Ramadan ! Les Sénégalais sont fauchés, ils ne pourront donc point se permettre de faire la razzia des étals de quelques enseignes ou des marchés. Ils feront donc des coupures de jeûne d’une grande frugalité, se contentant du minimum religieusement requis.
Et si l’on profitait de ce Ramadan 2025 pour faire baisser le niveau de haine et de ressentiment afin d’apaiser ce lourd climat de tension politique, marqué par des déclarations et des accusations tous azimuts de vols et des doigts vengeurs pointés vers d’autres Sénégalais sans autres preuves que cette rumeur, qui caractérise un des péchés capitaux en Islam, à savoir affirmer des choses sans en être certains. Pourquoi ne pas faire de ce Ramadan et de ce Carême 2025 l’occasion de faire preuve d’humilité, et de s’astreindre à ne pas attiser les antagonismes en ne s'adressant qu’aux tripes des sénégalais plutôt qu'à leurs cerveaux ?
Pourquoi ne pas faire de ce mois de Ramadan le réceptacle de la réalisation de toutes nos promesses et pas seulement faites sur les podiums électoraux de jeter tel ou tel autre opposant en prison ? Et le travail pour nos jeunes ? Et la vie moins chère ? C’est moins important que Farba en taule ?
Quelles valeurs se doivent de partager les Sénégalais en pleine période de spiritualité pour le bien de notre pays ?
On peut rêver durant ces 30 jours, de réseaux sociaux sans vulgarités ni injures, avec des acteurs sociaux qui privilégient une des recommandations majeures de l’Islam, à savoir la circonspection et la prudente retenue, qui empêchent d’avoir à proférer d’insoutenables conneries…Astafiroulah ! Je m’égare…
Ce sont aussi 50 jours durant lesquels nous serions bien inspirés de nous interroger sur les catastrophes et accidents en cascades qui s’abattent parfois sur le Sénégal. Et de nous demander si dans l’émission des prières que l’on envoie à Dieu à longueur de prêches, d’émissions de radio, de chants religieux nocturnes et perturbant la mobilité et la quiétude des citoyens, d’évocation pour jurer, de tous les Saints Hommes de Dieu qui peuplent notre spiritualité, de nous demander donc pourquoi, Dieu souvent ne nous entend pas. Y’a comme un problème de réception… Y’a un truc qui cloche…
Nous prions tous pour que tous ces sacrifices communs et prières communes, diffusent sur notre Sénégal paix et concorde, et surtout, redonnent aux populations de l’espoir et de la confiance en sa classe politique.
Profitons de ces 30 jours bénis pour réapprendre à envoyer des prières à Dieu… Si notre pays est propre, nickel chrome, il n’y a aucune raison que Ses Grâces ne nous mènent pas vers un vrai redressement, que notre jeunesse surtout, quémande de tout son désespoir.
Tout le Sénégal prend « dattes » …
Bon Ramadan… Bismilhalléluia !
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FACE-À-FACE HOULEUX ENTRE TRUMP ET ZELENSKY
Le président américain a publiquement rabroué son homologue ukrainien vendredi, lui intimant l'ordre de négocier au plus vite avec Moscou. Une visite diplomatique qui a tourné en pugilat verbal dans l'enceinte même du Bureau ovale
(SenePlus) - Une confrontation d'une rare intensité s'est déroulée vendredi entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, transformant ce qui devait être une visite diplomatique en véritable pugilat verbal dans l'enceinte même du Bureau ovale. Selon les informations rapportées par l'AFP, la rencontre a rapidement dégénéré en échange acrimonieux.
La tension était palpable dès l'arrivée du président ukrainien, lorsque Trump a commenté l'habituelle tenue aux accents militaires de Zelensky par une remarque ambiguë : "Il s'est fait très élégant aujourd'hui", sans que l'on puisse déterminer s'il s'agissait d'une simple plaisanterie ou d'une critique voilée, précise l'agence de presse.
L'altercation a véritablement commencé lorsque le vice-président JD Vance a reproché au dirigeant ukrainien de "manquer de respect" aux Américains. Donald Trump a immédiatement enchéri, accusant son invité de s'être "mis en très mauvaise posture" avant de lui assener, en haussant la voix, qu'il "n'avait pas les cartes en main", comme le rapporte l'AFP.
La confrontation a atteint son paroxysme quand le président américain a formulé un ultimatum sans équivoque à son homologue ukrainien : "Concluez un accord (avec la Russie) ou nous vous laissons tomber". Trump a ajouté qu'il serait "très difficile" de négocier avec le dirigeant ukrainien, exigeant dans le même temps que Zelensky se montre "reconnaissant" pour l'aide américaine, selon les détails fournis par l'AFP.
L'atmosphère s'est encore davantage tendue lorsque Zelensky a qualifié Vladimir Poutine de "tueur" et affirmé qu'il ne fallait pas faire de compromis avec le président russe. En réponse, Donald Trump a rappelé avoir eu "de nombreuses conversations" récentes avec Poutine, illustrant le rapprochement spectaculaire entre Washington et Moscou depuis le retour au pouvoir du républicain le 20 janvier dernier.
Malgré cette tension inédite, les deux dirigeants devaient signer un accord-cadre sur les minerais, hydrocarbures et infrastructures ukrainiennes. L'AFP indique que ce texte diffère significativement des exigences initiales de Trump, qui souhaitait y voir figurer un montant de 500 milliards de dollars, finalement absent de la version finale.
Le document prévoit l'établissement d'un fonds d'investissement commun dans les secteurs des minerais et des hydrocarbures, mais ne comporte pas de garanties de sécurité formelles pour l'Ukraine en cas de cessation des hostilités. Donald Trump a néanmoins déclaré jeudi que cet accord fonctionnerait comme une sorte de "filet de sécurité", arguant que "personne ne cherchera des ennuis si nous sommes (en Ukraine) avec beaucoup de travailleurs" pour exploiter ces ressources.
Une conférence de presse commune était prévue pour 13h00 heure locale (18h00 GMT), mais l'AFP s'interroge sur son maintien au vu de la tournure prise par la rencontre.
Les enjeux de cette visite dépassent largement les considérations économiques liées aux ressources naturelles ukrainiennes. L'Ukraine et ses alliés européens observent avec appréhension le rapprochement entre Trump et Poutine, qui ont engagé des négociations pour mettre fin au conflit depuis leur long entretien téléphonique du 12 février.
Le président américain, pressé d'obtenir des résultats, a réaffirmé sa confiance envers Vladimir Poutine, se disant convaincu jeudi que le dirigeant russe "tiendrait parole" en cas de cessez-le-feu. Cette position contraste avec les avertissements répétés de Londres et Paris concernant la fragilité potentielle d'une trêve qui ne serait pas accompagnée d'un solide dispositif de sécurité garanti par les États-Unis.
Trump a par ailleurs catégoriquement fermé la porte à une éventuelle adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, invitant Zelensky à "oublier" cette perspective pourtant espérée par Kiev, et refusant de considérer Moscou comme responsable du conflit, conclut l'AFP.
par Abdoul Aziz Diop
L’UNIVERSEL DE SOULEYMANE BACHIR DIAGNE EST ENCORE UN PLURIVERSEL
EXCLUSIF SENEPLUS - Dans les deux œuvres « Universaliser : l’humanité par les moyens d’humanité » et « Ubuntu », le philosophe s’est longuement encombré de tours de prestidigitation pour rassurer qu’il n’y a d’universel qu’européen
Pour celles et ceux dont l’intérêt éthique et politique pour les théories sociales dont l’agenda s’oppose farouchement à celles dont la guerre est l’unique horizon incoercible pour l’humanité tout entière, la lecture de « Universaliser : l’humanité par les moyens d’humanité » (Albin Michel, Paris, 2024) du philosophe Souleymane Bachir Diagne s’accompagne ou est suivie, dans le pire des cas, de la lecture, de l’entretien - abusivement intitulé « Ubuntu » (Éditions EHESS, 2024) -, accordé par le philosophe à son amie Françoise Blum et préfacé par une autre amie - Barbara Cassin -, de l’auteur sénégalais. Dans les deux œuvres, Souleymane Bachir Diagne s’est longuement encombré de tours de prestidigitation pour rassurer ses deux grandes amies convaincues, elles, depuis la maternelle, quoique courtoises et généreuses, qu’il n’y a d’universel qu’européen.
Explications !
Après avoir acheté et lu, « Universaliser… », j’ai couru dans la rue, comme un enfant muni de quelques pièces de monnaies, pour aller acheter le bonbon dont je suis devenu subitement friand - Ubuntu -, ou le moyen éthico-politique de « rendre la communauté [humaine] meilleure ». Ubuntu comme lieu de ralliement des universels éparpillés aux quatre coins de la Planète. Pas pour ce qu’Ubuntu a que d’autre manière d’être seul ou collectivement n’ont pas, mais pour les similitudes frappantes entre le fond du mot bantou et le fond d’autres manières d’être sur lesquelles d’éminents auteurs non africains, aux États-Unis et en France, ont longuement planché.
Sur 126 pages d’entretien, toutes maquillées du titre élogieux Ubuntu, seulement trois pages (pp. 89-92) - 4 pages diminuées de certaines lignes des questions de l’intervieweuse et des blancs -, parlent vaguement d’Ubuntu. Déception du lecteur, mais dont l’interviewé donne l’explication à la fin de son entretien (p.125) : « Mon itinéraire et mon travail, qui ont été le sujet de cet entretien, sont ceux d'un philosophe africain. Par conséquent, c'est sur cette expression que je dirai quelques mots de conclusion. » Le fait est que l’entretien avec la parfaite complice Françoise Blum, qui passa le relais à Étienne Anheim sans qu’on ne nous dise d’ailleurs pourquoi à la fin de l’exercice (pp.109-125), aurait pu simplement s’intituler : « Contribution à la présence africaine en philosophie » comme le suggère pertinemment Souleymane Bachir Diagne lui-même.
« Présence africaine en philosophie » ! Et pourquoi pas « Philosophie africaine » ? En refermant l’un après l’autre les deux ouvrages dont nous avons fait état dans l’introduction de ce papier, nous arrivons à la conclusion que l’auteur se refuse à être philosophe après en avoir payé tout le prix, se contentant d’être seulement en philosophie. Une autoflagellation intellectuelle qui fait que Souleymane Bachir Diagne récuse l’idée d’une « philosophie islamique » pour ne revendiquer pour le prestigieux monothéisme abrahamique qu’une « philosophie en islam ». Le Sénégalais en philosophie s’en explique lui-même : « Parler de philosophie islamique équivaut à imaginer qu'on puisse se poser la question de la philosophie de tel ou tel aspect de l'islam (la prière, le jeûne, etc.), alors que philosopher en islam, c'est une manière pour moi d'étudier ce mouvement intellectuel de réception et de traduction de la philosophie grecque et hellénistique dans le monde de l'islam. Je continue le travail de philosophe de la traduction qui a été le mien lorsque je m'occupe aussi de philosophie islamique. Toutefois, dans le milieu universitaire, la nomenclature dit « philosophie islamique »... Il faut donc se résigner à la nommer ainsi, à condition de préciser qu'il ne s'agit pas de s'intéresser à la philosophie de la prière, à la philosophie du jeûne, etc., mais d'examiner le rôle que la traduction a joué dans l'ouverture de l'islam à la Grèce. » Bien inutile est alors le tour de prestidigitateur dès lors que Souleymane Bachir Diagne définit, comme le lycéen qu’il fut, la philosophie par « l’amour de la sagesse » ou par la faculté (deleuzienne) de créer des concepts grâce auxquels le philosophe - pas l’individu ou le groupe en philosophie -, construit par la pensée les faits qu’il conquiert sur les préjugés - prénotions dans l’acception de Durkheim et présuppositions dans celle de Marx Weber -, et les constate.
Quand un jour l’idée de philosopher - pas d’être en philosophie -, me vint à l’esprit, je me mis à écrire pour me convaincre moi-même de philosopher et ça donna ceci : « C’est naturellement avec beaucoup d’humilité que nous traitons ici de philosophie et de questions philosophiques. Une définition tirée d’un manuel scolaire de philosophie dit de la philosophie qu'elle est “une réflexion critique sur les questions fondamentales”. Quand, à titre d’exemple, notre but est d’être heureux, la question fondamentale portera sur le lien entre la richesse et le bonheur plutôt que sur l’emploi le plus rémunérateur pour atteindre ce but. La question philosophique se reconnaît alors par des attributs qui font qu'elle concerne tous les êtres humains, qu'elle n’est pas de l’ordre de la science, qu'elle relève de l’argumentation et qu'elle porte sur le sens des mots ou sur la valeur des choses. » Qu’en pense Souleymane Bachir Diagne ? Si le philosophe n’y pense que du bien, il doit enfin se convaincre que l’ouverture de l’islam à la sagesse grecque qui iradia toute l’Europe requiert de cette partie, intellectuellement introvertie du monde, la même ouverture vis-à-vis de la philosophie islamique dont dépend aussi l’universalité intégrale pour qui récuse vraiment la « pluriversalité » ou « diversalité ».
Peintre, écrivain et lithographe français de notoriété mondiale, Étienne Dinet (1861-1929) - El-Hadji Nasr-Ed-Dine après s’être converti à l’islam et s’être rendu aux lieux saints de l’islam -, soutint que c’est « en exposant clairement la doctrine de l’islam, religion simple, naturelle et logique qui a fait de ses adeptes des hommes imbus de sincérité, de franchise et de tolérance [que l’on contribue] à l’établissement d’une entente cordiale entre les hommes de bonne volonté ». Convaincu de « la plus grande vénération pour Moïse et pour Jésus » des musulmans, Dinet écrit, dans la préface de son livre « Pèlerinage à la Maison sacrée d’Allah », que « le jour où les Juifs et les chrétiens professeront la même vénération pour Mohammed, la paix au Proche-Orient sera définitivement assurée ».
L’autre grande querelle du Sénégalais en philosophie est celle faite aux « postcoloniaux » et aux « décoloniaux » pour cause de « postcolonialité » et de « décolonialité », les reléguant à l’enfermement : « Je refuse de m'enfermer dans une posture postcoloniale ou décoloniale. Si quelqu'un me convie à débattre autour de l'universalisme et de la pensée décoloniale ou postcoloniale, je n'accepte pas qu'on me cantonne dans cette dernière. Nous avons besoin de penser ensemble la relation entre universalisme et postcolonial ou décolonial. Je n'entends pas endosser le rôle de celui qui parlerait au nom de sa particularité, selon son identité d'auteur postcolonial ou décolonial. Penser est penser la totalité à la manière de Léopold Sédar Senghor, d'Aimé Césaire et d’Edouard Glissant. Le processus de décolonisation qui se poursuit sous nos yeux doit être appréhendé comme ce mouvement qui fait fond sur le pluriel du monde en même temps qu'il est d'orientation vers un horizon d'universalité. Ainsi, on ne s'enferme pas dans des concepts de postcolonialité ou de décolonialité.
On en tient compte, mais on ne s’enferme pas. »
En même temps, Souleymane Bachir Diagne admet, juste avant qu’« il y a eu une sorte de spécialisation ou de division du travail, [dans le monde américain et africain et dans la région de l’Amérique du Sud], entre le postcolonial et le décolonial ; il est certain toutefois que ces courants sont voisins, car tous deux soulignent la nécessité de perpétuer le travail de décolonisation ». Être juste avec Souleymane Bachir Diagne, c’est aussi faire état du chapitre très important - le cinquième de son essai « Universaliser… ». Titre du chapitre : « Décoloniser pour universaliser ». Là, Diagne interprète le Sénégalais Alioune Diop en ces termes (p.124) : « Le propos qui fait du Congrès de Rome [des artistes et écrivains noirs] de 1959, tenu juste avant l'année considérée comme celle des indépendances africaines, le moment philosophique qu'il fut et la leçon qu'il porte sur la question d'un “universel latéral” pour notre temps tiennent en ces mots que nous avons déjà cités et qu'il faut maintenant commenter plus avant : “Désoccidentaliser pour universaliser, tel est notre souhait. Pour universaliser, il importe que tous soient présents dans l'oeuvre créatrice de l'humanité”. »
Du surplomb au latéral
Un « universel latéral » ou « universel horizontal » dont Diagne ne peut revendiquer intégralement la copropriété éthique, philosophique et politique sans faire pivoter de quatre-vingt-dix degrés l’image (voir l’illustration au début de cet article) en première de couverture de l’ouvrage - « De langue à langue » -, qu’il a consacré à la « l’hospitalité de la traduction » (Albin Michel, Paris, 2022). Et ce d’autant plus que Souleymane Bachir Diagne qui se veut le philosophe de la traduction, n’y va pas avec le dos de la cuillère quand il écrit (pp.103–104) : « Je prends la traduction elle-même comme thème, comme manière de comprendre la notion d'universel ; c'est ce dont je traite dans le livre. J'y présente la traduction en tant qu'un humanisme, la traduction étant précisément cet art de construire des ponts entre les mondes, de donner hospitalité dans ma langue à ce qui s'est pensé et créé ailleurs. Je ne suis pas dupe, la traduction peut être aussi domination, pour faire allusion à l'ouvrage de Pascale Casanova, la relation entre les langues n’étant pas toujours paisible. Il faut compter avec les rapports de hiérarchie : les langues qui se traduisent le plus sont les langues les plus prestigieuses - être traduit en anglais permet une certaine forme d’expansion de la capacité que sa propre pensée a d’atteindre les audiences les plus larges. Il faut aussi reconnaître qu'il y a des formes de traduction qui se confondent avec la domination : traduire la réalité d'une culture donnée dans les termes de sa propre langue pour l'usage et la consommation de ceux qui parlent le même idiome c'est la définition même de la bibliothèque coloniale - est une forme de violence, au même titre que la mensuration des crânes. La traduction est aussi cela, mais ne s'y réduit pas. Traduire désigne ce moment particulier où un être humain confronte deux langues et fait en sorte qu'elles se parlent. Ce geste a une signification philosophique, éthique, de construction d'une communauté de faire humanité ensemble. » Mais horizontalement comme du côté droit de l’illustration de l’article par où commence l’universel intégral comme allégement de charge pour l’humanité tout entière et non du côté gauche par où prospère l’universel de surplomb - vecteur d’un certain pluriversel -, comme fardeau qui fait toujours que l’Europe philosophe pendant que tout le reste du monde, à la traîne, ne peut qu’être en philosophie (européenne).
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LES LIONS AFFÛTENT LEURS GRIFFES POUR LA CAN
Les Lions de la Teranga ont constitué une effectif redoutable, mêlant l'expérience de Mané et Koulibaly à la fougue de la génération Lamine Camara
À moins d'un an de la CAN 2025 qui se tiendra au Maroc, les Lions de la Teranga fourbissent leurs armes et affichent des ambitions sans équivoque : ramener un second trophée continental au pays de la Teranga.
"Notre objectif est clair, ce n'est pas exagéré de vouloir aller prendre cette deuxième étoile." Cette affirmation, partagée par de nombreux observateurs du football sénégalais, résonne comme un leitmotiv dans les rues de Dakar. Champions d'Afrique en 2021, les Sénégalais veulent plus. Ils veulent entrer dans l'histoire.
À 33 ans, l'exilé d'Arabie Saoudite reste le phare de cette sélection. Comme un vieux lion qui sent que son règne touche à sa fin mais qui rugit encore avec force. "C'est à lui de décider quand il va arrêter, tellement il nous a fait du bien," confie un proche de la sélection. Mais la question de son utilisation se pose désormais avec acuité. Capable d'éclair de génie sur 90 minutes, pourra-t-il tenir le rythme d'une compétition entière?
Ce qui est certain, c'est qu'il s'apprête à disputer sa cinquième CAN. Une longévité exceptionnelle qui fait de lui le dépositaire naturel du jeu sénégalais, celui par qui la magie opère encore.
Si Mané demeure incontournable, c'est toute une génération qui pousse derrière lui. Nicolas Jackson, auteur de 9 buts en Premier League avec Chelsea, Iliman Ndiaye qui brille en France, Lamine Camara élu meilleur joueur de la CAN U20 en 2023, ou encore Pape Matar Sarr, pièce maîtresse de Tottenham... Le vivier sénégalais regorge de talents qui évoluent désormais dans les plus grands championnats européens.
"Le Sénégal a toujours été une terre d'attaquants," rappelle un journaliste local. "Parmi les rares Africains meilleurs buteurs du championnat de France, trois étaient Sénégalais. Ça veut tout dire."
Pape Thiaw, l'homme de la transition
L'ancien international sénégalais a pris les rênes de la sélection avec une méthode radicalement différente de son prédécesseur. En quatre matchs, il a déjà montré une progression notable dans le jeu collectif. Mais surtout, il a réussi à pacifier des relations autrefois tendues avec la presse nationale.
Sa stratégie? S'appuyer sur les cadres expérimentés comme Mané, Koulibaly ou Mendy, désormais exilés dans le Golfe, tout en intégrant progressivement les jeunes pousses qui frappent à la porte. Un équilibre délicat mais nécessaire pour perpétuer l'ADN d'une équipe qui a marqué le continent.
Si tous les regards sont tournés vers la CAN 2025, une autre échéance plane au-dessus des têtes des Lions : les qualifications pour la Coupe du monde 2026. Actuellement deuxièmes de leur groupe derrière le Soudan, les Sénégalais jouent gros. D'autant plus que l'avenir de Pape Thiaw pourrait en dépendre.
"Si le Sénégal ne se qualifie pas pour la Coupe du monde, rien ne dit que Pape sera encore le sélectionneur lors de la prochaine CAN," s'inquiète un observateur averti.
Le 22 mars prochain, face au Soudan, les Lions auront l'occasion de reprendre les commandes de leur groupe. Un rendez-vous crucial dans cette double quête qui anime toute une nation.