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21 mai 2025
L'APPEL DE DJIMO SOUARE
Dans un message synonyme d'une alerte, reçu à L'As, Djimo Souaré a appelé à la restructuration de l'Alliance pour la République. Le député se dit convaincu que son parti ne peut pas continuer de regarder dans le rétroviseur.
Dans un message synonyme d'une alerte, reçu à L'As, Djimo Souaré a appelé à la restructuration de l'Alliance pour la République. Le député se dit convaincu que son parti ne peut pas continuer de regarder dans le rétroviseur.
Qui d'autre de plus légitime que Djimo Souaré pour appeler à la restructuration de l'Alliance pour la République ? Le néo député élu au scrutin majoritaire lors des dernières élections législatives dans le département de Goudiry a poussé un cri d'orgueil. Dans un message intitulé “ Reconstruire ou Périr : L’Urgence d’un nouveau souffle pour l’APR/Yakaar”, le président du Conseil départemental de Goudiry a appelé à restructurer sa formation politique.
“Depuis les récentes élections législatives, le paysage politique sénégalais a connu un bouleversement significatif. L’Alliance pour la République (APR), jadis éclatante et dominante, s’est retrouvée face à une défaite qui, bien que douloureuse, constitue une opportunité unique pour une introspection profonde. En réalité, cette série de défaites a commencé avec l’échec lors de l’élection présidentielle de 2024, suivi des législatives de novembre dernier. Il est temps pour nous, militants et responsables de l’APR, de réfléchir à l’avenir de notre parti. Ce moment critique nous impose une alternative claire : reconstruire ou périr”, at-il écrit.
Dans son diagnostic, Djimo Souaré pense qu'il serait malhonnête de nier les réalisations majeures de l’APR à la tête du pays. “Des progrès significatifs ont été accomplis dans les domaines de l’infrastructure, de l’éducation, de la santé et de l’emploi. Ces avancées font partie de notre héritage et nous en sommes fiers. Le Président Macky Sall a pleinement joué sa partition, en menant à bien plusieurs réformes et en posant les jalons d’un développement durable”, a insisté le parlementaire qui note toutefois que s’accrocher uniquement à ce bilan, aussi élogieux soit-il, ne suffira pas pour regagner la confiance des Sénégalais.
Il est convaincu que l’Apr est à la croisée des chemins. Face à cette urgence, il a invité son parti à se réinventer qui, à l’en croire, n'a que deux choix : “ nous réinventer pour redevenir une force politique majeure ou disparaître dans l’oubli. La reconstruction n’est pas une option, c’est une nécessité. En tant que membres de l’APR, nous avons la responsabilité historique de rebâtir notre parti avec humilité, détermination et vision. Ce n’est qu’en nous adaptant aux nouvelles réalités et en proposant des solutions crédibles que nous pourrons regagner la confiance des Sénégalais. L’APR doit être plus qu’un parti politique ; elle doit être un moteur de changement pour un Sénégal meilleur”.
“L'APR NE PEUT PLUS SE CONTENTER DE REGARDER DANS LE RÉTROVISEUR”
Dans cette quête de nouveau souffle,Djimo Souaré constate un changement de dynamique. “Le monde change, le Sénégal change, et nous devons également nous adapter à ce changement. L’APR ne peut plus se contenter de regarder dans le rétroviseur. Nous devons développer un paradigme novateur et proposer une vision qui répond aux aspirations actuelles et futures des citoyens”, a-t-il relevé avant d'appeler à un impératif retour à la base. Le temps est venu, dira le président du Conseil départemental de Goudiry, de reconstruire notre parti de manière structurelle et idéologique.“Nous devons revenir à la base, là où tout a commencé. Ce retour à la base n’est pas seulement une stratégie, c’est une obligation. Nous devons recréer nos comités, réactiver nos sections locales et renforcer notre présence au sein de la diaspora”, a invité Djimo Souaré.
Dans l'optique de reconstruction, cela implique, selon lui, de former une nouvelle génération de leaders. Il est impératif, à cet effet, d’ouvrir le parti à de nouveaux visages, à des idées innovantes et à des thématiques actuelles. “Un renouvellement des bases et des instances est incontournable. Du sang neuf est indispensable pour insuffler une nouvelle dynamique”, a invité le parlementaire. “
LA RECONSTRUCTION DE L'APR EXIGE UN TRAVAIL IDÉOLOGIQUE PROFOND”
L’Apr, théorise Djimo Souaré, ne devrait pas se limiter à une simple opposition. Elle doit être intelligemment repensée.“Nous ne pouvons pas nous contenter de critiquer pour critiquer, ni de rester bloqués dans des querelles rétroactives”, a-t-il indiqué non sans appeler ses camarades de parti à adopter une posture constructive, axée sur des propositions concrètes. “Les questions d’éducation, de santé, d’emploi des jeunes, de migration, d’équité territoriale, de transformation digitale et de réduction des inégalités doivent être au cœur de nos combats. Notre rôle en tant qu’opposition ne se limite pas à contrer le pouvoir en place.Nous devons être une force de proposition. Offrons aux Sénégalais un projet sociétal novateur, pragmatique et ambitieux. La politique n’est pas seulement une question de conquête du pouvoir ; c’est avanttout un engagement envers le peuple et ses aspirations”, lance Djimo Souaré
À ses yeux, la reconstruction de l’APR exige un travail idéologique profond. La réflexion devrait porter, dit-il, sur ce que le parti veut incarner, ses valeurs, son projet pour le Sénégal. Ce travail de fond doit être complété, à l’en croire, par une mobilisation stratégique à tous les niveaux, notamment local, national et international. Dans cette démarche, il est également crucial, poursuit-il, d’écouter les Sénégalais sur leurs besoins réels. “Le dialogue avec les citoyens doit devenir une pratique régulière pour l’APR. Cela implique des rencontres communautaires, des consultations citoyennes et une présence accrue sur le terrain”, at-il appelé.
MACKY SALL LANCE LE «SEMO HOLDING»
Installé dans le célèbre quartier occidental Gueliz, « le quartier occidental, SEMO Holding offre des services dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et des stratégies politiques.
Le secteur privé sénégalais vient de s’agrandir avec l’arrivée sur le marché national comme international d’un nouvel homme d’affaires, au carnet d’adresses bien rempli. Il s’agit de l’ancien Président Macky Sall qui a lancé depuis Marrakech au Maroc une «SEMO HOLDING». Installé dans le célèbre quartier occidental Gueliz, « le quartier occidental, SEMO Holding offre des services dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et des stratégies politiques.
Il en avait fait l’annonce à la veille de son départ de la tête de ce pays, Macky Sall a jointl’acte à la parole. Conformément à l’engagement qu’il avait pris avantla fin de son mandat présidentiel, Macky Sall concrétise aujourd’hui son ambition entrepreneuriale. L’ancien président sénégalais s’est officiellement lancé dans le monde des affaires en créant une entreprise nommée SEMO HOLDING, annoncée depuis Marrakech, au Maroc où il a élu domicile à son départ de la tête du pays le 2 avril 2024. Installée dans le prestigieux quartier occidental de Guéliz, cette société propose des services dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et des stratégies politiques.
Selon le magazine marocain Le Desk, SEMO HOLDING ambitionne de devenir un acteur majeur en Afrique et au-delà grâce à un vaste réseau de partenaires internationaux, soutenu par le riche carnet d’adresses de l’ancien Président. En plus de ses activités de consultance et de conseil stratégique, SEMO HOLDING aspire à devenir une plateforme hébergeant de nombreuses entreprises. Le choix du Maroc, et en particulier de Marrakech, pour établir cette société, s’explique par les nombreux avantages offerts par ce pays : une fiscalité attractive, avec une exonération d’impôts pendant cinq ans pour les entreprises nouvellement installées, suivie d’une taxation réduite par la suite. Macky Sall pourrait également contribuer à renforcer la position de Casablanca comme hub financier en Afrique. Toutefois, le Maroc, malgré ses ambitions, fait face à des défis tels que son placement sur la liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI) en 2021, ce qui a affecté son secteur économique et financier. SEMO HOLDING pourrait jouer un rôle clé en attirant des investisseurs et en aidant à la relance du secteur. Avec son expérience politique et son expertise stratégique, Macky Sall entend faire de SEMO HOLDING une référence dans ses secteurs d’activité. Ce projet marque un tournant dans sa carrière,tout en illustrant sa volonté de continuer à jouer un rôle influent sur la scène internationale.
LA RECETTE DU PRESIDENT OUSSEYNOU KEITA POUR FAIRE REBONDIR LE PS
Le débat autour de la reconstruction du Parti socialiste (PS) continue de faire rage et les réactions des responsables du parti se comptent à la pelle.
Le débat autour de la reconstruction du Parti socialiste (PS) continue de faire rage et les réactions des responsables du parti se comptent à la pelle. Ousseynou Keita, Secrétaire général de l’union des coordinations socialistes de la ville de Thiès, est allé plus loin en exposant ses idées pour la remise en selle du parti. Il a proposé la mise en place d’un comité national de pilotage, le recrutement de jeunes lycéens et universitaires, la reprise des activités de l’école du parti.
Depuis que l’ancien Ministre Serigne Mbaye Thiam a publié son appel, allant dans le sens de la reconstruction du Parti socialiste (PS), les réactions positives se comptent à la pelle. C’est le cas de celle du président Ousseynou Keita, Secrétaire général de l’union des coordinations socialistes de la ville de Thiès. Et au-delà de l’approbation de la démarche, il a mis le curseur sur des propositions, pour remettre en selle le parti. Il s’agit entre autres de la mise en place d’un comité national de pilotage dont les démembrements, en l’occurrence les comités communaux et départementaux, procéderont à des recrutements de jeunes lycéens et d’universitaires, la reprise des activités de l’école du parti, la tenue d’un congrès après deux ans de transition. Pour lui, « il n’existe pas de panacée pour rebondir ». Et d’un tel de point de vue, il a laissé entendre que dans le contexte actuel, c’est totalement inutile de s’attarder sur des indexations injustifiées et vexatoires, des querelles infantiles inopérantes et de surcroît, contre-productives. Fort de ce constat, il est d’avis que l’appel à la reconstruction a « toute sa signification et tout son intérêt, en ce sens qu’il invite à la réflexion lucide prospective dont le déficit aujourd’hui plus que par le passé serait hautement et lourdement préjudiciable à notre parti. Les lignes doivent bouger et les principes fondateurs de la relance clairement définis ».
L’usure du temps, la corrosion du pouvoir et les contorsions normales d’une fin de cycle parviennent toujours et de manière implacable et imprévisible à bout de toute association privée. Et le PS en est une au regard de la loi précisément du code des obligations civiles et commerciales », a-t-il par ailleurs fait savoir. Pour lui, au risque de plonger dans des situations encore plus complexes et difficiles à prendre en charge, il est impératif de dépasser « les accusations tendancieuses, les stigmatisations grossières, l’auto flagellation destructrice et surtout éviter de faire porter, de manière loufoque, le chapeau à d’autres, ou de vouer aux gémonies des cibles vulnérables. Personne n’est responsable de la situation que nous vivons en même temps que nous le sommes tous paradoxalement ».
D’après lui, les raisons de ce recul inquiétant de ce patrimoine national qu’est le PS, dans l’arène politique nationale, sont surtout à chercher dans les conséquences découlant de choix parfois égarés et d’orientations souvent discutables, depuis l’avènement de la première alternance et de l’accompagnement dans la coalition Benno Bokk Yaakaar ces 12 dernières années. « C’est aussi l’aboutissement inéluctable d’un processus dégénératif irréversible, dont il faut prendre acte froidement et passer sans préjugé et sans précipitation à la phase suivante », a-t-il ajouté.
Au regard de ces considérations, il a mis l’accent sur la nécessité d’amorcer une grande entreprise volontariste, de revivification du parti. Et à ce sujet, il a indiqué qu’il faudra absolument tenir compte de l’environnement créé par les deux dernières élections, en l’occurrence la présidentielle et les législatives qui, à ses yeux, « ont définitivement sonné le glas d’une certaine classe politique, poussée à la sortie par l’usure du temps, et corrélativement l’inadéquation d’un discours obsolète, incompris, qui se heurte brutalement à l’intransigeance d’une fracture sémantique, créée en opposition, et qui rend improbable, inaudible tout dialogue civilisé apaisé et constructif ». D’un tel point de vue, il affirme que l’heure est de s’adapter ou disparaître. D’où pour lui, l’impératif de remodeler le parti, pour le départir des structures qui sont passées de mode, qui ne sont par conséquent plus adaptées au contexte actuel. « Elles sont devenues désuètes et ne répondent plus aux contingences nouvelles. Il faut avoir l’intelligence de les suspendre, dès lors qu’elles ne répondent plus à nos préoccupations d’émancipation et nous pèsent plutôt comme une chape de plomb », a-t-il martelé.
"UN CONGRÈS APRÈS 2 ANS DE TRANSITION, POUR ADOPTER DE NOUVEAUX TEXTES"
C’est dans cette veine qu’il a émis la proposition d’une organisation « articulée autour d’un comité national de pilotage, qui pourrait regrouper une vingtaine de membres dirigés par un triumvirat, issu d’une classe médiane se situant entre les anciens et les jeunes. Les jeunes seraient évidemment bien représentés dans ce comité. Et il faudrait aussi dans une première étape éviter de faire de la gestion de ce comité une affaire individuelle. Le comité national édifiera des groupes de réflexion et de travail sur la refonte des textes, l’élaboration d’un programme d’activités et d’animation du parti etc…De la même manière, des comités régionaux et départementaux de pilotage seront créés à l’image du comité national, avec une bonne présence des jeunes et des femmes ». Poursuivant son argumentaire, il ajoute que les comités régionaux et départementaux de pilotage auront, durant la période de transition, la charge de diriger le parti, et seront investis des prérogatives habituellement dévolues aux instances régulières auxquelles ils se substituent.
A l’en croire, l’une des priorités des comités régionaux et départements seraient « de recruter des jeunes lycéens et universitaires, pour renouveler nos effectifs de jeunes militants, et organiser des rencontres périodiques d’animation et de formation à leur endroit », notamment à travers les thés débat, qui sont plus simples et mieux adaptés à cette tâche. Dans ce même sillage, il a aussi insisté sur l’importance de reprendre les activités de l’école du parti, « en organisant des sessions de formation périodiques et régulières, à l’attention des jeunes recrues des établissements scolaires et universitaires. Bien entendu, ces mesures ne sont pas antinomiques de toutes initiatives individuelles ou collectives intégrées visant à développer ou à renforcer le parti ».
Selon lui, le déroulement de cet agenda de remise en route du parti aboutira, après deux années de transition, à la tenue d’un congrès, « pour approuver les nouveaux textes, adopter les nouvelles structures et installer le nouveau patron du parti avec son équipe, pour mettre fin à la transition, et rendre visible le nouvel homme fort du parti, le leader dont l’on s’évertuera tous ensemble à vendre l’image, pour le préparer aux joutes futures ». Il a dans le même temps théorisé l’idée de s’ouvrir à la gauche traditionnelle dite plurielle, aux camarades qui avaient quitté et qui veulent retourner au bercail. "Gardons notre acronyme et travaillons sans relâche dans la paix, la solidarité et la concorde, car la reconstruction ne résultera pas d’une panacée qui nous tomberait du ciel », a-t-il conclu.
LES PERFORMANCES DES LIONS
Les internationaux sénégalais de football Sadio Mané, Iliman Ndiaye et Boulaye Dia sont buteurs avec leurs équipes respectives, ce week-end tandis que Habib Diarra et Lamine Camara sont passeurs décisifs en Ligue 1 française.
Les internationaux sénégalais de football Sadio Mané, Iliman Ndiaye et Boulaye Dia sont buteurs avec leurs équipes respectives, ce week-end tandis que Habib Diarra et Lamine Camara sont passeurs décisifs en Ligue 1 française.
Pour son premier match de l’année 2025, Sadio Mané d’AL-Nassr (3e) en Arabie Saoudite démarre avec un doublé, jeudi, contre Al Okhdood, lors de la 14e journée avancée de la Saudi Pro League. Son équipe s’est imposée 3-1. Le Portugais Cristiano Ronaldo a inscrit le 3e but sur pénalty.
Son dernier but remonte à la 10e journée. Il avait offert la victoire à son équipe contre Al-Riyadh (1-0).
Ses compatriotes du championnat saoudien, Kalidou Koulibaly (Al-Hilal), Habib Diallo (Damac) et Edouard Mendy (Al Ahli SC) se sont aussi imposés avec leurs clubs.
Le Club du capitaine des Lions a largement dominé, 5-0, Al Orubah. Éliminé, jeudi, en quart de finale de la Coupe du Roi d’Arabie Saoudite par Al-Ittihad (1-1, 3 tirs à 2), Al-Hilal, leader de la Saudi Pro League, poursuit néanmoins sa série d’invincibilité, en championnat.
Sa dernière défaite date de la 11e journée contre Al Khaleej (3-2), en novembre. Un revers qui mettait fin à une série de plus de 18 matchs remportés.
L’équipe de Diallo, Damac (10e), a battu (2-0), Al-Raed. L’attaquant sénégalais est rentré à la 90e mn du match.
Al Ahli SC (5e) de Mendy s’est aussi imposé (3-2) devant Al Shabab. Le club du portier des Lions ne perd plus depuis huit matchs, toutes compétitions confondues.
Iliman Ndiaye d’Everton (Angleterre) a contribué à la qualification de son équipe pour le quatrième tour de la FA Cup contre Peterborough (2-0). Le Sénégalais de 24 ans a marqué le deuxième but des Toffees à la 98e mn, sur pénalty. Idrissa Gana Gueye, l’autre sénégalais d’Everton, et lui ont joué la totalité de la rencontre.
Chelsea sans Nicolas Jackson (sur le banc), Crystal Palace avec Ismaila Sarr (sorti à la 64e mn) et Tottenham avec Pape Matar Sarr (sorti à la 65e mn) ont aussi validé leurs tickets pour le quatrième tour de la FA Cup.
En Ligue 1 française, Lamine Camara de Monaco (3e) et Habib Diarra de Strasbourg (9e) sont passeurs décisifs, dimanche, lors de leurs déplacements respectivement à Nantes et à Toulouse, à l’occasion de la 17e journée.
Camara a offert la balle d’égalisation à son équipe (2-2) tandis que Diarra a délivré la balle du deuxième but de son équipe (2-1).
Leur compatriote de la Ligue 2, Aliou Badji, est quant à lui buteur contre Laval, lors de la 18e journée. Le joueur de 27 ans a égalisé pour son équipe, inscrivant son deuxième but de suite.
Muet depuis la 11e journée, en novembre, Boulaye Dia de Lazio de Rome, quatrième de la Serie A italienne, est buteur contre Como, lors du match nul (1-1) de la 20e journée.
Cherif Ndiaye de l’Etoile rouge de Belgrade (Serbie) est double buteur, lors d’un match amical contre le club polonais de Pogon Szczecin. L’équipe de l’attaquant des Lions s’est imposée (5-2).
En Super Lig turque, Lamine Diack, pensionnaire du Hatayspor est buteur malheureux. Le milieu de terrain de 24 ans a marqué contre son camp, lors de la défaite de la 19e journée face à Rizespor (1-2). Dix-huitième du championnat turc, Hatayspor en est à son troisième revers de suite en Super Lig.
05 personnes dans un accident à Bignona
C’est un accident de la circulation d’une rare violence qui s’est produit ce samedi 11 janvier 2024, aux environs de 11 heures, sur l’axe Bignona-Ziguinchor, à hauteur du village de Teubi, situé dans la commune de Niamone. Le bilan fait état de 5 morts dont quatre passagers d’un véhicule communément appelé 7 places et le chauffeur. Selon une source sécuritaire, la voiture de transport en commun, en provenance de Bignona, a percuté un camion de transport d’ordures en stationnement. D’autres témoignages indiquent que le chauffeur voulant doubler une autre voiture qui était devant a produit l’irréparable en terminant sa course contre le camion appartenant au projet de promotion et de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED). Les trois victimes sont décédées sur le coup. La quatrième a rendu l’âme au centre de santé de Bignona aussitôt après son évacuation par les sapeurspompiers. Les blessés ont été évacués au centre de santé de Bignona avant d’être transférés au centre hospitalier régional de Ziguinchor. Parmi les victimes de cet accident tragique, il y a l’ancienne haute conseillère des collectivités territoriales, l’honorable Fanta Sagna, militante du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie (RSD). Des accidents sont souvent notés sur cet axe, appelé route nationale numéro 4 ou transgambienne, où le trafic est très intense dans la journée.
Implantation de deux usines de production de sucre en Casamance
Invité hier de l’émission Point de Vue sur la RTS, Serigne Guèye Diop a annoncé l’implantation de deux nouvelles usines de production de sucre dans la région de la Casamance, précisément dans les zones de Kolda et Ziguinchor. Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, cette initiative vise à renforcer la production locale de sucre et à réduire la dépendance du pays aux importations. « Je peux vous dire qu’aujourd’hui, il y a deux projets dont les études sont très avancées pour la production de sucre par deux usines au niveau de la Casamance. Il s’agit de produire du sucre localement avec la canne à sucre dans la base Casamance, zone de Kolda et dans la région de Ziguinchor. Ces projets ont été soumis au Premier ministre et c’est très avancé », a-t-il déclaré. Il a également souligné que cette initiative s’inscrit dans une stratégie visant à mettre fin au monopole existant dans le secteur sucrier au Sénégal. « Notre gouvernement est contre le monopole. Ce n’est même pas normal que depuis 50 ans une seule entreprise ait le monopole », a indiqué Serigne Guèye Diop.
Création de 2 000 boutiques de référence
Dans une intervention sur la RTS dans l’émission Point de Vue, Le ministre de l’Industrie et du Commerce s’est prononcé sur les récentes tensions sur le marché liées à des spéculations sur les prix. Dans l’émission Point de Vue sur la RTS hier, Serigne Guèye Diop a annoncé un projet de modernisation du commerce de détail avec la création de 2 000 boutiques de référence à travers le pays. Selon lui, ces boutiques seront équipées de systèmes de congélation et fonctionneront à l’énergie solaire, permettant de garantir l’hygiène et la conservation des produits. Le projet, ajoute-t-il, vise à créer entre 20 000 et 30 000 emplois. Il a également assuré qu’il n’y avait pas de pénurie de produits essentiels comme le riz, l’huile, ou le sucre. Il a ainsi expliqué que la fermeture temporaire des importations était destinée à favoriser l’écoulement de la production locale et à réguler le marché. Serigne Guèye Diop a souligné que des stocks importants de sucre sont disponibles dans le pays.
La direction du Groupe Emedia tend la main aux employés
A l’occasion de ce début du nouvel an, la Direction générale du Groupe E-MEDIA a rendu public un communiqué pour inviter « l'ensemble du Personnel (journalistes, techniciens, administratifs) au ressaisissement pour ouvrir un espace de concertations centrées sur la reprise effective du travail et l'exploration de pistes de règlement des affaires en suspens ». Le texte explique que « face aux épreuves de vie et de travail, les agents en exercice ont tenu bon et montré de réelles dispositions de résilience en surmontant avec vaillance les difficultés en dépit des contraintes récurrentes ». « Une année éprouvante vient de s'achever avec son lot de perturbations et d'agitation découlant d'une conjoncture très peu favorable à l'entreprise. Tout et son contraire ont été avancés pour flétrir le Top Management indexé imprudemment comme responsable de la dégradation de la situation. L'entreprise détient des avoirs retenus sur ordre et nous privent ainsi de recettes, fruit de nos engagements vis-à-vis de tiers avec des pièces comptables le prouvant. La Direction Générale n'occulte pas la réalité mais s'interdit de polémiquer quand par nécessité, l'appel du devoir justifie la permanente quête de solutions. Pas un jour sans cette recherche que nous diversifions pour échapper à la versatilité d'une clientèle assujettie », informe le texte. Dans le communiqué, la Direction générale de E-MEDIA appelle aussi les actionnaires à prendre les décisions idoines pour permettre à l'entreprise de poursuivre son développement au grand bonheur de ses effectifs et du public.
Des nouvelles de Amadou Ba
Disparu des radars depuis l’installation des députés et du bureau de l’Assemblée nationale, jusqu’à pousser un député de PASTEF à demander sa radiation devant les caméras et en pleine séance plénière, l’ancien Premier Amadou Ba s’est rendu ce weekend-end à Barkédji pour présenter ses condoléances suite au décès de Kalidou Sow, fils du maire de Barkédji, Ousmane Sow. Dans un post sur Facebook, le chef de l’opposition a déclaré que cette nouvelle est un choc profond pour tout le monde, parce qu’elle rappelle la fragilité de la vie et la douleur qu’implique la perte d’un être cher. Rencontre entre députés et Jakarta men Le problème des Jakarta men ne sera pas une mince affaire pour le gouvernement. La révélation du député de PASTEF Amadou Ba sur sa page Facebook, ce samedi, montre que la situation est beaucoup plus compliquée qu’on ne le pense. « Nous députés, rencontrons les jeunes conducteurs confrontés aux difficultés de régularisation des Jakarta men. Beaucoup d’entre eux n’ont pas de carte d’identité nationale faute de pièces d’état civil. Ils peinent ainsi à obtenir les documents officiels (Carte grise à leur nom, permis de conduire, notamment). C’est un aspect essentiel à prendre en compte pour davantage les aider à se formaliser. Nous remontons leurs préoccupations aux autorités compétentes qui, en n’en pas douter, y apporteront les ajustements nécessaires », a-t-il indiqué.
Suspension des « Navétanes » à Guédiawaye
Le Préfet du département de Guédiawaye a pris un arrêté ce samedi pour suspendre les compétitions du Championnat national populaire (CNP) « Navétanes » dans sa circonscription. L’autorité locale a pris cette décision à cause de la « récurrence des scènes de violences et d’agressions après matchs », « des destructions de biens publics et privés », et des « menaces permanentes de troubles à l'ordre public ». Dans la note du Préfet, il n’est n’a pas indiqué la date de la reprise. Donc, les ASC et leurs supporters vont devoir patienter un bon bout de temps avant de reprendre leurs activités.
Les femmes députées chez Diary Sow
Les femmes députées étaient à Malika, samedi dernier, pour présenter leurs condoléances à la famille de la défunte enfant Diary Sow sauvagement tué par le père de sa copine. Occasion pour ces femmes parlementaires dont on pouvait distinguer Amy Dia, Mbène Faye et Ramatoulaye Ndom pour réclamer justice pour Diary Sow, une assistance psychologique pour la famille de la défunte actuellement traumatisée mais aussi à une synergie communautaire pour la prévention contre les viols. Diamaguène veut un autre cimetière Les habitants des communes de Diamaguene Sicap Mbao et de Tivaouane Diack Sao regroupées en collectif veulent l’érection d’un autre grand cimetière au niveau de la forêt classée de Mbao. Ce, face à l’exiguïté et la recrudescence des inondations mais aussi des eaux stagnantes qui affectent les cimetières musulmans de Diamaguéne. Ces populations ont fait ce plaidoyer au cours d’une journée de désherbage dont elles sollicitent également leurs délocalisations.
Défection PDS-Pikine
Le Parti démocratique sénégalais vit en eaux troubles à Pikine. En effet, après ses mauvais scores lors des dernières élections législatives avec son alliance avec l’Apr, voilà que des départs s’enregistrent. Et c’est Marième Sy plus connue sous le nom de « Rendo Sy » , l’actuelle présidente de la section communale Pds de Mbao par ailleurs membre des mouvements de soutien à Karim Wade qui vient de claquer la porte du Pds, avec ses proches pour rejoindre le Pastef de Ousmane Sonko grâce à un responsable du nom de Ousseynou Pouye. Elle justifie son choix par son mécontentement envers le député Lamine Thiam et compagnie qui, selon elle, ont vendu le Pds pour s’allier lors des législatives avec « le mauvais cheval Apr » actuellement vomi par les populations mais aussi par l’absence de démocratie dans les renouvellements des instances du bureau national des femmes avec le choix porté sur la députée Fatou Sow sans vote et sans débat à la base. Une situation qui aux yeux de Rendo Sy constitue une injustice et un mépris manifeste envers les militants à la base.
Licenciements abusifs chez Ship's Sénégal
Samedi dernier, un groupe de 24 ex-employés de l’Entreprise Ship’s Sénégal a tenu une conférence de presse à Colobane pour exprimer son indignation face à des licenciements qu'ils jugent abusifs et illégitimes. Le porte-parole du collectif, Ousseynou Sonko, a dénoncé la manière dont ces travailleurs, composés de contractuels et de permanents dont trois délégués du personnel, ont été renvoyés sans le respect de leurs droits. Selon lui, la situation a été déclenchée lors des célébrations de la fête du Travail le 1er mai 2023. Alors que la direction s'apprêtait à organiser des festivités, ces employés avaient choisi d’appeler la presse pour dénoncer leurs « conditions de travail difficiles et inacceptables ». Depuis cet incident, ils affirment que le directeur de l’entreprise a pris pour cible les dénonciateurs, conduisant à une vague de licenciements. « Nous avons été licenciés pour des motifs fallacieux qui n’ont aucun fondement légal. Nous avons osé parler et aujourd’hui, nous nous retrouvons sans emploi ni indemnités », a déclaré Sonko. Les ex-employés affirment que depuis leur licenciement, ils courent après leur ancien patron, mais peinent à obtenir des réponses et des solutions. L’Entreprise Africa Ship's, qui possède plusieurs filiales au Sénégal et est notamment connue pour la fabrication de bonbons Ship's, a son siège dans la zone industrielle de Colobane. Les ex-travailleurs interpellent le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, appelant à l’application rapide du dispositif légal « Jub Jubal Jubanti », qui vise à protéger les droits des travailleurs dans le pays.
LE COMMUNIQUE DU PARQUET FINANCIER A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce lundi font écho d’un communiqué du parquet financier qui annonce être sur les traces de 125 milliards de francs Cfa.
Les quotidiens reçus, lundi, à l’APS, se font largement écho d’un communiqué du parquet financier qui annonce être sur les traces de 125 milliards de francs Cfa suite à l’exploitation de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.
‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document.
La même source ajoute qu’’’en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.
Le Quotidien rapporte que ‘’dans un communiqué, le Parquet financier de la République, qui envisage l’ouverture d’une information judiciaire, a annoncé qu’il était sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de supposés mécanismes de blanchiment par le truchement de sociétés-écrans’’.
‘’L’info est tombée très tard dans la soirée d’hier pour balayer de la toile +un fake+ qui circulait. Le Parquet du pool judicaire financier est sur les traces de 125 milliards F Cfa. Selon son communiqué, il a été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule de traitement des informations financières (Centif) qui sont en cours de +traitement+’’, écrit le journal.
Selon Vox Populi, ‘’le Parquet traque les auteurs de blanchiment de capitaux de plus de 125 milliards CFA suite à la transmission de plusieurs rapports de la CENTIF’’.
Le journal précise que dans un communiqué, le procureur du pool financier judiciaire, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, parle de ‘’+mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans+ impliquant +plusieurs personnes+’’. Selon Vox Populi, l’on s’achemine vers ‘’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.
‘’Installés le 17 septembre 2024 à Dakar, lors d’une cérémonie présidée par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, les magistrats du Parquet pool judiciaire financier héritent déjà d’un gros morceau. Ils envisagent de lancer une traque pour trouver 125 milliards issus de transactions suspectes contenues dans plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) en cours de traitement’’, écrit Sud Quotidien.
Alors que ‘’l’attention des Sénégalais est portée sur la Haute cour de justice qui vient de prendre forme, c’est le Pool judiciaire financier qui reprend de l’activité’’, note Les Echos.
‘’Le Parquet financier reprend de l’activité. Après une pause dans l’ouverture des procédures judiciaires dans le cadre de la reddition des comptes, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, le chef du Parquet financier, ouvre une information, sans cette fois, viser précisément des personnes. Dans un communiqué, le Procureur financier explique avoir été saisi par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Il parle de blanchiment de capitaux portant sur 125 milliards de francs commis par plusieurs personnes’’, rapporte le journal.
Le député Farba Ngom ‘’est-il l’une des personnes impliquées ?’’, s’interroge la publication.
‘’En tout cas, souligne Les Echos, plus tôt dans la soirée, un communiqué a été envoyé dans lequel le nom +Mouhamadou Ngom dit Farba est cité noir sur blanc. Mais ici, le Parquet financier dit avoir saisi le ministre de la Justice pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba’’.
Selon le journal, ‘’c’est un peu plus tard que cet autre communiqué est sorti laissant donc penser que le premier a été réécrit. Cependant, il est manifeste que les termes de deux communiqués ne sont pas différents sauf qu’ici les noms n’y figurent pas’’.
Le quotidien Libération est formel: ‘’Le parquet financier a bel et bien saisi le Garde des Sceaux’’ pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. ‘’Selon nos informations, dans le cadre de cette enquête, le parquet financier a effectivement saisi le Garde des Sceaux pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Un homme d’affaires est aussi dans le collimateur du parquet financier’’, écrit le journal.
DALIFORT MONTRE LA VOIE
Réinsérer socialement des jeunes en rupture de ban, c’est ce qu’a réussi à faire l’association «Sunu Cossan Sunu Doole» de la commune de Dalifort. En marge de la 4ème édition du festival du même nom, l’association a partagé son expérience.
Réinsérer socialement des jeunes en rupture de ban, c’est ce qu’a réussi à faire l’association «Sunu Cossan Sunu Doole» de la commune de Dalifort. En marge de la 4ème édition du festival du même nom, l’association a partagé son expérience.
La culture peut être une thérapie, un moyen de réinsertion sociale. Ce n’est pas l’association «Sunu Cossan Sunu Doole» qui dira le contraire pour en avoir eu l’idée en réussissant à réintégrer socialement des jeunes en rupture de ban au sein de la commune de Dalifort. La 4ème édition du Festival «Sunu Cossan Sunu Doole», a servi de tribune à l’association pour partager son expérience. «On a un projet de réinsertion sociale des jeunes en marge de la société. La réinsertion sociale ne concerne pas seulement les prisonniers, mais il y a d’autres gens qui ont besoin d’être réinsérés. Certains qui étaient partis en voyage depuis longtemps et qui, une fois rentrés, sont en perte de repères culturelles, on les aide à retrouver ces repères. C’est pourquoi nous nous sommes dit pourquoi pas mettre en place ce projet de réinsertion sociale et d’éducation culturelle», fait savoir Fallou Mendy, chargé de la communication de l’association «Sunu Cossan Sunu Doole» (notre culture, notre force en français).
La 4ème édition du festival du même nom que l’association a organisée, et qui a été clôturée le 31 décembre dernier à l’esplanade de la commune de Dalifort, après 72 heures de manifestations culturelles, a été le moment pour mettre en lumière cette initiative. Ces jeunes en marge de la société, ont été formés aux métiers de la culture pour les détourner de la trajectoire qu’ils avaient prise et qui explique qu’ils soient en contradiction avec leur communauté. «L’association a réussi à réinsérer neuf personnes qui vivaient en marge de la société. Leur mode de vie ne plaisait pas à leurs familles et à la population, nous avons réussi à les réintégrer socialement, en les formant dans des métiers comme la danse et pour être des percussionnistes», enchaîne Fallou Mendy.
Des propos corroborés par le Secrétaire général de l’association. «Aujourd’hui, on s’en réjouit. On a récupéré pas mal de jeunes qui étaient en train de s’adonner à des pratiques malsaines, mais on les a récupérés», déclare Jean-Marie Diatta, le secrétaire de l’association «Sunu Cossan Sunu Doole».
L’association dit aussi avoir réussi à convaincre des jeunes à se détourner de l’émigration irrégulière en les conscientisant pour leur dire qu’ils peuvent voyager en passant par les voies légales. Les artistes ayant assuré le spectacle lors de l’inauguration du Stade Abdoulaye Wade sont issus de la commune de Dalifort, selon les organisateurs qui se réjouissent de l’impact que ce projet a sur la jeunesse. Alassane Diallo, président de l’association, souligne que le nom l’association renvoie la force que renferme la culture. «Le nom de notre association traduit que notre force c’est la culture, et même si nous inversons la dénomination de notre association, cela revient à dire que la culture est notre force», admet Alassane Diallo.
Organisé depuis quatre ans, le festival est aussi un moyen de valoriser l’expertise des artisans de Dalifort qui ont étalé leur savoir à travers une exposition au niveau de l’esplanade de la commune. Organisé durant 72 heures, en partenariat avec la mairie de la commune, la 4ème édition du festival «Sunu Cossan Sunu Doole», clôturé le 31 décembre, a vu un show se tenir avec la prestation d’artistes issus de la commune.
LA CREATIVITE DE LA JEUNESSE SENEGALAISE CELEBREE
Anta Niang, à la tête d’Anilaye, entreprise dans le secteur de l’eau, Babacar Ndour, fondateur d’Alba élevage moderne (Aem), et Cheikh Mbacké Guèye, porteur du projet Orion, sont les trois gagnants de la 1ère édition du Concours «Kaay job ak Wave».
Les gagnants de la 1ère édition du Concours entrepreneurial organisé par la plateforme «Kaay job», en partenariat avec Wave, ont été dévoilés vendredi. Parmi les 14 jeunes porteurs de projets finalistes, trois été primés.
Anta Niang, à la tête d’Anilaye, entreprise dans le secteur de l’eau, Babacar Ndour, fondateur d’Alba élevage moderne (Aem), et Cheikh Mbacké Guèye, porteur du projet Orion, sont les trois gagnants de la 1ère édition du Concours «Kaay job ak Wave».
Le porteur du projet Orion, Cheikh Mbacké Guèye, a remporté le 1er prix avec une récompense de 2 millions de francs Cfa dont 1, 5 million de francs en accompagnement financier et 500 mille francs Cfa en accompagnement technique. Anta Niang vient en deuxième position avec une prime d’1 million de francs Cfa dont 750 mille francs Cfa en accompagnement financier et 250 mille francs Cfa en accompagnement technique. Et le fondateur d’Aem, Babacar Ndour, ferme la marche. Il a ainsi reçu une récompense de 500 mille francs Cfa dont 375 mille francs Cfa en accompagnement financier et 125 mille francs Cfa en accompagnement technique.
L’accompagnement technique inclut, selon les initiateurs de cette compétition, «des services de mentorat, des formations spécifiques, et un suivi personnalisé pour aider les lauréats à développer leurs projets».
«Je suis ravi d’avoir été parmi les trois lauréats de ce concours. Je tiens à remercier les équipes de Wave et de «Kaay Job» d’avoir cru en nous et en nos projets. Le monde de l’entrepreneuriat n’est pas facile, et les difficultés liées au financement en sont un exemple concret. Grâce à ce concours, Wave nous offre non seulement un soutien financier précieux, mais aussi un accompagnement qui renforce notre confiance en l’avenir de nos projets. Merci à Wave pour ce beau geste et pour ses efforts constants en faveur du développement du secteur entrepreneurial au Sénégal. Vous nous donnez les moyens de rêver plus grand et d’agir pour concrétiser ces rêves», a déclaré Babacar Ndour, fondateur d’Aem.
Ils étaient plus de 1800 jeunes porteurs de projets à participer à cette 1ère édition du Concours «Kaay job».
«Ce chiffre témoigne non seulement de l’enthousiasme des jeunes porteurs de projets, mais aussi de l’importance de cette initiative dans notre écosystème entrepreneurial. Après une sélection très rigoureuse, 14 finalistes ont été retenus, après une première sélection de 28 candidats, et trois ont été récompensés», a expliqué la responsable développement partenariats de «Kaay Job». Aminata Rassoul Cissé de préciser que ««Kaay Job ak Wave» est bien plus qu’un concours. C’est un tremplin pour révéler le potentiel des jeunes entrepreneurs et leur offrir les outils nécessaires pour réussir». Ainsi, affirme-telle : «Nous sommes fiers d’avoir contribué à cette aventure aux côtés de Wave et de nos partenaires.»
Du côté de la fintech Wave, les responsables ont réaffirmé leur engagement en faveur de l’entrepreneuriat sénégalais. Malick Guèye, Directeur général de Wave digital finance au Sénégal : «Chez Wave, nous sommes convaincus que soutenir l’innovation et le talent est essentiel pour favoriser un développement inclusif et durable. «Kaay Job ak Wave» incarne cette vision en créant des opportunités concrètes pour les jeunes Sénégalais et en leur donnant les moyens de transformer leurs idées en réalités impactantes.»
Après ce premier pas, «Kaay job» ambitionne, avec l’accompagnement de ses partenaires, notamment le Fonds de garantie d’investissements prioritaires (Fongip), l’Agence de développement et d’encadrement des Pme (Adepme) et Deloitte, de faire de ce concours, un Concours national, en créant des champions régionaux dans chaque coin du Sénégal. «Nous voulons donner une chance à tous les talents», a dit Aminata Rassoul Cissé.
En marge de la cérémonie, un panel riche en discussions a permis de débattre des enjeux et des perspectives pour l’accompagnement des Très petites entreprises (Tpe) et des Petites et moyennes entreprises (Pme) au Sénégal. Ce moment d’échanges a réuni des experts et des entrepreneurs autour de thématiques-clés, témoignant de l’importance du dialogue entre acteurs publics et privés pour stimuler la croissance et l’innovation dans un contexte économique en constante évolution.
PAPE MALICK NDOUR PARLE D’«INCOHERENCE» ET D’«INEFFICACITE»
Ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour n’approuve pas la décision qui consiste à impliquer désormais le Premier ministre, Ousmane Sonko, dans la gestion des Finances publiques.
L’immixtion du Premier ministre, Ousmane Sonko, dans la gestion des Finances publiques n’est pas du goût de l’ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour. Ce dernier s’en est exprimé hier à l’émission «Le Grand Jury» en listant les impacts négatifs sur l’efficacité de l’Administration.
Ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour n’approuve pas la décision qui consiste à impliquer désormais le Premier ministre, Ousmane Sonko, dans la gestion des Finances publiques. Pour justifier sa position, l’ancien ministre sous le régime de Macky Sall voit cette implication du Premier ministre comme une entrave aux missions du ministère des Finances et du budget. Il s’exprimait hier sur les ondes de la Radio Futurs Médias au cours de l’émission «Le Grand Jury» où l’ancien ministre de la Jeunesse, de l’entrepreneuriat et de l’emploi était l’invité.
M. Ndour estime que la validation des dépenses d’investissement relève, en effet, du rôle du ministère des Finances. «Au niveau du ministère des Finances, il y a un comité qu’on appelle le comité de modulation des dépenses qui, en principe, joue le rôle de conseiller du ministre, chaque fois qu’il faut moduler les dépenses», fait savoir Pape Malick Ndour.
Cette décision du chef du gouvernement de s’immiscer dans la gestion des Finances publiques constitue, selon lui, une entrave au budget-programme.
«On nous a toujours vendu un budget sincère, un budget qui, aussi bien en recettes qu’en dépenses, reflète vraiment une sincérité extraordinaire. Donc, pourquoi valider les dépenses d’investissement, si la sincérité de ton budget garantit des ressources suffisantes et bien estimées ?», s’interroge celui qui est aussi président du Conseil départemental de Guinguinéo. Economiste de profession, M. Ndour en est arrivé au diagnostic selon lequel il y aura une «lourdeur administrative» que cela va causer en parlant toujours de l’implication du Pm dans la gestion des Finances publiques qui, selon lui, va «nuire» à l’efficacité de l’Administration. «Dans le budget-programme, il y a une responsabilisation accrue des responsables de programme qui héritent de la fonction d’ordonnateur des dépenses. En centralisant la validation des dépenses d’investissement, je pense que nous risquons de nuire à l’efficacité des gestionnaires de programme, de freiner la décentralisation des responsabilités, de réduire la flexibilité et l’adaptabilité nécessaires dans un système axé sur les résultats», prévient le membre fondateur de l’ancien parti au pouvoir, Alliance pour la République (Apr)
Le communiqué du Conseil des ministres, qui rendait compte de la réunion hebdomadaire du mercredi 8 janvier dernier informait, en effet, que «le Premier ministre a décidé que toutes les dépenses d’investissement seront validées à son niveau. Un tableau prévisionnel des opérations financières de l’Etat sera soumis par quinzaine»
Par Hamidou ANNE
LES DIPLOMATES DE PETIT CALIBRE
Traiter le sujet sensible de la présence militaire française en Afrique sans beaucoup de délicatesse a provoqué l’ire au sein des opinions publiques de nombreuses capitales africaines.
Lors de son allocution à la Conférence des Ambassadeurs français, Emmanuel Macron a évoqué le sujet des relations avec les Etats africains sur un ton désinvolte et méprisant. Traiter le sujet sensible de la présence militaire française en Afrique sans beaucoup de délicatesse a provoqué l’ire au sein des opinions publiques de nombreuses capitales africaines.
Pour rappel, tout ceci nous vient de l’instrumentalisation de la relation à la France des élites africaines, de la défiance croissante des citoyens, ainsi que des revendications de souveraineté et de relations équilibrées.
La coupe est pleine si l’on y ajoute les campagnes de désinformation des relais locaux de Moscou, histoire de renforcer la fibre de l’anti-France qui a germé au cœur de nos sociétés.
Précision utile : si le ton est condamnable, le propos en lui-même n’est pas totalement dénué de sens. N’eut été l’intervention de l’Armée française dans le cadre de l’opération Serval en janvier 2013, les groupes armés terroristes auraient sans doute pris Bamako et imposé la Charia comme ils l’avaient réussi dans le Nord du Mali.
Je renvoie aux articles de presse de l’époque et même au cinéma et à la littérature avec l’excellent film de Abderrahmane Sissako, Timbuktu, et le brillant roman de Mbougar Sarr, Terre Ceinte. Je me souviens de la liesse qui a accueilli François Hollande à Bamako, en février 2013 ; lui-même, ému ou juste feignant l’émotion, avait déclaré vivre le plus beau jour de sa carrière politique. Je ne reviens pas sur les bébés nés cette année-là et prénommés François Hollande...
Sur ce point et uniquement sur ce point précis, Macron a raison. En revanche, il nuance la vérité : l’ambition de la France n’était pas une fermeture totale des bases et un départ définitif de ses troupes, mais une reconfiguration de la présence militaire française en Afrique à travers un schéma plus ou moins précis.
Le 24 octobre 2024, le quotidien Le Dakarois révélait que l’Armée française se préparait redimensionner ses effectifs dans ses différentes bases africaines dont celles du Sénégal, dans la foulée des retraits progressifs entamés en 2007 sous Wade
Etaient concernées les bases d’Abidjan, de Libreville, Ndjamena et Dakar. Djibouti, au regard de l’enjeu stratégique qu’est l’IndoPacifique, n’était pas concerné. Il était question, selon des informations rapportées par Le Monde, de «conserver une centaine de militaires au Gabon (contre 350 alors), autant au Sénégal (contre 350) et en Côte d’Ivoire (600 auparavant) ainsi que quelque 300 au Tchad (contre 1000)».
Autres points saillants du rapport : le passage sous commandement commun de la France et du pays concerné de la base et la transformation des emprises, accompagné d’une éventuelle mutualisation avec les Américains ou d’autres membres de l’Otan pour des missions de formation avec les armées locales. Toutes ces informations sont contenues dans le rapport Jean-Marie Bockel, ancien ministre sous Nicolas Sarkozy, à qui le gouvernement français a confié une étude concernant les bases militaires. Pour la petite histoire, le fils de l’ancien sénateur, Pierre-Emmanuel Bockel, officier au sein du 5ème Régiment d’hélicoptères de combat de Pau, est mort en opération en novembre 2019 au Mali.
Dans la mise en œuvre de sa mission, Jean-Marie Bockel a rencontré les autorités des pays concernés sauf celles du Sénégal dont l’agenda politique et électoral a abouti à un changement de gouvernement. Ses différentes requêtes pour rencontrer les nouveaux dirigeants sénégalais ont toutes reçu une fin de non-recevoir dont les justifications ne sont pas nécessaires de rappeler ici.
En France, les diplomates poussent depuis longtemps pour une fermeture des bases, contrairement aux militaires qui, eux, sont partisans de leur maintien. Il faut dire que, traditionnellement, les priorités des deux mamelles de la capacité de projection française à l’international que sont le Quai d’Orsay et l’Hôtel de Brienne sont souvent en dissonance.
L’un dans l’autre, la présence militaire française telle qu’elle se configure actuellement, s’achève.
La base d’Abidjan a été rétrocédée aux autorités ivoiriennes dans le cadre de négociations saines et apaisées. Alassane Ouattara, en homme d’Etat sérieux, expérimenté et pragmatique, en a fait l’annonce lors de son discours de la Saint-Sylvestre. Il n’a pas fait recours aux arguments populistes et aux propos outranciers.
Auparavant, le Tchad, fin novembre, a publié un communiqué pour dénoncer les accords de Défense qui le liaient à la France. Depuis, le retrait se déroule sereinement.
Au Sénégal, l’annonce a été plusieurs fois réitérée par les dirigeants du parti populiste autoritaire au pouvoir, d’une fin de la présence militaire «étrangère» sur le territoire national.
Dans son discours cité plus haut, Macron annonce la couleur de la nouvelle diplomatie française en Afrique, qui, hélas, est passée inaperçue à cause de la polémique. Il y évoque la volonté de changer les «lunettes» de la France sur l’Afrique. En français facile, il s’agit moins de se consacrer à l’exportation de la culture, de la langue et des valeurs que de se réorienter dans le business pour remporter des parts de marchés ; ceci dans un contexte où le premier investisseur en Afrique est la Chine.
Preuve peut-être d’un renversement progressif d’alliance, Paris a accueilli récemment le Président nigérian Tinubu, le prochain sommet France-Afrique se tiendra cette année pour la première fois dans un pays anglophone, au Kenya.
La France perd ses positions partout en Afrique. Les critiques des opinions publiques fusent autour des questions mémorielles, du Cfa, des bases militaires et de l’arrogance française sur le continent ; la France a jusque-là regardé l’Afrique francophone avec les yeux du passé, se contentant d’un certain statu quo. Désormais, en plus d’une résurgence du discours souverainiste, la manipulation sponsorisée par le Kremlin a provoqué une perception négative de Paris auprès notamment des jeunesses africaines.
Ma conviction est que la relation entre la France et ses partenaires africains peut être réinventée autour de nouveaux paradigmes de respect mutuel et d’équilibre concerté. Nous sommes liés par une histoire douloureuse mais avons un futur en commun à bâtir.
Les dirigeants africains ont un devoir de vérité vis-à-vis de leurs opinions publiques. Taper sur la France au quotidien ne saurait être une politique digne des attentes nombreuses en matière d’éducation, de santé ou d’emploi.
Des dirigeants médiocres trahissent un complexe d’infériorité visà-vis de la France et jouent sur la rente de l’anticolonialisme, aidés en cela par des intellectuels dont la vie des idées se résume à critiquer Paris en tous lieux et toutes circonstances.
Aller sur les réseaux et rédiger de longues phrases creuses aux allures pamphlétaires et brandir la rengaine victimaire tiers-mondiste ne peuvent justifier les 840 milliards de francs Cfa de déficit en huit mois d’exercice. La démagogie et le ridicule consacrent cette manière de bander les muscles sur Facebook en vue de s’attirer les vivats de la foule, pour ensuite compter sur les sapeurs pompiers français quand une passerelle tombe en pleine capitale. La diplomatie est une affaire trop sérieuse pour être résumée à des fanfaronnades sur les réseaux sociaux ou à des gesticulations de gens de très petit calibre.