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28 août 2025
MADIAMBAL DIAGNE INTERPELLE SONKO SUR SON AMNÉSIE POLITIQUE
Le journaliste a réagi aux déclarations du Premier ministre à l’Assemblée nationale ce lundi en l'interpellant sur ses prises de position passées et en rappelant les violences qui lui sont imputées.
Le journaliste Madiambal Diagne n’a pas tardé à réagir aux déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko, ce lundi, à l’Assemblée nationale. Dans une sortie virulente, il interpelle le chef du gouvernement sur ses prises de position passées, tout en dénonçant une certaine forme d’amnésie politique.
« Arrive-t-il à Sonko de se souvenir de ce qu’il a pu dire dans ce pays ? », s’interroge-t-il, avant de rappeler que « les médias qu’il stigmatise n’ont jamais appelé à un coup d’État, à une insurrection, à dépecer un chef d’État, à tuer des juges, à incendier des maisons ou à saccager les domiciles de citoyens ». Une série de violences qu’il impute, sans détour, au leader de Pastef et à ses partisans : « Pourtant, lui et ses partisans l’ont fait », affirme Madiambal Diagne.
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte tendu marqué par une volonté affichée par le gouvernement d’appliquer une politique de « zéro tolérance » envers les médias jugés partisans ou subversifs.
LA LOI INTERPRÉTATIVE N’EXISTE PAS, SELON DOUDOU NDOYE
Pour l'éminent juriste, la démarche d'interprétation législative récemment adoptée par l'Assemblée nationale sur initiative du député Amadou Ba constitue une invention sans fondement dans la tradition juridique
La loi interprétative de la loi d’amnistie n’existe pas dans le langage judiciaire, selon Me Doudou Ndoye. Ce dernier, qui ne voit pas sa raison d’être, affiche son espoir de voir aboutir le recours de l’opposition parlementaire introduit au niveau du Conseil constitutionnel pour attaquer cette loi.
La loi interprétative de la loi d’amnistie n’a pas sa raison d’être, selon Me Doudou Ndoye. Cela n’existe pas dans le langage judiciaire, a fait savoir l’avocat lorsqu’il s’est agi de donner son avis sur ce nouveau texte législatif, qui a été adopté au début du mois d’avril et portant l’initiative du député Amadou Bâ.
«Je souhaiterais qu’un professeur de Droit, un avocat, un magistrat français, ivoirien, congolais, béninois, sénégalais, me disent s’ils ont déjà vu une loi qui vient dire : «Je viens interpréter ma précédente loi.» Alors, nous sommes devant un nouveau déni juridique au Sénégal. Quelqu’un qui nous crée un système juridique nouveau, qui nous apporte ça et qui dit : «Je vais voter une loi interprétative.»», déclare Me Doudou Ndoye dans l’émission «Le Grand jury» qui passait hier sur la Rfm.
Me Ndoye affiche par ailleurs son espoir de voir aboutir le recours introduit par l’opposition parlementaire au niveau du Conseil constitutionnel.
«Je ne peux pas prétendre que le Conseil constitutionnel se dira incompétent. Celui qui le pense, il pense, il ne fait que penser. Le Conseil constitutionnel jugera et dira ce qu’il en sera», soutient l’avocat.
Me Doudou Ndoye a également manifesté son désaccord avec le Président Bassirou Diomaye Faye. Cela fait suite aux propos du chef de l’Etat qui estime que le Peuple a le droit de mettre la pression sur la Justice.
Me Ndoye juge «insensée» l’idée de remplacer le Conseil constitutionnel par une Cour constitutionnelle.
«Le mot «Cour constitutionnelle», l’appellation «Cour constitutionnelle» n’a aucun intérêt. Ce qu’il y a comme intérêt, c’est la mission, ce n’est pas le nom. Le nom n’a aucun intérêt. Ce que nous avons à faire, ce que les membres du Conseil constitutionnel ont à faire pour le bien du Sénégal, c’est ça qui est important», plaide Me Ndoye.
Ce dernier n’est pas pour que le président de la République continue de siéger au sein du Conseil supérieur de la Magistrature. «Si j’avais un choix à faire, je dirais que le chef de l’Etat ne serait pas membre du Conseil supérieur de la Magistrature.» Tel est l’avis tranché de Me Doudou Ndoye sur la question relative à l’organisation et la composition du Conseil supérieur de la Magistrature (Csm). Mais l’avocat tient tout de même à préciser que le chef de l’Etat aura son mot à dire par rapport aux décisions du Csm.
«Toute décision du Conseil supérieur de la magistrature lui sera soumise afin qu’il puisse contrôler et apporter son visa avant qu’elle ne soit appliquée», fait remarquer Me Ndoye. Ce dernier parle de cette nuance qui, selon lui, vise à préserver l’équilibre entre indépendance judiciaire et autorité institutionnelle, tout en posant les jalons d’une refonte plus ambitieuse de la fonction présidentielle. «Je veux à la tête du Sénégal un véritable chef d’Etat», a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de réformes structurelles fortes.
Me Ndoye a opposé un refus catégorique à la possibilité d’ouvrir le Conseil supérieur de la Magistrature à d’autres composantes de la société. «Non. Absolument pas !», répond-il, sec. Le Csm est une institution spécialisée qui doit rester entre les mains de ceux qui en connaissent les arcanes. «Le magistrat est le magistrat. Le magistrat est un corps ferme, un corps qu’on doit respecter», argue-t-il, avant de dire que le Csm est taillé exclusivement pour les magistrats.
«Le Conseil supérieur de la Magistrature, qui s’occupe de la carrière des magistrats, ne peut être constitué que par des magistrats, tout comme l’Assemblée nationale ne peut être composée que de députés», avance Me Ndoye.
Indépendance de la Justice
Le débat sur l’indépendance de la Justice et le rôle du président de la République dans la gouvernance judiciaire est relancé par l’avocat à un moment où les attentes citoyennes en matière de réforme institutionnelle sont de plus en plus pressantes.
Me Doudou Ndoye a par ailleurs une pensée pieuse à l’endroit de Me Koureychi Bâ et Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel, qui viennent de quitter ce monde. Il leur a rendu un vibrant hommage pour le service qu’ils ont rendu à la Justice sénégalaise.
PAS DE BOL POUR J-P SENGHOR
Le Directeur exécutif du Conseil national à la sécurité alimentaire vient d'être limogé sans successeur désigné, laissant l'institution sous tutelle directe de la Primature. Une situation critique alors que près de 500 000 Sénégalais risquent la famine
Le Directeur exécutif du Conseil national à la sécurité alimentaire (Cnsa) vient d’être limogé sans avoir été remplacé, et la tutelle placée sous les ordres directs de la Primature. Le personnel, qui n’a pas perçu son salaire de mars, ni les moyens de travail, est inquiet de la menace de licenciements massifs. D’où une grosse vague d’inquiétude et de découragement.
Une structure créée par décret a été dissoute par un arrêté ministériel. Son responsable, nommé par arrêté du Premier ministre, limogé par une «note de service» du ministre-Secrétaire général du gouvernement. C’est la mise en pratique, par l’Etat-Pastef, de la politique de notre ancienne «Tata Mimi», d’accélérer la cadence politique. Cela permet d’éviter les lourdeurs administratives et les rigueurs de la loi, on peut présumer.
Pour faire passer la pilule, le Premier ministre a commencé par dissoudre le Secrétariat exécutif du Conseil national à la sécurité alimentaire. De ce fait, le Directeur exécutif se retrouve sans fonction, et la note de service le limogeant ne pourrait pas être dénoncé et attaqué. Entretemps, le personnel du Conseil national à la sécurité alimentaire (Cnsa) se trouve à se tourner les pouces, en attendant la nomination d’un nouveau responsable, appelé à remplacer M. Jean-Pierre Senghor, le directeur sorti. En plus de ne pas être payé, ce personnel n’a plus les moyens de réaliser les enquêtes de terrain sur la situation de la sécurité alimentaire dans le pays. Or, ces enquêtes sont vitales pour prévenir des cas de malnutrition, ou même pire.
Cette situation se produit au moment où, selon les derniers résultats provisoires recueillis par le Cadre harmonisé sur la situation alimentaire au Sénégal, environ 484 069 personnes, soit 2, 6% de la population nationale, encourent un risque de famine. Ce risque sera aggravé en période de soudure dans les départements de Goudiry et Salémata, dans la région de Kédougou. Les mois de juin, juillet et août seront également cruciaux pour d’autres départements, en plus des deux cités. Le Secnsa a d’ailleurs demandé de préparer au plus vite une assistance alimentaire à la population concernée. Il a aussi alerté sur le risque que la situation de détresse qui frappe ces populations ne s’étende sur d’autres parties du pays.
On peut, dans ces conditions, se demander l’urgence qu’il y a à remplacer le Directeur exécutif Jean-Pierre Senghor, sans lui avoir au préalable trouvé un remplaçant. A croire que les autorités politiques n’auraient pas la même perspective des urgences nationales.
Jean-Pierre Senghor a pris fonction au Conseil national à la sécurité alimentaire en 2017, en provenance du Prodac dont il venait d’être débarqué. Malgré des résultats mitigés, l’ingénieur agro-économiste a pu faire du Commissariat à la sécurité alimentaire un instrument fiable dont les travaux font référence auprès de partenaires tels que le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss), le Programme alimentaire mondial (Pam) ou la Fao. Selon des employés du Cnsa, le Cilss s’est même inspiré de leurs logiciels et de leurs méthodes de travail dans ses collectes de données. Et des pays comme le Bénin et d’autres ont envoyé des délégations au Sénégal pour copier les méthodes de travail du Commissariat dont «le leadership dans la lutte contre l’insécurité alimentaire est loué dans toute la sous-région».
Les employés, qui s’expriment ainsi, souhaitent être fixés rapidement sur leur sort, et surtout sur les coupes sombres qui vont s’opérer en leur sein. En effet, M. Senghor, en partant, aurait confié à des proches qu’il lui avait été demandé, par sa tutelle, de mettre fin à des contrats spéciaux de certains employés, ainsi qu’à certains Contrats à durée déterminée (Cdd). Est-ce sa lenteur à s’exécuter qui serait la cause du blocage des salaires, ainsi que du financement des enquêtes ? La conséquence en est un gros sentiment d’inquiétude face à l’insécurité alimentaire.
SONKO DÉVOILE DES RÉFORMES MAJEURES POUR RENFORCER LA TRANSPARENCE PUBLIQUE
En clôture de la séance de questions d’actualité à l’Assemblée nationale ce lundi 14 avril, le Premier ministre a présenté plusieurs réformes. Parmi les annonces : la réforme de l’OFNAC, la révision du système de déclaration de patrimoine des autorités...
En clôture de la séance de questions d’actualité à l’Assemblée nationale ce lundi 14 avril, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé plusieurs réformes majeures inscrites dans l’agenda du gouvernement pour renforcer la transparence et la redevabilité publique.
Il a annoncé une réforme de l’OFNAC, qui vise à redynamiser l’organe de lutte contre la corruption en le rendant plus indépendant et plus efficace. Une révision du système de déclaration de patrimoine des autorités publiques est également prévue, pour un meilleur contrôle et une plus grande exigence envers les gestionnaires de fonds publics.
Autre point fort : le chef du gouvernement a déclaré qu’une loi sur la protection des lanceurs d’alerte sera introduite, pour encourager la dénonciation d’actes de mauvaise gestion ou de corruption. Il a aussi confirmé qu’une loi sur l’accès à l’information sera proposée, afin de garantir aux citoyens un droit réel à l’information publique, condition essentielle d’une démocratie saine.
Avec ces annonces, Ousmane Sonko réaffirme l’engagement de son gouvernement à construire une gouvernance fondée sur l’éthique, la transparence et la participation citoyenne.
LE COMPTE À REBOURS EST LANCÉ POUR LE DIALOGUE NATIONAL
Le 7 avril 2025, le ministre de l’Intérieur a transmis aux acteurs politiques et de la société civile les termes de référence de cette concertation prévue le 28 mai prochain.
Le processus du dialogue national voulu par le président Bassirou Diomaye Faye est officiellement enclenché. Dans une lettre datée du 7 avril 2025, le ministre de l’Intérieur a transmis aux partis politiques et à la société civile le projet de termes de référence de cette concertation tant attendue. Les différentes parties prenantes ont jusqu’à la fin du mois pour formuler leurs observations et propositions.
Prévu pour se tenir le 28 mai prochain, ce dialogue se veut « inclusif et sincère », selon le gouvernement. Il s’articulera autour de trois axes majeurs : la démocratie et les droits humains, le processus électoral, les réformes institutionnelles.
Plusieurs sujets sensibles seront débattus, notamment le financement des partis politiques, le système de parrainage, l’introduction du bulletin unique, le droit de vote des détenus, ainsi que le rôle de la justice dans les processus électoraux.
Dans son discours à la Nation du 3 avril dernier, le président Faye avait réaffirmé son engagement envers la concertation nationale : « J’accorde une importance particulière au dialogue social et à la concertation permanente avec toutes les composantes de notre société », avait-il déclaré.
Le chef de l’État souhaite également associer les autorités religieuses et coutumières, la société civile, le secteur privé, ainsi que l’ensemble des forces vives de la Nation à cette dynamique de dialogue.
LES GRANDS CHANTIERS DU DIALOGUE NATIONAL
De la transformation de la CENA en CENI à l'inscription automatique des électeurs, en passant par la révision du système de parrainage, des réformes d'envergure s'annoncent. Diomaye souhaite adapter le cadre institutionnel avant les prochaines échéances
Le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique prépare activement la journée du dialogue national sur le système politique. Les services de Jean Baptiste Tine ont d'ailleurs envoyé à l'opposition les termes de référence de l'événement, non sans solliciter leur feedback par rapport à l'organisation de l'activité et aux propositions de réformes.
Le processus devant aboutir au dialogue national sur le système politique est enclenché. En effet, le ministère de l'Intérieur a déjà envoyé au coordonnateur du Front pour la Défense de la République (FDR) les termes de référence de la rencontre. Dans le document daté du 7 avril 2025, il est demandé à Khalifa Ababacar Sall et ses camarades de faire des observations sur le document ainsi que des propositions ou recommandations de réformes avant la fin de ce mois d'avril.
Il a été également noté qu'un Comité de pilotage dirigera les travaux, avec pour mission d'organiser et de coordonner les concertations ; de faciliter la médiation et le consensus entre les parties ; et de rédiger un rapport général des travaux. Le ministère de l'Intérieur précise également que le lieu et la période des rencontres seront communiqués ultérieurement.
Revenant aux termes de référence, le ministre Jean Baptiste Tine et ses services rappellent que la stabilité et la longévité de la démocratie sénégalaise reposent sur l'organisation régulière des élections, l'implication de l'ensemble des acteurs à travers un processus largement consensuel et la capacité de résilience du système politique.
Toutefois, soulignent-ils, aussi performant soit-il, le système politique au Sénégal doit être continuellement évalué et amélioré, en prenant en compte les dysfonctionnements observés, les mutations technologiques, l'évolution démographique et les bonnes pratiques démocratiques internationales. Il est aussi rappelé que depuis l'adoption du Code électoral consensuel de 1992, la concertation entre les parties prenantes est devenue une tradition pour la fixation du cadre institutionnel régissant l'organisation des élections au Sénégal.
Jean Baptiste Tine et Cie relèvent d'ailleurs que le Chef de l'État est conscient de la nécessité de préserver et de renforcer cette tradition démocratique. C'est pourquoi, précisent-ils, le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé à un Dialogue national inclusif portant sur l'environnement institutionnel relatif aux questions politiques et électorales.
Toujours, selon le ministère de l'Intérieur, les échéances à venir, qui impliquent de rendre plus transparente et inclusive l'assise institutionnelle, sont: les élections territoriales en 2027, l'élection présidentielle en 2029 ; et les élections législatives en 2029. Il est donc essentiel, souligne-t-il, de mettre en place un cadre de concertation favorisant des échanges ouverts et constructifs sur les réformes institutionnelles.
Réformes majeures en vue
Au titre de ces réformes institutionnelles majeures, le président de la République, lors de l'adresse à la Nation du 3 avril 2024, a relancé le débat sur la nécessité de remplacer la Commission électorale nationale autonome (CENA) par une Commission électorale nationale indépendante (CENI). Mieux, note-t-on, ces concertations seront l'occasion de discuter de l'amélioration du cadre institutionnel du système politique au Sénégal ainsi que de la réforme et l'amélioration du système électoral sénégalais.
Les discussions porteront en effet sur : «le contenu à donner au statut de l'opposition et de son chef; le débat sur l'inscription automatique sur le fichier électoral dès l'établissement de la carte nationale d'identité biométrique CEDEAO et dès l'âge de la majorité ; la révision du système de parrainage ; l'examen du rôle des autorités en charge des élections et des médias; la place de la justice dans le processus électoral; la rationalisation du calendrier républicain; la rationalisation en profondeur des partis politiques; l'encadrement du financement des partis politiques; et la révision du Code électoral.
Il sera aussi question de l'étude sur les spécifications techniques du bulletin unique ; de l'opportunité de procéder à un audit du fichier électoral ; de la numérisation du processus électoral; et du vote des personnes en détention».
Auparavant, Jean Baptiste Tine et ses hommes avaient soutenu que l'architecture institutionnelle gouvernant le système politique et les élections au Sénégal doit régulièrement être repensée à l'aune des mutations politiques, des crises protéiformes et des dysfonctionnements constatés lors des échéances électorales.
Un système, quel qu'il soit, précisent-ils, doit nécessairement questionner en permanence ses fondations afin de s'adapter à la temporalité politique changeante. Et ce constat impose la tenue d'un Dialogue national sur le système, ont-ils fait savoir.
SONKO DÉFEND LE LIMOGEAGE DE POLICIERS POLITISÉS
"Recrutés sur des bases politiques" selon Ousmane Sonko, 312 policiers adjoints volontaires ont été "libérés" fin mars par le ministère de l'Intérieur. Le Premier ministre a défendu cette décision controversée lundi devant les députés
Les 312 policiers adjoints volontaires (PAV) ‘’libérés’’ le 28 mars dernier par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique avaient été recrutés sur ‘’des bases politiques’’, a dénoncé le Premier ministre, Ousmane Sonko, lundi, à Dakar.
‘’Les contrats de la première cohorte des PAV de la septième génération ayant expiré, 312 de ses éléments ont été libérés suivant [une] décision […] du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique du 28 mars 2025’’, a annoncé, la semaine dernière, la division de la communication de la Police nationale.
‘’Ces policiers ont été recrutés sur des bases politiques. Certains d’entre eux […] ne pouvaient même pas écrire leur nom’’, a soutenu Ousmane Sonko lorsqu’il a été interrogé sur ce sujet par le député non-inscrit Pape Djibril Fall.
Selon lui, la Police nationale a proposé à son ministère de tutelle de ‘’libérer’’ 312 policiers adjoints volontaires.
‘’Ce n’est pas l’autorité politique qui a pris cette décision, c’est leur propre hiérarchie qui a fait la proposition en soulignant que ces personnes ne remplissaient pas les critères requis pour intégrer la Police nationale’’, a argué Ousmane Sonko devant les députés réunis pour poser des questions d’actualité aux membres du gouvernement.
Il affirme que, ‘’malheureusement, l’opposition’’ aborde ce sujet ‘’à des fins politiques, sous prétexte qu’il s’agit’’ d’une question ‘’sensible’’.
‘’Pensez-vous que ces personnes […] peuvent sortir demain pour se battre contre les forces de défense et de sécurité ?’’ a dit Ousmane Sonko en s’adressant à Pape Djibril Fall.
Les députés ont interrogé le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement sur plusieurs sujets d’actualité, la deuxième fois depuis la prise de fonctions de la 15e législature.
THIAAT, LE DERNIER SURVOLTÉ
Dernier gardien de la flamme de "Y en a marre", il prend les rênes d'une organisation en quête de renouveau. Tandis que ses compagnons ont divergé, le rappeur kaolackois compte raviver l'esprit contestataire qui a forgé la renommée du collectif sénégalais
Parmi les membres fondateurs de Y en a marre, Thiaat est peut-être le seul qui garde toujours la fibre originelle du début. Porté hier à la tête de cette emblématique organisation citoyenne, le passionné activiste aura pour mission manifestement de donner un nouveau souffle à ce mouvement qui a perdu de sa superbe dans le dédale des mutations politiques.
Y en a marre n'est plus un mouvement à présenter au Sénégal et en Afrique. Créé en 2011 pour protester contre la cherté de la vie et les dérives autoritaires du régime du président Abdoulaye Wade, Fadel Barro, Kilifeu, Thiaat, Aliou Sané, Malal Talla et compagnie ont été au cœur des combats citoyens de ces dernières. Leur engagement a même fait tache d'huile en Afrique en inspirant d'autres mouvements citoyens comme Balai Citoyen du Burkina ou encore Filimbi du Congo. Mais force est de constater que si leur influence est indéniable dans l'échiquier politico-social du pays, le mouvement a perdu sa vigueur, de sa tonicité et sa propension d'antan à mettre la pression sur l'Etat et à donner le tempo dans la société civile.
Y en a marre manque visiblement de passion. Sauf pour Thiaat. Le rappeur, membre fondateur du mouvement, est peut-être le seul qui laisse entrevoir dans sa démarche clarté, la clarté de ses prises de position et la vigueur de ses critiques, la «saveur originelle» de Y en a marre. Le natif de Kaolack demeure un Y en a marriste pur jus, contrairement à certains de ses camarades, à commencer par son «frère de sang», Kilifeu qui est devenu PCA et a décidé de soutenir le nouveau régime.
L'activiste marque en effet son ancrage dans la société et compte rester un contre-pouvoir. D'ailleurs, ces derniers jours, l'insubmersible activiste a fait des sorties au vitriol pour fustiger la loi interprétative qui a fait couler beaucoup d'encre. Une prise de position qui lui vaut même d'être voué aux gémonies par les militants du Pastef dans les réseaux sociaux. Des critiques qui laissent de marbre apparemment Thiaat qui a pris ses distances avec le tandem Diomaye-Sonko tout en gardant sa subversion légendaire.
Il faut signaler aussi qu'il avait sorti en décembre un clip «doulnaliste» qui fustigeait le manque de neutralité de certains médias qui, selon lui, ne sont plus dans l'équilibrisme journalistique mais plutôt dans une sorte de manichéisme qui remet en cause la fiabilité des informations.
Y en a marre a certes connu une évolution, l'emblématique coordonnateur Fadel Barro est devenu acteur politique. Le rappeur Kilifeu, qui avait été suspendu après ses déboires judiciaires, soutient la mouvance présidentielle. Les seuls leaders gardiens du temple qui restent sont Aliou Sane, Mala Talla et Thiaat. Et parmi ces trois, ce dernier est sans doute le dernier survolté, avec une passion invariable, malgré les soubresauts politiques et l'avènement d'autres dynamiques sociales et activistes-influenceurs.
Devenant le nouveau Coordonnateur de Y en marre, Thiat aura à cœur à déteindre sa vivacité sur cette organisation citoyenne, au creux de la vague et qui aura besoin d'un nouveau souffle pour se mouvoir dans l'espace public. Thiaat est peut-être le survivant désigné....
Mansour Faye convoqué à la DIC aujourd’hui
Finalement la machine judiciaire est enclenchée contre le maire de Saint-Louis, Mansour Faye interdit de sortir du territoire. L’ancien ministre est attendu aujourd’hui à la Division des investigations criminelles (DIC). Il ignore les raisons de sa convocation. Elle pourrait porter sur l’affaire du riz lors de la covid-19.
Une dizaine de questions attend Sonko aujourd’hui
Le chef du Gouvernement est attendu ce matin, à l’Assemblée nationale, à 10 heures. Ousmane Sonko s’y rend pour répondre aux questions d’actualités au Gouvernement. L’Assemblée nationale avait décidé de maintenir le format adopté lors du précédent exercice qui s’était tenu le 21 février dernier. Mais, suite à la décision de l’Opposition de boycotter Ousmane Sonko, le nombre de questions pourrait être remis à la baisse. En effet, au lieu et place de 14 questions dont 4 réparties entre le groupe Takku Wallu et les non-inscrits, il devrait y avoir 10 questions. En tout cas, c’est ce que nous a dit du côté de la majorité. Toujours est-il que pour cette séance plénière, les questions vont porter sur l’actualité datant au moins de deux mois. Ce sera sans doute l’occasion pour le Gouvernement de revenir sur la situation des Sénégalais à l’étranger, la sortie du Fmi et les mesures contre la vie chère. Certainement, il sera aussi interrogé sur la loi interprétative de l’amnistie qui vient d’être adoptée dans un climat tendu avec un recours de l’Opposition pendant devant le Conseil constitutionnel.
Décès du comédien Moustapha Diop
La scène théâtrale sénégalaise a perdu une icône. Le comédien Moustapha Diop est parti sur la pointe des pieds, ce dimanche. Il est décédé à 15h à Thiès, dans sa maison de retraite, a diffusé le président de l’association des artistes comédiens, Pape Faye. Le défunt a interprété plusieurs rôles au fil de sa carrière. Moustapha Diop a atteint le sommet de son art avec l’interprétation du personnage principal dans «un DG peut en cacher un autre», de la mythique Troupe dramatique Daaray Kocc. Le défunt fut pendant plusieurs années secrétaire général de l’Arcots. La levée du corps est prévue ce lundi à Dakar à la mosquée Santhiaba de Médina. Et l’enterrement se fera aux cimetières musulmans de Yoff. La communauté théâtrale du Sénégal, notamment l’Arcots nationale, par la voix de Pape Faye, a présenté ses sincères condoléances à la famille, aux proches et amis. Que la terre lui soit légère.
Un vendeur de véhicule interpellé avec 100g de haschisch
La police ne lâche pas les trafiquants à Dakar. Elle continue de démanteler des réseaux. Poursuivant les investigations à la suite de l’interpellation du nommé P.I.D le 9 avril 2025, les éléments de la division opérationnelle de l'OCRTIS ont interpellé, samedi, le nommé B. Touré, vendeur de véhicule de son état, à Yoff virage, en possession de deux plaquettes de 100g de haschisch. D’après le service communication de la police, une fouille a permis de saisir 10g de skunks et un arsenal lié à ses activités illicites ainsi qu'un véhicule de marque Peugeot 308 et une moto de marque Honda XADV. Un vaste réseau de trafiquants de drogue démantelé Dans le cadre de sa lutte contre le trafic de drogue, les éléments de la Section de Recherches de Dakar ont mis fin aux agissements d'un important réseau de trafiquants de drogue dure qui évoluent entre le Sénégal, la Guinée Bissau et le Mali. Le service communication renseigne que 04 individus fortement impliqués, avec des indices concordants attestant de leur participation, ont été interpellés pour association de malfaiteurs, trafic international de drogue et blanchiment de capitaux. Les investigations ont permis de saisir 72 tablettes de cocaïne d'un poids total de quatre-vingt (80) kg; 10 véhicules et un montant de deux 2 590 000) francs CFA. L'enquête se poursuit.
Une attaque armée déjouée par la gendarmerie
L’usine Touba Gaz, située à Touba, a fait l’objet d’un braquage armé dans la nuit du samedi au dimanche. Selon des informations de la Rts, une dizaine d’individus armés de fusils de chasse ont pris d’assaut les locaux aux environs de 2 heures du matin. Les assaillants ont pénétré dans les bureaux de l’usine et ont tenté de dévaliser un coffre-fort contenant, d’après les responsables, 94 000 000 millions de francs CFA. Ils sont parvenus à attacher le coffre et ont tenté de l’embarquer à bord d’un des véhicules de service. Mais les assaillants ont été surpris par une patrouille de l'escadron de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Touba, alertée à temps. Il s’en est suivi un échange de coups de feu forçant les malfaiteurs à battre en retraite abandonnant le coffrefort sur place. Des traces de sang relevées sur leur itinéraire de fuite laissent penser que certains d’entre eux ont été blessés lors de l’intervention. Aucun blessé n’a été enregistré du côté des forces de l’ordre, a rassuré une source sécuritaire. Une enquête a été ouverte pour identifier et interpeller les auteurs de cette attaque.
Le DG de L’ARP s’engage pour la souveraineté pharmaceutique
En présence du Directeur général, l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), Alioune Ibn Abdou Talif Diouf, la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a organisé hier la foire des métiers de la Pharmacie. Il a réitéré la volonté du régime de faire de la souveraineté pharmaceutique une priorité stratégique, en plaçant la réduction de notre dépendance aux importations de médicaments au cœur de son agenda. Cette ambition ne pourra se concrétiser, dit-il, sans l’implication active des jeunes futurs professionnels du médicament, que vous êtes. M. Diouf a, en outre, réaffirmé son engagement à accompagner les étudiants prêts à s’investir dans cette dynamique de transformation. Saluant par ailleurs la pertinence et l’originalité de cette initiative, il reste convaincu qu’organiser une foire des métiers dans le domaine pharmaceutique, c’est offrir aux étudiants un espace de découverte, de dialogue et d’orientation vers les nombreuses possibilités qu’offre notre profession. C’est aussi un signal fort en faveur d’un rapprochement nécessaire entre le monde académique et le monde professionnel, condition indispensable à une insertion réussie et à la construction de carrières solides, ajoute Dr Diouf. Il s’engage surtout à travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs.
Pétition contre les accidents à la cité Aïnoumady
Les commerçants du marché Unité 02 et les habitants du quartier Aïnoumady de Keur Massar dorment d’un seul œil. Pour cause, les nombreux accidents parfois mortels sur la principale voie d’accès qui mène à Keur Massar, village où les embouteillages font rage. Ils ont d’ailleurs déposé une pétition sur la table du Préfet de Keur Massar pour exiger la mise en place de ralentisseurs et de panneaux de signalisation sur cette route très prisée par les automobilistes.
Conduite sans permis ni assurance
Conducteur de moto Jakarta, I. S. Diallo est actuellement dans les liens de la détention pour défaut de permis de conduire, défaut d’assurance suivi de blessures involontaires par accident de la circulation routière. Selon nos sources, Diallo avait percuté la dame M. D. Thiaw à hauteur de l’unité 26. Et cette dernière a été acheminée dans une structure sanitaire de la place par les sapeurs-pompiers.
Un berger décapite un ASP
C’est la tristesse et la consternation au village Sénédébou, dans le département de Bakel, où Abdoulaye Ndianor, un agent de sécurité de proximité, a été décapité ce jeudi par un berger. Tout a commencé quand une patrouille des agents des eaux et forêts a surpris le présumé assassin en train de couper des arbres pour nourrir son troupeau. Pris en flagrant délit, ce dernier a déclaré à ses interlocuteurs qu’il était avec son père qui était dans les parages. Et c’est sur la demande des agents des eaux et forêts que Abdoulaye Ndianor, qui accompagnait la patrouille, a convoyé en moto le présumé tueur pour aller retrouver son père. Mais cela semblait être une ruse. En cours de chemin, le berger a pris une hache pour lui trancher la tête, avant d’enterrer le corps et de suspendre la tête sur un arbre. Après son forfait, il est revenu vers les agents des eaux et forêts pour leur dire que son père a déjà réglé la situation avec Abdoulaye Ndianor. Ne se doutant de rien, ces derniers l’ont laissé repartir. Mais après la découverte du pot aux roses, le berger a été appréhendé vers la frontière avec le Mali alors qu’il tentait de quitter le pays.
Bougane Guèye Dany convoqué à la Brigade de recherches
La Brigade de Recherches de Faidherbe (BR) a convoqué Bougane Guèye Dany, ont rapporté, hier, plusieurs sites d’informations. La convocation du leader du mouvement Gueum Sa Bopp par ailleurs magnat des médias serait liée à une affaire de vente de véhicule. L’opposant aurait acquis un véhicule d’un fils d'un défunt milliardaire qui aurait remis son véhicule à son ami pour aller en vacances. C’est ce dernier qui aurait à son tour vendu le véhicule en question à Bougane Guèye. Ainsi, après son retour au Sénégal, le propriétaire de la voiture a porté plainte au niveau de la Brigade de recherches pour rentrer en possession de son bien. Les enquêteurs ont tenté en vain de remettre au PDG du groupe D-Média sa convocation. Actuellement, hors du territoire national, il ne s’est pas encore présenté devant les enquêteurs. L’opposant qui a été aperçu dans une vidéo virale en compagnie de l’ancien maire de Dakar, Barthélémy Dias et du célèbre chroniqueur Badara Gadiaga, promet, selon un de ses proches, de se présenter à la Brigade de recherches après son retour au Sénégal.
Un malade mental tue sa mère
Pikine Guinaw rails Sud est secoué par un meurtre. La dame A. Sall a été tuée à coups de bonbonne de gaz par son fils A. Diallo au quartier Darou Khoudoss. Nos radars nous renseignent que la victime venue du Fouta était en visite à Dakar pour trouver un rendez-vous médical à son fils qui parfois pique des crises violentes. Un vœu qui ne sera finalement pas réalisé. Selon nos sources, les faits se sont produits dans la nuit de jeudi à vendredi dernier vers les coups de 3 h du matin. Les limiers de Guinaw rails se sont déplacés sur les lieux pour faire le constat. Ils seront suivis par les sapeurs-pompiers qui ont évacué la défunte dans une structure sanitaire pour les besoins de l'autopsie. Pour le moment, les causes exactes de ce meurtre restent inconnues. La victime a été trouvée allongée au sol gisant dans une mare de sang. On nous apprend que le présumé meurtrier qui avait pris la fuite à Tivaouane a été interpellé avant d’être conduit dans les locaux de la Police de Guinaw rails Sud pour les besoins de l'enquête. Nos sources renseignent d’ailleurs que la dépouille de A. Sall a été acheminée hier à Matam pour son inhumation.
LA PRODUCTION PETROLIERE DOPE LE SECTEUR EXTRACTIF
Les industries extractives ont connu, en février 2025, un bond de 60, 8%, dû principalement à la prise en compte du démarrage de l’extraction de pétrole au Sénégal, selon le dernier Indice harmonisé de la production industrielle (Ihpi) de l’Ansd
Les industries extractives ont connu, en février 2025, un bond de 60, 8%, dû principalement à la prise en compte du démarrage de l’extraction de pétrole au Sénégal, selon le dernier Indice harmonisé de la production industrielle (Ihpi) de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie relève une bonne tenue du secteur extractif en février 2025. Au cours de cette période sous revue, l’Ansd note une hausse de la production des industries extractives de 60, 8%. Un bond dû, selon ce démembrement du ministère de l’Economie, du plan et de la coopération, «à la prise en compte du démarrage de l’extraction de pétrole au Sénégal, ainsi qu’à la vigueur de l’activité d’extraction de minerais métalliques qui a enregistré une hausse de 26, 7%». Pour rappel, en février 2025, le champ pétrolier Sangomar avait produit 2, 70 millions de barils de pétrole brut, d’après le rapport du ministère de l’Energie, du pétrole et des mines. L’augmentation de la production du secteur extractif a ainsi impacté la production industrielle, hors égrenage de coton, qui s’est relevée de 19, 4% relativement à celle de la même période en 2024.
Au-delà du secteur extractif, cette évolution positive de la production industrielle est aussi renforcée par «l’accroissement de la production des industries environnementales qui a crû de 27, 1% et, dans une moindre mesure, la hausse des industries manufacturières de 0, 4%».
Cette évolution de la production des industries environnementales, explique l’Ansd, «est liée à la progression de 27, 2% notée dans l’activité de traitement et d’élimination des déchets. Cependant, celle des activités de collecte des eaux usées et boues s’amoindrit de 62, 9% sur la période sous revue. De même, la production au cours des deux premiers mois de 2025 s’est améliorée de 27, 1%, comparativement à celle de la période correspondante de 2024»
Relativement à la hausse de la production manufacturière, elle «est attribuable principalement à la bonne tenue de l’activité de fabrication de papier et carton, des produits métallurgiques et de fonderie de 16, 7% et des produits du raffinage et de la cokéfaction 12, 7%». Toutefois, il est observé «une chute de la fabrication des matériaux minéraux de 8, 3%, des produits agroalimentaires 4, 8% et des produits chimiques et pharmaceutiques 1, 5% sur la période sous revue. Sur les deux premiers mois de 2025, la production des industries manufacturières s’accroît de 6, 3%, comparativement à son niveau de la période correspondante en 2024».
La production d’électricité, de gaz et d’eau se rétracte d’1, 9% en février 2025, souligne l’Agence. Avant de préciser : «Cette diminution est imputable à la baisse notée dans la production d’électricité et de gaz d’1, 9% et d’eau 1, 9% sur la période sous revue.
En cumul sur les deux premiers mois de l’année 2025, la production d’électricité, de gaz et d’eau progresse de 0, 3%, comparée à celle de la période correspondante de 2024.»
S’agissant de l’égrenage de coton, l’activité est marquée en février 2025 par un «renforcement de 98, 2% de la production par rapport à la même période de l’année 2024. En cumul sur les deux premiers mois de 2025, la production totale d’égrenage de coton a également augmenté de 33, 7%, en comparaison avec son niveau de la période correspondante en 2024».