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14 juillet 2025
SONKO RÉAFFIRME SON ENGAGEMENT POUR UN DIALOGUE SOCIAL SINCÈRE
Face aux députés, le Premier ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à instaurer un dialogue "franc’’ avec les syndicats, malgré un contexte économique difficile. Il a annoncé la tenue d’une première édition du dialogue social le 27 février.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a réaffirmé, ce vendredi, à l’Assemblée nationale, la disponibilité de son gouvernement à instaurer un dialogue social ‘’sincère et franc’’ avec les organisations syndicales dans un contexte économique difficile.
‘’La liberté d’association est consacrée, particulièrement celle des travailleurs de s’organiser pour défendre leurs intérêts matériels et moraux’’, a-t-il dit, répondant à une interpellation du député de Pastef (majorité), Mamadou Lamine Diaïté.
Ce dernier, premier intervenant de cette séance de ‘’Questions d’actualités’’, s’est étonné que le monde syndical multiplie les menaces de grève alors que le rapport de la Cour des comptes a révélé des malversations et chiffres ‘’cachés’’ par l’ancien régime sur la dette et le déficit budgétaire.
‘’La publication de ce rapport de la Cour des comptes a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Mais la vérité finit toujours par rattraper le mensonge et le dépasser’’, a dit M. Sonko qui a indiqué que ces résultats ‘’inquiétants’’ de cet audit ‘’nécessitent un vrai sursaut’’.
Sur les mots d’ordre de grève brandis, le chef du gouvernement dit comprendre les syndicats.
‘’Je suis bien placé pour le comprendre, pour avoir dirigé pendant deux mandats un syndicat’’, a-t-il rappelé.
Cependant, Ousmane Sonko a souligné que cela doit se faire ‘’dans un cadre normé et encadré’’.
‘’La meilleure formule, c’est de s’organiser, et, en tant qu’Etat, nous nous engageons à dialoguer, à écouter et à trouver des solutions. Nous y travaillons tous les jours’’, a-t-il assuré.
C’est la raison pour laquelle, le Premier ministre a réitéré la volonté du gouvernement, comme souligné par le Conseil des ministres de mercredi dernier, d’organiser un dialogue social.
‘’Nous allons tenir ce dialogue social, le 27 (février) prochain, la première édition du dialogue social sincère et franc pour (aboutir) à un pacte de stabilité’’, a dit le Premier ministre.
Il a, toutefois, souligné que l’Etat restera ferme face à certains mouvements d’humeur.
‘’Nous serons flexibles, mais nous serons fermes et intransigeants sur certaines revendications qui ne sont pas raisonnables’’, a prévenu le chef du gouvernement.
LIGUE DES CHAMPIONS, LES AFFICHES DES HUITIÈMES DÉVOILÉES
Du derby madrilène entre le Real et l’Atlético au choc PSG-Liverpool, en passant par un duel 100 % allemand entre le Bayern et Leverkusen, ces rencontres promettent du spectacle.
Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des Champions a livré son verdict, offrant des confrontations prometteuses. Voici les affiches à suivre :
Club Bruges – Aston Villa
Borussia Dortmund – Lille
Real Madrid – Atlético de Madrid (derby madrilène explosif)
Ces rencontres s’annoncent intenses, avec plusieurs duels entre clubs historiques du football européen. Le tableau final promet une compétition relevée jusqu’à la finale.
PAR SIDY DIOP
GAGNER LA BATAILLE DE LA DISCIPLINE
"Le développement, on nous l’a assez répété, commence par les mentalités. Rien de neuf sous le soleil, on le sait depuis Max Weber et sa fameuse éthique protestante. Le Sénégal, lui, a préféré une autre voie : celle du grand laisser-faire..."
Le développement, on nous l’a assez répété, commence par les mentalités. Rien de neuf sous le soleil, on le sait depuis Max Weber et sa fameuse éthique protestante. Le Sénégal, lui, a préféré une autre voie : celle du grand laisser-faire, où chacun fait ce qui lui chante et où la liberté individuelle est un sport de combat.
Littéralement. Prenez la lutte, notre sport national. Jadis, c’était une affaire de bravoure et de rites, une célébration de la force et de l’endurance. Aujourd’hui, c’est un prétexte pour les jeunes désœuvrés d’en découdre dans la rue, armés de couteaux et de machettes. Les combats se terminent souvent en affrontements généralisés, avec quelques morts au passage. Mais après tout, le spectacle continue. On condamne mollement, on enterre les victimes et on attend la prochaine bagarre. Car au Sénégal, la violence est un folklore qui ne dit pas son nom. Mais ce n’est pas tout. Regardez nos rues.
Ou plutôt, essayez de les apercevoir entre les étals anarchiques, les vendeurs ambulants, les garages improvisés et les tas d’ordures. Dakar, ville-capitale, ressemble à un immense marché à ciel ouvert, où le piéton, s’il survit aux motos Jakarta, doit zigzaguer entre des carcasses de voitures et des bassines de poissons séchant au soleil. On décide alors de déguerpir, de « libérer l’espace public ». Opération spectacle : bulldozers, policiers ou gendarmes, annonces fracassantes. Puis, quelques semaines plus tard, tout revient à la normale. Les trottoirs sont repris d’assaut, comme si de rien n’était. La ruralité a pris possession de la ville, et elle ne compte pas partir. Face à ce capharnaüm, le président Bassirou Diomaye Faye veut imposer l’ordre. Il a lancé son initiative « Setal Sunu Reew » (Nettoyons notre pays), une belle idée sur le papier.
On mobilise, on distribue des balais, on filme quelques images pour les réseaux sociaux. Le lendemain, on replonge dans la crasse. Car une rue propre ne le reste pas longtemps si l’on continue d’y jeter ses déchets comme on respire. C’est qu’au Sénégal, on croit que la saleté est une fatalité, comme la pluie ou la chaleur. On vit avec, on s’y adapte. Dans les transports en commun, on jette sa bouteille en plastique par la fenêtre avec un naturel désarmant. Dans les marchés, on marche sur des montagnes de détritus en râlant contre l’État qui ne fait rien. L’État, justement, essaye parfois de réagir, mais il a face à lui un adversaire redoutable : la mentalité collective. Et cette dernière est bien ancrée. La vraie rupture, celle que l’on attend du pouvoir en place, ce n’est pas une campagne de nettoyage ponctuelle.
C’est un changement radical de comportement. Or, la discipline, ce n’est pas dans notre Adn national. Ici, le code de la route est une suggestion, le civisme une option et l’autorité une contrainte que l’on contourne. On célèbre l’indiscipline comme une forme de liberté, et tant pis si cela signifie vivre dans le chaos. Mais alors, que faire ? Imposer l’ordre, quoi qu’il en coûte. Pas en distribuant des affiches ou en lançant des slogans, mais en frappant là où ça fait mal. Amendes salées, interdictions strictes, contrôles intransigeants.
Si un commerçant squatte illégalement la chaussée, on ne se contente pas de déplacer ses marchandises, on les saisit. Si un conducteur refuse de respecter les feux rouges, il ne paye pas un petit billet au policier, il perd son permis. Si un citoyen jette ses ordures dans la rue, il écope d’une sanction immédiate. La discipline ne se décrète pas, elle s’impose. Et elle ne s’imposera qu’à une seule condition : que l’État accepte d’être impopulaire.
C’est là tout le défi de Bassirou Diomaye Faye. Aura-t-il le courage d’aller au bout de cette logique ? Ou finira-t-il, comme tant d’autres avant lui, par composer avec l’indiscipline généralisée, préférant la paix sociale au choc nécessaire ? La réponse ne tardera pas à venir. Mais une chose est sûre : si la discipline a un prix, l’indiscipline, elle, coûte encore plus cher. Et c’est tout le pays qui en paye la facture.
AFROBASKET 2025, LE SÉNÉGAL VALIDE SON TICKET POUR LA PHASE FINALE
Les Lions ont décroché leur qualification en s’imposant face au Rwanda sur le score de 96 à 73. La rencontre a été disputée ce vendredi 21 février à Rabat.
L’équipe nationale masculine de basket du Sénégal a brillamment décroché sa qualification pour l’Afrobasket 2025 en s’imposant face au Rwanda sur le score de 96 à 73. Cette rencontre, disputée ce vendredi à Rabat (Maroc) dans le cadre de la troisième fenêtre des éliminatoires, a confirmé la supériorité des Lions sur leurs adversaires et scellé leur place pour la phase finale à Luanda (Angola).
Dès l’entame du match, les Lions ont imposé leur rythme en prenant rapidement l’avantage sur le Rwanda. Grâce à une défense solide et une adresse offensive remarquable, ils ont creusé l’écart au fil des quart-temps, ne laissant aucune chance à leurs adversaires de revenir dans la partie.
Les cadres de l’équipe, portés par une excellente prestation collective, ont su faire la différence. Le Sénégal a ainsi confirmé son statut de favori dans ces éliminatoires, affichant une belle cohésion et un jeu fluide qui augurent de bonnes perspectives pour la compétition continentale à venir.
Avec cette victoire décisive, le Sénégal valide son billet pour l’Afrobasket 2025, qui se tiendra à Luanda. Les Lions poursuivront leur préparation avec l’ambition de décrocher un titre continental, eux qui figurent régulièrement parmi les meilleures nations africaines de basketball.
LA BAD DÉVOILE SA LISTE DE CANDIDATS À LA PRÉSIDENCE
Parmi eux figurent le Sénégalais Amadou Hott et le Mauritanien Sidi Ould Tah. L’élection est prévue le 25 mai prochain à Abidjan.
La Banque africaine de développement (BAD) a publié, vendredi 21 février, une liste officielle comprenant les noms de cinq candidats à l’élection du président de ladite institution, dont ceux du Sénégalais Amadou Hott et du Mauritanien Sidi Ould Tah.
Les noms du Zambien Maimbo Samuel Munzele, du Tchadien Abbas Mahamat Tolli et de la Sud-Africaine Tshabalala Bajabulile Swazi figurent également sur la liste publiée par le site Internet de la Banque africaine de développement.
Les candidatures de ces cinq personnalités ont été examinées et retenues par le comité directeur du conseil des gouverneurs de la BAD.
L’élection du président de la Banque africaine de développement aura lieu le 25 mai prochain à Abidjan, où se trouve le siège de l’institution dirigée depuis 2015 par le Nigérian Adesina Akinwumi.
LE SAMES REPART EN GRÈVE
Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal annonce avoir décidé de poursuivre son plan d’action en décrétant de nouveau une grève de 48 heures, mercredi 26 et jeudi 27 février.
Dakar, 21 fév (APS) – Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) annonce avoir décidé de poursuivre son plan d’action en décrétant de nouveau une grève de 48 heures, mercredi 26 et jeudi 27 février.
‘’Devant l’inertie du Gouvernement face à nos revendications, le Bureau exécutif national (Ben) décide de poursuivre le plan d’action du Sames (…)’’, indique-t-il dans un communiqué de presse.
Il signale qu’il ‘’décrète’’ par conséquent ‘’un mot d’ordre de grève générale de 48 heures avec respect strict des urgences sur toute l’étendue du territoire national, les mercredi 26 et jeudi 27 février 2025’’,
Son bureau exécutif national ‘’demande à tous les membres du Sames de maintenir la même dynamique, jusqu’à la satisfaction totale’’ de leurs revendications.
Le syndicat signale avoir tenu une réunion d’évaluation de sa grève, une rencontre élargie aux secrétaires généraux de zones et de sections. Le BEN félicite tous les membres du SAMES pour la forte mobilisation et le respect total du mot d’ordre de grève.
Il rappelle qu’une rencontre a été tenue le mardi 18 février 2025 avec une délégation du ministère de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public.
‘’A l’issue de cette réunion, aucune proposition concrète n’est ressortie concernant les questions soulevées dans notre plateforme revendicative. Nos interlocuteurs nous ont une fois de plus renvoyés vers le Premier ministre’’, déplore le SAMES.
L’organisation syndicale avait observé une grève les 18 et 19 février derniers.
LE SÉNÉGAL EXCLUT TOUTE RESTRUCTURATION
Malgré une dette record, le ministre des Finances assure que le pays est solide. Les marchés applaudissent, les obligations grimpent. C'est un pari audacieux pour un pays qui doit déjà composer avec la suspension d'un important programme du FMI
(SenePlus) - Le Sénégal a fermement exclu toute restructuration de sa dette, une annonce qui a immédiatement rassuré les investisseurs internationaux et propulsé les obligations du pays parmi les meilleures performances des marchés émergents cette semaine. Cette décision, confirmée par le ministre des Finances, Cheikh Diba, lors d’un appel avec des investisseurs jeudi, a été saluée par les marchés, entraînant une hausse significative des obligations libellées en dollars du Sénégal, selon des données compilées par Bloomberg.
« Le gouvernement vise à procéder à des opérations de gestion des passifs pour continuer à honorer ses échéances de dette », a déclaré Diba, selon des sources proches du dossier citées par le journal américain. Ces sources, qui ont requis l’anonymat en raison du caractère privé de la réunion, ont également indiqué que le Sénégal ne fait face à aucune pression de liquidité immédiate.
La réaction des marchés a été rapide et positive. L’obligation sénégalaise arrivant à échéance en 2048 a grimpé de 1,6 centime pour atteindre 69,8 cents sur le dollar vendredi, après une hausse de 1,1 centime la veille. Cette performance place le Sénégal en tête des gains parmi les pays émergents, selon Bloomberg.
Cette dynamique intervient dans un contexte où la Cour des comptes a récemment confirmé que la dette publique et le déficit budgétaire national sont nettement plus élevés que précédemment annoncé. Selon ce rapport, la dette a atteint près de 100 % du PIB en 2023, un niveau qui aurait pu justifier des craintes de restructuration.
Malgré ces chiffres préoccupants, le ministre Diba a tenu à rassurer les investisseurs sur la capacité du pays à gérer sa dette sans recourir à une restructuration. « Le gouvernement n’envisage pas de restructuration de la dette », a-t-il affirmé, selon les sources de Bloomberg. Il a également évoqué des options de financement alternatives en cas de retard dans la mise en place d’un nouveau programme avec le Fonds monétaire international (FMI). Parmi ces options figurent l’émission de sukuk (obligations conformes à la charia) et des prêts garantis par des banques de développement.
Le Sénégal espère conclure un nouvel accord de financement avec le FMI d’ici juin. Ce programme fait suite à la suspension d’un précédent accord de 1,8 milliard de dollars par l’institution basée à Washington, en raison d’une enquête sur les finances publiques du pays.
Dans un communiqué publié après l’appel, un porte-parole du ministère des Finances a souligné que le gouvernement envisageait des réformes pour « contenir les dépenses publiques courantes dans le secteur de l’énergie » et poursuivre une « gestion active de la dette ». Le ministre Diba a également indiqué aux investisseurs que le gouvernement prévoyait de réformer les subventions énergétiques, tout en veillant à ce que la population puisse supporter ces mesures.
Les déclarations du ministre reflètent une stratégie équilibrée entre la nécessité de réduire les dépenses publiques et celle de protéger les ménages des impacts économiques. « Le gouvernement doit s’assurer que la population puisse supporter la mesure », ont rapporté les sources citées par Bloomberg.
LE DANGER DES PRODUITS DITS «BIO ET NATURELS» POUR LES HOMMES
Les produits dits « bio » et « naturels » censés booster la virilité des hommes inondent le marché : thé, cafés, sachets de miel Bio’Herbal etc.
Les produits dits «bio» et «naturels» censés booster la virilité des hommes inondent le marché : thé, cafés, sachets de miel BIO’HERBAL etc. Une étude révèle que ces prétendus stimulants naturels cachent en réalité des substances chimiques à des doses 2 à 10 fois supérieures aux normes médicales autorisées. Ils ont des effets secondaires graves sur le cœur et les vaisseaux sanguins et des risques mortels comme l’arrêt cardiaque, l’hypertension, l’AVC.
Il ne se passe pas un jour sans voir ces produits dits «bio et naturels» sur les réseaux sociaux ou en publicité sur les médias traditionnels. Ces produits contiennent des substances chimiques qui provoquent l’arrêt cardiaque, l’hypertension, l’Avc. Selon le Pr Serigne Omar Sarr agrégé en Chimie analytique qui a mené des analyses formelles sur les produits bio et naturels, ce sont des sticks ou des produits qu'on dissout dans des verres d'eau et qu'on boit et qui semblent quand même faire fureur. «Un petit échantillonnage de 7 produits vendus un peu partout, dans les circuits parfois officiels même a été fait. Et une fois qu'on a fait ces prélèvements, on les a amenés à la Faculté d'abord, pour faire un screening par chromatographie couchmess qui permet quand même d'orienter et de guider. Et quand on a vu les premiers résultats, ça nous semblait alarmant», explique-t-il. Il a demandé à l'ARP de faire les confirmations par des techniques encore plus performantes, plus pointues, comme la chromatographie liquide haute performance.
Les teneurs de ces produits dépassent la dose quotidienne autorisée
«Alors, à notre grande surprise, ces produits étaient du sildénafil et du tadalafil. Ce sont des substances actives qui sont des aphrodisiaques, qu'on retrouve dans beaucoup de médicaments, qui sont vendus comme aphrodisiaques ici officiellement au Sénégal. Alors, ces substances n'ont pas été déclarées sur les étiquettes de ces sticks-là, qu'on appelle café, miel, bioherbe, produits naturels, etc. «Ces substances sont présentes alors qu'elles ne devraient pas l'être, en plus ces substances sont présentes à des teneurs qui dépassent les doses quotidiennes autorisées et recommandées sur le plan pharmacologique», révèle-t-il. A l’en croire, ils ont retrouvé des teneurs qui pouvaient atteindre 2 à 3 fois les teneurs attendus. «Et malheureusement, vu que c'est de l’automédication, ce n'est pas des produits que les gens ont pris sur prescription médicale. Ils peuvent, vu que ça marche ou ça semble marcher, ils peuvent en prendre 2 à 3 fois, on ne sait jamais. Vous voyez que l'effet amplificateur de la dose va également agir sur la toxicité et sur le caractère dangereux et mortel de ces produits», explique-t-il avant d’ajouter que ce sont des produits qui sont connus sur le plan pharmacologique comme pouvant avoir des effets indésirables sur le système cardiovasculaire, des arcadiacs, des compilateurs cardiovasculaires. «On voit des morts brutales», révèle-t-il. Revenant sur la notion naturelle, Pr Serigne Omar Sarr souligne que c’est une notion dont on abuse et qui en réalité ne signifie pas grand-chose. «Un produit naturel, c'est un produit qui ne contient pas de produits chimiques de synthèse Malheureusement, on peut présenter un produit à base de plantes dans lesquelles on a résulté frauduleusement des substances chimiques qui ont une activité pharmacologique connue et parfois à des doses non contrôlées par rapport aux médicaments qui sont homologués, qui sont distribués dans les circuits officiels comme les offices de pharmacie, les pharmacies des hôpitaux», relève Pr Sarr.
Les conséquences de l’usage de ces produits : arrêts cardiaques, complications…
Les arrêts cardiaques ou d'autres complications connues et un appauvrissement sont les conséquences notées par l’agrégé en Chimie analytique. « Nous avons remarqué quand même qu'actuellement, avec l'avènement des médicaments génériques dont la qualité est assurée à travers l'homologation et le contrôle de qualité, on note que ces produits-là, qui coûtaient environ 2000 francs, étaient un peu plus chers par rapport à certains produits. J'ai remarqué que les prix des produits commencent à partir de 1200-1000 francs, jusqu'à 5000 francs. Et juste pour dire que vous pouvez avoir le même effet, deux fois moins cher, avec deux fois plus de sécurité et d'efficacité, en allant tout simplement demander conseil à votre pharmacien», préconise-til.
DOUBLE CONSÉCRATION POUR HAROUNA DIA
Cet ancien fonctionnaire sénégalais s'est réinventé au Burkina Faso où il a bâti un empire dans le poisson fumé. Demain, son parcours sera doublement célébré : au Sénégal comme parrain de la Journée de l'élevage, et au Burkina où une statue lui sera dédié
Celui qui a dit que nul n’est prophète chez soi n’aurait jamais tenu de tels propos s’il était encore en vie. Car, tenez vous bien, l’homme d’affaire Harouna Dia, adulé au Burkina Faso, est le parrain de la Journée de l’élevage qui se tient au Sénégal demain, et le même jour, un monument qui porte son nom sera inauguré à l’avenue Kwamé Nkrumah de Ouagadougou.
Panafricain dans l’âme, Harouna Dia continue à faire parler de lui dans le pays et en dehors du Sénégal. Il est désigné parrain de la Journée de l’Elevage qui sera célébrée demain samedi dans la capitale du Saloum, à Kaolack. Cette cérémonie qui sera présidée par le Président Bassirou Diomaye Faye montre l’importance que le Sénégal accorde à son fils qui réside actuellement dans le pays de Thomas Sankara et qui n’hésite jamais à soutenir son pays dans les moments difficiles ou pour payer des études à des cracks comme la brillante Diarry Sow. Pour beaucoup, Harouna Dia, connu pour sa philanthropie, a grâce à son courage semé un grand espoir chez plusieurs Sénégalais et Africains, puisqu’il entretient l’espérance et la résilience des peuples, en avançant avec hargne et détermination.
Il faut également signaler que le même jour, il est prévu l’inauguration d’une statue qui porte le nom de Harouna Dia sur l’avenue Kwamé Nkrumah de Ouagadougou. La décision de mettre cette statue pour rendre hommage à Harouna Dia a été prise par l’Académie des Sotigui, basée au Burkina Faso. En effet, ladite académie avait décidé d’honorer les filles et fils du pays des hommes intègres qui se sont brillement distingués dans leurs domaines de compétences, en érigeant des monuments en leur nom à l’avenue Kwamé Nkrumah, dans le cadre du projet «Rue des Etoiles» qui vise à redonner vie à ladite avenue par l’érection de stèles.
Selon le président de l’Académie des Sotigui, Kevin Moné, l’initiative est révolutionnaire car elle transformera l’Avenue Kwamé Nkrumah en un lieu emblématique, car le lieu a été jadis marqué par des attaques terroristes. De même, souligne-t-il, de nombreux Burkinabè sont restés et demeurent dans l’anonymat malgré la grandeur voire l’unicité de leur prouesse, de leur énorme contribution au développement du Burkina Faso, de l’Afrique et du monde entier quel que soit le secteur. Pour Kevin Moné, l’initiative offre l’opportunité de mettre en lumière ces talents, de reconnaître leur travail acharné et de les célébrer à travers l’érection de stèles sur cette avenue.
Sorti major de sa promo à l’Université polytechnique de Toulouse, ancien fonctionnaire de l’État du Sénégal et de l’Ong américain Africare, Harouna Dia s’est fait distinguer dans le poisson fumé à Ouagadougou. Harouna Dia est un ingénieur en hydraulique de formation. Il a d’abord fait ses armes dans la fonction publique, puis dans l’humanitaire en Casamance, au Tchad et au Burkina, avant de lancer sa propre affaire. Exilé volontaire à Ouagadougou depuis vingt-cinq ans, il aurait pu rester à l’écart de la vie de son pays, «mais il a toujours voulu agir» pour le bien de sa communauté. Taxé de milliardaire silencieux, il a joué un rôle financier crucial dans l’élection du Président Macky Sall en 2012. Celui qui se définit comme «un homme du privé», «une sentinelle», aime rester «une force invisible», et préfère rester dans l’ombre et travailler dans le silence. Aujourd’hui, celui qui avait aidé Macky Sall à arriver au pouvoir se présente comme un sauveur du Sénégal puisqu’à l’aube de l’alternance, il a décidé de soutenir le Sénégal sans entrer dans la doxa politicienne pour se libérer des chaines de l’occident.
Adama Fall en garde à vue
Militant de l’Alliance pour la République (Apr), Adama Fall a été convoqué hier par la Division des investigations criminelles (Dic) après sa déclaration lors d’une émission sur l’émigration circulaire entre le Sénégal et le Qatar. Paraît-il, avait déclaré M. Fall, les autorités sont en train de monnayer de 1,5 million pour aller au Qatar et c’est le frère d’Ousmane Sonko qui pilote ce dossier. Le responsable de l’Apr a déféré hier à la convocation. Mais au terme son audition, Adama Fall est placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles. Il sera présenté au procureur de la République qui décidera de son sort.
Le ministère du Travail dément Adama Fall
Restons sur la sortie d’Adama Fall pour dire que le ministère en charge du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les Institutions a rendu public un communiqué pour apporter un démenti suite « aux graves propos tenus par un chroniqueur dans le cadre d'un extrait vidéo largement partagé sur les réseaux sociaux ». Dans cet extrait, indique la même source, « l'auteur fait état de l'organisation clandestine de voyages en direction du Qatar et de réception de sommes d'argent indues, pour un montant supposé de 1 500 000 FCFA par candidat ». Le ministère précise que ces propos n'engagent que son auteur et relèvent d'une diffusion de fausses nouvelles. Le ministre Abass Fall se réserve le droit de saisir les autorités compétentes aux fins qu'il leur appartiendra de donner suite.
Aliou Cissé nouveau sélectionneur de la Libye ?
Aliou Cissé pourrait bientôt retrouver un nouveau banc. Sans poste depuis son départ de l’équipe sénégalaise en octobre dernier, remplacé par Pape Thiaw, le technicien âgé de 48 ans se trouve actuellement à Benghazi la capitale libyenne, à l'occasion de l'inauguration du nouveau stade. Des discussions auraient été engagées entre El Tactico et la Fédération de Libye de football. À rappeler que les Chevaliers de la Méditerranée n’ont plus joué la CAN depuis 2012 et ne seront donc pas au Maroc, en 2025.
Une audience controversée
Après les nouvelles mesures prises le Comité national de gestion de la lutte pour éradiquer la violence à l’arène nationale, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Jean Baptiste Tine a reçu hier le promoteur de lutte Baye Ndiaye et son frère Aziz Ndiaye pour évoquer sans doute des décisions de l’instance faitière du sport de chez nous. Une audience controversée, quand on sait que le Comité national de gestion de la lutte n’a pas encore rencontré le ministre de l’Intérieur en tant que principal organisateur. La logique aurait voulu que le ministre reçoive d’abord l’équipe de Malick Ngom pour tenter de trouver des solutions. Certes, la structure Albourakh Events a été le bailleur du combat du dimanche dernier entre Franc et Ama Baldé, mais cette entité dépend du Cng.
Patrouilles militaires Sénégal-Mali
Le Sénégal et le Mali s’unissent contre le terrorisme et le banditisme transfrontaliers. A ce propos, les forces de défense et de sécurité (FDS) des deux pays ont lancé des patrouilles conjointes transfrontalières. Les détachements d'unités de la zone militaire n°4 et des gendarmes du GARSI conduiront des opérations mixtes avec leurs homologues de l'armée et de la police maliennes, le long de la frontière commune. Selon la Dirpa, la cérémonie officielle de démarrage s'est tenue hier, à Diboli (Mali), en présence des commandants de zones voisines et des autorités locales.
Patrouilles militaires Sénégal-Mauritanie
Restons avec les armées sénégalaises pour dire qu’elles ont engagé des patrouilles fluviales conjointes avec les forces de défense et sécurité mauritaniennes du 18 au 20 février. Ainsi les soldats ont visité plus de 12 localités de part et d’autre de la frontière visitée. Ils ont distribué des gilets aux riverains du fleuve.
Une moyenne de 9,4 cas de suicide recensés pour 100 000 habitants
Le taux de suicide au Sénégal s’élève à 9,4 cas pour 100 000 habitants, niveau légèrement au-dessus de la moyenne mondiale de 9 suicides pour 100 000 habitants enregistrée dans le monde, indique la psychiatre Aïda Sylla, dans un entretien avec l’Aps. Le Sénégal est légèrement au-dessus de la moyenne mondiale avec 9,4 suicides pour 100 000 habitants, at-elle souligné. Pour la psychiatre en poste au Centre national hospitalier universitaire (CHU) de Fann, à Dakar, ces données sur le Sénégal montrent que le suicide n’est pas un acte étranger dans le pays et sur le continent. Elle insiste sur le fait que le suicide est une réalité en Afrique et au Sénégal. A l’en croire, le taux le plus important de suicide est enregistré au Lesotho avec 72 suicides pour 100 000 habitants, alors que le taux mondial est de 9 suicides pour 100 000 habitants. Abordant le suicide comme objet d’étude, Aïda Sylla fait remarquer que les études au Sénégal sur le sujet remontent à la première moitié du 20e siècle. Germaine Le Goff, en 1938, a pu relever 76 suicides qui se sont déroulés en AOF entre 1930 et 1935. Elle précise que les causes étaient essentiellement le sentiment d’honneur bafoué, la passion, le sentiment de culpabilité. La psychiatre au CHU de Fann a, en outre, indiqué que 439 cas de tentatives de suicide ont été recensés au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar, entre 1992 et 1996. Les motifs les plus évoqués étaient les conflits familiaux et de couple.
Opérations de désencombrement des marchés de Saint-Louis
La date du 20 février annoncée par le préfet de Saint-Louis Abou Sow, pour le lancement des opérations de désencombrement des marchés de la commune éponyme, a été respectée. En effet, dans la nuit de mercredi minuit à jeudi, sous la conduite du chef de l’exécutif départemental, les choses sérieuses ont démarré en grande pompe. Les rues ont été complètement dégagées, les cantines réduites en décombres. Les camions sont chargés par les pelles mécaniques. Mais c’est une grande surprise qui anime les marchands ambulants et tabliers de Saint-Louis. Ces derniers qui espéraient une prolongation, n’ont eu que leurs yeux pour constater. Ils étaient désemparés. Le préfet a été précédé un peu plus tôt sur les lieux par le maire de SaintLouis, Mansour Faye et le commissaire central, Mamadou Lamarana Diallo. Selon Abou Sow, l’objectif de l’opération est de libérer certaines emprises. En cas de sinistre, il sera impossible pour les secouristes d’intervenir dans le marché. Le préfet a rappelé les accidents notés sur cette avenue à longueur de journée.
Un site de recasement aménagé pour accueillir 1 000 marchands
Restons avec le préfet de SaintLouis qui a laissé entendre que des mesures ont été prises pour accompagner les victimes. Un site de recasement est en train d’être aménagé pour accueillir au moins un millier de marchands ambulants et de tabliers. Il annonce la poursuite des opérations dans d’autres marchés de la commune de Saint-Louis. Il a souligné que ces réunions périodiques sont prévues pour le suivi. Les populations saluent cette initiative et souhaitent de la rigueur dans le suivi.
Interdiction du voile et de la barbe dans l'Armée
La député Seynabou Yacine Sambe interpelle le ministre des Forces Armées à travers une question écrite sur l’interdiction du port du voile et de la barbe dans les armées sénégalaises. Pour la parlementaire, cette politique a suscité des débats et des préoccupations parmi les membres des forces armées et la communauté civile. Elle demande au ministre les raisons principales invoquées pour interdire le voile et la barbe dans l'armée. Quel est l'impact de cette interdiction sur les soldats musulmans qui souhaitent porter le voile ou la barbe pour des raisons religieuses? Comment l'armée s'assure-t-elle que cette interdiction ne discrimine pas les soldats en fonction de leurs convictions religieuses ? interroge la député. Elle se demande s’il y a des alternatives ou des compromis qui pourraient permettre aux soldats de porter le voile ou la barbe tout en respectant les normes de sécurité et de discipline. A l’en croire, plusieurs pays autorisent leurs soldats à laisser une barbe et porter un voile. Aux yeux de la député Seynabou Yacine Sambe, il est crucial de trouver un équilibre entre les exigences de sécurité et de discipline de l'armée et les droits religieux des soldats. Elle souhaite un réexamen de cette politique et qu’on envisage des solutions qui respectent les convictions religieuses tout en assurant la cohésion et l'efficacité des forces armées.
Diomaye attendu aujourd’hui à Koungheul
Le chef de l’Etat est attendu aujourd’hui à Koungheul pour lancer le projet PROMOREN qui vise à mobiliser et valoriser les ressources en eau du bassin versant de Nianija Bolong. Il s’agit de répondre aux défis de la sécheresse et de la salinisation des terres agricoles des régions de Kaffrine et Tamba. Le projet prévoit un barrage antisel pour stopper l’intrusion des eaux salées du fleuve Gambie, le dragage de 51 km de cours d’eau, la restauration de mares et la construction d’ouvrages hydrauliques et la création d’un bassin piscicole.
Sonko à l’Assemblée nationale aujourd’hui
Le chef du gouvernement sera aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Ousmane Sonko et son équipe vont répondre aux questions des députés. Seulement la majorité parlementaire va se tailler la part du lion en posant la quasi-totalité des questions aux membres du gouvernement. D’ailleurs, le député non inscrit Maguette Sène demande la révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui s’impose avec urgence. A l’en croire, sur 10 questions, les 8 reviennent à la majorité, toute l’opposition se contentant de seulement 2 questions. Plusieurs sujets seront abordés, notamment le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des finances qui fait beaucoup de bruit