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20 mai 2025
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IBRAHIMA NOUR EDDINE DIAGNE LISTE LES PRINCIPAUX DÉFIS
La mise en œuvre de la politique de « transformation systématique » du Sénégal promise par le nouveau régime ne sera pas sans difficultés. L’alerte est de l’Administrateur général de Gainde 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne
Selon Ibrahima Nour Eddine Diagne, la mise en œuvre de la politique de « transformation systématique » du Sénégal promise par le nouveau régime ne sera pas sans difficultés. Invité de l’émission Objection de la radio Sud FM (privée) hier, dimanche 5 janvier, l’Administrateur général de GAINDE 2000 a indiqué que cette nouvelle vision de développement risque de faire face à plusieurs défis qui attendent les nouvelles autorités et dont les deux principaux sont le temps et le consensus.
La mise en œuvre de la politique de « transformation systématique » du Sénégal promise par le nouveau régime ne sera pas sans difficultés. L’alerte est de l’Administrateur général de GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne. Invité de l’émission Objection de la radio Sud FM (privée) hier, dimanche 5 janvier, Ibrahima Nour Eddine Diagne prévient que cette nouvelle vision de développement risque de faire face à plusieurs défis dont les deux principaux sont le temps et le consensus. En effet, selon l’invité de notre confrère Baye Oumar Gueye, la transformation du Sénégal est un exercice très difficile qui demande de disposer du « système et de la machine ». Sous ce rapport, Ibrahima Nour Eddine Diagne préconise un « consensus fort autour de notre modèle démocratique » comme c’est le cas dans certaines grandes démocraties comme les États-Unis pour, dit-il, éviter la reprise à zéro du processus de développement au lendemain de chaque alternance politique.
« Le temps politique ne correspond pas au temps de transformation d'une nation ou au temps de reconstruction d'une nation. Nous devons essayer d'avoir des consensus très forts pour revoir notre modèle démocratique parce que, si tous les cinq ans, on doit reconfigurer notre machine à développement, on n'y parviendra jamais », a-t-il fait remarquer avant d’insister. « Nous avons tous la volonté de développer ce pays et nous savons tous que nous ne pouvons pas le développer en cinq ans. D'ailleurs, le plan en cours est sur une vision cinquante. Mais, il nous faudrait même, au-delà de cette vision sur cinquante ans, pourquoi pas une vision sur cent ans ou sur deux cents ans parce que c'est sur ça qu'on construit lorsqu'on a couché des stratégies ». Ainsi pour lui, « le véritable défi, aujourd'hui, est dans cette recherche de consensus » pour dit-il, « aller vers un pacte, qu’il n'y ait pas de divergence sur ce qu'on veut construire, là où on veut aller et comment on doit y aller ».
Par ailleurs, interpellé sur le discours de fin d’année à la nation du Président Diomaye Faye, l’Administrateur général de GAINDE 2000, entreprise spécialisée dans les solutions de dématérialisation, a jugé cette première adresse de fin d’année du chef de l’Etat « responsable ». En effet, selon lui, « un acteur politique doit avoir un discours de nature à rassurer mais aussi à mettre une part de la responsabilité, de l'idéal, sur toutes les composantes de la nation. Il ne faut pas penser que ce ne sont que les élites politiques qui doivent avoir les qualités requises, les populations sont également concernées car le combat est un tout global ».
ZIGUINCHOR SOUS LA MENACE DES ORDURES MENAGERES
C’est un véritable désastre écologique qui guette la ville de Ziguinchor en ce moment après la fermeture de la décharge de Mamatoro qui a pris feu la semaine dernière.
C’est un véritable désastre écologique qui guette la ville de Ziguinchor en ce moment après la fermeture de la décharge de Mamatoro qui a pris feu la semaine dernière. Ziguinchor et ses populations sont sous la menace des ordures. Le rythme des évacuations des déchets solides a considérablement baissé ces derniers jours dans la commune imprimant ainsi les risques d’une catastrophe écologique.
Réceptacle des déchets ménagers collectés dans la commune de Ziguinchor, cette décharge de Mamatoro située dans le village du même nom dans la commune d’Enampor fait souvent face à des incendies saisonniers et courants. Aujourd’hui se pose la problématique de l’évacuation des ordures dans la commune de Ziguinchor. Ou déverser toutes ces ordures ménagères collectées dans la ville de Ziguinchor ? Cette question taraude en ce moment tous les esprits. Le manque d’espace dans une commune presque étouffée accentue les difficultés mais aussi exacerbe l’impossibilité de trouver un site. Des sites sont certes identifiés hors du périmètre communal mais toutes les démarches entreprises dans les autres communes voisines n’ont pas encore abouti. Aussi bien l’Unité de Coordination et de Gestion des déchets solides (UCG) que la Municipalité de Ziguinchor, ces différentes parties se heurtent à la réticence des populations de ces communes voisines qui rechignent à abriter une décharge d’ordures.
Les préoccupations environnementales et celles sanitaires sont passées par là. Mais les conséquences commencent déjà à se ressentir dans la commune de Ziguinchor. Les rotations de camions de ramassage d’ordure ont considérablement diminué. Et les opérations de collecte ont chuté à 15% comparé au rythme normal. Déjà, dans certains coins des rues, les ordures sont entassées sur des sacs en attendant leur évacuation. L’Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides assure difficilement l’évacuation de ces déchets. Une source proche de cette structure exprime tout son pessimisme : « Si la situation perdure et si nous ne parvenons pas à trouver un site dans une semaine, ce sera la catastrophe. C’est la ville de Ziguinchor qui va se transformer en dépotoir d’ordures dans tous les coins de rue», déplore la même source qui parle d’une urgence. Ziguinchor avait vécu une situation similaire en 2017 lorsque la Municipalité d’Enampor avait décidé de fermer la décharge de Mamatoro aux autorités municipales de Ziguinchor après un différend aux relents politiques.
En 2022, l’actuel Premier Ministre Ousmane Sonko alors maire de Ziguinchor avait visité la décharge de Mamatoro pour donner un coup d’accélérateur aux travaux de construction du centre de regroupement et de commercialisation des déchets, réalisés par la commune de Ziguinchor en collaboration avec le PRODEMUD.
La situation risque d’être plus dramatique pour l’actuelle équipe municipale et surtout le maire qui fait face à une vague de critiques. Et si la gestion des ordures vient s’y ajouter, la cote de popularité et l’image du Maire Djibril Sonko n’en seront plus qu’écorchées. D’ailleurs, nos tentatives de joindre les autorités municipales sont restées toutes vaines. A cette décharge fermée, il faut aussi ajouter la problématique d’évacuation des boues de vidange La question des vidanges des fosses septiques se pose avec acuité en ce moment dans la ville de Ziguinchor. Une ville qui souffre d’un réel problème d’assainissement. Aujourd’hui, la question devient plus lancinante au point que la situation frôle « l’impensable ». Les prix de vidange de fosse dans la ville ont quadruplé au grand dam des populations qui s’expliquent difficilement une telle hausse. La vidange qui s’effectuait à vingt-cinq mille fra CFA (25.000 francs Cfa) passe désormais à cent mille francs (100.000 francs CFA ). S’il est difficile de cerner la situation au niveau des autorités municipales, les camionneurs de vidange expulsés de la décharge de Mamatoro dans la commune d’Enampor où ils avaient l’habitude de déverser les boues de vidange se rabattent maintenant vers Bignona à une trentaine de kilomètres de Ziguinchor. Aujourd’hui, la situation reste très préoccupante dans la commune de Ziguinchor qui est sous la menace d’un désastre écologique avec un risque patent de voir des ordures un peu partout dans la ville de Ziguinchor. Et si une solution urgente n’est pas trouvée, les conséquences environnementales et sanitaires risquent de plonger les populations dans un véritable désastre écologique. L’alerte est sonnée.
Par Babacar Khalifa NDIAYE
PARI FOU
Bien sûr que ce n’était « que » Orapa United, représentant en Coupe de la Confédération africaine de football (Caf) du Botswana qui n’a jamais disputé de phase finale de Chan et ne compte qu’une participation en Can, en 2012
Bien sûr que ce n’était « que » Orapa United, représentant en Coupe de la Confédération africaine de football (Caf) du Botswana qui n’a jamais disputé de phase finale de Championnat d’Afrique des nations (Chan) et ne compte qu’une participation en Coupe d’Afrique des nations (Can), en 2012.
Une présence sanctionnée d’ailleurs d’un zéro pointé avec des défaites face au Ghana, au Mali et à la Guinée. C’est dire que l’adversaire du Jaraaf de Dakar, hier lors de la quatrième journée de la phase de poules de la seconde compétition interclubs de la Caf, est tout sauf un foudre de guerre. Malgré un penalty manqué en début de match (13e mn par leur capitaine Jean Rémy Bocandé), une flopée d’occasions nettes de but ratées, une prestation globalement tristounette, les « Vert et blanc » ont eu le mérite de n’avoir jamais abdiqué. Pour être récompensés au bout du temps additionnel sur un but d’Almamy Ma theuw Fall. Voilà donc les Médinois (5 points) relancés dans la course à la qualification aux quarts de finale, même si la suite sera bien plus compliquée contre l’Asec (5 points) dès la prochaine journée et l’Usm Alger (8 points) pour boucler la boucle. Mais c’est déjà cela de gagné.
Et c’est également une belle manière de lancer l’année 2025 sous de bons auspices au chapitre des compétitions continentales de football. Un peu comme celle précédente avait été clôturée en beauté, le weekend d’avant par l’équipe nationale locale. Certes, encore une fois, il n’y avait en face « que » le Libéria dont le « Lone Star » n’a brillé que deux fois dans le ciel africain. C’était lors des Can de 1996 et de 2002, au temps où George Weah, devenu plus tard président de la République (de janvier 2018 à janvier 2024), illuminait les pelouses africaines et européennes de son immense talent. Or, il n’avait jamais réussi à porter son équipe au-delà du premier tour. Depuis, « l’Etoile solitaire » a pâli. Les « Lions » locaux, vainqueurs du dernier Chan, se sont fait un plaisir de faire respecter la hiérarchie (3 buts à 0) face aux jeunes compatriotes de « Mister George ».
Les hommes du coach Souleymane Diallo dé fendront donc leur titre le mois prochain en Afrique de l’Est, lors du premier Chan qui se disputera à 18 équipes et dans trois pays différents (Kenya, Ouganda et Tanzanie). Et ce ne sera pas du gâteau. Cette fois, ils seront attendus comme par des coupeurs de route au coin d’un bois. Toutes les autres équipes sénégalaises qualifiées en phases finales de compétitions africaines sont d’ailleurs logées à la même enseigne en cette année 2025. Car l’Afrique du foot a en mémoire (et surtout au travers de la gorge) la razzia des « Lions » et de leurs jeunes frères entre 2022 et 2023 dans presque sur tous les tableaux où ils étaient en gagés.
Seule la Can féminine leur avait échappé. Sinon les trophées de la grande Can en février 2022, du Beach Soccer en octobre de la même année, du Chan en février 2023, de la Can U20 en mars et de la Can U17 en mai de la même année avaient tous dormi à Dakar. Le pari fou est de récidiver, puisqu’il est communément admis qu’il est plus facile d’atteindre le sommet que de s’y maintenir. Les « Lions » A l’avaient réappris à leurs dépens lors de la dernière Can il y a un an. Débarqués en Côte d’Ivoire avec l’ambition de conserver leur couronne acquise en février 2022 au Cameroun, ils avaient été piteusement éjectés dès les huitièmes de finale par les « Eléphants » qui leur avaient ensuite succédé au palmarès. Cependant, nos footballeurs aux pieds nus ont démontré que « lion n’a pas peur de la difficulté », et ont ouvert la voie en gardant leur titre continental de Beach Soccer en octobre dernier en Egypte. Désormais, c’est aux Scolaires U15, aux U17, aux U20, aux « Lions » locaux et à la grande équipe A, voire aux « Lionnes », de suivre l’exemple.
BKN
MAMA SOUGOUFARA, UN ANCIEN D’ALSTOM AUX MANETTES DES ICS
Mama Sougoufara est nommé aux fonctions de directeur général des Industries chimiques du Sénégal (Ics) à compter du 1er janvier 2025.
Mama Sougoufara est nommé aux fonctions de directeur général des Industries chimiques du Sénégal (Ics) à compter du 1er janvier 2025.
Il remplace « l’inamovible » Alassane Diallo qui était en poste depuis…2005. « Cette nomination marque une étape importante dans la continuité et le développement stratégique de l’entreprise », souffle une source à l’interne. M. Sougoufara, qui occupait jusque-là le poste de directeur général adjoint des Ics, apporte avec lui une vaste expérience et une connaissance approfondie. Il est décrit à l’interne comme un homme capable de « transformer les défis en opportunités ». Fort d’une carrière de plusieurs années, partout où il a travaillé, « il a su démontrer un leadership exemplaire, une capacité à innover et à transformer les défis en opportunités », renseigne notre source. Le nouveau Dg des Ics est ingénieur en génie des procédés industriels de l’Institut national des sciences appliquées (Insa) de Toulouse (France).
Il est, par ailleurs, titulaire d’un Master en Gestion urbaine et Infrastructures, obtenu à l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec Business School, Paris) et d’un Master en aménagement urbain. Mama Sougoufara a commencé sa carrière au sein du Groupe Veolia dans le secteur de l’eau, l’assainissement et la gestion des déchets. Puis, de 2000 à 2008, il a été consultant et directeur associé au sein des cabinets Arthur Andersen/BearingPoint, à Paris, pour les secteurs industries et technologies.
Avant de revenir au Sénégal, en juin 2024, il a, auparavant, travaillé au sein du groupe français Alstom pendant 16 ans, entreprise qu’il rejoignit en 2008. M. Sougoufara a occupé divers postes de direction au sein de cette multinationale spécialisée dans le secteur des transports. Il a travaillé dans les départements d’ingénierie du matériel roulant et a servi sur plusieurs sites mondiaux, tels que La Rochelle et Reichshoffen à Strasbourg, en France (où ont été fabriquées les rames du Train express régional de Dakar), Savigliano en Italie, Lapa au Brésil et TrTrans JV en Russie. Entre 2018 et 2020, il a été vice-président en charge des Turnkey et des infrastructures pour Alstom Afrique, Moyen-Orient et Asie centrale (Ameca).
Le nouveau patron des Ics a également occupé la fonction de directeur général d’Alstom pour la région Menat (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afrique centrale et la Turquie). Il a joué un rôle important dans l’exécution et la livraison de nombreux projets de transport au Moyen-Orient, tels que le tramway de Doha, le métro de Dubaï Expolink et le métro de Riyad.
LE PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE APPELLE A UNE BONNE GESTION DU CADRE DE VIE
Sous la présidence effective du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la 8e édition de la journée nationale « Setal sunu Reew », s’est déroulée à la cité Comico, sise à Yeumbeul Nord.
Bada MBATHIE (KEUR-MASSAR, Correspondant) |
Publication 06/01/2025
Sous la présidence effective du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la 8e édition de la journée nationale « Setal sunu Reew », s’est déroulée à la cité Comico, sise à Yeumbeul Nord. Aux côtés des citoyens, les Forces de défense et de sécurité (Fds) ont marqué de leur présence cette journée d’investissement humain afin de travailler en synergie pour un cadre de vie plus sain.
La 8e édition de la journée nationale « Setal sunu reew », présidée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, s’est tenue, samedi, à Yeumbeul Nord. Cette journée de mobilisation citoyenne, coïncidant avec le début du nouvel an, était placée sous le thème « Setal sa gokh, aar sa yaram » : aux côtés des citoyens, les forces armées s’engagent ». À cet effet, le chef de l’Etat a chaleureusement remercié l’armée nationale qui s’engage à œuvrer non seulement pour un Sénégal propre, mais aussi, à travers le concept de « Armée-Nation », mène des activités de don de sang, de soutien aux populations dans les domaines de l’éducation, de la santé, entre autres.
En plus des autorités administratives, des élus locaux, des populations de Yeumbeul, l’activité a vu la participation des autorités étatiques dont le ministre des forces armées, le général Birame Diop. Dans son allocution, le président Bassirou Diomaye Faye a appelé les populations à perpétuer cette activité salutaire du don de soi. « La santé commence d’abord par une bonne gestion de l’environnement. Elle est au début et à la fin de toute chose. Il n’y a pas de santé dans un environnement malsain, car, un esprit sain n’évolue que dans un corps sain qui, lui-même, doit se déployer dans un environnement sain », a fait savoir le président de la République. Selon le président, le défi reste la pérennisation, au-delà de son bail à la tête de l’Etat.
« Nous devons perpétuer ces activités pendant toute la durée de notre mandat et au-delà même. Ceux qui prendront le témoin pourront continuer sur cette lancée pour qu’on inscrive définitivement dans notre Adn l’instinct de rendre propre, mais surtout, celui de ne pas salir. Nous sommes tous tenus de faire de façon permanente le don de soi pour la patrie pour mieux faire nation et encore pour mieux former un peuple », a laissé entendre le cinquième président de la République. Le chef de l’état a vivement encouragé les Sénégalais à participer massivement au concours national récompensant les quartiers les plus propres. D’après lui, cette initiative vise à promouvoir des pratiques durables pour un Sénégal plus sain et agréable à vivre.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 6 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil
LE CNRA ACCUEILLE AOUA BOCAR LY TALL DANS LA CONTROVERSE
L'universitaire dévoile les dessous d'une controverse qui dépasse sa simple personne. Dans une mise au point sans concession, elle expose les rivalités et les frustrations qui agitent la diaspora militante de Pastef
Dans une sortie médiatique attendue, Aoua Bocar Ly Tall a brisé le silence sur sa récente nomination au Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA). Face aux critiques ayant suivi l'annonce de sa désignation, la nouvelle membre de l'institution maintient une posture sereine, mettant en avant le soutien massif reçu de la part de nombreux compatriotes.
"J'ai reçu une pluie de félicitations et des marques de confiance où les gens me disent 'Dre Aoua Bocar Ly, vous méritez cette nomination, voire plus mérite'", déclare-t-elle. Elle évoque notamment les messages d'encouragement offrant sa capacité à contribuer à la revalorisation de l'institution.
La controverse autour de sa nomination trouve selon elle, son origine dans les critiques d'un militant actif de Pastef, propriétaire d'Afrolec. D'après Ly Tall, ces critiques seraient motivées par la frustration de ce dernier de n'avoir pas été nommé à un poste, alors que d'autres militants du parti au Canada ont été promus.
Universitaire et analyste, Aoua Bocar Ly Tall rappelle son engagement passé pour le pays, notamment sa défense du président face aux critiques internationales. Elle souligne avoir publié un article, repris par onze journaux, en réponse aux commentaires d'une franco-tunisienne sur la polygamie du chef de l'État.
"J'ai tous les atouts, les connaissances et les compétences qu'il faut, ainsi que la personnalité et les valeurs nécessaires pour ce poste", affirme-t-elle. Se disant en phase avec l'orientation panafricaniste et souverainiste du gouvernement actuel, elle exprime sa gratitude envers le président de la République et le Premier ministre, tout en réaffirmant sa détermination à servir le Sénégal dans ses nouvelles fonctions.
L'ORIGINE DU COVID, UNE ENQUÊTE SANS FIN
Cinq ans après son apparition, l'origine du SARS-CoV-2 défie toujours les scientifiques. La transmission animale et la fuite de laboratoire restent les deux pistes principales d'un débat passionné
(SenePlus) - D'après un article publié dans Le Monde, cinq ans après l'apparition des premiers cas de Covid-19 à Wuhan, l'origine exacte du SARS-CoV-2 demeure une énigme scientifique majeure. Deux hypothèses principales persistent : une transmission par le biais d'animaux sauvages ou une fuite accidentelle d'un laboratoire.
Comme le rapporte le quotidien, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a encore récemment, le 30 décembre 2024, renouvelé sa demande de transparence auprès des autorités chinoises. Son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, maintient que les deux hypothèses principales "restent sur la table".
Les seules certitudes scientifiques concernent l'origine chauve-souris du virus. Selon Le Monde, deux virus proches ont été identifiés : "RaTG13, identifié en 2013 dans la grotte minière de Mojiang" et "Banal-52, prélevé au Laos en 2020", ce dernier présentant une similarité génétique de 96,85% avec le SARS-CoV-2.
Une avancée significative dans l'hypothèse du marché a été réalisée par la chercheuse française Florence Débarre, qui a découvert en 2023 des données génomiques confirmant la présence d'animaux potentiellement vecteurs sur le marché de Huanan. Toutefois, comme le souligne le journal français, ces données "ne permettent pas d'affirmer qu'ils étaient contaminés spécifiquement par le SARS-CoV-2".
Concernant l'hypothèse de la fuite de laboratoire, le journal rapporte l'existence du projet Defuse, révélé par le groupe Drastic en 2021. Ce projet, non financé, prévoyait des expériences de "gain de fonction" à l'Institut de virologie de Wuhan (WIV). Jeremy Farrar, actuel directeur scientifique de l'OMS, qualifiait en privé la situation de "Wild West".
Le Monde cite également une étude récente du chercheur allemand Andreas Martin Lisewski, publiée le 17 décembre, révélant que "la seule séquence connue analogue au site de furine du SARS-CoV-2 provient d'un virus MERS artificiel".
Jean-Claude Manuguerra, virologue à l'Institut Pasteur et membre du groupe SAGO de l'OMS, résume la situation : "Les données métagénomiques du marché font pencher la balance, mais elles ne sont pas de nature à confirmer l'origine zoonotique. Quant à la fuite de laboratoire, nous ne disposons d'aucune donnée qui nous permette d'évaluer cette hypothèse."
L'article souligne que les services de renseignement américains restent divisés sur la question, le FBI et le ministère de l'énergie penchant pour la thèse de l'accident de laboratoire, tandis que d'autres agences privilégient l'hypothèse zoonotique.
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AES : GARE AU SYNDROME DE LA GUINÉE DE SÉKOU !
Non seulement l’AES a le devoir de réussir dans un élan souverainiste et panafricaniste, mais doit se garder de répéter l’aventure de Sékou Touré qui a déçu les espérances en lui placées par les Africains, estime l’universitaire Maboula Soumahoro
AfricaGlobe Tv |
Fred Atayodi |
Publication 05/01/2025
L’angliciste franco-ivoirienne Maboula Soumahoro, en marge du symposium Condition Report tenu à Dakar du 18 au 21 décembre, a répondu à bâtons rompus aux questions d’AfricaGlobe TV. Parmi les sujets abordés, l’aventure de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui a claqué la porte à la CEDEAO, accusée d’avoir commis des erreurs évidentes à la suite des coups d’État survenus dans ces trois pays.
Si Maboula Soumahoro se montre très enthousiaste et en phase avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui ont décidé de prendre leur destin en main, de parachever leur indépendance totale, de s’éloigner de la CEDEAO et surtout de s’affranchir du joug colonial de la France, la chercheuse exprime une attente claire : elle espère absolument que ces trois pays réussiront de manière exemplaire et inspirante. Elle souhaite qu’ils obtiennent des résultats concrets et ouvrent la voie à un avenir meilleur dans leur élan souverainiste et indépendantiste.
Cependant, Maboula met en garde contre tout échec des dirigeants Assimi Goïta (Mali), Ibrahim Traoré (Burkina Faso) et Abdourahmane Tiani (Niger), un échec qui pourrait rappeler, à bien des égards, la Guinée de Sékou Touré.
Leader panafricaniste et anti-impérialiste guinéen, Ahmed Sékou Touré a, dès 1958, exigé l’indépendance vis-à-vis de la France. Cependant, il n’a pas pu réaliser tout ce qui était attendu de lui par les Guinéens et les Africains, en partie à cause de la répression exercée par la France de De Gaulle. Par exemple, la France a saboté la monnaie guinéenne, une réaction aux ambitions audacieuses de Sékou Touré. Pendant ce temps, la majorité des anciennes colonies africaines avaient choisi de rester dans la communauté française.
Globalement, Maboula Soumahoro, enseignante de culture et civilisation anglaises, spécialiste de la diaspora noire africaine et maître de conférences à l’Université de Tours (France), estime qu’« il est toujours bon, normal de claquer la porte à la France ».