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14 juillet 2025
DEF MAMA DEF, C’EST LE CAS D’ECOLE DU DMX
Satisfait de l’évolution du projet, Doudou Sarr, manager international de Youssou Ndour, revient sur l’impact du Dmx, la nécessité d’un meilleur accompagnement des artistes sénégalais et l’essor du jazz africain, thème de cette année.
Dakar music expo (Dmx) monte en puissance. Pour sa sixième édition, l’événement accueille un nombre record de délégués internationaux, confirmant son rôle dans l’écosystème musical africain. Satisfait de l’évolution du projet, Doudou Sarr, manager international de Youssou Ndour, revient sur l’impact du Dmx, la nécessité d’un meilleur accompagnement des artistes sénégalais et l’essor du jazz africain, thème de cette année.
Dakar music expo (Dmx) en est aujourd’hui à sa 6ème édition. Quel est le bilan de ces années jusque-là ?
On en est à la 6ème édition, et c’est un bilan très positif, très encourageant, même si on est toujours confrontés au défi de l’accompagnement. Mais voilà, on ne lâche rien, on continue. Et on a une édition assez riche dans tous les sens. Riche en termes de nombre de personnes qui arrivent. Cette année, on accueille la plus grande délégation. Et donc, c’est l’une des éditions les plus populaires dans le sens où le bruit est en train de faire le tour du monde et de plus en plus de professionnels européens et américains ou dans le monde entier se disent : «Tiens, oui, il faut aller à Dakar pour le Dmx.» Donc ça, on a réussi ce coup-là, et on va recevoir plus de 60 délégués internationaux cette année. C’est le plus grand nombre jusqu’ici. Alors, bilan oui, et ça continue, ça suit son petit chemin. C’est encore un bébé comparé à d’autres salons du même genre. Mais en Afrique, je pense qu’on est parmi les premiers en termes de contenu. Parce que ce n’est pas la taille, ni le nombre de personnes ou de délégués qui compte, c’est plutôt la qualité des délégués, la conversion en termes de débouchés par rapport à ce qui se passe. Donc pour ça, je suis très satisfait et très content de l’évolution du projet.
Le thème choisi cette année est : «L’essor du jazz africain entre racines et innovation.» Pourquoi le jazz ?
Parce qu’on veut mettre en exergue nos vaillants instrumentistes, nos musiciens. On a des trompettistes, des saxophonistes, des guitaristes, des batteurs, des percussionnistes talentueux. Et c’est vrai que la place d’expression pour ces instruments, c’est souvent ce qu’on appelle le jazz. Pour moi, le jazz, c’est tout, c’est de la musique tout court. Mais oui, c’est donner un peu plus de place d’expression pour nos instrumentistes. Et oui, ça me fait penser à notre regretté Jimmy Mbaye, qui vient de nous quitter. Et oui, cette édition lui est dédiée, parce que justement, il y a un projet guitare qui a été conçu, issu de nos discussions quand on est en tournée. Donc voilà un petit peu l’explication du choix porté sur le jazz, par rapport à nos instrumentistes sénégalais et africains.
Vous êtes manager et producteur. Selon vous, qu’est-ce qui empêche les musiciens sénégalais de tourner dans les festivals ?
Les musiciens sénégalais tournent dans les festivals. Mais il faut augmenter le nombre. L’ancienne génération, la jeune génération, il y a beaucoup de musiciens sénégalais qui tournent un peu partout. Oui, est-ce que c’est assez ? Moi, je dis non, on peut en faire tourner plus. Et même, on peut aussi redoper le local, la consommation locale, l’écosystème local, comme ça a été le cas au Nigeria. Je pense qu’on doit d’abord penser local avant de penser global, d’où le mot «glocal», comme les Anglais le disent. Oui, je pense que c’est juste certains efforts à faire, une certaine organisation à avoir, une présence sur certains lieux, et puis du renforcement de capacités de nos professionnels, ça c’est très important. Et surtout, un accompagnement, parce que dans les autres pays, il y a des bureaux d’export qui ont des budgets pour accompagner, aider à l’export de leur musique partout en Europe. Nous, on n’a pas encore ces mécanismes-là, mais je pense qu’avec ça, le talent est là. Il y a énormément de talent dans le pays, il suffit juste de l’accompagner, de l’encadrer et de lui donner un peu plus de visibilité, et voilà.
Aujourd’hui, le groupe «Def Mama Def», qui est parti du Dmx, tourne beaucoup, est-ce le résultat direct de cette participation ?
Absolument, c’est le cas d’école, comme on dit en psychologie. C’est le cas d’école pour le Dmx, parce que c’est un groupe qui est né au Dmx. Le groupe, les deux artistes qui composent le groupe, notamment Mami Victory et Défa, avec leurs carrières respectives. Mais la conversation, la discussion de former un groupe, je pense qu’elle est née ici, au Dmx, à l’Institut français. Et après, on s’est mis au travail avec Baye Souley. On a commencé à faire des séances de studio. On a fait notre petite cuisine pendant un an, et l’année d’après, on a présenté le groupe au Dmx. Et, ça a été remarqué par d’autres délégués qui les ont portées à l’étranger jusqu’à décembre dernier, où elles ont joué au Transmusical Arena. Donc pour moi, ça c’est l’exemple parfait, l’exemple typique : avec un petit peu d’accompagnement, le talent est là, on peut produire plusieurs groupes comme ça.
Le conte musical «Birima», une idée originale de Youssou Ndour et Pape Moussa Ngom (mise en scène par Madiaw Ndiaye), a été présenté à Paris. Pourquoi pas à Dakar et en Afrique ?
Alors, on a fait une projection de la captation du conte musical Birima il y a deux semaines, au Cinéma Pathé. Je pense que le film a été à l’affiche pendant une semaine. Oui, mais bientôt, on va le faire à Dakar. Je pense que quand le grand (Youssou Ndour) sentira que le moment est opportun pour présenter le projet Birima à Dakar, il le fera, ça c’est sûr et certain. Mais on a déjà donné un aperçu de ce qu’était le cinéma. Je pense que tout le monde avait les larmes aux yeux. C’est magnifique ce projet !
LE PRIVE VEUT PRENDRE EN CHARGE LA MOITIE DES CONSTRUCTIONS
Habitat – Réduction du déficit de logements - La balle est dans le camp de l’Etat. Avec un besoin de logements estimé à près de 600 mille, le privé national propose de résorber ce gap de moitié.
La balle est dans le camp de l’Etat. Avec un besoin de logements estimé à près de 600 mille, le privé national propose de résorber ce gap de moitié. Le programme initié par le patronat n’attend que l’aval des autorités pour démarrer la construction de 300 mille logements.
«On nous a toujours reproché de ne pas prendre d’initiatives», se désole Oumar Ndir du Syndicat professionnel des entrepreneurs de bâtiments et travaux publics du Sénégal (Spebtps). Ce membre du Conseil national du patronat (Cnp) s’est présenté hier au Forum d’affaires franco-sénégalais avec un projet qui devait aider à se débarrasser de cette image. Il s’agit du programme de production de 300 mille logements pour une période comprise entre 5 et 10 ans.
Ainsi, le Spebtps va mutualiser ses efforts avec ceux du Regroupement des promoteurs privés immobiliers du Sénégal (Rppis) et du Syndicat national du bâtiment et des travaux publics (Snbtp) pour construire 300 mille logements. L’objectif est de réduire de moitié les besoins en logements au Sénégal, estimés à près à 600 mille logements. L’objectif exige des concertations pour la création d’un consortium. Ce dernier va permettre l’accès facile à un logement décent et abordable aux populations à faibles revenus.
Le consortium ambitionnera de mettre en place une société anonyme avec un capital de plusieurs milliards de francs Cfa, entièrement souscrit par les entreprises du Btp et de promotion immobilière du secteur privé national. Un partenariat public-privé choisi comme modèle économique. Selon Oumar Ndir, le programme ne va pas se limiter à construire et vendre des logements. Il va être la base de l’industrialisation du secteur des Btp. «Le programme va permettre de former plusieurs milliers de jeunes aux métiers du bâtiment. Avec ce volume de construction, nous allons vers la création et l’implantation en zone économique spéciale d’usines de production de sanitaires, de luminaires, de carreaux, de câbles électriques, de peinture, de portes, de fer à béton et de profilés aluminium», a-t-il expliqué.
Naturellement, le concours de l’Etat est attendu pour mener à bien ce programme. Ainsi, le privé local souhaite que les pouvoirs publics mettent à sa disposition le foncier nécessaire, en plus de la prise en charge totale ou partielle des Vrd, une subvention et incitation fiscale, en réduisant les taxes pour les promoteurs afin de faciliter l’accès aux matériaux de construction.
Ce projet représente, selon Oumar Ndir, une opportunité pour le Sénégal de moderniser son offre de logements tout en favorisant une croissance économique inclusive. Faut-il le rappeler, la Snhlm doit construire 25 000 logements sociaux. Son Directeur général avait même signé un protocole d’accord «non engageant» avec une entreprise française pour importer une technologie sur le béton afin d’atteindre son objectif. L’entente conclue entre les deux parties avaient fait grand bruit. Le gouvernement «souverainiste» a été attaqué par le Patronat national, qui a fustigé «un manque de respect». Snhlm, pour se dédouaner, a parlé d’un «impératif de résultats», avant d’ajouter que le contrat signé avec l’entreprise française n’est pas contraignant.
Avec sa nouvelle proposition, le privé national fait un pas vers les décideurs publics. C’est désormais à l’Etat d’apprécier.
Par Ibou FALL
LE MISÉRABILISME, MODE D’EMPLOI
L’authentique Sénégalais, aux yeux du nouveau pouvoir, c’est celui qui vit plongé dans sa crasse jusqu’à la taille, vivote depuis douze ans, avale comme des édits célestes les régulières déclarations fracassantes du Pros devenu Pmos
Crime de lèse-majesté ? Ce dimanche, dans une Arène nationale en ébullition, Ama Baldé, l’héritier de Falaye Baldé et non moins enfant chéri de Pikine, ne vaudra pas un sou devant Emile François Gomis, alias «Franc». Lequel signe sa quatorzième victoire d’affilée sous les yeux du «Roc des Parcelles Assainies», Modou Lô, actuel empereur de l’arène, qui célèbrera la victoire de son poulain en le soulevant comme un sac de pommes de terre.
Il n’en suffit pas plus pour que dehors, ça se déchaîne : d’abord, ceux qui ne peuvent accéder à l’enceinte de l’Arène nationale pètent un câble, débordant les Forces de sécurité…
Et puis, qui rend si hardi «Franc» de ne faire qu’une bouchée de Ama Baldé en plein Pikine ? Résultat des casses : un mort, Babacar Diagne, agressé alors qu’il rentrait chez lui. Sur la route qui ramène chacun au bercail, les bris de verres sont comme une traînée de poudre…
Bref, ce cher Sénégal renoue avec ses démons qui, manifestement, sortent de leurs congés avec fracas. Les plus pessimistes d’entre nous, qui votent «Sonko môy Diomaye» le 24 mars 2024, pensent alors que la violence est derrière nous puisque le camp du «gatsa-gatsa» est enfin aux affaires…
D’ailleurs, dans l’euphorie, depuis la diaspora, quelques militants exaltés passent à confesse : que Dieu leur pardonne s’ils mentent sciemment sur les plateaux, les ondes et les réseaux sociaux, appellent à l’insurrection et financent des cocktails Molotov, et sans doute bien d’autres joyeusetés… Le « Projet », une œuvre de haute couture, le vaut bien !
Ben non, apparemment, la rage qui brûle les esprits et les cœurs est toujours là… Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, outré par cette déferlante dévastatrice, ne fait ni une ni deux : la lutte, c’est terminé ! En clair, les combats ne peuvent plus bénéficier du service d’ordre du ministère de l’Intérieur, jusqu’à nouvel ordre…
Ah, ces Sénégalais !
D’ailleurs, le nouveau régime, sous la conduite du tandem «Sonko môy Diomaye», qui semble les connaître comme ses poches, décide de les ramener à la raison… Ça fait déjà un bail que ça leur explique doctement que le régime de Macky Sall vit depuis toujours sur un bien trop grand train, et que nous, autres, citoyens ordinaires, sommes trop riches pour être honnêtes, trop heureux pour être innocents, il est temps de rétablir l’ordre des choses.
Sur les réseaux sociaux, sous le pseudo de Maestro, un compatriote ricane : «Après les socialistes et les libéraux, nous voilà avec les misérabilistes !» Et donc, après les chantiers fermés d’autorité, l’arrêt des distributions des terres du peuple à des vampires insatiables qui sucent son sang douze années durant, les passeports diplomatiques arrachés à l’aéroport, les interdictions de sortie du territoire, les comptes des médias clandestinement corrompus bloqués et le filtre pour séparer le bon grain de l’ivraie dans cette faune, voilà que les salaires doivent être rabotés, pendant que les fonctionnaires nostalgiques du précédent régime seront sans doute virés ou affectés dans des trous perdus.
En plus des institutions catholiques bourgeoises qui défient la République en encourageant la mixité et en interdisant le port du hijab et sans doute la burqa, rappelées à l’ordre, on a eu droit à l’affectation de quelque magistrat au verdict partial catapulté derrière Niokolo-Koba ; donc, l’envoi d’un Général au placard à New Dehli pour excès de zèle à défendre sa Patrie, c’est d’une logique imparable.
Faut-il l’ânonner sempiternellement ? L’authentique Sénégalais, aux yeux du nouveau pouvoir, c’est certain, est celui qui vit plongé dans sa crasse jusqu’à la taille, vivote depuis douze ans, avale comme des édits célestes les régulières déclarations fracassantes du Pros devenu Pmos, reste persuadé que Adji Raby Sarr est un affolant appât du régime sanguinaire déchu ; Mame Mbaye Niang, un cambrioleur ; Mamour Diallo, un braqueur de Trésor public ; Farba Ngom, un Rapetou ; et Macky Sall, un génocidaire.
Le loustic national est cette victime que l’Etat compte dédommager pour avoir résisté à l’oppresseur, comprenez Macky Sall, Marième Faye et leur gang de prédateurs, la France qui rechigne à dégager et lorgne nos pétrole et gaz, dont l’Armée occupe encore une partie de nos terres sous prétexte qu’elle emploie cent-soixante-deux autochtones comme sous la coloniale.
C’est clair, un vrai Sénégalais, version «Sonko môy Diomaye», pense que saborder la syntaxe et dynamiter l’orthographe françaises sont des actes de résistance souverainiste, des gestes d’émancipation nègre téméraires ; il peut jurer sur un coran que, depuis les indépendances, l’administration, globalement, et particulièrement le ministère des Finances, est un antre de faussaires, une fabrique à faux : de l’état-civil aux rapports d’audits, en passant par les billets de banque, les diplômes, les passeports, les CV…
Compter les nouveaux pauvres qui grossissent les rangs serrés des laissés-pour-compte est une drogue à laquelle ce Sénégalais brut dedécoffrage est accro. Son sport favori : insulter, diffamer et menacer tout ce qui arbore un visage épanoui, roule sa bosse et arpente les sentiers sinueux de ses ambitions légitimes. Aux prix de ses vie et liberté, depuis 2021, un patriote incomparable, ça vandalise, saccage, insulte et agresse tout cequi est trop heureux pour être irréprochable.
Heureusement qu’en dépit de son inaptitude au bonheur, il lui reste l’icône indémodable Youssou Ndour, qui traverse les époques et côtoie les régimes avec une égale félicité…
Le F2S reçu par le ministre de la Santé
Le ministre de la Santé multiplie les rencontres avec les syndicats pour éviter des mouvements d’humeur. Dr Ibrahima Sy a reçu lundi une délégation de la fédération des syndicats de la santé (F2S) qui annonce d’ailleurs une grève au mois de mars. Selon lui, cette rencontre s’inscrit dans la continuité des efforts du ministère pour pacifier l’espace du front social et promouvoir un dialogue constructif avec les partenaires sociaux. M. Sy a fait le point avec les syndicalistes sur leur plateforme revendicative. Le ministre de la Santé promet de renforcer le dialogue social et à œuvrer pour des solutions concertées, en vue d’améliorer les conditions de travail des acteurs du secteur de la santé et, par extension, la qualité des services rendus à la population. Les parties se sont engagées à se retrouver tous les deux mois.
Démarrage des projets de 2025
Le Premier ministre tient à la finalisation des feuilles de route et au démarrage, dans les meilleurs délais possibles, des projets à initialiser en 2025. A cet effet, il a exhorté les ministres à hâter le pas. Par ailleurs, Ousmane Sonko a rendu compte de la poursuite des travaux du Comité de commémoration en décembre 2024 du 80e anniversaire du Massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye. À cet égard, il a rappelé que le chef de l’Etat a élevé le cimetière militaire de Thiaroye en cimetière national et institué la date du 1er décembre «Journée des tirailleurs sénégalais». Le Premier Ministre a également indiqué la prise en charge par les ministères concernés des quatre (04) autres mesures prises par le Chef de l’Etat pour cristalliser dans la mémoire collective ce tragique événement. Il s’agit du mémorial Thiaroye 44, du centre de documentation, de la désignation de rues et places publiques au nom des victimes de cet événement et de l’introduction, dans les curricula, de l’enseignement de cette histoire. S’agissant de la manifestation de toute la vérité sur le nombre de victimes, le chef du gouvernement a informé le Conseil que les compléments d’informations requis sont toujours attendus. Devant cette contrainte, des fouilles archéologiques seront entreprises.
Un bus de Dakar Dem Dikk saccagé
Un bus de la ligne 121 de Dakar Dem Dikk en partance vers la gare Leclerc a été saccagé hier par des individus aux environs de 17h. A l’origine de cet incident, renseigne un communiqué de la société, un motocycliste qui tentait de couper la route au bus afin de permettre le passage d’un cortège funèbre. La manœuvre a provoqué un accrochage. Ainsi les trois personnes à bord de la moto, après s’être relevées de leur chute, s’en sont violemment prises au conducteur et au receveur. La foule qui les suivait par la suite s’est déchaînée sur le bus bien que celui-ci ait été garé au loin, renseigne le document. Le patron de Dakar Dem Dikk regrette un tel comportement vis-à-vis d’un bien public qui participe considérablement à la bonne marche de la société. La Direction générale se réserve le droit de saisir la justice.
La diplomatie chamboulée
Le chef de l’Etat a secoué hier la diplomatie. Mame Baba Cissé, Conseiller des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle est nommé Ambassadeur du Sénégal auprès de la Commission de l’Union européenne, en remplacement de Baye Moctar Diop. Malick Diouf, Conseiller des Affaires étrangères jusque-là ambassadeur, Secrétaire général adjoint du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est promu ambassadeur du Sénégal au Cameroun en remplacement de Khare Diouf. Samba Dialigué Baldé, chancelier des Affaires étrangères, précédemment 2e Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Niger, est nommé Consul général du Sénégal à Pointe-Noire, en remplacement d’Issa Wagué.
Eau potable en milieu rural
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a été instruit de réviser le cadre de gestion des délégations de service public en eau potable en milieu rural et de renforcer l’entretien et le renouvellement des forages et infrastructures hydrauliques. Aussi, il veillera à la transparence sur la tarification des services et la gestion des concessions. Dans la dynamique d’aménagement et de réalisation des « autoroutes de l’eau », le Gouvernement devra anticiper la réflexion sur le modèle économique du secteur couvrant le volet assainissement (eaux usées et eaux pluviales) et la montée en puissance des projets « d’unités de dessalement ». Il s’agit surtout, d’après le communiqué, de conforter la place des collectivités territoriales et des populations dans la gouvernance inclusive du secteur. A cet effet, le Chef de l’Etat a demandé au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de refonder la politique d’hydraulique urbaine, d’élargir de façon maîtrisée le périmètre dit « affermé » au regard de l’urbanisation accélérée du territoire national et des défis climatiques nouveaux qui appellent la révision de la gouvernance stratégique, technique et financière de l’assainissement. Le ministre Cheikh Tidiane Dièye devra aussi engager des actions urgentes pour assurer le fonctionnement efficace des services et réseaux relevant de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).
Le projet de loi portant Code de l’eau
Restons avec le Chef de l’Etat qui a rappelé également au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement l’impératif de finaliser le projet de loi portant Code de l’eau. Cette loi en perspective va renforcer la préservation de nos ressources naturelles en eau et la transparence dans leur gouvernance inclusive. Une Autorité de régulation du secteur de l’eau sera également mise en place.
Les étudiants de l'UGB pour l’abrogation de la loi d’amnistie
La semaine de l’étudiant bat son plein. A ce propos, la Coordination des étudiants de SaintLouis (CESL) a initié, hier, une journée noire en la mémoire de quelques-uns de leurs camarades, notamment Alpha Yero Tounkara et Clédor Senghor. Ces derniers ont été tués pendant les manifestations contre le report de la présidentielle. Les étudiants plaident pour l’abrogation de la loi d’amnistie pour que justice soit rendue. Les étudiants demandent aux autorités universitaires de baptiser les chapiteaux 1 et 2 de l’université Gaston Berger aux noms des martyrs.
Menaces de mort et injures publiques
Condamné pour détention et usage de chanvre indien, A. Diop continue de prendre sa dose de l’herbe qui tue ou un verre de trop. Il s’en prend violemment à son grand-père paternel. A. Diop furieux a abreuvé d’injures son grand-père avant de brandir une arme blanche. Son oncle qui est outré l’acte de son neveu a déposé une plainte à la Police des Parcelles. Et sans tarder alors, les hommes du Commissaire Abdou Sarr descendent sur les lieux pour le cueillir. Devant les enquêteurs, A. Diop nie les faits. Il déclare être victime d’une humiliation de la part de son oncle. Ce qui n’a pas du tout convaincu les limiers qui l’ont placé en garde à vue avant de le déférer au parquet pour détention d’armes blanches, menaces de mort et injures publiques.
F. Okov tombe avec un joint de chanvre indien
Adepte du chanvre indien, le nigérian F.Okov se rend souvent aux alentours du marché de l’Unité 17 des Parcelles assainies pour se ravitailler. Il ne s’imaginait que les limiers des Parcelles assainies qui font des patrouilles régulières dans le secteur étaient aux abords. Les limiers ont trouvé par devers lui un cornet de chanvre indien. Ce qui a motivé son interpellation et sa garde à vue. Il est présenté au procureur pour détention et usage de chanvre indien.
Le vigile en flagrant délit de vol Incroyable mais vrai !
Le vigile chargé d’assurer la sécurité de maisons à la cité Mixta a été arrêté pour vol. Le mis en cause a profité de l’inattention d’un habitant de la cité qui vérifiait les pneus de son véhicule pour subtiliser sa pochette contenant 135 mille francs. Il avait déposé la pochette sur le capot de son véhicule. Constatant la disparition de la pochette, il remonte dans son appartement pour visionner les vidéos des caméras de surveillance. Il voit alors le vigile en action. Il descend pour demander au voleur de lui rendre en toute discrétion son argent pour éviter la prison. Malgré tout, le vigile fait l’indifférence. La victime dépose une plainte à la police. Le vigile a tenté de nier les faits, mais il a fini par changer d’avis après le visionnage de la vidéo. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour vol.
PAR MAMADOU OUMAR KAMARA
LE PLUS BAVARD DU FILM ÉTAIT MUET
"Dans le film « Camp de Thiaroye » (1988), le spectateur manquerait, sans grande attention, l’acteur principal. Le long de la fiction dramatique, « Mon Pays » n’a pas dit un mot. Il mimait, grognait, gigotait souvent, s’irritait beaucoup, souriait peu.."
Dans le film « Camp de Thiaroye » (1988), le spectateur manquerait, sans grande attention, l’acteur principal. Le long de la fiction dramatique, « Mon Pays » n’a pas dit un mot.
Il mimait, grognait, gigotait souvent, s’irritait beaucoup, souriait peu, ou était statique. Cependant, il était celui qui concentrait le mieux en son personnage tout le drame et les traumatismes que Sembène Ousmane et Thierno Faty Sow voulaient exposer à travers ce film mémoriel et historique de 157 minutes. « Mon Pays », s’il n’est pas coiffé de son stahlhelm (casque en acier estampillé SS, symbole du soldat allemand dans la Seconde Guerre mondiale), s’y agrippe comme si son existence en dépendait. Au front, les Allemands lui avaient coupé la langue.
Le casque est alors un patrimoine insidieux dont il ne se sépare quand même pas, car il est quelque part une relique identitaire. C’est un fétiche, son histoire. Tandis que les autres tirailleurs étaient désignés par leurs pays d’origine, « Mon Pays », dont on ignore l’origine, reste impersonnel et convergent. L’Ivoirien Sidiki Bakaba, qui l’a interprété, nous confiait en interview (avril 2021) que Sembène lui a dit vouloir montrer l’Afrique cruellement contrainte au silence de son Histoire. Dans le roman « Terre ceinte » (2014) de Mohamed Mbougar Sarr, on retrouve le silence chez Ismaïla et Idrissa. Le premier, 15 ans, sans montrer de signes avant-coureurs de sa métamorphose, est subitement reclus.
Garçon jovial, studieux et drôle, ses parents se disent qu’il doit être pris d’une nouvelle passion, avant de s’inquiéter. Son ascétisme subit et mystérieux est l’univers qu’il s’est forgé, le sanctuaire de sa quête idéologique et de son idéal d’existence. Les réponses qu’il n’avait pu avoir de ses parents et enseignants inattentifs, Ismaïla est allé les chercher dans les livres et l’errance spirituelle. Sans guide ni préparation. Son radicalisme finit par coûter des vies. Son petit frère Idrissa, qui subit toute cette tragédie en spectateur, négligé par ses parents pendant qu’ils tentaient vainement de récupérer et de redresser le grand frère, finira lui aussi dans un tourbillon mental. Jusqu’à l’irréparable. Les proches n’avaient pas entendu les sirènes, ni su adopter l’attitude et le discours du salut.
Tels beaucoup de parents, ils n’ont ni pu faire attention, ni en avoir et encore moins comprendre ou essayer de saisir les ressentiments de l’intéressé afin d’avoir la posture rédemptrice. Ces deux œuvres nous font constater l’indifférence au silence qui signe notre époque. Tel que le fait remarquer Claudie Bolzinger dans l’article « La Voix du silence en psychanalyse » (2012), il ne s’agit pas de s’arrêter aux comportements, mais de les interroger. Cette interrogation demande méthode, patience, attention, cordialité. La communication, qui n’est pas que parole, ne doit jamais se rompre (Ismaïla et Idrissa). Le silence est une alerte. Il est souvent même un réseau d’autres silences, qui se réveillent voire se révèlent chez l’individu au fil de ses messages (le cas de « Mon Pays »).
La lettre posthume de Matar Diagne, l’étudiant suicidé à l’Université de St-Louis, nous interpelle à ce sujet. Des drames et des rancœurs cruelles se vivent en solitude. Ils sont malheureusement exacerbés par le sentiment d’abandon et de rejet, avec l’inattention aux appels à l’aide. Le silence, faux refuge, est un carcan où se forge souvent la perte. Combien de gens vivent ensemble sans vraiment se connaître ? Combien sont considérés comme les plus forts dans les familles, chez qui on attend l’impossible, sans voir qu’ils sont en réalité les plus faibles à force de s’oublier et de satisfaire les charges ? L’humain dans son unité n’est plus considéré avec empathie. Il n’est plus remarqué avec ses joies, ses traumas, ses dépressions.
Il faut un effort de réconciliation avec la communauté. Faire attention aux personnes qui nous entourent, « di baayante xel ». Un petit « Ça va ? » peut être d’un énorme secours. Individuellement, il faut savoir que rien ne fonctionne sans équilibre. Donner sans attendre en retour nourrit l’âme. Recevoir permet de se remplir et se régénérer pour mieux encore offrir. Ce que nous donnons peut ne pas trouver immédiatement sa place, mais cela ne signifie pas que notre geste est insignifiant. Quelqu’un, quelque part, saura chérir notre offre. Il ne faut juste pas se décourager à être soi, à être bon.
PAR OUMAR NDIAYE
COUPS DE BOUTOIR ET ÉCHAPPATOIRE DU MULTILATÉRALISME
"Dans le premier mandat de Donald Trump, les désengagements des États-Unis sur les institutions internationales se comptaient plus que les doigts de la main. Le bras financier américain s’est ainsi rétracté sur beaucoup de programmes."
Il y a plus de quatre ans, dans ces mêmes colonnes, avec une chronique intitulée « Sous Biden, le multilatéralisme devra se réinventer », nous écrivions qu’« après les coups de semonce de quatre années de la présidence de Trump, le multilatéralisme espère une cure de jouvence avec un élan de relance au pouvoir de Joe Biden ».
Le mandat du successeur et prédécesseur de Donald Trump n’a pas été ainsi de tout repos pour le multilatéralisme qui a dû faire face à beaucoup d’obstacles. L’histoire du multilatéralisme post-Seconde Guerre mondiale est intimement liée aux États-Unis. En plus d’accueillir le siège de la plus symbolique et emblématique organisation multilatérale qui est l’Organisation des Nations unies, l’Amérique en est le premier acteur et bailleur avec ses environ 10 milliards de dollars (environ 5.000 milliards de FCfa) de cotisation annuelle qui constitue 20 % du budget de l’organisation. Forcément, chaque scène de ménage de celui qui abrite ce couple polygame va déteindre sur l’ambiance dans la maison.
Dans le premier mandat de Donald Trump, les désengagements des États-Unis sur les institutions internationales se comptaient plus que les doigts de la main. Le bras financier américain s’est ainsi rétracté sur beaucoup de programmes. Il y a eu d’abord l’Accord de Paris sur le climat, l’Accord sur le nucléaire iranien, le Conseil des droits de l’Homme, le Pacte mondial sur les migrations, l’Unesco, l’Agence d’aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa), l’Onusida, l’Organisation mondiale de la santé. Ce retrait s’est encore fait plus sentir dans les engagements moraux de l’Amérique comme sur l’Usaid, qui est la plus grande agence d’aide au développement au monde. Cela va ainsi imposer aux organisations multilatérales une vraie traversée du désert marquée par de rudes épreuves et quelques rides tant l’oasis américaine servait d’abreuvoir et de réservoir.
Les coupes financières nouvellement imposées par la nouvelle administration Trump auront les mêmes conséquences que pour la première fois. De par son histoire et sa trajectoire, le multilatéralisme, malgré sa crise existentielle et actuelle, a aidé beaucoup de pays, dans toutes les régions du monde, à combler des vides de l’État et apporter soutiens et subsides. Dans leurs marches, certaines organisations multilatérales ont eu des résultats tangibles et d’autres moins palpables. Les coups de boutoir de la nouvelle administration américaine devraient ainsi pousser le multilatéralisme à chercher des échappatoires qui peuvent le prémunir de ces aléas liés à la politique intérieure des pays. Pour cela, il faudrait qu’il fasse un aggiornamento pour s’adapter à la montée du nationalisme-souverainisme dans presque toutes les régions du monde.
L’argent étant le nerf de la guerre et aussi de la paix que beaucoup d’organisations multilatérales promeuvent dans leurs actions et idéaux, il faudra ainsi une répartition assez équitable des cotisations pour que cela soit profitable à tous. Avec de nouvelles puissances émergentes dont la plupart viennent du Global South, celles régnantes comme les États-Unis ne doivent plus porter à bout de bras tous les efforts financiers pour faire fonctionner le multilatéralisme. De ce fait, ces puissantes régnantes ne pourront plus se prévaloir du poids de leur chéquier pour imposer que leur voix soit la plus entendue et/ou la plus étendue.
Au-delà des assauts exogènes venant de l’ancienne comme de la nouvelle administration Trump, il faudra aussi, de manière endogène, que le multilatéralisme dans des positions n’adopte pas une démarche chancelante et hésitante comme il a été remarqué ces dernières années sur beaucoup de questions internationales. C’est seulement avec ces postures qu’il pourra avoir des échappatoires face aux coups de boutoir d’une administration américaine qui n’est pas à son premier coup d’essai…
LE PIT ALERTE SUR LA CRISE SOCIO-ÉCONOMIQUE
Le Parti de l’indépendance et du travail se dit très préoccupé par la situation actuelle du Sénégal, qu’il juge marquée par des décisions gouvernementales aux conséquences lourdes pour les populations.
Le Parti de l’indépendance et du travail (PIT) se dit très préoccupé par la situation socio-économique du Sénégal qui est marquée, selon eux, par des manquements dans la gouvernance du nouveau régime.
« Ils disent aux populations déjà éprouvées, qu’elles devront supporter une hausse du prix de l’électricité et du carburant ; une réduction des revenus pour certains travailleurs sous prétexte de gros salaires ; une pression fiscale accrue et inédite ; des licenciements massifs dont le caractère abusif est à tout le moins choquant ».
Le parti de gauche estime que « c’est donc dire que le Sénégal est bel et bien dans l’œil du cyclone ! »
Malheureusement, « tout cela se déroule dans un climat de dialogue social quasi-inexistant, alors que le pays est plongé dans une crise aggravée par les choix erratiques du régime », ajoute les gens du PIT.
À travers un communiqué, le Secrétariat du comité central dudit parti propose comme début de solutions au gouvernement « de réduire le train de vie de l’Etat en commençant par la présidence de la République, la Primature, l’Assemblée nationale et les nombreuses agences budgétivores dont certaines sont de surcroît inutiles ».
Concernant le rapport de la Cour des comptes, Samba Sy et ses camarades croient que celui-ci « utilisé à des fins obsolètes, ne fera qu’accentuer les tensions et saper la confiance de nos partenaires ».
ENQUÊTE SUR LA MORT DE BABACAR DIAGNE
Le jeune homme a succombé après avoir été touché par un projectile alors qu’il rentrait en moto après le combat de lutte Ama Baldé vs Franc. L’autopsie a révélé un « traumatisme thoracique grave » comme cause du décès.
L’agent des sapeurs-pompiers O. Dièye, témoin clé dans l’affaire de la mort de Babacar Diagne, a été entendu par la police de Golf-Sud. Le jeune homme a succombé dimanche dernier après avoir été blessé à la suite du combat de lutte opposant Ama Baldé à Franc.
L’audition de O. Dièye s’inscrit dans le cadre de l’enquête ouverte après l’autopsie, qui a révélé un « traumatisme thoracique grave » comme cause du décès. Selon une source de Walf Quotidien, O. Dièye a relaté aux enquêteurs les circonstances du drame. Il a expliqué qu’après le combat, alors qu’il se rendait à Malika à moto avec Babacar Diagne comme passager, ce dernier a été touché par un projectile lancé par des jeunes à hauteur du bar dancing « Le Ravin ».
Anticipant un risque d’escalade de la violence, le pompier a conseillé à Babacar de ne pas s’arrêter et de continuer sa route pour éviter d’être pris pour cible par les agresseurs dispersés dans les ruelles. Peu après, il a entendu son compagnon pousser un cri de douleur après avoir été touché à la poitrine, mais la moto a poursuivi sa course jusqu’à la Brioche Dorée de PAI. C’est là que Babacar est descendu pour remettre les clés au sapeur-pompier.
Quelques minutes plus tard, Babacar Diagne a fait une crise. O. Dièye a tenté de le réanimer avant de le transporter en urgence à l’hôpital Dalal Jamm, où il a reçu des soins intensifs. Malgré une première prise en charge et la délivrance d’un bon de sortie par le médecin traitant, son état s’est de nouveau détérioré alors qu’il s’apprêtait à quitter l’établissement. Réintégré en urgence, il est finalement décédé aux alentours de 3 heures du matin, alors que le soldat du feu était déjà rentré chez lui.
Dans le cadre de l’enquête, les hommes du commissaire Mame Arona BA, en charge du dossier, se sont rendu sur les lieux pour une reconstitution des faits. O. DIEYE a précisé aux enquêteurs qu’il n’avait pas pu identifier les assaillants en raison de l’obscurité qui régnait au moment des faits.
Par Ndiaga Loum
IMPARDONNABLE !
Le récent rapport de la Cour des comptes est juste une confirmation. En fait, quel Sénégalais honnête et sérieux doutait encore de l’existence du système de pillage systématique des deniers publics instauré par le régime de Macky Sall? Ce qui choque...
Le récent rapport de la Cour des comptes est juste une confirmation. En fait, quel Sénégalais honnête et sérieux doutait encore de l’existence du système de pillage systématique des deniers publics instauré par le régime de Macky Sall? Ce qui choque, c’est l’ampleur irraisonnée de la prédation.
Élu en 2012 sur la base d’une rupture symbolique d’avec la logique de prédation du régime libéral de Wade, au final, Macky Sall et son « clan », son « gang », ont fait pire. Durant ses douze ans de règne, Il ne lui a pas seulement suffi de tuer ses enfants (80 personnes assassinées dans des manifestions politiques par des nervis filmés et donc identifiables), il a aussi perdu tout sentiment de d’empathie, de compassion à l’endroit de ces jeunes, en décidant de les appauvrir, et cela, peut-être à vie. Car les crimes financiers du régime de l’APR seront payés jusqu’au dernier centime par ces populations dont la moyenne d’âge tourne autour de 20 ans. Ces derniers vivront et travailleront juste pour payer des dettes empruntées en leur nom par des gens anciennement dépositaires d’une légitimité tirée de leurs suffrages et en qui ils avaient fait confiance, mais qui ont choisi, par méchanceté, par irresponsabilité, par couardise, par lâcheté, de les trahir tout simplement.
Le mot n’est pas fort, il est à son endroit, parce que le chef des traitres est en fuite. Et pour le juger, il faudra l’extrader. Et pour l’arrêter et le traduire devant un tribunal « spécial » dédié à sa fonction (la Haute cour de justice), il faudra lui trouver un motif, or le seul qui existe dans l’arsenal juridique interne, le concernant, se nomme justement : la Haute trahison. Pas besoin de la définir ici, en l’occurrence. Les seuls faits décrits par la Cour des comptes et la nature de leur gravité, suffisent à lui donner du sens, de la consistance, de la pertinence. Ce génocide financier fait sous les ordres du chef est effectivement une haute trahison. C’est impardonnable!
Pour les autres, les sous-fifres récompensés pour excès de larbinisme et qui ont ajouté leurs mains sales à la curée, des mesures conservatoires s’imposent à eux et doivent pendre les formes suivantes : mise en demeure de rembourser les sommes dérobées des caisses de l’État, immobilisations et confiscations immédiates de tous leurs biens identifiés. En attendant que la justice, pourtant si lente à la grande insatisfaction de tous les justiciables ordinaires au nom de qui elle est rendue, prenne le temps de les faire rendre gorge, de leur réserver les sanctions pénales et civiles qu’ils méritent.
Il n’y a plus de temps à perdre dans la reddition des comptes. Le seul soulagement d’un peuple « lambda » en colère, pour continuer à souffrir et supporter de vivre péniblement par la faute de ces aventuriers et prédateurs de la République (APR), c’est de voir ces derniers être poursuivis, arrêtés, jugés, condamnés. Pour l’EXEMPLE et pour l’HISTOIRE!
SENEGAL- ANGLETERRE EN MATCH AMICAL
Comme annoncé ce matin, le match amical entre l'Angleterre et le Sénégal aura bel et bien lieu en juin 2025. Les deux fédérations viennent de confirmer le duel sur les différentes plateformes digitales.
Comme annoncé ce matin, le match amical entre l'Angleterre et le Sénégal aura bel et bien lieu en juin 2025. Les deux fédérations viennent de confirmer le duel sur les différentes plateformes digitales.
"Dans le cadre de sa préparation aux prochaines compétitions internationales, la Sélection nationale de football du Sénégal va rencontrer en match amical celle de l’Angleterre le 10 juin 2025 au City Ground stadium à Nottingham, Angleterre", confirme la Fédération sénégalaise de football, dans un communiqué tombé ce jour à 16h GMT.
"Le coup d’envoi de cette affiche entre The Three Lions et les Lions de la Terranga est prévu à 19h45 (GMT)", précise l'instance, indiquant qu'il s’agira de la "deuxième confrontation seulement entre les deux nations, après celle remportée par l’Angleterre (3-0) en huitième de finale du Mondial Qatar 2022.