SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
28 août 2025
MANSOUR FAYE DE NOUVEAU INTERDIT DE VOYAGER
L’ancien ministre s’est vu refuser l’embarquement, jeudi, sur le vol HF 0701, en dépit d’une ordonnance de la Cour suprême lui garantissant la liberté de circuler. Sur Facebook, il dénonce une agression contre l’État de droit.
L’ancien ministre sénégalais Mansour Faye a de nouveau été empêché d’embarquer ce jeudi à bord du vol HF 0701, malgré une ordonnance de la Cour suprême lui reconnaissant pleinement ses droits.
Dans une publication sur sa page Facebook, Mansour Faye dénonce ce qu’il qualifie de « gravissime agression contre l’État de droit ».
Selon lui, cette interdiction constitue une violation manifeste d’une décision judiciaire, à savoir l’ordonnance n°12/2025 de la Cour suprême, qui lui permettait de voyager librement.
« Ils ont osé franchir le Rubicon ! », s’indigne-t-il, accusant les autorités de faire fi des principes de droit. « Dans quel État sommes-nous ?
Qui peut encore nier que la dictature s’est installée au Sénégal ? », interroge-t-il, tout en réaffirmant sa détermination à faire valoir ses droits de citoyen.
SÉNÉGAL, UN FUGITIF RECHERCHÉ PAR INTERPOL GAMBIE ARRÊTÉ
La gendarmerie de Diouloulou a mis la main sur un individu activement recherché pour meurtre et évasion de prison. Le suspect a été localisé avant d’être remis aux autorités gambiennes.
Les éléments de la brigade territoriale de gendarmerie de Diouloulou ont procédé, ce mardi 09 avril à 13h30, à l’arrestation d’un individu activement recherché par le Bureau Central National INTERPOL de Banjul (Gambie).
Le nommé B.D., en cavale depuis plusieurs années, faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis en 2021 par les autorités gambiennes. Il était poursuivi pour meurtre et s’était évadé de prison après son incarcération. C’est grâce à une étroite coopération entre les services de sécurité sénégalais et leurs homologues gambiens que son interpellation a pu être effectuée.
B.D. avait trouvé refuge au Sénégal, dans le village de Samboulandian, situé dans la commune de Kataba 1, au sein du secteur de Diouloulou. Informée par l’INTERPOL Gambie, la gendarmerie sénégalaise a rapidement mis en place un dispositif qui a permis de localiser et d’interpeller le fugitif sans incident.
Sur instruction du Parquet, l’individu a été remis aux autorités gambiennes le jour même à 19h00, marquant ainsi un nouvel exemple de collaboration sécuritaire efficace entre les deux pays voisins.
Cette opération illustre la vigilance constante des forces de sécurité sénégalaises dans la lutte contre la criminalité transfrontalière et la coopération judiciaire en matière d’extradition.
LA MIGRATION RÉGULIÈRE, SOURCE DE DÉVELOPPEMENT ET DE JUSTICE SOCIALE
En marge du Colloque international de Dakar sur la migration, la ministre espagnole Elsa Saiz Delgado a salué les avancées du partenariat avec le Sénégal, notamment à travers le programme de migration circulaire et l’accord sur la sécurité sociale.
La ministre espagnole de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, Elsa Saiz Delgado, a défendu, jeudi, l’idée d’une politique migratoire régulière, prônée par son pays, une perspective qu’elle présente comme une source de ‘’développement’’ et de ‘’justice sociale’’.
‘’Depuis l’Espagne, nous défendons une vision de la migration en tant que réalité liée au développement, à la mobilité humaine, aux projets de vie et à la justice sociale’’, a-t-elle déclaré.
La ministre espagnole prenait part au Colloque international de Dakar sur la migration, une rencontre de deux jours organisée par Otra África, une organisation à but non lucratif créée par des jeunes Espagnols d’origine africaine pour aider les autorités administratives à faire face à l’afflux massif des immigrés irréguliers.
Ce forum est organisé en partenariat avec le Secrétariat d’État aux Sénégalais de l’extérieur et plusieurs acteurs du secteur migratoire.
Il réunit experts, analystes, diplomates et hauts fonctionnaires venus d’Europe, d’Afrique et d’autres régions du monde autour du thème : ‘’La migration internationale, pont et vecteur de développement entre l’Europe et l’Afrique’’.
Selon Elsa Saiz Delgado, l’Espagne s’est engagée pour ‘’une gestion des migrations régulière, ordonnée et sûre, basée sur le respect des droits humains et la corresponsabilité’’.
Devant le secrétaire d’État des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Cherif Diouf, Elle a salué les “avancées majeures” notées dans le partenariat entre son pays et le Sénégal, faisant notamment référence au programme de migration circulaire qui permettra, à terme, à 655 travailleurs sénégalais de bénéficier d’emplois temporaires en Espagne dans des conditions décentes, avec la garantie d’un retour productif.
‘’Ce programme, innovant et cité en exemple, montre qu’il existe des alternatives légales à la migration irrégulière’’, a souligné la ministre espagnole.
Parmi les autres progrès notables, Mme Delgado a évoqué l’accord de sécurité sociale signé entre les deux pays, permettant ainsi à près de 500 Sénégalais de percevoir depuis le Sénégal leur pension versée par l’Espagne.
‘’Plus de 80 000 résidents sénégalais en Espagne’’
Elle a également salué l’intégration réussie de la communauté sénégalaise, forte de ‘’plus de 80 000 membres’’, qui contribue activement à la société et à l’économie espagnoles, soulignant le ‘’rôle central’’ des migrants, qu’elle a qualifiés de ‘’bâtisseurs de ponts entre les continents’’.
Insistant sur la nécessité d’une politique migratoire globale, la ministre espagnole a mis l’accent sur la complémentarité entre diplomatie, coopération décentralisée, inclusion sociale, formation professionnelle et dialogue interculturel.
Elle a, en outre, signalé que l’Afrique constitue une ‘’priorité stratégique’’ pour l’Espagne en matière migratoire, dans le cadre, notamment, de la Stratégie Espagne-Afrique 2025-2028, récemment présentée par le Premier ministre Pedro Sánchez.
‘’Cette feuille de route promeut une relation horizontale, fondée sur le développement durable, l’autonomisation des femmes et la bonne gouvernance migratoire’’, par ‘’des initiatives concrètes, durables et centrées sur les personnes’’, a fait savoir Mme Delgado.
Ce colloque international de Dakar sur la migration est le deuxième du genre après celui tenu à Las Palmas (Espagne) en 2024, et constitue ‘’une plateforme essentielle pour faire progresser les engagements en matière de migration et les traduire en actions tangibles’’, selon ses organisateurs.
MAMADOU BADIO CAMARA, UN MAGISTRAT FACE À L'HISTOIRE
Sous sa présidence, l'institution a posé des actes décisifs en déclarant inconstitutionnel le report de l'élection présidentielle, en rejetant un projet de modification de la Constitution, et en validant la candidature contestée de Bassirou Diomaye Faye
Le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, décédé jeudi, à Dakar, à l’âge de 73 ans, a sans doute été l’un des acteurs-clés du dénouement apaisé du processus électoral ayant débouché sur l’investiture le 2 avril 2024, de Bassirou Diomaye Faye comme cinquième président du Sénégal.
La juridiction électorale s’est notamment illustrée sous son magistère par une posture équidistante et indépendante dans un contexte politique marqué par des pressions et polémiques provenant de la quasi-totalité des acteurs politiques et de la société civile.
Difficile de ne pas évoquer l’intense activité déployée aussi bien dans la validation des candidatures au scrutin que dans la garantie de la poursuite du processus dans le respect de la Constitution.
Le Conseil constitutionnel sous sa présidence avait tour à tour jugé inconstitutionnel le report de l’élection présidentielle qui avait été initialement prévue le 25 février, rejeté le projet de modification de la Constitution qui devait ouvrir la voie à la tenue du scrutin en décembre et publié d’autres arrêts et décisions ayant, en fin de compte, favorisé une bonne tenue de l’élection finalement organisée le 24 mars 2024.
Auparavant, le Conseil constitutionnel avait validé la candidature de Bassirou Diomaye Faye qui était emprisonné à la prison du Cap Manuel de Dakar, alors que beaucoup d’acteurs prédisaient son rejet en partant du principe que le parti politique auquel appartient M. Faye, Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), avait été officiellement dissous.
Mamadou Badio Camara, membre du Conseil constitutionnel depuis 2021, avait été désigné par décret, le 5 septembre 2022, président de cette institution en remplacement de Papa Oumar Sakho, arrivé au terme de son mandat.
”Les politiques peuvent être féroces avec ceux qui peuvent contrecarrer leur projet”
Lors d’une récente sortie publique effectuée en France, l’ancien président de la Cour suprême du Sénégal affirmait que le Conseil constitutionnel avait signifié au président Macky Sall que la Constitution ne lui permettait pas de briguer un nouveau mandat après être resté 12 ans à la tête du pays.
”Il y a eu beaucoup de tensions, beaucoup de pression. C’est peut-être un peu normal. C’est une élection présidentielle et les enjeux sont importants. Les politiques peuvent être féroces avec tous ceux qui peuvent contredire ou contrecarrer leur projet. On a fait l’effort d’exercer notre métier de la manière la plus conforme à la Constitution Sénégal et à notre métier”, déclarait-il le 3 octobre dernier à Paris à l’édition 2024 de la Nuit du droit, un évènement organisé par le Conseil constitutionnel français. Une déclaration somme toute empreinte de sérénité, de lucidité et traduisant une capacité de résistance aux pressions.
Des vertus l’ayant sans doute motivé lors du discours prononcé le 2 avril 2024 à Diamniadio lors de l’investiture du président Bassirou Diomaye Faye. Le cinquième président de la République ‘’choix incontestable et éclatant du peuple sénégalais’’ lors de l’élection présidentielle du 24 mars, symbolise ‘’la volonté de notre peuple de changer de paradigme dans sa gouvernance et de génération dans son gouvernement’’.
Le président du Conseil constitutionnel avait également invité le chef de l’Etat à se souvenir, ‘’à l’heure où surgiront les inévitables tentations du pouvoir, l’ivresse de la puissance, les démons de la division,’’ de ‘’la main de Dieu, dont la volonté domine et détermine inéluctablement les moments que nous vivons’’.
‘’Prions que cette bénédiction divine ne cesse de tirer notre pays de tous les traquenards tendus par la main de l’homme, en particulier dans la perspective d’une exploitation prochaine, et porteuse d’espoir, du pétrole et du gaz’’, avait lancé Mamadou Badio Camara.
S’adressant au président de la République, il concluait : ‘’Vous êtes désormais le garant de la démocratie sénégalaise, du respect des institutions, des droits et libertés, gage de la stabilité de l’État et de l’unité du Peuple sénégalais, dans sa diversité. Prions que les espoirs de notre peuple, placés en vous, Monsieur le président de la République, fleurissent et portent fruits. Que Dieu Le Tout-Puissant vous assiste !’’.
Issu de la promotion de 1977 de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (actuelle ENA), Mamadou Badio Camara avait intégré le système judiciaire avant la trentaine.
Il avait occupé, de novembre 2008 à juillet 2013, les fonctions de Président de la chambre criminelle de la Cour suprême (cumulativement avec les fonctions de Secrétaire général de la Cour suprême du Sénégal). Il était aussi passé à la Cour de cassation où il avait occupé, de février 2004 à novembre 2008, le poste de Secrétaire général.
En 1993, il était le Procureur adjoint au tribunal régional hors classe de Dakar. Mais déjà en 1977, il avait été nommé Substitut du Procureur à Dakar. Mamadou Badio Camara avait également été Chargé de mission de l’Organisation internationale de la Francophonie (O.I.F) : mission d’audit organisationnel de la Cour de cassation d’Haïti (Port-au-Prince, juin 2007) et mission d’appui à la justice pénale (Port-au-Prince, juin 2008). Il avait aussi été élu membre du comité des Nations-Unies sur les disparitions forcées, le 31 mai 2011.
ADIEU AU SAGE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Les réactions se multiplient dans tout le pays, des plus hautes instances de l'État à la société civile, saluant unanimement Mamadou Badio Camara, un magistrat d'exception qui a marqué l'histoire récente du Sénégal par son courage et son intégrité
Les réactions d’acteurs politiques et de la société civile ont afflué dans les médias et sur les réseaux sociaux à la suite du rappel à Dieu, ce jeudi à Dakar, du président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara à l’âge de 73 ans.
Le président Bassirou Diomaye Faye n’a pas tardé à saluer la mémoire d’un grand serviteur de l’Etat.
Dans un message publié sur le réseau social X, quelques heures après l’annonce du décès, le chef de l’Etat a notamment exprimé sa tristesse tout en présentant ses condoléances à la famille du défunt, à ses proches et à l’ensemble de la magistrature.
Alioune Tine, président du think thank, Africa Jom Center, a, sur le même réseau social, salué le rôle joué par le défunt magistrat lors de la crise politique ayant secoué le Sénégal en 2024.
”Le Conseil constitutionnel sous la présidence du juge Mamadou Badio Camara, par des décisions courageuses, avisées, circonstanciées, documentées et solidement argumentées, a non seulement sauvé l’Etat de droit et la démocratie à un moment critique de l’histoire politique du Sénégal’’, a-t-il souligné.
Il a insisté sur le fait que, par cette posture, le Conseil constitutionnel avait redoré le blason de l’institution judiciaire.
”Nous avons vécu au Sénégal, en Afrique et dans le monde un grand moment de soulagement, de catharsis politique. Un moment de remontée démocratique, de l’Etat de droit, mais surtout une marque inédite d’indépendance de la justice face à un exécutif fort, que nous devons aussi au courage et au leadership du défunt président du Conseil constitutionnel dont le nom est désormais inscrit en lettres d’or dans les annales de l’histoire politique du Sénégal’’, a salué M. Tine.
C’est à peu près le même son de cloche qui a émané du responsable au Sénégal d’Amnesty International, Seydi Gassama. Il a notamment, sur X, estimé que les décisions courageuses rendues par le Conseil constitutionnel sous la présidence de Mamadou Badio Camara avaient ‘’sauvé la démocratie sénégalaise mise en péril par le président Macky Sall et son régime’’.
”Le Sénégal vient de perdre un éminent juriste avec la disparition de Monsieur Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel. Le PUR (Parti de l’unité et du rassemblement) présente ses condoléances à toute la nation sénégalaise, à sa famille et prie pour le repos éternel de son âme’’, a, de son côté, réagi la formation politique dont le religieux, Moustapha Sy, est le président d’honneur.
Sur les ondes de la Radio futurs médias (RFM, privée), Me Malick Sall, ancien ministre de la Justice, a déclaré que M. Camara était ”un magistrat qui savait prendre ses responsabilités comme il le fallait”.
‘’Il était profondément loyal. J’ai rarement vu un magistrat aussi loyal que Mamadou Badio Camara. Il était un serviteur de l’Etat, un républicain au vrai sens du terme’’, a-t-il notamment dit.
Le député Babacar Ndiaye du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, au pouvoir) a exprimé ‘’sa profonde tristesse’’ tout en louant le parcours professionnel de l’ancien président de la Cour suprême.
L’AFP tient son Congrès samedi prochain
Le congrès tant attendu de l’Alliance des forces de progrès (AFP) se tiendra finalement samedi prochain selon Marcel Diana Ndiaye. A l’en croire, l'AFP connaîtra son nouveau secrétaire général et déclinera sa feuille de route. Seulement, les progressistes veulent une direction collégiale, un ensemble qui se concerte, décide et oriente. Interpellé sur les candidatures, M. Ndiaye indique que le parti ne veut pas organiser une compétition. Selon lui, une nouvelle direction rajeunie en phase avec les exigences politiques sera installée, Niasse qui est en retrait va contribuer à la vie du parti. La première tâche est de redynamiser le parti et faire revenir les démissionnaires pour faire de l’AFP un parti fort. 1 500 participants sont attendus au congrès. Moustapha Niasse pourrait être un président d’honneur.
Sécurité ferroviaire à Thiès
A la suite de l'accident ferroviaire qui a récemment emporté à Thiès un enfant de 8 ans, tué par un train des ICS, Dr Babacar Diop Maire de la ville a convié hier tous les acteurs à une réunion sur la sécurité ferroviaire. Il y avait les responsables des industries minières, le Directeur des chemins de fer, les maires, les délégués de quartiers, les notables, les représentants des familles religieuses, la société civile, etc. A cette occasion d'ailleurs, la GC a présenté son projet de sécurisation de la voie ferroviaire. Selon Dr Babacar Diop, il ressort du diagnostic que la ligne ferroviaire est non clôturée, avec des passages à niveau agréés non sécurisés et beaucoup de passages à niveau clandestins. Il est aussi constaté qu'il y a des lotissements jusqu'à près de 3 mètres de la ligne et des activités de commerce qui se développent à un seul mètre.
Sécurité ferroviaire à Thiès (bis)
Au terme de la réunion. Il a annoncé la décision de travailler à la libération des emprises, 15 mètres à gauche et 15 mètres à droite. Ce qui devrait passer par un plan de communication, de sensibilisation et selon Dr Babacar Diop, tous les maires se sont engagés à s'investir dans cette approche, en rapport avec les délégués de quartier, les bajenu gox, etc. Il s'y ajoute la mise en place d'un comité de pilotage, pour suivre la mise en œuvre des recommandations. Une visite de terrain avec la GCO, les ICS, est aussi au programme, pour mieux apprécier la situation sur le terrain. D'après le Directeur des chemins de fer, la situation qui a engendré cet accident, découle essentiellement de la longue crise du chemin de fer, qui dure depuis des années. C'est ainsi que les emprises sont complètement agressées par les populations, avec des comportements totalement à risques. Ce qui nécessite, à ses yeux, des mesures fortes pour arriver à un niveau acceptable de sécurité.
Développement du spatial
Le chef de l’Etat est déterminé pour conquérir l’espace en développant le spatial. Après avoir lancé la 2e édition de la caravane nationale de l’espace, dénommée « SPACEBUS 2025 », pilotée par l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), Diomaye a demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de réunir tous les acteurs institutionnels et privés nationaux ainsi que les partenaires, afin de finaliser le document de référence de la politique nationale et les plans d’action coordonnés de développement du spatial adossés à la Vision Sénégal 2050.
Deux trafiquants interpellés avec 15 kg de drogue
Les limiers ne donnent pas de répit aux trafiquants de drogue. Les éléments de la Brigade régionale des stupéfiants de l’OCTRIS de Sédhiou ont interpellé deux individus, ce lundi à 10h, en possession de 15 kilogrammes de chanvre indien, de la variété dite verte. Les mis en cause sont placés en garde à vue au Commissariat central de Sédhiou. La Police nationale entend poursuivre les recherches en vue d’interpeller toute personne impliquée dans cette affaire.
Report de la plénière
L’Assemblée nationale a décidé hier de reporter la séance des questions d’actualité au gouvernement, prévu aujourd’hui. La plénière se tiendra lundi prochain en raison du rappel à Dieu de Serigne Mouhamadou Makhtar Thiaw Laye, Khalife Général des Layènes. L’Assemblée nationale présente ses sincères condoléances à sa famille, à la communauté layène, ainsi qu’à l’ensemble du peuple sénégalais.
34 candidats à l'émigration clandestine interpellés Ziguinchor
La gendarmerie a brisé le rêve d’une trentaine de migrants en partance pour l’Europe. En effet, les pandores ont démantelé hier un réseau d'émigration irrégulière en interpellant 34 personnes, dont 31 Sénégalais originaires de la région de Sédhiou et 3 Gambiens. Ces individus avaient pris la route à Ziguinchor le lundi avant d’être interceptés par les forces de l’ordre basées à Diouloulou, aux alentours de 18 heures le même jour. D’après les pandores, les candidats qui ont été placés sous la garde de la Section de Recherches de Ziguinchor ont été déférés hier au parquet Un convoyeur a également été appréhendé. La Section de Recherches poursuit les investigations pour identifier et appréhender les responsables et complices de cette tentative d’émigration illégale.
Le couple qui vendait les «pilules d'hymen artificiel» condamné
Le tribunal des flagrants délits de Dakar a jugé hier une affaire d’exercice illégal de pharmacie, importation de médicaments sans autorisation, détention et vente de produits de santé non homologués, mise en danger de la vie d'autrui, atteinte à la santé publique des citoyens, publicité mensongère et diffusion de fausses informations sur des supports non autorisés et provocation d’un délit. Les prévenus : les époux Pape Abdou Ndiaye et Oumou Khairy Dièye, rapporte seneweb. Ils ont été relaxés pour la provocation d’un délit et coupable des autres délits. L’épouse a été condamnée à six mois avec sursis ; le mari a six mois, dont deux mois ferme. Tous les deux doivent aussi payer une amende de 50 000 F CFA. Ils commercialisaient, à travers le compte tiktok «Secret femme», des produits qui simulent l’hymen.
Un incendie ravage cinq maisons et des vivres à Lonkane
Un incendie a ravagé cinq maisons et des réserves alimentaires hier, au village de Lonkane (commune de Mbeuleup). Aucune perte en vie humaine n'est signalée, mais les dégâts matériels sontimportants. Selon le chef du village Abdou Loum, les flammes ont consumé 21 chambres, 1,9 tonne de mil, 950 kg de maïs, 200 kg de riz, 500 kg d’arachide, ainsi que du mobilier, des charrettes, quatre réserves de foin et 205 000 FCFA en espèces. Les pompiers sont arrivés vers 16 heures, ont mis deux heures pour maîtriser le feu. Les habitants appellent à une aide urgente.
Un motocycliste meurt dans un accident de la route
Un conducteur de moto «Jakarta» âgé de 28 ans a trouvé la mort dans un accident de la route survenu mercredi dans la ville de Matam (nord), a appris l’Aps d’une source sécuritaire ayant requis l’anonymat. Le véhicule à deux roues qu’il conduisait a heurté une charrette à cheval, selon la même source. Le motocycliste est décédé au cours de son évacuation à l’hôpital régional de Matam. Le conducteur de la charrette à cheval, un résident du quartier matamois de Gourel Serigne, âgé de 39 ans, a été interpellé et conduit au commissariat de police de Matam, selon la même source. La victime est originaire de Diamel, un village situé dans la commune de Matam.
Situation carcérale et des tribunaux de Tambacounda
Le ministre de la Justice a répondu à la question écrite du député Mady Danfakha sur la situation judiciaire à Tambacounda. Ousmane Diagne a soutenu que le problème de déficit en personnel magistrat est perceptible dans toutes les juridictions car le Sénégal ne compte présentement que 522 magistrats. Sur la vétusté des immeubles abritant les tribunaux de Tambacounda, le ministre informe qu'un important programme de modernisation des infrastructures du ministère de la Justice (PROMIJ) est en cours d'exécution. Quant à la dématérialisation des procédures judiciaires, le Garde des Sceaux signale que pour la première fois, le ministère de la Justice est doté d'un programme de dématérialisation financé à hauteur de 10,705 milliards de francs CFA par le budget de l'État. Ce programme bénéficie d'une dotation de 750 millions de francs CFA pour l'exercice 2025 et doit être exécuté jusqu'en 2029. Sur les longues détentions, il précise que le tableau au niveau de la Maison d'arrêt et de correction de Tambacounda révèle un seul détenu dont le mandat de dépôt date du 17 juillet 2020, un autre détenu depuis le 13 avril 2022 et deux autres placés sous mandat de dépôt à la date du 02 novembre 2022. Des instructions fermes ont été émises pour hâter la clôture de ces procédures. Aussi à la date du 24 mars 2025, la Maison d'arrêt et de correction de Tambacounda compte 467 pensionnaires pour une capacité d'accueil de 270 places.
Le présumé cambrioleur au Trésor public tombe à Grand-Dakar
Après une longue filature, les éléments de la Sûreté Urbaine de Dakar ont interpellé, hier, aux environs de 16h l’auteur du cambriolage au Trésor public. Il s’agit de M. Sall âgé de 27 ans. Ce jeune domicilié au quartier Rebeuss a été interpellé à Grand-Dakar. Selon des informations de Seneweb le mis en cause qui a reconnu les faits a déclaré avoir agi avec une autre personne. D’ailleurs, les policiers-enquêteurs sont sur une piste très sérieuse pour procéder à son interpellation.
Le Sénégal a besoin de 13 milliards de dollars d'ici 2030...
La mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national (CDN), un ensemble des mesures d’adaptation au changement climatique prises par le Sénégal, nécessite un financement estimé à 13 milliards de dollars US d’ici à 2030, a indiqué, mercredi, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba. Les engagements nécessitent d’importants financements, notamment pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour le cas spécifique du Sénégal, la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national (CDN) est estimée à 13 milliards de dollars US, a dit M. Diba, selon l'Aps. Il présidait l’ouverture de la 10e Assemblée Générale de l’Association Internationale des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques (AISCCUF), qui se tient à Dakar jusqu’à vendredi. En matière de réalisation des engagements sur les changements climatiques, le Sénégal a soumis trois communications nationales (1997, 2010, 2015) auprès du Secrétariat de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) de même qu’une contribution déterminée au niveau national (CDN) en 2020. Ces différents rapports traduisentles efforts du pays en termes d’adaptation au changement climatique. Cheikh Diba, a précisé que ce montant inclut 8,7 milliards pour les efforts d’atténuation et 4,3 milliards pour l’adaptation, auxquels s’ajoutent 5 millions de dollars destinés au renforcement des capacités sur la période 2020–2030.
POSTE THIAROYE, PLUS DE 100 MÉCANICIENS DÉGUERPIS
Menée sous escorte policière, l’opération suscite colère et indignation, relançant les inquiétudes sur la précarité des jeunes et le manque de solutions d’insertion en milieu urbain.
Scène de désolation à Poste Thiaroye, dans la banlieue dakaroise, où plus d’une centaine de mécaniciens et petits commerçants ont été contraints de quitter les lieux qu’ils occupaient depuis des années. L’intervention musclée, menée sous la supervision de la police, suscite l’indignation des riverains et relance le débat sur la précarité des jeunes dans les zones urbaines.
Ce jeudi 10 avril 2025, l’ambiance était lourde à Poste Thiaroye, quartier populaire de la banlieue de Dakar. Des mécaniciens, installés depuis plusieurs années dans cette zone, ont été brutalement déguerpis, sous le regard impuissant des riverains. Ils sont plus de cent à avoir reçu l’ordre de quitter les lieux, devenus pour eux un espace vital de travail et de subsistance.
Le terrain est aujourd’hui revendiqué par un promoteur immobilier qui affirme en être le propriétaire légal. Appuyé par les forces de l’ordre, le processus de déguerpissement a été lancé sans ménagement : cantines détruites, ateliers démolis, étals des vendeurs de petit commerce renversés. Aucun espace n’a été épargné.
Matar Niang, l’un des porte-voix des sinistrés, n’a pas caché sa colère. « Ce site est notre gagne-pain. On y travaille depuis plusieurs années . Aujourd’hui, on nous chasse sans solution de repli. Nous demandons l’intervention urgente du Premier ministre et du président de la République », a-t-il lancé.
Face à la détresse, certains sinistrés vont plus loin, affirmant que ce genre d’expulsion, menée sans alternatives viables, contribue à alimenter l’émigration irrégulière des jeunes. « Quand on n’a plus rien à perdre, on prend la mer », lâche un jeune mécanicien désemparé.
THIERNO ALASSANE SALL DÉNONCE UNE DÉRIVE AUTORITAIRE À L’ASSEMBLÉE
L’opposition parlementaire s’en prend à Malick Ndiaye, l’accusant de partialité flagrante et de violations répétées du Règlement intérieur. Le leader de la République des Valeurs fustige un climat délétère, préjudiciable au débat démocratique.
L’opposition parlementaire a, lors de son point de presse, critiqué le président de l’Assemblée nationale pour son attitude qui s’associe à des entreprises visant « à saborder l’initiative d’un député de l’opposition ».
Selon Thierno Alassane Sall, Malick Ndiaye montre une arrogance et un dévouement pour les volontés de l’exécutif qui se matérialisent par la violation du Règlement intérieur. À l’en croire, « le président de l’Assemblée nationale, avec un sarcasme et de façon répétée, a multiplié les violations du règlement intérieur » avec un recul noté dans la marche de l’Assemblée à la place d’une rupture positive et transformatrice.
« Le président de l’Assemblée nationale qui viole au quotidien les droits de l’opposition, en leur refusant quasi-systématique la parole quand des députés font appel au règlement ne serait-ce que pour expliciter le bien-fondé de leur démarche, ne s’est pas privé, lors d’une séance, d’accepter pour un député de la majorité ce qu’il venait de refuser à un député de l’opposition. Les passages du Premier ministre, loin d’être de grands moments d’échange d’idées contre idées, se transforment en des joutes et attaques crypto-personnelles, de procès de députés, sans que ces derniers n’aient la possibilité de lui répondre, déplore le député des non-inscrits », a affirmé le leader de la République des Valeurs.
Pour lui, El Malick Ndiaye, qui est par ailleurs secrétaire général à la communication du PASTEF, « se prend pour un surveillant de camp plutôt que la 2e personnalité de l’Etat ».
CAMBRIOLAGE AU TRÉSOR PUBLIC, UN SUSPECT AVOUE ET RÉVÈLE L’IDENTITÉ DE SON COMPLICE
Âgé de 26 ans, le jeune homme a reconnu sa participation aux faits et désigné un receleur présumé. Trois ordinateurs contenant des données sensibles et 200 000 francs CFA ont été dérobés dans les bureaux visés.
Un tournant décisif vient d’être enregistré dans l’enquête sur le cambriolage survenu au sein du service informatique de la Direction du Trésor public, à Dakar. D’après les informations publiées par le journal Enquête dans son édition du jeudi 10 avril, la Sûreté urbaine (SU) a procédé à l’arrestation d’un individu considéré comme un maillon clé de cette affaire.
Le suspect, M. Sall, un jeune homme de 26 ans domicilié à Rebeuss, est passé aux aveux durant son interrogatoire. Il a reconnu sa participation active dans le vol et a désigné un complice présumé, affirmant sans équivoque : « J’ai tout donné à Malaw ». Ce dernier, identifié comme le receleur des objets volés, fait désormais l’objet d’intenses recherches.
Les faits remontent à la nuit du 2 mars 2025, lorsque des individus non identifiés ont pénétré par effraction dans les locaux de la Direction de l’Informatique du Trésor, situés rue Malenfant à Dakar. Les cambrioleurs ont ciblé trois bureaux – les n°18, 20 et 22 – au deuxième étage du bâtiment. Le butin est conséquent : trois ordinateurs contenant des données financières jugées sensibles et une somme de 200 000 francs CFA en espèces.
L’enquête, menée par la Sûreté urbaine avec l’appui de la police technique et scientifique, se poursuit pour faire toute la lumière sur les circonstances de l’effraction et retrouver l’ensemble des personnes impliquées. En parallèle, la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor a tenu à rassurer l’opinion : la continuité des services n’a en aucun cas été compromise par cet incident.
PLUS D’UN QUART DES ACCIDENTS DU TRAVAIL TOUCHE LES JEUNES
Invitée de l’émission Salam Sénégal, Marie Diallo, directrice de la protection des risques professionnels à la Caisse de sécurité sociale, a tiré la sonnette d’alarme.
Invitée de l’émission Salam Sénégal, Madame Marie Diallo, directrice de la protection des risques professionnels à la Caisse de sécurité sociale, a mis en lumière un chiffre particulièrement préoccupant : plus de 25 % des accidents de travail concernent des jeunes âgés de 15 à 30 ans, souvent à leur premier emploi. Une situation qui a poussé la structure à prendre les devants.
Dans le cadre du mois dédié à la prévention des risques professionnels placé cette année sous le thème « La prévention des risques avec les nouvelles technologies » Mme Diallo a dévoilé un projet ambitieux en partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle. L’objectif est clair : former les jeunes sur la sécurité et la santé au travail avant même leur entrée dans le monde professionnel.
Ce projet d’intégration de la prévention dans les cursus de formation professionnelle et technique vise à sensibiliser dès le départ les futurs travailleurs sur les bons comportements à adopter et sur l’utilisation des équipements de protection.
Elle a rappelé que la formation à la prévention reste avant tout une responsabilité de l’employeur, qui doit accompagner ses employés dès leur prise de poste. Cependant, la Caisse de sécurité sociale reste disponible pour apporter un appui : « L’employeur peut nous appeler aussi pour donner un coup de main pour la formation, parce que cela fait partie de nos missions », a-t-elle précisé.
À travers cette initiative, la direction entend non seulement réduire significativement le taux d’accidents de travail chez les jeunes, mais aussi promouvoir une culture de prévention plus ancrée dans les habitudes professionnelles au Sénégal.