Alors que le mercato d’hiver vient d’ouvrir ses portes, plusieurs footballeurs sénégalais sont convoités.
Kalidou Koulibaly de retour en Europe ? Les rumeurs sur le départ du défenseur d’Al-Hilal sont de plus en plus consistantes. Malgré les belles performances du défenseur sénégalais qui avait aidé son club à remporter une série de trophées l’année dernière, dont le championnat d’Arabie Saoudite, la Coupe nationale, la Super Coupe, il serait poussé vers la sortie. La cause, Al-Hilal souhaite libérer une place de joueur étranger afin de pouvoir inscrire Neymar. De retour d’une longue absence pour blessure, le Brésilien n’est pas encore inscrit en Saudi Pro League. Le champion d’Arabie Saoudite, qui n’envisage pas de se séparer de Yassine Bono, Joao Cancelo, Ruben Neves, Sergej Milinković-Savić, Aleksandar Mitrović et Malcom, aurait placé le Sénégalais sur la liste des transferts. Les clubs intéressés se sont précipités pour offrir une porte de sortie au champion d’Afrique 2021. Galatasaray, leader de la Super Lig turque, est sur les starting-blocks.
La formation turque ne voudrait pas cependant supporter des frais de transfert ou de prêt. Elle est prête à prendre en charge une partie du salaire du joueur. Son grand rival à Istanbul, Fenerbahce, suit aussi le dossier de près. Keita Baldé devrait aussi changer d’air. Actuellement en Turquie, il n’est plus en odeur de sainteté avec son club, Sivasspor. L’ailier gauche est actuellement convoité par Montpellier qui lutte pour se maintenir en Ligue 1 française. Keita Baldé connaît bien la France où il a joué à Monaco, disputant 60 rencontres pour 16 buts et 15 passes décisives. Son intégration dans l’Hérault ne devrait donc pas poser problème. La polyvalence de l’international sénégalais, capable de jouer à tous les postes en attaque, séduit l’actuel coach de Montpellier, Jean-Louis Gasset.
Yehvann Diouf, qui vient d’opter pour l’équipe nationale du Sénégal, est aussi sur les tablettes d’autres formations. Le gardien de 25 ans brille en France. Ses performances de haut niveau avec 16 matches, 1440 minutes de jeu, 3 clean-sheets, lui ont permis d’être élu meilleur joueur du mois de novembre par les supporteurs de Reims. L’Union Saint-Gilloise, en D1 belge, compte recruter le futur « Lion » pour bétonner sa défense. La balle est dans le camp des Rémois qui luttent pour s’éloigner de la zone de relégation.
Comme Kalidou Koulibaly, Sadio Mané pourrait aussi quitter l’Arabie Saoudite pour revenir en Europe. L’Inter Milan, en lice dans plusieurs compétitions comme la Serie A, la Ligue des champions et le Mondial des clubs, verrait d’un bon œil le recrutement de l’attaquant sénégalais. Un chèque consistant pousserait les dirigeants d’Al-Nassr à libérer le double Ballon d’Or africain. Il y a un mois, le média catalan Sport révélait déjà l’intérêt des Nerazzurri pour l’attaquant de 32 ans.
QUI EST PAPA THIONE DIENG, LE SUCCESSEUR DE CHEIKH OUMAR DIAGNE ?
Papa Thione Dieng, est né en 1979 à Fatick où il a fait toutes ses humanités, du cycle primaire au moyen secondaire (Cem Thierno Mamadou Sall et lycée de Fatick où il décrocha son baccalauréat).
Le président de la République a pris un décret nommant Papa Thione Dieng comme nouveau directeur des Moyens généraux de la présidence, en remplacement d’Oumar Diagne. Un choix judicieux porté sur un gestionnaire-stratège pour gérer les ressources humaines et matérielles de l’institution.
Par décret nº 2024-3559 du 30 décembre 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a nommé, mardi 31 décembre 2024, Papa Thione Dieng comme directeur des Moyens généraux de la présidence de la République, en remplacement d’Oumar Diagne. Ce dernier a été limogé dans un contexte où il avait fait des déclarations qui avaient choqué une partie de l’opinion sénégalaise en qualifiant « les Tirailleurs sénégalais de traîtres », quelques jours après la commémoration des 80 ans du massacre de Thiaroye en 1944. Son remplaçant, Papa Thione Dieng, est né en 1979 à Fatick où il a fait toutes ses humanités, du cycle primaire au moyen secondaire (Cem Thierno Mamadou Sall et lycée de Fatick où il décrocha son baccalauréat).
Le parcours scolaire et universitaire de ce fils d’enseignant sera sanctionné par un Diplôme d’études approfondies (Dea) en Économie obtenu à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et d’un Diplôme supérieur comptable (Dsc). Une formation académique diversifiée qui a développé chez le nouveau promu une fine compréhension des enjeux économiques, de solides connaissances en gestion financière et une expertise avérée en comptabilité et stratégie. Après avoir fourbi ses armes dans le secteur privé, M. Dieng était, avant sa nomination, inspecteur interne au Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis).
Il est réputé très rigoureux dans le travail. C’est aussi un musulman croyant et pratiquant, selon ses proches parents qui ne lui reconnaissent aucune activité militante sur le plan politique. Son expérience en gestion et en stratégie lui sera d’un grand apport pour relever les défis complexes liés à la bonne coordination des ressources humaines et matérielles de la présidence afin de placer l’institution au cœur du management public moderne. La Direction des moyens généraux (Dmg) de la présidence de la République du Sénégal, un des services rattachés au Secrétariat général de la présidence de la République, gère le budget et les ressources humaines en rapport avec les services et autres structures autonomes rattachées à la présidence de la République.
Par Jules-Charles KÉBÉ
RUPTURES DE MEDICAMENTS AU SENEGAL, QUELLES SOLUTIONS ?
Le Sénégal vient de vivre une situation préoccupante concernant l’approvisionnement des officines de pharmacie et des structures publiques de soin, en solutés de perfusion, médicaments essentiels dans le traitement de nombreuses pathologies
Le Sénégal vient de vivre une situation préoccupante concernant l’approvisionnement des officines de pharmacie et des structures publiques de soin, en solutés de perfusion, médicaments essentiels dans le traitement de nombreuses pathologies, notamment pour maintenir l’hydratation des patients et administrer des médicaments par voie intraveineuse.
Des ruptures d’approvisionnement au niveau de l’ensemble des distributeurs privés comme public ont été constatées depuis plusieurs semaines avec plusieurs conséquences négatives : 1. Difficulté de prise en charge des patients, dans un contexte de flambée de la grippe, ce qui aggrave ses conséquences sur la santé publique. 2. Risque accru de complications médicales dues au manque de traitements appropriés ; 3. Surcharge de travail pour le personnel médical qui doit gérer la pénurie ; 4. Augmentation potentielle des coûts de santé pour les patients et le système de santé (prolongation de la durée d’hospitalisation). Au-delà des solutés de perfusion, cette crise remet en lumière la nécessité de développer une industrie pharmaceutique, viable, durable et adaptée aux besoins de santé des populations. Le gouvernement a déjà mis à jour la loi sur la Pharmacie en 2023 et pris des décrets d’application en faveur du développement du secteur.
Il reste pour notre État, l’urgence de prendre les mesures complémentaires aux réformes déjà adoptées pour renforcer la production nationale de médicaments et autres produits pharmaceutiques. Le Sénégal importe actuellement 95% de ses médicaments et 99% de ses vaccins. En valeur, c’est plus de 180 milliards de FCFA (260 millions d’euros) qui ont servis à acquérir des médicaments à l’étranger en 2023 contre 150 milliards FCFA en 2019. Cette forte dépendance aux importations rend le pays vulnérable aux fluctuations du marché international et aux ruptures d’approvisionnement frappant les producteurs étrangers.
L’industrie pharmaceutique locale ne compte qu’une demi-douzaine de producteurs dont un producteur de solutés, mais elle n’arrive pas à être performante malgré l’engagement financier important pris par l’État en faveur de deux unités industrielles en difficulté. Les mesures attendues par l’ensemble des acteurs contribueront justement à rendre plus attractif l’environnement économique de la production locale pharmaceutique qui est en compétition avec les importations. La plupart des fabricants à l’étranger bénéficient de politiques de soutien de leur État (électricité à très bas prix, subventions, exonérations diverses, abattement fiscal sur le capital investi), leur permettant de circonscrire tout risque de concurrence dans les pays d’importation comme en Afrique en appliquant les tarifs les plus bas.
Il s’agit d’une stratégie de domination par les couts des petits marchés africains au Sud du Sahara, incapables d’assurer un niveau de compétitivité-prix suffisant devant les nombreux freins et obstacles auxquels ils doivent faire face, dans la production de médicaments génériques parmi lesquels la fragmentation des frontières et des réglementations. Ce phénomène commence à frapper la France qui lutte pour conserver une industrie pharmaceutique confrontée à des tarifs de plus en plus élevés dues à la place croissante des molécules innovantes destinées au traitement des maladies chroniques non transmissibles et à l’abandon progressif de la production des molécules simples (génériques), devenues peu rentables. Tout récemment, les laboratoires SERVIER ont confié au génériqueur indien Microlabs le soin de produire de l’Amoxicilline destiné au marché français. Au Sénégal, la médecine avance à grands pas. Les premières greffes de rein ont été réalisées en 2023 par une équipe de chirurgiens sénégalais.
La fécondation in vitro et la procréation médicalement assistée sont devenues courantes. La greffe de moelle est en projet. Pour le diabète et l’hypertension artérielle, affections qui touchent une part importante de la population au Sénégal (respectivement 6% et 24% de taux de prévalence-OMS 2022), les complications peuvent être améliorées apportant une meilleure qualité de vie aux patients. Il revient à la Pharmacie de s’adapter en procurant à cette médecine les médicaments innovants qu’elle réclame. Ces molécules restent malheureusement inaccessibles à la plupart des Sénégalais malgré les efforts des pharmaciens sur les prix, et leur disponibilité n’est pas assurée, compte tenu du poids très faible que représente le marché africain du médicament (2% du marché mondial).
Ces médicaments ne sont pas enregistrés au Sénégal pour la plupart (hors visa) ; ils sont importés sur autorisation spéciale de l’Autorité Sénégalaise de Réglementation, et sont sujets à de fréquentes ruptures d’approvisionnements auprès des fournisseurs européens. L’année 2025 marquera le 4ème anniversaire de l’adoption en octobre 2021 par l’État du Sénégal d’un ambitieux Plan de relance de l‘industrie pharmaceutique destiné à réduire le risque de pénuries futures et à renforcer la souveraineté pharmaceutique du Sénégal. Le nouveau Plan de développement Sénégal 2050 présente dans son Master Plan stratégique 2024-2034 l’industrie pharmaceutique comme moteur de croissance faisant partie du pilier 3 des industries manufacturières.
C’est le moment-clef pour nos nouveaux dirigeants d’appuyer sur le bouton de départ en adoptant les mesures-clefs : – Renforcement de la gouvernance des réformes par l’introduction de la Delivery Unit dans l’architecture budgétaire de l’État du Sénégal ; l’appui des PTF est à louer mais ne saurait être pérenne.
– Soutien à l’Agence sénégalaise de Règlementation Pharmaceutique afin de lui permettre d’atteindre et de se maintenir au niveau 3 de maturation de l’OMS garantissant un système de réglementation stable et fonctionnel ; – Traitement diligent et stratégique du cout des facteurs de production encore trop élevé (électricité, TVA sur les intrants et les équipements au cordon douanier, etc), empêchant les producteurs locaux d’assurer un niveau de compétitivité satisfaisant face aux importations et obérant leurs chances de faire de l’exportation dans la sous-région ; Des dispositifs douaniers communautaires permettent de contourner certains obstacles liés à la taxation des intrants à l’importation mais ils sont lourds à mettre en œuvre et à suivre.
– Accès aux marchés publics : la SEN-PNA doit être en mesure de booster l’industrie locale par des contrats de performance à moyen terme, afin de lui faire bénéficier des effets volumes sur les couts de production. Pour cela, l’État devra la doter de moyens financiers conséquents qui lui permettront de se faire suffisamment approvisionner en respectant ses échéances de paiement.
– Facilitations douanières accordées aux deux futurs hubs pharmaceutiques qui seront prochainement créés sur le territoire sénégalais contribuant ainsi à améliorer la disponibilité et la distribution des médicaments dans la sous-région. – Plaidoyer Pour mémoire, l’État sénégalais vise à couvrir un tiers des besoins en médicaments d’ici 2030 et jusqu’à 50% d’ici 2035 soit un enjeu de 230 milliards de FCFA pour la production locale puisque le marché pharmaceutique doublera entre 2020 et 2035 (selon une étude McKinsey-2021). Cependant, ces efforts doivent être soutenus par un engagement politique et financier continu pour assurer la sécurité sanitaire des 40 millions d’habitants que comptera le pays en 2050.
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MARIAGE ET ECART D’AGE, UNE QUESTION QUI DIVISE LES DAKAROIS
L’écart d’âge dans le mariage continue de faire couler beaucoup d’encre et de susciter des débats passionnés, notamment sur les réseaux sociaux. Ce débat reflète une société sénégalaise en pleine mutation
L’écart d’âge dans le mariage continue de faire couler beaucoup d’encre et de susciter des débats passionnés, notamment sur les réseaux sociaux. Ce sujet est remis au premier plan par le mariage entre Ousseynou Mbengue, jeune homme de 24 ans, et Aïssatou Diop, une voyante âgée d’une cinquantaine d’années.
Soleil digital pose le débat. Car si certains saluent une union fondée sur l’amour et le respect, d’autres pointent des différences générationnelles qui pourraient compliquer la vie conjugale. L’âge des partenaires dans le mariage soulève des opinions divergentes, façonnées par des convictions culturelles, des normes sociales et des enseignements religieux.
Ce débat reflète une société sénégalaise en pleine mutation, où les normes traditionnelles se heurtent de plus en plus à des aspirations plus individualistes et à une redéfinition des codes matrimoniaux.
UN PLAN DE PLUS POUR LA RÉGION SUD ?
Depuis les années 1980, les présidents successifs ont tous tenté leur approche en Casamance. Entre développement économique et processus de paix, les stratégies se sont multipliées. Mais les défis restent immenses pour cette terre qui aspire à la quiétude
La Casamance, région frappée par un conflit armée depuis quatre décennies a toujours focalisé les attentions des différents régimes qui en ont fait une priorité, nonobstant les méthodes utilisées pour régler les conflits. Le développement de cette partie sud du pays a toujours été un impératif pour les différentes autorités qui se sont succédé à la tête de l’exécutif. Le Plan Diomaye pour la Casamance est certes un nouveau plan peut-être salvateur pour le développement pour la région en question, mais des plans et programmes de développement pour la Casamance restent une tradition pour les régimes ayant dirigé le Sénégal.
F ace à la spirale de violences que la Casamance avait connue au début des années 1980, le président Abdou Diouf avait tenté de dérouler des stratégies soi-disant constructives pour « éteindre le feu» et pacifier la région. Seulement, ces initiatives de développement ont été rendues complexes et difficiles parla recrudescence de la violence armée. Un de ses émissaires, son Premier Ministre Mamadou Lamine Loum envoyé à Ziguinchor avait planché, lors d’un CRD (Conseil régional de développement) spécial tenu à l’ancienne mairie de Ziguinchor, sur la question de cette crise casamançaise. Le président Diouf et son régime avaient posé des actes pour pacifier la région qui continuait de résonner aux crépitements des armes.
Les efforts pour la relance des activités économiques de la Casamance restent en fait un difficile pari pour les différents régimes. Le Président Abdoulaye Wade avait lancé le Programme de Relance des Activités Sociales et Economiques de la Casamance (PRAESC). Pour lui, l’idée était d’aider les combattants qui acceptaient de déposer les armes. « La Casamance avait un problème de développement », avait-il fait savoir. Ce changement de paradigme avait suscité une vague de critiques. Certains l’accusaient de donner une prime à a rébellion. Le Président Wade et son régime s’étaient beaucoup focalisés dans le développement et le financement pour le retour des déplacés
Un processus que tentera de booster le président Macky Sall qui faisait face à la fois aux financements et à l’aide au retour des déplacés. Mais face à la position radicale du chef rebelle Salif Sadio, le régime de Macky Sall parvint à convaincre certains membres d’une faction du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (Mfdc) au dépôt des armes. Le processus enclenché aboutit à des opérations d’incinération d’armes de certains combattants du mouvement rebelle.
Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye lance, lui, le Plan Diomaye pour la Casamance : une « stratégie » qui suscite beaucoup d’espoir chez les populations du sud. Un Plan face à l’enjeu d’une économie qui s’est effondrée dans la partie sud du pays. Aujourd’hui, ce n’est plus une question d’accalmie et d’accords signés. C’est une nouvelle dynamique qui est enclenchée par le Président Bassirou Diomaye Faye qui devrait, face à l’instauration définitive de la paix en Casamance, s’attaquer à une donnée majeure qui reste la prise en charge des populations déplacées en errance. En vérité, ce plan n’est qu’une ordonnance pour la résolution des multiples défis dans cette partie sud du pays. Il s’agira de développer de manière dynamique les infrastructures routières pour sortir les zones de leur enclavement. Qui plus est, beaucoup d’écoles se trouvent dans un état déplorable, et ily a nécessité d’élargir l’assiette d’offres de la scolarité dans certaines zones de la région. Il faut aussi réunir les conditions d’un bon retour en offrant un bon habitat, des infrastructures de base, des conditions décentes pour que ces populations déplacées retrouvent leurs villages. La question de la dépollution de certaines zones reste également une urgence. En somme, il est question d’une batterie de mesures d’accompagnement pour ce Plan Diomaye pour la Casamance qui fait face à la situation post-conflit. Après les présidents Abdou Diouf et Macky Sall avec son PPDC, le Président Abdoulaye Wade et son PAESC et autre ANRAC, le président Bassirou Diomaye Faye compte avec son plan Diomaye pour la Casamance lancer les rampes de développement de cette partie sud du pays d’où flotte depuis quelques temps, qui hume certes le parfum de la paix par cette accalmie mais qui attend la concrétisation d’actes pour changer de visage.
Pour rappel, mardi soir, lors de son discours à la Nation à l’occasion du nouvel an, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a indiqué que l’une de ses priorités reste la paix définitive en Casamance. « Il ne saurait y avoir de véritable progrès sans une paix durable…C’est un impératif pour permettre à tous les projets de développement, portés par la Vision Sénégal 2050 dans le Pôle Économique Sud de voir le jour. Dans cette perspective, j’ai initié le Plan Diomaye pour la Casamance (Pdc), afin d’accompagner le retour des populations déplacées et de soutenir le processus de paix en Casamance »
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 3 JANVIER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil
7TV, MAÏMOUNA NDOUR S'EXPLIQUE SUR LA VENTE AUX ENCHÈRES SUPPOSÉE DE SES BIENS
Ce jeudi, annoncé comme jour de liquidation des biens du groupe de presse, des gendarmes ont été vus sur les lieux. Elle s’est exprimée sur leur présence et a clarifié la situation concernant la vente aux enchères supposée.
iGFM - (Dakar) Ce jeudi était annoncé comme jour de liquidation des biens de la 7tv. Dans la journée, des gendarmes se sont rendus sur les lieux de la télé. Patronne de 7tv, Maïmouna Ndour Faye a accordé un entretien exclusif à iGFM. Elle s'est exprimée sur la descente des pandores au niveau du siège de son média et apporté des clarifications sur la vente aux enchères supposée de celui-ci.
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SOURDE-MUETTE, AÏSSATOU KONTÉ DIENG PLAIDE POUR LES ENTRETIENS ÉCRITS
Etudiante en licence 3, option génie civile, elle appelle à une prise en compte de l’écrit pendant les entretiens d’embauche pour leur donner plus de chance de réussite.
Aissatou konté Dieng est une sourde muette étudiante en licence 3, option génie civile. Dans cette vidéo, elle plaide pour la prise en compte de l’écrit pendant les entretiens d’embauche pour donner plus de chance de réussite aux candidates et candidats sourds muets.
MEURTRE DE SOUADOU SOW, LE MINISTRE DE LA FAMILLE APPELLE À L’APPLICATION STRICTE DE LA LOI
Elle a rappelé que le Sénégal avait adopté en 2020 la loi 2020-05 du 10 janvier, qui criminalise le viol et la pédophilie. Cette législation vise à éradiquer de tels actes dans une société encore trop souvent marquée par ce genre de tragédies.
Le Sénégal est de nouveau frappé par un tragique événement. Souadou Sow, une fillette de 12 ans, a été victime d’une tentative de viol suivie de meurtre, un fait qui suscite une vive émotion et une indignation générale dans le pays.
Dans un communiqué, Maimouna Dieye, ministre de la Famille et des Solidarités, a exprimé sa « très grande peine » face à cet acte odieux. « Nous condamnons fermement cet acte et demandons que la loi soit appliquée avec la plus grande rigueur », a-t-elle affirmé.
Elle a rappelé que le Sénégal, sous l’impulsion du ministère de la Famille, avait adopté en 2020 la loi 2020-05 du 10 janvier, qui criminalise le viol et la pédophilie. Cette législation vise à éradiquer de tels actes dans une société encore trop souvent marquée par ce genre de tragédies.
Le ministère a également rappelé l’existence d’un outil clé dans la lutte contre les violences faites aux enfants : la ligne gratuite de signalement « Allô 116 », disponible 24 heures sur 24 pour dénoncer toute forme de violence, d’abus ou de négligence.
Dans un élan de solidarité, Maimouna Dieye a présenté ses plus sincères condoléances à la famille de Souadou et a assuré que le gouvernement offrira tout son soutien.
Le principal suspect dans cette affaire, El Hadj Modou Fall, un homme d’une trentaine d’années, a été arrêté par la police à Tivaouane Peulh après une courte fuite. Ce dernier est le père de l’amie chez qui Souadou avait passé la soirée du 31 décembre.
Surnommée Diary, Souadou Sow avait été invitée à une fête dénommée « lait » dans l’appartement de son amie. Elle devait y passer la nuit, mais son corps sans vie a été retrouvé le lendemain matin, le 1er janvier.
Selon les premières investigations, El Hadj Modou Fall aurait tenté de violer la jeune fille pendant la nuit. Face à la résistance de Souadou, il l’aurait frappée avant de l’étrangler. Des traces de violences ont été constatées sur son corps.