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19 juin 2025
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SORTIE DE CRISE DU SECTEUR DE LA SANTE ET LES LEGISLATIVES DE JUILLET 2022 AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MARDI
L'essentiel des parutions de ce mardi 26 avril 2022 mettent en exergue le dégel de la crise qui secours le secteur de la santé et les tractations pour les législatives de Juillet 2022.
L'essentiel des parutions de ce mardi 26 avril 2022 mettent en exergue le dégel de la crise qui secours le secteur de la santé et les tractations pour les législatives de Juillet 2022. Suivez la revue des médias présentée par Fabrice Nguéma sur les pndes de la Zik Fm.
DES ENTRAINEURS DE L’AFRIQUE FRANCOPHONE EN FORMATION À DAKAR
Réunie autour du thème « formation des entraineurs francophonies des jeux olympiques de la jeunesse « Dakar » 2026, l’association Francophone des Comités Nationaux Olympique (AFCNO), tient sa 5ème édition de la session de formation (25 au 30 avril)
Dans le cadre des Jeux olympiques de la jeunesse «Dakar 2026», le Comité National Olympique et sportif Sénégalais (CNOSS) en relation avec l’association Francophone des Comités Nationaux Olympique (AFCNO), organise du lundi 25 au 30 avril prochain à l’arène nationale une session de formation au profil des entraineurs venant de pays francophones. Une session qui permettra de promouvoir les femmes dans le sport puisque tous les représentants du Sénégal seront des coachs Femmes venant de la fédération nationale du Sénégal.
Réunie autour du thème « formation des entraineurs francophonies des jeux olympiques de la jeunesse « Dakar » 2026, l’association Francophone des Comités Nationaux Olympique (AFCNO), tient sa 5ème édition de la session de formation (25 au 30 avril) à l’Arène nationale. Une occasion de renforcer les capacités des cadres techniques et amener, à terme, les athlètes sur une bonne performance. C’est l’orientation que lui donne Ibrahima Wade vice-président du Comité National Olympique et Sportif du Sénégal (CNOSS) et coordonnateur générale du comité d’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (COJOJ) Dakar « 2026 ». «La tenue de cette session de formation traduit la constance de l’AFCNO, dans la quête permanente d’amélioration des compétences techniques des sportifs. Comme pour les précédentes éditions, ce stage fait partie des grands moments de renforcement de capacités de nos cadres techniques pour amener nos athlètes au plus haut niveau de performance», souligne-t-il.
UNE LARGE PLACE AUX FEMMES… POUR CORRIGER LE DESEQUILIBRE
A l’en croire, le stage de cette année revêt une dimension particulière. «C’est la première fois qu’il se déroule en Afrique. Ce faisant, il a permis d’accroître le nombre de stagiaires inscrits, et d’accueillir à Dakar, 35 stagiaires, au lieu des 20 habituels et de recevoir des auditeurs venant de plusieurs pays», explique-t-il.
Se voulant plus précieux, M. Wade indique ce stage vise à corriger le déséquilibre de genre en donnant une opportunité aux femmes. «Il est également marqué par le souci de corriger le déséquilibre de genre existant dans beaucoup de nos pays au niveau des entraineurs et encadreurs sportifs. L’opportunité est ainsi saisie d’accorder une large place à des entraineurs et coachs féminins pour aller progressivement vers la réduction du gap constaté. Ainsi, c’est un fait qui mérite d’être souligné, toutes les 15 places réservées au Sénégal ont été accordées à des femmes», précise-t-il. Revenant sur la sélection des participants à la formation, le vice-président du CNOSS indique qu’une sélection serrée a été faite pour retenir les participants à la présente formation. «Au regard du nombre important d’aspirants qui n’ont pu être retenus, je voudrais exhorter l’AFCNO à démultiplier les sessions pour permettre de créer une masse critique de compétences techniques et permettre au sport francophone de rayonner davantage», exhorte t-il.
Venu présider à l’ouverture de la session, le ministre des sports, Matar Ba déclare que cette session est un investissement 2026 qui devrait permettre à l’Afrique de relever le défi en perspectives des Jeux Olympiques de la Jeunesse, un événement que l’Afrique accueillera pour la première fois. «Les Jeux Olympiques de la Jeunesse «Dakar 2026» constituent, en effet, une grande priorité pour le Sénégal. Par conséquent, sa préparation et son organisation appellent et même exigent l’attention et la contribution de tous. Ce, après avoir engagé la nation et le continent africain tout entier à en relever le défi. C’est un projet de dimension majeure et mondiale que le Sénégal reçoit au nom et pour le compte de toute l’Afrique. Avec l’implication et la contribution de tous les pays amis à travers tous les continents», soutient-il.
Matar Ba n’a pas manqué de saluer l’engagement du président Macky Sall pour sa contribution et l’implication affective des collectivités territoriales. «Dans ce cadre, le Président Macky Sall a pris toutes les mesures nécessaires et appropriées, en relation avec le Gouvernement et le mouvement sportif national. Il a, en outre, sollicité et requis la contribution et l’implication effective des collectivités territoriales concernées, notamment les Communes de Dakar, de Saly et de Diamniadio qui accueillent les compétitions sportives.
En conséquence, il m’a instruit, en parfait accord avec le Comité Olympique et la Coordination des JOJ «Dakar 2026», de veiller personnellement à la mise en œuvre de démarches inclusives pour une préparation et une organisation de qualité de la manifestation. C’est dans cette optique qu’il convient de lire et de comprendre tous les efforts consentis, au plan politique et budgétaire, en particulier au cours des trois dernières années», confie t-il.
DAKAR-PLATEAU, UNE VITRINE EN PERTE D’ATTRACTIVITÉ
Entre occupations anarchiques, vétusté des bâtiments, absence de systèmes d’assainissement, il n’a rien ou presque pour plaire au Plateau qui, pourtant, abrite les services les plus importants de l’Etat
Le Centre-ville de Dakar, inclus dans l’arrondissement de Dakar-Plateau, est dans une situation contraire à son statut de vitrine du Sénégal. Entre occupations anarchiques, vétusté des bâtiments, absence de systèmes d’assainissement, il n’a rien ou presque pour plaire au Plateau qui, pourtant, abrite les services les plus importants de l’Etat, en plus d’être un haut lieu de grands rendez-vous d’affaires et de commerce etc. De ce fait, les autorités réfléchissement à un plan d’aménagement afin de juguler le mal. Un Comité régional de développement (Crd), a été tenu hier, lundi 25 avril à cet effet.
Il ne fait pas bon vivre dans les communes de l’arrondissement de Dakar-Plateau. Ce qui fût l’attraction de la capitale sénégalaise, a perdu son lustre d’antan. Il est devenu un mélange d’encombrements de la voie publique, de pollution et un laisser-aller nuisible à l’épanouissement humain. Hier, lundi 25 avril, un Comité régional de développement (Crd) a été organisé au Centre culturel Douta Seck, sur l’élaboration d’un Plan d’urgence de modernisation de l’arrondissement de Dakar-Plateau. Une occasion pour les élus de la localité de revenir sur le quotidien de leurs différentes communes. Le maire de la commune de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, en est le premier. «Si je fais correctement mon travail, j’interdirais la baignade aux peu de plages qui nous restent». Il fustige ainsi la pollution marine qui impacte négativement sa commune. 15 émissaires déversent leurs déchets en mer, sans aucun traitement préalable.
Le mal de la commune de Dakar-Plateau, c’est aussi les extensions sur la voie publique qui échappent aux élus locaux. La forte concentration économique et humaine impacte sur la qualité de l’air. Et, malheureusement, déplore Alioune Ndoye, la seule conduite qui servait à sa régulation est détruite depuis des lustres. Quartier résidentiel au temps, Dakar-Plateau tend à une «bidonvilisation» qui ne plait pas à son maire. Les anciens Penc Lebou sont méconnaissables, leurs occupants de souche contraints au déménagement à cause de la surenchère. Alioune Ndoye fustige aussi le vieillissement des écoles, cause de la déserte du public. Une tendance qui ne peut être renversée facilement car, explique-t-il, «les écoles publiques sont dans d’anciens bâtiments qui ne sont pas faciles à réhabiliter». Les maux de Dakar-Plateau sont aussi l’absence d’infrastructures sportives et le commerce sur toutes les grandes rues.
LA MEDINA MENACEE PAR 72 BATIMENTS EN REINE, GOREE CRAINT UN «JOOLA» BIS
L’Ile de Gorée est inquiète. L’adjointe au maire de la commune insulaire, Henriette Faye, a sonné l’alerte. Les chaloupes qui assurent la liaison entre l’Ile et Dakar sont souvent en panne au départ, à l’arrivée ou en pleine mer. Il est donc important de réagir pour éviter le pire. Gorée souffre de la vieillesse de ses bâtiments. Patrimoine mondiale de l’humanité, la réhabilitation des habitats s’accompagne de préalables et la population grandissante vit dans l’étroitesse ; d’où une «bidonvilisation» de l’île.
L’autre crainte c’est que la Police de Gorée n’a pas beaucoup d’éléments pour assurer la sécurité de l’île qui reçoit, en période de vacances, dit Henriette Faye, 5000 visiteurs/jours. S’y ajoute le poste de santé de la localité, débordé, peine à prendre en charge les malades, surtout en période de forte affluence. Et comme pour couronner le tout, l’érosion côtière frappe également la commune. A l’image des autres communes, Médina est dans des difficultés. 72 bâtiments menaçant ruine sont dénombrés et leur démolition nécessite des moyens colossaux, selon le maire Bamba Fall. Il y a aussi les commerces qui ont obstrué les bouches d’incendie au marché Tilléne et les écoles qui sont dans un piteux état. «Les cimetières d’Abattoir sont le repli des délinquants qui terrorisent la corniche ; d’où la nécessité d’y ériger un poste de Police», plaide Bamba Fall. La commune de Gueule Tapée-Fass-Colobane, demande de l’aide pour le village artisanal de Soumbédioune, déserté par les touristes.
OUMAR GUEYE, MINISTRE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES, DU DEVELOPPEMENT ET DE L'AMENAGEMENT DES TERRITOIRES : «Le Plan de modernisation de DakarPlateau sera disponible dans la première quinzaine de mai»
«Le Plan d’urgence de Modernisation de l’arrondissement de Dakar-Plateau, qui sera disponible dans la première quinzaine du mois de mai de cette année, contribuera à la prise en charge des préoccupations des populations de l’arrondissement de Dakar-Plateau en termes, entre autres, d'éducation, de santé et de protection sociale, d'assainissement, de modernisation des marchés. Les urgences de cette circonscription administrative sont également relatives à la modernisation des Penc Lébous, à un meilleur cadre de vie, à la gestion des déchets, à l'accès à l'eau, à l'emploi, à la formation et à l’entreprenariat pour les jeunes et les femmes. L’élaboration de ce plan d’urgence et la mise en œuvre des projets structurants échelonnés et programmés dans le temps et dans l’espace, permettront, sans nul doute, d’améliorer le cadre de vie des populations ; de favoriser le développement des activités économiques, sportives et socio-culturelles, de réhabiliter, d’étendre et d’équiper des écoles, hôpitaux, centres de santé et marchés, installés dans les communes. Le président de la République, Macky Sall, m’a donné instruction, lors du Conseil des ministres du 6 avril 2022, d’élaborer dans les meilleurs délais, en rapport avec les ministres et maires concernés, un Plan d’urgence de modernisation de l’arrondissement de Dakar-Plateau»
LE SÉNÉGAL SE JOUE-T-IL DE LA CEDEAO ?
Des témoins présents sur les lieux attestent d’une ouverture des frontières terrestres et, par ricochet, du maintien des transports avec le Mali, pourtant sous sanctions de l'organisation ouest-africaine depuis janvier
Depuis le 9 janvier dernier, le Mali vit sous l’étau des sanctions économiques imposées par la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Une telle décision fait suite au refus des autorités de la transition malienne d’organiser des élections libres dans les prochains mois pour transmettre le pouvoir aux civils comme le lui instruit ladite cour. Ainsi parmi les nombreuses sanctions jugées « controversées », figure la fermeture des frontières entre tous les pays membres de la CEDEAO avec le Mali. Ce que ne semble pas respecter le Sénégal qui, d’après des témoins oculaires, continue les transits avec son voisin et partenaire économique.
Suite au coup d’Etat militaire renversant le régime du président Bah Ndao, luimême arrivé au pouvoir après l’éviction du pouvoir du défunt Président Ibrahim Boubacar Keita, les militaires sous la commande du colonel Assimi Goita ont décidé de se maintenir au pouvoir pour une durée de 5 ans. Ce qui leur a valu un paquet de sanctions de la part de la CEDEAO qui juge cette décision illégale et non conforme aux principes de l’organisation. Ces sanctions économiques (embargo) sont les suivantes : fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la communauté et le Mali, suspension de toute aide financière et des transactions commerciales (à l’exception des produits de première nécessité) et gel des avoirs du Mali dans les banques centrales et commerciales de la CEDEAO. Par ces mesures, somme toute sévères, l’objectif recherché est une asphyxie financière du pouvoir pour peser sur le fonctionnement de l’Etat.
Toutefois, le Sénégal, membre actif de la Cedeao, semble aller à l’encontre de ces mesures prises à Accra. En effet, des témoins présents sur les lieux attestent d’une ouverture des frontières terrestres et, par ricochet, du maintien des transports entre les deux pays. A. Sankaré, étudiant malien au Sénégal, nous révéle que « La circulation des camions transporteurs entre les deux pays avait cessé pendant un bon moment, sans doute pour signifier l’application immédiate des sanctions, avant de reprendre de plus belle. Je vois ici des camions avec des plaques d’immatriculation sénégalaise, qui rentrent dans le pays pour décharger leur contenu sans aucune contrainte. Et j’ose dire également que des camions maliens continuent de circuler au Sénégal parce qu’ils prennent des marchandises ici et les y acheminent », fait-il savoir.
Conscient de la gravité de ses allégations, il poursuit en disant : « j’étudie au Sénégal, et je n’ignore guère les relations économiques entre ces deux pays. Je peux même dire qu’ils ont des économies interconnectées puisque ce sont des milliards de recette chaque année qu’occasionnent ces camions; donc cela profite à chacun ». Et d’alléguer par suite : « Ces sanctions, dites-vous bien, ne sont que des simulacres car un pays comme le Sénégal ne mettrait pas son économie en branle au plaisir de la CEDEAO ».
L’autre témoignage poignant est celui de k. Diabaté, lui qui avec assurance, affirme avoir vu à moult reprises des entrées et des sorties de camions provenant des deux pays. Il en déduisait même « une levée probable des sanctions ». Selon lui, « certaines interventions de camionneurs à la télévision prêtent à confusion. Car ils se disent bloqués au niveau des frontières tandis que nombre d’entre eux ne sont pas interdits de circulation. Interpellé sur la question, le secrétaire général de l’Union des transporteurs du Sénégal, Gora Khouma, a tenu à apporter des éclairages afin d’écarter toute confusion. Joint au téléphone par Sud quotidien, il reste sur le fait que seuls les camions transportant des denrées de première nécessité (produits alimentaires, d’hygiène…) sont autorisés à fouler le sol des deux pays.
A l’en croire, « il faudrait éviter les amalgames car depuis l’entrée en vigueur des sanctions contre le Mali, aucun transporteur de produits outre que ceux cités plus haut, n’a franchi les barrières qui séparent les deux pays. Ils sont tous bloqués là-bas depuis plus de trois mois maintenant», a-t-il précisé. Avant d’ajouter : « Donc, il est bien possible de voir circuler au Mali des véhicules sénégalais, cela ne signifie pas pour autant un abandon des sanctions ».
Rappelons que le mois dernier, la Cour de justice l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) avait intimé l’ordre d’une levée des sanctions engagées contre le Mali. Nonobstant cela, aucun recul de la part de la CEDEAO n’est encore intervenu. Cette dernière réclame de la junte malienne un calendrier électoral dans les plus brefs délais.
PALUDISME, 91 537 CAS DE PLUS RECENSÉS EN 2021
Le coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme l’a fait savoir lundi 25 avril, au cours d’un point de presse à Dakar, marquant la journée mondiale de lutte contre le paludisme
L’année 2021 a été marquée par une hausse des cas de paludisme au Sénégal. 91 537 cas de plus ont été recensés au cours de cette année dont le taux de complétude des données est de 97,8% contrairement à l’année 2020 avec 95,7%, soit une augmentation de 2,1 points. Le coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme l’a fait savoir hier, lundi 25 avril, au cours d’un point de presse à Dakar, marquant la journée mondiale de lutte contre le paludisme.
Le paludisme gagne du terrain au Sénégal. Selon le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), l'augmentation du nombre de cas de paludisme est en partie imputable à l'amélioration de la complétude des données, l'enrôlement de structures privés qui ne rapportaient pas leurs données dans le DHIS2 qui est une plateforme logicielle open-source, basée sur le web, pour la collecte, la gestion et l’analyse des données, ainsi que l’amélioration de la détection de cas avec augmentation des sites communautaires de prise en charge.
Selon le Docteur Doudou Sène, la complétude des données dans le DHIS2 s’est améliorée, passant de 95,7% en 2020 à 97,8% en 2021 soit une augmentation de 2,1 points justifiant en partie l’augmentation du nombre de cas enregistrés qui est de + 20,56%. Les décès chez les moins de 5 ans ont connu une baisse de 8,60% dont 93 décès en 2020 à 85 décès en 2021. Cependant, l’incidence a connu une hausse de 17,05% passant de 26,7 ‰ en 2020 à 31,2 ‰ en 2021.
Concernant la répartition des cas de paludisme ainsi que des décès liés par sexe, le Pnlp a renseigné : « en moyenne sur trois dernières années, pour les cas de paludisme, 53 % sont des hommes contre 47% de femmes. 61% des décès sont des hommes contre 39% de femmes».
La zone rouge dite de contrôle concernant les trois régions de Kolda, Tambacounda et Kédougou, portent encore l’essentiel de la charge du paludisme avec 11, 3% de la population générale dont 78,5% des cas de paludisme tout âge en 2021 contre 83,3% en 2020. 87,9% des cas chez les moins de 5 ans en 2021 contre 89,6% en 2020. 86,6% des cas chez les femmes enceintes en 2021 contre 90,2% en 2020. 43,6% des décès tous âges en 2021 contre 51% en 2020, 78,8% des décès chez les moins de 5 ans en 2021 contre 73% en 2020.
Toutefois, le docteur Doudou Sène a estimé : « les 71 décès enregistrés dans la région de Dakar soulèvent la problématique du paludisme en zone urbaine ». La zone verte de très faible transmission couvrant 43 districts en 2021, enregistre 55% de la population totale. Les régions du Nord sont dans une situation de surveillance avec 4% des cas de paludisme, 12% des cas graves, 20,1% des décès tous âges et 9,4% des décès chez les moins de 5ans. La zone jaune couvrant le centre du pays enregistre en 2021 une baisse de la mortalité palustre.
ACTIONS MENEES
En 2021 avec la distribution de routine, près de 1 342 541 moustiquaires imprégnés à longue durée d’action (Milda) ont été distribuées à travers plusieurs canaux contre 581 648 en 2020. Selon le Pnlp, sur 562 964 femmes enceintes vues en consultation prénatales, 64% ont reçu une Milda gratuitement, avec des pics de performance notés dans les régions de Fatick, Kaffrine, Kédougou, Tamba, Thiès et Ziguinchor. Toutefois, en comparant la quantité totale de Milda distribuée à la population générale, on a atteint selon le Pnlp en 2021 un taux de 8%, ce qui couvre normalement le taux estimé de perte annuelle de Milda au sein des ménages avec un niveau acceptable de leur entretien. Les régions de Fatick, Kédougou, Louga et Thiès ont atteint les plus forts taux de distribution. Pour cette édition de la journée mondiale, le thème est « innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies».
LE SUDES POUR UNE REVALORISATION DES PENSIONS
Conditions de vie difficile des retraites du fonds national de retraite, Le Syndicat unitaire et démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES) n’est pas content du traitement fait aux retraités du Fonds national de retraite.
Le Syndicat unitaire et démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES) n’est pas content du traitement fait aux retraités du Fonds national de retraite.
Dans une déclaration rendue publique hier, lundi 25 avril, il déplore « l’oubli dont les retraités du FNR ont été et demeurent l’objet depuis plus de 10 ans, en matière de revalorisation des pensions ». « Durant cette longue attente qui perdure, le pouvoir d’achat des pensionnés du FNR a fortement chuté au regard du renchérissement continu du coût de la vie et des lourdes charges sociales dont la prise en charge effective des enfants majeurs en chômage en dépit de leurs diplômes et qualifications », explique le SUDES.
En ce sens, le Syndicat unitaire et démocratique des Enseignants du Sénégal exige des autorités compétentes « une revalorisation des pensions de retraite du FNR à la hauteur de 40% au moins, par respect pour les principes de justice et d’équité ».
Sur ce, l’organisation syndicale rappelle « l’engagement du Gouvernement en 2017, à travers le Discours de Politique générale devant l’Assemblée nationale du Premier Ministre d’alors, Mr Mouhamad Boune Abdallah Dione, dans lequel figure la promesse d’une augmentation de 40% des pensions du FNR à étaler sur quatre années » et l’article 29 de la loi 81-52 du 10 juillet 1981 portant Code des Pensions civiles et militaires de retraite, modifié. Il dispose que « les pensions et rentes de toute nature sont revalorisées dans les mêmes proportions, chaque fois qu’il est procédé à une augmentation générale des traitements et salaires du secteur publique », lit-on dans le document.
Le SUDES, qui regrette le « refus obstiné du Gouvernement de revaloriser les pensions du FNR », dit « s’engager pour la mobilisation et la concertation avec toutes les structures intéressées par cette question en vue de stratégies d’actions de nature à faire bouger les lignes ».
Toutefois, le SUDES salue les augmentations salariales notées dans certains secteurs de la Fonction publique et les mesures d’augmentation des pensions au profit des retraités de l’IPRES qui en avaient grandement besoin. Non sans exhorter « le Gouvernement à en faire de même avec tous les autres secteurs en reste comme celui de la santé et de l’action sociale etc.».
KEEMTAAN GI - BORDEL !
Faut-il continuer à porter des œillères et se donner bonne conscience en se bouchant les oreilles ? Il faut regarder froidement les hérésies que secrète ce charmant pays. Ne pas avoir peur des mots qui irritent. Il est devenu un vrai bordel si bien que ceux qui devraient parler et savent, préfèrent se taire et se terrer. Cédant malheureusement le droit si précieux à la parole à des idiots qui se prennent tellement au sérieux qu’ils revendiquent un statut de stars. Des stars qui ne débitent que des énormités. D’ailleurs, les beaux esprits n’intéressent plus les médias. Pour leur course à l’audimat, ils préfèrent s’encombrer de types bornés qui nous débitent leurs fadaises. La phrase devenue culte de l’écrivain italien Umberto Ecco résonne encore dans nos consciences. Depuis que cette légion d’imbéciles occupe l’espace médiatique, tout est devenu bordel. Ils se disent influenceurs ou activistes et ont été rendus célèbres par ces mêmes réseaux sociaux. Hélas, ces messieurs et dames se distinguent surtout par leur vacuité intellectuelle assorti d’un art consommé du mensonge. Des gens que le procureur aurait dû inviter à la fermer, mais qui tirent dans tous les sens. Ils s’invitent sur tous les sujets, se prononcent sur tout même sur les sujets les plus sérieux auxquelles ils ne connaissent que dalle et qu’ils finissent par rendre insignifiants. Que cela soit la politique, l’économie, l’astronomie, la santé etc., ils ont leur mot à dire. Et il y a malheureusement des gens qui les écoutent. Les plus pathétiques sont celles qui se disent « féministes » dont le seul argument consiste à faire castrer tous les hommes qui se dressent devant elles. C’est d’ailleurs le sens de leur combat. Ce qui les rend si irascibles ces femelles mal b…. Elles sont loin d’avoir les prédispositions intellectuelles de leurs ainées, plus outillées et plus élégantes par la pensée. En plus de l’effronterie qui caractérisent les égéries de cette nouvelle race de « féministes », elle débitent les mêmes évidences sur les plateaux des télés qu’elles encombrent de façon polissonne. Un peu d’ordre dans ce bordel ! KACCOOR BI
SANTE UN ACCORD SIGNÉ ENTRE LE MINISTRE ABDOULAYE DIOUF SARR ET L’ALLIANCE DES SYNDICATS AUTONOMES DE LA SANTÉ (ASAS)
Va-t-on vers la fin de la grève dans le secteur de la santé ? En tout cas, hier, une cérémonie de signature de convention s’est tenue hier au ministère de la Santé et a regroupé, entre autres, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr et l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (ASAS). Il reste que la situation demeure confuse puisque la veille de la signature de cette convention, le dimanche 24 avril, le Collectif des travailleurs de la santé et de l’action sociale avait décrété une grève de deux jours pour ce mardi 26 avril et demain mercredi 27 avril. Le dernier jour de grève va coïncider avec le jugement des 6 sages-femmes arrêtées dans le cadre de l’affaire Astou Sokhna au tribunal de Louga. Les syndicats appellent à une grande mobilisation pour soutenir leurs camarades. Le ministre de la Santé, qui a annoncé la signature de convention avec les syndicalistes sur sa page Facebook, révèle que le protocole signé avec l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (ASAS) marque « notre accord sur les points importants de leur plate-forme ». Abdoulaye Diouf Sarr a profité de cette rencontre pour lancer un vibrant appel aux acteurs de la santé à se montrer disponibles face aux préoccupations des patients. « Je profite de cette occasion liée à la signature de convention, pour lancer un appel au calme, à la sérénité et inviter tous les travailleurs de la santé et de l’action sociale à poursuivre le travail, à continuer aux côtés des malades et à demeurer surtout vigilants pour faire face à la situation », a dit Abdoulaye Diouf Sarr devant les acteurs de l’Alliance And Gueusseum et d’autres membres de son département ministériel. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a rappelé l’impératif de faire preuve de responsabilité et de mesure en adoptant une posture détachée de toute considération subjective tout en manifestant son soutien à ses collègues. « Il est important de faire confiance à la justice. En ce moment précis, une frange de la population éprouve des difficultés dans le domaine de la santé. Nous avons le devoir et l’obligation d’y remédier », a indiqué le ministre Abdoulaye Diouf Sarr qui ne s’est pas empêché d’inviter le monde syndical, regroupé autour des questions sanitaires, à cesser la grève et engager avec le gouvernement les solutions pour un secteur sanitaire apaisé.
SA PHOTO ASSOCIÉE À UN IMMEUBLE QUI EN VEUT AU PROCUREUR OUSMANE DIAGNE ?
Ces derniers temps, une dame prétendant porter les initiales A. D et se disant originaire de Kaolack en même temps que coordinatrice de Pastef-Canada a publié un post video largement partagé sur les réseaux sociaux. Dans cette video, la dame parle d’un immeuble situé aux Almadies et d’une valeur de 02 milliards CFA appartenant à un certain « procureur » Diagne. Jusque-là, « Le Témoin » quotidien n’a rien à dire dès lors que des procureurs, des avocats et des juges portant le nom de Diagne, il y en a beaucoup au Sénégal ! Aussi bien dans le barreau que dans la magistrature. Seulement, des personnes malintentionnées et autres blogueurs ont repris délibérément la vidéo incriminée en l’illustrant avec la photo de l’honorable procureur général, Ousmane Diagne. Sans doute pour nuire à l’intéressé ou pour obtenir plus de vues monétisées sur YouTube. Pire, la photo prête à confusion au point que certains attribuent sans fondement la propriété de l’immeuble en question sis dans la zone huppée des Almadies au procureur général Ousmane Diagne. Toujours est-il qu’en poussant ses investigations, « Le Témoin » jure que le procureur Ousmane Diagne ne dispose d’aucun mètre carré de terrain aux Almadies. Et comme du reste, il ne connait absolument aucun architecte de nationalité étrangère qui aurait construit cet immeuble. Pour preuve, depuis la publication de cette méchante vidéo, apprend-on, beaucoup d’avocats, de magistrats et d’autres autorités politiques ont manifesté leur solidarité à Ousmane Diagne victime d’une tentative d’intoxication et de discréditation. Un de ses avocats tient à avertir : « Hier, on utilisait les photos de khalifes généraux (confrérie), de ministres et autres personnalités pour les associer à des posts injurieux et diffamatoires, aujourd’hui c’est au tour d’un éminent procureur de la République d’être ainsi jeté en pâture à l’opinion publique, il faut que cela s’arrête ! Pour ce faire, Ousmane Diagne se réserve le droit de faire usage de toutes les voies de recours qui lui sont offertes par la loi pour obtenir réparation de telles allégations gravement préjudiciables à son honneur et à sa réputation. Et tous les auteurs, blogueurs et repreneurs de cette vidéo répondront de leurs actes » a fait savoir cet avocat, parmi d’autres, de l’honorable procureur général Ousmane Diagne.
CONVOCATION DES JOUEURS U17 DÉTOURNEMENT DES ENFANTS DU CHEMIN DE L’ÉCOLE ?
Dans un communiqué parcouru par « Le Témoin » quotidien, Serigne Saliou Dia, le sélectionneur de l’équipe nationale des U17 a convoqué 34 joueurs de moins de 17 ans pour un stage de présélection prévu du 25 au 27 avril 2022 au Centre Jules François Bocandé situé à Toubab Dialaw. Comment peut-on convoquer des enfants de moins 17 ans en pleine année scolaire ? Surtout en cette période d’évaluation (devoirs) en vue des compositions de 2e semestre marquant la fermeture des classes. Toujours est-il qu’à cet âge (15, 16 et 17 ans), la plupart des enfants sont entre les classes de seconde, première et terminale. Sauf si la Fédération sénégalaise de football (Fsf), dans sa politique de performance, oublie d’allier Etudes et Sports ! Autrement, permettre aux jeunes sportifs d’intégrer un parcours de perfectionnement sportif tout en garantissant un suivi scolaire classique. Si c’est le cas, à savoir qu’elle aurait oublié d’allier le sport et les études, alors nos fédéraux se rendraient coupables de détournement d’enfants du chemin de l’école.
DRAME A BARGNY UNE FILLE DE 7 ANS RETROUVÉE MORTE DANS UN BÂTIMENT EN CONSTRUCTION
Les populations de Kipp Barrage, dans la commune de Bargny, ont eu une rupture du jeûne mouvementée hier lundi. En effet, le corps sans vie d’une jeune fille âgée de cinq à sept ans y a été retrouvé dans un bâtiment en construction. La découverte macabre a eu lieu peu avant la prière du crépuscule par des habitants de cette localité. Il s’agit d’un enfant qui répond du nom de M. A habitant le quartier riverain de Darou 2 sis à Guinaw Rail. Selon les premières informations, l’enfant aurait été perdu de vue après sa descente de cours dans une école coranique. C’est lors des recherches que le corps sans vie a été découvert. Les conditions de la mort atroce n’ont pas été encore élucidées. Mais les premières informations parlent d’une fille violée et tuée par son ou ses bourreaux. Alertés, les hommes du commandant Badiane du poste de police de Bargny se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constats d’usage. En même temps, les sapeurs-pompiers de Rufisque ont été avisés. La dépouille mortelle a été acheminée par leurs soins à l’hôpital Youssou Mbargane Diop de Rufisque pour les besoins de l’autopsie.
NOMINATION NOTRE CONFRÈRE PAPE IBRAHIMA NDIONGUE CASÉ AU PALAIS
Nos radars braqués au palais de la République ont failli manquer la nomination de notre confrère Pape Ibrahima Ndiongue. En effet, il a été placé par le chef de l’État au poste de conseiller spécial en charge des affaires religieuses. Cette nomination a été confirmée par le Président de la République lors de l’audience accordée aux militants et responsables politiques de l’Alliance pour la République de Dakar, la semaine dernière. Le journaliste politicien attend tout simplement le retour de Macky Sall d’Arabie Saoudite. Il faut signaler que Pape Ibrahima Ndiongue alias « Gazou» fait partie des militants de la première heure de l’Alliance pour la République. D’ailleurs, l’intéressé a annoncé cette nomination sur sa page Facebook. «Je remercie le président de la République, Macky Sall, qui m’a fait l’honneur de me nommer conseiller spécial en charge des affaires religieuses. Je me réjouis d’avance de cette nomination et manifeste toute ma gratitude au chef de l’État.... Son excellence, Macky Sall a compris mon engagement sans faille à ses côtés et ce, depuis la naissance de l’Apr. Il connaît aussi ma proximité et mon engagement aux côtés des familles religieuses» a-til écrit sur sa page. C’est donc un Pape Ibrahima Ndiongue, revigoré, qui accepte avec la même détermination de travailler aux côtés du Président de la République pour cette nouvelle fonction.
LES AFRICAINS DE FRANCE FACE À L'INEXORABLE ASCENSION DE L'EXTRÊME DROITE
René Lake revient sur l'épilogue de la présidentielle française marquée par un nouvel échec de Marine Le Pen qui réalise toutefois une percée au sein de l'opinion comparativement au scrutin de 2017
René Lake revient dans le journal de VOA, sur l'épilogue de la présidentielle française marquée par un nouvel échec de Marine Le Pen qui réalise toutefois une percée au sein de l'opinion comparativement au scrutin de 2017.