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10 septembre 2025
247 jeunes formÉs à l’exploitation et la maintenance de mini-centrales solairesÀ
Au total 247 jeunes, dont 71 femmes, ont bénéficié d’une formation portant sur l’exploitation, la maintenance et la supervision à distance des mini-centrales solaires photovoltaïques hors réseau public de distribution d’électricité.
Saly-Portudal (Mbour), 3 juil (APS) - Au total 247 jeunes, dont 71 femmes, ont bénéficié d’une formation portant sur l’exploitation, la maintenance et la supervision à distance des mini-centrales solaires photovoltaïques hors réseau public de distribution d’électricité.
Ils viennent de recevoir leurs attestations, à l’issue de leur formation qui a duré cinq jours (27 juin-1er juillet), dans le cadre du volet accès à l’électricité de la coopération sénégalo-allemande.
Cette initiative vise le renforcement des capacités des opérateurs du projet "Electrification rurale de 300 villages du Sénégal", dont l’ambition est d’électrifier des localités éloignées des réseaux électriques par des mini-centrales solaires.
L’Etat du Sénégal a bénéficié d’un financement de la KfW-IPEX Bank d’Allemagne pour ce projet mis en œuvre par GAUFF Engineering, une entreprise allemande.
Selon son directeur général, Lutz Ekhoff, malgré les impacts de la pandémie de COVID-19 et la crise russo-ukrainienne, ce "projet ambitieux" a déjà réalisé 150 mini-centrales solaires photovoltaïques dans les régions de Kaffrine, Kaolack, Fatick (centre), Louga, Saint-Louis (nord) et Kolda (sud).
Une quarantaine de cadres de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) ont suivi cette session de renforcement de capacités ainsi que des cadres de concessionnaires comme la Compagnie maroco-sénégalaise pour l’électricité (COMASEL), en vue d’une meilleure mise en œuvre de ce programme d’installation de centrales solaires photovoltaïques.
"Ce projet, en dehors d’une centrale solaire photovoltaïque, des branchements et des installations domestiques, intègre aussi le développement des activités génératrices de revenus, ainsi que les différentes sessions de formations de cadres des sociétés concessionnaires", a souligné Lutz Ekhoff.Avant fin 2024, ces projets d’électrification rurale seront finalisés pour assurer l’intégration de ces mini-centrales solaires photovoltaïques dans la solution d’électrification de villages éloignés du réseau public, a-t-il promis.
"Cette formation, qui coïncide fort heureusement avec l’achèvement de l’électrification des 44 premiers villages du projet, permettra de prendre en charge l’exploitation des mini réseaux et le raccordement de près de 3000 ménages", a expliqué le directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale, Baba Diallo.
"L’accès à l’énergie durable doit être considéré comme un droit et un moyen de promotion économique, sociale et écologique", a insisté Baba Diallo.
A travers ce programme sénégalo-allemand, il s’agit de sécuriser l’approvisionnement énergétique du pays et de réaliser un mix énergétique, en vue d’atteindre l’accès universel à l’électricité dès 2025.
Féministe, révolutionnaire, militante engagée, c’est une héroïne du combat patriotique sénégalais qui a tiré sa révérence. Cette panafricaniste a été de tous les combats pour la liberté, la démocratie et la souveraineté du Sénégal
Eugénie Rokhaya Aw, ancienne directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar, est décédée dimanche des suites d’une maladie, a appris l’APS de plusieurs sources.
Journaliste de formation et ardente militante des droits de la femme, elle a servi le quotidien sénégalais Le Soleil dans les années 70, ainsi que d’autres journaux, dont le mensuel Afrique Démocratie, dans les années 2010.
Au CESTI, l’institut de journalisme et de communication de l’université Cheikh-Anta-Diop, elle a enseigné le genre et l’environnement à beaucoup d’étudiants.
Eugénie Rokhaya Aw était, jusqu’à son décès, la présidente du tribunal des pairs du Cored, le Conseil pour le respect des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal.
Elle a mené une vie militante au cours de laquelle elle a soutenu,entre autres causes, la lutte pour la libération de Nelson Mandela (1918-2013), le militant antiapartheid qui dirigera l’Afrique du Sud après avoir passé vingt-sept ans dans les prisons du régime de ségrégation raciale de ce pays.
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LE DROIT DE MANIFESTER N'EST PAS UN PROBLÈME AU SÉNÉGAL
Seydou Guèye, ministre porte-parole, coordonnateur de la communication de la présidence de la République, commente l'actualité sociopolitique nationale dans l'émission dominicale Objection, sur Sud FM
Seydou Guèye, ministre porte-parole, coordonnateur de la communication de la présidence de la République, commente l'actualité sociopolitique nationale dans l'émission dominicale Objection, sur Sud FM.
VICTOIRE HISTORIQUE DES LIONNES À LA CAN
L’équipe nationale féminine de football du Sénégal a remporté dimanche la première victoire de son histoire en phase finale de Coupe d’Afrique des nations, après son succès 2-0 contre celle de l’Ouganda
L’équipe nationale féminine de football du Sénégal a remporté dimanche la première victoire de son histoire en phase finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN), après son succès 2-0 contre celle de l’Ouganda.
Ce match joué à Rabat compte pour l’édition 2022 de la CAN féminine qui a démarré samedi au Maroc où elle se poursuivra jusqu’au 23 juillet prochain.
Les Lionnes ont attendu leur deuxième participation à la CAN pour gagner leur premier match dans cette compétition.
Les coéquipières de la capitaine Safiétou Sagna ont ouvert la marque par Awa Diakhaté à la 39-ème minute sur penalty, avant de conforter leur avance à la 50-ème minute grâce à Nguénar Ndiaye.
En 2012, pour sa première participation à la CAN, les Lionnes avaient été battues respectivement par la RD Congo, 0-1, et l’Afrique du Sud sur le même score.
Elles ont ensuite chuté lourdement contre le pays organisateur, la Guinée Equatoriale, 0-5.
Pour leur deuxième sortie dans le cadre de la CAN 2022, les Sénégalaises seront opposées au Burkina Faso, battu 0-1 par le Maroc.
BAMAKO DÉLIVRÉE DE L'EMBARGO OUEST-AFRICAIN
Le Mali va pouvoir souffler: les dirigeants ouest-africains ont levé dimanche à Accra les sanctions commerciales et financières qui étouffaient depuis janvier ce pays plongé dans une grave crise politique et sécuritaire
Autre mesure forte prise au cours du sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), l'accord avec le Burkina Faso d'un calendrier de 24 mois avant un retour des civils au pouvoir à compter du 1er juillet 2022.
"C'est acté!Nous avons décidé de lever les sanctions économiques et financières contre le Mali", a déclaré à l'AFP un participant au sommet de la Cédéao sous couvert de l'anonymat.
"C'est bien acté!", a confirmé un autre responsable de la Cédéao."Mais les chefs d'état ont précisé que conformément à la charte, les militaires de la junte ne peuvent pas être candidats à l'élection présidentielle", a-t-il ajouté.
L'adoption d'une nouvelle loi électorale ouvrant la voie à la candidature d'un militaire à l'élection présidentielle demeurait un possible point de blocage dans les négociations.
La levée de l'embargo sur les transactions commerciales et financières était très attendue au Mali, épuisé par dix ans de conflit, et où les négociations entre la junte et la Cédéao durent depuis des mois.
Les signaux étaient plutôt positifs ces derniers jours avec l'adoption par le Mali d'un certain nombre de prérequis indispensables pour l'allègement des sanctions.
Les autorités ont annoncé mercredi un calendrier électoral fixant la présidentielle à février 2024, le référendum constitutionnel à mars 2023, et les législatives entre octobre et novembre 2023.
Il vient compléter l'adoption le 17 juin d'une nouvelle loi électorale et la mise en place d'une commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution.
- Négociations -
"Sur le Burkina Faso, nous avons demandé à la junte de revoir sa copie.Elle demandait 36 mois.Aujourd'hui tout le monde est d'accord que c'est 24 mois de transition à compter du 1er juillet 2022", a également assuré à l'AFP un participant au sommet sous couvert de l'anonymat.
Lors de sa visite samedi à Ouagadougou, le médiateur de la Cédéao, l'ex-président nigérien Mahamadou Issoufou, a donc convaincu la junte au pouvoir depuis fin janvier de baisser la durée de la transition de 36 à 29 mois.
Dans ce pays sahélien aussi frappé par les attaques jihadistes, M. Issoufou avait salué "l'ouverture au dialogue" des militaires et dit avoir "échangé sur le chronogramme de la transition" présenté mercredi aux leaders politiques.
Les autorités burkinabè prévoyaient jusqu'alors les dates du 24 décembre 2024 pour un référendum constitutionnel et du 25 février 2025 pour la tenue d'élections législatives et présidentielle. Le nouveau calendrier n'a pas encore été annoncé.
Vendredi, les partis de l'ex-majorité du président Roch Marc Christian Kaboré renversé avaient dénoncé l'agenda présenté par la junte comme une "manœuvre solitaire qui contraste avec les impératifs d'une transition inclusive et réussie", regrettant "l'absence de concertations en amont".
L'Afrique de l'Ouest a vu se succéder les coups de force des colonels et lieutenants-colonels en moins de deux ans: putsch le 18 août 2020 à Bamako, nouveau fait accompli parachevant le premier le 24 mai 2021, putsch le 5 septembre 2021 à Conakry, putsch le 24 janvier 2022 à Ouagadougou.
Depuis 2020, la Cédéao, alarmée du risque de contagion dans une région vulnérable, multiplie les sommets, les médiations et les pressions pour accélérer le retour des civils à la direction de ces pays.
La Guinée a par ailleurs mené cette semaine une intense campagne diplomatique pour apaiser les dirigeants ouest-africains et éviter de nouvelles sanctions.
La junte avait suscité l'ire de ses voisins en actant une durée de transition de 36 mois.Un délai qualifié d'"impensable" par le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall, président en exercice de l'Union africaine.
"La Cédéao va devoir prendre des mesures", avait-il dit.
Le Premier ministre de transition Mohamed Béavogui a reçu samedi le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif.
Le message de la Guinée est de rassurer "les frères de la Cédéao", sur l’engagement du pays à mener une transition apaisée et inclusive, a souligné le gouvernement.
Lundi, le gouvernement a aussi reçu les principales formations politiques en vue d'engager un dialogue. Plusieurs mouvements politiques ont conditionné leur participation à la nomination d'un médiateur ouest-africain.
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JOSÉ MANUEL FARJADO, PLUS CRIMINELLE QUE L’EUROPE CIVILISÉE, TU MEURS…
L’Europe peut-elle se bomber le torse pour sa civilisation qu’elle croit supérieure aux autres ? Y-a-t-il dans l’histoire de l’humanité un peuple plus barbare que l’Europe? Les Européens n'ont-ils pas été autrefois clandestins ailleurs ?
L'écrivain espagnol José Manuel Farjado était invité à discuter du réalisme littéraire avec sa consœur Ken Bugul le 09 juin 2022, à l’occasion de la semaine internationale des lettres en espagnol (Benegeli 2022), à l'Instituto Cervantes de Dakar.
Lors de cette table ronde, les deux écrivains qui ont bien des points communs dans leur production littéraire et qui s’intéressent à la question de la migration, ont une fois encore aborder ce sujet qu'ils ont eu à traiter dans certains de leurs romans .
Pendant cet échange, Josée Manuel Farjado relevant la montée de la xénophobie, de l’extrémisme et la détestation de l'autre par des peuples d’Europe, a soutenu que l'Europe civilisée demeure la civilisation la plus barbare et la plus criminelle de tous les temps.
A son avis, l’émigration en tant que telle n'est pas un problème quand tout va bien dans les pays européens de destination. Bien au contraire, les migrants participent au renflouement des caisses de la sécurité sociale.
C'est lorsque les choses vont mal, les migrants sont pris pour boucs émissaires. D'ailleurs l'écrivain trouve paradoxale que des pays européens profitent de la cotisation sociale des migrants, tout en les détestant, en les méprisant.
Dans la foulée, José Manuel Farjado a rappelé que les Européens qui a une autre époque étaient aussi des migrants y ont envahi les Amériques chacun de sa manière façons d'entrer en Amérique n'est pas loin d'une émigration irrégulière.
En définitive les autres peuples n’ont pas le monopole de l’émigration irrégulière ni de la barbarie comme les Européens qui n'ont pas le sens de l'histoire peuvent le penser.
LA CAN 2023 DÉCALÉE
La Coupe d'Afrique des nations de football, initialement programmée en juin et juillet 2023 en Côte d'Ivoire, a été déplacée à janvier-février 2024 pour des raisons climatiques, a annoncé dimanche le président de la Confédération africaine de football
"La CAN se tiendra en janvier et février 2024", a déclaré M. Motsepe lors d'une conférence de presse à Rabat, à l'issue d'une réunion du comité exécutif de la CAF."On ne veut pas prendre le risque d'avoir une compétition sous le déluge. Ca ne serait pas bon pour le football africain et son image", a-t-il ajouté.
La compétition devait initialement se tenir du 23 juin au 23 juillet 2023 dans cinq villes ivoiriennes, Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, Korhogo et San-Pedro.
"Nous prenons la décision mais c'est une question de respect.On a pris de nombreux avis et certaines personnes nous ont dit il y a le changement climatique, peut-être que la pluie ne sera pas un problème. Mais les conseils que l'on reçoit, c'est qu'on ne peut pas prendre ce risque", a détaillé le président de la confédération africaine.
Le mois dernier, de graves inondations provoquées par des pluies diluviennes ont fait au moins cinq morts à Abidjan.Coeur de la saison des pluies dans cette ville au climat tropical, le mois de juin est traditionnellement le plus pluvieux de l'année, avec en moyenne autour de 300 mm d'eau.
"Je suis très fier des infrastructures de classe mondiale, du soutien du président Alassane Ouattara, du Premier ministre, du gouvernement et de tout les gens du football en Côte d'Ivoire. Cette compétition sera très spéciale", a assuré M. Motsepe.
"On sait bien que le mois de janvier n'est pas idéal.Les clubs européens ne sont alors pas toujours enclins à libérer leurs meilleurs joueurs", a-t-il cependant reconnu.
Jusqu'en 2017, la CAN s'est déroulée en début d'année civile.Le comité exécutif de la CAF a ensuite décidé de déplacer l'épreuve en été. L'édition 2019 s'est ainsi tenue en juin et juillet en Egypte.
L'édition suivante, au Cameroun, a été déplacée à plusieurs reprises, d'abord à la demande du pays-hôte puis du fait du Covid. Elle s'est finalement tenue en janvier et février 2022.
NAISSANCE DE LA FONDATION MAMADOU DIA
Des universitaires, proches et anciens collaborateurs de Mamadou Dia ont procédé samedi au lancement d’une Fondation portant le nom de l’ancien président du Conseil du gouvernent sénégalais de 1957 à 1962, en vue de perpétuer son oeuvre
Des universitaires, proches et anciens collaborateurs de Mamadou Dia ont procédé samedi au lancement d’une Fondation portant le nom de l’ancien président du Conseil du gouvernent sénégalais de 1957 à 1962, en vue de perpétuer son oeuvre.
Dénommée Fondation Mamadou Dia pour l’économie humaine, la nouvelle structure a été mise sur pied au cours d’une assemblée générale constitutive tenue à Dakar.
L’universitaire et socio-anthropologue français Roland Colin, ancien directeur de cabinet de Mamadou Dia, a été portée à sa présidence.
Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale du Sénégal et également ancien collaborateur de Mamadou Dia, en assure la vice-présidence.
Roland Colin, auteur d’une biographie sur Mamadou Dia, se prévaut également de se ses liens avec Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal qui fut son professeur à l’Ecole nationale de la France d’Outre-mer.
Il revendique une ’’double proximité’’ avec Mamadou Dia et Léopold Senghor, dont les antagonismes politiques et la rivalité à la tête de l’Etat, ont conduit à la crise politique de 1962 au Sénégal.
Les ’’évènements de 1962’’ font référence à une crise institutionnelle sur fond de divergences politiques liées notamment à des visions contraires de la décolonisation.
Mamadou Dia était partisan d’une rupture avec la France, contrairement à Senghor, resté jusqu’au bout attaché à l’ancien colonisateur.
Des visions opposées qui ont conduit à une crise de régime et à la rupture de l’amitié liant les deux hommes, qui entretenaient des relations profondes nées de combats politiques qu’ils ont menés après 1945 et jusqu’à l’indépendance.
Mamadou Dia et quatre de ses ministres, accusés de tentative de Coup d’Etat, sont arrêtés et condamnés à de lourdes peines. Ils seront longtemps détenus dans un centre spécial de détention à Kédougou, dans le sud-est du Sénégal.
Une médiation entreprise par Roland Colin a facilité la libération de Dia et de ses compagnons (Valdiodio Ndiaye, Ibrahima Sar, Joseph Mbaye et Alioune Tall) en 1974.
Selon Moustapha Niasse, la mise sur pied de la Fondation Mamadou Dia pour l’économie humaine constitue ’’un acte de nature humaine pour perpétuer le legs d’une personnalité multidimensionnelle’’.
’’Au-delà de l’homme d’Etat qu’il fut, il faut toujours voir le soufi derrière’’, a-t-il dit au sujet de Mamadou Dia, un homme qui a selon lui "toujours allié rigueur et morale’’ dans tout ce qu’il entreprenait.
Il est revenu, avec force anecdotes, sur le séjour de l’ancien président du Conseil à Kédougou, que l’intéressé considérait comme "une retraite spirituelle et non comme de la pénitence’’.
Le choix porté sur l’Ecole supérieure d’économie appliquée (ESEA, ex ENEA) pour abriter cette assemblée générale constitutive représente à ses yeux un symbole important, d’autant que cet établissement va également servir de siège à la Fondation Mamadou Dia pour l’économie humaine.
Moustapha Niasse a rappelé que l’Ecole nationale d’économie appliquée (ENEA) est une création de Mamadou Dia visant à donner corps au ’’socialisme autogestionnaire, à l’animation rurale et à l’éducation populaire’’ dont il était le chantre.
Selon l’ancien ministre des Affaires étrangères, c’est Mamadou Dia qui, en 1962, avait demandé au ministre français de la coopération de l’époque, de l’aider à créer au Sénégal un établissement de formation de haut niveau pour les cadres du développement sénégalais.
’’L’expérience a prouvé qu’il était souvent désastreux d’envoyer à l’extérieur des cadres coopératifs en formation, du fait qu’il se trouvent absolument coupés des réalités paysannes africaines, les mouvements coopératifs européens n’offrant qu’une lointaine analogie, dans la plupart des aspects, avec la coopération africaine’’, écrivait-il alors dans une correspondance adressée au ministre français.
Fatou Samb, petite fille de Mamadou Dia, s’est félicitée de cette initiative, au nom de la famille de l’ancien président du Conseil du gouvernement sénégalais.
La Fondation Mamadou Dia pour l’économie humaine est appelée à contribuer à mieux faire connaitre l’ancien président du Conseil mais aussi sa vision économique, a-t-elle déclaré.
Elle dit garder du patriarche l’image d’un ’’homme rigoureux, juste et imbu de valeurs morales’’.
Instituteur de formation, Mamadou Dia a été secrétaire général du Bloc démocratique sénégalais (BDS), ancêtre de l’actuel Parti socialiste pendant 13 ans.
De 1949 à 1955, Dia a été sénateur français, avant de siéger au Palais Bourbon (Paris) en tant que député du Sénégal de 1955 à 1956.
Il a également occupé les fonctions de maire de la commune de Diourbel, avant de devenir vice-président, puis président du Conseil du gouvernement.
En décembre 1962, en raison de profondes divergences l’opposant au président Léopold Sédar Senghor, qui l’accusait de fomenter un coup d’Etat, il est arrêté et condamné à la perpétuité en 1963.
Gracié en mars 1974 puis libéré, il est amnistié en avril 1976, un mois avant le rétablissement du multipartisme au Sénégal.
Il n’a malgré tout gardé aucune rancune à l’égard de Léopold Sédar Senghor, altruiste au point de prier pour le rétablissement de Senghor, lorsque ce dernier était tombé malade.
Dans un film documentaire projeté lors de la cérémonie, Moustapha Niasse a témoigné que ’’Senghor et Dia étaient deux figures qui se complétaient’’. Senghor incarnait la nation, dit-il, Mamadou Dia, l’Etat.
Mamadou Dia est décédé le 25 janvier 2009. Il est resté, pour la postérité, comme le chantre d’une ’’vision socialiste du développement’’ inspire en priorité par les réalités locales.
TOUT SUR LE PASSAGE DES CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES À LA RTS PENDANT LA CAMPAGNE ÉLECTORALE
Le président Macky Sall, a fixé le temps d’antenne à la radio et à la télévision publiques des candidats aux législatives du 31 juillet 2022 à cinq minutes par jour et par liste du dimanche 10 juillet 2022 à zéro heure au vendredi 29 juillet 2022 à minuit
A travers un décret pris ce vendredi 1er juillet, le président de la République, Macky Sall, a fixé le temps d’antenne à la radio et à la télévision publiques mis à la disposition des listes de candidats aux élections législatives du 31 juillet 2022 à cinq minutes par jour et par liste du dimanche 10 juillet 2022 à zéro heure au vendredi 29 juillet 2022 à minuit.
Selon le document, les émissions relatives à la campagne électorale en vue des élections législatives sont diffusées en deux tranches horaires fixées comme suit: une première tranche horaire à partir de 19 h 20 mn; – une deuxième tranche horaire à partir de 20h 40 mn.
Les émissions relatives à la campagne électorale diffusées dans la première comme dans la seconde tranche sont précédées d’un indicatif dont la musique sera suffisamment neutre pour respecter l’égalité entre toutes les listes de candidats; de la mention sonore et écrite (pour la télévision) suivante: Émission placée sous la supervision et le contrôle du Conseil national de Régulation de l’audiovisuel (CNRA)». Cette mention sonore est répétée à la fin de chaque tranche horaire.
A noter qu’exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne électorale est diffusée en une seule tranche à partir de 22 h 30 mn.
Le jour de la clôture de la campagne électorale, les listes de candidats ont jusqu’à 20 heures, au plus tard, pour remettre les enregistrements et fiches de montage à la RTS.
Mais, à la fin de la présentation des émissions relatives à la campagne électorale, le présentateur annonce les réunions électorales du lendemain des listes de candidats, sous réserve que le calendrier de leurs meetings et manifestations publiques soit disponible. A la fin de la présentation de l’avant dernière émission relative à la campagne électorale, le présentateur informe les auditeurs et téléspectateurs que « Selon le décret relatif à la diffusion du temps d’antenne des listes de candidats la dernière émission de la campagne électorale sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 h 30 mn».
Il est par ailleurs précisé dans ledit décret que l’ordre de passage des émissions du dimanche 10 juillet 2022 est arrêté par le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) après tirage au sort en présence des mandataires des listes de candidats.
Pour les jours suivants, il est effectué une permutation circulaire. Ainsi, pour le deuxième jour, l’émission de la liste de candidats passée la veille en premier lieu passe en dernier, celle de la liste de candidats passée en second lieu passe en premier lieu et ainsi de suite Exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne électorale est diffusée en une seule tranche à partir de 22 h 30 mn. Le jour de la clôture de la campagne électorale, les listes de candidats ont jusqu’à 20 heures, au plus tard, pour remettre les enregistrements et fiches de montage à la RTS.
A la fin de la présentation de l’avant dernière émission relative à la campagne électorale, le présentateur informe les auditeurs et téléspectateurs que Selon le décret relatif à la diffusion du temps d’antenne des listes de candidats la dernière émission de la campagne électorale sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 h 30 mn.
Lorsque le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) s’oppose à la diffusion d’une émission, la liste de candidats concernée peut utiliser le temps d’antenne prévu pour la diffusion d’une déclaration dans les conditions du dernier alinéa de l’article 4 et de l’article 6 du présent décret ou d’une émission déjà diffusée.
En cas d’opposition du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel à la diffusion d’une partie du contenu de l’émission d’une liste de candidats, le présentateur informe les auditeurs et téléspectateurs, avant la diffusion de l’émission de la liste, que « Sur décision du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), une partie du contenu de l’émission de la liste de candidats concernée est coupée. En conséquence le vide ainsi créé est remplacé par un blanc ».
En cas d’opposition du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel à la diffusion de l’émission d’une liste de candidats, le présentateur informe les auditeurs et téléspectateurs, avant la diffusion de l’émission de la liste de candidats suivante, que : « Sur décision du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), suite à l’absence de proposition par la liste de candidats concernée, d’une déclaration ou d’une émission déjà diffusée, conformément à l’alinéa premier du présent article, pour remplacer l’émission dont la diffusion est refusée, le temps d’antenne de ladite liste de candidats n’est pas diffusé aujourd’hui ».
En cas de recours, la liste de candidats concernée pourrait demande, dans le cadre de son temps d’antenne, la diffusion de l’émission suspendue, si la Cour d’Appel ou la Cour suprême en ordonne la diffusion. Dans ce cas, la liste concernée aura, en plus du temps c’antenne prévu initialement, un deuxième temps d’antenne de compensation.
Selon le document, seuls les mandataires désignés par les partis politiques coalitions de partis politiques et entités indépendantes dont les listes sont déclarées recevables et dont les noms sont communiqués à la RTS et au CNRA sont habilités à remplir et à signer les fiches de montage des images filmées lors des meetings et autres manifestations couverts par l’audiovisuel public dans le cadre de la campagne électorale.
Chaque liste de candidats désigne deux mandataires: un titulaire et un suppléant.
Le chef de l’Etat Macky Sall rappelle que le ministre de la Culture et de la Communication et le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la République du Sénégal.