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10 septembre 2025
LOTISSEMENT POLÉMIQUE À THIAOUANE
Le projet de lotissement de 15 000 parcelles à Thiaouane Kounta, porté par le maire Ousmane Sarr de la commune de Chérif Lô a plongé la cité religieuse de Ndiassane dans une colère noire
Le projet de lotissement de 15.000 parcelles à Thiaouane Kounta, porté par le maire Ousmane Sarr de la commune de Chérif Lô a plongé la cité religieuse de Ndiassane dans une colère noire. Et hier, les populations ont face à la presse pour dénoncer un tel projet et réclamer une délégation à la tête de la commune.
Ndiassane est très en colère contre Ousmane Sarr, maire de la commune de Chérif Lô. A l’origine, un projet de lotissement qui crée la polémique depuis un an, et portant sur 15.000 par- celles au village de Thiaoune Kounta dont les terres sont traditionnellement sous la tutelle de la famille Kountiyou. Et sur le site en question souligne Bouna Kounta porte-parole des populations, le Khalif ambitionne d’y ériger une cité religieuse. Pour montrer leur désaccord par rapport à ce projet de lotissement, les populations ont fait face à la presse hier sur la place centrale du village. Selon Bouna Kounta, Ndiassane s’interroge sur le silence du président de la République à la suite de l’attaque perpétrée contre le cortège du Khalif le vendredi 24 juin dernier, alors qu’il se rendait à Thiaoune Kounta, pour mieux s’enquérir de la situation.
Des jeunes clairement identifiés comme étant des proches du maire de Chérif Lô, Ousmane Sarr dont 8 sont actuellement en prison, ontjeté des pierres sur le cortège du khalife. C’est parce que dit-il, le ministre de l’Urbanisme Abdoulaye Seydou Sow a signé une autorisation de lotir, qu’il a ensuite remis au Maire de Chérif Lô, au mépris des correspondances adressées par le Khalif. Il s’agit de terres traditionnellement sous tutelle de la famille Kountiyou et tous les régimes politiques de Senghor à Me Abdoulaye Wade ont respecté une telle situation. Et pourtant ajoute-t-il, en juillet 2021, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (DSCOS) avait fait une descente musclée à Thiaoune, dans le cadre d’une grande opération de destruction de 15.000 bornes sur le dit site. « Depuis ces événement d’une gravité extrême, qui méritaient même que le président Macky Sall annule son voyage en Allemagne pour se rendre auprès du Khalif, nous n'avons reçu aucune délégation venant de l'administration Sénégalaise, ni du gouverneur, ni du ministre de l'Intérieur, ni du président de la République. Nous le dénonçons vigoureusement et nous montrons à tous les Sénégalais notre mécontentement » a déclaré Bouna Kounta. Pour lui, depuis qu’il est élu Maire de la Commune de Chérif Lô, Ousmane Sarr ne cesse de brader les terres de feu Cheikh Bouh Kounta. « C'est pourquoi, nous demandons au président de la République de placer la commune sous délégation spéciale, pour que Chérif Lô puisse vivre en bonne harmonie. La commune de Chérif Lô est érigée en communauté rurale depuis 1972. Il y avait des présidents de communauté rurale qui sont succédé à la tête de la collectivité territoriale avant lui. Tous ces devanciers ont respecté le statut de cité religieuse de Ndiassane. Et avant de faire quoi que ce soit dans la commune, ils venaient toujours partager d’abord leurs projets avec le Khalif, mais l’actuel maire ne l’a jamais fait», a expliqué le porte-parole des populations.
Selon lui, le déplacement du Khalif la semaine dernière, C’était pour exprimer sa ferme opposition à ce lotissement, car son projet d’ériger une cité religieuse sur ce site est en bonne voie. D’ailleurs l’architecte a achevé ses travaux et la pose de la première pierre est programmée jusque après la Tabaski. A l’en croire, depuis l’avènement du khalif Cheikhal Bécaye en 2018, il n’a jamais donné une autorisation au Maire Ousmane Sarr et c’est pourquoi, il demande l’arrêt pur et simple de ce lotissement. "Toutes les populations sont à l'écoute du Khalif, pour toutes les mesures à mettre en œuvre», a-t-il averti
BAOL-BAOL, UN MODÈLE ÉCONOMIQUE QUI RÉSISTE AU TEMPS
Zoom sur un modèle économique qui repose sur le sacrifice, la sobriété et l’investissement participatif, mais aujourd’hui rattrapé par les exigences de l’économie moderne, telles que la formalisation, la bancarisation
Oumar Fedior et Demba Dieng |
Publication 01/07/2022
Ce n’est plus un secret. Les « Baol-Baol » ont le goût et le flair du business. Et parfois, la baraka dans les diverses activités dans maints domaines. Zoom sur un modèle économique qui repose sur le sacrifice, la sobriété et l’investissement participatif, mais aujourd’hui rattrapé par les exigences de l’économie moderne, telles que la formalisation, la bancarisation et la coopération avec le marché extérieur.
« Tu es Baol-Baol ». Cette raillerie est fréquente dans notre société. Dans la plupart du temps, elle fait allusion au sens du business, au flair pour les excellents coups de certains acteurs économiques, notamment ceux originaires de l’ancien Royaume du Baol. Au parc Lambaye, niché en plein cœur de la banlieue, sur la route nationale à hauteur de Bountou Pikine, on se sent dans la capitale du Baol par le nom du site, mais également par la ferveur quotidienne. En cette matinée du samedi, jeunes et vieux courent derrière les camions chargés de marchandises. De petits groupes d’hommes, au milieu de magasins de fortune, guettent les moindres opportunités. Ousmane Mbaye se démarque par son sens de l’humour. « J’ai l’impression que tu nous photographies alors que nous sommes vilains », rigole le quinquagénaire, le bonnet penché vers l’oreille gauche. Visage souriant, mais poussiéreux, l’homme de grande taille, à la silhouette frêle, vend des carreaux et des portes. Ses clients sont les menuisiers transformant le bois en divers meubles. Ses débuts dans ce business datent de 1997. Quittant son hameau de Diourbel, il rejoignit, un vendredi, son oncle et son grand frère. Quarante-huit heures après, il entame auprès d’eux la vente de planches en bois et du zinc. « Je n’avais pas 1000 FCfa en poche. J’ai quitté la charrette pour m’engager dans le commerce », se rappelle-t-il, tout gai, devant le regard admiratif de deux camarades. Son réflexe n’était pas d’ouvrir un compte bancaire pour épargner. Il s’est senti suffisamment capable de garder lui-même son argent. Et c’était grâce à un coffre en bois où il mettait quotidiennement 750 FCfa. En moins de cinq ans, il parvient à disposer de son propre magasin à côté de celui de son oncle. Des planches, il passe à la vente de carreaux. « Je m’en sors bien jusque-là. J’ai investi mes propres économies, en plus d’un prêt consenti auprès de mon oncle. Je vaux, aujourd’hui, plusieurs dizaines de millions de FCfa et j’emploie quatre personnes », informe-t-il, définissant le modèle économique baol baol comme « l’amour du travail, un investissement permanent et l’engagement sans faille pour le gain licite ».
Assis en face de lui, Massamba Gaye, à l’aise sur un pneu, y ajoute quelques mots. « On gagne, aujourd’hui, 10 000 FCfa pour le réinvestir le lendemain. L’épargne dans le long terme, ce n’est pas trop mon affaire », signale-t-il. Ayant débuté avec 5000 FCfa investis dans la vente de cola, il a ouvert, aujourd’hui, un magasin de carreaux cassés et de planches qui représente, selon lui, plus de 15 millions de FCfa. « Le business marche actuellement. J’ai pu investir, étendre mon business et ouvrir mon magasin de carreaux à côté de la vente de planches. C’est, en partie, grâce à mes économies informelles et aux tontines », indique l’homme à la blouse bleue submergée de poussière.
La solidarité à la place des prêts bancaires
Si Massamba et Ousmane ont pu, en quelques années, passer de collaborateurs à entrepreneurs, puis employeurs, c’est parce qu’ils ont pu bénéficier de l’hospitalité d’un parent baol baol établi dans la capitale. « Chaque acteur économique a pu compter sur l’aide d’un de ses parents, soit par un fonds pour démarrer ses activités ou par un emploi temporaire permettant d’économiser et de mobiliser un capital. C’est une chaîne de solidarité en marche », dit Ousmane. Dans un coin jalonné de pneus, Abdourahmane Sèye, assis devant son magasin et vêtu d’une djellaba noire, a sous les yeux plusieurs paquets de tuiles en terre cuite, en plastique et en zinc. Arrivé à Dakar en 2005, il dispose actuellement de deux magasins, dont l’un est aux Parcelles assainies. Se définissant comme un vrai Baol Baol, il a adopté le modèle. « Je me méfie des crédits bancaires. Je fais mon business, j’économise autant que possible pour l’élargir ».
Comme de coutume dans ce milieu où la solidarité est la règle, Abdourahmane Sèye tend la perche aux autres pour qu’ils puissent intégrer le système et se faire une place au soleil. « J’accueille, chaque année, deux jeunes de mon village pour les intégrer en les formant, pour ensuite leur confier un magasin. C’est une solidarité qui permet de sortir nos familles de la pauvreté et de la dépendance », répète le commerçant qui, informe-t-il, a pu, grâce aux revenus de ce business, disposer d’une maison à Pikine. À quelques mètres de lui, Matar Faye n’a pas encore ce confort économique. Il vient de rallier Dakar, il y a 11 mois. En plus de travailler dans le magasin de son frère, il joue parfois le rôle d’intermédiaire entre commerçants et clients. À ses yeux, la pièce maîtresse du puzzle, c’est la solidarité. « On s’entraide pour compter par centaines les cas de réussite. D’ailleurs, dans plusieurs marchés, nos parents mettent en place une caisse de solidarité pour prêter de l’argent aux membres et surtout accueillir les nouveaux venus afin de leur permettre de développer des activités solides pour rembourser ensuite », explique-t-il debout devant une boutique non loin de la mairie de la ville de Pikine.
Plusieurs secteurs investis
Ils ont le flair, le sens du business et n’hésitent pas à embrasser large pour se faire beaucoup d’argent et réinvestir. « C’est une culture ; nous préférons réinvestir au lieu de laisser l’argent dormir dans les banques », rit Ousmane Mbaye. À l’en croire, ce modèle a permis à ses devanciers de contrôler plusieurs secteurs. « Aujourd’hui, je peux vous assurer que le marché de la vente et de la distribution des matériaux de contribution est contrôlé par les Baol Baol. Au début des années 2000, ils s’empressaient d’ouvrir des magasins dans les villes en développement. Ils ont été les premiers à s’installer dans des localités comme Keur Massar, Keur Mbaye Fall, Bambilor. Et aujourd’hui, leurs boutiques sont multipliées par 10 », relève Ousmane. Pour lui, si les projets sont souvent des réussites, c’est parce qu’ils ont des capacités managériales malgré un niveau d’études quasi nul. D’après l’acteur économique originaire de Bambey, aussi incroyable que cela puisse paraître, ces businessmen se lancent, le plus souvent, sans aucune étude de marché, mais ils réussissent toujours à manager, à investir, à maîtriser le chiffre d’affaires. « Même si la plupart n’ont pas fait d’études poussées en français, ils s’affirment comme d’excellents gestionnaires. Et c’est grâce à l’engagement et au goût du succès », analyse-t-il. Ses propos font écho à ceux d’Abdourahmane. En plus du marché des matériaux de construction, il estime que le modèle économique baol baol domine le secteur de la vente en gros de denrées alimentaires. « Aujourd’hui, ils investissent de plus en plus dans la vente de denrées, car le besoin est de plus en plus important. Comme nous ne nous préoccupons pas du paraître, c’est facile de développer nos activités. Tout ce qui compte, c’est la réussite des activités économiques. Même dans un vieux « Baye Lahat » (boubou ample prisé des Mourides, en référence au défunt Khalife Abdou Lahat Mbacké), nous nous sentons à l’aise », s’esclaffe l’homme de petite taille et à la forte corpulence.
Un modèle rattrapé par le temps ?
Environ 97 % de l’économie sénégalaise est constituée d’entreprises informelles. C’est sans doute l’une des limites du modèle économique baol baol. Massamba Gaye le reconnaît. Pour lui, si l’on veut grandir, il faut réussir la transition en se formalisant. « Le contexte économique a changé. Aujourd’hui, plusieurs denrées et produits alimentaires viennent de l’extérieur. Du coup, ceux qui veulent accroître leurs investissements sont obligés de se transformer en importateurs ou en industriels, et de s’acquitter des impôts et droits de douane », explique-t-il. À en croire Massamba, ces derniers restent, malgré tout, fidèles aux fondamentaux du modèle économique baol baol qui, à ses yeux, est « la prise de risque, l’investissement sur fonds propres et la solidarité ». Acteur du marché des bonbonnes de gaz, Gorgui Assane Touré s’est « modernisé ». À côté de l’investissement sur fonds propres ou le financement participatif, il s’est formalisé pour s’ouvrir de nouvelles portes : nouer des partenariats dans la sous-région. « À un moment donné, il faut s’ouvrir et saisir les opportunités. C’est le contexte qui l’impose. Actuellement, j’ai des collaborateurs au Mali et en Mauritanie où je me rends souvent. En plus, je suis obligé de recourir à la bancarisation pour disposer de plus de fonds », souligne-t-il assis devant son dépôt à Poste Thiaroye. Son voisin, Ousseynou Faye, est, lui, dans la vente de téléphones. Plusieurs appareils sont exposés dans les vitrines. « Je suis 100 % Baol Baol puisque je viens de Mbacké. Et j’ai démarré par la vente d’écouteurs et chargeurs », dit-il avec fierté. Aujourd’hui, il ne se limite plus à l’investissement sur fonds propres ou fonds de solidarité, il sollicite, de temps en temps, des institutions de microfinance. « Les valeurs restent les valeurs. Et elles ne bougeront pas. Mais, actuellement, vu le contexte économique et l’environnement concurrentiel, je n’hésite pas à travailler avec des structures bancaires. Après, je fais l’effort de travailler, de suer pour honorer mes engagements et augmenter mes revenus », confie le commerçant. C’est également le chemin pris par plusieurs hommes d’affaires, selon l’économiste Moubarack Lô. « Certains ont même pu réussir la transition vers l’économie moderne, l’économie formelle. On peut citer Serigne Mboup de la Ccbm, Cheikh Sèye de Touba Gaz, Alla Sène de Sahel Gaz, Mbackyou Faye, etc. Tout ce monde-là a pu émerger et emploie, aujourd’hui, énormément de personnes. Dans les faits, le secteur informel paie les impôts à travers la Douane, mais aussi des impôts simplifiés », indique M. Lô.
La phobie du « haram » et des taux d’intérêt
Reconverti dans la vente de pneus, Mor, malgré ses 20 ans d’expérience, n’a jamais eu recours à un prêt bancaire. Et il ne manque pas de raisons. Jeune, se souvient-il, Mor avait entendu son père faire une petite simulation d’un éventuel prêt. « Avec les intérêts et autres, il devait, en fin de compte, rembourser un peu plus du double. Ne voulant pas que son argent soit mêlé à de l’argent illicite, il a tout bonnement décidé de rester dans l’orthodoxie », se souvient Mor. Pour lui, on ne change pas une méthode qui a porté ses fruits depuis des générations. Au-delà des rentrées d’argent du business, les tontines constituent, de nos jours, le seul moyen de renflouer les caisses. Il y a une relation de confiance entre nous, renchérit Abdou Khadre, gérant d’une quincaillerie. « Au début, je vendais des pièces détaillées sur le pont de Colobane, mais quand j’ai voulu agrandir mon business, je me suis rapproché de mes aînés qui m’ont intégré dans une tontine vieille de plusieurs décennies. Le montant débloqué m’a permis de me lancer dans la quincaillerie », révèle-t-il.
Un mort et 4 blessés dans un accident de circulation à Mbour
Un grave accident de la circulation est survenu sur la route nationale n°1 à hauteur du village de Séssène (département de Mbour). Hier vers 12h, un véhicule de marque Peugeot 305 en partance pour Mbour a violemment heurté un camion malien qui allait vers Kaolack. Le choc a été tellement violent qu’il a causé 4 blessés dont deux graves et une perte en vie humaine. Les éléments des sapeurs-pompiers de Mbour ont évacué les victimes à l’hôpital départemental El Hadji Mansour Barro de Mbour, ainsi que le corps sans vie à la morgue. Sur cet axe accidentogène, les populations ne cessent de réclamer l'érection de ralentisseurs afin d’éviter les excès de vitesse, car les chauffeurs roulent à vive allure dans cette zone où les chocs sont fréquents.
L'acteur vedette de la série «Dérapages» en prison
Peter Salinger alias «Bachir Diop» a été appréhendé le 25 juin dans son domicile aux Maristes où il détenait un matériel sophistiqué de culture, de transformation et de trafic de cannabis de la variété dite «Skunk». Il a été arrêté et 1,538 kg de ladite substance prohibée a été saisi chez lui. Après son face-à-face avec le juge d’instruction du deuxième cabinet, Peter Salinger alias «Bachir Diop» a été placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, trafic et culture de drogue et blanchiment de capitaux. Pour rappel, tout est parti d'une information anonyme qu'aurait reçue la police, dénonçant ce réseau de trafic de cannabis.
Après exploitation, la police a pu mettre la main sur Peter Salinger, plus connu sous le nom de son personnage de fiction «Bachir Diop», mécanicien auto, de nationalité allemande et gambienne. Il avait élu domicile dans un immeuble R+2 qui lui servait à la fois de local de production et de distribution de drogue.
Réception de 24 logements à la base militaire de Thiès
L’enceinte de la base militaire de Thiès, nouvellement baptisée camp Général Joseph Tavarez Da Souza, a abrité hier la cérémonie de réception de 24 logements rénovés et rendus plus adaptés aux spécificités sociologiques au profit de 08 officiers et 16 sous-officiers de l’armée. C’était sous la présidence de Me Sidiki Kaba, ministre des Forces Armées. Pour lui, les chantiers déjà livrés et ceux en cours de finition à Saint-Louis, Tambacounda et Kédougou contribueront sans nul doute au rayonnement du domaine militaire. La cérémonie a également été marquée par l’élargissement du champ d'action sociale « vers des citoyens modèles dont l'intégrité physique est entamée pour certains, reflétant encore les immenses sacrifices consentis au service de la nation ». Il s’agit de la remise d'attestation d'attribution de terrains à 18 militaires blessés en opérations intérieures (OPIN), au cours des années 2021 et 2022.
Pour le ministre, « au cours de ces dernières années, des efforts importants ont été faits, allant dans le sens de la revalorisation régulière des pensions d'invalidité, l'indemnisation des personnels décédés en service commandé etl'accompagnement constant des blessés».
Renvoi de l'audience spéciale sur le crash de l’avion de Senegalair
Le tribunal correctionnel a encore renvoyé au 10 novembre, pour la énième fois, l'audience spéciale sur le crash d’un avion de la compagnie aérienne Senegalair, qui s'est tenue hier à la salle 3 du tribunal de Dakar. Les prévenus ont été appelés à la barre. L'audience a enregistré pour la première fois la venue des veuves respectives de Dr Yahya Diop et de l'infirmier Niang. Elles se sont constituées partie civile et ont commis comme avocat, entre autres, Me El Hadji Amadou Sall. Prenant la parole, Me Sall a demandé un renvoi de l’audience pour s'enquérir du dossier et surtout pour installer l'Etat du Sénégal dans la cause. L'absence du représentant de la 3e victime du corps médical, à savoir l'assistant infirmier Diédhiou, a été constatée. Ainsi, le juge a demandé au procureur de veiller à la comparution obligatoire de tous les témoins cités lors de la prochaine audience, entre autres l'ancien Directeur général desADS, Pape Maël Diop.
Il est important d'appeler toutes les sensibilités de la presse, de la société civile, des droits humainsà se saisir de ce dossier et à suivre son évolution car il s'agit de la catastrophe aérienne la plus invraisemblable, la plus inacceptable jamais enregistrée dans ce pays, indique l’avocat.
Noyade : Le corps sans vie du 6e élève découvert
Un sixième corps sans vie a échoué hier, vers 18 heures 30, sur la plage de la cité Apix après la noyade collective de candidats au Bfem, intervenue le 27 juin au Lac Rose. Entre lundi et mardi,
cinq corps sans vie de candidats au brevet de fin d'études moyennes (Bfem), dont celui de Maty, avaient été repêchés au Lac Rose et à Tivaouane Peulh. Le groupe dont on ignore jusque-là le nombre était parti se baigner au Lac Rose, lundi, après les compositions. Pourtant, la baignade est interdite dans cette plage réputée très dangereuse. Selon des informations de Dakaractu, vers 18 heures 30 hier, les gendarmes de Tivaouane Peulh ont été informés de la découverte d'un sixième corps sans vie d’un garçon formellement identifié comme étant celui d'un des élèves portés disparus. Il a échoué sur la plage de la cité Apix à proximité de la station d'épuration.
Le Rapporteur spécial de l’ONU sur la liberté d'association...
Les Nations unies suivent de très près la tension politique au Sénégal depuis le dépôt des listes pour les élections législatives. Le Rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté d'association et de réunion pacifique, Clément Voule, est préoccupé par la situation politique. Sur twitter, il dit suivre avec inquiétude l’interdiction des manifestations projetées au Sénégal mercredi. Ainsi, le Rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté d'association et de réunion pacifique appelle les autorités sénégalaises à ouvrir un dialogue avec les organisateurs de la marche. Il rappelle au pouvoir que les manifestations sont reconnues par la Constitution et doivent être la norme et non l’exception. Avant de rappeler aux autorités que toute restriction à manifester doit être légale, proportionnelle et nécessaire dans une société démocratique.
Réception d’une ambulance au Centre de santé de Hann sur mer
Pour l'amélioration de l'offre sanitaire à ses administrés, la municipalité de Hann-Bel-Air que dirige Babacar Mbengue a réceptionné hier une nouvelle ambulance médicalisée au Centre de santé de Hann sur mer, grâce à l'appui de l'ancien maire de Fos Sur Mer, René Remondi. Un don d’un coût de 30 millions qui vient à son heure, d'après Dr Binta Dièye, Médecin chef du Centre de santé, avec la vétusté de l'ambulance. Madame Dièye qui salue les actes posés par l'institution municipale depuis l'avènement de l'Acte 03 de la décentralisation souhaite tout de même le renforcement du plateau technique médical, l'ouverture de consultations en ophtalmologie, la construction d'un bloc opératoire et d'un service chirurgie. Un appel bien entendu par le maire Babacar Mbengue qui promet des solutions avant de réitérer sa disponibilité à accompagner le personnel municipal soignant pour l'amélioration de leur plan de carrière.
Modernisation de l’état civil à Hann Bel air
Restons dans la commune de Hann Bel Air pour souligner que l'état civil est en train d’être modernisé avec la réhabilitation de ses 02 services à hauteur de 95 millions. Et hier, le maire Babacar Mbengue a inauguré celui de Hann village, au grand bonheur des populations de la localité. Occasion saisie par M. Mbengue pour annoncer l'informatisation du service d'état civil en vue de sa sécurisation.
Budget participatif dans la commune de Golf Sud
Les conseillers municipaux de la Commune de Golf Sud sont en formation depuis hier autour du budget participatif. Ce, grâce à l'appui du Conseil Sénégalais des Femmes (Cosef) qui souhaite
une meilleure appropriation des textes de la décentralisation par les élus locaux qui, parfois, ignorent les règles les plus élémentaires. Les responsables du Cosef, par la voix de leur présidente nationaleRokhayatouGassama, ont demandé aux autorités de renforcer la formation et l'information dans les collectivités territoriales pour matérialiser le concept de la décentralisation qui se veut un service de proximité. Ces femmes souhaitent également la publication de manuels de la décentralisation dans les langues nationales codifiées pour mieux faciliter la compréhension des textes.
Le programme «opening extractives» lancé
Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me Malick Sall, a lancé hier le programme « opening extractives », en présence de la présidente du comité national ITIE, Pr Awa Marie Coll Seck. D’après la présidente du comité national Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (ITIE), la divulgation des bénéficiaires effectifs, notamment dans le secteur extractif, permet de lutter contre la corruption, les conflits d’intérêts et les flux financiers illicites. Pour preuves, dit-elle, le rapport 2020 de la CNUCED sur le développement économique en Afrique, intitulé les flux financiers illicites etle développement durable en Afrique, révèle que ces flux liés au secteur extractif se chiffre à 40 milliards de dollars par an sur le continent. Ainsi le programme « opening extractives » permettra de consolider les acquis du Sénégal et d’accompagner une mise en œuvre optimale de l’exigence 2.5 de la norme ITIE relative à la divulgation des bénéficiaires effectifs.
Une délégation des femmes leaders du Mali au Palais
A trois jours du sommet de la Cedeao pour apprécier les transitions au Mali, en Guinée et au Burkina, le président Macky Sall a reçu en audience une délégation de la Plateforme des femmes leaders du Mali. Elles ont expliqué au chef de l’Etat l’impact de la crise sur leurs activités et l’invitent à être leur porte-voix pour la levée des sanctions prises par la Cedeao au prochain sommet de l’organisation sous-régionale prévue le 3 juillet.
Yaw Djidah Thiaroye Kaw
Pour empêcher le président Macky Sall de briguer un troisième mandat et restaurer les libertés démocratiques, les militants de la coalition Yewwi Askan wi de la Commune de Djidah Thiaroye Kawse disent prêts à tout. Ils ont organisé un point de presse pour saluer la décision prise par leurs leaders de former une inter-coalition avec Wallu Sénégal en vue de barrer la route au pouvoir. Mamadou Seck et Gaïndé Badiane annoncentle déroulement d’une série d’activités dans les prochains jours.
Concert de casseroles et de Klaxons à la Médina
Les casseroles et les klaxons ont retenti hier à la Médina considérée comme le fief du maire Bamba Fall. En tout cas, sur la route menant à l’hôpital Abass Ndao, les klaxons de véhicules et de motos ont été au rendez-vous. Mais le grand rassemblement, c’était au rond-point de Poste Médine où des jeunes qui tapaient des casseroles sifflaient en même temps pour exprimer leurs mécontentements contre le pouvoir de Macky Sall.
LES SANCTIONS AU MENU D'UN SOMMET OUEST-AFRICAIN TRÈS ATTENDU
La CEDEAO qui entend peser pour un retour rapide des civils au pouvoir, va se pencher dimanche sur les vigoureuses mesures de rétorsion commerciales et financières infligées au Mali, au Burkina Faso et à la Guinée
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se réunissent lors d'un sommet très attendu dimanche à Accra au Ghana et doivent statuer sur les sanctions concernant le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, trois pays théâtre de coups d'Etat.
Les leaders ouest-africains, qui entendent peser pour un retour rapide des civils au pouvoir, vont se pencher sur les vigoureuses mesures de rétorsion commerciales et financières infligées au Mali depuis janvier, et sur celles, moins lourdes, du Burkina Faso et de la Guinée.
Le Mali, pays pauvre et enclavé, exsangue d'un conflit qui dure depuis plus d'une décennie, est confronté à un embargo sur les transactions commerciales et financières, hors produits de première nécessité.
Le Burkina, autre pays sahélien pris dans la tourmente jihadiste, et la Guinée ne sont pour l'heure que suspendus des organes de la Cédéao. Mais les juntes en place entendent y rester trois ans et exposent leur pays à un durcissement des sanctions.
D'âpres négociations sont en cours depuis des mois entre la junte militaire au Mali et la Cédéao mais elles n'ont jusque-là pas abouti à un compromis.
Le dernier sommet, le 4 juin, a ainsi accouché d'une souris: aucune décision n'a été prise sur les sanctions à l'encontre des régimes putschistes, et la Cédéao s'est donné un mois de plus pour négocier et s'entendre sur une levée ou un maintien des sanctions.
Entre temps, le médiateur Goodluck Jonathan, ancien président du Nigeria, est venu vendredi à Bamako rencontrer les autorités militaires. Si rien n'a officiellement filtré des échanges, un membre de son entourage a indiqué à l'AFP que "le Mali a fait d'énormes progrès".
Même s'il reste "quelques réglages à faire", la junte malienne "fait du bon travail", a-t-il ajouté.
Les autorités ont annoncé mercredi un calendrier électoral fixant la présidentielle à février 2024, le référendum constitutionnel à mars 2023, et les législatives entre octobre et novembre 2023.
Il vient compléter l'adoption le 17 juin d'une nouvelle loi électorale: autant de prérequis indispensables pour la Cédéao dans l'optique d'une levée des sanctions infligées le 9 janvier au pays pour stopper le projet des militaires de gouverner cinq années.
Un potentiel point de blocage dans les négociations peut néanmoins subsister dans la porte désormais ouverte, par la nouvelle loi électorale, d'une candidature d'un militaire à une élection présidentielle.
Reste qu'à Bamako, le sommet de dimanche est porteur d'espoir, "surtout à l'approche de la Tabaski (nom ouest-africain de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha)", à la fin de la semaine prochaine, sourit un vendeur de bétail. Les sanctions ont largement impacté l'économie malienne, déjà éprouvée par dix ans de conflit.
"voie du compromis"
L'Afrique de l'Ouest a vu se succéder les coups de force en moins de deux ans: putsch le 18 août 2020 à Bamako, nouveau fait accompli parachevant le premier le 24 mai 2021, putsch le 5 septembre 2021 à Conakry, et putsch le 24 janvier 2022 à Ouagadougou.
La Cédéao, alarmée du risque de contagion dans une région vulnérable, multiplie les sommets, les médiations et les pressions pour accélérer le retour des civils à la direction de ces pays.
Au Burkina Faso, la Cédéao a nommé un médiateur malgré son "inquiétude" devant les 36 mois prévus pour la transition. "Nous sommes sur la voie du compromis" avec ce pays, a dit à l'AFP un diplomate de la sous-région.
Le médiateur, l'ancien président du Niger Mahamadou Issoufou, doit se rendre à Ouagadougou vendredi en amont du sommet. Un calendrier électoral, présenté par la junte aux partis mercredi, doit lui être proposé.
Il "porte sur deux aspects: la restauration de la sécurité et l'organisation des élections pour le retour à un ordre constitutionnel normal", a dit le Premier ministre Albert Ouedraogo.
Pour l'ancien parti au pouvoir, la présentation de ce calendrier est, selon son président Alassane Bala Sakandé, "du spectacle pour la Cédéao". Plusieurs sources proches de l'organisation saluent, elles, cette recherche apparente de compromis.
En Guinée, pays qui a refusé jusqu'alors la venue d'un médiateur, la junte a acté une durée de transition de 36 mois. Un délai qualifié d'"impensable" par le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall, président en exercice de l'Union africaine.
"La Cédéao va devoir prendre des mesures", avait-il dit.
L'organisation avait exprimé lors du dernier sommet "ses graves inquiétudes" devant les tensions politiques, et pressé les autorités d'établir un cadre de dialogue avec les acteurs politiques et la société civile.
Lundi, comme un premier pas, le gouvernement a reçu les principales formations politiques en vue d'engager un dialogue. Plusieurs partis ont conditionné leur participation à la nomination d'un médiateur ouest-africain.
IL FAUT CHANGER DE PARADIGME POUR COMBATTRE LE TRAFIC DE DROGUE
Aly Ciré Ndiaye, procureur général de Diourbel, appelle à accentuer la traque des trafiquants, mais surtout de les dépouiller de tout bien issu de ce trafic
Il est nécessaire de changer de paradigme pour remporter la lutte contre la drogue au Sénégal. Tel est le réquisitoire du procureur général de Diourbel. Aly Ciré Ndiaye qui a assisté hier à l’incinération de 1400 kilos de produits prohibés d’une valeur de 120 millions Fcfa à Diourbel, appelle à accentuer la traque des trafiquants, mais surtout de les dépouiller de tout bien issu de ce trafic.
La cérémonie d’incinération de drogue et d’autres produits prohibés d’une tonne et quatre cents kilogrammes dont la valeur est estimée à 120 millions Fcfa, a été l’occasion pour Aly Ciré Ndiaye, procureur général de Diourbel, d’inciter les forces de défense et de sécurité à un changement de paradigme aux fins de combattre le fléau. «Nous commencerons par féliciter les forces de défense et de sécurité. Parce que la cérémonie d’incinération de ce matin, avec l’énorme quantité de drogue à incinérer et qui avoisine une tonne et cinq cents kilogrammes, montre qu’il y a une vivacité dans la lutte contre le trafic de drogue. Et c’est un combat qui est permanent et perpétuel, et qui appelle l’implication de tous», déclare-t-il avant d’appeler les forces de défense et de sécurité à adopter une autre démarche. «C’est bien de toujours saisir la drogue aux méfaits néfastes dans notre société, mais il faut de plus en plus faire de telle sorte que nos officiers de police judiciaire puissent traquer les trafiquants de drogue jusque dans leurs derniers retranchements. Le fait de saisir le produit illicite est une bonne chose, mais il faut essayer de dépouiller le délinquant en allant chercher son patrimoine et en y mettant la main. C’est une autre façon d’annihiler toutes velléités de profiter de son crime. C’est pourquoi, j’appelle les uns et les autres à changer un peu de paradigme, en allant saisir tout bien dont le trafic de drogue a été le produit, parce que la loi le permet. Ceci va permettre d’accentuer l’efficacité dans la lutte contre la drogue», affirme Aly Ciré Ndiaye.
Poursuivant, il indique que du côté du tribunal, ils saisissent les graves conséquences que la drogue a sur la jeunesse. «Nous appelons aussi l’Etat à davantage accélérer le dispositif de mise en œuvre des structures adéquates pour les usagers de drogue qui en sont devenus malades. Ceci pour un traitement efficace et ainsi sauver notre jeunesse des méfaits de la drogue».
A souligner que lors de cette cérémonie d’incinération organisée en marge de la journée internationale de lutte contre la drogue, 1,4 tonne de produits prohibés a été incinérée à la brigade des douanes de Diourbel placée sous le commandement du lieutenant-colonel Cheikh Faye. Il s’agit d’une saisie de 608 kilogrammes de chanvre indien, 795 kilogrammes de faux médicaments et 17 000 pilules psychotropes entre autres produits.
Selon le commissaire de police Mody Fall, chef de la brigade des stupéfiants de l'antenne locale de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), la plupart de ces produits prohibés incinérés ont été saisis dans le département de Mbacké (qui englobe Touba).
CONCERT DE CASSEROLES, LES LEÇONS D'UN FIASCO
Revigoré par le succès du premier concert reconnu même par certains du camp du pouvoir, Ousmane Sonko a voulu rééditer cela hier. Deuxième camouflet après la reculade autour de la manifestation de mercredi
Les populations ont encore répondu à l’appel d'Ousmane Sonko à un concert de casseroles sur l’étendue du territoire national hier pour protester contre l’annulation de la liste des titulaires de Yewwi Askan Wi. Mais contrairement au mercredi dernier, l’appel a été moins suivi.
Pour protester contre le régime de Macky Sall, l’opposant Ousmane Sonko avait demandé aux populations de prendre 10 minutes de leur temps pour faire du bruit avec leurs ustensiles de cuisine. L’appel du leader de Pastef avait été suivi par bon nombre de Sénégalais mercredi dernier. Il y avait eu plusieurs manifestions à Dakar et à l’intérieur du pays. Le concert de casseroles avait retenti pendant de nombreuses minutes à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et dans beaucoup de quartiers de la capitale sénégalaise. Il y avait un bruit indescriptible à Dakar, causé par les crissements de casseroles et de klaxons entre 20 heures et 20 heures 10 minutes.
Revigoré par ce succès reconnu même par certains du camp du pouvoir, Ousmane Sonko a voulu rééditer cela, hier. Deuxième camouflet après la reculade autour de la manifestation d’avant-hier. Les Sénégalais n’ont donc pas répondu massivement à son appel d’organiser un concert de casseroles de trente minutes à partir de 20 heures, ce jeudi. Même si quelques personnes y ont répondu, globalement , ils ont littéralement été ignorés. En attestent les quolibets essuyés par le leader de Pastef sur Facebook. Jusque-là champion sur la toile, il n’était pas à la fête hier. « Sonko Diazakaliser ou encore Sonkoliser» sont entre autres, les néologismes sortis de l’imagination fertile des adversaires du maire de Ziguinchor pour le tourner en dérision. Ne s’avouant pas vaincus ses supporters ont exhibé des images de concerts de casseroles tenus un peu partout dans le pays où l’on voit des jeunes taper sur des ustensiles de cuisines. Pourquoi un tel bémol alors que Sonko caracolait il n’y a guère longtemps ? Les populations visiblement désabusées ont préféré vaquer à leurs préoccupations en cette veille de tabaski où la flambée des prix des denrées, notamment celui du mouton hante leur sommeil. Qui plus est, les opposants sont plus préoccupés par des questions électoralistes que par le bien-être des populations rudement éprouvées par la conjoncture internationale. Quoi qu’il en soit, l’appel a été moins suivi par les Dakarois. Même si des Sénégalais sont sortis sur leur balcon pour taper sur des casseroles ou ont klaxonné dans leurs voitures. Par exemple, le concert de casseroles a été célébré par très peu de personnes à Sacré-Cœur. Dans la commune du maire de la ville de Dakar, Barthélémy Dias, l’ambiance n’a pas été à 100% au rendez-vous. En revanche, l’opposition prétend que le mot d’ordre a été beaucoup plus suivi dans les régions que dans la capitale sénégalaise. En conséquence, ils refusent de parler d’échec.
UN DOUZIÈME GAINDÉ EXPULSÉ D'ÉGYPTE À DAKAR
Après l’équipe nationale de basket-ball, c’est au tour de Aliou Ngom dit Paco
Après l’équipe nationale de basket-ball, c’est au tour de Aliou Ngom dit Paco. Il est un membre du comité des supporters « Le 12ème Gaindé » en rétention administrative à l’aéroport d’Alexandrie. Aliou Ngom a été t retenu des heures dans une salle de l’aéroport. Entre temps, il est expulsé du territoire égyptien, selon Wiwsport.
A travers un communiqué, la Fédération sénégalaise de basket-ball s’était inquiétée des conditions de rétention. Ce membre du comité de supporter est « présent à toutes les compétitions Fiba auxquelles nos équipes nationales participent ».
« Aliou Ngom a bénéficié de tout l’accompagnement administratif nécessaire dans les démarches pour l’obtention d’un visa avant de partir. Mais, l’ambassade d’Egypte à Dakar avait refusé les demandes de visas de la délégation sénégalaise comme du reste celles des journalistes qui voulaient aller couvrir l’événement » a précisé la Fédération sénégalaise de basket-ball.
Selon la Fiba, des démarches étaient entreprises avec les autorités administratives du Sénégal pour mettre fin à cette situation. La fédération égyptienne de basket-ball était aussi informée de l’affaire.
Les Lions du Basket sont actuellement en Egypte pour la troisième fenêtre des Éliminatoires Zone Afrique de la Coupe du Monde FIBA 2023.
DES PRÉVISIONS BUDGÉTAIRES À PLIUS DE SIX MILLIARDS
En 2023, le budget de l’Etat va encore monter, si l’on se fie au discours introductif au Débat d’orientation budgétaire (Dob) de 2022 du ministre des Finances et du budget
«En 2023, les prévisions budgétaires ressortiraient à plus de 6000 milliards de francs Cfa, chiffre très révélateur sur les ambitions du gouvernement», selon Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du budget, qui faisait face aux députés pour les besoins du Débat d’orientation budgétaire (Dob) marquant la clôture de la session ordinaire unique de l’année 2021-2022 de l’Assemblée nationale.
En 2023, le budget de l’Etat va encore monter, si l’on se fie au discours introductif au Débat d’orientation budgétaire (Dob) de 2022 du ministre des Finances et du budget. Echangeant avec les députés hier, sur les perspectives économiques et budgétaires de 2023 à 2025, Abdoulaye Daouda Diallo a souligné «la forte progression du budget depuis l’avènement de Macky Sall à la magistrature suprême». En 2012, argue-t-il, «le budget était arrêté à 2452 milliards de francs Cfa.
La loi de finances rectificative pour l’année 2022 a été arrêtée à 5556,7 milliards de francs Cfa et représente plus du double du budget de 2012. Et voilà qu’en 2023, les prévisions budgétaires ressortiraient à plus de 6000 milliards de francs Cfa, chiffre très révélateur sur les ambitions du gouvernement».
Cette tendance haussière du budget, d’après le ministre, «est gagée sur les performances liées aux réformes engagées depuis 2012 dans le cadre de la gestion des finances publiques et du renforcement des bases structurelles de l’économie, à travers notamment la mise en œuvre du Pse, qui a permis la réalisation d’importantes infrastructures sociales, mais aussi des programmes structurants de construction d’infrastructures économiques stratégiques, en particulier dans les secteurs des transports et des services énergétiques, qui doivent servir de base pour soutenir la croissance».
Et cela, assure Add, «s’est traduit par des progrès appréciables, notamment le relèvement du revenu per capita, c’est-à-dire le revenu national brut divisé par le nombre d’habitants, qui est passé de 1238 dollars Us en 2015 à 1467 dollars Us en 2020 (par convention, cet indicateur est calculé en dollars Us pour faciliter les comparaisons internationales).
Le taux de pauvreté a baissé de cinq points, passant de 42.8% en 2011 à 37.8% en 2018/2019. Sur le terrain de la lutte contre l’extrême pauvreté, les résultats obtenus sont encore plus encourageants puisque le taux est passé de 12.2% en 2011 à 6.8% en 2018/2019».
Il reconnaît tout de même que la pauvreté n’a pas disparu du Sénégal. «Nous avons des millions de compatriotes qui continuent d’en souffrir.
Le gouvernement est conscient que c’est un combat de longue haleine, qui exige des efforts, des ressources mais aussi de la patience. Mais nous œuvrons de manière très concrète pour améliorer la situation de nos concitoyens les plus vulnérables sur le plan économique», soutient M. Diallo. Avant d’évoquer «les 315 626 ménages bénéficiaires des bourses de sécurité familiale, chaque année, de même que 64 728 titulaires de la carte égalité chances». Le Programme national des Bourses de Sécurité familiale lancé en 2013, rappelle-t-il, «a, jusqu’en 2021, exécuté 164,025 milliards de francs Cfa. C’est en raison du succès dudit programme que la Banque mondiale a accordé dans un premier temps, un appui financier de 27 milliards de francs Cfa pour la mise en œuvre du Programme d’appui aux filets sociaux et dans un deuxième temps un financement additionnel de 43,4 milliards de transferts monétaires aux ménages pauvres».
Entre 7,8 et 10,5% de croissance
Sur la période 2023-2025, le ministre des Finances et du budget prédit «un taux de croissance moyen de 7.8%, avec un pic de 10.5% en 2023, à la faveur du démarrage de l’exploitation de nos gisements d’hydrocarbures».
Pour ce qui concerne l’inflation, note ADD, «elle se situera en moyenne à 3.8%. C’est un peu plus que le plafond fixé dans le cadre de l’Uemoa, lequel s’élève à 3%, mais on peut aisément faire le constat que notre pays est bien proche de la norme. Et le gouvernement continuera d’être vigilant sur le sujet de l’inflation et de prendre toutes les mesures d’accompagnement permettant de protéger le pouvoir d’achat des ménages, mais aussi les marges des entreprises».
244,06 milliards pour les collectivités
Abordant la situation des organismes publics composés des collectivités territoriales, des institutions de protection sociale et des entreprises publiques, Abdoulaye Daouda Diallo a assuré que «les transferts de l’Etat aux collectivités territoriales resteront sur une tendance haussière». Et le ministre des Finances et du budget de préciser : «Arrêtés à 39 milliards 332 millions 910 mille francs Cfa en 2012, ils (transferts) atteignent 93 milliards 997 millions 671 mille 582 francs Cfa en 2022, soit un doublement en dix ans. Notons également le démarrage effectif du Pacasen urbain et rural en sus des instruments financiers habituels que sont le fonds de dotation de la décentralisation, le fonds d’équipement des collectivités territoriales, les ristournes et le budget consolidé d’investissement décentralisé.
Les ressources à transférer par l’Etat aux collectivités territoriales devraient atteindre un montant de 244,06 milliards de francs Cfa sur la période 2023-2025, ce qui témoigne de la volonté des pouvoirs publics d’accompagner la décentralisation pour la création de territoires viables, compétitifs et porteurs de développement économique et social durable».
NDIASSANE DÉNONCE LE SILENCE DE MACKY SUITE À L'ATTAQUE DU CORTÈGE DU KHALIFE
La famille Kountiyou a vivement dénoncé «le manque de considération de Ndiassane» par l’Etat, qui n’a pas réagi après ces graves incidents
L’incompréhension et la colère ne retombent pas à Ndiassane. La réaction de la famille Kountiyou à la suite de l’attaque contre le cortège du khalife était épiée. A la faveur d’un point de presse hier, elle a fait une sortie dont le ton montre la colère de Ndiassane envers le chef de l’Etat, Macky Sall, et de son ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow. Sans langue de bois, Bouna Kounta, petit-fils du fondateur de Ndiassane, parle de «manque de respect total de l’Etat». Lequel n’a pas réagi après l’attaque du cortège du khalife de Ndiassane par des partisans du maire, Ousmane Sarr. «Qu’avons-nous fait pour mériter ce manque de considération du président Macky Sall. Ndiassane ne fait pas partie des cités religieuses de ce pays ?», s’interroge Bouna Kounta, qui enchaîne : «Depuis l’accession de Cheikhal Bécaye Kounta à la tête du khalifat, Macky Sall n’est venu ici que pour présenter ses condoléances suite au décès du défunt khalife. Nous ne voyons l’ombre du président que quand il y a un décès.» Le petit-fils de Cheikh Bouh Kounta souligne : «Nous n’avons que notre khalife, notre guide spirituel. Toute personne qui le respecte et lui donne ses droits, nous le respectons en retour.» Il s’indigne : «Depuis l’attaque du cortège du khalife, nous n’avons reçu aucune délégation venant de l’Administration sénégalaise. Ni le Gouverneur de Thiès, ni le ministre de l’Intérieur, encore moins le chef de l’Etat n’ont réagi. Nous dénonçons vigoureusement ce que le Président nous a fait. Ça nous a fait mal. Et nous pensons que si c’était un autre khalife qui était attaqué de cette façon, le Président allait annuler son voyage en Allemagne pour aller lui rendre visite et tirer l’affaire au clair.» D’où, selon lui, «la mobilisation de toute la population de Ndiassane pour montrer leur mécontentement à l’encontre du Président Macky Sall et de son ministre, Abdoulaye Sow, qui a autorisé le lotissement de Thiaoune Kounta». Le maire de Cherif Lô en a aussi pris pour son grade. «Ousmane Sarr, depuis qu’il est élu maire, il n’a jamais cessé de braver les terres de feu Cheikh Bouh Kounta. La commune de Chérif Lô est érigée en communauté rurale depuis 1972. Il y avait des présidents de communautés rurales et des maires qui sont passés avant lui. Et ces derniers ont respecté le statut de cité religieuse de Ndiassane, avant de faire quoi que ce soit dans la commune, ils venaient toujours auprès du khalife, pour lui demander ce qu’il veut dans cette commune.» Aujourd’hui, Ndiassane est confus : «L’actuel maire, Ousmane Sarr, ne fait jamais cela. Il pille les ressources foncières de Ndiassane. C’est pourquoi nous demandons au président de la République de placer la commune sous délégation spéciale pour que Cherif Lô puisse vivre en harmonie.» Et d’avertir : «Nous ne laisserons jamais personne brader les terres de nos ancêtres. Et ce sera au prix de notre vie. Tout ce que le khalife nous demandera de faire, nous allons le faire.» Bouna Kounta annonce une plainte contre le maire de Cherif Lô.
Il faut savoir que le cortège du Khalife général de la famille Kountiyou, Cheikhal Bécaye Kounta, qui se rendait à Thiaoune Kounta, avait été attaqué à coups de pierres, jeudi dernier, par des personnes proches du maire de Cherif Lô, qui refusent l’arrêt du lotissement de Thiaoune Kounta demandé par l’autorité religieuse. Il s’en était suivi de violents affrontements qui avaient occasionné des blessés, obligeant l’autorité religieuse de Ndiassane à demander l’intervention du Commandant Sow, chef de la Brigade de gendarmerie de Tivaouane.
A l’origine de ces affrontements, le document du ministre de l’Urbanisme autorisant le maire de Cherif Lô à procéder au lotissement de Thiaoune Kounta, plus connu sous le nom de Thiaoune Mbambara. «Inacceptable» selon le Khalife général de Ndiassane, qui avait signalé qu’aucune autorisation de lotissement n’a été fournie par Ndiassane à Ousmane Sarr. Et donc, ce dernier n’a aucun droit de procéder au lotissement de ces terres. «Les terres appartiennent à la famille Kountiyou. Nous n’accepterons jamais qu’elles fassent l’objet de pillages de la part d’un maire.»
L'ADIEU DE NIASSE À L'ASSEMBLÉE NATIONALE
Il a présidé l’Assemblée nationale durant 10 ans. Moustapha Niasse a fait ses adieux hier lors de la dernière session ordinaire de cette législature. Occasion de faire le bilan et d’informer sur les projets qu’il laisse à son successeur
C’est la fin d’une ère. Après avoir été à la tête de l’Hémicycle durant 10 ans, Moustapha Niasse a fait ses adieux hier lors de la séance plénière portant sur le débat d’orientation budgétaire. Elle marque la fin de la session ordinaire et le dernier jour de l’Assemblée nationale ainsi composée. C’était donc l’occasion de faire le bilan et d’ouvrir des perspectives pour la prochaine législature. Lors de son allocution, celui qui a présidé les 12ème et 13ème législatures, est revenu sur les innovations qui ont été apportées à l’Assemblée nationale. Moustapha Niasse a ainsi rappelé que «l’interprétation simultanée, qui concerne six langues nationales et le français, est une réalité, depuis décembre 2014, grâce à la coopération avec l’Union européenne». Il a également parlé de la numérisation de la bibliothèque et des archives qui datent de la période de l’Afrique occidentale française grâce à l’Usaid et l’Ong 3D. Partant avec le sentiment du devoir accompli, Moustapha Niasse annonce que son successeur se chargera de mettre en œuvre des projets ficelés dans le cadre de la coopération avec la République de Corée. A ce propos, il souligne : «La coopération avec la République de Corée, par le biais de son agence dénommée Koica, a porté ses fruits, à travers un financement géré avec le ministère de l’Economie, du plan et de la coopération du Sénégal.»
Modernisation de l’Assemblée
Informant que c’est un financement de 3 milliards, M. Niasse renseigne que «les deux parties coopéreront pour la modernisation du système des activités législatives qui consiste en la mise en place d’un système de vote électronique et de conférence dans les activités de l’Assemblée, la mise en place d’un système de conférence audio et d’interprétation simultanée, l’installation de nouveaux mobiliers pour les députés dans l’Hémicycle et dans leurs bureaux, ainsi que dans les salles de réunions des Commissions permanentes». Concernant toujours ce projet, le président de l’Assemblée nationale fait savoir qu’il «comprend aussi la numérisation des résultats des activités législatives et l’amélioration de l’accessibilité aux informations législatives, pour les chercheurs, les étudiants et les doctorants».
Dans cette direction, ajoute-t-il, «tout sera mis en œuvre pour développer une application capable d’afficher les résultats du vote électronique». Dans cette dynamique, il soutient qu’il «sera également mis en place un système de gestion des enregistrements pour les activités législatives et le site web de l’Assemblée nationale sera amélioré». Selon M. Niasse, ce projet «prévoit aussi le renforcement des capacités du personnel administratif et des membres de l’Assemblée, en les invitant en stage de formation et en visite en République de Corée». A en croire Moustapha Niasse, «les femmes députées ne seront pas en reste dans les programmes de formation, un volet spécial du projet leur est réservé». Dans son discours, le président de l’Assemblée a précisé que «la Convention entre l’Etat du Sénégal et la Koica va être bientôt signée, entre le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération et les autorités coréennes, ici à Dakar et la période couvrira jusqu’à l’année 2026».
Lors cette session, le président Niasse a également évoqué le volet formation. Et il dit : «Comme vous le savez, tout au long des Législatures XIIe et XIIIe, j’ai pris soin, avec les moyens propres de l’Assemblée nationale, de couvrir les frais de la formation continue des députés, notamment les plus jeunes. En plus, des efforts appréciables ont été consentis pour maintenir les Assistants parlementaires.» En bon patriarche, il appelle la prochaine législature à continuer sur cette lancée. «Le député est un homme ou une femme politique, mais la complexité des situations et des enjeux doit l’amener à se projeter au-delà de la Politiké et à se pencher, avec rigueur, sur les choses de la Cité. Nous devons donc tenir compte des contraintes historiques, et développer nos nécessaires convergences, vitales pour la paix, la stabilité, la sécurité et le développement. La prochaine entrée du Sénégal dans l’ère de l’économie pétrolière et gazière, implique de nouvelles responsabilités et un nouveau regard sur le monde, sur nous-mêmes, nos obligations et nos devoirs», a-t-il conseillé.
Après 10 ans à la tête de cette institution, la deuxième personnalité de l’Etat a tenu à adresser de vifs remerciements à ses collègues, collaborateurs et au président de la République. S’adressant à ses collègues, il déclare : «Je ne saurais terminer cette allocution sans vous adresser mes vifs remerciements, à chacune et à chacun d’entre vous, très honorables députés, pour la considération, le respect et même l’affection que vous m’avez toujours témoignés, en franchissant les barrières politiques, en oubliant les contingences cahoteuses et en validant l’essence de nos missions, dans une osmose de pensées et d’actions concertées, au profit de l’essentiel.»
Rédaction d’un livre
Moustapha Niasse a annoncé la rédaction d’un livre sur sa vision de l’Afrique. Selon lui, c’est «la vraie Afrique, celle qui a commencé de se construire avec des leaders conscients des attentes qui s’élèvent vers eux et qui ne ménagent aucun effort pour affirmer, confirmer et consolider la place de notre continent et de ses cultures, dans le monde». En écrivant ce livre, Moustapha Niasse compte réparer une injustice concernant la vision que certains ont de ce continent. «Mon ambition, partagée par de nombreux sénégalais, est pour l’Afrique, continent d’histoires et de cultures, cette Afrique que l’on ne regarde pas avec l’attention qu’il faut, celle qui peut être fière d’elle-même et qui doit avoir confiance en son avenir dans le concert des nations», a-t-il dit en closant son dernier discours à l’Assemblée nationale.
Samba Sy, ministre du Travail et des relations avec les Institutions : «J’ai pu apprécier vos qualités d’homme d’Etat…»
«J’ai pu apprécier vos qualités d’homme d’Etat reconnu. Je salue, en conséquence, le brio avec lequel vous avez tenu les séances avec vos collègues et collaborateurs, en veillant à l’expression de la diversité d’opinions inscrite dans le cadre de notre commun vouloir de vie commune. En cet instant de notre exercice, je vous rends un hommage amplement mérité.»
Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du budget : «Vous avez conduit de main de maître cette législature»
«Vous avez conduit de main de maître cette législature, comme celle précédente, surmontant avec brio les vicissitudes et les crises. Soyez fier de vous, Monsieur le président Moustapha Niasse, car le bilan du Président Macky Sall, tous ces progrès accomplis dans les domaines économique et social et qui figurent dans le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle, ce bilan est aussi le vôtre.»