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10 septembre 2025
LA TABASKI LOIN D'ÊTRE BÊLE À THIÈS
Le marché thiessois n’est toujours pas bien approvisionné en moutons à moins d’une semaine de la fête, malgré les assurances du ministre de l’Elevage et des productions animales en visite de contact et d’évaluation au foirail de Séwékhaye
Va-t-on vers une possible pénurie de moutons à Thiès ? C’est l’inquiétude qui prend place à la vue du foirail de Séwékhaye, à Ngoundiane, qui est le plus important point de débarquement de moutons en provenance de toute la sous-région. L’offre est encore loin de satisfaire la demande au célèbre marché à bétail, à moins d’une semaine de la fête de l’Aid El Kabir. Ce n’est pas le grand rush. Le foirail accueille des moutons à compte-gouttes sans encore faire le plein. Contrairement aux années passées, cette année, le nombre très réduit de moutons sur place en inquiète plus d’un. Ainsi des appréhensions commencent à hanter certains citoyens qui affichent des craintes allant dans le sens d’une pénurie et d’une cherté des moutons. «Les années passées, le nombre de moutons présents ici était plus important que nous étions obligés de couper les feuilles d’arbres pour nourrir le bétail. On pouvait voir les troupeaux, à perte de vue, tout au long de la route ; mais cette année, c’est totalement différent», regrette Assane Sow, un vendeur de moutons.
Même constat du côté des clients. Badara Diop, un visiteur moyen, anxieux et angoissé, n’en croit pas ses yeux. «Il n’y a pas beaucoup de moutons et ils sont chers. Le mouton ne se vend pas cette année à moins de 100 mille francs Cfa. Et ce sont de petits moutons en plus», déplore-t-il.
Un état de fait qui préoccupe les fidèles clients de ce foirail accoutumés à trouver des têtes à la portée de toutes les bourses.
Du côté du ministère de l’Elevage et des productions animales, c’est l’optimisme. Aly Saleh Diop, en visite de prospection ce week-end à Séwékhaye, rassure qu’il y aura même «un excédent» au niveau national de plus de «5 mille moutons par rapport à l’année dernière».
Il dit : «Malgré le fait qu’il y a moins d’entrées de moutons en provenance du Mali, les données présentent à tous égards un profil meilleur que l’année dernière. Et c’est un constat qui a été établi à partir d’un échantillon de 205 points de vente à travers le pays dont 114 marchés hebdomadaires.
L’offre nationale est en train de prendre de la place, ce qui doit contribuer à rassurer les Sénégalais quant au fait que les effectifs de moutons attendus seront disponibles.» Il notera que la région de Thiès «compte 98 mille 496 moutons à 10 jours de la Tabaski, contre un cumul de 91 mille 165 têtes à la même période l’année dernière».
PAR Madiambal Diagne
ON NE CHANGERA PAS LE VISAGE DU SÉNÉGAL POUR PLAIRE À SONKO
Comment des acteurs, précédemment en voie de participer régulièrement à des élections et qui ont présentement failli par désinvolture, peuvent-ils reprocher au système électoral, leurs propres manquements ?
Depuis le 2 février 2022, le collège électoral est convoqué pour la tenue des élections législatives le 31 juillet 2022. Ce scrutin va permettre le renouvellement de l’Assemblée nationale dont le mandat des députés arrive à terme. C’est un rendez-vous républicain conforme au calendrier institutionnel et aux exigences de la vie démocratique. Tous les préparatifs sont au point et la campagne électorale sera ouverte dès le week-end prochain. Malheureusement, comme dans chaque élection, des acteurs seront laissés en rade, n’ayant pu satisfaire aux conditions légales pour pouvoir participer à la compétition. Il n’y a donc rien de nouveau qui n’ait déjà été vécu ou expérimenté dans la marche assez éprouvée de la démocratie sénégalaise. Seulement, des voix et peut-être pas des moindres, s’élèvent pour demander le report des élections dans l’esprit, disent-elles, de permettre une participation la «plus inclusive». Une telle proposition apparaît surréaliste car on serait curieux de savoir dans quel pays au monde, tous les citoyens qui le désireraient seraient autorisés à participer aux élections nationales. Tout processus électoral est organisé, normé, de manière stricte et c’est justement cela qui rend dans un système démocratique, les citoyens égaux devant la loi et en droits.
Mais au Sénégal, de «bons esprits» préconisent de reporter les élections de juillet 2022, pour permettre à des citoyens, qui se sont disqualifiés pour s’être écartés de la loi du fait de leurs propres turpitudes ou carences, de pouvoir corriger leurs fautes, mieux, de se préparer à nouveau et revenir dans le jeu politique. Franchement quel esprit qui se voudrait tant soit peu juste, pour ne pas dire qui ne se voudrait pas hypocrite, accepterait une telle démarche ?
En effet, reporter des élections pour de tels motifs serait donner une prime à la médiocrité et au manque de sérieux et de rigueur. Pourquoi ne devrait-on pas permettre aux autres citoyens vertueux à l’aune de la loi électorale, consciencieux et rigoureux dans la préparation de leurs candidatures, d’être sanctionnés positivement, d’autant que tous les acteurs politiques ont bénéficié des mêmes conditions d’accès aux informations relatives aux élections et ont participé à tout le processus. Mieux, comment des acteurs qui, par le passé, avaient pris le soin de se mettre dans les conditions de participer régulièrement à des élections et qui ont failli cette dernière fois, par leur désinvolture, dans le respect des conditions fixées par la loi électorale, peuvent-ils reprocher au système électoral ou au juge constitutionnel, leurs propres manquements alors même qu’aucune des règles n’aurait été changée.
Dans le cas d’espèce, les listes de candidatures rejetées par le Conseil constitutionnel, juge électoral, n’ont pas principalement satisfait au respect de la parité homme/femme dans les assemblées élues. Une règle pourtant instituée au Sénégal depuis 2010, sous le magistère du président Abdoulaye Wade. Des élections législatives ont été organisées en 2012 et 2017 sur la base de la parité électorale et des élections locales en 2014, 2017 et 2022, sur les mêmes bases. Comment se fait-il alors que la coalition Yewwi askan wi (Yaw), qui se dit victime, avait pu, trois mois auparavant, c’est-à-dire aux élections locales du 23 janvier 2022, satisfaire aux exigences de la parité et se retrouver aujourd’hui à se plaindre pour avoir «commis des erreurs, des fautes fatales», pour reprendre le mot même de son leader Ousmane Sonko ? Est-il besoin de rappeler que plusieurs sessions de dialogue politique ont été déroulées pour revoir les règles de la compétition électorale mais qu’aucune formation politique n’avait estimé devoir remettre en cause la règle de la parité.
D’autres listes de candidatures ont été recalées pour n’avoir pas pu réunir le nombre de parrains nécessaires pour être qualifiées aux élections. Depuis le Code électoral de 1992, cette règle du parrainage par des électeurs existait au Sénégal pour les candidatures indépendantes alors que les formations politiques en étaient dispensées. La généralisation du parrainage citoyen en 2018 avait été une mesure plus équitable dans la compétition électorale car de nombreuses personnalités, notamment de la Société civile, se plaignaient d’une telle disposition alors que des partis politiques «cabines téléphoniques», avec des capacités moindres de mobilisation, pouvaient présenter des candidats sur la simple base d’un récépissé délivré par le ministère de l’Intérieur. Dans d’autres pays, il existe d’autres formes de parrainages. En France par exemple, ce système de parrainage par des élus rend très difficile la participation aux élections nationales et constitue un gros obstacle qui recale ou freine des ambitions politiques prometteuses. C’est d’ailleurs un combat de Jean-Luc Mélenchon qui, dans son projet politique de la 6ème République en France, préconise d’opérer une réforme du système de parrainage pour en faire un parrainage par des citoyens-électeurs.
C’est dire qu’aucun système électoral ne saurait faire l’unanimité et donc nul ne saurait privilégier les desiderata ou même les caprices circonstanciels d’un acteur politique au détriment des autres. Assurément, les responsables de la coalition Yaw ne devraient pas avoir plus de droits ou de privilèges que leurs homologues de Benno bokk yaakaar (Bby), de Wallu Senegaal, de Bunt-bi, d’Aar Sénégal, de Gueum sa bopp ou d’une toute autre coalition électorale déclarée.
Qui accepterait que le président Macky Sall s’offre un rabiot ou un «mandat cadeau» ?
En vérité, les tenants de la thèse de la nécessité d’un report des élections législatives invoquent le souci de ramener la paix dans le climat politique. En effet, voudrait-on céder à des menaces, à des chantages à la violence, proférés par Ousmane Sonko et ses alliés de la coalition Yaw ? Si chaque fois qu’un acteur politique arrivait à semer le désordre et des troubles en mobilisant des groupes de partisans, on devrait remiser au placard la vie des institutions et le processus électoral, on ferait le deuil de la démocratie dans notre pays. D’ailleurs, ce serait instaurer le désordre et le chaos si ceux qui pourraient arriver, plus que d’autres, à faire peur, imposaient leurs volontés et s’affranchissaient des règles communes. La tension politique ambiante est bien moins aiguë que les situations vécues au Sénégal en 2012, 1993, 1988, 1983 ou 1962, et pour autant les élections avaient été, à chaque fois, tenues à bonnes dates.
Le président Macky Sall a d’ailleurs fini de trancher définitivement la question en indiquant, sur tous les tons, que les élections se tiendront à date prévue, c’est-à-dire le 31 juillet 2022. On peut alors considérer les demandes de report comme des élucubrations qui cependant, appellent à être fustigées sans concession. La proposition de repousser les élections législatives apparait comme dangereuse, nocive pour le système démocratique, et provoquerait le chaos qu’elle prétendrait éviter. En repoussant les élections de juillet 2022, on instituerait une Assemblée nationale qui tiendrait sa légitimité de la seule volonté d’une autre institution, le président de la République. Mieux, quelle serait la légitimité des députés dont le mandat aura été prolongé par le président de la République ?
Toutes choses égales par ailleurs, ne crierait-on pas au coup d’Etat si le même président de la République, dans les mêmes formes et conditions, décidait de prolonger son mandat d’une quelconque durée ? Au demeurant, quelles sont les circonstances exceptionnelles engendrant un chaos généralisé au Sénégal, qui amèneraient le président de la République à «prendre une loi d’exception» ? Que Dieu nous en garde car le Sénégal ne se relèverait pas de sitôt d’une telle situation ! En France, cette situation avait été vécue en 1940 avec le Maréchal Pétain qui était à la tête d’un pays envahi et occupé par l’Allemagne nazie. En Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo avait pu bénéficier d’un «mandat cadeau» en faisant reporter, d’une année à une autre jusqu’en 2010, l’élection présidentielle qui était prévue pour l’année 2005. Le pays était en proie à une féroce guerre civile.
Du reste, les voix qui demandent le report des élections législatives au Sénégal, avaient été les mêmes qui demandaient, en 2019, le respect scrupuleux du calendrier électoral quand il s’était agi de reporter les élections locales. C’est dire simplement que ceux qui demandent le report des élections le font simplement pour permettre à Ousmane Sonko de pouvoir postuler à la députation, une opportunité qui lui a échappé du fait des turpitudes de son propre camp politique.
Macky Sall refusait une année de plus à Wade en 2012
On a noté la dernière sortie de Me Doudou Ndoye qui apporte sa voix au concert très peu audible du reste, demandant le report des élections législatives. On peut sourire en relisant l’édition du journal Walfadjri du 20 mars 2002 sous la plume de Momar Dieng. Me Ndoye qui préconise le report des élections prochaines, parce que la loi électorale est imparfaite et que le Conseil constitutionnel aurait mal jugé, disait, le 19 mars 2002, qu’en dépit du fait que le processus électoral n’était pas conforme à la légalité et le juge électoral était disqualifié, son parti l’Union pour la République allait participer aux élections. Il avait également continué à faire les mêmes constats et prenait pour autant part aux joutes électorales en tant que candidat à la présidentielle en 2007 et en 2012. C’est dire !
Pour sa part, en 2012, le président Macky Sall avait clairement indiqué qu’il combattait farouchement la candidature de Me Wade à l’élection présidentielle mais que si d’aventure le Conseil constitutionnel, qui a la mission de juger de la recevabilité des candidatures, acceptait celle du président Wade, il irait l’affronter et le battre dans les urnes. Cette posture avait valu à Macky Sall d’être mis au ban d’une bonne frange de l’opposition qui continuait de se rassembler à la Place de l’Obélisque. Macky Sall était ainsi accusé de «traitrise» ou d’être le «plan B de Wade» sur tous les murs du Sénégal couverts de graffitis. Il avait pris acte de la décision du Conseil constitutionnel, autorisant la candidature du Président sortant et avait démarré sa campagne électorale qui finira par être victorieuse. D’autres candidats travaillaient sur un autre schéma, encouragés en cela par des acteurs de la Société civile sénégalaise qui avaient bénéficié du renfort de l’ancien Président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, dépêché à Dakar pour essayer de calmer le jeu politique. C’est ainsi qu’il avait été préconisé un report de quelques mois de l’élection présidentielle, pour permettre au Président Wade de «quitter le pouvoir sans perdre la face» en acceptant de ne pas se représenter. Pour la petite histoire, le candidat Macky Sall était l’un des rares à opposer une fin de non-recevoir à ce projet. C’est ainsi qu’il avait demandé à Me Alioune Badara Cissé et Samba Diouldé Thiam de le représenter à une conférence de presse organisée par le patron du groupe Walfadjri, Sidy Lamine Niasse, qui dénonçait ce projet qu’il considérait comme funeste et porteur de gros dangers pour le Sénégal. Le texte introductif à cette conférence de presse avait été rédigé par Abou Abel Thiam qui était sur le terrain de la campagne, dans la caravane de la coalition Macky2012. Le projet de report de l’élection avait été tué dans l’œuf et le président Obasanjo bouda et reprit son avion, surtout que son hôtel avait commencé à être assailli par des manifestants hostiles à toute idée de report de la Présidentielle.
ÉLIMINATOIRES DU MONDIAL DE BASKET, LES LIONS RENDENT UNE PÂLE COPIE À ALEXANDRIE
Après avoir essuyé une cinglante défaite face aux Pharaons (76-43), les Lions ont fini par perdre le duel qui l’opposaient ce samedi 2 juillet à Alexandrie, à la RD Congo (67-70)
Le Sénégal a terminé par un piètre bilan dans la fenêtre Fiba qui a pris fin hier, dimanche à Alexandrie. Laminés par l’Egypte (76-43) et ballottés par la RD Congo (67-70.), les Lions ont bouclé son parcours par une large victoire contre le Kenya (86-53). Avec ce carton offensif, le Sénégal termine sur une bonne note et s’emparent de la 3ème place de cette poule D qualificative pour le dernier tour des éliminatoires qui se joue en août prochain.
Le Sénégal a rendu une très pâle copie lors de la fenêtre FIBA éliminatoires de la Coupe du monde 2023. Après avoir essuyé une cinglante défaite face aux Pharaons (76-43), les Lions ont fini par perdre le duel qui l’opposaient ce samedi 2 juillet à Alexandrie, à la RD Congo (67-70).
Décidés à se relever, les Lions avaient le souci de prendre en même temps une revanche sur cette équipe congolaise. Un adversaire qui a eu l’affront de le surprendre en février sur son parquet lors de la précédente fenêtre à Dakar. Mais le 5 majeur du Sénégal, composé avec Jean Jacques Boissy, Pape Malick Dimé, Pape Moustapha Diop, Bamba Diallo et Gorgui Sy Dieng, a d’entrée mesuré la complexité de la tâche face à une formation de Rd Congo à la fois athlétique et agressive. Moins tranchant sur le jeu intérieur et sur les tirs, le Sénégal cède le premier acte de jeu à l’adversaire (17-11). Le Sénégal trouve la bonne carburation au début du deuxième quart temps. Babacar Sane et Alkaly Ndour jouent leur partition dans les phases offensives et permettent au Sénégal de rester en contact et de talonner la Rd Congo à la mi-temps (22-24).
Au retour des vestiaires, les protégés de Boniface Ndong amorcent timidement la partie. Dominés sur les rebonds offensifs et très laxistes en défense, les Lions marquent le pas. Jordan Sakho en profite pour prendre un net avantage (36-46) qu’ils parviennent à maintenir à 13 points à la fin du troisième quart-temps (36-49). Dans le denier quart temps, l’équipe du Sénégal aura du mal à suivre le rythme imposé par les partenaires de Kasibabu et surtout Claude Christian meilleur marqueur du match avec 19 points. La Rd Congo profite largement des nombreux espaces laissés sous la raquette et des nombreuses interceptions pour tenir à bonne distance les Sénégalais (50-53; 5e). Malgré le manque d’expérience, Jean Jacques Boissy réussit à redonner plus d’allant sur les phases offensives et sonne la révolte avec une succession de tirs primés. C’était insuffisant face à la combativité et la réussite insolente de leur vis à vis. Gorgui Sy Dieng et leurs coéquipiers ne tarderont pas à plier et de concéder une deuxième défaite dans cette fenêtre Fiba. C’est également leur seconde défaite face aux Congolais après le surprenant revers (72-67) subi au mois de février dernier à Dakar.
Un carton offensif pour la der contre le Kenya
Pour sa dernière sortie dans cette fenêtre, le Sénégal a enregistré sa première victoire à Alexandrie. Les Lions ont réussi un véritable carton offensif en étrillant l’équipe kenyane sur la marque sans appelle de (87 à 54). En terminant à la troisième place du groupe D, les Lions sont qualifiés pour le second tour et vont chercher à décrocher au mois d’août prochain l’un des cinq tickets pour le Mondial asiatique de 2023.
Réactions… Réactions…
Boniface Ndong, sélectionneur des Lions : «Nous produisons du mauvais basket maintenant, personne n’a peur de nous… » !
C’est une triste réaction du sélectionneur des Lions. Boniface Ndong a fait un constat amer des deux défaites consécutives de ses joueurs qui peinent à gagner ses matchs à Alexandrie. «Nous avons le même groupe que l’été passé, il nous manque juste de la maturité. Nous devons être capables de jouer pendant 40 minutes» a réagi l’entraîneur après la défaite hier, face à la RDC rapporte le site de la FIBA. Les Congolais disposent des Lions une deuxième fois en deux fenêtres. L’ancien MVP du FIBA AfroBasket poursuit : « C’est vrai que nous ne disposons pas de tous nos meilleurs éléments, mais ce n’est pas une excuse. Le Sénégal est un pays de basket et nous produisons tout simplement du mauvais basket actuellement.» Le Sénégal est méconnaissable durant cette fenêtre. Dans le jeu, les Lions ne montrent pas beaucoup de caractère et subissent les assauts de leurs adversaires. Il faudra revoir le travail et ne plus penser être au-dessus des autres semble donner comme solution Boniface Ndong. « Les Congolais se sont plus battus que nous. Nous devons nous regarder dans le miroir. Le basket est un sport majeur au Sénégal, mais les autres pays progressent, et tout le monde a de la fierté. Tant que nous ne jouerons pas avec la même fierté que les sélections sénégalaises qui nous ont précédés, nous allons continuer à perdre. Plus personne n’a peur de nous.»
par Boubacar Drame
REPENSER LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE EN AFRIQUE
Le défi alimentaire accentué par la crise géopolitique avec une inflation des prix liée aux engrais et la famine qui se pointe interpelle tout le monde
Il ne passe pas une journée sans voir défiler des informations relatant la tragédie des jeunes migrants aux frontières de l’Europe, dans l’océan Atlantique et dans la Méditerranée. Drames considérés comme insignifiants comparés aux futurs refugiés climatiques que le monde connaitra selon les tendances pessimistes de l’évolution de la température si l’on se réfère au dernier rapport spécial du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels et les trajectoires associées d’émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Avec la pandémie liée au Covid-19, nous ne doutons point et sommes persuadés qu’avec l’avènement de celle-ci, le monde occidental a démontré à suffisance ses limites et son impuissance à faire face aux crises. Pourtant l’Europe continue d’attirer nos jeunes. Face à ces mirages, des réponses stratégiques doivent être proposées à ces derniers.
D’autant plus que l’Afrique est et demeure le continent des possibles !
Agissons pour que tout soit possible !
Inutile de faire le procès du colonialisme, de discourir sur le néo-colonialisme ou le tropisme des agro-industries sur nos ressources. Il nous revient de penser par nous-mêmes et pour nous-mêmes afin que l’Afrique ne soit plus de consommateurs de concepts pensés ailleurs ne prenant pas en compte nos réalités et nos objectifs de développement socio-économiques. Au-delà de simples pays fournisseurs de matières premières et de consommateurs de produits, nous autres africains devrons user de notre matière grise pour une transformation structurelle de notre continent. Sinon, personne ne le fera à notre place !
Tout le monde s’accorde à constater que le contexte de la Covid-19 et cette crise géopolitique ukrainienne ont ralenti voire inversé tous les progrès considérables réalisés par le continent en termes de réduction de la faim, de la malnutrition et de la pauvreté.
L’équation alimentaire est devenue complexe et sa résolution une nécessité. Le statu quo n’est plus une option. Il convient d’aborder l’élaboration des politiques avec une approche plus holistique.
Ainsi il urge de mettre le curseur sur le changement et la transformation au niveau des systèmes. Car la question de l’alimentation en Afrique redevient cruciale.
D’où la mise en œuvre d’une série d’actions à grande échelle afin de générer un cadre plus holistique et plus détaillé pour les décideurs politiques africains. Nécessité pour ceux-ci à repenser et à réorienter les systèmes surtout dans le secteur alimentaire.
Le défi alimentaire accentué par la crise géopolitique avec une inflation des prix liée aux engrais et la famine qui se pointe interpelle tout le monde. Des pistes de solutions fusent de partout, du citoyen lambda, par la magie du digital et des réseaux sociaux jusqu’aux autorités au plus haut niveau.
En effet, le défi alimentaire est devenu géopolitique et d’enjeux d’avenir. Ceci qui constitue un paradoxe du fait que l’humanité croule sous la nourriture avec une augmentation de la production mondiale plus rapidement que la population planétaire alors que la faim persiste et augmente ou comment expliquer que les trois-quarts des personnes souffrant de la faim dans le monde soient des paysans producteurs ?
Bref, comment repenser les systèmes de développement pour atteindre la souveraineté alimentaire et éviter ainsi des fausses solutions aux vrais problèmes ? Car nous ne pouvons pas continuer à toujours préconiser des solutions conjoncturelles à des problématiques structurelles. Loin pour moi de déconstruire tous les engagements de nos états dans les accords internationaux comme l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 qui constitue un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité. Il s’avère que ces engagements doivent être revus et redéfinis à l’avantage de notre continent à différentes échelles à la fois continentale, régionale et nationale.
Au niveau continental, le constat est implacable. Après dix ans, nos États dans leur écrasante majorité n’ont pas pu respecter et atteindre les objectifs fixés dans la Déclaration de Maputo (2003) sur l’agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique. Ce qui a conduit à une seconde Déclaration de Malabo sur la croissance et la transformation accélérées de l’agriculture en Afrique pour une prospérité partagée et de meilleures conditions de vie. Pour dire que le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) doit être repensé en conciliant et en adaptant les stratégies d’orientation et de planification du secteur de l’alimentation et de l’Agriculture du Plan d’action de Lagos pour le développement économique de l’Afrique (1980-2000) avec l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Le défi fondamental à relever par ce nouveau programme agricole ajusté est de produire plus et mieux pour nourrir l’Afrique et conduire les changements indispensables à la transformation de l’agriculture du continent.
En effet, nos États doivent prendre les devants et ne plus attendre désormais que les gouvernements ou les agences d’aide internationales interviennent avec leurs « solutions » pour agir comme ce fut le cas des politiques d’ajustement structurel imposées par les institutions de Bretton Woods (FMI et Banque Mondiale). Ces politiques imposées aux États africains ont plombé durant une vingtaine d’années toutes les projections clairement et souverainement définies à l’époque par le Plan d’actions de Lagos pour le décollage économique du continent. Pour rappel, des dispositions ont été prises à travers des mesures concrètes de mise en œuvre du Plan d’actions de Lagos par l’intégration sectorielle notamment dans le domaine de l’agriculture jusqu’au développement industriel de l’Afrique.
Le tir peut être rectifié avec les opportunités de près d’un milliard deux cents millions de consommateurs africains du marché de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en privilégiant dans chaque pays le consommer local et la production suffisante destinée pour l’Afrique et par les africains.
Pour se faire, le nouveau PDDAA ajusté pour la souveraineté alimentaire de l’Afrique doit être à l’ordre du jour avec la prise en compte de cette nouvelle donne. Ce nouveau programme formulé et porté par l’Union Africaine pourra servir de cadre d’intervention aux politiques et stratégies de développement de ce secteur dans l’ensemble du continent et visant entre autres, l’intensification de l’intégration régionale et continentale conformément à l’Agenda 2063 de l’UA. C’est uniquement ce nouvel engagement qui sera la base du plaidoyer par exemple lors des discussions des session de la Conférence régionale de la FAO pour l’Afrique. Au niveau sous régional, dans l’espace CEDEAO par exemple, un arrimage opérationnel doit être de vigueur entre les politiques agricoles nationales avec la Politique agricole communautaire (ECOWAP) en convergence avec celle du PDDAA ajusté et l’implication des organisations de producteurs régionales. La mise en œuvre effective de telle stratégie doit favoriser aussi les discussions entre les Gouvernements et le secteur privé concernant la disponibilité d’intrants et d’innovations technologiques.
Au plan national, depuis 2012, le Gouvernement du Sénégal, conscient de la place de l’Agriculture dans la transformation économique du pays, a entrepris des actions majeures afin de relever ces défis à travers la mise en place du Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise (PRACAS) puis du Programme Agricole pour la Souveraineté Alimentaire Durable. Toutefois, dans ce contexte, la mise en place de guichets spéciaux pour les quatre programmes du Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural pourra booster tous les programmes avec une autonomie d’action.
A ce titre, à la place de projets/programmes de chaque partenaire technique et financier qui sont à l’origine souvent des redondances dans leurs interventions sans améliorer durablement le niveau de vie des cibles, ou créer des activités génératrices de revenus voire impulser l’esprit d’entreprenariat autonome et d’emplois décents, tous les accords avec ces partenaires au développement peuvent être négociés et centralisés par le Ministère tutelle afin d’appuyer l’investissement/financement de l’objectif de souveraineté alimentaire à travers uniquement les quatre programmes à savoir
1) la sécurisation de la base productive et développement des infrastructures rurales ;
2) l’augmentation de la production, diversification et valorisation des produits agricoles ;
3) l’accompagnement à la production : financement, recherche, formation et appui-conseil et
4) le pilotage, la gestion et la coordination administrative.
Un système suivi-évaluation de l’opérationnalisation de ces quatre programmes du ministère est plus que nécessaire conformément aux dispositions de la Loi d’Orientation AgroSylvo-Pastorale (2004) avec la mise en œuvre de tous les décrets d’application de ladite loi et surtout la tenue annuelle et régulière du Conseil Supérieur d’Orientation Agro-SylvoPastorale regroupant l’ensemble des acteurs du monde rural, présidé par le Chef de l’Etat. Nous appelons à l’action pour un meilleur devenir de notre continent afin de gagner les défis agricoles de l’Afrique !
CONCERTS DE CASSEROLES, DU TOP AU FLOP
Le Docteur en communication politique Momar Thiam livre son diagnostic des deux concerts de casseroles initiés le 22 et 30 juin dernier par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et la coalition YAW
Le dernier concert de casseroles et de klaxons appelé par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, dont la candidature aux législatives du 31 juillet a été compromise après l’invalidation de la liste des titulaires de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi dont il était chef de file, n’a pas été couronné de succès. L’avis est du Dr en communication politique, Momar Thiam. Interpellé par Sud Quotidien, le Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic Dakar) a donné plusieurs raisons de ce flop.
Interpellé par Sud Quotidien, le Docteur en communication politique Momar Thiam livre son diagnostic des deux concerts de casseroles initiés le 22 et 30 juin dernier par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et la coalition YAW. Estimant que la première édition de ce concert de casseroles a été une grande réussite, le spécialiste en communication soutient que cette prouesse se trouve principalement dans la nouveauté de cette manifestation appelée par Sonko qui incarne aujourd’hui la figure du chef de l’opposition au Sénégal, après le ralliement dans le camp du pouvoir d’Idrissa Seck arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle. « La première édition a bien marché parce qu’il y a ce qu’on appelle, en communication, l’effet de nouveauté. L’effet de nouveauté faisant, forcément, les gens adhèrent parce qu’il y a ce qu’on appelle la curiosité qui fait que les gens veulent savoir ce que cela donne. Donc, vous avez des partisans et non moins adhérents de Pastef et des suiveurs d’Ousmane Sonko qui vont le faire et d’autres qui ne sont pas forcément des sympathisants ou des partisans d’Ousmane Sonko qui vont s’y mettre parce que tout simplement, il y a l’effet de nouveauté», a-t-il indiqué. Et cela, en faisant remarquer par ailleurs que «c’est une forme de manifestation qui consiste à faire du bruit de manière particulière et ce n’est pas nouveau, on l’a vu déjà avec les gilets jaunes en France et effectivement, ça interpelle. » Se prononçant par ailleurs sur le deuxième concert de casseroles appelé du 30 juin dernier dans la foulée de la décision de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi de suspendre le rassemblement prévu le 29 juin à Dakar et dans plusieurs départements mais interdits par les autorités préfectorales, Dr Momar Thiam a indiqué que ce dernier n’a pas été suivi comme la première.
Les causes de l’échec du deuxième concert
Poursuivant son analyse, il a évoqué plusieurs raisons pour justifier ce «délaissement» des Sénégalais. Ainsi, selon lui, la première raison est à rechercher dans la réaction de certains spécialistes qui ont parlé d’effets nocifs du bruit des casseroles et autres klaxons pour l’oreille, pour les tympans après de la réussite de la première édition. Poursuivant son analyse, Momar Thiam pointe le contexte de la préparation de la Tabaski. «La première édition a été une réussite et les gens, surtout les spécialistes ont parlé d’effets nocifs en tout cas pour l’oreille, pour les tympans etc. Et à partir de ce moment, les gens vont pouvoir se dire, et bien écoutez, une première fois, c’est bon une seconde fois ça suffit. Et que donc, il n’est pas question de renouveler l’expérience d’autant plus qu’il y avait une première expérience qui a réussi. », a-t-il fait remarquer. Avant d’ajouter : « Et là, cet état de fait de délaissement rejoint ce qu’on appelle l’effet d’agenda qui est qu’un événement chasse en autre en communication. C’est quoi l’événement ? C’est la préparation de la Tabaski. C’est quoi l’événement ? C’est que les gens qui n’ont pas travaillé pendant la période où il y avait des perturbations, des grèves, des manifestations, se sentent l’obligation de travailler davantage et que donc de ne pas s’amuser entre guillemets avec des casseroles ou avec des couverts de marmite et là, c’est contre-productif forcément pour celui qui organise, pour la personne qui organise, pour passer et pour Ousmane Sonko ».
Manque de cohérence de la position de Yewwi
Poursuivant ainsi son analyse, l’expert en communication souligne que le leader de Pastef a manqué de cohérence dans sa logique en décrétant ce deuxième concert de casseroles et de klaxons dans un contexte où tout l’agenda est chargé pour l’opinion après la réussite de la première expérience. « Je pense que, à partir du moment où il avait dit qu’il n’était plus question de manifester parce que tout simplement les gens pensent à la Tabaski, il y avait les examens pour ceux qui sont à l’école, du même coup et dans le même registre, il ne fallait pas renouveler cette expérience de bruit avec les couverts de marmite, avec les casseroles, etc. Tout simplement parce que, cela participe à la perturbation si vous voulez du quotidien des gens. Et l’opinion de la sa grande majorité n’est pas partante pour cela. Ce qui explique quelque part les petits flops que ça eus en tout cas», a d’emblée campé le Dr en communication politique avant de faire remarquer au sujet de ce concert de casseroles que « c’est une forme de bataille, de manifestation, de communication pour se faire entendre et se faire remarquer. Et à partir de ce moment-là, une fois que l’expérience réussit, il faut trouver d’autres formes de manifestations, d’autres formes de batailles qui feront que, évidemment, vous allez afficher une certaine singularité dans votre démarche politique qui fera qu’effectivement, vous aurez de l’avance sur vos adversaires et non moins parti au pouvoir où coalition au pouvoir».
« Il fallait passer à une autre forme de lutte »
Ainsi soulignant dans sa conclusion qu’« on ne renouvelle pas forcément une expérience qui a réussi … », le Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic Dakar) estime que le leader de Pastef et ses proches ont commis une erreur en cherchant à forcer le deuxième concert de casseroles et de klaxons dans ce contexte actuel très chargé pour l’opinion. « Ça a été quand même assez dérisoire de vouloir renouveler l’expérience après la première qui a été une réussite. Il fallait garder cela et passer à autre chose parce qu’on ne renouvelle pas forcément une expérience qui a réussi dans un contexte où tout l’agenda est chargé pour l’opinion et surtout au Sénégal où on est à l’approche de la Tabaski, les examens dans les écoles primaires et autres. Et si vous regardez bien, qui s’adonnait à cette forme de bruit ? La plupart sont des jeunes, des enfants qui s’amusent avec. Vous avez peu d’adultes qui le font sauf peutêtre les chauffeurs de taxi qui s’y sont donné à cœur joie. L’objectif de la première expérience étant atteint, il fallait passer à une autre forme de lutte, une autre forme de manifestation communicative pour se faire entendre».
LES TRÈS GRAVES ACCUSATIONS DE TORTURES DE GUY MARIUS SAGNA
L'activiste évoque une série de tortures et de sévices dont auraient été victimes des jeunes arrêtés lors des manifestations du 17 juin dernier
« La Casamance ne doit pas être une zone de non-droit où certains gendarmes peuvent se permettre d’attraper des citoyens dans le cadre de manifestations, de les torturer, de leur casser le crâne, de les menacer, d’agrafer leur sexe... », a tenu à dénoncer Guy Marius Sagna qui, dans un point de presse tenu à Ziguinchor au siège du Pastef, a fait état d’une série de tortures et de sévices dont auraient été victimes des jeunes arrêtés lors des manifestations du 17 juin dernier à Ziguinchor.
L’activiste Guy Marius Sagna, tête de liste départementale de Yaw à Ziguinchor, a vivement dénoncé hier, dimanche, les traitements dégradants et cruels sur ces jeunes manifestants. « Ces manifestants ont été piétinés, frappés et laissés sans soins pendant cinq jours », peste Guy Marius Sagna très remonté. « Trente-quatre parmi les trente-six qui ont été placés sous mandat de dépôt ont été torturés avant d’entrer dans la prison de Ziguinchor. Ils ont tout nu subi les pires sévices … On leur a demandé de faire des pompes tout nu... Certains même exténués n’ont pu tenir … », a relevé M. Sagna qui estime que ces graves violations ne sauraient être acceptées. « La Casamance ne saurait être une zone de non-droit où les manifestants sont considérés comme des «pintades et des pigeons» sur lesquels la gendarmerie peut impunément tirer », a martelé celui qui a été récemment libéré en même temps que les manifestants arrêtés à la manifestation du 17 juin. «Ce qui s’est passé les 17 et 18 juin derniers à la gendarmerie de Néma, ce n’est pas de la gendarmerie c’est de la « voyouterie », a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Aujourd’hui plus que jamais, nous exprimons notre respect et notre admiration à ces gendarmes, ces policiers …qui font leur travail de manière digne, respectueux des droits et libertés. Nous n’avons aucun respect et nous dénonçons ceux des Gendarmes qui ne sont en réalité que des voyous, des bandits drapés de la tenue qu’ils discréditent en réalité», a dénoncé avec vigueur l’activiste qui interpelle le Président de la République. « Nous n’accepterons plus un autre Idrissa Goudiaby, nous n’accepterons plus un autre Cheikh Sagna qui a été torturé ainsi que d’autres. Nous n’accepterons plus que la gendarmerie tire à balles réelles alors que la situation ne l’exige point … », lance-t-il avant d’interpeller sur les cas de torture : « Nous dénonçons le mensonge d’État qui est en train d’être distillé, inoculé par dose dans l’opinion pour faire croire la fausse idée d’une mort par arme blanche d’Idrissa Goudiaby. C’est un mensonge d’État. Nous soutenons la volonté de la famille d’une contre-expertise», crache l’activiste visiblement très remonté contre les forces de défense et de sécurité dans la région de Ziguinchor.
LA LEVEE DES SANCTIONS CONTRE LE MALI A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
La levée des sanctions économiques contre le Mali, décidée dimanche à Accra (Ghana) par les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), est largement commentée par les quotidiens reçus lundi
Dakar, 4 juil (APS) – La levée des sanctions économiques contre le Mali, décidée dimanche à Accra (Ghana) par les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), est largement commentée par les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
’’Le soulagement sur l’axe Dakar-Bamako’’, dit le quotidien Le Soleil après la levée des sanctions contre le Mali, relevant que 68% du trafic malien passait par le Port de Dakar.
La publication rappelle toutefois qu’en matière d’affaires, ‘’il est plus facile de gagner un nouveau client que de reconquérir un client perdu’’.
’’Cet adage résume le sentiment qui anime les opérateurs économiques sénégalais après la levée des sanctions économiques et financières contre le Mali’’, écrit le journal.
’’Cet épisode va laisser des traces’’, regrette Mor Talla Kane, Directeur exécutif de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), en estimant que ces sanctions, en tout cas pour le volet économique, ‘’n’auraient jamais dues être prises’’, rapporte Le Soleil.
Le 61e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu dimanche à Accra, au Ghana, a décidé de lever les sanctions économiques et financières que l’organisation avait imposées au Mali depuis janvier dernier, a-t-on appris de source médiatique.
Cette décision ouvre la voie à une réouverture des frontières avec le Mali et au dégel des avoirs de l’Etat malien par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Les sanctions financières individuelles visant des dirigeants maliens restent cependant maintenues.
En janvier dernier, les chefs d’Etat de la CEDEAO avaient pris la décision de fermer les frontières avec le Mali au sein de l’espace régional. Ils avaent aussi annoncé la suspension des échanges commerciaux à l’exception des produits essentiels.
L’organisation régionale avait également décidé de couper ses aides financières et de geler les avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Ces sanctions avaient été prises en réaction à la décision de la junte de continuer à diriger le Mali pendant cinq années.
En début de semaine, les autorités de la transition malienne ont annoncé le calendrier des futures élections communales, régionales (juin 2023), législatives (octobre 2023) et surtout présidentielle (février 2024) qui marqueront la fin de la période de transition, d’ici à mars 2024.
’’Le Mali respire enfin’’, se réjouit EnQuête, rappelant que ‘’ces sanctions étouffent le pays depuis le 9 janvier’’.
Pour Le Quotidien, ‘’le Mali respire’’. Selon ce journal, Bamako ‘’est le grand gagnant du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CEDEAO réunis hier à Accra avec la levée, par les dirigeants ouestafricains, des sanctions économiques et commerciales prises à son encontre’’.
’’La CEDEAO lève les sanctions contre le Mali’’, affiche à sa Une le quotidien L’As, qui s’exclame : ‘’Ouf de soulagement pour le peuple malien !’’.
Selon WalfQuotidien, ‘’le Mali retrouve une partie de ses poumons qu’il avait perdus depuis le 9 janvier dernier à la suite des sanctions de la Cedeao’’.
’’Il a vu le blocus auquel il était soumis, être levé à l’issue du 61e sommet de l’institution sous régionale, qui a pris fin hier, à Accra, au Ghana. C’est dire donc que les progrès réalisés ces dernières semaines par les autorités maliennes pour un retour à l’ordre constitutionnel ont porté leurs fruits’’, écrit Walf.
Le quotidien Bës Bi Le Jour revient sur le ‘’Saccage du Lycée Ousmane Sembène de Yoff’’ et affiche à la Une : ‘’Le film de l’indiscipline’’. ‘’Tables bancs cassées, fenêtres brisées, cahiers déchirés… A la classe de la 4ème C du Lycée Ousmane Sembène de Yoff (Losy), la fin des cours a viré aux actes de vandalisme’’, note la publication.
’’16 élèves ont été identifiés comme auteurs présumés des saccages d’une salle de classe au Lycée Ousmane Sembène de Yoff. Pour l’heure, seul Ousmane Dièye, 18 ans, est arrêté et pourrait être déféré au parquet ce matin’’, rapporte la publication.
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LEVEE DES SANCTIONS CONTRE LE MALI ET LES SUJETS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 04 juillet 2022 informent de la levée de l’embargo de la CEDEAO contre le Mali ainsi que les sujets politiques relatifs aux législatives de juillet 2022.
Les parutions de ce lundi 04 juillet 2022 informent de la levée de l’embargo de la CEDEAO contre le Mali ainsi que les sujets politiques relatifs aux législatives de juillet 2022. Écoutez la revue de presse présentée par la Fabrice Nguéma sur la Zik Fm.
UMARO EMBALO, NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA CEDEAO
Il succède, pour une année, à son homologue ghanéen Nana Akufo-Addo, qui a occupé ce poste pendant près de deux ans
Sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO du 3 Juillet 2022 vient de porter à sa tête le chef de l’État bissau-guinéen, Umaro Embalo. Il succède, pour une année, à son homologue ghanéen Nana Akufo-Addo, qui a occupé ce poste pendant près de deux ans.
Le Gambien Omar Alieu Touray est installé dans la fonction de président de la Commission de la CEDEAO en remplacement de l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, qui a occupé le poste pendant quatre ans.
Brou atterrit à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) comme nouveau Gouverneur.
MATALIBE DIOP DÉSIGNÉ MEILLEUR GOLFEUR DE LA SAISON
Matalibé Diop a été désigné ’’meilleur golfeur du Sénégal’’ pour la saison 2022, a-t-on appris de la Fédération sénégalaise de golf.
Dakar, 3 juil (APS) - Matalibé Diop a été désigné ’’meilleur golfeur du Sénégal’’ pour la saison 2022, a-t-on appris de la Fédération sénégalaise de golf.
Les noms des meilleurs golfeurs du Sénégal de la saison 2022 ont été dévoilés lors d’une cérémonie de remise de récompense marquant la fin du championnat après huit journées.
Matalibé Diop, désigné lauréat chez les professionnels avec un total de 58 points, a reçu une prime d’un million de francs CFA.
Seydou Diongue (56 points) est arrivé deuxième au classement, Abdoulaye Diouf complétant le podium avec 50 points.
Chez les "caddies’’, Sala Faye a été sacré champion avec 68 points. Daba Sène (62 points) et Abdoul Kane (44 points) complètent le podium dans cette catégorie.