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19 juin 2025
LA MARIE DE KAFFRINE EN DEUIL
Ibrahima Wone Ndao, 2e adjoint au maire de Kaffrine, est décédé mercredi, des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC), a appris l’APS de source municipale.
Kaffrine 20 avril (APS) - Ibrahima Wone Ndao, 2e adjoint au maire de Kaffrine, est décédé mercredi, des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC), a appris l’APS de source municipale..
Il a été inhumé dans l’après-midi à Toune dans la commune de Kahi.
Ibrahima Wone Ndao était 1er adjoint dans la précédente équipe municipale dirigée par Abdoulaye Wilane, devenu président du Conseil départemental de Kaffrine.
Il a été élu 2e adjoint au maire chargé des Affaires administratives dans l’actuelle équipe dirigée par Abdoulaye Saydou Sow, par ailleurs ministre en charge de l’Urbanisme.
LES TRAVAILLEURS DE LA SANTÉ EN GRÈVE GÉNÉRALE, JEUDI
Le Collectif des travailleurs de la santé et de l’action sociale (CTSAS) a annoncé mercredi vouloir observer une "grève générale" de vingt-quatre heures, jeudi 21 avril.
Dakar, 20 avr (APS) - Le Collectif des travailleurs de la santé et de l’action sociale (CTSAS) a annoncé mercredi vouloir observer une "grève générale" de vingt-quatre heures, jeudi 21 avril.
"Nous décrétons, pour ce jeudi 21 avril 2022, une grève de vingt-quatre heures sur l’ensemble du territoire", a déclaré, lors d’une conférence de presse, à Dakar, le secrétaire général du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) et porte-parole du CTSAS, Amadou Yéri Camara.
Malgré la grève, les professionnels de la santé vont s’occuper des urgences médicales et assurer un "service minimum", a-t-il précisé.
Le CTSAS dit vouloir observer cette grève en raison du "manque d’équité" des pouvoirs publics au détriment de ses membres et des poursuites judiciaires menées contre des sages-femmes de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga (nord), après la mort en couches d’une patiente.
"Nous demandons aux agents des différents syndicats de travailler la main dans la main pour lutter contre le manque d’équité (…) de l’Etat au détriment des agents de santé", a soutenu Amadou Yéri Camara.
Le CTSAS regroupe le SAMES, le Syndicat des travailleurs de la santé, le Syndicat autonome de la santé, le Syndicat des travailleurs de la santé des collectivités locales, l’Association nationale des sages-femmes d’Etat du Sénégal et d’autres organisations syndicales.
Le Collectif des travailleurs de la santé envisage de poursuivre la grève au-delà de la durée indiquée.
"La durée de la lutte dépendra du (…) traitement de cette affaire Astou Sokhna et de celui de nos plateformes revendicatives par l’Etat du Sénégal. Nous nous battrons pour [le respect de] nos droits, notre dignité et le respect de notre noble métier", a soutenu M. Camara.
"Au lieu de mener des enquêtes impartiales et de prendre des mesures conservatoires, les autorités se précipitent pour tenir le personnel de santé coupable de négligence", a-t-il ajouté.
"C’est une manière d’attiser le feu et d’apeurer le personnel de santé, qui pourrait devenir fragile", a dénoncé Amadou Yéri Camara.
Il soutient que "le parquet vient de commettre une (…) forfaiture en plaçant sous mandat de dépôt quatre des six sages-femmes accusées, dont deux sont enceintes et l’une atteinte de cardiopathie".
Quatre sages-femmes de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye ont été placées sous mandat de dépôt, mardi, pour non-assistance à personne en danger, à la suite du décès survenu le 1er avril, dans cet établissement public de santé, d’Astou Sokhna.
Elles seront jugées le 27 avril devant le tribunal des flagrants délits de Louga, en même temps que deux autres sages-femmes inculpées mais remises en liberté, selon un de leurs avocats, Abou Abdoul Daff.
Le mari d’Astou Sokhna accuse des agents de santé de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de non-assistance et de négligence envers son épouse.
Après neuf mois de grossesse, son épouse avait été admise à la maternité de cet hôpital, le 31 mars, où elle est décédée en couches, plusieurs heures plus tard.
Le 13 avril, le directeur de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye, Amadou Guèye Diouf, a été relevé de ses fonctions et remplacé par Abdallah Guèye, un administrateur hospitalier.
Cheikh Seck, le secrétaire général du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et de l’action sociale, affirme que le CTSAS "suit avec beaucoup d’attention la situation à Louga et apporte son soutien total à l’intersyndicale" des travailleurs de la santé.
"Ce premier plan national sera suivi par d’autres (…), jusqu’à ce qu’un traitement équitable soit obtenu pour nos camarades", a-t-il prévenu lors de la conférence de presse.
"Nous estimons qu’il est injuste de vouer aux gémonies toute une catégorie socioprofessionnelle", a poursuivi M. Seck, dénonçant "le lynchage médiatique" dont les professionnels de la santé seraient l’objet à la suite du décès en couches d’Astou Sokhna.
DECES DE ASTOU SOHNA, QUATRE SAGES-FEMMES SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Quatre sages-femmes de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga (nord) ont été placées mardi sous mandat de dépôt, pour non-assistance à personne en danger
Louga, 19 avr (APS) – Quatre sages-femmes de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga (nord) ont été placées mardi sous mandat de dépôt, pour non-assistance à personne en danger, a constaté l’APS.
Elles seront jugées le 27 avril devant le tribunal des flagrants délits de Louga en même temps que deux autres sages-femmes inculpées mais remises en liberté, selon un de leurs avocats, Abou Abdoul Daff.
Mardi matin, la police judiciaire a déféré au parquet six sages-femmes de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye pour leur responsabilité présumée dans le décès en couches d’Astou Sokhna.
Cette décision du commissariat central de police de Louga découle de l’enquête ouverte après le décès de cette femme enceinte, à la suite d’une plainte de son mari.
Ce dernier accuse des agents de santé de cet établissement public de santé de non-assistance et de négligence envers son épouse.
Astou Sokhna, admise à la maternité de cet hôpital, le 31 mars, après neuf mois de grossesse, y est décédée en couches au bout de plusieurs heures.
Mercredi, le directeur de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye, Amadou Guèye Diouf, a été limogé et remplacé par Abdallah Guèye, un administrateur hospitalier.
La mort de la femme enceinte a choqué de nombreux Sénégalais.
Une marche de protestation s’est déroulée vendredi à Louga, une manifestation au cours de laquelle les participants ont exigé que les personnes mises en cause dans sa mort soient traduites en justice.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a déclaré, jeudi, à Dakar, que son décès pouvait être évité.
‘’Sur la base des éléments du dossier, le décès de madame Astou Sokhna est considéré comme un décès maternel qui était évitable à travers une bonne évaluation du risque et une surveillance optimale durant son séjour à la maternité’’ de l’hôpital, avait dit M. Sarr lors d’une conférence de presse.
L’HÔPITAL AMADOU-SAKHIR-MBAYE EN GRÈVE DE SOIXANTE-DOUZE HEURES
L’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga (nord) a décrété, mercredi, une grève d’une durée de soixante-douze heures renouvelable et la fermeture de toutes les maternités de la région
Louga, 20 avr (APS) - L’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga (nord) a décrété, mercredi, une grève d’une durée de soixante-douze heures renouvelable et la fermeture de toutes les maternités de la région, a déclaré à l’APS le docteur Souleymane Loucar, son porte-parole.
Les travailleurs ont pris cette décision pour manifester leur soutien à quatre de leurs collègues, des sages-femmes placées depuis mardi sous mandat de dépôt pour non-assistance à personne en danger, après le décès en couches d’Astou Sokhna, une patiente.
Mardi matin, la police judiciaire a déféré au parquet de Louga six sages-femmes de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye pour leur responsabilité présumée dans le décès en couches de cette dame, le 1er avril dernier.
Mais deux des sages-femmes ont bénéficié d’une liberté provisoire, depuis mardi après-midi.
Les six prévenues comparaitront, le 27 avril, devant le tribunal des flagrants délits de Louga, selon un de leurs avocats, Abou Abdoul Daff.
Astou Sokhna, admise à la maternité de cet hôpital, le 31 mars, après neuf mois de grossesse, y est décédée en couches, plusieurs heures plus tard.
Son mari accuse des travailleurs de l’établissement public de santé de non-assistance et de négligence envers son épouse.
‘’Nous avons pris la décision d’entamer une grève d’une durée de soixante-douze heures renouvelable (…) Les sages-femmes ne sont plus en [mesure] d’effectuer convenablement leur travail. Et nous ne prendrons pas le risque de travailler dans ces conditions’’, a soutenu Souleymane Loucar lors d’un point de presse.
L’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga annonce, par ailleurs, une suspension des services de maternité, dans les établissements publics de santé de la région de Louga.
Elle assure, toutefois, que les services chargés des urgences vont continuer à fonctionner. ‘’Lundi, nous reviendrons faire une évaluation de la situation’’, a dit M. Loucar.
Selon lui, l’intersyndicale exige la libération des sages-femmes placées en détention. ‘’Leur place n’est pas en prison, mais dans les salles d’accouchement (…) Elles ne sont en rien responsables de cette situation’’, a-t-il martelé.
‘’Le ministre de tutelle (celui de la Santé) doit démissionner, car il n’est plus à la hauteur de ce système de santé’’, a soutenu Souleymane Loucar, invitant tous les acteurs du système de santé à s’atteler à l’amélioration du secteur.
‘’De pareilles situations peuvent se reproduire si nous n’y trouvons pas une solution. C’est le système qui est malade, qui doit être repensé. Les agents ne sont en rien responsables’’, a-t-il insisté.
L’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye est constituée du Syndicat autonome des médecins du Sénégal, du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale, du Syndicat national des travailleurs de la santé et du Syndicat autonome des techniciens supérieurs de la santé.
DÉGUERPIS, LES AMBULANTS RÉINVESTISSENT EN FORCE PETERSEN
Petersen n’a pas attendu longtemps pour renouer avec ses habitudes, cette cohue constante qui fait cohabiter automobilistes, piétons et marchands ambulants à travers ses artères
Les marchands ambulants déguerpis fin mars dernier de la gare routière Petersen, dans le centre-ville de Dakar, ont réinvesti les lieux qu’ils occupaient avec leurs étals et tabliers, pour une ambiance encore plus surencombrée.
Le rond-point installé au coeur de cette cette grande place de l’informel donne le ton du vacarme assourdissant avec lequel renoue Petersen, avec ses nombreux étals de chaussures, de dattes et de fripe.
Des gadgets de toutes sortes que les clients aiment habituellement à chercher et à retrouver dans les dédales et recoins de ce marché de fortune.
Un décor et un désordre entretenu par le chassé-croisé d’acheteurs et vendeurs presque soulagés de retrouver cette ambiance habituellement enfivrée, survoltée par des hauts parleurs et clapements de main destinés à attirer l’attention sur un produit, à vanter tel autre objet.
Une ambiance surréaliste, à côté d’ouvriers en pleine activité dans un enclos en zinc, sur les allées Papa Guèye Fall, non loin d’une façade portant encore les stigmates des démolitions récentes de cantines.
"Nous avons été déguerpis il y a de cela quelques semaines par le préfet de Dakar", rappelle un marchand adossé sur la clôture en zinc, autour d’une table remplie de chaussures pour femme, mais "le marché est toujours fréquenté par de nombreux clients", ajoute-t-il pour justifier la réoccupation des lieux. Se justifier même, presque.
Les marchands du garage Petersen avaient été déguerpis le 29 mars dernier, dans le cadre de la conduite des travaux du projet BRT, des bus rapides sur voies réservées destinés justement à décongestionner Dakar.
Ils avaient organisé un sit-in moins de deux semaines plus tard, le 9 avril dernier, pour qu’ils soient recasés sur un autre site où ils pourraient continuer leurs activités.
Visiblement, ils n’ont pas attendu longtemps que réponse soit apportée à leurs doléances, pour réinvestir Petersen.
Petersen est un marché désormais "réputé, les gens viennent de partout pour s’approvisionner ici malgré les problèmes constatés’’, font-ils valoir.
Surtout que, de leurs propres dires, la coupure de quelques jours a porté un rude coup au portefeuille des marchands habitués de Petersen qui retrouve volontiers en ce rond-point une fièvre marchande à nulle autre pareille.
"Je viens ici acheter des objets prêts-à-porter et des chaussures pour aller les revendre" ailleurs, renseigne Fatou Sène, une habituée qui juge "plus abordables" les articles disponibles à Petersen.
"Moi, par exemple, je quitte Thiaroye (dans la grande banlieue dakaroise), pour venir acheter en gros ici des chaussures et robes prêts à porter", en vue de les revendre, dit-elle.
De fait, Petersen n’a pas attendu longtemps pour renouer avec ses habitudes, cette cohue constante qui fait cohabiter automobilistes, piétons et marchands ambulants à travers ses artères.
Un désordre toujours renouvelé, une occupation continuellement anarchique, avec ces nombreux tabliers dont les étals arrivent toujours à trouver place au niveau de la chaussée, entravant grandement la libre circulation des véhicules vers la gare de Petersen.
"Il faut vite régler cette situation, sinon les accidents sont rapidement là", avertit Serigne Lo, un conducteur de car de transport en commun "Ndiaga Ndiaye".
"On est obligé de rouler +zéro à l’heure+ et d’ouvrir grand les yeux et les oreilles, ce qui nous retardent et nous fait perdre trop de temps sur ce court trajet", fulmine le conducteur.
par Achille Mbembe
POUR CONTRER LE PROJET RACISTE DE MARINE LE PEN, S'ABSTENIR NE SUFFIRA PAS
Pourquoi devrions-nous servir de charbon de bois et être sacrifiés pour ceux aux yeux desquels punir Macron passe avant toute chose, y compris avant la lutte contre le fascisme et le racisme ?
Contrairement à ce que beaucoup pensent, tout est clair et on sera bref. Cela fait près d’un demi-siècle qu’à intervalles plus ou moins réguliers la France se fait pincer mais refuse obstinément de se réveiller et de faire face, une bonne fois pour toutes, à ce qu’un jour Aimé Césaire appela « le formidable choc en retour ».
Le poète martiniquais faisait alors allusion à cette manière qu’ont les peuples de se taire à eux-mêmes la vérité pendant longtemps, jusqu’à ce que, tel un boomerang, elle leur revienne à la figure.
Du poison dans les veines
À ses yeux, une étroite parenté liait entre elles les trois figures de la décivilisation et de l’ensauvagement du monde qu’étaient le nazisme, le fascisme et le colonialisme.
Avant d’être la victime du nazisme et du fascisme, jugeait-il, l’Europe avait été l’artisan invétéré du colonialisme. Elle avait toléré les procédés colonialistes et le racisme sordide qui en était le corollaire tant que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’Inde, les Jaunes du Tonkin et les Nègres d’Afrique en étaient les principales cibles.
Elle avait soutenu le nazisme et le fascisme, les avait absous et légitimés tant qu’ils ne broyaient que les Juifs et d’autres peuples considérés comme non-européens.
Puis, un beau jour, la mâchoire infernale se referma sur elle-même. Les gestapos se mirent à s’affairer, les prisons à se remplir et les tortionnaires à discuter autour des chevalets. C’est alors que l’on commença à s’étonner et à s’indigner. Mais il était bien trop tard. Le poison était dans les veines.
La France est appelée aux urnes ce dimanche 24 avril alors que le poison, une fois de plus, est déjà dans les veines. Le tsunami fascisant menace et, si rien de décisif n’est fait, les digues risquent de céder. Campagnes désolées, zones désindustrialisées, banlieues à l’abandon, services publics évaporés… La haine s’est amplifiée et la colère gronde. Les fragilités se sont accumulées, et nombreux sont ceux qui sont déterminés à renverser la table.
Compte tenu des rapports asymétriques qui, colonisation oblige, lient encore nos États à la France, le choix que feront les citoyens français aura, qu’on le veuille ou non, des conséquences directes sur nos vies, aussi bien en Afrique que dans l’Hexagone même.
Le choix ne portant plus que sur deux candidats, il n’en fallait pas davantage pour que les contempteurs du système électif et tous ceux qui ne croient guère en la révolution par les urnes montent au créneau. Beaucoup préconisent l’abstention.
Les électeurs seraient piégés entre la peste et le choléra – deux dangers sinon équivalents, du moins proches, dont ils ne voudraient point, nous assure-t-on. L’ordolibéralisme cassant, autoritaire et policier d’Emmanuel Macron serait annonciateur du néofascisme et du racisme sordide de Marine Le Pen, ne cesse-t-on de répéter.
Tout cela est faux, et il faut le dire à haute voix, comme il faut dénoncer avec toute la véhémence nécessaire les turpitudes qui nous ont conduits à ce cul-de-sac, les sottises entendues ici et là à chaque fois qu’il a fallu inventer des moulins à vent et se gargariser de sornettes, à l’exemple des débats sur « l’islamo-gauchisme », le « décolonialisme », le « wokisme », le « laïcisme » et tous les autres mots en « -isme ».
Selon L'Equipe, le milieu de l'OM Boubacar Kamara - international français chez les jeunes - aurait donné son accord de principe pour jouer prochainement avec la sélection sénégalaise
Selon L'Equipe, le milieu de l'OM Boubacar Kamara - international français chez les jeunes - aurait donné son accord de principe pour jouer prochainement avec la sélection sénégalaise. Il pourrait ainsi disputer la Coupe du monde en fin d'année.
Pape Gueye, Bamba Dieng, Bouna Sarr, Edouard Mendy... Entre les actuels joueurs de l'OM et les anciens, le vestiaire du Sénégal, récent vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations, a un petit accent phocéen. Et le phénomène pourrait s'amplifier, puisque selon L'Equipe, un autre Marseillais devrait prochainement rejoindre les Lions de la Téranga: Boubacar Kamara.
Le milieu olympien de 22 ans, international français à de multiples reprises chez les jeunes (U17, U18, U19, U20, Espoirs), n'a jamais été convoqué chez les A par Didier Deschamps. Et il aurait donné son accord de principe pour rejoindre le Sénégal à terme. Ce qui lui permettrait, ainsi, de disputer le Mondial 2022, où le champion d'Afrique affrontera en phase de poules le Qatar, l'Equateur et les Pays-Bas.
LA PÉNURIE DE KÉROSÈNE OBLIGE AIR FRANCE À FAIRE LE PLEIN AILLEURS
À l'exception d'Air Sénégal (la compagnie nationale) et des avions militaires qui seront servis prioritairement, les compagnies étrangères doivent se débrouiller elles mêmes
Le pays réserve son carburant à sa compagnie nationale et aux vols militaires. Les vols Dakar-Paris d'Air France doivent donc faire escale aux Canaries pour se ravitailler.
La guerre en Ukraine a provoqué une flambée des cours du pétrole et donc des prix du kérosène pour les aéroports et les compagnies aériennes.
Face à cette situation, certains aéroports ont décidé de vivre sur leurs réserves, de quoi provoquer des situations complexes pour les transporteurs.
C'est le cas du Sénégal. L'aéroport international de Dakar fait ainsi savoir que la "conjoncture internationale défavorable et des tensions inédites sur les prix de certaines matières premières" perturbe "le système d'approvisionnement en kérosène".
Pas de kérosène pour au moins deux semaines
Conséquence: à l'exception d'Air Sénégal (la compagnie nationale) et des avions militaires qui seront servis prioritairement, les compagnies étrangères doivent se débrouiller elles mêmes.
MORT DE LA PARTURIENTE ASTOU SOKHNA, AUTOPSIE D’UN SYSTÈME DE SANTÉ SUR LA SELLETTE
Dans toute profession existent des brebis galeuses qui en constituent la face hideuse. Car, la médecine moderne, comme son père fondateur l’a perçue dès le départ, Hippocrate, va toujours de pair avec l’éthique.
Le discours dominant sur les raisons des dysfonctionnements et de l’inefficacité des systèmes de santé en Afrique subsaharienne se focalise d’habitude sur le manque de moyens, la pauvreté́ des plateaux techniques et une mauvaise gestion financière. Mais, en vérité́, ceux qui émettent ces jugements sont piégés par les préjugés économistes et technicistes qui ont fini par s’imposer comme critère d’évaluation de l’offre de santé. En d’autres termes, il semble établi que relever le défi du nombre et de la qualité́ du matériel, des infrastructures et équilibrer les comptes garantiraient aux malades une bonne prise en charge sanitaire.
C’est dans cette perspective qu’une réforme hospitalière a et́é initiée au Sénégal en 1998. Elle avait comme principal objectif de performance de doter les structures de santé d’une gestion financière saine. Pour cela, il fallait transformer les hôpitaux en entreprises dénommées désormais Établissement public de santé (EPS).
Réussir cette réforme apparaissait alors aux yeux des décideurs politiques, notamment, comme une sorte de panacée pour redonner aux structures de santé leur lustre d’antan. Mais cette analyse a occulté un pan du problème. Il est vrai que les hôpitaux souffrent d’un manque criard de personnels qualifiés, de matériels performants, de respect d’une orthodoxie financière. Pourtant, tous ses maux ne sauraient être circonscrits dans de telles insuffisances. Les problèmes éthiques sont tout aussi prégnants. Le sort réservé aux malades constitue un baromètre pertinent pour mesurer le niveau de non-respect de l’éthique envers les patients. Il semble donc que le Sénégal n’est pas seulement en retard sur le plan financier et structurel : il l’est également sur le plan éthique. La hantise à renouer avec la performance dans la gestion financière, afin de garantir la qualité́ des soins, a comme corrélat collatéral une atonie éthique. Cette situation découle du fait que par « qualité́ des soins » beaucoup n’entendent généralement que la disponibilité́ des soins curatifs de qualité.́ Le respect de l’éthique dû aux malades est rarement pris en compte dans une telle préoccupation. Pour preuves, des scandales liés à la mauvaise prise en charge des malades dans les structures de santé sont de plus en plus récurrents. Depuis quelques temps, ils sont régulièrement relatés dans la presse et les réseaux sociaux.
Le cas Astou Sokhna est le dernier en date. Il fait suite à d’autres qui ont défrayé la chronique dans un passé relativement récent: le cas de la jeune Bineta relaté dans le rapport de Human Rights Watch de 2013 intitulé « abandonnés dans l’agonie. Le cancer et la lutte pour le traitement de la douleur au Sénégal » : « Elle est décédée le 1er mars 2013, chez elle, sans aucune forme de soutien médical. Après des mois de douleurs intenses, qui n’ont jamais été soulagées, Bineta est morte dans des circonstances atroces. » Récemment, on se souvient du cas du bébé brûlé et asphyxié dans les locaux de la clinique des Madeleine le 07 octobre 2021. Ces événements ne sont que la partie visible de l’iceberg. Personne ne peut dénombrer la masse d’anonymes qui a été contaminée par les maladies nosocomiales, blessés au cours d’une intervention, transformés en cobaye pour tester indûment une thérapeutique, tuée par faute d’une négligence, de l’incompétence ou de l’incurie d’un personnel de santé désinvolte ou cupide. C’est pourquoi on est en droit de s’interroger sur les vraies causes d’un tel phénomène, au-delà de l’échec de la réforme hospitalière susmentionné. La première est à rechercher dans le contenu des curricula de formation.
Curieusement, quand on visite celui de l’ENDSS (L’école nationale de développement sanitaire et social), il dit explicitement : « Dispenser des soins infirmiers individualisés et/ou communautaires dans le respect de l’éthique et des valeurs socioculturelles. » Mais combien d’infirmiers se souviennent de ces injonctions dans leurs pratiques de tous les jours ? D’ailleurs, combien d’entre eux y ont été réellement formés ? On peut gager très peu. Par contre pullulent un peu partout des écoles de santé dont le contenu de la formation laisse visiblement à désirer. De surcroît, dans la formation des sages-femmes aucun volet éthique n’apparaît dans les modules de formation. Il faut le dire pour le déplorer la formation des personnels de santé n’insiste pas outre mesure sur le volet éthique.
Pourtant, l’Arrêté 005776/MPS/DES du 17 juillet 2001 de la charte des malades stipule clairement en son article un : « L'accès au service public hospitalier est garanti à tous les malades sans discrimination aucune.», l’article deux : «Les Établissements Publics de Santé Hospitaliers garantissent un accueil et des soins de qualité ; ils veillent au soulagement de la douleur. » Il s’y ajoute, comme l’a remarqué le professeur Eva Marie Coll Seck, le vendredi 11 mai 2012, lors du baptême de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé (Ufr/2S) de l’Université Gaston berger : «La charte doit être connue de beaucoup de personnes analphabètes».
Pour cela, l’affichage de la charte dans certaines structures de santé révèle plus du cosmétique que d’une véritable opération d’information. La Professeure ajoute d’ailleurs dans la même veine : «Cette charte semble n’avoir aucune portée pédagogique». Le document n’est en rien contraignant pour obliger au respect des droits des malades. Pire, la Charte ne s’adresse qu’aux hôpitaux. Elle n’est pas élargie à tout le système de santé. Elle devrait être pourtant incorporé à un Code de santé, dont le pays ne dispose toujours pas. Une aberration si l’on sait que l’article 8 de la Constitution garantit à tous les citoyens le droit à la santé. Ce qui pose fondamentalement la responsabilité pleine de l’État à toute entorse à l’éthique médicale.
A contrario, la Charte de la personne hospitalisée de la France pose de manière explicite en ciblant entre autres les femmes parturientes : « les établissements de santé assurent les examens de diagnostic, la surveillance et le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes en tenant compte des aspects psychologiques de chacun d’eux. Ils leur dispensent les actes de prévention, d’investigation de diagnostic ou de soins – curatifs ou palliatifs- que requiert leur état et ne doivent pas, en l’état des connaissances médicales, leur faire courir des risques disproportionnés … » Ce qui jure d’avec les articles laconiques de la Charte des malades du Sénégal. Quid du Code de déontologie des sages-femmes Sénégal ? Depuis 1960, aucun texte législatif ou réglementaire spécifique, n’a été élaboré pour régir la profession de sage-femme. C’est en 2017, avec la 2017-14 du 20 janvier 2017 relative à l’exercice de la Profession de Sage-femme au Sénégal et portant création de l’Ordre des Sages-femmes et des Maïeuticiens que la profession est dotée d’une législation qui lui spécifique.
Dans le préambule de la loi, il est cependant bien dit « L’organisation de la profession est donc devenue une nécessité afin de garantir la qualité des services, la protection des patientes et des nouveau-nés ainsi que l’autonomie des professionnelles. » Ces éléments se retrouvent mutatis mutandis dans le Code de déontologie des médecins, des chirurgiens-dentistes. Il en est de même dans le préambule du Code harmonisé de déontologie des médecins et des chirurgiens dentistes dans l’espace CEDEAO : « L’État, garant du service public, doit veiller à l’accès équitable de tous à des soins de qualité.́ L’État doit mettre en place un dispositif réglementaire qui concilie la protection du patient et celle du praticien ». Le drame vécu par la famille de Fatou Sokhna aurait pu être évité si l’article 9 du Code était appliqué : « Lorsque le praticien est en présence d’un malade ou un blessé en péril ou lorsqu’il est informé d’une telle situation, il doit lui porter secours, à défaut, il doit s’assurer qu’il reco̧it les soins nécessaires.» Au regard d’ailleurs de l’article 30a et 30e , la non prise en charge du patient dans un délai raisonnable, la preuve d’un négligence grave et/ou prolongé constituent une faute professionnelle et une conduite déshonorante. Ce qui faut le cas de la parturiente de Louga, d’après les conclusions du rapport diligenté par les autorités médicales.
Pour une application effective de ces différentes dispositions juridiques, il urge, comme l’a maintes fois rappelé le professeur Abdoul Kane, cardiologue, très préoccupé par les questions d’éthique au sein de sa profession, de faire dialoguer la médecine avec les sciences humaines pour espérer sortir de ce paternalisme, lit de tous ces errements de ses derniers temps et d’autres plus anciens. Une humanisation du secteur exige, qu’à la base, la dichotomie entre les facultés de médecine et celle des lettres soit dépassée. Il est impératif de former le personnel de santé aux humanités pour donner un supplément d’âme à la profession comme dirait Henri Bergson. Pour cette raison, nos praticiens doivent sortir du paradigme obsolète d’une médecine paternaliste qui infantilise et objectivise le malade.
La nouvelle tendance des législations de santé des pays avancés met la centralité sur le malade. C’est ce qui a motivé, par exemple, en France le vote de la « Loi n0 2002-303 du 04 mars 2002 relative aux droits des malades et á la qualité du système de santé ». Le principal enseignement du vote cette dernière est que la formation à l’éthique doit être accompagnée d’une législation contraignante pour permettre d’attraire à la barre d’un tribunal les contrevenants à la loi. Sinon, d’autres Astou Sokhna continueront, de façon dramatique, à défrayer la chronique. Il y a lieu cependant de ne pas vouer aux gémonies tout le personnel médical. Bon nombre d’entre eux exercent leur métier dans le plus grand professionnalisme. Beaucoup sont imbus de valeurs sûres et font honneur à leur profession.
Seulement, dans toute profession existent des brebis galeuses qui en constituent la face hideuse. Car, la médecine moderne, comme son père fondateur l’a perçue dès le départ, Hippocrate, va toujours de pair avec l’éthique. C’est pourquoi dans son Corpus, Le Serment occupe une bonne place et constitue un véritable viatique tout praticien comme le stipule l’article 35 du Code harmonisé de déontologie des médecins et des chirurgiens-dentistes dans l’espace CEDEAO. N’y dit-il pas ceci : « Dans toute la mesure de mes forces et de mes connaissances, je conseillerai aux malades le régime de vie capable de les soulager et j'écarterai d'eux tout ce qui peut leur être contraire ou nuisible. » Il n’hésite pas à lancer la sentence suivante : « Si je respecte mon serment sans jamais l'enfreindre, puissè je jouir de la vie et de ma profession, et être honoré à jamais parmi les hommes. Mais si je viole et deviens parjure, qu'un sort contraire m'arrive ! »
A ce titre, primum non nocere (en premier, ne pas nuire) reste la seule posture éthique du praticien, le seul palladium de la profession médicale. Et, cet impératif ne saurait être antagoniste à une quelconque exigence d’objectivité ou d’efficacité thérapeutique.
Dr. Alioune BABOU
Professeur de philosophie
Coordonnateur du forum civil/région de Thiès, Membre du bureau exécutif
«TOUT ÉTUDIANT PERTURBATEUR SERA TRADUIT EN CONSEIL DE DISCIPLINE»
La tension qui prévaut depuis quelque temps à l’Université Gaston Berger (Ugb) de SaintLouis est loin de connaître son épilogue.- Le recteur Ousmane Thiaré estime que l’assemblée de l’université ne reconnaît pas la Coordination des Etudiants de Saint-Lou
Après plusieurs semaines de lutte marquée par des manifestations et des grèves de la faim, les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb) ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Réunis au sein de la Coordination des Etudiants de Saint-Louis (Cesl), ils ont décrété un mot d’ordre de grève illimitée. Une décision qui a mis dans tous ses états le recteur Ousmane Thiaré qui estime que l’assemblée de l’université ne reconnaît pas la Cesl.
La tension qui prévaut depuis quelque temps à l’Université Gaston Berger (Ugb) de SaintLouis est loin de connaître son épilogue. Empêtrées dans un véritable dialogue de sourds, la Cesl et les autorités de l’établissement montent, chacune de son côté, au créneau pour menacer la partie adverse. Dénonçant leurs conditions de travail, les dirigeants de la Cesl ont demandé à leurs camarades de rester chez eux jusqu’à nouvel ordre.
Après avoir observé la diète, décrété des Journées sans Ticket (Jst), barré la route, ils ont décrété un mot d’ordre de grève illimitée afin de contraindre les autorités à satisfaire leurs doléances. «Nous n’avons pas apprécié du tout le retard dans la résolution de notre plateforme revendicative. Après plusieurs mots d’ordre de grève décrétés, nous avons décidé de mettre nos menaces à exécution suite à l’ultimatum de 72 h qui a été fait aux autorités par rapport à la résolution des problèmes qui gangrènent le campus social. Il s’agit notamment de la non-effectivité des paiements des bourses, des lenteurs sur les chantiers en cours dans l’université, du non-respect des engagements pris par les autorités sur la question de l’insécurité depuis mars 2021, du mutisme des autorités internes sur l’insécurité au sein du campus, du manque d’infrastructures et d’équipements (campus social et pédagogique) et du manque d’eau dans le campus universitaire», a indiqué le président de séance de la Cesl, Ousmane Guèye.
Très en verve, il déclare : «Nous n’excluons pas de demander, dans les jours à venir, le départ du recteur de l’Ugb et du directeur du Centre régional des Œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous). Nous voulons une rencontre avec le ministre de l’Enseignement Supérieur dans les meilleurs délais et invitons nos autorités internes à plus de responsabilités dans l’exercice de leurs missions.»
OUSMANE THIARÉ : «TOUT ÉTUDIANT PERTURBATEUR SERA TRADUIT EN CONSEIL DE DISCIPLINE »
Vingt-quatre (24) heures après la sortie des étudiants, le président de l’assemblée de l’Université, Pr Ousmane Thiaré, par ailleurs recteur de l’Ugb, a fait face à la presse, en présence du directeur du Crous Pape Ibrahima Faye, pour livrer sa version des faits et se prononcer sur la grève illimitée des étudiants. Le ton ferme et sans appel, il estime que l’assemblée de l’université ne reconnaît pas la Coordination des étudiants de Saint-Louis, parce que n’étant pas statutaire. «Seuls les délégués sont reconnus», précise-t-il avant de souligner que les grèves risquent de salir le label d’excellence de l’université. «Nous avions signé le protocole d’accord le 08 octobre 2021, avec les représentants des étudiants sous l’autorité du gouverneur.
Le protocole tournait autour de quatre points que sont : l’assainissement, l’extension de Wi-Fi dans le campus social, la voirie interne et l’amélioration de la fourniture en eau», a déclaré le recteur qui a balayé d’un revers de main les différentes revendications soulevées par les étudiants. D’autant qu’il annonce que la fin des travaux d’assainissement est prévue pour octobre 2022.
A propos de l’extension du wifi dans le campus social, il assure que le gouvernement a dégagé des moyens pour la prise en charge de cette question. D’ailleurs, un comité est même mis en place pour suivre ce dossier piloté par le centre de calcul. «Le marché est lancé et l’attribution était prévue le 25 mars, et dans quatre mois les travaux seront livrés. Des points de connexion sont même en train d’être installés dans le campus pédagogique», a-t-il indiqué.
En outre, il annonce pour juin prochain la fin des travaux de la voirie interne. Quant à l’amélioration de la fourniture de l’eau, le président de l’assemblée de l’université précise qu’il s’agit d’une question structurelle dans le département de SaintLouis. «La construction d’une usine de production est conseillée par la Sones et les travaux vont se réaliser dans deux ans», affirme le Pr Ousmane Thiaré.
A l’en croire, des dispositions réglementaires seront prises pour permettre aux étudiants désireux de faire cours d’étudier sans aucune entrave. «Tout étudiant perturbateur sera traduit en conseil de discipline», a-t-il averti, même s’il reconnaît les difficultés rencontrées dont font état les étudiants. Les difficultés évoquées par la Cesl reconnues par le Recteur
Sur la question des bourses, Pr Ousmane Thiaré a indiqué qu’elle n’est pas du ressort de l’université qui n’a signé aucun contrat à cet effet. «Le taux de paiement est très satisfaisant. Il est à 95%. Les étudiants vont en grève pour des questions dont ils ignorent les motivations. Aucune de ces questions ne méritent de décréter des journées sans tickets ou de faire des cessations d’activités pédagogiques. En plus, les infrastructures ne sont pas du ressort des universités.
Au sortir d’une rencontre avec le président de la République qui a regroupé tous les acteurs de l’enseignement supérieur du Sénégal, des mesures ont été prises. Il s’agit de l’achèvement des infrastructures dans toutes les universités du Sénégal. Ce qui devrait améliorer la pédagogie partout », a-t-il espéré. Pour l’heure, c’est un véritable dialogue de sourds qui est noté au sein de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis où les menaces risquent de plomber le bon fonctionnement du temple du savoir.