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23 juin 2025
LA RUSSIE OFFICIELLEMENT EXCLUE DU CONSEIL DE L'EUROPE
Le Conseil de l’Europe a officiellement exclu la Russie, en raison de la guerre lancée contre l’Ukraine. Moscou avait déjà annoncé, le mardi 15 mars, que le pays claquait la porte de cette institution basée à Strasbourg, en France.
Le Conseil de l’Europe a officiellement exclu la Russie, en raison de la guerre lancée contre l’Ukraine. Moscou avait déjà annoncé, le mardi 15 mars, que le pays claquait la porte de cette institution basée à Strasbourg, en France.
La Russie y avait adhéré en 1996, mais a été suspendue depuis le 25 février dernier, au lendemain de son offensive en Ukraine. Entre 2014 et 2019, les parlementaires russes avaient aussi été privés de leur droite de vote au sein de cette Assemblée, après l’annexion de la Crimée, rapporte Marianne.net.
Cette expulsion a pour conséquence de sortir la Russie de la Convention européenne des Droits de l'homme, privant ses 145 millions de citoyens d'un accès à la Cour européenne des Droits de l'homme (Cedh).
Avant la Russie, la Grèce avait déjà été chassée du Conseil de l’Europe en 1969. Là aussi, après avoir annoncé son départ. Elle avait réintégré le conseil de l’Europe en 1974.
J’AI DEMANDÉ AUX INVESTISSEURS IRANIENS DE VENIR AU SÉNÉGAL
L’ambassadeur d’Iran au Sénégal, Mohammad Reza Dehshiri, était l’invité de l’émission Diplomatie. Sur les ondes de la 90.3 Iradio, il est revenu, entre autres, sur l’invasion russe en Ukraine, les pourparlers, les relations diplomatiques
L’ambassadeur d’Iran au Sénégal, Mohammad Reza Dehshiri, était l’invité de l’émission Diplomatie. Sur les ondes de la 90.3 Iradio, il est revenu, entre autres, sur l’invasion russe en Ukraine, les pourparlers, les relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Iran. Morceaux choisis.
L’invasion Russe en Ukraine
« D’abord je dois préciser que l’Iran est un partisan de la paix. Nous sommes contre toute guerre et notre leader de la République islamique d’Iran a exprimé notre souhait de voir cette guerre prendre fin. Notre position est que nous sommes opposés à cette heure. Parce que nous avons subi une guerre pendant 8 ans et nous connaissons les effets psychologiques et la destruction d’un pays et les ressources du pays que la guerre peut engendrer ».
La position de l’Iran
« Avant de parler de la position de l’Iran, il faut connaître les effets de cette guerre. Les Occidentaux ont fait trois grandes erreurs. En ce qui concerne l’affaire de Kossovo, les occidentaux ont accepté unilatéralement l’indépendance du Kosovo (…). Il y’a des précédents qui sont contre les lois et les normes internationales. Deuxième erreur, ils ont poussé l’Ukraine à chercher une adhésion à l’Otan et à l’Union européenne. Troisième erreur des occidentaux, ils ont dit que si la Russie attaque l’Ukraine ils ne feront rien. La position de l’Iran dans cette affaire est donc la neutralité active. C’est-à-dire que nous sommes contre la guerre, mais aux Nations unies, nous avions dit que la résolution proposée était unilatérale. De ce fait, nous nous sommes abstenus. Nous nous sommes abstenus parce que la résolution n’était pas équilibrée. Nous pensons que si nous condamnons l’agression russe, nous devons également condamner les actes provocateurs de l’Ukraine. C’est pour cela qu’on a exprimé notre abstention ».
Les pourparlers russo-ukrainiens
« Après trois semaines de combat, nous pensons que la seule voie pour un cessez-le-feu c’est la diplomatie. D’ailleurs, le ministre iranien des Affaires étrangères était porteur d’un message de la part de son homologue ukrainien qu’il devait remettre au ministre des Affaires étrangères de la Russie. C’est pour vous dire que l’Iran voulait jouer son rôle d’intermédiaire parce que nous optons toujours pour la solution pacifique ».
Le nombre d’Iraniens rapatriés depuis le début de la guerre
« A peu près 2000 ressortissants iraniens sont en train d’être rapatriés. Je pense aussi que l’Iran a fait le nécessaire en ce qui concerne l’humanitaire. Nous avons dit que nous sommes prêts à venir en aide aux ukrainiens qui sont en Pologne et aussi dans d’autres pays voisins de l’Ukraine ».
Relations diplomatiques entre l’Iran et le Sénégal
« Ce sont des relations anciennes qui datent de 1971. Nous avons de bonnes relations et la preuve, nous avons célébré notre cinquantenaire de relation diplomatique entre nos deux pays cette année. Nous avons beaucoup de succès dans notre relation. Et les relations scientifiques entre nos deux pays sont bonnes. Il y a également l’usine de Sen Iran auto à Thiès, les jumelages de ville (Gorée et Kong), etc. C’est pour dire que nous avons de bonnes relations économiques et diplomatiques. Le peuple iranien admire le peuple sénégalais par sa culture. Comme les sénégalais admirent l’Iran en tant qu’ancienne civilisation. Nos échanges commerciaux tournent entre 10 et 12 millions de dollars. L’une des raisons de la timidité de nos relations c’est la distance. J’ai demandé aux investisseurs iraniens de venir au Sénégal. Nous pouvons vous aider en ce qui concerne les logements sociaux et dans plusieurs autres domaines. Et les investisseurs sont disposés à venir investir ici au Sénégal ».
COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 16 MARS 2022
Dakar, 16 mars (APS) - Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 16 mars 2022, au Palais de la République. A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a adressé ses remerciements et se
Dakar, 16 mars (APS) - Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 16 mars 2022, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a adressé ses remerciements et ses chaleureuses félicitations au Khalife de Médina Gounass, Thierno Amadou Tidiane BA, et aux fidèles, pour l’accueil exceptionnel lors de sa visite de courtoisie, à l’occasion du Daaka de Médina Gounass, mais aussi pour la parfaite organisation de la retraite spirituelle.
Le Président de la République souligne que cet événement religieux international, s’est déroulé dans d’excellentes conditions, avec l’accompagnement des services de l’Etat, conformément à ses directives.
Abordant la question liée à la finalisation de la préparation du 9ème Forum mondial de l’eau qui se tiendra du 21 au 26 mars 2022, au Sénégal, le Président de la République souligne que cette rencontre internationale d’envergure, qui verra la participation de plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement, de responsables d’institutions internationales, d’experts et acteurs du secteur de l’eau, sera un moment fort d’échanges et de partage d’expériences sur les problématiques liées à l’eau.
Le Chef de l’Etat demande, dès lors, au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises, en relation avec le Conseil mondial de l’eau et le Secrétaire exécutif du 9ème Forum mondial de l’eau, afin d’assurer le déroulement, dans les meilleures conditions à Diamniadio, de toutes les activités officiellement programmées.
Le Président de la République indique qu’il attache du prix à la valorisation de la politique nationale en matière d’accès universel à l’eau (et à l’assainissement pour tous), mais également à la mobilisation des forces vives de la Nation, pour faire du 9ème Forum mondial de l’eau, un succès historique du Sénégal et un marqueur de l’agenda de développement du secteur de l’eau.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a abordé la question liée au développement durable du département de Keur Massar, 46ème département, qu’il a créé pour renforcer l’administration de proximité et consolider le développement territorial durable de cette localité.
Sous ce rapport, et tirant les conclusions de la seconde séance d’écoute "JOKKO AK MACKY", échanges avec les jeunes et les forces vives de Keur Massar, durant lesquels les urgences et les priorités des populations ont été signalées et rappelées, le Président de la République demande au Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, en relation avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Finances et de l’Economie, d’accélérer en cohérence avec le Plan national d’Aménagement et de Développement territorial (PNADT), la finalisation, avant le 15 avril 2022, d’un programme spécial d’aménagement et de développement du département de Keur Massar.
Ce programme spécial, doit intégrer une phase d’urgence d’investissements publics prioritaires sur la période 2022-2023.
Le Chef de l’Etat indique, dans ce cadre, l’impératif d’accélérer la finalisation des travaux de la route des Niayes, du Centre de Santé, ainsi que la réalisation d’une Gare routière, d’un Lycée d’enseignement technique, d’un Centre socio-culturel et d’un marché moderne.
Le Président de la République invite, aussi, le Gouvernement à intensifier, avec la DER/FJ, les financements des jeunes et des femmes résidant à Keur Massar, afin de consolider la culture entreprenariale dans le département.
Le Président de la République demande, dans le cadre de l’amplification de la mise en œuvre des programmes d’équité territoriale et d’inclusion sociale, aux Ministres de tutelle (du PUDC, PUMA, PROMOVILLES, PACASEN urbain, PACASEN rural, PNDL), d’intensifier avec leurs équipes, les missions de terrain auprès des populations, en vue d’accélérer les réalisations d’infrastructures sociales de base au niveau territorial.
Sur le climat social et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat a insisté sur les points suivants :
1- la stratégie préventive de lutte contre les inondations : sur ce point, le Président de la République demande au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, en relation avec le Ministre de l’Intérieur, le Ministre en charge des Collectivités territoriales et le Ministre des Finances et du Budget, d’engager les diligences nécessaires au déploiement rapide des opérations pré hivernage et à l’accélération des travaux d’assainissement "eaux pluviales", dans toutes les localités concernées du pays, en accordant une attention particulière aux cas de Keur Massar (avec la finalisation intégrale de la phase d’urgence du PROGEP 2), de Mbao et de Touba (avec le déploiement du plan spécial de drainage des eaux pluviales d’un coût de 23 milliards de FCFA).
Le Chef de l’Etat invite le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement à réunir régulièrement, à partir du mois d’avril, le Comité national de Prévention et de Lutte contre les Inondation (CNPLI) et à faire le bilan exhaustif du plan décennal de lutte contre les inondations (2012-2022).
Le Président de la République invite, également, le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement à présenter, dans une logique de consolidation, les études et orientations de base relatives au nouveau programme national de lutte contre les inondations qui sera soumis à sa validation ;
2- l’amélioration de la prise en charge des maladies du rein : sur ce point, le Chef de l’Etat demande, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale et au Ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale (tutelle technique de l’Agence de la Couverture Maladie Universelle), de veiller à la mise en œuvre adéquate au niveau de l’ensemble des structures sanitaires de la politique de gratuité de dialyse, en vue d’assurer la prise en charge soutenable des patients insuffisants rénaux.
Le Président de la République indique, à cet égard, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de lui proposer un plan national de lutte contre les maladies du rein.
Ce Plan doit intégrer des mesures actives de prévention et de formation des spécialistes, et optimiser les coûts d’acquisition des équipements et intrants, ainsi que les services associés au traitement rapide et efficace des patients.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le lancement de la revue annuelle conjointe (RAC) 2022 ;
- Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur le partenariat entre le Sénégal et l’ONG Mercy Ships dans le cadre du renforcement de l’offre de soins chirurgicaux ;
- Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation arachidière et sur les statistiques des exportations des produits horticoles ;
- Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur le projet de création de classes préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) ;
- Le Ministre de la Jeunesse a fait une communication sur la semaine nationale de la jeunesse édition 2022 ;
- Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur le développement des trois (03) corridors céréaliers.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de loi autorisant la création de la Société nationale de Gestion intégrée des Déchets ;
- Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP).
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Oumar Abdoulaye BA, Ingénieur de conception, précédemment Conseiller spécial à la Présidence de la République, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte, en remplacement de Monsieur Haidar El Ali ;
• Madame Sophie DIALLO, Titulaire d’une Maitrise en Administration publique, est nommée Directeur général du Fonds de Financement de la Formation professionnelle et Technique (3FPT), en remplacement de Madame Mame Aby Sèye, appelée à d’autres fonctions ;
• Monsieur Abibou NGOM, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de l’Université Amadou Mahtar MBOW (UAM), en remplacement de Monsieur Ibrahima WONE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
• Monsieur Oumar SY, est nommé dans les fonctions de Professeur titulaire, spécialité : Géographie et Environnement, à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences et Technologies de l’Université Assane SECK de Ziguinchor.
• Monsieur Ansoumana DIATTA, est nommé Professeur titulaire, spécialité : Pneumophtisiologie, à l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Assane SECK de Ziguinchor.
• Monsieur Boubacar FALL, est nommé Professeur titulaire, spécialité : Urologie, à l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Assane SECK de Ziguinchor.
• Madame Evelyne Siga DIOM, est nommé Professeur titulaire, spécialité : ORL et Chirurgie Cervico-faciale, à l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Assane SECK de Ziguinchor.
Fait à Dakar, le 16 mars 2022
Le Ministre des Collectivités Territoriales,
du Développement et de l’Aménagement des
Territoires, Porte-Parole du Gouvernement
Oumar GUEYE
par l'éditorialiste de seneplus, pierre sané
SIX RAISONS POUR NE PAS ALLER MOURIR POUR KIEV
EXLCUSIF SENEPLUS - Vous servirez de chair à canon. Vous ne bénéficieriez pas de la convention de Genève. Le mercenariat est un crime international. Faites des recherches sur Thiaroye 1944
Le gouvernement ukrainien a initié un recrutement tous azimuts de mercenaires pour aller combattre en Ukraine. Il a été rapporté que la Russie s’apprêterait à faire de même en s’appuyant sur des mercenaires en provenance de Syrie. Tout cela en violation flagrante du droit international et des conventions de l’ONU et de l’Union africaine criminalisant le mercenariat et avec l’assentiment hypocrite de la communauté internationale. Il y aurait à ce jour 16 000 mercenaires combattants du côté ukrainien et les Russes n’ont pas encore déployé les leurs.
Les recrutements se font aussi en Afrique comme l’a confirmé la semaine dernière l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar après s’être fait réprimander par le ministère des Affaires étrangères pour violation de la loi sénégalaise.
Aux jeunes Africains à la recherche d’opportunités, quelles qu’elles soient de fuir la misère et tenter l’aventure, je les exhorte vivement à y renoncer.
Voilà entre autres six raisons pour ne pas aller mourir pour Kiev.
1. Vous commettriez un crime aux yeux du droit international (ONU et UA) et pourriez être traduit en justice dans tout État partie y compris en Europe si elle change de camp. Le mercenariat est un crime international ;
2. Vous serez payé, semble-t-il, €120 par mois probablement 10 fois moins que les mercenaires venus d’Europe et d’Amérique. Et pourtant une vie est une vie, mais la vôtre ne vaudra rien ;
3. Vous serez victimes de discrimination raciale y compris sur les champs de bataille (alimentation, tenues, armement..). Il n’y qu’à voir comment vos compatriotes africains fuyant l’Ukraine sont traités.
Quand vous serez là-bas vous serez des « bougnouls » et croyez-moi, il n’y aura personne pour vous protéger ; personne pour négocier votre libération si vous êtes fait prisonnier ;
4. Vous ne bénéficieriez pas de la convention de Genève. La convention protège les prisonniers de guerre et les blessés sur les champs de bataille notamment en leur donnant accès à la Croix rouge internationale. Vous serez livrés à la vindicte des troupes ennemies qui ne vont pas se gêner pour vous éliminer sans autre forme de procès ;
5. Vous servirez de chair à canon et si vous en sortez avec des blessures, vous ne bénéficierez d’aucune pension une fois rentrés chez vous. On vous laissera pourrir de vos blessures ;
6. Aucune des promesses qui vous seront faites ne seront tenues notamment l’accès à une carte de séjour dans un pays de l’UE. Des mensonges. Et qui plus est vous ne bénéficierez d’aucune reconnaissance. Vous serez expulsé de tous les pays européens après la guerre.
De grâce, retenez les leçons de l’histoire et détournez-vous de la propagande éhontée des médias occidentaux. Faites des recherches sur Thiaroye 1944. Je peux comprendre que vous soyez indignés par l’agression russe, mais avant de vous indigner pensez. Ce conflit ne vous regarde pas. Même si vous pensez que vous allez combattre une guerre juste ça ne vous regarde pas. Seuls des idiots iraient mourir pour l’Ukraine. Qui irait rapatrier des idiots ? Donc, n’en soyez pas un. J’en appelle à l’UA qui au vu de sa convention se doit de rappeler aux États leurs obligations. Ne laissons pas nos enfants aller mourir pour Kiev. Même s’ils sont idiots.
FACE-À-FACE FORCE DE L'ORDRE ET SYNDICATS DE L'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL
Ce mercredi matin, le Syndicat de l’enseignement professionnel, dirigé par Amar Kane, organisait un point de presse devant les sphères ministérielles de Diamniadio. Mais ce face à face avec la presse a viré à l’affrontement avec les forces de l’ordre
Ce mercredi matin, le Syndicat de l’enseignement professionnel, dirigé par Amar Kane, organisait un point de presse devant les sphères ministérielles de Diamniadio. Mais ce face à face avec la presse a viré à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Pour disperser les enseignants, les policiers ont usé de gaz lacrymogènes.
Actuellement, plusieurs enseignants ont été arrêtés par les forces de l’ordre, dont Amar Kane, secrétaire général du syndicat de l’enseignement professionnel, informe SeneNews. Depuis un moment, les deux camps s’affrontent farouchement et les grenades lacrymogènes continuent d’être jetées par les forces de l’ordre.
A noter que ce syndicat d’enseignants était à Diamniadio ce mercredi pour expliquer leur ferme volonté de continuer la lutte syndicale entamée depuis octobre 2021, mais aussi pour décliner les perspectives de lutte dans le secteur de la Formation Professionnelle et de l’Enseignement technique pour une formation de qualité répondant aux besoins du marché du travail. Mais cette manifestation organisée juste devant les locaux des ministres a poussé les forces de l’ordre à réagir.
Depuis des mois, l'éducation au Sénégal est paralysée par les grèves incessantes de professeurs, qui n’arrivent toujours pas à trouver d’accord satisfaisant avec le gouvernement.
L’ÉCONOMIE SÉNÉGALAISE A RETROUVÉ SA TRAJECTOIRE D’AVANT COVID-19
L’économie sénégalaise "a retrouvé" sa trajectoire d’avant Covid-19" et devrait atteindre une croissance de 6,1% en 2021, en dépit de la crise sanitaire ayant durement affecté les économies du monde
Dakar, 16 mars (APS) – L’économie sénégalaise "a retrouvé" sa trajectoire d’avant Covid-19" et devrait atteindre une croissance de 6,1% en 2021, en dépit de la crise sanitaire ayant durement affecté les économies du monde, a affirmé, mercredi, à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.
"A la faveur du début de la mise en œuvre du PAP2A, l’économie a retrouvé sa trajectoire de croissance d’avant Covid-19, et nous tablons sur une croissance de 6,1% pour l’année 2021 selon les dernières estimations", a-t-il déclaré.
M. Amadou Hott présidait, au nom du président de la République, la troisième conférence internationale sur la Francophonie économique.
Cette rencontre, qui se tient à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, porte sur le thème "Vers une économie résiliente, verte et inclusive".
Le président Sall a demandé au gouvernement de "préparer un programme de relance de l’économie, et nous avons mis en place le PAP2A, le plan d’action prioritaire ajusté et accéléré, validé le 30 septembre 2020", a souligné Amadou Hott.
Selon lui, "beaucoup de réformes ont également été adoptées pour booster les investissements du secteur privé, et l’une des réformes phares, c’est la réforme du cadre des partenariats public-privé au Sénégal".
Ces réformes, a-t-il signalé, ont abouti à une simplification des procédures mais également à une part plus importante du secteur du privé national, non seulement dans le financement de BTP mais aussi dans l’exécution de ces projets.
Amadou Hott note par ailleurs que face aux difficultés d’insertion sur le marché du travail des jeunes "exacerbées par les différentes vagues de pandémie", le Sénégal a élaboré le programme d’urgence de l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes, validé le 22 avril 2021 à Diamniadio.
"Ce programme, d’un coup de 450 milliards FCFA, doit enrôler plus de 65.000 jeunes sur la période 2021-23, mais également dans le cadre du programme Etat-Employeur, soutenir la création de plus de 20.000 emplois, avec l’Etat qui contribue au paiement de leurs salaires", a-t-il souligné.
"L’entreprenariat également n’a pas été oublié, avec plus de financements à travers la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER) des jeunes et des femmes et le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), pour soutenir l’entreprenariat de cette catégorie de population qui représentent 77% de notre population", a-t-il fait valoir.
Il a en outre évoqué le programme de résilience économique et sociale de près 1000 milliards de FCFA mis en place par le chef de l’Etat, pour contenir les effets néfastes de la pandémie de la Covid-19 sur l’économie notamment.
"Grace à ce programme de résilience économique et sociale de près 1000 milliards de FCFA, la récession a été évitée au Sénégal et le PIB réel maintenu à 1, 23% en 2020", a-t-il fait remarquer.
SENEGAL-EGYPTE, ALFRED GOMIS FORFAIT
Coup dur pour l’équipe nationale de football du Sénégal. Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur la blessure du troisième gardien Seny Dieng, le deuxième portier des lions du Sénégal s’est blessé lors du match contre Lyon, dimanche dernier
Coup dur pour l’équipe nationale de football du Sénégal. Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur la blessure du troisième gardien Seny Dieng, le deuxième portier des lions du Sénégal s’est blessé lors du match contre Lyon, dimanche dernier, (28ème journée de la ligue 1 française). En effet, le gardien du stade rennais sera forfait pour les deux matchs contre l’Egypte. Il est victime d’une fracture du doigt.
Bingourou et Djaly Kobaly pourraient faire leur retour
Sa durée d’indisponibilité est estimée à deux mois environ. Il rejoint à l’infirmerie l’autre gardien de but, Seny Dieng, également forfait pour cause de blessure au quadriceps et Krépin Diatta, blessé depuis décembre. Il ne reste plus qu’Edouard Mendy et Alioune Badara Faty parmi les gardiens de but présents à la Can 2021 au Cameroun. Par ailleurs, les blessures des deux gardiens susnommés peuvent faciliter un retour de Bingourou Kamara, actuellement à Charleroi et Djaly Kobaly Ndiaye, prêté à l’Us Boulogne. A noter que le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé va publier sa liste ce vendredi.
FRANCIS KÉRÉ, PREMIER AFRICAIN À RECEVOIR LE PRIX PRITZKER D’ARCHITECTURE
Pionnier des constructions durables au service des populations, comme l’école de son village natal au Burkina Faso, l’architecte Francis Kéré a reçu mardi le prix Pritzker. Du coup, il devient le premier Africain à recevoir la plus haute distinction
Pionnier des constructions durables au service des populations, comme l’école de son village natal au Burkina Faso, l’architecte Francis Kéré a reçu mardi le prix Pritzker. Du coup, il devient le premier Africain à recevoir la plus haute distinction de la profession.
"Je suis totalement convaincu que tout le monde mérite la qualité, que vous soyez riche ou pauvre. C’est là toute mon idée : comment créer du confort même pour les pauvres", a réagi l’architecte avec l’AFP, dans ses bureaux à Berlin. Sa vie est partagée entre l’Allemagne qui l’a adopté et son pays natal.
Né en 1965 à Gando, village à l’époque sans école du Burkina Faso qui l’a inspiré toute sa carrière, Francis Kéré devient le premier Africain à recevoir le "nobel" de l’architecture, un prix remis chaque année depuis 1979 et qui a déjà couronné les plus grands noms de cet art, comme Frank Gehry, Tadao Ando, Renzo Piano, Zaha Hadid ou Jean Nouvel.
"Nous avons beaucoup de jeunes qui cherchent des opportunités, et voir l’un d’entre eux gagner le prix Pritzker peut être une grande ouverture et une grande inspiration pour devenir architecte", a-t-il poursuivi, toujours avec l’AFP.
Francis Kéré est connu pour son implication dans des projets utiles à la population, comme des écoles, des établissements de santé ou des espaces publics, dans plusieurs pays africains, comme le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, le Kenya et le Mozambique.
"Grâce à son engagement pour la justice sociale et à l’utilisation intelligente de matériaux locaux pour s’adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l’architecture et les infrastructures sont absentes", ont salué les organisateurs du prix Pritzker, remis par la fondation Hyatt, dans un communiqué repris par l’AFP.
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE, L'ÉTAT DANS L'ENGRENAGE
Face à l’intensification de l'inflation et les interrogations autour de la crise ukrainienne, le président Macky Sall s’appuie sur le levier des subventions pour maintenir la stabilité des prix des denrées de première nécessité
Face à l’intensification des pressions inflationnistes et les interrogations autour de la crise ukrainienne, le président de la République, Macky Sall, s’appuie sur le levier des subventions pour maintenir la stabilité des prix des denrées de première nécessité. Des compromis difficiles à maintenir, si la crise ukrainienne perdure, selon des économistes.
Le Sénégal n’échappe pas aux réalités du marché mondial. L’augmentation des prix des hydrocarbures et des produits alimentaires a nourri l’inflation dans beaucoup de pays à travers le monde. Aujourd’hui, avec la crise ukrainienne, il est fort probable que les prix des produits alimentaires de base continueront de grimper. L’économie sénégalaise fortement impactée par la pandémie de Covid-19, en plus de l’ampleur des pressions inflationnistes liées à la crise ukrainienne, ont fini de peser sur le panier de la ménagère. Pour soulager les ménages, l’Etat avait pris des mesures en réponse à l’augmentation des prix. Rappelant son souci permanent de soulager durablement les Sénégalais face à la hausse des denrées de première nécessité, le président Macky Sall avait décidé, lors du Conseil des ministres du 24 février 2022, de baisser les prix de l’huile, du riz et du sucre. «Ces importantes mesures, au bénéfice des populations, auront un impact aussi bien au niveau de la mobilisation des recettes qu’au niveau budgétaire pour un montant global annuel de près de 50 milliards FCfa», avait fait savoir le chef de l’Etat.
Aujourd’hui, si l’Etat tente de contrôler les prix pour essayer de maintenir la pression sociale, les institutions internationales, comme le Fonds monétaire international (Fmi), pressent pour une réduction des subventions des produits énergétiques. Dans un rapport de décembre 2021, le Fmi recommandait au Gouvernement d’assurer la transparence et l’efficacité des mesures budgétaires pour faire face aux conséquences de la pandémie de Covid-19 et aux prix élevés des produits de base. Au Sénégal, en 2020, le déficit de la balance du commerce des biens et services était de 17,2 % du Pib. En 2021, il est estimé à 17,8 %. Et celui du budget est estimé à 6,3 % du Pib en 2021. Pour respecter les leviers de la bonne gouvernance, les services du Fmi avaient recommandé de maintenir le déficit budgétaire à 4,5 % du Pib ou moins en 2022 et de le rapprocher de 3 % du Pib dès 2023.
«Les limites des marges de manœuvre budgétaire de l’Etat»
L’économiste El Hadji Mansour Samb signale que le Sénégal fait face à une inflation importée et personne ne sait jusqu’où cela peut aller. Après la pandémie de Covid-19, l’économiste soutient que les crises vont continuer. «Aujourd’hui, la Russie a envahi l’Ukraine, demain la Chine peut attaquer Taïwan, au Moyen Orient, l’Iran est en train d’attaquer des positions israéliennes. Donc, pour un pays comme le Sénégal avec l’inflation importée, la vérité des prix va s’appliquer tôt ou tard», estime-t-il. Seulement, M. Samb rappelle que l’Etat a deux marges de manœuvre pour jouer sur la stabilité des prix. Il explique : «Dans un budget, il y a ce qu’on appelle les réserves budgétaires. A chaque fois qu’il y a des imprévus, l’Etat puise sur ses réserves budgétaires pour assurer les subventions. L’Etat peut aussi s’appuyer sur les dépenses d’investissements. Dans un budget, il y a les dépenses de fonctionnement, les dépenses courantes et les dépenses d’investissement. Comme les dépenses courantes et de fonctionnement sont très sensibles, l’Etat va puiser sur les dépenses d’investissement. Mais si cette crise perdure, elle peut éclater la dette intérieure. Car si les dépenses montent, l’Etat va s’orienter sur les subventions en disant aux fournisseurs qu’il faut attendre parce qu’il y a des urgences qui sont là. L’Etat sera obligé de reporter des dépenses d’investissement. Et la principale conséquence c’est que la prévision d’une croissance de 5 % attendue à 2022 ne sera pas atteinte. Il faut s’attendre à une croissance qui va tourner autour de 2 à 3 %.» Toutefois, l’économiste précise que l’Etat va continuer à manœuvrer encore parce que d’après lui, d’ici les élections Législatives du 31 juillet 2022, le Gouvernement n’acceptera pas qu’il y ait une hausse des prix. «Le président Macky Sall ne prendra pas le risque d’augmenter les prix d’ici les législatives. Mais avec l’inflation importée, la vérité des prix va s’appliquer», confie El Hadji Mansour Samb.
«Il y a un engrenage autour de l’Etat qui va bouleverser les prévisions économiques»
Pour son collègue, Meïssa Babou, il y a un engrenage autour de l’Etat du Sénégal. Et cette situation aura forcément une répercussion sur les prévisions de la croissance économique du pays. D’après l’enseignant-chercheur à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), le Sénégal avait tablé sur un prix du baril autour de 75 dollars Us (environ 41 755 FCfa) et aujourd’hui, il est à plus de 100 dollars Us (59 650 FCfa). «C’est l’Etat qui va payer forcément la différence pour maintenir les prix à la pompe. Il y a des efforts qui sont consentis pour maintenir les prix, mais pour cela, il faut faire des remboursements. Donc, dans tous les cas, il y aura des pertes de recettes. Maintenant si nous devons faire face à une nouvelle flambée des prix, comment l’Etat va faire par rapport aux leviers de la bonne gouvernance ?», se demande Meïssa Babou. Avec la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19, Meïssa Babou fait comprendre que l’inflation ne concernait que quelques produits. Mais avec cette crise ukrainienne, aucun produit n’est épargné et aujourd’hui, c’est près d’un tiers de l’offre mondiale qu’on perd. Meïssa Babou : «Fatalement, l’assiette d’inflation qu’on aura, je ne crois pas qu’un Etat puisse supporter cela au risque de mettre tout son budget dedans, de ne pas pouvoir payer les salaires ou le service de la dette. C’est une situation qu’on va vivre dans les prochains mois en attendant de consommer les réserves locales». L’économiste signale que ce sera difficile pour l’Etat parce que s’il renonce à des taxes, il perd forcément des recettes et le budget prévisionnel sera faussé. Ensuite, explique-t-il, «l’Etat n’avait rien prévu comme subvention fraîche pour sortir de l’argent. Il va dire aux meuniers, donnez moi le tonnage, je vais vous rembourser. Le dire aussi aux cimentiers, à celui qui produit le sucre et même aux importateurs. Comment l’Etat peut-il avoir les moyens d’une masse d’argent colossale sans affecter les équilibres macro-économiques ?». Meïssa Babou est catégorique : «Les équilibres macro-économiques seront affectés immanquablement.» Et si les équilibres macro-économiques sont affectés, Meïssa Babou indique que les prévisions de la croissance seront faussées et le niveau d’endettement du Sénégal risque de flamber. «La pauvreté va s’accentuer. La crise ukrainienne est un imprévu qui va bouleverser toutes les prévisions», avertit l’économiste.
DES GAMBIENS FUIENT LA CASAMANCE
Des dizaines de Gambiens sont arrivés à Bujinha cette semaine fuyant la zone frontalière avec le Sénégal qui a lancé une opération contre des séparatistes de Casamance retranchés à la frontière entre les deux États
Des dizaines de Gambiens sont arrivés à Bujinha cette semaine fuyant la zone frontalière avec le Sénégal qui a lancé une opération contre des séparatistes de Casamance retranchés à la frontière entre les deux Etats, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Dimanche, le Sénégal a annoncé une opération militaire dans cette région du sud du pays, en vue de "démanteler" les bases du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d'un des plus vieux conflits du continent depuis que des indépendantistes ont pris le maquis avec un armement rudimentaire après la répression d'une marche du MFDC en décembre 1982. La rébellion a prospéré sur le particularisme de cette région fertile mais isolée en grande partie du Sénégal par la Gambie et encline au sentiment de délaissement. Le conflit a fait plusieurs milliers de morts.
Depuis dimanche, des résidents gambiens apeurés par les tirs d'artillerie ont commencé à fuir leurs habitations pour se mettre à l'abri, loin des opérations de l'armée sénégalaise. "Nous n'avions jamais été confrontés à une situation si terrible", a dit à l'AFP Ismaila Bojang, dans le village de Bujinha à cinq kilomètres de la frontière où des dizaines de Gambiens se sont réfugiés. M. Bojang, chef traditionnel de Karrol, un village frontalier, a raconté que l'opération de l'armée sénégalaise a déclenché des incendies dans cette région forestière et tué du bétail. "Nous sommes ici mais nos pensées sont à Karrol", a-t-il dit.
Selon une autre habitante du village, Tuti Jammeh, certains ont fui Karrol pieds nus. "Nous avons entendu des tirs et il fallait partir", a-t-elle dit avant d'ajouter qu'elle allait s'éloigner davantage de la frontière car elle pouvait encore entendre les tirs depuis Bujinha. Le nombre de personnes déplacées en Gambie reste incertain mercredi. Toutefois, un habitant de Bujinha a estimé que plus d'une centaine de personnes venues de la frontière sont entrées dans le village. Par ailleurs, un village voisin a également accueilli des déplacés, selon la même source.
Le gouvernement gambien a promis d'aider les personnes déplacées et le président Adama Barrow a ordonné des patrouilles renforcées près de la frontière, affirmant qu'il protégerait le petit Etat "contre toute menace étrangère".
Les rebelles casamançais, accusés de faire du trafic de bois et de cannabis, se sont souvent réfugiés en Gambie ou en Guinée-Bissau, qui a également une frontière commune avec le Sénégal. Le conflit de faible intensité s'était de nouveau animé l'an dernier lorsque le Sénégal a lancé une offensive pour déloger les rebelles.
Le président sénégalais Macky Sall a fait de la "paix définitive" en Casamance, la priorité de son second mandat.