KEEMTAAN GI - LES ABOYEURS
Ils sont irrécupérables !!! La réflexion soutenue, ce n’est pas leur fort. Toujours là à aboyer et à gesticuler comme des forcenés. A hurler pour se faire entendre pendant que d’autres s’exercent à des danses canailles pour attirer l’attention du Chef qui n’est pas insensible à ces belles et fripouilles chorégraphies. Vous voulez des preuves ? Souvenez-vous de ce viril et suggestif «Teuyeux » ! Passons avant que l’on nous colle le délit d’offense au Chef. Ils sortent du bois, criant victoire et déclarant avec désinvolture que leur Champion demeure dans les cœurs. Personne n’en doute. Il est dans les cœurs et en sortira certainement par la petite porte. Surtout si ses flagorneurs fort intéressés continuent à lui seriner des airs qui sont loin de la réalité du terrain. Dans l’imminence de la formation d’un nouveau Gouvernement et la nomination d’un Premier ministre, ils sont devenus subitement très volubiles, faisant la cour aux médias. Mais personne d’entre eux n’émet dans le sens de lui indiquer la bonne direction. Par exemple, qu’être honni dans les grandes villes, malgré des scores à la soviétique dans des hameaux lointains, est fort alarmant. Tous à regarder dans la même direction. Pas d’introspection. Rien ! Tous dans leur logique euphorique et victorieuse, jusqu’à la chute. Ces flatteurs dans leurs entreprises diaboliques de destruction s’attaquent à des adversaires. Insinuent de basses méchancetés. Ceux qui n’ont pas été investis, et qui disent tout de même avoir mouillé le maillot, prétendent que rien ne peut se faire sans eux. Ils se jugent indispensables pour toute autre victoire à venir. Sans eux, le chaos. Leur objectif ? S’inviter au partage du gâteau. Ils ont gagné et ont le droit de rêver à des postes ministériels. Singulière manière de concevoir le développement d’un pays qui amènerait à confier des responsabilités de premier plan à des mains inexpertes pourvu qu’elles aient largement gagné dans leur patelin. Et pourquoi pas un ministère régalien à Farba Ngom ? KACCOOR BI
LE SEN DE L’APR FÉLICITE LE PRÉSIDENT MACKY SALL POUR SON SOUTIEN
Le Secrétaire exécutif national (SEN) de l’APR suite à la rencontre tenue hier, (voir par ailleurs), a félicité Macky Sall, président du parti, « pour son soutien sans faille à Benno Bokk Yaakaar, et la majorité présidentielle en général. Le SEN a enregistré avec enthousiasme l’adresse du Président qui est un message d’espoir pour l’APR, pour la majorité présidentielle et pour l’ensemble du peuple sénégalais ». Le SEN a félicité également le président pour la touche personnelle qu’il a apportée à la consolidation et à l’exemplarité du système électoral Sénégal, dans la droite ligne des traditions démocratiques de notre pays. Le déroulement des élections communales et départementales conforte la fiabilité et de notre fichier électoral et des opérations du vote qui est l’expression de la souveraineté populaire, soutient l’instance d’exécution du parti présidentiel. Le SEN adhère totalement aux grandes orientations définies par le chef de l’Etat qui a exhorté les responsables et les militants de son parti à consolider l’unité et à préparer les prochaines échéances pour des victoires encore plus éclatantes. Évaluant la participation de la majorité présidentielle aux dernières élections, le SEN a félicité l’ensemble des candidats, élus ou non, pour leur engagement, leur détermination et la générosité des projets qu’ils ont proposés aux populations. Le SEN exhorte l’ensemble des élus à traduire sur le terrain les aspirations des populations au bien-être. Il a fait sienne la directive du président Macky Sall de renforcer l’unité de la majorité présidentielle, en particulier Benno Bokk Yaakaar dont les performances électorales traduisent l’aspiration du peuple sénégalais à l’unité la plus large des forces vives, démocratique et républicaines, de la Nation.
BONJOUR LE PARTI-CASERNE !
On notera que la réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR s’est résumée hier à une adresse du président Macky Sall aux membres de cette instance à qui il aura livré la bonne parole présidentielle. Comme lors de la première rencontre qu’il avait eue avec les dirigeants de son parti au lendemain de sa réélection en 2019, les participants n’ont pas été autorisés à s’exprimer. Ils ont dû se contenter d’écouter la parole présidentielle avant d’être priés de débarrasser le plancher. Singulier parti où aucun débat démocratique n’est autorisé et où un seul Général, trônant au sommet, donne des ordres que tout le monde est obligé d’exécuter sans récriminations ni murmures. A ce rythme, l’APR n’est pas un parti mais une organisation militaire où, par exemple, même pour le choix des candidats aux élections locales c’est le Général qui décide tandis que les militants sont priés de se mettre au garde-à-vous !
LES LÉGISLATIVES FIXÉES AU DIMANCHE 31 JUILLET 2022
C’est désormais clair. Les législatives se tiendront le dimanche 31 juillet 2022. Le président de la République a informé hier le Gouvernement au cours du conseil des ministres de la date de la tenue de ces importantes élections. Une manière pour Macky Sall de faire taire les suspicions qui commençaient à être soulevées au sein de l’opinion, mais surtout au sein de la classe politique notamment l’opposition. Cette dernière évoquait une volonté du pouvoir de reporter les législatives et même de vouloir les coupler avec la présidentielle de 2024. Surtout que le pouvoir vient de sortir d’élections locales particulièrement éprouvantes pour lui et qui ont vu l’opposition remporter le scrutin dans de grandes villes du pays. Mais bon, retenons que le Conseil des ministres a pris un projet de décret portant fixation de la date des élections législatives.
SYSTÈME EDUCATIF MACKY SALL APPELLE LE GOUVERNEMENT ET LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE À ASSUMER LEURS RESPONSABILITÉS
La crise que traverse le système éducatif s’est invitée hier en Conseil des ministres. Le président de la République a appelé aussi bien le Gouvernement que la communauté éducative à assumer chacun ses responsabilités pour dénouer la crise. Il a rappelé au Gouvernement et aux acteurs de la communauté éducative toute l’importance qu’il accorde à la stabilité et à l’excellence du système éducatif national, qui passent par un bon déroulement des enseignements dans les établissements publics et privés, sur l’ensemble du territoire national. Macky Sall a exhorté, dès lors, le Gouvernement, les enseignants, les apprenants, les parents d’élèves et les autres composantes de la communauté éducative, à assumer, chacun en ce qui le concerne, leurs responsabilités spécifiques permettant, ensemble, de garantir la continuité des enseignements, le respect du quantum horaire, ainsi que les évaluations programmées, conformément au calendrier scolaire. Le président de la République a aussi demandé, au Gouvernement, de veiller à la sécurisation de l’espace scolaire et à l’ancrage durable d’un dialogue social constructif et responsable dans le système éducatif. Il l’a aussi invité à communiquer au public, à travers un Mémorandum exhaustif, les acquis, réalisations et avancées sociales notables, accomplis ces dix (10) dernières années en matière d’éducation et de formation, notamment en ce qui concerne la revalorisation de la fonction enseignante. Le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, coordonnateur interministériel du monitoring des accords avec les syndicats d’enseignants, a été prié de faire l’évaluation globale de l’état de prise en charge par le Gouvernement des accords signés avec les cadres syndicaux d’enseignants. Le chef de l’Etat a invité, enfin, le Gouvernement à organiser avec les syndicats d’enseignants une revue consensuelle desdits accords en relation avec le Haut Conseil du Dialogue social.
2ÈME PHASE DU TER
Evoquant la mise en exploitation commerciale du TER, le 27 décembre 2021, le président Macky Sall a demandé au Ministre chargé des Transports terrestres de faire une première évaluation technique et commerciale de la phase de lancement de l’exploitation du TER. Il a aussi préconisé au ministre des Finances et du Budget et au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en relation avec l’APIX, d’engager, avec les partenaires techniques et financiers, toutes les diligences requises, en vue de lancer, dans les meilleurs délais, la phase II (Diamniadio-AIBD sur 19 km) de la construction du TER. .
MESURES INDIVIDUELLES
Madame Fatimata DIA, Ambassadeur de la République du Sénégal au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Guoni Thorlacius Johannesson, Président de la République d’Islande, avec résidence à Londres. Madame Fatimata DIA, Ambassadeur de la République du Sénégal au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Michael D. Higgins, Président d’Irlande, avec résidence à Londres. Monsieur Chérif NDIANOR, Expert Consultant, est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC).
TRAFIC DE MIGRANTS ET BLANCHIMENT DE CAPITAUX LE SÉNÉGALAIS AMADOU THIAM ARRÊTÉ PAR INTERPOL AU BRÉSIL
Impliqué dans une affaire présumée de trafic international de migrants et de blanchiment de capitaux, notre compatriote Amadou Thiam vient d’être cueilli par Interpol au Brésil. À la tête d’un grand réseau international de criminels regroupant des Européens et des Africains, Amadou Thiam était traqué par l’organisation internationale de police criminelle basée à Lyon, en France, et dont le but est de promouvoir la coopération policière internationale. Il Devrait être extradé dans les prochaines heures au Sénégal. Nous y reviendrons plus largement dans nos prochaines éditions.
LE SÉNÉGAL EN FINALE, LES DAKAROIS ONT LARGEMENT JUBILÉ
Les Dakarois ont laissé exploser hier leur joie suite à la qualification des Lions à la finale de la coupe d’Afrique des Nations de football. Partout dans les quartiers, rues et ruelles, des regroupements spontanés ont été notés. La joie et l’allégresse ont ponctué les manifestations. Les véhicules ont accompagné l’avènement à coups de klaxons pour participer à la fête. Les Sénégalais très stressés par le coût de la vie n’avaient plus exprimé une telle joie collective depuis longtemps. La bande à Sadio Mané et Kalidou Koulibaly a permis au peuple d’oublier cette grisaille ne serait-ce que le temps d’une soirée. Les Sénégalais croisent les doigts pour la finale du samedi en espérant que la Coupe d’Afrique arrive à Dakar après une attente de plus de 50 ans.
LE PRÉSIDENT MACKY SALL SE PAIE UN BAIN DE FOULE
Restons avec la victoire des Lions pour dire que même le Palais a été associé à la fête. Une foule spontanée s’est accrochée aux grilles du Palais pour manifester sa joie. Elle a obligée le président Macky Sall à venir communier avec elle. D’ailleurs le locataire du Palais de l’avenue Senghor a eu droit à des ovations du genre « prési, prési » dans une ambiance folle. Macky Sall s’est payé un bain de foule en serrant les mains des uns et des autres pour une communion qu’on espère se répéter au soir de la grande finale de dimanche. Sur sa page Facebook, le président de la République a exhorté les Lions à aller «jusqu’au bout» de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), les encourageant à «écrire la plus belle page de l’histoire» du Sénégal en Coupe d’Afrique des nations, après leur qualification à la finale de cette compétition aux dépens du Burkina Faso, battu sur le score de trois buts à 1. «Quelle belle victoire chers Lions ! Par votre talent, votre virtuosité et votre combativité vous nous avez encore fait vibrer. Fiers de vous !», a exulté le chef de l’Etat sur sa page Facebook. «Allez jusqu’au bout ! Dem ba diekh ! Manko indi coupe bi [Allez jusqu’au bout, s’unir pour remporter la coupe]», a poursuivi le président Macky Sall, avant d’exhorter les Lions à «écrire la plus belle page de l’histoire» du Sénégal en Coupe d’Afrique des nations
VIDEO
LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE JEUDI DECRYPTE LA VICTOIRE DE L'EQUIPE DU SENEGAL ET L'ANALYSE DES RESULTATS DES LOCALES 2022
Le condensé des grandes informations parcourues ce jeudi par la radio Zik Fm évoque la qualification des Lions de la Teranga à la finale de la Coupe des Nations Africaines (CAN)
Le condensé des grandes informations parcourues ce jeudi par la radio Zik Fm évoque la qualification des Lions de la Teranga à la finale de la Coupe des Nations Africaines (CAN). Il est présenté par Fabrice Nguéma.
DAKAR A L’HONNEUR AU FESTIVAL MOUSSEM CITIES
La capitale du Sénégal est à l’honneur au Festival Moussem cities, prévu du 3 au 27 février 2022. La créativité artistique du Sénégal sera exposée à cette occasion dans différents lieux à Bruxelles (Belgique), dans le cadre de ce festival.
La capitale du Sénégal est à l’honneur au Festival Moussem cities, prévu du 3 au 27 février 2022. La créativité artistique du Sénégal sera exposée à cette occasion dans différents lieux à Bruxelles (Belgique), dans le cadre de ce festival.
Le cinéma, la danse, les arts plastiques, la littérature, etc., sont les disciplines artistiques au programme. Ainsi, de grands artistes et créateurs sénégalais se produiront dans la capitale belge. Parmi eux, le plasticien Soly Cissé, le chanteur Wasis Diop, la chorégraphe Germaine Acogny, etc.
Egalement, plusieurs films sénégalais seront projetés, allant de l’ancienne génération à la plus récente. La Noire de de Sembène Ousmane (1966) ; Deweneti de Dyana Gaye (2006) ; Atlantiques de Maty Diop (2009) sont, entre autres, retenus dans la programmation cinématographique.
Pour le volet littéraire, Moussem cities propose, en raison des restrictions liées à la crise sanitaire, plusieurs podcasts et vidéos d’écrivains, de slameurs et d’universitaires, réalisés à Dakar par le journaliste et critique d’art, Oumar Sall.
«Moussem cities est une plateforme pour artistes qui s’articule autour de thèmes universels, met en lumière le contexte artistique local et favorise l’échange avec Bruxelles», explique-t-on dans un communiqué.
«Avec le festival multidisciplinaire Moussem cities, nous orientons, conjointement à nos partenaires bruxellois, notre regard sur une Métropole à l’histoire culturelle riche et variée, qui joue un rôle essentiel par son dynamisme artistique», indique la même source. Les villes d’Alger, de Damas, Casablanca, Beyrouth étaient à l’honneur lors des éditions précédentes.
TENSIONS ENTRE CAMEROUNAIS ET IVOIRIENS : SAMUEL ETO’O RAMENE LA BALLE À TERRE
La Coupe d’Afrique des nations (Can) est un événement sportif qui doit unir les Africains et non semer la division entre eux. La semaine passée a été très marquée par la rivalité entre Ivoiriens et Camerounais en pleine Can
Woury DIALLO (Envoyé spécial au Cameroun) |
Publication 03/02/2022
Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o Fils, déplore le fait que Camerounais et Ivoiriens se soient lancés dans une guéguerre qui n’a pas lieu d’être en pleine Can.
La Coupe d’Afrique des nations (Can) est un événement sportif qui doit unir les Africains et non semer la division entre eux. La semaine passée a été très marquée par la rivalité entre Ivoiriens et Camerounais en pleine Can. Les Eléphants ayant été hués et moqués lors de leur match contre l’Egypte et après leur élimination. Ce qui a valu des échanges houleux via les ré¬seaux sociaux.
Un incident qui a mis en mal certains compatriotes, comme le président de la Fédération camerounaise de football (Feca¬foot) Samuel Eto’o Fils, qui sont attachés à ces deux nations.
«Je demande aux uns et aux autres de se retenir…»
Réagissant sur ladite rivalité, la légende camerounaise, dont son épouse est ivoirienne, a dit qu’il lui était impossible de faire le choix entre un Africain et un autre, entre le Cameroun et la Côte d’ivoire.
«Je ne vais jamais choisir entre un Africain ou un autre. Et vous savez d’où vient mon épouse. Donc je me sens gêné parce que je vois cette Afrique qui se divise pour une histoire qui ne devrait pas être. Une fausse histoire et je demande aux uns et aux autres de se retenir… Et j’espère que le calme reviendra parce que le Cameroun et la Côte d’ivoire c’est une histoire de mariage», a déclaré l’ami et le pote de longue date de Didier Drogba.
D’ailleurs dans une telle am¬biance, une rumeur a été agitée. Sur sa page Facebook le vendredi 28 janvier, renseigne Opera News, Sportime a fait une publication sur des intentions supposées de la Con¬fédération africaine de football (Caf).
«Selon Martial Gohourou, la Caf est prête à retirer l’organisation de la Can 2023 à la Côte d’Ivoire pour éviter le lynchage annoncé des Camerounais», indique la publication. La raison avancée par le journaliste-consultant, et reprise par le site internet sur sa page, serait liée à la guéguerre entre supporters camerounais et ivoiriens, suite aux huées essuyées par les Eléphants de football et leurs fans le 26 janvier dernier en huitième de finale de la Can face à l’Egypte. «Les membres de la Caf s’intéressent de près aux messages des internautes ivoiriens, promettant l’enfer aux Camerounais en 2023», ajoute l’article.
Toutefois, aucune communication officielle de l’instance dirigeante du football africain n’a été faite à ce jour. Une manière de donner raison à ceux qui ont considéré tout ceci comme un gros «Fake news».
Espérons que la sortie de Samuel Eto’o vienne faire baisser la tension entre les deux pays.
AWALE CHOISIT LE RESPECT DU CALENDRIER DES LÉGISLATIVES
L’idée d’un report des élections législatives se fait jour au lendemain des Locales avec la victoire de l’opposition dans les grandes villes du Sénégal comme Dakar, Ziguinchor, entre autres
L’idée d’un report des élections législatives se fait jour au lendemain des Locales avec la victoire de l’opposition dans les grandes villes du Sénégal comme Dakar, Ziguinchor, entre autres.
Le parti Awalé prend les devants pour rejeter toute tentative de concrétisation d’une telle option par le gouvernement. En effet, le parti dirigé par Dr Abdourahmane Diouf souhaite que les prochaines élections législatives se tiennent à date échue, c’est-à-dire en juin prochain. «Le parti Awalé appelle au respect du calendrier électoral en vue des élections législatives», soutiennent Dr Abdourahmane Diouf et Cie dans un communiqué.
Awalé met en garde le gouvernement contre toute «manœuvre politique allant dans le sens de les reporter et de vouloir casser la dynamique actuelle de l’opposition». Sur les Locales du 23 janvier dernier, Awalé félicite les différents candidats de l’opposition qui ont gagné dans leur localité et encourage ceux qui n’ont pas eu la main heureuse.
Le parti de l’ancien porte-parole de Rewmi souligne que les résultats de ces élections locales «confortent toute la maturité du Peuple sénégalais qui a voté dans le calme et la sérénité, malgré les irrégularités notées dans certaines localités avant et pendant le scrutin».
LA QUALIFICATION DES LIONS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE CE JEUDI 3 FEVRIER DE L'APS
La quasi-totalité des journaux sénégalais, parus jeudi, ont mis en exergue, la qualification des Lions à la finale de la Can 2021, après leur victoire en demi-finale mercredi soir contre le Burkina Faso (3-1) au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé
Dakar, 3 fev (APS) – La quasi-totalité des journaux sénégalais, parus jeudi, ont mis en exergue, la qualification des Lions à la finale de la Can 2021, après leur victoire en demi-finale mercredi soir contre le Burkina Faso (3-1) au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé (Cameroun).
‘’Demi-finale Can Cameroun 2021 : Sénégal-Burkina Faso (3-1)’’ mentionne le Soleil. ‘’Sadio en taille patron. Une maitrise collective qui a dérouté les Etalons, un mental retrouvé’’, commente la publication
‘’CAN 2021 : Ils ont étalé les Etalons (3-1)’’ titre Vox Populi pour saluer la victoire du Sénégal contre le Burkina Faso en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations.
‘’Les Lions en finale, liesse au Sénégal…jusque devant les grilles du Palais où Macky sort jubiler avec les supporters’’, rapporte le journal qui a également donné la parole au ministre des Sports, Matar Ba, à l’ancien double ballon d’or Africain, El Hadji Ousseynou Diouf et au milieu de terrain, Cheikhou Kouyaté.
De son côté Sud Quotidien affiche en Une : ‘’1/2 finale CAN Cameroun 2021 : Sénégal-Burkina Faso (3-1), les Lions, en finale !’’.
Le quotidien donne la parole à des joueurs de l’équipe nationale et à des membres de la délégation officielle après la victoire sénégalaise.
‘’On est venu pour gagner une finale’’, iniste Aliou Cissé entraineur des Lions, là où Sadio Mané, donné homme du match déclare : ‘’mentalement, on a répondu présent’’ et Matar Bâ, ministre des Sport d’enchainer : ‘’c’est une victoire méritée et cela confirme le classement FIFA’’.
‘’CAN 2021 : Le Sénégal étale le Burkina Faso (3-1). Les Lions en finale’’, est le titre phare du journal l’AS qui est revenu sur la réaction du président de la République, lequel, en saluant cette qualification, a déclaré : ‘’Notre victoire est nette et écrasante’’.
Pour Source A, le Burkina Faso est tombé sous la dictée de Sadio Mané, sociétaire de Liverpool (élite Anglaise), déclaré homme du match et auteur du troisième but des Lions.
‘’Sereins, tout au long du match, combatifs, tactiquement disciplinés, très conquérants, les Lions bouffent les étalons dans la forêt camerounaise, sous la dictée de +Dieu Mané’’, commente la publication.
‘’Les Lions qualifiés en finale de la CAN 2021 : Conquérants !’’ s’exclame Enquête avant d’ajouter ‘’des Lions entreprenants et solide ont étouffer hier des Etalons combatifs’’.
Le Journal aussi s’attarde sur les réactions de certains joueurs après leur victoire.
‘’Aller en finale sans gagner serait zéro’’, estime Sadio Mané, là où Cheikhou Kouyaté indique :’’gagner cette CAN est une promesse faite au peuple, il y a deux ans…’’.
Cette qualification des Lions est aussi à la Une du journal l’Info qui écrit : ‘’Les Lions plus forts que les Etalons ; Le Sénégal en finale’’.
Stades le quotidien du Sport note pour sa part : ‘’CAN 2021 : Burkina balayé 1-3. Les Lions foncent sur le titre rêvé !’’. Et de son côté Record indique :’’ Burkina Faso-Sénégal 1-3 : les Lions bouffent les Etalons…et attendent Egypte ou Cameroun’’.
‘’Homme du match de la demi-finale : Mané’s Magic !’’ s’exclame le Quotidien commentant les exploits du joueur.
Les perturbations dans le milieu scolaire font aussi la Une de certains journaux dont Tribune qui titre : ‘’face à de nombreuses menaces sur le terrain des revendications : le danger plane sur la tête des élèves’’. Sur cette question, le gouvernement rencontre les acteurs du secteur ce jeudi à Dakar.
Sur la politique la décision du président de la République, Macky Sall, en Conseil des ministres mercredi de fixer la date des prochaines élections législative est à la Une de certains journaux.
‘’Législatives : Macky pile dans les détails’’ écrit WalfQuotidien qui est aussi revenu sur le Coup d’Etat avorté à Bissau en mentionnant : ‘’lendemain de putsch avorté : la Guinée Bissau ramasse 11 cadavres’’.
‘’Elections législatives, le scrutin fixé au 31 juillet 2022’’ titre Kritik qui s’est aussi intéréssé à la défaite à Guédiawaye du président de l’Association des maires du Sénégal (AMS). ‘’Guédiawaye : Quel avenir politique pour Aliou Sall’’ s’interroge Kritik.
Quelques quotidiens ont pour leur part, relaté la réunion du secrétariat de l’Alliance pour le République (ARP, pouvoir), tenue après les élections locales du 23 janvier dernier.
‘’Secrétariat exécutif de l’APR : Macky dope le moral de ses troupe’’, barre la Une du journal Les Echos et sur le même sujet, l’Observateur note : ‘’Secrétariat exécutif national : les détails de la réunion de Macky Sall avec son Parti’’.
Par Yoro DIA
LA NOUVELLE GUERRE FROIDE
La crise en Ukraine est le choc de deux inquiétudes légitimes. Inquiétude légitime des Russes face à l’élargissement continu de l’Otan,
«Paix impossible, guerre improbable.» Raymond Aron définissait ainsi la guerre froide qui opposa le camp occidental au bloc de l’Est, plus précisément les deux plus grandes puissances issues de la deuxième guerre mondiale, à savoir les Etats-Unis et l’Urss. Chaque camp s’était adossé à une alliance militaire, à savoir l’Otan pour le camp occidental et le Pacte de Varsovie pour le bloc de l’Est. Aujourd’hui, le bloc de l’Est a disparu et donc conséquemment, le Pacte de Varsovie aussi. Quand Aron sortait sa définition dans le Grand schisme en 1948, en pleine guerre froide, la guerre était seulement improbable mais pas impossible, car elle a failli avoir lieu lors de la Crise des missiles de Cuba d’octobre 1962.
C’est parce qu’il y avait «une paix impossible, une guerre improbable», que les Etats-Unis et l’Urss s’affrontaient par pays interposés, comme le font aujourd’hui l’Arabie Saoudite et l’Iran, pour avoir l’hégémonie au Moyen Orient. Dans cette nouvelle guerre froide qui oppose les Etats-Unis et la Russie, la guerre n’est pas seulement «improbable», mais elle est impossible, alors que la paix, elle, est probable. La paix est probable, parce que les Russes ne franchiront pas la ligne rouge et les Américains ne feront pas la guerre pour l’Ukraine.
Après l’abandon de l’Afghanistan, les Américains bandent les muscles contre les Russes, plus pour rassurer leurs alliés européens que pour se préparer réellement à la guerre. Poutine, qui connait le prix d’une invasion de l’Ukraine, ne franchira pas le Rubicon et va se contenter d’instrumentaliser les sécessionnistes russes en Ukraine. Cette nouvelle guerre froide, cette drôle de guerre, arrange tout le monde sauf les Ukrainiens. Elle permet aux Etats-Unis de réaffirmer leur leadership sur le camp occidental. Un leadership qui avait été remis en cause lors du mandat de Trump et de l’abandon de l’Afghanistan. Elle permet aussi à Poutine de régler un problème de politique interne, en montrant aux Russes qu’il a cassé la bipolarité internationale qui existait de fait entre les Etats-Unis et la Chine et que par conséquent, la Russie est encore à la table des grands de ce monde.
Etant donné que l’Otan ne peut aller jusqu’aux frontières de la Russie, l’Ukraine va être une zone tampon entre l’Otan et la Russie. D’ailleurs, elle a toujours été une zone tampon entre les deux, avec à l’Ouest, l’ancienne Galicie qui faisait partie de l’Empire austro-hongrois, et l’Est qui a toujours été russophone et russophile. D’ailleurs, l’Ukraine est à la culture et la civilisation russe, ce que le Kosovo est à la culture serbe : un berceau.
L’Ukraine fait tellement partie de l’histoire de la Russie que la ville de Odessa a été bâtie par Catherine II de Russie, qui lui a donné le nom de l’Odyssée, le chef d’œuvre de Homère. Même si historiquement Sébastopol et la Crimée font partie intégrante de l’histoire de la grande Russie, en l’amputant violemment de l’Ukraine pour le rattacher de force à la Russie, Poutine, sans le vouloir, a poussé l’Ukraine dans les bras de l’Occident où elle cherche protection contre son puissant voisin.
La crise en Ukraine est le choc de deux inquiétudes légitimes. Inquiétude légitime des Russes face à l’élargissement continu de l’Otan, qui a englobé tous ses anciens satellites et sa sphère d’influence du temps de la guerre froide, au point d’arriver à sa frontière si l’Otan intègre l’Ukraine.
Inquiétude ukrainienne face à une Russie de plus en plus nostalgique de son passé impérial et soviétique. Le soviétisme n’étant bien entendu qu’une autre forme de l’empire. La Russie est un pays particulier et complexe, car comme le dit le célèbre poète Tioutchev, «on ne peut comprendre la Russie par la raison», et il ajoutait que Napoléon 1er, en envahissant la Russie en 1812, a réussi la mission divine de réveiller le Peuple russe. L’intégration de l’Ukraine à l’Otan risque d’engendrer le même phénomène.
ON EST VENUS POUR GAGNER UNE FINALE
Aliou Cissé dont l’équipe a composté son ticket pour la finale de la coupe d’Afrique des nations prévue ce dimanche 6 février au stade Olembe de Yaoundé n’a pas de préférence entre le Cameroun et l’Egypte qui s’affrontent ce soir.
De nos envoyés spéciaux Abdoulaye THIAM et Omar DIAW |
Publication 03/02/2022
Aliou Cissé dont l’équipe a composté son ticket pour la finale de la coupe d’Afrique des nations prévue ce dimanche 6 février au stade Olembe de Yaoundé n’a pas de préférence entre le Cameroun et l’Egypte qui s’affrontent ce soir. Le sélectionneur des Lions d’ailleurs «on n’est pas venus seulement pour jouer une finale mais on est venus pour gagner une finale».
SATISFAIT DE COMPOSTER LE TICKET QUALIFICATIF EN FINALE
«Ça été un match très difficile. Je félicite cette équipe burkinabé qui nous a créé énormément de problèmes notamment en première période. On avait mis en place une stratégie, un schéma et la force de cette équipe là nous a fait reculer. En deuxième période, il a fallu revoir les choses et ça été mieux. Je félicite Kamou Malou pour le travail qu’il est en train d’effectuer. Personnellement, je suis satisfait de composter le ticket qualificatif en finale. Nous allons bien la préparer parce que nous savons qu’on aura un grand d’Afrique, que ce soit l’Egypte ou le Cameroun. Je félicite mes joueurs de leur implication. J’ai un groupe extraordinaire, formidable. Ça fait 6 ans que je suis là, que je travaille avec l’équipe nationale du Sénégal. Je peux vous dire que c’est la première fois, en termes de mentalité, en termes d’état d’esprit d’avoir un groupe comme ça. Quand vous voyez les buts qu’on marque, ceux qui sont sur le banc se lèvent comme un seul homme pour célébrer. C’est une mentalité qu’on a besoin et aujourd’hui, je pense que les garçons méritent vraiment cette victoire».
LES CRITIQUES
«Ce qui m’anime, c’est être fils d’un pays qui s’appelle le Sénégal et que j’aime au plus profond de mon cœur. J’aime travailler pour ce pays ; j’ai envie de leur amener ce qu’on n’a pas jusqu’à présent. Ça fait quand-même des années que nous courons derrière cette Coupe d’Afrique là. Après, comme vous dites, les critiques sont là, les remises en cause sont là. Mais, c’est le propre de notre métier d’entraîneur ; c’est le poste qui est comme ça. Après moi, celui qui viendra aussi y goûtera. Les entraîneurs qui étaient dans cette compétition quand ils sont rentrés chez eux, ils ont été bien critiqués. Il ne faut pas prendre les choses au premier degré. En un moment donné, il faut prendre du recul et savoir où on est. J’ai toujours eu de la foi, de l’humilité, je me suis remis en question parce que les critiques ne sont pas toutes infondées. Par moment aussi, il faut écouter ce que les gens disent. Ça fait partie de l’humilité. Ça fait partie de la progression. Pas seulement de l’entraîneur mais d’un homme. Le football reste ma passion. C’est ce que j’ai toujours voulu faire et le football m’a tout donné. C’est grâce à ce football là que j’existe. Il faut accepter que le football n’appartient pas seulement au sélectionneur surtout la sélection du Sénégal qui appartient à 17 millions de Sénégalais qui ont leur mot à dire. Les journalistes sénégalais ont eux aussi leur mot à dire. On écoute, on prend ce qu’on a à prendre et on avance. Etre en finale aujourd’hui, ne veut pas dire qu’on est les meilleurs. On a constitué cette humilité là. Il nous reste un match. On n’est pas venu seulement pour jouer une finale mais on est venu pour gagner une finale. Donc, on va bien récupérer pour préparer cette finale là».
LA CLE DU MATCH EN SECONDE PERIODE
«Sur les phases offensives et surtout sur les phases défensives, je pense qu’en première période, il y a eu trop de distance entre nos lignes surtout entre la défense et le milieu de terrain. Bertrand Traoré s’y est souvent intercalé pour récupérer les ballons et essayer d’alerter sur les côtés. En deuxième période, il fallait être beaucoup plus compact, serrer les lignes et essayer de les contrer. Effectivement, offensivement, on a été beaucoup plus proche, on a animé beaucoup plus les couloirs et surtout que le ballon a pu rouler qu’en première période où on a souvent gardé le ballon ; il n’y a pas eu de fluidité dans le jeu, ni de vitesse d’exécution. En deuxième période, ç’a été bien. Tout cela, c’est du fait qu’on avait en face d’une très belle équipe burkinabé». Il paraît que je suis un peu de nature têtu. Je ne lâche pas beaucoup. J’y crois. On a vécu des moments très difficiles. En briefing du match, j’ai rappelé à ces garçons là d’où on vient depuis le 27 décembre 2021. Il y a eu des cas de Covid-19, des garçons qui sont restés à Dakar avec 7 joueurs qui y sont restés. Croyez-moi, quand on préparait le match contre la Guinée, il a fallu que je prenne des intendants et des médicaux pour pouvoir constituer une équipe qui fera l’opposition. On vient de loin. Oui, 6 ans à la tête d’une sélection aussi, on apprend. Quand vous faites plus de 70 matchs à la tête d’une équipe, oui vous apprenez aussi. Le chemin, je ne dirai pas que je le connais mais l’expérience que j’aie me montre que, dans les moments difficiles, il faut rester calme, il faut rester serein pour remobiliser et protéger ses joueurs. C’est ce que j’ai fait parce qu’il est important de les protéger. Les critiques m’appartiennent et je ne leur demande que de jouer. C’est ce qu’ils ont toujours fait, et je suis vraiment très fier de e groupe là».
AMBITIONS
«Nous voulons remporter la coupe et cette envie-là ne date pas d’aujourd’hui. Nous aborderons la finale sans pression. Il est important de rester lucide, de penser au jeu plutôt que l’enjeu. C’est ce que je demande toujours à mes garçons : jouer et prendre du plaisir. C’est en prenant du plaisir qu’on arrivera à bien s’exprimer sur le terrain. J’ai été footballeur et la seule chose qui m’intéressait, c’était de gagner, je suis un gagneur. Je veux inculquer cette mentalité aux joueurs. Ils ont envie de gagner, quand ils ne marquent pas, ils sont fâchés, quand ils ne gagnent pas, ils ne sont pas contents. C’est très important. Donc, s’il n y’a plus de différence entre gagner et perdre, ça veut dire que vous n’êtes pas des compétiteurs. Nous pensons à gagner, mais nous sommes conscients que pour gagner, il faut jouer. C’est ce que nous sommes en train de faire».
REPONSE AUX CRITIQUES
«Nous sommes tous prêts pour la Coupe, il n’y a pas que moi le sélectionneur ou les joueurs. Il y a une fédération qui est là. Nous travaillons tous en amont. Les journalistes sénégalais en font partie, ils sont sous pression, parce qu’ils ont envie de gagner. Donc, c’est tout un pays qui a envie de gagner. Comme le dit la chanson de Liverpool : we will never walk alone (nous ne marcherons jamais seul). On a un monde derrière nous, on le sent. La pression est positive. Nous avons bataillé pour être là où nous sommes aujourd’hui. Après, les gens s’amusent à nous faire peur, à nous mettre la pression et nous savons faire la différence entre ceux qui parlent pour nous mettre la pression et ceux qui parlent pour nous faire avancer. Nous sommes très humbles, nous savons que la bataille sera très difficile en finale, mais nous sommes prêts».
LE ROLE DE SADIO MANE
«Sadio (Mané) est un compétiteur, ça fait pratiquement plus de dix ans qu’il est dans le haut niveau. Il nous porte vraiment dans son cœur. C’est un exemple, un leader technique et social. C’est lui qui donne le tempo à l’équipe, beaucoup de gens me rapprochent d’avoir une équipe nationale qui dépend beaucoup de Sadio Mané. J’ai envie de dire que nous les coaches, nous constituons une équipe autour de nos grands joueurs et tous les coaches le font. Aujourd’hui, nous l’avons fait avec Sadio Mané pour qu’il puisse s’exprimer totalement. Pour ce faire, il faut qu’il joue avec de l’intensité. Sa mentalité est bonne, il a de l’humilité. Dans les vestiaires, tout le monde le suit, il est écouté par tout le monde. C’est lui qui donne ma ligne directrice. Donc, c’est très bien pour un entraîneur d’avoir un joueur comme ça».
PREFERENCE CAMEROUN OU EGYPTE
«Je n’ai rien contre le Cameroun, c’est un pays que nous respectons beaucoup. Ils font partie des grands d’Afrique. Mais comme je le dis, nous sommes le Sénégal, même si nous n’avons pas encore gagné de Coupe d’Afrique. Aujourd’hui, on ne peut pas parler du football africain sans évoquer le nom du Sénégal. Maintenant, que ça soit l’Égypte ou le Cameroun, nous sommes prêts. Il ne faut pas penser que face à l’Égypte, ce sera plus facile. Pour ce qui est du Cameroun, il faut qu’il se qualifie d’abord. Nous sommes conscients que dimanche, ce sera face à un grand d’Afrique. A nous de bien préparer cette finale. On n’a jamais été proche de la coupe. Il faudra récupérer et justement, ce sera une grosse bataille. Nous dédions cette victoire à tout le peuple sénégalais. Après le match face au Cap-Vert, je disais qu’on ira à Yaoundé, à Ahmadou Ahidjo, il est chez nous (l’ancien chef d’état du Cameroun est enterré à Dakar, Ndlr) et je sais que ses prières nous accompagnent. Je n’ai jamais eu peur en venant ici à Ahidjo.
1/2 FINALE SENEGAL BURKINA FASO (3-1), LES LIONS S'IMPOSENT ET RETOURNENT EN FINALE
Le Sénégal est au rendez-vous de la finale de la 33e édition de la CAN 2021. Les Lions sont sortis vainqueurs de la.demi-finale qui les opposait ce mercredi au Burkina Faso en s'imposant sur la marque de 3 à 1.
De nos envoyés spéciaux Abdoulaye THIAM et Omar DIAW |
Publication 03/02/2022
(YAOUNDE, Cameroun) - Le Sénégal a arraché son billet pour la finale de la 33e édition de la CAN en remportant hier, mercredi 3 février au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, la demi-finale qui l'a opposée au Burkina Faso (3- 1). Les buts d'Abdou Diallo, Idrissa Gana Guéye et de Sadio Mané en deuxième période ont scellé le sort des Etalons et ont permis au Sénégal de se qualifier pour la deuxième finale d'affilée à la Coupe d’Afrique des nations. Les Lions affronteront le 6 février prochain, le vainqueur entre le Cameroun, pays organisateur et l'Égypte qui s’affrontent ce soir au stade Olembe de Yaoundé.
Le Sénégal est au rendez-vous de la finale de la 33e édition de la CAN 2021. Les Lions sont sortis vainqueurs de la.demi-finale qui les opposait ce mercredi au Burkina Faso en s'imposant sur la marque de 3 à 1. C'était au terme d'un match intense et à rebondissement. Ils ont dû pousser. Pour se défaire d'une accrocheuse formation du Burkina. Les Etalons ont toutefois soutenu la comparaison durant une première période, assez équilibrée très rythmée entre deux équipes qui n'ont rien lâché. Si Sadio Mané et ses coéquipiers ont eu possession de balle, ils auront pourtant du mal à faire la différence. Sadio Mané donnera enfin le bon tempo avec ses excursions dans la surface des Etalons. Mais l'attaque sénégalaise va constamment buter sur une défense bien regroupée des Etalons.
PETIT À PETIT, LE SÉNÉGAL PREND LE CONTRÔLE DU MATCH
Les Lions trouveront la faille dès la 29e minute sur un long ballon d'Abdou Diallo. En retard le gardien Hervé Koffi percuté Cheikhou Kouyaté en plein vol. L'arbitre éthiopien Bamlak Tessema Weyesa désigne le point de penalty. Mais, il devrait se dédire et annuler sa décision après avoir consulté le Var. Le Sénégal tenait le bon bout. Les Lions ne tardent pas à revenir à la charge avec une fulgurante accélération de Sadio Mané dans la surface côté gauche. Il est stoppé par le défenseur Kaboré dans la surface. A la 45e minute, le Sénégal pousse et obtient un nouveau penalty aux Sénégalais sur une supposée faute de main d'Edmond Tasogba. Une fois de plus l'arbitre retire sa décision.
A l'entame de la seconde période, les Lions haussent le ton et mettent le pied sur le ballon. Sa défense ne s'exposera pas moins devant les raids menés par Bertrand Traoré et autre Dayo dans la surface sénégalaise. Le double changement du coach Aliou Cissé avec la rentrée de Ismaila Sarr à la 65e min à la place de Famara Diédhiou et du milieu Pape Alassane Gueye pour Cheikhou Kouyaté sera encore bénéfique. Elle aura le don de densifier l'animation offensive. Les Lions accélèrent la cadence à la 70e minute suite à un corner de Bouna Sarr mal repoussé suivi d'une tentative de retournée de Koulibaly.
En embuscade, le défenseur Abdou Diallo surgit et d'un plat du pied fait trembler les filets. Plus libérés, les Lions ne lâchent pas pour autant leur proie. Insaisissable, Sadio Mané, très incisif est dans les bons coups. Dans un débordement sur le côté gauche, il s'infiltre dans la surface et envoie un centre. Gana Gueye sera le plus prompt pour marquer du gauche le 2e but du Sénégal.
Le but sera finalement attribué au Parisien à la place de Bamba Dieng initialement désigné (76e). Le Sénégal se détache mais se relâche en même temps au bout de quelques minutes avec le but de Blati Touré qui, du Tibia, réduit la marque pour les Etalons et relance le suspense( 2-1). Impliqué dans ne deuxième but, Bamba Dieng est remplacé dans la foulée par le milieu de terrain Pape Matar Sarr.
SADIO MANE FORCE LA DECISION
L’espoir des Etalons ne sera que de courte courte durée. Les Lions ne tremblent pas. Il s'adresseront sur un Sadio Mané d'un grand soir pour forcer la décision. A partir d'une balle perdue par l'attaque du Burkina Faso. Ismaïla Sarr récupère et lance le joueur de Liverpool dans la profondeur. L'attaquant sénégalais pique dans l'axe et parvient devant le portier Ouédraogo à piquer du pied gauche et envoyer le Sénégal en finale (3-1). Pour leur deuxième finale consécutive après celle perdue en 2019, les Lions du Sénégal affronteront dimanche au stade d'Olembé, le vainqueur de l'autre demi-finale qui oppose ce jeudi 3 février, le Cameroun, pays organisateur à l'Égypte
EMBARGO DE LA CEDEAO SUR LE MALI : 1348 CAMIONS EN SOUFFRANCE À LA FRONTIÈRE
Les GES et deux de leurs organisations affiliées, à savoir la CPTRS et le CATRS, sont sortis de leur mutisme pour alerter sur l’impact des sanctions de la Cedeao contre le Mali sur les activités économiques au Sénégal
Les Groupements Economiques du Sénégal et deux de leurs organisations affiliées, à savoir la Coordination des Professionnels des Transports Routiers du Sénégal (CPTRS ) et le Collectif des Acteurs des Transports routiers du Sénégal, sont sortis de leur mutisme pour alerter sur l’impact des sanctions de la Cedeao contre le Mali sur les activités économiques au Sénégal. C’était au cours d’une rencontre avec la presse portant sur « l’impact des sanctions de la CEDEAO sur les activités économiques au Sénégal »
En conférence de presse à Dakar hier, mercredi, les transporteurs routiers ont déclaré que plus de 1348 camions chargés sont en souffrance au niveau de la frontière. Du coup, au regard du volume important de camions immobilisés aux bureaux frontaliers et des risques sécuritaires et sanitaires, ces groupements invitent les dirigeants à trouver les voies et moyens pour le dénouement de cette situation sous l’angle humanitaire. « Notre propos s'est pas de nous ériger en censeur d'une décision politique qui a été prise dans le cadre des instances de la Cedeao. Nos organisations du secteur privé dans leur texte fondateur ne prévoient pas l'exercice d'activités politiques à leur sein, ce n'est donc pas notre propos. Mais nous sommes tout de même des citoyens qui avons le droit de porter un regard sur ce qui se passe dans l'environnement des affaires plus globalement. Les décisions politiques impactent sur les activités économiques. C'est pour cela que nous avons jugé à bon droit de nous retrouver non pas pour sortir d'ici avec un produit fini mais de jeter les bases d'une collaboration entre les divers intervenants qui sont ici pour aller vers l'élaboration d'un mémorandum qui pourra permettre, demain, aux autorités de savoir la réalité de l'impact de cette mesure-là dans les activités de l'économie », a ainsi dit Momar Sourang du regroupement des transporteurs routiers.
Et de révéler sèchement: « Plus de 1300 camions sont bloqués au niveau de la frontière entre les deux pays, ce qui fait plus de 3000 personnes, quelque part dans la brousse, dans des conditions de précarité. Elles vivent dans un dénouement total ».
Dans la foulée, Momar Sourang dira : « J’en appelle à l’intelligence de nos autorités, car cette décision politique ne doit pas entraver le travail. Déjà, nous sommes à terre ». Interpellant par suite le Président Macky Sall pour une solution diligente à cet état de fait, de concert avec ses pairs de la Cedeao, Momar Sourang a préconisé un fonds d’appui pour venir en aide aux camionneurs bloqués à la frontière sénégalo-malienne. « Aujourd’hui, si on perd ce fret malien qui représente 4 millions de tonnes par an, il faudrait mesurer l’impact. C’est tout un désastre économique qui est en train de s’installer ».
Et de poursuivre : « Il faut qu’il trouve la solution avec ses pairs et trouve le moyen de discuter ». Momar Sourang selon qui « Sénégalais et Maliens forment un même peuple » dira enfin : « Nous voulons un comité ratifié par les deux Etats, pour que nous puissions sur le long du corridor, prendre en charge le problème de tous les opérateurs ».