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22 juin 2025
L’OMVS NOMINEE POUR LE PRIX NOBEL DE LA PAIX 2022
L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) est nominée pour le Prix Nobel de la paix 2022, annonce un communiqué de l’organisation sous régionale déposé mardi à l’AMAP.
L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) est nominée pour le Prix Nobel de la paix 2022, annonce un communiqué de l’organisation sous régionale déposé mardi à l’AMAP.
L’OMVS a été proposée par l’économiste, écrivain, professeur et membre de l’Académie française, Erik Orsenna, le Geneva Water Hub, un Centre de l’Université de Genève qui promeut un plaidoyer politique pour l’utilisation de l’eau comme instrument de paix et de coopération et le Réseau international des organismes de bassins (RIOB), dont le principal objectif est de promouvoir des relations permanentes entre les organismes intéressés par la gestion globale des ressources en eau par bassins.
Cette éminente personnalité et ces prestigieuses institutions ont jugé l’OMVS a, « depuis 50 ans, démontré qu’un cours d’eau peut être, à la fois, vecteur de paix régionale, levier de progrès économique et ferment d’une culture commune, en mettant en œuvre des principes de gouvernance et des programmes d’action garantissant une utilisation durable et partagée de l’eau entre ses quatre pays riverains ».
Elles ont, selon le texte, estimé « qu’à l’heure où les conflits liés à l’eau vont se multiplier sous les effets du changement climatique et de la pression démographique, l’OMVS peut inspirer d’autres bassins fluviaux pour promouvoir la solidarité entre territoires en amont et en aval autour de la gestion de la ressource en eau en tant que bien commun ».
Ainsi, récompenser l’OMVS enverrait un message politique fort : affirmer que l’eau est au cœur des futurs enjeux géopolitiques, diffuser et pérenniser un modèle de gouvernance transfrontalière exemplaire à partir d’un continent malheureusement marqué par l’instabilité politique et les conséquences déjà perceptibles du changement climatique.
Cette nomination est une nouvelle distinction qui arrive au moment où la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal célèbrent le cinquantenaire de la création de l’OMVS, 50 ans de gestion exemplaire du fleuve.
L’OMVS est une organisation intergouvernementale de développement créée le 11 mars 1972, à Nouakchott, par le Mali, la Mauritanie et le Sénégal et la Guinée, en vue de gérer le bassin versant du fleuve Sénégal, qui s’étend sur une surface de 289 000 km2.
« JE NE ME CONSIDERE PAS COMME UNE FEMME, MAIS COMME UN CITOYEN QUI A LA VOLONTE DE BIEN FAIRE »
Accordant à ‘’EnQuête’’ sa première sortie en qualité de maire de la commune de Ndiaganiao, Téning SENE, la directrice de l’Agence nationale de l’aquaculture est revenue, dans cet entretien, sur son statut de femme et a décliné sa vision pour sa commune
Les élections locales du 23 janvier dernier ont permis d’installer de nouveaux élus locaux. Parmi ces derniers, deux femmes, Sophie Gladima Siby et Tening Sène, ont remporté la compétition dans leurs communes respectives : Joal-Fadiouth et Ndiaganiao. Accordant à ‘’EnQuête’’ sa première sortie en qualité de maire de la commune de Ndiaganiao, la directrice de l’Agence nationale de l’aquaculture est revenue, dans cet entretien, sur son statut de femme et a décliné sa vision pour sa commune.
Vous êtes nouvellement élue maire de la commune de Ndiaganiao. Pourriez-vous nous présenter votre parcours professionnel et politique ?
Je suis une fille de Ndiaganiao, comme vous le savez : Sandock, plus précisément Ndorong. J’ai commencé l’école primaire à Ndiarao avant de faire le CEM de Ndiaganiao et après, je suis allée au lycée Demba Diop où j'ai eu mon Bac scientifique S2. Ensuite, j'ai fait la médecine vétérinaire pour devenir docteur en médecine vétérinaire en 2008. J’ai intégré l'Agence nationale de l'aquaculture la même année, comme chef de Division, la première division d'ailleurs à laquelle je devais donner un contenu.
Après quelques années, j'ai décidé, en tant que vétérinaire qui travaille dans le domaine de l'aquaculture, de me spécialiser. Ce faisant, j'ai sollicité une bourse à la coopération belge et j'ai été sélectionnée pour faire un Master complémentaire en aquaculture à l'université de Namur, à la faculté universitaire de Notre-Dame de Namur et à l'université de Liège, en Belgique. Je suis revenue par la suite à l'Ana, toujours comme chef de Division en 2012-2013. En 2014, j'ai été nommée chef du Projet de développement accéléré de l'aquaculture du Plan Sénégal émergent par le président, dans le cadre de la mise en œuvre du PSE. Ce dernier fait partie des 27 projets du Plan Sénégal émergent, et chaque projet à un chef nommé par le président de la République.
Chaque chef de projet a également une mission de suivi, de planification, de coordination avec toutes les structures impliquées, secteur privé comme public. Il doit produire un compte rendu hebdomadaire, un compte rendu trimestriel et un rapport annuel qu’on remonte au Bureau opérationnel et de suivi du Plan Sénégal émergent qui remonte ce rapport au niveau du président. Ça lui permet de suivre également de façon hebdomadaire l'évolution des projets phares du Plan Sénégal émergent. J'ai été conseillère technique au ministère de la Pêche et de l'Économie maritime, en 2016. Également, en 2017, j'ai été nommée coordinatrice de la Cellule genre et équité du ministère de la Pêche et de l'Économie maritime. En 2019, je suis nommée directrice du Centre national de formation des techniciens des pêches et de l'aquaculture (CNFTPA). En avril 2020, j'ai été nommée directrice générale de l'Agence nationale de l'aquaculture, poste que j'occupe actuellement, en plus du chef de Projet développement accéléré de l'aquaculture.
Vous avez beaucoup de casquettes auxquelles vient s’ajouter celle de maire de la commune de Ndiaganiao. Quels sont les axes prioritaires sur lesquels vous allez travailler ?
D'abord, Ndiaganiao est une localité que je connais très bien, pour l'avoir parcourue depuis des années et je connais aujourd'hui les secteurs économiques qu'il faut développer. C'est l'agriculture et l'élevage, en plus du commerce, bien sûr, pour les femmes. Également, il y a un fort besoin d'accompagnement des jeunes dans la formation professionnelle et dans l'insertion.
Par contre, il y a ce qu'on appelle des fondamentaux. Ce sont d’abord les infrastructures, les routes. Il faut désenclaver la localité. Le tronçon Ndiaganiao - Sandiara sera fait bientôt, mais on a également besoin de l'axe Ndiaganiao - Khombole pour avoir plus de trafic dans la localité. C'est ce qui permettra d’avoir surement des retombées économiques. L'axe Ndiaganiao - Fissel qui est notre chef-lieu d'arrondissement, l'axe Ndiaganiao - Tassette également fait partie de nos projets. Fort heureusement, elle sera prolongée jusqu'à Tène Touba, vers Nguekhokh. C'est un projet qui est déjà inclus dans le programme d’urgence qui sera mis en œuvre prochainement. Il y a l'axe Sandiara – Ndiarao - Soussoum qui doit traverser la zone Sandock pour la désenclaver, sans oublier la route Ndiaganiao - Thiadiaye où il y a un fort flux de commerçants, surtout lors des marchés hebdomadaires du mardi.
Donc, il faut d'abord qu'on désenclave la zone pour que les gens puissent circuler librement. Une autre de nos priorités est l'électrification des villages. Avec l'électricité, les jeunes qui sont dans la ville, qu’ils soient menuisiers, tailleurs ou mécaniciens pourront revenir s'installer au village et conserver les richesses qui sont acheminées vers les villes. Les jeunes pourront ainsi rester dans le village. Si on a l'électricité, on peut faire des activités économiques pour les femmes : la congélation, la vente de glace, entre autres produits. Il faut de l'électricité, mais également assez d'eau. Et sur ce, aujourd'hui pour moi, dans Ndiaganiao, on doit développer des périmètres maraîchers familiaux. Aujourd’hui, on a de la terre, chaque famille devrait avoir ne serait-ce qu’un hectare de terre à cultiver. Et ça, on compte accompagner les populations. Sans oublier qu'il y a des dizaines de forages dans la commune qui sont en arrêt. Et aujourd'hui on a même des partenaires qui peuvent nous aider à faire revivre ces forages, à développer des périmètres maraîchers villageois autour de ces forages. Aussi, si des villages ont des espaces sécurisés et veulent faire des activités communautaires agricoles ou avicoles ou d'élevage, on pourra les accompagner. Donc, aujourd'hui, si on arrive à faire des routes, avoir de l'électricité, faire revivre les forages, développer le maraîchage, je pense que la zone vivra.
De tous ces projets, lesquels seront les priorités durant les 100 premiers jours de Tening Sène en tant que maire ?
Je vais me donner un défi pour ces 100 jours-là. Vous me posez une question intéressante pour avoir fait une formation qui a été financée par la Banque africaine de développement sur ce qu'on appelle l’Approche à résultat rapide. En 100 jours, on doit se fixer des objectifs et pouvoir les atteindre. On n’a pas encore fait les planifications, peut-être que dans les prochains jours on pourra y revenir. Mais, en tout cas, on va se donner un défi pour les 100 premiers jours de notre mandat.
Dans votre quête du pouvoir à Ndiaganiao en tant que femme, vous avez rencontré certainement des obstacles. Lesquels ont été les plus difficiles à surmonter ?
Comme je l’ai dit tantôt, ces élections locales n'ont pas été comme les autres. D'abord, on a connu une forte division en notre sein. L'APR était divisée en quatre tendances. Il y a un groupe qui travaillait avec moi qui coordonne le Benno Bokk Yaakaar. Le maire sortant a rejoint un autre camp, le premier adjoint au maire sortant a fait sa liste, un des cadres du parti a fait également une liste. Donc, ça fait quatre tendances, en plus d’un candidat du Parti socialiste. On peut dire que le Benno était divisé en cinq.
En dehors de cela, on a fait quand même face à une opposition dont les leaders sont connus au niveau national. Je veux nommer Yewwi Askan Wi, la coalition Wallu Askan Wi du PDS, entre autres… On avait sept listes à Ndiaganiao et chaque candidat a donné de son mieux pour pouvoir vaincre l'autre. Mais grâce à notre travail acharné depuis de longues années, on était sûr d’avoir une bonne longueur d'avance sur les autres. De ce fait, on a tenu bon et on a gagné ces élections locales largement avec 57 %, alors que le deuxième a eu 17 %. Malgré la division, malgré les tentatives de désinformation et d'intoxication, on s'en est sorti grâce à la population. Je peux dire que c'est une reconnaissance pour les efforts qu'on a fournis depuis des années. Mais également, ils sont conscients qu'aujourd'hui, le Benno Bokk Yaakaar peut, avec l'équipe actuelle, faire beaucoup de choses pour la localité. Je pense qu'ils l'ont compris. D'ailleurs, on avait un programme de campagne qu'on leur a soumis et ils l’ont accepté. Aujourd'hui, on va le dérouler.
Docteur Tening Sène, première femme à la tête de cette commune de Ndiaganiao qui a marqué l’histoire politique du Sénégal. Quel effet cela vous fait ?
Pour moi, il n’y a rien d'étrange hein (sourire) ! Docteur Tening Sène est un citoyen comme les autres. Je ne me considère pas comme femme entre les hommes. Je me considère comme un citoyen comme les hommes. Comme quelqu’un qui a le droit de briguer le mandat comme tout le monde et quelqu'un qui a quand même la volonté de bien faire comme tout le monde. C’est vrai que c'est un argument qui a été utilisé par nos adversaires, en disant que ‘’Ndiaganiao djiguène dou fi djité’’ (une femme ne dirigera pas Ndiaganiao), mais la population a compris qu’on n’a pas besoin d'être un homme ou une femme pour pouvoir répondre aux aspirations de la population, pour pouvoir assister la population. Pour moi, ce n'est pas spécial. Je me dis que c'est un mérite en partie, c'est un destin aussi. Donc, il y a Dieu dans tout ça, qui a voulu que je sois maire.
On peut dire qu’une nouvelle génération de dirigeants à Ndiaganiao a vu le jour ?
Oui ! Moi, j'ai souvent dit, lors de mes tournées, qu'il faudrait qu'on change la façon de choisir les maires. On ne choisit pas un maire parce que l’on connaît des gens qui le soutiennent. On choisit un maire qui sait faire bouger les choses, assister la population et régler les problèmes. On ne sait pas tout faire, mais il faut de la volonté. Un maire doit avoir également un minimum de connaissances, de compétences et du relationnel. Le développement l’exige. Et si l'on ne veille pas à tout cela, on peut choisir quelqu’un au hasard et se plaindre après.
Donc, le choix d'un maire doit être vraiment minutieux. Désormais, je pense qu'on doit mettre des gens dont le profil est bien étudié.
Les prochaines élections législatives au Sénégal se tiendront le 31 juillet 2022, a appris l’APS de source officielle, mercredi.
"Le Chef de l’Etat a informé le Conseil de la décision de fixer la date des élections législatives au dimanche 31 juillet 2022", indique le communiqué sanctionnant la rencontre hebdomadaire du gouvernement.
Les dernières législatives au Sénégal, organisées le 30 juillet 2017, avaient été remportées par la coalition de la mouvance présidentielle, Benno Bokk Yaaakaar (BBY).
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 2 FÉVRIER
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 2 février 2022.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Madame Fatimata DIA, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Guoni Thorlacius Johannesson, Président de la République d’Islande, avec résidence à Londres.
• Madame Fatimata DIA, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Michael D. Higgins, Président d’Irlande, avec résidence à Londres.
• Monsieur Chérif NDIANOR, Expert Consultant, est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC)."
L'OPÉRATION DE COMMUNICATION DE MACKY SALL FACE AUX ENSEIGNANTS
Le président invite le gouvernement à communiquer au public, à travers un mémorandum exhaustif, sur les acquis, réalisations et avancées sociales notables, accomplis ces 10 dernières années en matière d’éducation et de formation - CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publi ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 2 février 2022.
"Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 02 février 2022, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a évoqué la consolidation de la stabilité sociale dans le système éducatif.
A ce sujet, le Président de la République rappelle, au Gouvernement et aux acteurs de la communauté éducative, toute l’importance qu’il accorde à la stabilité et à l’excellence du système éducatif national, qui passent par un bon déroulement des enseignements dans les établissements publics et privés, sur l’ensemble du territoire national.
Le Chef de l’Etat exhorte, dès lors, le Gouvernement, les enseignants, les apprenants, les parents d’élèves et les autres composantes de la communauté éducative, à assurer, chacun en ce qui le concerne, leurs responsabilités spécifiques permettant, ensemble, de garantir la continuité des enseignements, le respect du quantum horaire, ainsi que les évaluations programmées, conformément au calendrier scolaire.
Le Président de la République demande, au Gouvernement, de veiller à la sécurisation de l’espace scolaire et à l’ancrage durable d’un dialogue social constructif et responsable dans le système éducatif.
Le Chef de l’Etat invite, dans cet esprit, le Gouvernement à communiquer au public, à travers un Mémorandum exhaustif, sur les acquis, réalisations et avancées sociales notables, accomplis ces dix (10) dernières années en matière d’éducation et de formation, notamment en ce qui concerne la revalorisation de la fonction enseignante.
Le Président de la République demande, dans cet élan, au Ministre de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, coordonnateur interministériel du monitoring des accords avec les syndicats d’enseignants, de faire l’évaluation globale de l’état de prise en charge par le Gouvernement, des accords signés avec les cadres syndicaux d’enseignants.
Le Chef de l’Etat invite, enfin, le Gouvernement à organiser avec les syndicats d’enseignants, une revue consensuelle desdits accords en relation avec le Haut Conseil du Dialogue social.
Abordant la relance de l’artisanat national pour consolider les politiques de promotion de l’entreprenariat et de l’emploi, le Président de la République rappelle le rôle stratégique de ce secteur dans la vie économique et sociale.
Le Chef de l’Etat demande, dans ce contexte, au Gouvernement, d’intensifier la mise en œuvre inclusive de la stratégie nationale de développement de l’artisanat, assortie d’un système de financement adapté aux différentes filières du secteur.
Le Président de la République demande, à cet effet, au Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et la DER/FJ, de renforcer les lignes de financement et d’accroître les facilités d’acquisition de matériels adaptés aux professionnels des filières de l’Artisanat.
Le Chef de l’Etat signale, enfin, l’impératif d’accentuer les réformes pour positionner, en première ligne, l’artisanat dans la matérialisation du concept : "produire et consommer local" ; en cohérence avec la transformation structurelle de l’économie, portée par le Plan Sénégal Emergent (PSE).
Poursuivant sa communication, le Président de la République, revenant sur la mise en exploitation commerciale du TER, le 27 décembre 2021, demande au Ministre chargé des Transports terrestres de faire une première évaluation technique et commerciale de la phase de lancement de l’exploitation du TER.
Le Chef de l’Etat demande, également, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en relation avec l’APIX, d’engager, avec les partenaires techniques et financiers, toutes les diligences requises, en vue de lancer, dans les meilleurs délais, la phase II (Diamniadio-AIBD sur 19 km) de la construction du TER.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République :
1. adresse, au nom de la Nation, ses encouragements aux "Lions" et leur encadrement technique et administratif, suite à la brillante qualification de l’équipe nationale en demi-finale de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football ;
2. demande, au Ministre en charge de la Femme, de veiller à la préparation minutieuse de l’examen du 8ème Rapport périodique du Sénégal, devant le comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l‘égard des femmes, prévu le 10 février prochain ;
3. demande au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, en liaison avec le Ministre de l’Enseignement supérieur, le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de la Formation professionnelle, de proposer un dispositif permanent de facilitation de l’accès à la spécialisation médicale des médecins sénégalais.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil de la décision de fixer la date des élections législatives au dimanche 31 juillet 2022.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de loi modifiant la loi n°61-33 du 15 juin 1961 relative au statut général des fonctionnaires.
- Le projet de décret portant fixation de la date des élections législatives.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Madame Fatimata DIA, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Guoni Thorlacius Johannesson, Président de la République d’Islande, avec résidence à Londres.
• Madame Fatimata DIA, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Michael D. Higgins, Président d’Irlande, avec résidence à Londres.
• Monsieur Chérif NDIANOR, Expert Consultant, est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC)."
JE COMPRENDS DAVANTAGE LES CRITIQUES DRESSÉES À L’ÉQUIPE NATIONALE
Le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, a déclaré mercredi comprendre ’’parfaitement’’, avec le recul, les critiques adressée à l’équipe nationale dont les joueurs font selon lui preuve de cohésion ’’à tous les niveaux’’
Le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, a déclaré mercredi comprendre ’’parfaitement’’, avec le recul, les critiques adressée à l’équipe nationale dont les joueurs font selon lui preuve de cohésion ’’à tous les niveaux’’.
"Cette équipe nationale appartient aux 17 millions de Sénégalais, et je comprends parfaitement les critiques", qui sont, dit-il, constructives et permettent d’avancer.
Cissé s’exprimait en conférence, après la victoire remportée par les Lions sur les Etalons du Burkina Faso, 3-1.
"Avec notre expérience, nous devons faire preuve d’humilité, accepter de prendre du recul pour aller de l’avant", a indiqué le technicien, se disant heureux de diriger une équipe "soudée à tous les niveaux".
"Il faut tout juste voir comment ils célèbrent les buts", a-t-il rappelé, réitérant l’objectif du Sénégal de gagner cette année la Coupe d’Afrique des nations.
"Nous courons derrière ce trophée depuis plus de 60 ans", a relevé le sélectionneur des Lions.