KEEMTAAN GI – PUTREFACTION
On a l’impression que la vie dans ce charmant pays se réduit à la politique politicienne. Pour le moment, la bête à abattre reste le leader de Pastef. Il est devenu un véritable fonds de commerce pour l’armée mexicaine. Insidieusement, ils veulent lui faire porter les oripeaux de voyou, fractionniste, séparatiste. Bref, il serait le plus grand criminel aux mains tachetées de sang. La dizaine de morts des évènements de mars 2021, c’est lui et personne d’autres. Du moins, à les en croire. On se fiche de l’enquête diligentée par le Chef et qui semble être rangée dans les tiroirs de l’oubli. D’ailleurs pas besoin de chercher des délinquants, ce serait enrichir des plaisantins comme dans la crise casamançaise. Le fautif, c’est Sonko qu’il faut exterminer sans état d’âme. La vie politique de ce pays de paradoxes se résume ainsi entre de grotesques accusations, une transhumance politique honteuse et des règlements de comptes pour éliminer des adversaires. Pendant ce temps, la société sénégalaise est dans une phase de dérèglement généralisé. Voire de putréfaction morale. Un pays au corps malade. Pas économiquement, mais socialement. Des femmes tuent bêtement sans aucune raison valable. Un nourrisson est jeté dans un puits avec la complicité de sa tante. Un crime savamment prémédité par des femmes dont la grand - mère et la coépouse de la mère de l’enfant. Beaucoup de crimes portant la signature de femmes ont été commis dans notre pays durant les mois de février et mars. De tout cela, nos féministes enragées, pour qui tous les hommes sont des salauds, ne pipent mot. Leur grand problème étant l’homme, lui-même, pour des raisons qu’elles sont les seules à savoir. L’autre problème qui ne semble pas constituer une préoccupation sociétale pour nos dirigeants, c’est le grand nombre de suicides dont les victimes sont pour la plupart des jeunes. Deux cas ont été dénombrés rien que ce weekend end et cinq durant la semaine écoulée. Des phénomènes devenus récurrents dans ce charmant pays. Est-ce le signe d’une société en putréfaction morale ? KACCOOR BI
UN MILLIARD DE FRANCS DÉTOURNÉS AU PRÉJUDICE DE LA SONATEL
Trois personnes ont été interpellées le 18 mars dernier par la police nationale (DSC) pour un détournement d’un montant de plus de 990 millions de francs CFA. Autant dire un milliard de francs. Il s’agit des nommés Ramatoulaye SY, âgée de 32 ans et domiciliée à Yoff-Diamalaye, de Martine Stéphanie BOCANDE, également de 32 ans et domiciliée à Dakar, et de Mansour Saliou FAYE, 39 ans, demeurant à PIKINE. Ils sont placés en garde à vue en raison d’indices graves et concordants motivant leur inculpation depuis le 18 mars dernier des suites d’une plainte introduite par la SONATEL. Les faits incriminés remontent depuis 2020. Agents commerciaux à la Sonatel, les nommées Ramatoulaye Sy et son acolyte Martine Stéphanie Bocandé, utilisaient le système d’informations de la Sonatel pour enregistrer des téléphones au moyen de documents falsifiés. Elles ont ainsi utilisé des connaissances pour disposer de faux NINEA et de cachets des entreprises qu’elles utilisaient pour établir des contrats bidons. Avec ce stratagème, les deux complices ont pu disposer de plusieurs téléphones haut de gamme notamment des iPhones et Samsung dernière génération pour les revendre au sieur Mansour Faye, un commerçant établi au marché Alizé. Des produits qu’elles écoulaient aussi auprès d’un autre commerçant répondant au nom de Mohamed. Elles opéraient de la sorte et se partageaient moitié-moitié les gains qui ont atteint 990 millions de francs CFA au préjudice de la Sonatel. Les deux filles et leur receleur ont été inculpés pour les faits d’association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux et recel.
ZIGUINCHOR LE PROCÈS DE L’AFFAIRE BOFFA-BAYOTTES SUSPENDU POUR 24H
Le procès des accusés de la tuerie de la forêt de Boffa-Bayottes, au sud de Ziguinchor, qui avait eu lieu en janvier 2018, et qui s’est ouvert, ce lundi à Ziguinchor, a été suspendu pour 24h par la chambre criminelle de Ziguinchor. Cette suspension est survenue après la demande non accordée d’un renvoi par les avocats de la défense qui voulaient qu’on permette à leur collègue Me Clédor Ciré Ly, retenu par le décès de sa maman adoptive, de rallier Ziguinchor et d’être présent au début du procès. Demande rejetée par le procureur général qui a demandé l’ouverture des débats du fait de la mise en place d’une organisation logistique très lourde pour sa tenue. Finalement, en lieu et place du renvoi, la chambre a décidé de suspendre l’audience pour 24h, après s’être retirée pendant un moment. Une source proche des suspects qui s’est confiée à nous souligne que aussi bien ces derniers que leurs familles étaient favorables à ce renvoi demandé par la défense pour marquer le deuil de Me Ciré Clédor Ly qui aurait consenti beaucoup de sacrifices pour ce dossier. Selon notre source, cet avocat a, parfois, utilisé ses propres moyens pour rallier Ziguinchor ou payer son séjour pour pouvoir suivre ce dossier et plaider en faveur des accusés. A signaler que sur les 16 prévenus, 15 ont répondu à l’appel. Il s’agit des 13 qui croupissent en prison et des deux personnes qui ont bénéficié d’une liberté provisoire il y a quelques semaines. Quant à César Atoute Badiate, le chef de la faction du Mfdc du sud, comme il fallait s’y attendre, il était absent au box des accusés. Pour rappel, un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui par le juge, dans le cadre de cette affaire.
BRT L’ETAT ACCORDE LA CONCESSION AU FRANÇAIS MERIDIAM POUR 15 ANS !
L’Etat du Sénégal a signé hier un contrat de concession du projet BRT avec la société à mission française Méridiam. Selon IGFM reprenant l’entreprise française, « ce projet inédit en Afrique, que Meridiam mettra en œuvre avec ses partenaires Keolis et Fonsis, représente un investissement total de plus de 135 millions d’euros. Il comprend l’exploitation et la maintenance pendant 15 ans de l’ensemble de ce nouveau réseau de transport collectif propre et la mise à disposition d’une flotte de bus 100% électriques ». Il est prévu, dans le cadre de ce projet, une flotte initiale de 121 bus 100 % électriques (via des batteries), qui circuleront tous les jours sur 18,3 kms de voies réservées et aménagées pour le BRT. Il est attendu un flux de 300 000 personnes chaque jour pour ce nouveau mode de transport propre qui desservira 14 communes et 23 stations. Aussi, il y aura 4 services BRT différents : 1 BRT omnibus et 3 BRT express plus rapides ne s’arrêtant qu’à certaines stations. L’entreprise déclare que le Brt apportera une solution durable au transport de personnes, à la congestion routière, à la pollution, puisque les bus qu’elle fournira «fonctionneront grâce à des batteries électriques et permettront d’améliorer massivement la qualité de l’air à Dakar et d’éviter l’émission de plus de 59000 tonnes de CO2 par an.» Meridiam est une société à mission française indépendante basée à Paris, spécialisée dans le développement, le financement et la gestion de projets d’infrastructures publiques sur le long terme. Créée en 2005, Meridiam investit dans des infrastructures publiques en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique.
LE MAIRE DE SINDIA TOUJOURS DANS DE SALES DRAPS
Cueilli par la brigade de recherches de la gendarmerie de Saly Portudal le mardi 15 mars dernier et placé sous mandat de dépôt dans la foulée après son déferrement au parquet du tribunal de grande instance de Mbour, le maire de Sindia, Thierno Diagne, est depuis pensionnaire de la maison d’arrêt et de correction de la capitale de la Petite Côte. Vendredi encore, le chef du parquet de Mbour, devant la multitude de plaintes, a confié le dossier à un juge d’instruction près ledit tribunal. Avec sa détention qui risque de tirer en longueur, d’aucuns se demandent comment, à partir de la citadelle du silence, il pourra continuer à administrer le conseil municipal de Sindia. La réponse n’est pourtant pas trop compliquée. Il y a deux jurisprudences en l’espèce. Celles Khalifa Sall et Moussa Ndoye. Embastillé, le maire de Dakar a, en effet, continué de diriger la capitale jusqu’à sa condamnation. Donc, aucune mesure coercitive n’empêche Thierno Diagne de faire de même depuis sa cellule à la MAC de Mbour. La deuxième jurisprudence, celle Moussa Ndoye, est plus radicale et n’écarte pas une radiation. Dans ce cas précis, le chef de l’État peut prendre un décret de radiation en se basant sur un rapport d’inspection de l’administration territoriale et locale. Une procédure utilisée contre le maire socialiste Moussa Ndoye en 2001 pour mettre en lieu et place une délégation spéciale. Selon des spécialistes de la décentralisation, joints par nos soins, les corps de contrôle des collectivités locales ont failli dans l’affaire du maire de Sindia. Ces puristes indexent un dysfonctionnement notoire desdits corps, notamment la Cellule d’appui aux collectivités territoriales. En effet, le respect des préceptes du Code de 1996 qui imposait un registre foncier à chaque commune et communauté rurale aurait, selon nos interlocuteurs, pu éviter cette rocambolesque affaire qui défraie la chronique.
NOUVEAU PARTI JUGE DÈME LANCE «ETIC»
Le juge Ibrahima Hamidou Dème aiguise ses armes dans la perspective des prochaines élections législatives de juillet 2022. Au cours de l’assemblée générale de son mouvement « Ensemble » tenue ce dimanche 20 mars 2022, à Thiès, il a, avec ses camarades, revu « les dérapages que nous avons connus lors des élections territoriales du 23 janvier dernier ». Une rencontre sanctionnée par importante décision prise par le juge Dème et ses amis, avec la création d’un nouveau parti politique dénommé « ETIC » (Ensemble pour le Travail, l’Intégrité et la Citoyenneté), en remplacement du mouvement « Ensemble» lancé en mai 2018. « Nous allons déposer dès la semaine prochaine notre dossier au ministère de l’Intérieur », renseigne le magistrat démissionnaire selon qui « notre parti participera aux élections législatives de juillet prochain, ce d’autant que l’Assemblée nationale a besoin d’un nouveau souffle porté par de nouveaux types de parlementaires pour améliorer le vote des lois, mais aussi le contrôle de l’action gouvernementale. » Ibrahima Hamidou Dème, qui avait démissionné de la magistrature au mois de mars 2018, avait précédemment, en 2017, claqué avec fracas la porte du Conseil supérieur de la Magistrature, dénonçant « une justice fragilisée, malmenée de l’intérieur comme de l’extérieur ». Une occasion pour l’avocat auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) d’évoquer le parrainage et la décision de la Cour de justice de la Cedeao à propos de laquelle il pense que « le Sénégal doit la respecter. Selon lui, « le parrainage doit être suspendu jusqu’à ce que nous trouvions une solution consensuelle pour changer la manière dont celui-ci s’est effectué ». On se rappelle que l’ancien magistrat avait invité ses « chers compatriotes » à « impérativement reprendre leur destin en main », « changer la politique avant qu’elle nous change », appelant « les autres patriotes » à ne pas « laisser le pays aux politiciens professionnels ». Selon lui, en effet, « c’est la classe politique seule qui se recycle. Il nous faut des hommes nouveaux parce que nous ne pouvons pas avoir de rupture avec ceux qui étaient là » avait ajouté le juge Ibrahima Hamidou Dème.
CES CHEFS D’ACCUSATIONS QUI ONT ÉBAHI ET ÉMU LA SALLE D’AUDIENCE !
Pour ce qui de l’acte 1 du procès de la tuerie de Boffa-Bayotte, l’ombre du MFDC a beaucoup plané dans la salle d’audience à la lecture de l’ordonnance d’accusation pour les différents prévenus attraits ce 21 mars 2022, au Tribunal de Grande Instance de Z
Pour ce qui de l’acte 1 du procès de la tuerie de Boffa-Bayotte, l’ombre du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a beaucoup plané dans la salle d’audience à la lecture de l’ordonnance d’accusation pour les différents prévenus attraits hier, lundi 21 mars 2022, au Tribunal de Grande Instance de Ziguinchor délocalisé au Palais de Justice. Le nom du Mouvement irrédentiste a été cité partout dans les arrêts de renvoi.
Excepté le chef rebelle César Atoute Badiate, cité parmi les accusés et absent, qui sera jugé par contumace, comme souligné par le président de la Cour, les quinze (15) prévenus dans cette affaire parmi lesquels le journaliste René Capin Bassène, le chargé de Missions du MFDC Omar Ampoi Bodian, ont tous répondu à l’appel, hier lundi, au Palais de Justice de Ziguinchor sous forte surveillance militaire. Les éléments de la Gendarmerie se sont déployés sur les lieux tôt le matin.
Dans une salle d’audience archicomble, le président de la Cour a procédé à une lecture de l’ordonnance d’accusation. De longues heures de lecture de cette ordonnance de renvoi qui ont, par moment, plongé la salle dans une stupéfaction totale. C’est le cas surtout lorsque la Cour a relaté les déclarations, les révélations lors de l’enquête et de l’instruction et les éléments d’accusations comme l’échange de messages de mails entre certains prévenus comme le journaliste René Capin Bassène ou encore Omar Ampoi Bodian. Une trentaine d’avocats commis pour la défense des prévenus, en plus de ceux mobilisés pour la partie civile, vont défendre les différentes parties au procès. Le premier acte d’un procès qui est parti pour tirer en longueur. Démarré à 10 heures, la première audience s’est achevée aux environs de 16 heures, hier lundi.
LES RECETTES DE BARTHELEMY DIAS AU FORUM DE DAKAR
Dans son allocution à l’ouverture de ce conclave, le maire Barthélémy Dias a décliné les enjeux et priorités pour garantir l’accès à l’eau et les défis pour la prévention des inondations.
«L’Eau à Dakar, Dakar dans les eaux», c’est le thème du contre Forum de la Ville Dakar, ouvert hier, lundi, et qui se tiendra jusqu’au mercredi 23 mars, parallèlement au Forum mondial de l’eau Dakar 2022 prévu du 21 au 26 mars à Diamniadio.
Dans son allocution à l’ouverture de ce conclave, le maire Barthélémy Dias a décliné les enjeux et priorités pour garantir l’accès à l’eau et les défis pour la prévention des inondations.
«Les enjeux pour garantir l’accès à l’eau sont : Garantir la sécurité de l’eau notamment par la satisfaction des demandes selon les usages (consommation, agriculture, tourisme, élevage) ; Diversifier les sources d’approvisionnement en eau ; Rationaliser la consommation d’eau par des mesures d’économie aussi bien dans l’administration publique que dans le secteur agricole ; Promouvoir l’économie circulaire en encourageant la réutilisation des eaux usées traitées dans les autres secteurs, notamment dans celui de l’agriculture urbaine.» Le maire de la Ville de Dakar en est convaincu. Barthélémy Dias s’exprimait à l’ouverture du Forum Mondial de l’Eau de Dakar qu’il a présidé hier, lundi 21 mars 2022, et qui poursuivra jusqu’au 23 mars prochain, sous le thème «L’eau à Dakar, Dakar dans les eaux».
En présence du maire de la Ville de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, des maires de communes de Golf Sud, de Thiès Nord, de Keur Massar Nord, de Ndiagne, de Pikine Ouest, des conseillers municipaux de la Villes de Dakar et des partenaires, entre autres.
L’édile de Dakar est revenu sur la situation de référence présentée par les experts sur l’accès à l’eau et les phénomènes d’inondations à Dakar combinée au recueil des préoccupations des nombreuses parties prenantes présentes ont permis de dégager les enjeux et priorités sur cette problématique de «L’eau à Dakar, Dakar dans les eaux». «Les défis pour la prévention des inondations sont : Etablir une cartographie des zones inondables pour réduire les risques d’inondation dans les communes vulnérables de Dakar ; Mettre en place des stations d’épuration conformes ; Assurer l’extension du réseau d’assainissement dans les quartiers ; Effectuer le pré- traitement des eaux usées provenant du collecteur Hann-Fann et de tous les émissaires qui rejettent des eaux brutes non traitées dans la mer», a-t-il listé.
Et de souligner que ce forum est une suite logique du pré-forum afin d’approfondir les échanges entre élus, citoyens, organisations de la société civile et experts, pour formaliser les premières solutions qui seront déclinées dans la feuille de route de la Ville de Dakar. «Le succès de l’atelier autour de la thématique centrale «l’Eau à Dakar, Dakar dans les eaux» a démontré la pertinence du pré-forum organisé par la Ville de Dakar, le vendredi 18 mars 2022, car il aura permis de lancer la réflexion sur la problématique de l’eau à Dakar.»
MACKY SALL SONNE L’ALERTE
A l’ouverture du 9ème Forum Mondial de l’Eau qui se tient à Dakar (Diamniadio) depuis hier, lundi 21 mars 2022 et ce jusqu’au samedi 26 mars, le président Macky Sall est largement revenu sur le thème :«La Sécurité de l’eau pour la paix et le développement
Le président de la République, Macky Sall, a présidé l’ouverture du 9ème Forum Mondial de l’Eau à Diamniadio hier, lundi 21 mars 2022. Dans son discours, en présence de plusieurs chefs d’État, dont le Congolais Denis Sassou Nguesso et le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, il a laissé planer ses inquiétudes relativement à la question liée à l’accès à l’eau dans le monde et la gestion des ressources hydriques. Toutes choses pouvant générer des remous et/ou à l’échelle internationale.
Dans son allocution à l’ouverture du 9ème Forum Mondial de l’Eau qui se tient à Dakar (Diamniadio) depuis hier, lundi 21 mars 2022 et ce jusqu’au samedi 26 mars, le président Macky Sall est largement revenu sur le thème : «La Sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Dans ce sens, le chef de l’Etat sénégalais, président en exercice de l’Union africaine (UA), a tiré la sonnette d’alarme en ces termes : «si l’on en juge par les indicateurs du rapport des Nations Unies sur l’eau, publié en mars 2021, la situation n’est pas rassurante». En exemple, a-t-il dit, «2 personnes sur 5 dans le monde vivent dans des régions où l’eau est rare. Les femmes et les filles passent plus de 200 millions d’heures par jour à chercher de l’eau». Insistant sur la «raréfaction des ressources hydriques» dans le monde et en particulier en Afrique, Macky Sall a fait noter que le Forum de Dakar se déroule «alors que la raréfaction des ressources hydriques et la dégradation de l’environnement continuent de s’aggraver».
Le président Macky Sall, prenant toujours appui sur ce rapport de l’Onu, a signalé que «2,1 milliards de personnes sont contraintes de consommer de l’eau polluée. 80% des eaux usées sont rejetées dans la nature, sans traitement, mettant en péril la santé et la vie de 4,5 milliards d’individus». Le président de la République de relever également que «90% des 1000 catastrophes naturelles les plus dévastatrices, depuis 1990, sont liées à l’eau». Tous ces faits laissent croire, selon lui, «que si rien n’est fait, la situation ira de mal en pis, en raison notamment de la forte pression démographique, de l’urbanisation rapide et d’activités industrielles polluantes».
Le 9ème Forum Mondial de l’Eau est donc une occasion, a indiqué Macky Sall, «de sonner l’alerte sur la gravité de la situation, afin que les questions liées à l’eau restent au cœur de l’agenda international». Il y va, a-t-dit, «de la vie et de la santé de milliards d’individus à travers le monde. Il y va également de la préservation de la paix et de la sécurité internationales». «Nous avions voulu contribuer à la prise de conscience internationale sur les risques élevés de conflits liés à l’eau au 21ème siècle», a soutenu le président de la République Macky Sall. De la même manière, a-t-il poursuivi, «le moment est venu pour qu’une instance comme le G20 prête attention aux problématiques liées à l’eau, à l’image de ce que fait la Banque mondiale depuis des décennies».
LES PORTS INVITÉS À MUTUALISER LEURS POTENTIELS
Le directeur général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédikh Bèye a invité les ports d’Afrique à travailler en synergie afin d’augmenter les parts du continent dans le commerce mondial.
L’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du centre tient à Dakar depuis hier, lundi 21 mars, et ce jusqu’au 25 mars, une réunion des comités techniques. Présidant la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le directeur général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédikh Bèye a invité les ports d’Afrique à travailler en synergie afin d’augmenter les parts du continent dans le commerce mondial.
«Il faut une mutualisation de nos potentiels. Il est important que les ports se rendent comptent qu’ils ne compétissent pas entre eux ». Ces propos sont du directeur général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédikh Bèye. Il s’exprimait hier, lundi 21 mars, lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion des comités techniques de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du centre. Il souligne ainsi la nécessité de réfléchir sur la manière de travailler en synergie pour que l’Afrique soit beaucoup plus ouverte au niveau du commerce mondial. « Les ports sont des endroits de facilitation du commerce mondial. Si l’Afrique, malgré son 1,3 milliard de populations ne représente que 3% du commerce mondial, les ports doivent réfléchir sur comment faire porter ce taux à 10%. Il faut voir pourquoi les marchandises qui proviennent de l’Asie passent d’abord par l’Europe avant de venir en Afrique. Si les ports se regroupent et travaillent ensemble, on devrait avoir des lignes directes qui viennent en Afrique », soutient le Dg du Pad.
Selon lui, l’ambition des ports devrait être plus que les activités classiques notamment de débarquement. Il propose que ces ports soient conçus comme des endroits de production de valeurs ajoutées, d’emplois et d’innovations. Jean Marie Koffi, secrétaire général de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du centre pense que d’une manière générale, les perspectives sont bonnes pour le continent africain.
Selon lui, même pendant la période de la Covid-19, nos ports ont été résilients. « Les importations ont sensiblement augmenté. Avec la réduction progressive de cette pandémie qui nous a affectés surtout au niveau des exportations, nous pensons que l’Afrique doit repartir de belle manière. Si les transports qui se faisaient du nord au Sud ont connu un certain nombre de difficultés, il est bon que nous revisitons la façon dont nous commerçons entre Africains », indique-t-il.
A son avis, cette dynamique africaine doit se reposer essentiellement sur les ports. Donc, il invite les autorités portuaires à s’impliquer avec les douanes pour que ce commerce intra-africain soit possible. « Cela doit créer une forme d’industrialisation. Sur nos plateformes portuaires, il faudrait accueillir certaines industries et cela va créer l’emploi », lancera-t-il.
THIERNO BOCOUM PROPOSE UN RÉFÉRENDUM POUR LA LUTTE CONTRE LE PHENOMENE DE L’HOMOSEXUALITE
Lors de son face-à-face avec la presse hier, lundi, Thierno Bocoum, l’ancien responsable de la jeunesse du parti Rewmi d’Idrissa Seck est revenu sur le débat en cours portant sur la question de l’homosexualité.
Lors de son face-à-face avec la presse hier, lundi, Thierno Bocoum, l’ancien responsable de la jeunesse du parti Rewmi d’Idrissa Seck est revenu sur le débat en cours portant sur la question de l’homosexualité.
Déplorant au passage le rejet par le bureau de l’Assemblée nationale de la pro- position de loi visant à durcir la répression de l'homosexualité au Sénégal le 25 décembre 2021 dernier, Thierno Bocoum a plaidé pour l’organisation d’un référendum pour permettre au peuple sénégalais de se prononcer sur cette question qui relève selon lui, d’un « agenda international sous forme d’idéologie politique ».
« L’homosexualité est un phénomène international qu’il ne faudra ni ignorer ni négliger. En tant que peuple qui a droit à l’autodétermination, nous devons nous prononcer directement sur la question de cet agenda international sous forme d’idéologie politique qui ne se limite pas à vulgariser l’homosexualité dans toutes ses formes mais aussi de faire accepter des pratiques comme le mariage homosexuel dont le corollaire est l’autorisation de la PMA (Procréation médicalement assistée) et de la GPA (La gestation pour autrui) aux couples homoparentaux » a dénoncé Thierno Bocoum qui prône également une réforme du code de procédure pénale pour intégrer une « auto saisine obligatoire du Procureur de la République dans les cas d’atteinte à la foi d’autrui et d’injures publiques contre les chefs religieux et coutumiers ou leur porte-parole ».
LA MUTUELLE DE SANTE DES AGENTS DE L'ETAT AU BORD D'UN SCANDAL FINANCIER
La Mutuelle de santé des agents de l’Etat fait l’objet d’un tong-tong financier sans précédent. Plus de 780 millions Fcfa ont été décaissés entre 2018 et 2020 pour des dépenses en toc.
La Mutuelle de santé des agents de l’Etat fait l’objet d’un tong-tong financier sans précédent. Plus de 780 millions Fcfa ont été décaissés entre 2018 et 2020 pour des dépenses en toc. Pis, trois prestataires ont « gagné » tous les marchés pendant 4 ans en « violation totale des procédures », renseigne Libération.
En plus, 121,6 millions Fcfa ont été dépensés pour des frais de mission sans ordre ni rien. 33,160 millions Fcfa ont été payés sur la base de facture pro-forma. Pire, l’essentiel des dépenses liées aux achats matériels informatiques, fournitures de bureau.
Pour le ministère de la Santé, les dépenses sont exécutées sans le bon de commande et le bordereau de livraison attestant de la réception des biens. Les achats d’un montant supérieur à 500.000 Fcfa n’ont pas fait l’objet de DPR auprès de 5 fournisseurs comme le recommande le manuel de procédure. Des achats de terrain ont été effectués sans trace de mutations.