Revue de Presse en français du Mercredi 02 février 2022 présenté par Pape Alioune Sarr sur Iradio
THIÈS ENVOIE IDRISSA SECK À LA RETRAITE POLITIQUE
Désormais, le phénomène Idy appartient au passé. C’est du moins la lecture qu’il faut faire des résultats issus des urnes il y a dix jours dans la capitale du rail.
Désormais, le phénomène Idy appartient au passé. C’est du moins la lecture qu’il faut faire des résultats issus des urnes il y a dix jours dans la capitale du rail. Après avoir montré leur fidélité au fils du terroir pendant des décennies, voilà que les Thiessois décident de lâcher celui qu’on pensait indéboulonnable dans son fief. L’homme qui mobilisait des foules monstres dans la capitale du Rail à chaque campagne électorale, et dont le génie politique était reconnu de tous, n’a finalement pas pu résister à l’ouragan du renouveau politique qui lui a fait mordre la poussière. Pourtant, à y regarder de plus près, on le sentait s’affaiblir d’élection en élection au vu de ses résultats enregistrés lors des derniers scrutins.
Après sa séparation avec son «père» Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, qui contrôlait toute la région de Thiès, a vu les départements de Tivaouane et de Mbour lui échapper tout en restant maître incontesté dans sa ville natale qui lui vouait toujours une sympathie en reconnaissance à ses nombreuses réalisations. C’est pourquoi, lors des élections municipales de 2009, il avait fait main basse sur les trois communes ainsi que la ville malgré les moyens financiers qui y étaient investis par le pouvoir d’alors ainsi que la présence de nombreux ministres et Dg de sociétés.
En 2012, lors de l’élection présidentielle gagnée par le candidat Macky Sall, il n’avait réalisé qu’un médiocre score de 7 % c’est à dire la moitié de ce qu’il avait obtenu en 2007 c’est-à-dire 14%. L’actuel président de la République, pour affaiblir l’un de ses plus redoutables opposants, nomme plusieurs personnalités de Thiès à des postes de ministres, directeurs généraux, députés. Malgré cela, «Ndamal Kadior» est demeuré invincible dans son bastion puisqu’en 2014 il a encore conservé les trois communes et le conseil départemental tout en faisant de Talla Sylla, son allié de circonstance, le maire de la ville. Le parti présidentiel est battu à Thiès lors des locales mais enregistre un nombre de voix honorable. Ce n’est qu’en 2016 que, pour la première fois, Idy perd des élections dans son territoire lors des élections pour le référendum avec le «oui» qui l’emporte largement sur le «non». Ce qui fut un signe avant-coureur de sa perte de vitesse dans sa ville. Aux élections présidentielles de 2019, il bénéficie du soutien d’une bonne partie de candidats, et pas des moindres, bloqués par le système de parrainage. Avec un score de 20,5 %, il arrive en deuxième position derrière le président sortant, même si certains ont jugé que ce résultat était plus le fait de la grande coalition regroupée autour de lui que celui de son coefficient personnel. Mais malgré tout, « Ngor Si » était parvenu à installer le doute dans la tête de ceux qui le croyaient mort politiquement. Au contraire, il avait repris du poil de la bête. Alors qu’on pensait qu’il allait faire une bonne lecture de cette nouvelle donne, incarner le leadership de l’opposition pour mieux préparer la prochaine présidentielle, il a hélas choisi de se lancer dans des intrigues comme en 2007.
Se jetant dans la gueule du loup, il est allé rejoindre, contre toute attente, le camp présidentiel qui lui a ouvert grandement ses portes avec comme récompense un poste de président d’une institution que lui-même dirige et deux portefeuilles ministériels. Ce revirement à 180 degrés lui a fait perdre la sympathie de bon nombre de Thiessois qui ont vu à travers cet acte un déni, une inconstance mais surtout une trahison. C’était alors le début de la fin d’un long compagnonnage de fidélité entre un homme et ses militants, mais aussi ses concitoyens, qui lui ont tout donné, se sont constitués en boucliers autour de lui face aux présidents Wade et Macky Sall et qui, pour ce coup-ci, sont décidés à lui tourner complètement le dos. C’est ce qui explique ce revers que les Thiessois lui ont infligé en réponse à sa démarche loin d’être à leur goût. Ce en le sanctionnant partout à travers le périmètre communal et même dans son propre bureau de vote. Cette décadence du maître du jeu politique Thiessois a coïncidé avec l’émergence d’une nouvelle classe politique incarnée par des jeunes regroupés dans des coalitions et mouvements qui ont réussi à imposer une nouvelle carte politique à travers tout le pays. Et Thiès n’est pas en reste puisqu’après avoir conquis toutes les mairies ainsi que le conseil départemental, l’opposition va désormais régner en maître dans cette localité longtemps entre les mains d’Idrissa Seck perdu dans ses calculs politiques. Avec cette nouvelle donne, l’ex-Premier ministre n’a plus son avenir politique entre ses mains. Tout dépendra maintenant de la décision que va prendre le président de la République à propos de l’arrêt — vu qu’il ne lui apporte plus grand-chose — ou de la poursuite de leur compagnonnage. A moins qu’il ne prenne lui-même sa retraite par respect à sa promesse de se retirer de la politique lorsqu’il ne sera plus capable de gagner à Thiès.
ET SI MACKY SALL AVAIT FAIT EXPRÈS DE «TUER» IDRISSA SECK ?
Macky Sall aurait-il choisi de « tuer » Idrissa Seck ? Beaucoup de Thiessois répondent qu’« en politique, rien ne doit être exclu » tout en constatant qu’aujourd’hui, « le président de Rewmi est une épine de moins dans le pied du président »
Cheikh CAMARA, correspondant permanent à Thiès |
Publication 02/02/2022
Macky Sall aurait-il choisi de ‘’tuer’’ Idrissa Seck ? A cette question, beaucoup de Thiesssois répondent qu’« en politique, rien ne doit être exclu » tout en constatant qu’aujourd’hui, « le président de Rewmi est une épine de moins dans le pied du président Macky Sall ». Et de se demander : « qu’est-ce que Idrissa Seck, aujourd’hui, peut lui apporter politiquement parlant ? » Rappelant qu’« avant, Macky Sall et Idrissa Seck pouvaient présager que leur alliance les fortifierait à Thiès », ces interlocuteurs sont bien obligés de constater qu’aujourd’hui, « le contraire s’est produit, parce qu’à eux deux, le peuple thiessois les a sanctionnés, du fait de leur alliance ».
« Moi, je n’exclus pas que le président Macky Sall, en génie politique, ait piégé Idrissa Seck pour l’amener à ce stade, sachant que les gens aiment les valeurs, les gens de vertu. Il sait que Idrissa Seck symbolise, à lui seul, la tortuosité, la ruse, les contre-valeurs et risquait, facilement, d’être, du fait de leur alliance présentée comme étant contre-nature, sanctionné par les Thiessois et les Sénégalais de façon générale ».
La remarque est du responsable du Parti socialiste Pape Amadou Sall, candidat de la coalition « Wa Thiès » de Talla Sylla à la mairie de Thiès-Nord. Le petit-fils de ElHadj Ahmadou Barro Ndiéguene souligner qu’ « aujourd’hui, Macky Sall, sachant qu’Idrissa Seck n’avait que Thiès, reste bien conscient du fait qu’il ne pourra plus lui apporter grand-chose, après s’être attiré la foudre des Thiessois du fait de sa transhumance. Car c’est incontestable que le peuple thiessois a lâché le président de Rewmi à cause de sa tortuosité ».
Le nouvel allié de Macky Sall, Idrissa Seck est déclaré « persona non grata » dans la cité du rail par de jeunes Thiessois qui l’avaient d’ailleurs hué le dimanche 23 janvier 2022, jour du scrutin, dans son centre de vote à Malick Kaïré Diaw. Il est aujourd’hui considéré comme un « « traître pur sang » dans sa ville natale. Beaucoup de jeunes Thiessois disent « avoir tout fait pour lui, mais il n’a pas hésité à nous trahir, nous laisser tomber pour un poste. Il oublie que nous sommes de dignes fils de cette ville et ne voulons plus de lui ». Avec la conclusion de l’alliance Benno-Rewmi, actée le 1er novembre 2020, avec à la clef la nomination de l’ancien Premier ministre au poste de président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), beaucoup de Thiessois s’étaient dit angoissés par le risque de voir la ville rebelle « tomber dans l’escarcelle du pouvoir ». Aujourd’hui, le contraire s’est produit avec le déboulonnement du président sortant du Conseil départemental de Thiès, par Yewwi Askan Wi.
Le «Mburu ak Soow », des « retrouvailles brusques et fortuites » entre deux adversaires jurés, aura été le « cocktail de trop » pour l’ancien maire de Thiès. Et nombre d’observateurs de la scène politique de souligner que « le désormais très nuancé ex-président du conseil départemental de Thiès, qui a toujours enseigné à ses proches qu’en politique, il ne faut jamais dire ‘’jamais’’, est aujourd’hui très contesté par des fidèles alliés du président Macky Sall, en particulier par des ‘’apéristes’’ qui ont craché sur une telle ‘’alliance’’, mais aussi des ‘’rewmistes’’ qui vivent encore dans une ‘’frustration indescriptible’’ ».
« Si je perds Thiès… je mets un terme à ma carrière politique » disait Idy
En 2014, le président du Rewmi, qui avait promis de se décharger de toutes ses charges en politique, à l’âge de 63 ans, avait juré que « si je perds Thiès, je mets un terme à ma carrière politique ». Aujourd’hui a-t-il démontré à la face du monde qu’il incarne le véritable « Nittu Thiès ? ». D’après le responsable du Parti socialiste, Pape Amadou Sall, « par rapport à Thiès, ce qu’il faut retenir, ce n’est pas : ‘’qui a été élu’’, mais ‘’le résultat du scrutin’’ ». Et ce résultat du scrutin, aujourd’hui, selon lui, « c’est que le baobab majestueux profondément ancré à Thiès vient de tomber après 20 ans de règne sans partage ». D’après notre interlocuteur, « il n’y avait que deux camps à Thiès et non pas trois. D’abord le camp du ‘’Mburu ak Soow’’ incarné par l’avidité du pouvoir des gens de Rewmi et leurs acolytes de l’Apr qui ont accepté de cheminer avec eux. Ce sont ces mêmes gens de l’Apr, les Abdou Mbow, Maodo Malick Mbaye, Seynabou Ndiéguene, Mamadou Gningue, qui, naguère, crachaient sur le «Mburu ak Soow», racontaient du n’importe quoi sur Idrissa Seck et sa bande. Aujourd’hui donc, ces mêmes gens-là qui s’étaient alliés avec Talla Sylla pour faire face à Rewmi, ce sont eux qui, contre toute attente, ont noué une alliance avec les gens de Rewmi pour faire face au maire sortant de la ville de Thiès ».
A en croire Pape Amadou Sall, parlant de Talla Sylla, « c’était pour l’humilier », mais, se réjouit-il, « Dieu Tout-Puissant les a humiliés », parce que, selon lui, « Talla Sylla n’a rien perdu. Ce sont eux qui viennent de perdre 20 ans de règne sans partage à Thiès. Et ils disaient avant les élections qu’à eux seuls, les rewmistes, ils gagnaient les élections, donc, aujourd’hui, associés à l’Apr, ils vont administrer aux coalitions d’en face une raclée mémorable. Hélas, c’est eux qui ne se sont pas encore réveillés de leur désillusion ». D’après le responsable socialiste, le deuxième camp, était constitué par toutes les « autres listes qui, toutes, voulaient mettre fin à l’hypocrisie de cette ‘’alliance contre-nature’’, et elles ont toutes eu gain de cause, donc la victoire ».
Et d’insister sur le fait que les « ‘’Nittu Thiès’’ ont été perdus par leur avidité, leur soif de pouvoir, leur manque de générosité ». Les autres coalitions, elles, « avaient le choix d’accepter le diktat de ‘’Mburu ak Soow’’ et de suivre comme l’ont fait ces gens sans vertu ni vergogne, ou bien refuser comme les dignes fils Thiessois et faire face, et c’est ce que nous avons opté de faire et ça a donné les résultats escomptés ». Dans les rues de la capitale, des Thiessois qui se disent « dignes » soutiennent « avoir sanctionné les contre-valeurs, donc ‘’Nittu Thiès’’, avec ce qu’il incarne de tortuosité ». Et là, également, la leçon qu’en tire Modou Diop, observateur de la scène politique, c’est que « Thiès est habité par des gens de valeur, dignes et qui, sans tambour ni trompette, ont réglé leur compte à ces gens, de la plus belle des façons et en tout maturité, en toute responsabilité ». Parlant de la victoire de Yewwi Askan Wi, il estime qu’« aujourd’hui, tout le mérite revient au vaillant peuple de Thiès qui a su faire face et rester debout. C’est la victoire de tout le peuple thiessois ».
Pour Moustapha Gueye, un ancien commandant de brigade de gendarmerie célèbre pour ses profondes et pertinentes analyses sociopolitiques, « le mythe s’est effondré. Thiès a tourné définitivement le dos à Idrissa Seck, mettant ainsi fin à sa carrière politique qui était pourtant très prometteuse. L’ancien Premier ministre a été perdu par ses calculs politiciens qui l’ont poussé à s’allier avec le ‘’diable’’ ». Poursuivant, et parlant d’Idrissa Seck, l’ancien pandore estime que « dans sa chute, il a entraîné la coalition Benno Bokk Yakaar qui était moribonde et avait besoin d’une bonne thérapie pour se relever. Son espoir de renforcer cette coalition dans la région et dans le département s’est effondré comme un château de cartes. Il sera très difficile à sa formation politique, le Rewni, de renaître de ses cendres dans ce contexte particulièrement défavorable à tous les alliés du président Macky Sall ».
Selon le commandant Babacar Guèye, « le ministre d’État directeur de cabinet du président de la République, Augstin Tine, le vice-président de l’Assemblée nationale, Abdou Mbow, les ministres, les députés et les directeurs de sociétés issus de la région de Thiès, sont fragilisés et sanctionnés par le dégoût qu’ils inspirent à une population décidée à ne plus supporter leur arrogance, leur ingratitude et leurs mépris envers tous les défis qu’ils se devaient de relever ». Parole de gendarme !
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LA DEMI-FINALE DES LIONS DU SENEGAL ET LES LOCALES 2022 AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE CE MERCREDI 2 FEVRIER DE ZIK FM
La demi-finale et les élections locales du dimanche 23 janvier font les choux gras de la revue de presse de ce mercredi 2 février 2022.
La demi-finale et les élections locales du dimanche 23 janvier font les choux gras de la revue de presse de ce mercredi 2 février 2022.
elle est présenté par Fabrice Nguema sur la Zik Fm
REVUE DES TITRES DE CE MERCREDI 2 FEVRIER DE L'APS
Les quotidiens sénégalais parus mercredi ont mis en exergue la tentative de coup d’Etat en Guinée Bissau, la demi-finale de CAN Sénégal-Burkina Faso, les perturbations dans le secteur de l’éducation, entre autres sujets.
Dakar, 2 fev (APS) – Les quotidiens sénégalais parus mercredi ont mis en exergue la tentative de coup d’Etat en Guinée Bissau, la demi-finale de CAN Sénégal-Burkina Faso, les perturbations dans le secteur de l’éducation, entre autres sujets.
’’Tentative de coup d’Etat : la Guinée Bissau échappe à ses vieux démons’’, titre Le Soleil.
Des tirs nourris ont été entendus mardi après-midi près du palais du gouvernement, qui abrite les différents ministères en périphérie de Bissau, la capitale, près de l’Aéroport. S’y tenait un Conseil des ministres extraordinaire.
Dans la soirée le président Umaro Sissoco Embalo, a assuré, que son gouvernement contrôlait la situation.
Selon Le Soleil, ’’la CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU condamnent fermement’’ cette tentative de putch.
Pour le quotidien Enquête, ’’Emballo l’a échappé belle’’.
Après le Mali, la Guinée et le Burkina, ’’Bissau frappée par l’épidémie de putschs : Emballo échappe à un coup d’Etat’’, note Vox Populi.
Selon le journal, le chef de l’Etat bissau-guinéen ’’dénonce +un acte préparé et organisé après ses décisions dans la lutte contre le narcotrafic et la corruption’’.
’’Emballo rassure après le putsch manqué à Bissau’’, dit La Tribune. ’’Il y a plusieurs morts, mais je vais bien’’, a t-il réagi.
Selon Bës bi Le Jour, ’’Emballo déjoue le coup’’.
La demi-finale de CAN Sénégal-Burkina prévue ce soir est aussi largement abordée par les quotidiens sénégalais.
’’Can 2021 : demi-finale contre le Burkina Faso à 19 H : Etalon-les !’’, s’exclame à sa Une L’Observateur. Le journal revient aussi sur certains aspects qui pourront faire la différence en faveur des Lions.
’’CAN 2021 : ce soir, face au Burkina Faso, brochettes d’Etalons au menu de Lions affamés’’, titre Kritik.
Selon Sud Quotidien, ’’Les Lions pistent les Etalons’’. Dans le journal, Aliou Cissé, le coach du Sénégal, déclare : ’’On n’a jamais été aussi proche, mais il y a l’obstacle burkinabé qui est là et qu’il faudra passer’’.
Les Echos ne voient que ’’la victoire, rien que la victoire’’.
Sur les perturbations dans le secteur de l’éducation, L’AS note que les ’’les élèves sont dans le désarroi’’. A Diourbel, par exemple, selon le journal, les élèves interpellent les acteurs en scandant : ’’de grâce, laissez-nous étudier pour terminer nos programmes’’.
’’La fédération de l’éducation et de la formation (FEF) ulcérée par la tournure de la grève des potaches du public. La COSYDEP appelle l’Etat et les syndicalistes à se mettre autour de la table’’, écrit la publication.
Les quotidiens abordent les contentieux post-électoraux, les conséquences de la défaite de certains leaders de la majorité présidentielle après les élections locales.
’’Défaite historique de Rewmi à Thiès : Et si Macky avait conduit Idy à l’abattoir’’, s’interroge Le Témoin. ’’En réussissant le tour de force de lui faire perdre son bastion de Thiès, le président de la République a pressé son allié comme un citron. A présent, il peut s’en débarrasser s’il en a envie’’, dit le journal.
Sur les contentieux post-électoraux, Libération s’est intéressé au département de Kaolack où le candidat de la majorité Pape Demba Bitèye demande l’annulation des résultats dans trois bureaux de vote en accusant ’’les … chiens de Serigne Mboup’’.
’’Selon le candidat malheureux de BBY pour le département, la présence supposée des animaux de garde, appartenant au leader de And Nawlé, aurait apeuré ses militants dans ces trois bureaux de la commune’’, rapporte Libération.
De son côté, Me El Hadji Malick Diouf, avocat de And Nawlé a répliqué en déclarant : ’’C’est ridicule de parler de présence de chiens. Ce recours ne peut pas prospérer’’.
Tenue des Législatives à date échue, un impératif
Le report des élections législatives fixées au mois de juin par le chef de l’Etat est de plus en plus agité par la presse. Mais pour le leader de Fsd/Bj Cheikh Bamba Dièye, aucun prétexte ne saurait justifier le renvoi de ces élections. La tenue des Législatives à date échue constitue, à ses yeux, un impératif non négociable. A l’en croire, une démocratie tient par le respect de son calendrier électoral, et gouverner, c’est prévoir. Il estime que l’Etat du Sénégal avait cinq années pour se préparer à l’organisation des Législatives. Selon Cheikh Bamba Dièye, la même dynamique qui a organisé les Locales aurait pu prendre en charge l’organisation des Législatives en juin. Les explications relatives au délai ne sont que des faux fuyants pour faire passer la pilule amère d’un report, déclare M. Dièye. Pour le leader du Fsd/Bj, l‘opposition n’a rien à y gagner parce que les changements urgents attendus par le peuple sénégalais passeront par l’organisation en juin des Législatives.
Macky Sall est le premier président à perdre la région de Dakar
Les leaders de la coalition Yewwi Askan wi étaient à Pikine pour soutenir le candidat de Wallu Sénégal qui crie au holdup électoral après la publication des résultats. Occasion saisie par le président de Pep pour tirer à boulets rouges sur le Président Macky Sall qu’il accuse de faire entorse à la démocratie sénégalaise. Déthié Fall prévient que cette forfaiture à Pikine ne sera pas acceptée. A l’en croire, Macky Sall est le premier Président à avoir perdu toute la région de Dakar. C’est à cause de cette défaite dans les quatre Villes de Dakar qu’il veut faire un hold-up à Pikine pour ne pas perdre toute la région. A l’en croire, le Président a commencé ce hold-up en rejetant la liste du candidat de Yewwi Askan Wi à la Ville de Pikine. Il promet que l’opposition se battra pour que la victoire de Wallu soit rétablie. Selon le leader de PEP, Macky a commencé à faire dans la manipulation en publiant une supposée carte qui leur octroient 80% du suffrage, alors que celle-ci ne reflète que le territoire au sens géographique du terme. D’autant qu’au sens électoral, Dakar seule fait 25% de l’électorat du Sénégal. Déthié Fall annonce une conférence de presse prochainement pour revenir sur les élections. Il appelle à l’unité pour le battre durant les Législatives.
Guy Marius Sagna tire sur Thimbo
A l’entame de son propos, Guy Marius Sagna justifie sa présence à Pikine par le hold-up électoral perpétré par la coalition Bby «Nous voulons que le peuple soit conscient de son droit. La population de Pikine a voté contre Thimbo et lui a demandé de dégager et il a refusé», a déclaré le célèbre activiste. «De la même manière que nous nous battons pour préserver nos ressources et nos biens, nous allons nous battre pour que Pikine rentre dans ses droits», annonce-t-il. A l’en croire, ce hold-up qu’ils n’ont pas pu réussir à la Ville de Dakar ou ailleurs ne sera pas accepté à Pikine. Il s’agit d’un combat citoyen. Seule la vérité doit triompher. «Et la vérité ici, c’est que Cheikh Dieng est le maire de la Ville de Pikine», soutient M. Sagna.
Macky a perdu 48% de ses voix
Le candidat de Wallu Sénégal à la Ville de Dakar, Doudou Wade, pense que l’électorat de Macky Sall est en train de s’effriter d’année en année. Selon Doudou Wade, Macky Sall a gagné la présidentielle de 2019 avec 2 559 000 voix et aux élections territoriales il a eu 1 371 000 voix. Ce qui veut dire qu’en 3 ans, il a perdu 1 200 000 voix, soit 48% de son électorat, indique M. Wade qui pense que l‘enjeu de ces élections était de réduire l’écart entre l’opposition et la coalition au pouvoir. Le responsable libéral regrette, cependant, que l’opposition ait négligé le Cnra et la Cena. A l’en croire, elle devait mener un combat contre la Cena pour le départ de son président, Doudou Ndir et des présidents de Ceda. D’autant qu’après la proclamation des résultats de la présidentielle, dit-il, Macky Sall avait reçu le président de la Cena pour lui donner quelque chose. Pour lui, les actes que Macky Sall pose depuis la révision exceptionnelle des listes électorales sont anormaux.
Moussa Sow désavouée à la Cojer
La Convergence des Jeunes Républicains (Cojer) ne veut plus de Moussa Sow. Elle réclame un nouveau coordinateur. Devant la presse hier, des jeunes de l’Alliance pour la République (Apr) ont réclamé la tête de leur coordonnateur Moussa Sow. En effet, ces jeunes ont vertement critiqué la gestion de ce dernier qui, à leurs yeux, n’est pas capable de mobiliser et de fédérer toutes les forces du parti présidentiel. De ce fait, ces souteneurs du régime en place, qui aspirent à un meilleur partage des orientations et des projets présidentiels, ont demandé à Macky Sall la nomination d’un nouveau coordinateur capable de diriger la Cojer. Ce qui, d’après eux, est la solution immédiate pour une remobilisation des troupes au sein de l’Apr et de la majorité présidentielle. Se posant en rassembleur, Mouhamed Rassoul Diouf pense que la Cojer mérite un nouveau souffle qui réunit tous les «soldats» autour de «leur commandant» en chef, Macky Sall.
Moussa Sow banalise
Restons avec la Cojer pour dire que la sortie de ces jeunes a laissé de marbre le principal concerné. En tout cas, c’est ce qu’il a laissé croire. Au micro de nos confrères de «Dakaractu», le coordinateur national de la Cojer semble minimiser les reproches de ses camarades de parti. Pour Moussa Sow, les enjeux sont ailleurs. Ne voulant pas trop s’épancher sur la question, il a indiqué qu’il est hors de question de s’attaquer à ses frères et sœurs de même parti. Moussa Sow préfère plutôt mettre son énergie à la défense de son mentor, Macky Sall, et de son bilan. Ainsi, il a appelé ses camarades à l’unité autour du président de la République.
03 décès et 39 nouvelles contaminations
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré mardi avoir comptabilisé 39 nouvelles contaminations au coronavirus et 03 décès au cours des dernières 24h. Sur 1036 tests réalisés, 39 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 3,76%, a indiqué le ministère dans son bulletin quotidien sur l’évolution de la pandémie au Sénégal. Ces nouvelles contaminations concernent 06 cas contacts suivis, 01 cas importé à l’AIBD et 32 autres issus de la transmission communautaire et recensés notamment à Dakar (15) et dans d’autres localités du pays (17). Le ministère a signalé que 301 patients avaient été contrôlés négatifs et déclarés guéris, alors que 11 malades en réanimation étaient encore pris en charge dans les structures dédiées. Trois (03) décès ont été signalés, lundi. Le ministère rappelle que depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, le Sénégal a comptabilisé 85.038 cas dont 80.609 guéris, 1949 décès et 2479 patients sous traitement. Concernant la vaccination, 1.395.547 personnes ont au moins reçu une dose de vaccin près d’un an après le lancement des opérations, d’après les données du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
04 cas du sous-variant BA.2 identifiés au Sénégal
Le professeur Souleymane Mboup a annoncé la détection d’un sous-variant de Omicron dénommé BA.2 au Sénégal. Il a fait la révélation à «Dakaractu» hier en marge de la cérémonie de clôture de l’atelier de formation pour le renforcement de capacité des techniciens biomédicaux en maintenance et métrologie des équipements de laboratoires. Selon le président fondateur de l’Institut de Recherche en Santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), ils ont séquencé au moins 04 cas du sous-variant BA.2 ces deux dernières semaines sans donner plus de précision sur leurs porteurs. Son institut fait chaque semaine des séries de séquençage qui leur permettent d’avoir des informations presque en temps réel sur le variant omicron. Pr Mboup et son équipe surveillent aussi l’émergence de certains sous-variants. Il y a également quelques variants BA.1 d’Omicron. Et le Professeur Mboup de préciser qu’il a mis à la disposition du ministère de la Santé cette information comme le veut la procédure. Mais, assure-t-il, pour l’heure, ils ignorent «la signification de B.2, mais il ne diffère pas trop du variant omicron». Cependant, il invite avec insistance les Sénégalais à ne pas baisser la garde sous prétexte qu’il y a une baisse des contaminations. Au Danemark où il est apparu pour la première fois courant décembre, le sous-variant appelé aussi omicron 2.0 aurait dépassé l’Omicron. Le sous-variant a pris le dessus sur omicron dans d’autres pays comme les Philippines, le Népal, le Qatar et l’Inde.
Dr Tedros Adhonom directeur de l’OMS sur la Covid-19
L‘ humanité apprend à vivre avec la covid19, virus dont la progression a connu une nette progression ces derniers mois. Toutefois, le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a appelé à la vigilance hier. Pour lui, il est prématuré de déclarer victoire. Il se dit inquiet du nombre de décès dans la plupart des régions du monde. Pour sa part, le chef des urgences à l’OMS, Michael Ryane, redoute que certains veuillent, en raison de la pression politique, imiter les pays qui assouplissent leurs mesures sans prendre en compte leur propre situation vaccinale.
Collectif des cadres casamançais
Le Secrétaire général du Collectif des cadres casamançais brise le silence sur la situation qui prévaut actuellement en Gambie entre l’armée sénégalaise et des éléments du Mouvement des forces démocratique de Casamance (Mfdc). Moussa Cissé s’indigne de l’attaque d’individus mal intentionnés aux militaires en mission de sécurisation des populations. Il souhaite que l’accalmie notée depuis un certain temps en Casamance soit préservée. Moussa Cissé regrette ces incidents qui replongent la Casamance et le Sénégal dans la tristesse, car il y a eu un espoir de paix après cette longue accalmie. D’autant que les populations déplacées qui sont revenues dans leurs villages n’espèrent plus entendre des affrontements entre l’armée et des éléments du Mfdc, a-t-il déclaré sur «iRadio». Pour une paix définitive, Moussa Cissé appelle les deux parties à entamer des discussions. Aujourd’hui, indique M. Cissé, on ne devrait plus arriver à ce stade de la violence comme dans le passé.
Ouverture de l’atelier training du Meds
Le Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS) a lancé hier un atelier training, en prélude à l’édition 2022 de son Forum du premier emploi. Cette rencontre apporte aux jeunes des rudiments nécessaires leur permettant de se préparer pour les entretiens à venir, a indiqué le secrétaire général du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. «Cet atelier est un pas important dans la quête des jeunes pour le premier emploi, car il s’agit de leur transmettre les rudiments essentiels, des instruments scientifiques ou intellectuels requis, leur permettant de se préparer pour les entretiens à venir», a expliqué Mouhamadou Moustapha Thioune à l’Aps. Il a exhorté les participants à ’’bien suivre’’ les enseignements qui leur seront délivrés au cours de cet atelier, qui est ’’une étape’’ du processus de préparation du forum du premier emploi, lequel est devenu ’’un des plus grands’’ rassemblements de jeunes du pays en quête d’une première expérience professionnelle. A l’en croire, cette rencontre constitue un espace d’espoir pour les jeunes demandeurs d’emploi, notamment ces diplômés de nos écoles, universités, mais également d’autres institutions de formation. Il a rappelé que l’Etat a fait des réformes pour améliorer la formation, l’environnement des affaires et l’organisation sociale, devenus des éléments déterminants de la croissance économique et de la promotion des emplois. D’après lui, tous ces efforts fournis par le gouvernement visent, entre autres, à la création d’un nombre important d’emplois, ensuite l’amélioration de l’employabilité des jeunes et le développement de leur attitude à trouver un débouché sur le marché de travail.
KEEMTAAN GI – CYBERINFLUENCEUR
Ça se dit journalistes, mais ils peuvent mener une belle concurrence à notre Madame Soleil tropicale, Selbe Ndom. Ils vous sortent des divinations qui, bien évidemment, ne se réalisent jamais. Esquissent un avenir fait de brouillards avec fortes insinuations. Des élucubrations sorties de leur esprit fertile. Ils voient partout des signes de dissonances, créent des déchirures, font s’opposer des acteurs politiques avec une telle assurance qu’on leur donnerait le Bon Dieu sans confession. Ils s’invitent partout et nulle part. Et particulièrement sur les réseaux sociaux où leurs doctes avis sont souvent vigoureusement commentés. Ils se disent bien suivis pour leurs âneries qu’ils débitent à longueur de journée. La faute à des répondeurs qui donnent du crédit à leurs assertions d’une effarante vacuité. Bien entendu, toutes ces personnes ne sont pas des hâbleurs. Y en a chez qui on devine du bon sens. D’autres sont en revanche dans les règlements de comptes, s’ils ne dessinent pas leurs propres bulles qu’ils veulent imposer aux autres. Et gare à ceux qui leur apporteraient la contradiction. La démocratie qu’ils convoquent pour nous imposer leurs raisonnements, ils semblent s’en f... dès lors qu’elle doit s’appliquer à d’autres. Ils ont toujours raison sur tout le monde et ne se trompent jamais dans leurs élucubrations. Pendant qu’ils créaient une déchirure ou une guerre de leadership entre des acteurs de la politique, ces derniers étaient en conclave pour réaliser l’unité. Ces bluffeurs croient même aux platitudes d’une presse qui se dit pourtant sérieuse. Un cyberinfluenceur, qui serait payé au prix fort par le Chef, aurait détaillé à ce dernier, l’implication de 9.000 comptes Twitter d’origine saoudienne dans les soulèvements populaires de mars dernier qui s’étaient joués en partie sur les réseaux sociaux. Et c’est Jeune Afrique qui l’écrit. Sans blague ! On aimerait bien savoir combien ce veinard de Lotfi Bel Hadji, le cyberinfluenceur, a facturé ses services au Chef. KACCOOR BI
GUINEE-BISSAU LE PRÉSIDENT EMBALO ÉVOQUE «UN ACTE PRÉPARÉ»
Hier, en début de journée, des coups de feu ont éclaté à Bissau. Une situation confuse s’est installée avant que l’ordre ne soit rétabli. Le président Umaru Cissokho Embalo joint par Jeune Afrique a confié que la tentative de coup d’Etat a échoué et qu’il y aurait beaucoup de morts. D’ailleurs, en fin de soirée, le président Embalo s’est adressé à la presse en présence, entre autres, du Premier ministre. Qualifiant la tentative de coup d’Etat «d’atteinte à la démocratie», il a félicité les forces de défense et de sécurité qui ont fait face à ceux qu’il avait désignés plus tôt comme étant des «éléments isolés». Embalo a aussi évoqué un acte préparé en lien avec les mesures prises pour lutter contre le trafic de la drogue et la corruption. Il a annoncé des blessés graves et des morts mais aussi l’arrestation de plusieurs assaillants.
BISCUITERIE (BBY) ARONA COUMBA NDOFFÈNE DIOUF INDÉSIRABLE DANS LE VOISINAGE
Quatre jours après la débâcle de Benno Bokk Yakaar (Bby) à Dakar, les langues commencent à se délier ! Depuis dimanche, « Le Témoin » quotidien s’est aventuré à retourner sur certains lieux du crime électoral comme les Parcelles Assainies, Mermoz-Sacré Cœur, Yoff, Hann Bel Air et Dieuppeul-Derklé où les candidats de Bby ont été foudroyés. Cette fois-ci, « Le Témoin » s’est invité dans la commune de Biscuiterie où le ministre conseiller Arona Coumba Ndoffène Diouf était tête de liste de Bby ou la mouvance présidentielle. Justement ! S’il y a un candidat de Bby qui est le plus indésirable et le plus rejeté par sa population électorale, c’est bel et bien Arona Coumba Ndoffène Diouf. Tenez ! Durant la campagne électorale, il faisait du porte-à-porte dans certains quartiers comme Ouagou-Niayes, Cité Bissap, Bène Tally, Niary Tally, Bopp etc. Dans le voisinage, nous souffle-t-on, certains se sont barricadés dès qu’ils ont eu vent que le candidat de Bby, Arona comme on l’appelle, s’apprêtait à frapper à la porte de leur maison. « Arona, chez moi ? Jamais ! Il ne faut pas lui ouvrir la porte…On ne le voyait ni dans les décès, ni dans les mouvements socio-culturels encore moins dans les conseils de quartier et autres problèmes environnementaux de la commune, qu’il dégage ! » peste cet ancien directeur d’école à la retraite. Comme s’ils se sont passé le mot d’ordre, ils étaient nombreux à déclarer Arona Coumba Ndoffène Diouf persona non grata ou candidat indésirable. Ce, contrairement au candidat de la coalition Wallu Sénégal Djibril Wade connu pour sa disponibilité, sa sociabilité, sa générosité, sa disponibilité et son humanisme dans les mouvements sportifs et religieux. Verdict : La coalition Wallu Sénégal menée localement par Djibril Wade a pulvérisé l’Armada étatique (Bby) incarnée par le ministre conseiller Arona Coumba Ndoffène Diouf. Pire, la coalition Bby est larguée en 3e position, derrière Yewwi (2e) et, bien sûr, Wallu (1er).
ELU MAIRE DE DAKAR BARTHÉLÉMY DIAS SE RETIRE DANS SON CHAMP
Après avoir infligé un « quatre appuis » mémorable au mastodonte Abdoulaye Diouf Sarr (Bby), le tout nouveau maire de Dakar, Barthélémy Dias est porté…disparu ! Depuis la proclamation officielle des résultats, Barth n’a plus fait signe de vie politique. Même si les proches parents et voisins ont perdu de vue le tombeur de « Yawou Dial » ou, plutôt, « Benno Dial ». Car Barth n’est pas chez son père, Jean-Paul Dias, à la Sicap Baobab. En poussant ses investigations, « Le Témoin » quotidien a appris que le nouveau maire de Dakar Barthélémy Dias s’est retiré dans son champ, loin de Dakar. Après plusieurs mois de précampagne et de campagne électorale sans répit, il a décidé de se reposer avant que les choses sérieuses commencent à la Ville de Dakar.
ARMEES LE CENTRE D’ENTRAÎNEMENT TACTIQUE DE PATASSY BAPTISÉ COLONEL YORO KONÉ
Le fameux Centre d’entrainement tactique de Patassy, dans la région de Kédougou, porte désormais le nom du colonel Yoro Koné. Cette décision qui porte l’empreinte du chef d’Etat-major général des Armées est une volonté de rendre hommage à un officier émérite. Le CET de Patassy a été baptisé récemment en présence du parrain. Le CET a pour vocation l’entrainement, l’inscription et l’aguerrissement des unités en milieu montagneux. Le parrain, le célèbre colonel Yoro Koné, artisan de la création du CET, a terminé sa carrière à la CEDEAO. « Ce centre est né d’un besoin d’adaptation pour trouver une parade à ce qu’on appelle aujourd’hui les conflits modernes. Une vision prémonitoire de l’Etat-major de l’époque. Une vision actualisée parce que ce qui se passe au niveau du Sahel, il fallait préparer le soldat à pouvoir faire face à ces conflits modernes » a souligné le colonel Yoro Koné. Le chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le général Fulgence Ndour, qui présidait la cérémonie, a dit que le parrain du CET appartient à la lignée des officiers d’élite de l’Armée nationale. « Un officier aux nombreuses qualités, un vertueux ayant le goût de l’effort, l’esprit de dépassement et de solidarité tout au long de sa longue et riche carrière constituent autant de valeurs que le CET qui porte désormais son nom a vocation à développer chez nos hommes un séjour d’aguerrissement et d’entrainement » a indiqué le général Ndour.
LEGISLATIVES DE JUIN AWALÉ MET EN GARDE LE GOUVERNEMENT CONTRE TOUTE IDÉE DE REPORT
AWALÉ est contre toute idée de report des élections législatives de juin prochain. Abdourahmane Diouf et Cie avertissent l’Etat contre toute tentative de manœuvre en vue de reporter ces échéances électorales pour casser la dynamique actuelle de l’opposition. Dans un communiqué de presse, AWALÉ a appelé au respect du calendrier électoral. En outre, Abdourahmane Diouf et Cie se sont félicités des victoires de l’opposition notamment dans les grandes villes comme Dakar, Rufisque, Thiès, Ziguinchor, Diourbel… AWALÉ s’est surtout réjoui de l’élection de M. Serigne Mboup à la mairie de Kaolack. « Son élection est symbolique des corrections à opérer dans notre pays, pour que les angles morts, les domou daara en l’occurrence, soient au cœur de la nouvelle République sénégalaise que nous voulons bâtir » souligne AWALÉ. Concernant la crise scolaire, le parti AWALÉ dit constater avec amertume le traitement « léger » des revendications « légitimes » des syndicats d’enseignants du moyen et du secondaire (lenteurs administratives, paiement des rappels, indemnités de logement, régime indemnitaire...). A ce titre, il appelle le gouvernement au respect des accords signés le 30 avril 2018 et à les appliquer de manière effective. Les manquements du gouvernement sont intenables, estime le parti de M. Abdourahmane Diouf. Selon lui, cette situation « est inadmissible et incompréhensible si bien que les élèves eux-mêmes s’indignent et manifestent leur émoi. Nous les soutenons aussi fermement. Enseignants et élèves sont tous victimes d’un gouvernement qui ne sait pas faire face à ses responsabilités et ne respecte pas ses engagements » selon AWALE.
LE PROCHAIN GOUVERNEMENT SELON MOHAMED MOUSTAPHA DIAGNE DE SYNERGIE RÉPUBLICAINE…
« L’analyse des résultats des localités perdues par la mouvance présidentielle montre parfaitement qu’il faut désormais organiser des primaires en lieu et place des rapports et études sur lesquels se fonde le président Macky Sall pour le choix des candidats ». C’est la conviction du président du parti Synergie Républicaine/Tabax Sunu Rëw, Mohamed Moustapha Diagne, qui, à la faveur d’un point de presse tenu ce mardi 1er février 2022, à Thiès, a indiqué que « des élections primaires permettraient de départager objectivement les candidats et de garder la cohésion de la coalition présidentielle ». Le leader de Synergie Républicaine demande à tous les citoyennes et citoyens de son parti de se mobiliser dans les 46 départements du pays pour « parachever le travail de massification et préparer les élections législatives ». Il informe que « le parti tiendra ainsi sa troisième convention nationale au mois d’avril pour décider de la conduite à tenir aux législatives ». Synergie républicaine demande au prochain gouvernement d’« accélérer les programmes dédiés à la formation, à l’encadrement et l’emploi des jeunes ». En effet, Mohamed Moustapha Diagne estime qu’« une bonne partie de la jeunesse est très exposée à la manipulation à cause du désœuvrement et du désespoir qui l’accablent ». Il pense qu’« il faut rendre à notre jeunesse l’espoir pour éviter à notre pays des tensions inutiles ».D’après Synergie Républicaine, en décidant de participer aux élections territoriales, elle visait comme objectif principal la présence de ses responsables dans les conseils départementaux et municipaux. « Ainsi à Thiès, Kolda, Mbour, Matam, Kaolack, Nioro, Foundiougne Mont-Rolland, nos responsables investis ont été élus conseillers », se félicite M. Diagne. Et de souligner qu’« à Thiès, où le parti s’est présenté sans coalition dans la commune de Thiès Est, nous avons été crédités de 1134 voix ». Commentaire de Mohamed Moustapha Diagne : « notre résultat a été honorable face à des coalitions de trente, soixante et de plus de cent organisations ».
AEROPORT DE ZIGUINCHOR APRÈS UN BÉNÉVOLAT DE 47 ANS, IBRAHIMA DIEDHIOU RECRUTÉ PAR DOUDOU KA
Ibrahima Diédhiou, bénévole depuis 47 ans à l’aéroport de Ziguinchor, a été recruté à l’Aéroport international Blaise Diagne. Il a reçu son contrat, ce mardi, des mains du Directeur général Doudou Ka qui lui a aussi permis de réaliser un autre rêve : faire le voyage Dakar-Ziguinchor à bord d’un avion, informe une note brève qui nous est parvenue. Selon Dakar Actu, c’est suite au cri de détresse qu’il a lancé récemment dans les réseaux sociaux, que le Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne, Doudou Ka a décidé de satisfaire le souhait de ce passionné de l’aéronautique bénévole depuis 1975 en mettant à sa disposition un billet d’avion Ziguinchor-Dakar. Le concerné a vivement apprécié le geste du Directeur général de l’AIBD. « Depuis 47 ans, j’ai été abandonné. J’ai toujours sollicité une embauche, mais ma demande a toujours été rejetée. Que Dieu veille sur vous », a-t-il dit, la voix étreinte par l’émotion. « Je remercie Doudou Ka. Il est désormais mon ami », a-t-il ajouté. Doudou Ka, Directeur général de l’AIBD, après avoir signé le contrat de M. Diédhiou, a salué son patriotisme. « Il n’a jamais abdiqué en dépit des difficultés. C’est un vrai patriote qui aime son pays », a dit le Directeur général qui a estimé que la jeunesse doit copier ce modèle de patience, de dignité et de courage