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22 juin 2025
COUP D'ETAT EN AFRIQUE, L'ARMEE IVOIRIENNE RASSURE OUATARA
Les forces de défense et de sécurité de la Côte d’Ivoire, ont présenté leurs vœux de nouvel an au président de la république Alassane Ouattara lors d’une cérémonie à la Présidence de la République au Plateau.
Benin Web Tv |
Modeste Dossou |
Publication 02/02/2022
Les forces de défense et de sécurité de la Côte d’Ivoire, ont présenté leurs vœux de nouvel an au président de la république Alassane Ouattara lors d’une cérémonie à la Présidence de la République au Plateau. C’était également l’occasion pour les militaires d’exprimer leur engagement envers l’Etat et son chef.
« Au nom de toutes les forces de défense et de sécurité, je voudrais vous réitérer notre engagement et notre détermination à garantir la sécurité des institutions, des populations et des biens, et ce, conformément aux priorités de votre gouvernement sans esprit de recul et de reniement », a déclaré le général Lassina Doumbia, chef d’Etat-major des armées ivoiriennes.
Alors que la situation en Afrique de l’ouest avec les coups d’Etat devient assez inquiétante, avec le Mali, la Guinée, le Burkina Faso et la tentative déjouée en Guinée-Bissau, le patron de la grande muette de Côte d’Ivoire a tenu à rassurer le président de la république qu’il ne risque pas d’en être également victime. « Les Forces de défense et de sécurité joueront leur partition afin que vous réalisiez en toute sérénité le projet d’avenir radieux que vous avez pour la Côte d’Ivoire. M. le président, vos forces sont en ordre et à vos ordres », a déclaré l’officier supérieur.
D’un autre côté, le chef de l’armée ivoirienne a mis l’accent sur la grande menace qui guette les pays du Golfe de Guinée, l’extrémisme islamiste. Le général Lassina Doumbia a rassuré que « nous ne cèderons aucun centimètre de notre territoire même s’il arrivait de prendre des coups. Soyez rassurés que nous avons appris à le faire sans perdre notre capacité à en donner« .
TENTATIVE DE COUP D'ETAT AU MALI, LA JUNTE VISEE PAR UNE PLAINTE
Les avocats de Kalilou Dombia, ancien secrétaire général de la présidence, du colonel-major Kassoum Goïta, ancien directeur de la sécurité d’État, et des quatre autres personnalités interpellées début novembre pour tentative de coup d’État et complot
Les avocats de Kalilou Dombia, ancien secrétaire général de la présidence, du colonel-major Kassoum Goïta, ancien directeur de la sécurité d’État, et des quatre autres personnalités interpellées début novembre pour tentative de coup d’État et complot contre le gouvernement annoncent avoir déposé plainte contre l’actuel chef des renseignements maliens. Le colonel Koné est l’un des cinq colonels membres de la junte qui a pris le pouvoir en août 2020.
La plainte a été déposée le 23 décembre dernier, pour des infractions d’associations de malfaiteurs, de torture et de vol. Parmi les trois personnes nommément visées, le colonel major Modibo Koné, directeur de la sécurité d’État, l’un des cinq colonels de la junte qui, aux côtés de l’actuel président de transition Assimi Goita, ont mené le coup d’État d’août 2020.
Aujourd’hui, ce sont six autres personnalités qui sont accusées par la justice malienne d’avoir voulu renverser, à leur tour, le régime de transition. Et ce sont donc leurs avocats qui ont déposé plainte auprès du procureur général de la cour d’appel de Bamako. Kalilou Doumbia, ancien secrétaire général de la présidence, avait disparu le 6 septembre dernier et le colonel major Kassoum Goita, ancien chef des services de renseignement, le 4 octobre.
Les deux hommes et leurs quatre co-accusés, dont un commissaire de police et un agent de la sécurité d’État, n’ont été officiellement inculpés qu’au mois de novembre.
L’extorsion d’aveux sous la torture
Outre des arrestations non conformes à la loi, leurs avocats dénoncent des extorsions d’aveu sous la torture. En décembre dernier, Human Rights Watch avait rapporté « des chocs électriques, des simulations de noyade et des tabassages répétés ». Leurs avocats déplorent que la justice malienne n’ait pas autorisé les six plaignants à « se faire examiner par un médecin de leur choix ». Une première plainte pour « enlèvement, séquestration et torture » avait été rapidement déposée; elle a été classée sans suite au mois de décembre.
Les avocats des six co-accusés indiquent enfin avoir demandé l’annulation de la procédure qui les vise, en raison d’« irrégularités criardes », à commencer par « l’extorsion d’aveux sous la torture qui n’a plus besoin d’être démontrée ».
Le collectif des avocats rappelle les engagements du Mali signataire, entre autres, de la convention internationale contre la torture et les traitements inhumains. Avant de rappeler sa confiance en la justice malienne et au principe de son indépendance.
UNE MISSION D'INSPECTION DE LA CAF EN VISIITE AU STADE DU SENEGAL
La CAF a effectué une mission d’inspection du nouveau stade du Sénégal à Diamnadio.
La CAF a effectué une mission d’inspection du nouveau stade du Sénégal à Diamnadio. La Sogip (Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose) qui a donné cette information a noté qu’« au cours de cette visite les autorités (de la CAF ) ont loué la grande qualité des travaux et souligné le respect des normes internationales. Les Sénégalais peuvent être fiers de leur nouveau stade ! ».
Lancés le 20 février 2020, après la pose de la première pierre par le Chef de l’État, le travaux du Stade Olympique de Diamniadio étaient à 80 % de taux d’exécution, au mois de novembre 2021.
Selon le ministre des sports, Matar Bâ, il sera livré au mois de février, le 22 plus précisément.
VIDEO
LE SÉNÉGAL À UN MATCH DU TRIOMPHE CONTINENTAL
Les Lions sont venus à bout des Étalons du Burkina Faso ce mercredi (3-1), au terme d'une demi-finale maîtrisée. Les poulains d'Aliou Cissé s'invitent en finale de la CAN pour la deuxième fois consécutive, en attendant leur adversaire
Deux but estampillés Paris Saint-Germain signés Abdou Diallo et Idrissa Gana Gueye ont envoyé le Sénégal vers sa troisième finale de Coupe d'Afrique en brisant le rêve du Burkina Faso (3-1), mercredi à Yaoundé.
Le PSG tient déjà un bout de finale! Ce sera dimanche contre le Cameroun ou l’Égypte, qui s'affrontent jeudi (20h00), où le Sénégal cherchera sa première couronne continentale.
Arrivé sur le tard en équipe du Sénégal, Abdou Diallo a marqué le premier but (70e) sur une action 100% charnière centrale, profitant d'une passe décisive un peu involontaire de Kalidou Koulibaly... en retourné acrobatique!
"Gana" a enfoncé le clou après une action décisive de Sadio Mané, qui a contourné Issoufou Dayo avant de centrer idéalement (76e).
La star de Liverpool et du Sénégal a poinçonné lui-même le billet pour la finale d'un délicieux ballon piqué sur un contre (87e), au moment où le Burkina jouait son va-tout.
Kamou Malo, le sélectionneur, venait de lancer ses "Étalons" à l'assaut, et l'excellent Blati Touré avait réduit le score... du genou, au bout d'une action initiée par Bertrand Traoré (82e).
Cette deuxième mi-temps emballante, entre les deux derniers coaches "locaux" en lice, a fait beaucoup pour la promotion de la CAN, mais c'est le Sénégalais Aliou Cissé qui retentera sa chance, après avoir perdu la finale de 2002 comme joueur (contre le Cameroun, 0-0, 3 t.a.b. à 2) et celle de 2019 (contre l'Algérie, 1-0) comme entraîneur.
- Deux penalties annulés -
La première période a été surtout animée par la VAR, avec deux penalties annulés.
Au premier tournant du match, le Burkina Faso a perdu son gardien, Hervé Koffi, mal retombé sur le dos après un choc violent avec Cheikhou Kouyaté (28e). Les Étalons ont cru perdre plus encore, l'arbitre avait d'abord sifflé penalty pour un coup de coude du portier.
Mais l’Éthiopien Bamlak Tessema s'est ravisé en regardant la vidéo, Koffi touchant le ballon en premier. Le gardien est sorti sur une civière, remplacé par Farid Ouedraogo, qui avait déjà joué le troisième match de poules contre l’Éthiopie (1-1).
Juste avant la pause, l'arbitre à la foulée de gazelle a sifflé un autre penalty pour une main d'Edmond Tapsoba (45e+8), mais un retour devant l'écran a montré que le ballon touchait le flanc du défenseur, qui a été doublement soulagé: Tessema a aussi annulé le carton jaune qui l'aurait privé d'une finale en cas de victoire.
Puisque la VAR a beaucoup tourné, elle aurait peut-être pu revoir ce pied en retard d'Issa Kaboré sur Sadio Mané dans la surface (42e)...
C'est mieux pour le football que le match se soit décidé sur des actions. Discipliné, bien organisé, le Burkina a longtemps gêné son adversaire, procédant par attaques très rapides, portées par la vitesse de son capitaine Bertrand Traoré, de retour après avoir manqué le quart de finale pour des ennuis musculaires.
Kalidou Koulibaly a souffert face à Hassan Bandé, qui a poussé Édouard Mendy a un bel arrêt sur une frappe à angle fermé (39e). En revanche son retour sur Bertrand Traoré, un peu passif sur le coup, a sauvé le Sénégal (56e) qui s'est peu à peu imposé physiquement.
Troisième star du Sénégal avec le goal et le capitaine, Mané a labouré son côté droit et récolté la plus belle occasion de la première période, une frappe contrée par Farid Ouedraogo (45e+6). Mais c'est bien la star qui a scellé le match, avec son troisième but de la compétition. Plus qu'une marche pour Mané, le Sénégal et ses Parisiens.
CRISE SCOLAIRE, LE GOUVERNEMENT FACE AUX SYNDICALISTES JEUDI
Le gouvernement organise, jeudi, un atelier de recueil des propositions relativement aux questions portant sur le système de rémunération spécifique aux enseignants et sur la demande de création de corps d’administrateurs scolaires
Dakar, 2 fév (APS) - Le gouvernement organise, jeudi, un atelier de recueil des propositions relativement aux questions portant sur le système de rémunération spécifique aux enseignants et sur la demande de création de corps d’administrateurs scolaires dans le secteur public de l’éducation et de la formation, a appris l’APS.
Dans un communiqué, le ministère de la Fonction publique et du renouveau du service public indique que les enseignants sont invités à prendre part à cet atelier qui fait suite à la tenue, le 7 janvier dernier d’une séance plénière de restitution des conclusions au terme des rencontres sectorielles.
"Dans ces conditions, le gouvernement réitère son appel à l’apaisement du climat social et à l’observation des principes et règles régissant le dialogue social, à savoir, notamment, la suspension des plans d’action, pour privilégier la sérénité dans les concertations en cours", lit-on dans le texte.
Le gouvernement rappelle que, depuis le 4 octobre 2021, date de reprise des séances de monitoring, en rapport avec les secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs, se tient un suivi régulier du protocole d’accord signé le 30 avril 2018, conformément à un planning adopté d’un commun accord.
Il indique que six séances de travail présidées par les ministres concernés ont eu lieu entre le 13 octobre et le 30 novembre 2021.
Le système éducatif est perturbé par un mouvement du SAEMS et du CUSEMS, deux syndicats d’enseignants des cycles moyen et secondaire, qui demandent à l’Etat d’appliquer les accords qu’il a signés avec eux.
MARCHE PACIFIQUE DES ÉLÈVES POUR EXIGER LA REPRISE DES COURS
Des centaines d’élèves ont marché pacifiquement mardi à Louga (nord), pour ’’exiger" des autorités étatiques et des syndicats des enseignants, "l’ouverture urgente" de négociations afin de trouver des "solutions structurelles et concrètes
Louga, 1er fév (APS) - Des centaines d’élèves ont marché pacifiquement mardi à Louga (nord), pour ’’exiger" des autorités étatiques et des syndicats des enseignants, "l’ouverture urgente" de négociations afin de trouver des "solutions structurelles et concrètes de sortie de crise’’, à la paralyse de l’école.
A l’instar de presque toutes les autres régions du Sénégal, le système éducatif est perturbé depuis quelques semaines dans la région, par la grève du SAEMS et du CUSEMS.
Ces deux syndicats d’enseignants du moyen et du secondaire réclament de l’Etat, l’application des accords signés depuis 2018.
Pour montrer leur ras-le-bol, les élèves des lycées des communes de Louga et Nguidilé ont marché à travers les rues et grandes artères de la capitale régionale, pour dénoncer les perturbations notées dans le système scolaire depuis plusieurs années, à cause des grèves cycliques des enseignants.
A travers les principales artères de la ville, ils ont scandé des messages pour "réclamer un système éducatif performant, efficace et de qualité".
Après plusieurs minutes de marche, les élèves se sont rendus devant la gouvernance, où ils ont remis au gouverneur El Hadji Bouya Amar un mémorandum en présence de l’inspectrice d’académie de Louga.
Les représentants des élèves ont rappelé au chef de l’exécutif régional l’importance de l’éducation dans le développement d’un pays, regrettant ’’les perturbations notées dans le système éducatif’’.
"Cette situation impacte la qualité des enseignements-apprentissages et le quantum horaire. Cette crise récurrente qui gangrène l’espace scolaire, hypothèque notre avenir avec des conditions de travail précaires", a lancé leur porte-parole Sokhna Astou Dramé, élève en classe de terminale.
Selon elle, les élèves de l’école publique sénégalaise sont "dans le désarroi, l’angoisse et l’incertitude", alors que leurs camarades du privé poursuivent leurs enseignements "dans de meilleures conditions".
"Nous réclamons le droit à l’éducation et nous réclamons un système éducatif démocratique", a-t-elle martelé, avertissant que les élèves n’accepteront pas d’être "les victimes du conflit entre l’Etat et les enseignants".
Sokhna Astou Dramé a lancé un appel solennel au président de la République, Macky Sall, afin qu’il ouvre "dans les meilleurs délais, des négociations sérieuses" avec les enseignants, en vue de "trouver des solutions structurelles concrètes" pour sauver l’école sénégalaise du chaos.
Les élèves ont aussi demandé aux syndicats de "faire preuve de patriotisme afin de faciliter une sortie de crise urgente et salutaire pour l’avenir des jeunes."
Le gouverneur de région a rassuré les élèves, en soulignant que l’Etat du Sénégal a bien compris leur message et leurs préoccupations.
Selon lui, celui-ci "est en train de faire des efforts dans le respect du protocole d’accords et va réagir pour leur garantir le droit à l’éducation".
"Il faut que les enseignements se fassent au niveau de l’école sénégalaise. Et l’Etat a fait beaucoup d’efforts en termes d’encadrement, de ressources financières, de personnels et de formations. Mais, il faut le dire, il n’a pas tous les moyens de sa politique", a-t-il reconnu.
El Hadji Bouya Amar a invité les élèves à retourner en classes, tout en rappelant que de leur éducation dépend l’avenir du pays.
CAN 2021, LA CAF SORT LE BATON
Le Jury disciplinaire de la Caf s’est réuni mardi pour délibérer sur les incidents survenus au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé à l’issue des rencontres de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Égypte-Maroc et Sénégal-Guinée équatoriale.
Le Jury disciplinaire de la Caf s’est réuni mardi pour délibérer sur les incidents survenus au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé à l’issue des rencontres de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Égypte-Maroc et Sénégal-Guinée équatoriale.
Sénégal vs Guinée Equatoriale du 30 janvier 2022
Le Jury disciplinaire de la Caf a inculpé les joueurs des fédérations sénégalaise et équato-guinéenne à la suite d’une altération verbale et physique lors du match de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies. Il a décidé :
• de rappeler à l’ordre les joueurs sénégalais Saliou Ciss et Kéita Baldé suite à leur comportement regrettable en fin de match.
• de rappeler à l’ordre les joueurs équato-guinéens Ivan Edu et Emilio Nsue suite à leur comportement regrettable en fin de match.
• de suspendre le joueur équato-guinéen Estaban Orosco pour deux matches dans n’importe quelle compétition officielle de la CAF.
• d’imposer une amende de 5 000 USD à la Fédération équato-guinéenne de football.
L’Egyptien Marwan Dawoud suspendu jusqu’à la fin de la Can
Le Jury disciplinaire a infligé des sanctions aux joueurs ainsi qu’aux officiels égyptiens et marocains pour cause de mauvaise conduite. Les officiels du match susmentionné ont indiqué dans leurs rapports qu’à la fin du match, il y a eu des altercations entre l’entraîneur adjoint égyptien Rogerio Paulo Dos Santos Cesar De Sa et le président de la Fédération marocaine M. Faouzi Lekjaa. Une bagarre générale s’en est suivie au cours de laquelle le joueur marocain Sofiane Boufal et le joueur égyptien Marwan Mostafa Daoud ont été identifiés. Le Jury disciplinaire de la Caf a décidé :
- de suspendre le joueur égyptien Marwan Mohamed Moustafa Dawoud pour deux matches, à savoir le match n°50 (demi-finale) et match n°52 (Finale) ou match n°51 (match pour la 3e place) pour sa conduite violente, et d’imposer une amende de 5 000 USD à la fédération égyptienne.
- de suspendre l’entraîneur adjoint de l’Egypte, M. Rogerio Paulo Dos Santos Cesar De Sa pour quatre matchs, à savoir le match n°50 (demi-finale) et match n°52 (Finale) ou match n°51 (match pour la 3e place) en plus de ses 2 prochains matchs avec son équipe nationale, pour geste obscène, et d’imposer une amende de 10 000 USD à la fédération égyptienne.
- d’imposer une amende de 10 000 USD à la fédération égyptienne pour les agresseurs non identifiés de l’incident susmentionné.
- d’adresser un avertissement à l’entraîneur égyptien, Carlos Quiroz en raison de son comportement sur le banc.
- de suspendre les joueurs marocains n°18 Soufiane Chakla et n°17 Soufiane Boufal pour deux matches avec l’équipe nationale, en raison de leur comportement violent.
- d’imposer une amende de 10 000 USD à la fédération marocaine pour les agresseurs non identifiés de l’incident susmentionné.
- d’adresser un rappel à l’ordre aux officiels marocains présents sur le banc pour leur comportement antisportif.
COVID-19, LES PREMIERS SOUS-VARIANTS BA.2 IDENTIFIES AU SENEGAL
Contrairement au variant Delta, omicron n’a pas fait de ravages au Sénégal. Cette souche du coronavirus s’est juste montrée contagieuse et cela a été ressenti à travers une hausse des infections ces dernières semaines.
Contrairement au variant Delta, omicron n’a pas fait de ravages au Sénégal. Cette souche du coronavirus s’est juste montrée contagieuse et cela a été ressenti à travers une hausse des infections ces dernières semaines. Mais depuis quelques jours, une tendance baissière est constatée. Ce qui ne veut pas dire que la covid-19 a abattu ses dernières cartes au Sénégal. Il y a eu une évolution et non des moindres. Les dernières informations recueillies par Dakaractu font état de la détection d’un sous-variant, le BA.2.
Face à la presse ce mardi 1er février, le professeur Souleymane Mboup a déclaré que l’institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation a séquencé au moins 4 cas du sous-variant BA.2 ces deux dernières semaines sans donner de précision sur leurs porteurs. « Ce qu’on peut dire à l’heure actuelle, c'est que nous faisons chaque semaine des séries de séquençage qui nous permettent d’avoir des informations presque en temps réel.
À l’heure actuelle, toutes les séries que nous avons sont exclusivement des Omicron. On ne trouve plus d’autres variants. Nous surveillons aussi l'émergence de certains sous-variants. La mutation du virus génère des sous-variants. Nous avons détecté quelques sous-variants, notamment le BA.2. Nous avons quelques variants BA.1 (Omicron). Nous avons aussi des variants BA.2 », a annoncé le président fondateur d’Iressef en marge de la cérémonie de clôture de l’atelier de formation pour le renforcement de capacité des techniciens biomédicaux en maintenance et métrologie des équipements de laboratoires.
Le Professeur Mboup précise que cette information a été mise à la disposition du ministère de la santé comme le veut la procédure. Mais il tient à rassurer sur le fait que pour l’heure, « on ne connaît pas encore la signification et ça ne diffère pas trop du variant omicron ».
Au Danemark où il est apparu pour la première fois courant décembre, le sous-variant appelé aussi omicron 2.0 aurait dépassé l’Omicron. Le sous-variant aurait pris le dessus sur omicron dans d’autres pays comme les Philippines, le Népal, le Qatar et l’Inde. Les premières études réalisées au Danemark font état d’une forte transmissibilité de BA.2 par rapport à Omicron même si l’écart entre les deux, temporise independant.fr, reste plus faible que celui entre Omicron et Delta.
Pour le cas du Sénégal, le Professeur Souleymane Mboup préfère rester prudent d’autant qu’il n’y a pas encore assez de données pour trancher. Cependant, le scientifique sénégalais insiste sur le fait qu’il ne faudrait pas baisser la garde sous prétexte qu’il y a une baisse de cas.
Un autre fait inquiétant, c’est que ce sous-variant serait plus apte à infecter les personnes vaccinées en raison d’un meilleur échappement immunitaire. Mais l’efficacité des vaccins contre les formes graves du coronavirus n’est pas remise en cause.
SIX MORTS LORS DU PUTSCH MANQUÉ EN GUINÉE BISSAU
Six militaires ont été tués lors de la tentative de coup d'Etat avortée contre le président Umaro Sissoco Embalo mardi en Guinée-Bissau, a indiqué mercredi à l'AFP un responsable militaire sous le couvert de l'anonymat
Les six soldats ont été tués lors des combats entre les forces de sécurité et les assaillants qui avaient attaqué le palais du gouvernement où se tenait un conseil des ministres extraordinaire en présence du chef de l'Etat. Ce responsable militaire n'a pas dit si les morts appartenaient aux forces loyales aux autorités ou aux rebelles. Les auteurs de cette tentative de coup d'Etat et leurs motivations ne sont toujours pas connus. L'état-major a mis sur pied une commission pour enquêter, a ajouté le même responsable militaire.
Le président Embalo, ancien général au pouvoir depuis 2020, a déclaré mardi soir devant la presse que le coup de force avait fait de nombreux morts, sans préciser leur nombre, ni leur identité. Il s'est contenté de lier les faits à l'action qu'il dit avoir engagée contre le trafic de drogue et la corruption.
M. Embalo, 49 ans, est sorti indemne du palais du gouvernement, théâtre d'échanges de tirs nourris pendant plusieurs heures. La Guinée-Bissau, une petite nation d'environ deux millions d'habitants, frontalière du Sénégal et de la Guinée, est abonnée aux coups de force. Depuis son indépendance du Portugal en 1974, elle a connu quatre putsch (le dernier en 2012), une kyrielle de tentatives de coup d'Etat et une valse des gouvernements.
EMBALO, GÉNÉRAL AU KEFFIEH, RESCAPÉ D'UN PUTSCH
Le président bissau-guinéen qui a échappé mardi à une tentative de coup d'Etat, se présente comme un "rassembleur" voulant redresser son petit pays d'Afrique de l'Ouest "martyrisé", selon lui, par des années d'instabilité et de mauvaise gestion
"La situation est sous contrôle", a affirmé le président Embalo sur les réseaux sociaux, après être sorti indemne de ce qu'il a présenté comme "un acte très bien préparé et organisé" ayant fait "des morts" à Bissau, où des tirs nourris ont retenti pendant plusieurs heures.
"Je suis un militaire", a-t-il répondu à la presse qui lui demandait dans quel état d'esprit il était pendant les évènements.
Général de brigade de réserve, ancien Premier ministre (2016-2018) de l'ex-président José Mario Vaz (2014-2019), Umaro Sissoco Embalo, 49 ans, a été porté au pouvoir après le second tour de l'élection présidentielle en décembre 2019.
M. Embalo s'est autoproclamé président, tout comme son adversaire, Domingos Simoes M. Pereira, un ancien Premier ministre et chef du PAIGC, le parti ayant mené à l'indépendance en 1974 de la Guinée-Bissau, ex-colonie portugaise.
La victoire de M. Embalo, validée par la Cour suprême, a finalement été reconnue par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), après quatre mois de blocage post-électoral à la suite d'un bras de fer entre les deux adversaires.
Le régime semi-présidentiel en vigueur en Guinée-Bissau n'a pas permis une entente entre le président Embalo et le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam, selon des observateurs.Plusieurs dosssiers litigeux dont la création début 2021 d'un poste de vice-Premier ministre ont opposé les deux hommes à la tête de l'exécutif, indiquent-ils.
M. Embalo a ainsi été accusé par des partisans de M. Nabiam d'avoir rogné sur ses pouvoirs, avant la tenue la semaine dernière d'une rencontre entre les deux pour arrondir les angles.
- Fonds libyen -
Leur alliance avait pourtant permis une victoire de M. Embalo au second tour de la présidentielle. L'actuel président était arrivé en deuxième position au premier tour, avec près de 28% des voix, contre 40,1% pour son rival M. Pereira.
Sur le plan politique, il est le vice-président du Madem, mouvement qu'il a fondé sous la précédente législature avec des dissidents du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), qui a mené la lutte pour l'indépendance du Portugal en 1974 et dominé la vie politique depuis lors.
Pour être élu à la présidence, M. Embalo avait réuni autour de sa candidature pour le second tour les principaux déçus du premier, dont le président sortant José Mario Vaz, l'opposant d'alors Nuno Gomes Nabiam et l'ancien Premier ministre Carlos Domingos Gomes.
M. Embalo, spécialiste des questions de défense et géostratégiques, est surnommé "le général" par ses partisans, bien qu'il ait quitté l'armée dans les années 1990.
Il a été le représentant en Afrique de l'Ouest d'un fonds d'investissement libyen. Pendant la campagne en 2019, lors de ses meetings et sur les bulletins de vote, cet homme polyglotte portait un célèbre keffieh rouge et blanc rappelant le défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi (1969-2011).
Ce père de trois enfants, "musulman marié à une chrétienne", s'est posé en "rassembleur", tout en critiquant vertement la gestion du PAIGC, qui domine le Parlement et avec qui il va devoir composer pour tenter de ramener de la stabilité dans ce pays à l'histoire mouvementée, coutumier des coups d'Etat.
Durant la campagne présidentielle, il avait appelé tous les Bissau-Guinéens, dont beaucoup vivent à l'étranger, à "contribuer au développement de ce pays martyrisé".
Né dans la capitale Bissau, ce membre de l'ethnie peule, l'une des principales du pays, a fait des études de sciences sociales et politiques en Espagne et au Portugal.
Amateur de foot - il est supporter du Standard de Liège, en 1ère division belge -, il parle portugais, espagnol, français, anglais et arabe.