ZIGUINCHOR, AFFRONTEMENTS ENTRE PARTISANS DE SONKO ET DE DOUDOU KA
Deux blessés, c’est le bilan des affrontements entre les camps de l’opposant Ousmane Sonko et du responsable du parti au pouvoir par ailleurs Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), Doudou KA.
Deux blessés, c’est le bilan des affrontements entre les camps de l’opposant Ousmane Sonko et du responsable du parti au pouvoir par ailleurs Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), Doudou KA. D’après notre correspondant sur place, les heurts ont éclaté en début de soirée, ce lundi, dans le quartier de Boucotte, à Ziguinchor. Ce, à l’occasion d’une visite du leader de Pastef / Les Patriotes au siège de l’UNACOIS / JAPPO, situé en face de la maison du responsable de l’Alliance pour la République (APR).
Les blessés ont été évacués à l’hôpital.
Les deux camps s’accusent mutuellement. "L’UNACOIS avait invité le président Ousmane Sonko à un entretien. Donc, on est venu. Comme par hasard, le siège se trouve en face de la maison de Doudou KA. Ils ont pensé à une provocation. Mais, quand même on est des citoyens, on peut circuler où nous voulons, c’est tout simplement ça. Ils sont venus en groupes, déjà pour perturber et ils ont attaqué deux de nos jeunes qu’on vient d’évacuer. Ils sont blessés et ils saignent", accuse Alassane Diédhiou, soutien de Ousmane Sonko.
En face, Bassirou Sagna évoque une agression, martelant : "en réalité, ce soir, nous avons été victimes d’une provocation aux allures d’agression. Le député Ousmane Sonko est venu se pavaner en face du domicile du leader Doudou KA, pour provoquer. Parce qu’il sait que Doudou KA est un rempart du président (Macky Sall). Il sait que pour déstabiliser le président, il faut s’attaquer à Doudou KA. Ce qu’Ousmane Sonko vient de faire, nous tenons l’opinion à témoin, il a commencé les hostilités. On n’a pas démarré la campagne, aujourd’hui, ces gardes du corps ont tiré des coups de sommation. N’eut été l’intervention et la sagesse du leader Doudou KA, on allait parler d’autre chose. Le DG de l’AIBD a demandé à ses hommes de faire preuve de calme et de sérénité. Parce que le président ne veut pas de tensions dans cette région, qui a connu une crise. C’est électoralement qu’on va l’écraser".
KEEMTAAN GI - TOUS A DUBAÏ !!!
Ah l’Orient et ses fastes ! Ah, les émirats du Golfe et leurs mirages, leurs voluptés, leurs tours futuristes sorties du désert ! Ah, ces cheikhs riches aux as et leurs chéquiers ! Ah, ce luxe insolent de ces paradis terrestres bâtis avec l’argent du pétrole et du gaz ! De l’argent qui coule à s’y noyer. Ah, ces splendeurs dignes des contes des Mille et une nuits ! Ah, ces bédouins qui sont passés en moins d’un demi-siècle des chameaux aux jets privés voire, il y a quelques mois, à une navette spatiale ! Evidemment, tout cela, les Sahéliens que nous sommes y résistons difficilement. L’Orient exercera toujours une attraction irrésistible sur les pauvres Nègres que nous sommes. On comprendra donc aisément que, pour une simple foire commerciale — car l’Exposition universelle, ce n’est pas autre chose —, le président de la République ait foncé, toutes affaires (politiciennes !) cessantes, à Dubaï pour s’y prélasser. Et puisqu’il s’agit du Golfe, particulièrement des Emirats Arabes Unis, nos autres dignitaires ne pouvaient, pour rien au monde, rater ce déplacement. Résultat : tout le monde (ministres, directeurs généraux de sociétés, responsables politiques, opérateurs économiques vivant sous perfusion étatique, courtisans, maîtresses et griots…) s’est rendu à Dubaï dans le sillage du Chef. Lequel rêve lui-même d’être un petit émir du Sahel à partir de 2023 lorsque, d’après ce que l’on prétend, le pétrole et le gaz sénégalais commenceront à être produits et commercialisés. L’occasion était donc tentante pour le Chef d’aller montrer aux princes et autres émirs du Golfe qu’il sera bientôt un des leurs. A preuve, n’a-t-il pas acquis, comme eux, un jet privé… pardon un avion de commandement ? Dire qu’à l’Exposition universelle de Shanghai tenue il y a quelques années, le président Abdoulaye Wade s’était fait représenter par son ministre du Commerce seulement ! C’est oublier que, pour Macky Sall, il n’y a pas de petit événement KACCOOR BI
BEBE MORT CALCINE A LA CLINIQUE DES MADELEINES LE DIRECTEUR ET 03 AGENTS, PLACES EN GARDE-A-VUE
La négligence criminelle ayant abouti à la mort par asphyxie du bébé Roya Saleh a connu hier des développements policiers. Le directeur de la Clinique des Madeleines, Mahmoud Aïdibé, le pédiatre Dr Hussein Joubaïly, une infirmière et une aide-soignante ont été placés hier en position de garde-à-vue par la police du commissariat du Plateau. La machine judiciaire a été actionnée suite à la plainte des parents du bébé qui a connu une mort atroce puisqu’il a été asphyxié et carbonisé suite à des négligences intolérables. Selon les faits rapports hier par les confrères, les services de pédiatrie de la clinique des Madeleines ont placé le bébé de trois jours sous photothérapie (lumière UV) suite à une jaunisse. Apparemment, le bébé a été oublié dans l’appareil jusqu’à ce qu’il soit asphyxié et carbonisé par la lumière UV. Le directeur de cette clinique, l’une des plus huppées de Dakar, Mahmoud Aîdibé, et trois de ses agents ont passé leur première nuit dans les locaux du commissariat de Plateau. Les quatre mis en cause sont visés pour homicide involontaire. Ils seront présentés dans les jours à venir devant le Procureur qui pourrait les inculper pour homicide involontaire. Cette affaire rappelle celle du service de pédiatrie de l’hôpital Maguette Lô de Linguère où quatre nouveau-nés avaient perdu la vie dans des conditions atroces suite à l’incendie d’une couveuse artisanale dans laquelle on les avait placés.
ZIGUINCHOR SANGLANTE BATAILLE ENTRE PRO-SONKO ET PRO- DOUDOU KA
Le quartier Boucotte de Ziguinchor a été hier aprèsmidi le théâtre d’une violente altercation qui aurait opposé des partisans du directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), Doudou Ka, et militants d’Ousmane Sonko qui effectue depuis quelques jours une visite dans la ville d’où il est originaire. La bataille sanglante a eu lieu dans le quartier Boucotte considéré comme le poumon économique de Ziguinchor. Présent dans la capitale du sud depuis la semaine dernière, le président de Pastef, Ousmane Sonko, effectuait des visites de proximité pour asseoir sa base et présenter des condoléances. Ce lundi après-midi, il devait rencontrer les opérateurs économiques de l’Unacois au niveau du quartier de Boucotte, selon notre correspondant à Ziguinchor, Jean Diatta. Hélas, le lieu de la rencontre entre le dirigeant de Pastef et les opérateurs économiques était situé à côté de la maison du directeur général de l’AIBD. Ce qui a fait penser à des militants de Doudou Kâ que le leader de Pastef venait les provoquer et il s’en est suivi une bagarre. Selon un premier bilan, plusieurs militants de Pastef auraient eu des blessures graves. D’ailleurs ils ont été transférés aux urgences de l’hôpital régional de Ziguinchor. Du côté de Pastef, on nie être à l’origine de cette bataille sanglante. Les partisans de Doudou Ka également signalent que de leur côté aussi il y a eu plusieurs blessés évacués, eux aussi, à l’hôpital. A les en croire, ce sont les éléments de Sonko, qui étaient au nombre de sept, qui les ont attaqués en premier et ils n’ont fait que riposter...
KADIALY GASSAMA NOMME AU MARCHE CENTRAL AU POISSON LE BEAU GESTE DU MINISTRE ALIOUNE NDOYE
L’économiste socialiste Kadialy Gassama a été nommé directeur général du Marché central au Poisson de Pikine par le ministre de la Pêche Alioune Ndoye. L’information a été livrée par nos confrères Les Echos et L’AS du week-end. Jamais sans doute nomination n’a jamais été aussi bien accueillie au sein de la rédaction du Témoin que celle-là. Parce que le socialiste Kadialy Gassama a non seulement le profil de l’emploi puisqu’il est un économiste de talent, ancien directeur commercial de la Sococim, mais encore il est un ami de notre journal. Il a toujours affiché sa disponibilité à apporter son expertise sur toutes les questions à caractère économique. Kadialy a toujours démontré sa liberté de ton et d’analyse sans chercher à la circonscrire à la seule dimension économique des choses. En effet, il est aussi un observateur politique très lucide et un intellectuel doté d’une vaste culture multidimensionnelle. Malgré son talent et, surtout, l’engagement qu’il met à défendre le Parti socialiste où il milite depuis les années 90 — il est un des rares cadres à être resté fidèle à cette formation après la chute du président Abdou Diouf en 2000 — en militant autant au niveau central (il fait partie du bureau politique et du comité central), mais aussi à la base à Rufisque. Hélas, Kadialy Gassama a été longtemps oublié dans la distribution des postes au sein du Ps. Il n’a jamais été nommé député, conseiller économique et social, membre du Haut conseil des collectivités territoriales, n’a pas bénéficié d’un poste de président du conseil ou de directeur général. Il n’a rejoint un cabinet ministériel, celui de M. Alioune Ndoye, que récemment. Malgré tout, l’homme n a jamais manifesté ni eu des états d’âme. Il a su garder toute sa dignité de Khassonké. Toujours bien habillé, le sourire légendaire à la bouche, Kadialy Gassama prenait les choses avec philosophie. Comme dit l’adage ouloff « kou yague si tène di bag feke la fa » Le ministre Alioune Ndoye n’est pas un ami du Témoin, nous le reconnaissons, mais cela ne nous empêche pas de saluer son geste à l’endroit d’un homme bien. Nous tirons notre chapeau au ministre de la Pêche et surtout souhaitons une très bonne chance et une réussite à Kadialy Gassama à la tête du marché central au poisson de Pikine. Voilà enfin une nomination qui vient à son heure !
RENOUVELLEMENT DU DISCOURS DE LA FRANCE EN AFRIQUE
Bien avant le dernier sommet France-Afrique de Montpellier, le Groupe de travail du Sénat avait proposé le renouvellement du discours de la France en matière de promotion du pluralisme politique. « Tout en conservant à l’esprit les exigences de stabilité du continent, le groupe de travail estime que sur le long terme, la démocratie, les droits de l’homme, le pluralisme et l’éthique sont des facteurs d’épanouissement des populations et de cohésion sociale et politique. C’est pourquoi il propose dans le prolongement du discours de la Baule de renouveler le discours français sur la démocratie en centrant ce discours non sur la procédure formelle d’élections, mais sur la notion de pluralisme et de contre-pouvoirs. Il souhaite également tirer les leçons pour notre diplomatie des printemps arabes et d’un dialogue trop exclusivement centré sur l’Etat. Pour cela, il propose de renforcer le dialogue avec les sociétés civiles, notamment à travers les ONG et les collectivités territoriales françaises.
SECURITE DES MINISTERES LA GENDARMERIE SE RETIRE, LA POLICE PREND LE RELAIS
La Gendarmerie nationale a décidé de retirer ses hommes qui étaient chargés de gérer la sécurité dans les ministères, pour les redéployer dans les casernes et les autres territoires de l’intérieur du pays. Selon le site Léral.net, le général Moussa Fall comme Haut Commandant de la Gendarmerie et Directeur de la Justice militaire, a décidé de donner une nouvelle orientation à la Gendarmerie nationale. Pour mener à bien sa mission, il a pris la décision de retirer ses hommes des différents ministères, afin de mieux les redéployer dans les casernes et à l’intérieur du pays. Une maréchaussée dont les principales vocations sont de veiller à la sûreté publique et d’assurer le maintien de l’ordre et l’exécution des lois et règlements. Elle assure aussi la sûreté des campagnes et des grandes routes. C’est ainsi que tous les gendarmes qui avaient en charge la gestion sécuritaire des différents ministères ont été relevés pour laisser les postes au profit des hommes du général de Police Seydou Bocar Yague. Ces policiers sont désormais chargés de veiller à la sécurité de ces institutions, des bâtiments et édifices de la République.
CINQ ROMANS SELECTIONNES POUR LA FINALE DU ‘’PRIX LES AFRIQUES’
La Cene littéraire déclare, dans un communiqué, avoir sélectionné cinq romans pour la finale de l’édition 2021 de son concours en vue de l’obtention du «Prix Les Afriques». «Fille, femme, autre» (Editions Globe), de Bernardine Evaristo, traduit de l’anglais, et «La Danse du Vilain» (Editions Métailié), de Fiston Mwanza Mujila, font partie des livres en lice pour la finale. S’y ajoutent «Les Jango» (Editions Zulma), d’Abdelaziz Baraka Sakin, traduit de l’arabe, et «Les Lumières d’Oujda» (Editions Calmann-Lévy), de Marc Alexandre Oho Bambe. «Mère à mère» (Editions Mémoire d’encrier), de Sindiwe Magona, traduit de l’anglais, fait aussi partie des ouvrages sélectionnés pour la finale de la compétition littéraire. Le Prix Les Afriques+ récompense, depuis 2016, la fiction la plus importante de la littérature africaine et afrodescendante parue au cours de l’année précédant l’annonce du prix», explique le communiqué. Il est décerné chaque année après les votes d’un comité de lecture et d’un jury constitué de «personnalités influentes» de la littérature africaine.
CINQ ROMANS SÉLECTIONNÉS POUR LA FINALE DU ‘’PRIX LES AFRIQUES’’
La Cene littéraire déclare, dans un communiqué parvenu lundi à l’APS, avoir sélectionné cinq romans pour la finale de l’édition 2021 de son concours en vue de l’obtention du "Prix Les Afriques".
Dakar, 11 oct (APS) - La Cene littéraire déclare, dans un communiqué parvenu lundi à l’APS, avoir sélectionné cinq romans pour la finale de l’édition 2021 de son concours en vue de l’obtention du "Prix Les Afriques".
"Fille, femme, autre" (Editions Globe), de Bernardine Evaristo, traduit de l’anglais, et "La Danse du Vilain" (Editions Métailié), de Fiston Mwanza Mujila, font partie des livres en lice pour la finale.
S’y ajoutent "Les Jango" (Editions Zulma), d’Abdelaziz Baraka Sakin, traduit de l’arabe, et "Les Lumières d’Oujda" (Editions Calmann-Lévy), de Marc Alexandre Oho Bambe.
"Mère à mère" (Editions Mémoire d’encrier), de Sindiwe Magona, traduit de l’anglais, fait aussi partie des ouvrages sélectionnés pour la finale de la compétition littéraire.
"+Le Prix Les Afriques+ récompense, depuis 2016, la fiction la plus importante de la littérature africaine et afrodescendante parue au cours de l’année précédant l’annonce du prix", explique le communiqué.
Il est décerné chaque année après les votes d’un comité de lecture et d’un jury constitué de "personnalités influentes" de la littérature africaine.
"Le Prix Les Afriques" est doté de 6.000 francs suisses (3,6 millions de francs CFA), d’une œuvre d’art d’une valeur de 3.500 francs suisses de l’artiste Momar Seck et de l’achat des droits d’auteur pour la zone Afrique francophone du roman primé, en cas d’entente avec son éditeur.
Philippe Bonvin (Suisse), Jessica Ratanga (Gabon-Luxembourg), Cédric Moussavou (France-Gabon), Elisabeth Mpina (France-Cameroun) et Blaise Samaki (Cameroun) constituent le jury de la finale.
Héloïse Haden (France-Togo), Alain Atouba Foti (Cameroun-Espagne) et Natacha Pemba (Congo-Canada) en sont également membres.
La Cene littéraire réunit des "amis et écrivains noirs engagés".
Le nom du lauréat de la distinction sera dévoilé "début décembre".
L’UCAD TRAVAILLE À RENFORCER SA COOPÉRATION AVEC DES UNIVERSITÉS TURQUES
L’Université Cheikh-Anta-Diop (UCAD), dont une délégation a récemment séjourné en Turquie, a fait part lundi de sa volonté de renforcer la coopération entre Ankara et Dakar en matière d’enseignement supérieur et de recherche.
Dakar, 11 oct (APS) - L’Université Cheikh-Anta-Diop (UCAD), dont une délégation a récemment séjourné en Turquie, a fait part lundi de sa volonté de renforcer la coopération entre Ankara et Dakar en matière d’enseignement supérieur et de recherche.
La délégation de l’UCAD, conduite par le doyen de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie, a visité ‘’plusieurs universités turques, mais aussi la Turkish Aerospace, une compagnie spécialisée dans la fabrication d’armements, de satellites, de drones’’, rapporte un communiqué.
Le but de cette visite (25-3 octobre), selon le texte reçu du rectorat de l’Université Cheikh-Anta-Diop, est de contribuer à ‘’renforcer l’axe Dakar-Ankara en matière d’enseignement supérieur et de recherche’’.
La délégation de l’UCAD a pu également ‘’voir les laboratoires et salles de travaux de ces universités (…) Les séances de travail ont porté principalement sur les pistes de collaboration entre l’UCAD et les universités turques’’, indique la même source.
Elle signale que les deux parties se sont mises d’accord sur un projet de coopération avec la Turkish Aerospace ‘’mettant l’accent sur la mobilité et le séjour des étudiants en fin de cycle dans les laboratoires et ateliers de la compagnie’’, ainsi qu’un projet de mémorandum d’entente ‘’avec chacune des universités d’Ankara et de Tokat’’.
‘’L’Université de Karabük a, par ailleurs, exprimé le souhait d’être accompagnée par la [faculté de médecine] de l’UCAD’’, rapporte le communiqué. Il ajoute qu’‘’il est également prévu un séjour des universités turques au Sénégal en février prochain’’.
Outre le doyen de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie, la délégation de l’UCAD était composée de ses pairs des facultés des lettres et sciences humaines, des sciences et techniques, des sciences juridiques et politiques.
Il y avait aussi le directeur de l’Ecole supérieure polytechnique et le secrétaire général de l’institution académique.
CHEIKH SIDY BA REVIENT SUR LE MATCH SENEGAL-NAMIBIE
L’équipe nationale de football du Sénégal a montré "un visage contrasté" contre la Namibie, samedi, "avec un bloc défensif en difficulté notamment en deuxième période’’ ...
Dakar, 11 oct (APS) - L’équipe nationale de football du Sénégal a montré "un visage contrasté" contre la Namibie, samedi, "avec un bloc défensif en difficulté notamment en deuxième période’’ et des joueurs comme Idrissa Gana Guèye et Sadio Mané qui "affirment davantage leur leadership", a analysé Cheikh Sidy Ba, ancien capitaine des Lions.
L’ancien défenseur central, quart de finaliste de la CAN 2000 avec le Sénégal, se réjouit des nouvelles responsabilités que se donnent Guèye et Mané en sélection.
"J’ai vu un Gana en version PSG, qui prend des initiatives et des responsabilités dans le jeu et sur les tirs", a expliqué le chroniqueur de la chaîne 1 de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), dans un entretien avec l’APS.
Le milieu sénégalais du PSG a ouvert le score dès la 10-ème minute de la rencontre contre la Namibie et ratissé beaucoup de ballons dans l’entrejeu en contribuant à faire jouer ses coéquipiers de devant.
Cheikh Sidy Ba fait le même constat avec Sadio Mané qui se montre selon lui en véritable patron technique de la sélection sénégalaise.
"Si on pouvait en douter il y a quelques moments, je trouve qu’actuellement, c’est lui qui tire l’ensemble de l’équipe vers le haut mais pas seulement dans le jeu", a-t-il précisé.
Cheikh Sidy Ba, qui a joué en Autriche et dans le Golfe, a toutefois déploré "la fébrilité défensive" du Sénégal notamment en deuxième période, même s’il a aimé la prestation de ces cadres contre la Namibie (4-1).
"Et quand ça vient de Koulibaly (Kalidou) et d’Abdou Diallo, ça devient difficile parce que ce sont des joueurs qui sont supposés apporter de la sérénité derrière", a souligné le chroniqueur de la Télévision publique.
"Heureusement qu’en face, il n’y avait que la Namibie, ça aurait pu faire des dégâts plus importants si l’adversaire était d’un autre calibre", a-t-il dit, estimant que la défense du Sénégal doit donner "plus de certitudes".
Il dit s’attendre à ce que l’équipe rende "une copie plus propre ce mardi contre cette équipe de la Namibie".
"Nous voulons une équipe conquérante avec plus de certitudes", a-t-il fait savoir.
A LA RENCONTRE DES OUVRIÈRES AGRICOLES DU SITE MARAÎCHER DE LENDENG
Les ouvrières agricoles, une main-d’œuvre bon marché, font la particularité du secteur maraicher des Niayes dont elles sont devenues indispensables au bon fonctionnement, à l’image des femmes de l’arrêt ‘’Goorgorlou Arrêt Chérif’’ de Rufisque-Est.
Lendeng (Rufisque), 11 oct (APS) - Les ouvrières agricoles, une main-d’œuvre bon marché, font la particularité du secteur maraicher des Niayes dont elles sont devenues indispensables au bon fonctionnement, à l’image des femmes de l’arrêt ‘’Goorgorlou Arrêt Chérif’’ de Rufisque-Est.
Les ouvrières se font appeler ainsi en référence au point de ralliement d’où elles partent pour le périmètre maraîcher de Lendeng, une bande de terre coincée entre l’autoroute à péage et la cimenterie séparant Bargny Kippeu de la commune de Rufisque-Est.
Pour la plupart veuves ou divorcées, mais toutes chefs de famille, ces femmes dont l’âge varie entre 30 et 60 ans travaillent dans ces périmètres depuis 1996 ou le début des années 2000 pour certaines d’elles.
Tous les matins, en petites équipes, elles quittent Colobane, Gouye Mouride, Shérif et Arafat, quartiers populaires de Rufisque, pour monnayer leur force chez les exploitants de ce périmètre contre des rémunérations quotidiennes comprises entre 1.500 et 2.750 francs CFA.
Des revenus modiques certes, mais qui permettent à ces femmes éprouvées par la vie, de joindre tant bien que mal les deux bouts, pour ne surtout pas tendre la main.
Leur travail, rendu particulièrement difficile par les journées ensoleillées de septembre, consiste à désherber les parcelles essentiellement de salade.
Un couteau usagé à la main, comme seul outil de travail, elles s’appliquent à accomplir leur tâche avec minutie, une précaution requise pour ne pas endommager les plants.
Le site de Lendeng est réputé être un périmètre privilégié de production de produits horticoles et de légumes, de la salade, des choux, de la carotte, du persil chinois, du navet et de l’aubergine principalement, sur près de 56 hectares.
Avec la fin de la saison des pluies, la salade et le persil chinois sont les légumes les plus disponibles sur ce site employant une centaine d’ouvrières, explique l’une d’entre elles, Khady Diallo, assise sur un seau, au bord de la route qui longe le périmètre.
Elles se retrouvent tôt le matin, à ‘’Arrêt Shérif’’, près de l’hôpital Youssou Mbargane Diop, pour de là se rendre dans les champs de Lendeng.
En fonction des besoins des producteurs, elles sont réparties en équipes de 5 à 8 sur les parcelles. La journée de travail démarre à 9 heures et finit à 14 heures.
Rétribuées 1.500 francs CFA pour chaque journée de travail, certaines plus jeunes que les autres, reprennent le travail l’après-midi entre 16 heures et 18 heures, pour des heures supplémentaires leur permettant d’engranger 1.250 francs de plus, pour arrondir à 2.750 francs CFA leur gain quotidien.
Celles d’entre elles qui peuvent se permettre le luxe d’engager des heures supplémentaires ne sont la plupart du temps soumises à certaines contraintes comme aller s’occuper du déjeuner ou d’autres tâches ménagères.
Des revenus peu significatifs dans le contexte de cherté de la vie, mais contre mauvaise fortune bon gré, ces ouvrières ne peuvent se passer de ce minimum de ressources garanti par jour, qui ‘’garantit au moins un repas pour la journée’’, confie Khady Diallo, une jeune maman d’une trentaine d’années.
‘’Ce que nous gagnons ici ne représente pas grand-chose, mais c’est mieux que rien’’, explique une ouvrière vêtue d’une marinière en tissu wax, sur un polo longues manches, pour se protéger des piqûres d’insectes.
Avec l’argent gagné, elles parviennent à entretenir leur famille, prenant en charge les frais de scolarisation de leurs enfants.
Pour mieux s’en sortir, les ouvrières mettent sur pied des tontines journalières appelées ‘’calebasses’’, afin d’épargner pour les fêtes religieuses, les baptêmes, la rentrée des classes, etc.
Une trouvaille permettant à chacune d’entre elles d’épargner de l’argent au quotidien, à sa convenance et selon sa bourse.
‘’Parfois, on fait tout pour au moins mettre dans la calebasse 500 francs par jour, pour avoir, au bout de quelques mois, une somme assez consistante’’, explique Collé Guèye, une veuve habituée des champs de Lendeng depuis le décès de son mari.
La cotisation versée est marquée sur une page de cahier dédiée à chaque ouvrière agricole, le montant et le jour précisés.
‘’Ce n’est pas une tontine où on gagne à tour de rôle, mais une épargne confiée au secrétaire général des maraichers. De ce fait, on peut à tout moment récupérer ce qu’on a gardé’’, explique Collé, heureuse de pouvoir délier cette petite bourse en cas de besoin.
A 14 heures sonne la fin de la journée de travail pour certaines d’entre elles, comme Fary, divorcée après quelques années de mariage et obligée de rentrer à pied à quelques deux kilomètres de là pour s’occuper du repas de ses deux enfants en bas âge.
‘’Quelquefois, je reviens vers 17 heures pour prendre à crédit salades, tomates, poivrons et ensuite les proposer aux automobilistes qui s’arrêtent à la sortie 10 de l’autoroute à péage pour s’approvisionner en légumes frais’’, dit-elle.
‘’C’est normalement la fin de la journée, mais là c’est une pause observée par ces femmes généreuses dans l’effort’’, explique un producteur qui exploite près de deux hectares.
A l’ombre d’un grand manguier, au milieu du champ, en compagnie d’autres propriétaires de champs, elles profitent de ce moment pour se désaltérer et manger un bout en attendant de reprendre le travail à 16 heures.
Des heures supplémentaires leurs sont proposées, quelquefois.
Mais pour toutes, ‘’surtout celles habituées des champs’’, le rêve ultime est de pouvoir accéder à la terre et aux financements, afin de travailler à leur propre compte.
‘’Ce sont des femmes braves à souhait, qui ne se plaignent pas trop de leurs conditions de travail, mais qui veulent améliorer leur existence. Et pour cela, elles souhaiteraient pouvoir compter sur l’aide des autorités’’, relève Ndèye Dieng, venue du quartier Champ des courses, à Rufisque.
‘’Si on pouvait nous aider à avoir des fermes communautaires et travailler à notre propre compte, on s’en sortirait à coup sûr, puisque à force de travailler sur ces terres depuis des années, on sait comment produire de bons rendements’’, explique-t-elle.
Ouvrières agricoles la journée, plusieurs d’entre elles se retrouvent vendeuses de légumes en fin d’après-midi, le long de cette route ou dans les quartiers, où elles tiennent des étals, à défaut de ne pouvoir aller au marché.
A Lendeng, l’écoulement de la production maraichère est assuré par les commerçantes qui, tous les soirs, viennent s’approvisionner en légumes qu’elles vont ensuite revendre dans les marchés de la région de Dakar.
Elles partagent leur quotidien entre le marché, le matin, et les bordures du périmètre de Lendeng, l’après-midi.
Avares quand il s’agit de leurs chiffres, les commerçantes gagnent leur vie mieux que les ouvrières agricoles, du fait de leurs capacités à s’approvisionner en gros directement auprès des producteurs.
Leurs revenus quotidiens peuvent varier entre 10.000 et 15.000 francs CFA en haute saison. Un gain qui peut baisser pour se situer entre 5.000 et 10.000 francs pendant la saison morte.
Certaines commerçantes arrivent à acheter la totalité de la production d’un champ pour l’écouler à Thiaroye où d’autres revendeurs viennent s’approvisionner en détail.
A Lendeng et tout autour de ce périmètre, les femmes ‘’tiennent un rôle essentiel dans la distribution, mais aussi en tant qu’ouvrières agricoles’’, explique un des producteurs, Mamadou Kâ, qui en emploie une dizaine d’entre elles.
‘’Sans elles, une grande partie de notre production serait perdue’’, ajoute ce producteur, selon qui les femmes sont au début et à la fin de la chaîne, du champ à la cuisine.
Les producteurs de Lendeng se sont constitués en groupement d’intérêt économique de 125 membres, dont une trentaine de femmes travaillant dans les champs et participant à la distribution des produits maraichers. Elles font également travailler d’autres personnes dont des jeunes.
Mais en cette période marquée par l’hivernage et la fin de la saison des pluies, les ouvrières agricoles tiennent les premiers rôles dans la surveillance des jeunes pousses de salades.
‘’Avant, renseigne le producteur Mamadou Kâ, il était rare de voir les femmes venir monnayer leur force de travail, si ce n’était les périodes de récolte. Aujourd’hui, elles participent au désherbage et au repiquage avant d’acheter des légumes pour aller les revendre au marché ou dans les quartiers.’’
Elles assurent ainsi la distribution des produits dans les marchés de Dakar, Rufisque, Thiaroye, Touba, Castors ou Mbour. Une partie de la production de légumes est destinée à l’export, vers les pays de la sous-région comme la Gambie, la Mauritanie ou la Guinée-Bissau.
Il n’existe pas de statistiques connues de la production maraichère de Lendeng, mais ‘’on s’en sort très bien, la terre ne ment pas, elle restitue tout ce qu’on lui donne en le démultipliant’’, assure le président du regroupement des producteurs de ce site.
‘’Personne parmi ceux qui travaillent ici n’a jamais pensé à l’aventure ou à l’émigration’’, souligne Mamadou Kâ.
Selon une enquête réalisée par le Cicodev, une organisation de défense des consommateurs qui a travaillé sur l’approvisionnement en eau dans la zone de Lendeng, le chiffre d’affaires des producteurs peut atteindre 1 milliard de francs CFA.
Les résultats de l’étude du Cicodev sont confirmés par une autre, réalisée celle-là par l’Institut africain de gestion urbaine en 2018.
Sur cette aire de production qui s’étend sur près de 56 hectares, il ne manque pas de difficultés, on peut citer le difficile accès à la terre et à l’eau.
Les champs sont menacés par la forte urbanisation. Des maisons grignotent petit à petit la superficie destinée au maraîchage, au risque de voir cette activité disparaître, selon les maraichers.
Leur voix semble avoir été entendue, relayée par leurs partenaires de la société civile, dont le Groupe de réflexion pour le développement.
D’où le décret présidentiel de 2019 qui fait de cette bande de terre une zone non aedificandi, réservée à l’activité agricole.
Les difficultés d’approvisionnement du site en eau sont surtout causes par la discontinuité de la disponibilité du liquide précieux, la zone étant placée sous le régime du rationnement, pour éviter les pénuries d’eau destinée à la consommation domestique.
DIOURBEL, L'EDUCATION DES FILLES AU COEUR DES PREOCCUPATIONSIONS
Des acteurs de l’éducation ont dégagé lundi à Diourbel (centre) des pistes de réflexion visant à corriger les disparités entre garçons et filles en leur offrant de meilleures opportunités de réussite dans leurs études.
Diourbel, 11 oct (APS) - Des acteurs de l’éducation ont dégagé lundi à Diourbel (centre) des pistes de réflexion visant à corriger les disparités entre garçons et filles en leur offrant de meilleures opportunités de réussite dans leurs études.
Ils participaient à la célébration de la Journée internationale de la fille, fêtée le 11 octobre de chaque année depuis 2012, pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations.
Le but de cette initiative est d’‘’impulser une certaine conscience’’, pour que ‘’les jeunes filles puissent accéder de la même manière que les garçons’’ aux services sociaux de base, a indiqué le directeur exécutif de l’ONG Ndéyi Jirim, Omar Sy.
‘’C’est pour corriger une disparité qui existe entre les filles et les garçons qu’on a invité l’ensemble de ces acteurs et nous espérons qu’à l’issue de cette journée, il y aura une hausse sensible sur la sensibilisation’’, a-t-il dit.
Au cours du débat, les participants ont proposé l’affectation d’assistants sociaux dans les écoles, dans le but de comprendre les problèmes auxquels les jeunes filles sont confrontées.
Les participants ont également préconisé que ‘’les enseignants soient formés’’ à ‘’la gestion de ces filles’’.
A Diourbel, les acteurs de l’école veulent aussi, au-delà de la sensibilisation, créer des ‘’maisons de jeunes filles’’ à l’image de la ‘’maison des droits’’, pour un meilleur partage de l’information, selon Omar Sy.
Il a souligné la nécessité pour les parents d’élèves et les autres acteurs concernés de recenser les problèmes et d’essayer de leur apporter des solutions.
‘’Au début de l’élémentaire, la fille n’a pratiquement pas de problèmes, mais un blocage surgit à la fin du cycle élémentaire et progresse jusqu’au secondaire’’, a souligné Penda Cissé, la responsable de l’éducation des filles à l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Diourbel.
La chargée des questions de genre à l’IEF, les filles ont besoin d’être ‘’boostées’’ pour rester à l’école et faire de bons résultats.
GAMOU 2021, LES COMMERCANTS PARTICIPENT AU NETTOYAGE
Des commerçants de la commune de Kaolack (centre) ont déroulé lundi une opération de nettoiement des rues de Médina Baye, l’un des quartiers de la ville, en prélude à la célébration du Maoulid prévu le 19 octobre prochain
Kaolack, 11 oct (APS) - Des commerçants de la commune de Kaolack (centre) ont déroulé lundi une opération de nettoiement des rues de Médina Baye, l’un des quartiers de la ville, en prélude à la célébration du Maoulid prévu le 19 octobre prochain, a constaté l’APS.
"Nous voulons rendre propre la ville religieuse de Médina Baye pour permettre aux pèlerins de passer le gamou (ou Maoulid, commémoration de la naissance du prophète Mohamed) dans de meilleures conditions", a dit à la presse locale le président d’une association de quartier, Babacar Mbaye.
"Cette opération est une façon pour nous d’apporter notre contribution aux préparatifs du gamou. Aujourd’hui, nous avons fermé nos boutiques pour un seul et unique objectif : rendre propre Médina Baye, pour permettre aux pèlerins de passer un bon séjour, dans un environnement sain", a ajouté M. Mbaye.
Abdou Rahmane Niass, responsable d’un comité d’hygiène à Médina Baye, a salué l’initiative des commerçants. "Ils ont bravé la chaleur et la poussière pour rendre la cité religieuse de Médina Baye propre. C’est une bonne initiative", s’est-il réjoui.
Médina Baye reçoit des milliers de pèlerins du Sénégal et de nombreux autres pays, chaque année, lors de la commémoration de la naissance du prophète Mohamed.