Partant du fait que le transport est au centre de toutes les activités, l’économiste Maissa Babou pense que si un jour de travail est comparable à un dimanche, il est aisé de comprendre que même si toutes les productions nationales ne sont pas totalement au ralenti, elles sont à 70%à l’arrêt. Ce qui va très négativement impacter la croissance économique et fatalement une bonne partie de la santé publique avec la fermeture d’une bonne partie des hôpitaux et du climat social, avec des écoles qui sont fermées faute de moyens de déplacement.
«Ce sont des conséquences incalculables. D’une part, le chiffre d’affaires de plus de 20.000 voitures de transport public est perdu. D’autre part, presque 70% de la production nationale est perdue. Et sur beaucoup de marchés, le chiffre d’affaire des ambulants est en baisse drastique, parce que les clients ne peuvent pas se déplacer. En plus de cela, beaucoup de commerçants ont fermé boutique», affirme l’économiste.
Fiscalement aussi, il estime que d’énormes pertes sont à déplorer puisque les voitures qui sont en grève payent des taxes. «C’est une véritable crise économique. Pour le moment, il reste difficile de chiffrer les pertes. Donc, il faut être prudent. J’ai avancé 70%, parce que certains services sont au ralenti. Donc économiquement, fiscalement et commercialement, c’est une perte énorme. Ce sera difficile de le calculer en une journée», tranche Maissa Babou.
SYSTEME DE PROTECTION SOCIALE, MACKY EN QUÊTE D’UN NOUVEAU SOUFFLE
La gestion du système de protection sociale a été au cœur de la réunion du conseil des ministres hier
Le chef de l’Etat veut impulser le changement dans le système de protection sociale. Il travaille ainsi à insuffler une nouvelle dynamique consistant à réformer l’existant et à élargir les avantages sociaux à des secteurs jusque-là oubliés.
La gestion du système de protection sociale a été au cœur de la réunion du conseil des ministres hier. Le chef de l’Etat a rappelé au gouvernement son attachement à l’application des orientations et recommandations de la troisième Conférence sociale tenue le 26 novembre dernier. Selon le président de la République, il y a un impératif de bâtir une croissance inclusive et durable, en accélérant la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle. Un processus qui, à terme, va certainement contribuer à résorber le chômage dans le pays. Mais il ne sera pas véritablement bénéfique aux populations si effectivement on fait fi du droit du travail et du système de protection sociale. C’est pourquoi, Macky Sall a insisté hier sur la nécessité de veiller au travail décent, ainsi qu’au renforcement du système national de retraite à travers notamment : «une hausse de 10% - d’ici fin décembre 2021 - des pensions de retraite ».
Aussi, le chef de l’Etat a-t-il demandé au gouvernement de procéder à l’examen des modalités de relèvement progressif des cotisations retraite et d’enrôlement des agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, artisans et acteurs du secteur informel. Non sans encourager le recours incitatif à la retraite complémentaire. Il appelle également à l’accélération du processus de consolidation des régimes et structures de gestion des retraites (FNR, IPRES, CSS). Il indique, par ailleurs, l’urgence d’actualiser le code de sécurité sociale et ses textes réglementaires subséquents, afin de consolider le socle de Protection sociale en intégrant les contributions des programmes sociaux d’envergure (Bourses de sécurité familiale, Couverture maladie universelle, Carte d’égalité de chances …) lancés depuis 2012.
MAÎTRISE DES PRIX DES PRODUITS, DENRÉES ET SERVICES
Sur le climat social et le suivi des affaires intérieures, le président de la République a demandé à ses hommes de veiller à la maîtrise stratégique des prix des produits, denrées et services. Et au regard de la conjoncture économique mondiale, liée à la pandémie de COVID-19, de l’augmentation continue du cours du Pétrole et du fret maritime, il exhorte les ministres en charge du Commerce et des Finances de réunir régulièrement le Comité des prix en vue d’assurer un suivi permanent de la situation et de la stabilité des prix des denrées, produits et services de première nécessité.
En ce qui concerne l’assistance aux daara et aux diplômes de l’enseignement arabe, le chef de l’Etat souligne que l’enseignement arabe a connu un développement notable ces dernières années avec plusieurs apprenants, formés et titulaires de diplômes d’enseignement moyen et supérieur, dont l’insertion socio-économique doit demeurer une préoccupation permanente du gouvernement. C’est ainsi qu’il annonce la création d’un Bureau chargé d’impulser, de superviser et d’aider à la coordination optimale et au suivi - évaluation des différentes structures et programmes d’assistance multisectorielle aux daara et aux Diplômés de l’Enseignement arabe. «Cette structure vise à promouvoir et consolider un dialogue inclusif et constructif systématique avec l’ensemble des parties prenantes, afin d’asseoir leur participation citoyenne et leur responsabilisation effective dans la vie publique et le développement national», soutient-il.
En définitive, sur un autre registre, particulièrement la lutte contre les violences faites aux femmes, le président de la République rappelle au gouvernement la place primordiale des femmes dans la stabilité économique et sociale du Sénégal. Il a, à cet égard, invité le gouvernement à poursuivre et intensifier la mise en œuvre des politiques publiques visant l’amélioration continue de la condition des femmes.
Le président de la République indique toute l’importance qu’il attache à l’élimination systématique des violences contre les femmes et les filles et demande au ministre de la Femme, de la Famille du Genre et de la Protection des Enfants de dérouler en permanence et d’intensifier les campagnes de sensibilisation, de proximité, contre les violences faites aux femmes et aux filles.
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THIAROYE 44, LE CRIME COLONIAL FRANÇAIS PRÉMÉDITÉ
Le 1er décembre 1944, des dizaines de soldats africains appelés "tirailleurs" sont exécutés par l'armée française dans le camp de Thiaroye, au Sénégal alors qu'ils réclamaient le paiement de leur solde. Retour sur cet épisode sanglant de la colonisation
Le 1er décembre 1944, des dizaines de soldats africains appelés "tirailleurs" sont exécutés par l'armée française dans le camp de Thiaroye, au Sénégal. Ces hommes, qui ont combattu pour la France lors de la guerre et anciens prisonniers des nazis, réclamaient le paiement de leur solde. Selon la version officielle, la répression fait suite à une mutinerie. Une thèse réfutée par l'historienne Armelle Mabon, maître de conférences à l'Université Bretagne Sud. Elle dénonce un mensonge d'Etat et un crime de masse préméditée.
A l'occasion du 73e anniversaire du massacre de Thiaroye, Armelle Mabon revient sur cet épisode sanglant de la colonisation française en Afrique de l'ouest.
par Guimba Konate
ET GASTON ERUCTA…
Si rien n’est dit et fait de manière ferme et exemplaire, il appartiendra à chacun et à chacune de prendre toutes dispositions utiles devant la montée des périls qui nous guettent
Or donc, le sieur Gaston MBENGUE personnage loufoque plus connu comme organisateur de combats de lutte (tiens, tiens), vient encore de se signaler à notre attention avec des propos sectaires, ethniques et xénophobes d’une rare violence à l’égard de Barthélémy DIAS et plus généralement de TOUS ceux qui porteraient des patronymes « bizarres » à connotation et qu’on voudrait qualifier « d’étranger ». Et IL ASSUME
Selon ce triste sire, tous ceux qui portent des noms de famille qu’on ne compterait pas en milliers, sont des ETRANGERS et si on les BRULAIT, cela va permettra de PURIFIER le SENEGAL. N’ayons pas peur des mots. Le message est CLAIR, TRES CLAIR
Il y’a là l’expression d’une exaspération sourde d’une partie de sénégalais qui se croient plus sénégalais que les autres au motif qu’ils ont des patronymes communs et courants.
Nous voulons ici et maintenant nous INDIGNER FORTEMENT pour DENONCER avec un profond mépris des propos aussi insultants à l’égard de compatriotes à qui on voudrait dénier la qualité de SENEGALAIS et CONDAMNER avec la dernière énergie une telle posture qui nous commande de sonner l’alerte devant la montée des périls qui va crescendo dans notre pays.
On se souvient pour paraphraser feu Dr. Fallou Paye avec son « souviens-toi »…
En 2017 quand la dame Penda BA pétant subitement les plombs avait débité les insanités les plus scabreuses sur les Wolofs. Le tsunami de réprobations, de condamnations et d’indignation qui s’était abattu sur elle, avait démontré à suffisance TOUTE LA SENSIBILITE de tout ce qui touche à l’Ethnie et …à la Religion. Et donc qu’il importait de toujours bien mesurer la portée de tout acte tendant à spéculer sur ces domaines assez particuliers au risque d’embraser tout un pays qui n’aspire qu’à la Paix et à…l’EMERGENCE pour ses fils, TOUS SES FILS. On avait pensé que la leçon avait été sue et que plus jamais, personne ne s’aventurera à tenir dans ce pays des propos à connotation ethnique, sectaire voire xénophobe pour un peuple aussi multicolore que le nôtre.
Stratification-exclusion dans notre pays
Mais en avril 2021, la chronique pamphlétaire d’une violence inouïe d’un journal de la place contre les Diolas, nous rappellera que l’on s’était trompé lourdement. Et qu’il y’a encore des sénégalais bon teint qui se croient plus sénégalais que les autres pour leur dénier jusqu’au Droit à l’existence dans ce pays
Et dans une contribution intitulée : « A tous ces ignorants qui s’ignorent, Nous sommes TOUS des Woloffs », publiée le 08/04/2021 dans les journaux de la place, je fustigeais avec la dernière énergie une stratification-exclusion qu’on voudrait voir prospérer dans notre pays.
Dans mon article cité supra j’écrivais ceci : « …AU SENEGAL, nous sommes TOUS sénégalais d’égale dignité et Nous sommes TOUS « WOLOFF ». Certes, nous ne sommes pas des Woloffs mais nous sommes Tous Woloffs. La nuance a son importance. En effet, Tous, tant que nous sommes et de quelque ethnie à laquelle nous appartenons parce que nous parlons woloff dans pratiquement tous nos rapports sociaux, nous sommes de facto devenus Woloff par éducation, assimilation, phagocytose, formatage, embrigadement, osmose et j’en passe. Car le Sénégal est assimilé au woloff qui est la langue vernaculaire dominante. La preuve par mille ?
Voyagez un peu dans la sous-région et à travers le monde. Dès que vous dites SENEGALAIS, la première phrase qu’on vous lancera pour ceux qui ont un tant peu connu le Sénégal c’est « Nanga def ? ou Jerejeff». On ne dira jamais « mbadone », ou « abegnadi », ou « kassoumaye », ou « Naffiyo », ou « Ibédi « ou « awoudiam » N’est ce pas ?
Et cela rend très fier pourtant le toucouleur, le sérère, le mandingue, le diola, le soninké qui se voit reconnaître comme Sénégalais et donc Wolof. Qu’est ce à dire ? Si ce n’est que le Sénégal malgré toute sa diversité ethnique avérée et assumée est WOLOF. Parce que le WOLOF est l’idiome national le plus usité et a ceci de particulier qu’il a fini d’envahir pacifiquement et d’occuper toutes les sphères de la communication dans notre pays. Dès lors, nous devenons de facto tous Woloffs. .. ...C’est sous ce rapport que les propos contenus dans le pamphlet de ce journaliste … contre les Diolas juste pour salir au mieux un adversaire politique sont inacceptables et doivent être dénoncés avec la dernière énergie. Parce qu’ils sapent la cohésion nationale en jetant l’opprobre contre une des composantes de la Nation sénégalaise et sur des bases totalement fantaisistes. …
Ces propos hautement alarmistes basés sur des affirmations gravissimes qui restent toujours à prouver, dénotent un degré de haine tenace envers tous ceux qui ne sont pas wolloff de souche.
… C’est le lieu et on ne le dira jamais assez, de faire très attention de se baser sur les patronymes pour déterminer les ethnies. Car Tous les SONKO pour prendre l’exemple de l’acteur principal de toute cette cabale incroyable, ne sont pas DIOLAS. Il y’a des SONKO sérères comme André SONKO ancien Ministre) des SONKO mandingues. Comme il y’a de SAGNA mandingues purs et durs comme Big FAM par exemple. De même, n‘a-t-on pas vu un Senghor, Diola ? Un NGOM Halpular ?, On trouve nombre de SY ou BA chez les Soninkés de souche vraie et les CISSE qui se retrouvent chez les Lébous, les bambaras ,les Soninkés, les Soussous de Guinée et le Dioulas de Cote d’Ivoire .etc..etc..
Pour dire simplement que « sante dekoul fene ». Dès lors, il devient dangereux d’en faire un postulat pour cataloguer les gens.
Exercice « d’ethnologie comparative »
…Pour terminer, faisons un petit exercice « d’ethnologie comparative » juste pour décompresser et démontrer encore que « nous sommes TOUS Woloffs ». Voulez-vous ? OK. Alors « Qui est WOLOF ? » On me dira les DIOP, les NDIAYE, LES DIAGNE, LES GUEYE, LES SECK, LES DIENE FALL ; NDIR, NDOYE, SAMB etc …. Je m’arrête là pour ne pas trop m’égarer. Bien. Si on sait que dans les NDIAYE on retrouve des Diarra, Keita, KONATE, des Sagna, des Diatta etc… Dans les DIOP on trouve les Traoré, dans les FALL se nichent les COULIBALY sans compter que les GUEYE abritent nombre de Cissokho pour ce que j’en sais
Ajoutez à ceux-là, les BA, DIA, DIALLO, SY, SOW, KA, KANE, DIOUF, FAYE ; SENE, Sarr, Sall, Ndour, Diongue, Mbaye, Badiane, Lo, Loum, Diakhaté, Amar etc,etc… qui sont devenus de purs wolofs depuis des siècles par assimilation, mutation, «formatassions», factorisation, intégration, dissolution, dilution, et tous les autres patronymes qui ne parlent que le Wolof comme langue de communication malgré leur « origine diverse » et ils sont légion. Les fameux « dioudou djéré » ou « baba gali »!!!, Reste t-il encore des patronymes qui ne sont pas wolof ? Assurément NON !
Pour dire simplement que le débat sur les ethnies est un débat rétrograde, sectaire et doit être combattu avec la dernière énergie pour ne pas mettre en péril notre existence même en tant que NATION. Car, par la grâce de DIEU au Sénégal, on est Tous des Parents tant les familles sont imbriquées, entrelacées les unes, les autres au point qu’il devient très malaisé de citer une seule famille monolithique dans ce pays.
Aussi, n’en déplaise aux ignorants qui s’ignorent, « NOUS SOMMES TOUS WOLOFS » Et c’est tant mieux comme çà pour tout le monde.
…Il nous faut donc revenir à la raison et savoir que notre intérêt à tous et à chacun d’entre nous au Sénégal c’est, comme disait Martin Luther KING « d’accepter de vivre ensemble en frères ou alors de mourir tous en idiots ». C’est le seul challenge qui vaille, tout le reste est superfétatoire, putride et dangereux, très dangereux… ... De surcroit, alors que devant le tollé soulevé par des propos aussi dangereux, l’éthique de responsabilité la plus élémentaire aurait commandé d’adopter une attitude de conciliation avec des regrets de circonstance et d’apaisement ; notre homme, la morgue et la suffisance en bandoulière, reste « droit dans ses bottes ». Fin de citation. A l’époque, l’affaire fit grand bruit mais resta sans réaction énergique de la part des pouvoirs publics accusés à tort ou à raison d’être condescendants pour ne pas dire aux yeux de certains indignés, carrément complices et commanditaires supposés.
Et voilà que Gaston LAGAFFE instruit certainement par tels propos de notre journaliste restés sans suite, a cru devoir sortir ses éructations putrides contre les DIAZ et tous ceux qui ne se comptent pas en milliers de milliers et qu’on pourrait brûler sans trop de problème.
Dans un pays qui se respecte, de tels propos à connotation hautement raciste, sectaire, et xénophobe, auraient entrainé l’auto-saisine du Procureur de la République pour incitation à la haine raciale. On attend donc la réaction des pouvoirs publics.
Si rien n’est fait, que chacun se le tienne pour dit il y’a PERIL . Il y’a eu « sortir les machettes » personne n’a rien dit. Il y’a eu « les sales diolas complotistes », personne n’a rien dit. Il y’a maintenant « les DIAZ et autres à brûler ». Si rien n’est dit et fait de manière ferme et exemplaire, il appartiendra à chacun et à chacune de prendre toutes dispositions utiles devant la montée des périls qui nous guettent afin d’arrêter le spectre de la HAINE qui semble vouloir étendre ses tentacules hideuses dans notre beau pays. Par la faute de sinistres individus, pyromanes, ignares et incultes.
DIEU nous garde, car chacun sait très bien où trouver des allumettes pour « mettre le feu…et. Brûler.. ».
Avertissement sans frais pour tous les apprentis-sorciers pyromanes.
WA SALAM … DIEU NOUS GARDE ET GARDE LE SENEGAL .
A THIÈS, TOUS LES SECTEURS D’ACTIVITÉS NEUTRALISÉS
Inquiets et très fatigués, les Thiessois disent avoir « laborieusement ressenti la grève », fortement observée, des acteurs du transport regroupés au sein du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal
Cheikh CAMARA, correspondant permanent à Thiès |
Publication 02/12/2021
Ce mercredi 1er décembre 2021, premier jour de grève de 48 heures renouvelables décrétée par le Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal, tout le transport a été paralysé dans la ville aux deux-gares. Un mot d’ordre qui, selon es transporteurs qui dénoncent « les tracasseries dont ils se disent victimes sur les routes », risque d’être « illimité » s’il n’y pas de « proposition concrète ».
Inquiets et très fatigués, les Thiessois disent avoir « laborieusement ressenti la grève », fortement observée, des acteurs du transport regroupés au sein du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal, déclenchée suite au nonrespect, par le gouvernement, des accords signés depuis des années. Un mouvement d’humeur de deux jours renouvelables qui a paralysé presque tous les secteurs d’activités dans la cité du rail, pour avoir engendré de nombreuses difficultés du coté notamment des usagers. Lesquels semblent donner raison aux transporteurs du Sénégal dénoncent « les tracasseries policières », réclament de « meilleures conditions de travail », la « fin des tracasseries par la police, la douane, la gendarmerie et le service des Eaux et forêts », les « arrestations de chauffeurs » et protestent contre « la concurrence déloyale livrée par les conducteurs clandestins, donc du secteur informel », face aux transporteurs légaux.
Des usagers qui ont beaucoup peiné pour rallier leurs lieux de travail
A Thiès, le Cadre unitaire des syndicats de transport n’a visiblement rencontré aucune à mettre tous ses moyens de transport aux arrêts (toutes les tailles et les catégories de véhicules de transport de marchandises et de passagers), au grand préjudice des usagers qui ont sérieusement pâti de la situation. Un moyen d’aussi sensibiliser tous les acteurs routiers sur leurs multiples revendications au nombre de onze, autour notamment des « tracasseries routières ». Un mot d’ordre de grève très bien suivi dans la ville de Refus, où les usagers ont terriblement peiné à rallier leurs lieux de travail. Les braves ménagères et les commerçantes en particulier se sont décarcassées avec les moyens du bord, telles les charrettes, pour regagner les différents marchés de la ville. Tout comme ces milliers d’élèves et d’étudiants, ainsi que leurs professeurs, et d’autres travailleurs, surtout du secteur informel, qui ont dû se résoudre à emprunter les deux pieds pour se rendre à leurs établissements ou leurs lieux de travail, à défaut de pouvoir, tous, faire recours aux mototaxis « Jakarta » qui proposaient des prix exorbitants. Certaines grandes artères où à longueur de journée le trafic était très dense, avec des embouteillages monstres, sont subitement devenues désertes. Pour pallier aux manquements, les deux-roues motorisés se sont déversés dans la circulation comme des fourmis, pour assurer le transport des usagers, dont les plus chanceux seront pris en auto-stop.
Thiès-Dakar à 10 000 FCFA à bord d’une «Jakarta»
Dans tous les coins et recoins de la ville, les Thiessois remarquent que « la grève a touché tous les secteurs de la vie économique et social dans la ville aux-deux-gares. Dans la circulation, seuls les mototaxis ‘’Jakarta’’, au nombre de 8000 engins à Thiès, et quelques calèches et charrettes, assurent la desserte dans les quartiers et même audelà du territoire communal ». Du coup, la cité du rail a connu une brusque flambée des prix. Adama Diakhaté, employé dans une société de la place, a, lui, dû débourser 1000 FCFA pour regagner son entreprise, à bord d’une mototaxi « Jakarta », au lieu de 300 FCFA, le tarif habituel. Les conducteurs de ces engins motorisés réclament aujourd’hui la somme de 10 000 FCFA pour se rendre à Dakar, 4000 FCFA pour aller à « Cinquante », 3000 FCFA pour Pout. Et nombre d’usagers de partager les doléances présentées au gouvernement, autour des « contrôles routiers jugés trop nombreux », des « dessous de table » demandés lors de ces contrôles, entre autres. En tout état de cause, à Thiès, les conducteurs qui font savoir qu’ils n’en peuvent plus et exigent des « garanties » du gouvernement, affirment qu’« il n’y aura pas de reprise du travail tant que nos exigences ne seront pas satisfaites ».
ARACHIDE, LES EXPORTATEURS DEMANDENT LA SUSPENSION DE LA TAXE À L’EXPORT
La délivrance des certificats phytosanitaires avait été suspendue l’année dernière pour permettre à la Sonacos de collecter une bonne quantité de graines.
Alioune Badara Diallo (Correspondant à Kaolack) |
Publication 02/12/2021
La campagne de commercialisation de l’arachide a certes démarré mais les exportations, elles, attendent. Le Collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide (Copéga) sollicite des autorités la suppression des taxes à l’exportation cette saison, pour leur permettre de se lancer dans la campagne puisque, selon ses membres, en plus de la cherté du fret qui est passé du simple au triple et du contexte de pandémie de Covid 19, il est quasi-impossible d’exporter en s’acquittant de la taxe.
La délivrance des certificats phytosanitaires avait été suspendue l’année dernière pour permettre à la Sonacos de collecter une bonne quantité de graines. Le but recherché étant d’entraver les opérations d’exportation. Cette année, la situation est tout autre mais avec les mêmes conséquences sur les exportateurs d’arachide.
En effet, les opérations d’exportations n’ont toujours pas démarré puisque les opérateurs se disent dans l’impossibilité d’entrer dans la campagne faute de moyens financiers pour acheter les graines et, surtout, les exporter. En effet, du fait de la pandémie de covid19, le Collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide (Copéga) signale que le cout du fret est passé du simple au triple. « D’habitude, nous payions 500 dollars mais, cette année, on nous réclame 1300 dollars ! », déplore Habib Thiam, le président dudit collectif. Si on ajoute à cela le fait que le cours mondial de l’arachide est toujours dans une tendance baissière, de même que le prix au producteur, les producteurs nationaux estiment ne pas pouvoir être compétitifs sur le marché international.
La situation est d’autant plus compliquée pour eux que le fret est totalement la propriété des entreprises étrangères, ce qui ne leur donnent pas la possibilité de négocier le coût. Par contre, la seule issue qui, selon Habib Thiam, s’offre à eux, c’est la suspension de la taxe à l’exportation maintenue intacte (30 francs le kilogramme). Ce qui va permettre aux exportateurs d’entrer dans la campagne. Sinon, prévient-il, la campagne de commercialisation de l’arachide, restée timide depuis son lancement, va continuer de l’être puisque les exportateurs refusent d’acheter de l’arachide aux paysans car n’ayant pas la possibilité de l’exporter.
Le gouvernement a intérêt, d’après notre interlocuteur, à suspendre la taxe à l’exportation. Sans quoi, à coup sûr, on aurait une campagne comme celle de l’année dernière. Malgré le gain de 9 milliards de nos francs qu’avait rapporté la taxe sur les exportations de l’arachide, il faudra, selon les exportateurs, peser le pour et le contre, c’est à dire faire le choix entre « une campagne arachidière ratée, avec tout ce qu’elle comporte comme enjeux socio-économiques, et cette cagnotte de 9 milliards de recettes ».
UN DIPLÔME DE GUERRE DONT RÊVENT TOUS LES OFFICIERS DU MONDE
Le Sénégal inaugure, ce jeudi, son Institut de défense composé d’une Ecole d’état major (Eem), d’une Ecole supérieure de guerre (Esg) et d’un Centre de doctrine (Cd)
A l’instar des pays aux traditions militaires établies comme les Usa, la France, les Usa, le Maroc, l’Angleterre, la Chine, la Russie, l’Allemagne, l’Egypte, la Turquie etc., le Sénégal inaugure, ce jeudi, son Institut de défense composé d’une Ecole d’état major (Eem), d’une Ecole supérieure de guerre (Esg) et d’un Centre de doctrine (Cd). A cet effet, le président de la République Macky Sall, Chef Suprême des armées, se rendra au Camp Général Idrissa Fall ex-Leclerc, situé juste en face du siège de notre journal, pour y présider la cérémonie inaugurale. Sans doute, l’Ecole supérieure de guerre (Esg) sera-t-elle la filière d’excellence et de prestige la plus convoitée par nos cadres militaires et ceux du continent puisque tout officier rêve d’un diplôme de guerre.
Presque 60 ans après l’Indépendance, l’heure d’avoir notre propre école de guerre a enfin sonné ! Ce, à l’instar des grands pays aux traditions militaires établies comme les Usa, la France, les Usa, le Maroc, l’Angleterre, la Chine, la Russie, l’Allemagne, l’Egypte et la Turquie. Cette nécessité de disposer de notre propre école de guerre, le président de la République Macky Sall, Chef suprême des armées, l’avait bien compris lorsqu’il signait il y a quelques mois un décret portant création de l’Institut de défense du Sénégal (Ids) composé d’une Ecole d’état major (Eem), d’une Ecole supérieure de guerre (Esg) et d’un Centre de doctrine (Cd). Justement, en mode « fasttrack », cette académie militaire implantée dans l’enceinte du Camp « Général Idrissa Fall » ex Leclerc à Dakar sera inaugurée, aujourd’hui, par le chef de l’Etat.
Parmi les trois filières de ce pole d’enseignement militaire, l’Ecole supérieure de guerre (Esg) sera, sans doute, la plus attractive et la plus convoitée des officiers. En effet notre école de guerre, comme tout établissement militaire de ce genre, a pour mission de préparer les meilleurs officiers (commandants) et officiers supérieurs (colonels), après concours, à assumer des responsabilités d’état-major, de commandement et de direction au sein de leur corps d’appartenance. Comme quoi, les officiers de l’Armée, de la Gendarmerie et des Sapeurs-pompiers n’auront plus besoin d’aller faire leur diplôme d’école de guerre à l’étranger où les places sont très limitées. Tout officier supérieur rêve d’être admis dans une école de guerre. Et n’importe laquelle ! L’essentiel, c’est de rejoindre une « Ecole de Guerre ». Parce que la formation qui y est dispensée ouvre toutes les portes et fenêtres vers la haute hiérarchie militaire.
Tout le monde s’accorde à reconnaitre qu’aucune porte ne peut être fermée ou ne doit être fermée pour tout officier des armées de Terre, Air et Mer ayant fait une école de guerre dont le concours pour y entrer est à la fois trop difficile et très pointilleux sur l’excellence interdisciplinaire. Quant aux officiers qui ratent ce concours, ou qui ne le passent pas, ils sont certains de ne jamais être en mesure de postuler aux étoiles d’officier général. Il est vrai qu’il n’y a aucune loi ou règlement militaire disant que le diplôme de l’école de guerre fait partie des critères pour toucher les étoiles. Certes, il s’agit d’une parole de bidasse ! Mais, le diplôme de guerre renforce les critères d’accession aux fonctions de général bien que l’obtention des étoiles relève du seul pouvoir discrétionnaire du président de la République, Chef suprême des Armées.
Général Bigeard ou l’exception française !
Selon un ancien général des armées sénégalaises, rien ne peut remplacer l’école de guerre où l’officier est formé, renseigné, moulé et instruit à exercer des responsabilités jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie des armées (Terre, Air et Mer) ainsi que dans toutes les structures internationales et organisations de défense. « Donc vous conviendrez avec moi que celui qui fait l’école de guerre aura 95 % de chances d’être nommé, un jour, général dans une Armée qui se respecte !
En tout cas en France, le diplôme de l’école de guerre fait partie des critères de proposition au grade de général. Si mes souvenirs sont exacts, le général Marcel Bigeard est, jusque-là, le seul général français n’ayant pas fait l’école de guerre. D’ailleurs, il constitue l’exception dans l’histoire des forces armées françaises » nous explique cet officier-général à la retraite. Toujours est-il qu’au sortir d’une école de guerre où l’on forme les grands chefs militaires, l’officier supérieur ou le futur général est outillé dans tous les domaines civils et militaires. Car, il est doté d’aptitudes professionnelles et de savoir-faire pour analyser et résoudre avec efficacité et rapidité toute situation délicate en temps de guerre comme en temps de paix. L’Institut de défense du Sénégal (Ids) que le président de la République inaugure, ce matin, au Camp « Général Idrissa Fall » permet donc à notre pays d’être complet sur le plan de la formation de ses ressources humaines militaires.
En effet, du « gobi » jusqu’au colonel, il n’est plus besoin d’aller à l’étranger pour acquérir les connaissances et aptitudes requises. Sauf pour se perfectionner ou profiter des possibilités qu’offre la coopération bilatérale avec de grandes puissances militaires. Mais là, évidemment, c’est autre chose !
LA COUR D’APPEL VALIDE LE VŒU DE MACKY
Enième report pour l’affaire opposant Barthelemy Diaz aux parents de feu Ndiaga Diouf concernant le meurtre de ce dernier. Prévu pour hier, après avoir fait l’objet de plusieurs renvois, le procès a été encore reporté au 02 mars prochain
L’affaire du meurtre du vigile Ndiaga Diouf, pour laquelle doit être rejugé le maire de Mermoz Sacré -Cœur, Barthelemy Diaz, a été appelée hier à la barre du tribunal de la Cour d’Appel de Dakar. Elle a été encore renvoyée, cette fois-ci au 02 mars de l’année prochaine. Le tribunal a justifié ce énième report par la constitution d’un nouvel avocat pour la défense de Cheikh Mbackiyou Siby. Mais en réalité, c’est comme si Macky Sall avait influencé le juge puisque le président de la République avait suggéré récemment un renvoi du procès jusqu’après les élections locales. Et la Justice a entendu l’Exécutif !
Enième report pour l’affaire opposant Barthelemy Diaz aux parents de feu Ndiaga Diouf concernant le meurtre de ce dernier. Prévu pour hier, après avoir fait l’objet de plusieurs renvois, le procès a été encore reporté au 02 mars prochain.
Pour justifier ce renvoi, la Cour d’Appel de Dakar a évoqué la constitution d’un nouvel avocat pour le compte de Cheikh Mbackiyou Siby, condamné à deux ans avec sursis par le tribunal correctionnel. Cependant, pour l’opinion et les partisans du maire de Mermoz Sacré Cœur, qui avaient qualifié le procès de « politique », ce long report obéit au souhait du président de la République qui, dans le but d’apaiser la tension politique, avait soutenu qu’il n’était pas au courant des deux dernières dates d’audience retenues pour cette affaire, la dernière étant hier mercredi.
A l’’en croire, si ça ne dépendait que de lui, le procès allait être renvoyé jusqu’après les élections locales. Ce vœu de Macky Sall semble avoir été entendu par le président de la chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Dakar qui a donc renvoyé l’affaire jusqu’au 02 mars prochain c’est-à-dire bien après les élections locales du 23 janvier. Cependant, Barthélemy Diaz, qui s’est prononcé après sa sortie de la salle d’audience, considère que ce dossier doit être classé sans suite. « Le juge a appelé les uns et les autres. Malheureusement, j’étais seul à la barre avec le père du défunt Ndiaga Diouf. Nous nous rendons compte que, dans ce dossier, il n’y a pas de commanditaire. Il faut juste le classer sans suite », a soutenu le maire de Mermoz sacré cœur.
Provocateur comme à son habitude, il a annoncé que, le jour de l’audience, il viendra avec son écharpe de maire de Dakar et cela serait déplorable pour le pays et notre démocratie. « Nous sommes re-convoqués au tribunal le 02 mars, pour certains, c’est une coïncidence. Mais, je déplore que je doive me rendre au tribunal en tant que maire de la ville de Dakar. Ce serait regrettable pour notre démocratie » a-t-il ajouté. Une manière de sous-entendre que son élection pour le poste de maire de la ville de Dakar, auquel il est candidat, ne devrait être qu’une formalité le 23 janvier.
Pour rappel, en première instance, Barthélémy Dias avait été déclaré coupable de coups mortels, de coups et blessures volontaires et de détention d’arme sans autorisation administrative. Il avait été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme pour le meurtre du lutteur Ndiaga Diouf, le 22 décembre 2011.
Ses co-prévenus, Habib Dieng et Babacar Faye, avaient écopé de la même peine pour les mêmes délits. Une peine qui avait été déjà purgée par le maire de Mermoz-Sacré Cœur lors de sa détention préventive. Lui et ses complices devaient aussi verser à la famille du défunt la somme de 25 millions de FCFA.
Les nommés Samba Diouf alias ‘’Ndiol’’, Badara Guèye, Bocar Sy, Cheikh Diop, Seydina Oumar Mangane, Cheikh Mbackiyou Siby avaient pris deux ans assortis du sursis pour association de malfaiteurs, participation à un rassemblement illicite suivi d’actions diverses et devaient allouer le franc symbolique au maire de Mermoz Sacré-Coeur. Cependant, la relaxe avait été prononcée pour Abdoulaye Diène, Malick Thiombane, Hamath Guèye et Bocar Sy Doucouré.
Le parquet avait requis 10 ans de prison contre l’édile de Mermoz Sacré Cœur pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner et le décernement d’un mandat de dépôt.
DAKAR ET SA BALIEUE, LA TRAITE DES «JAKARTAMANS» ET DES CHARRETIERS
Des taxis jaunes-noirs, cars rapides, minibus Tata, «Ndiaga-Ndiaye» et autres taxis-clandos à l’arrêt, place à un nouveau type de transports pour convoyer les usagers, en plus de Dakar Dem Dikk.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit l’adage. La grève de 48h enclenchée depuis hier, mercredi 1er décembre 2021, par des transporteurs en commun privés, regroupé au sein du Cadre unique des syndicats des transporteurs du Sénégal, n’a pas fait que des malheureux, notamment à Dakar sa banlieue.
Des taxis jaunes-noirs, cars rapides, minibus Tata, «Ndiaga-Ndiaye» et autres taxis-clandos à l’arrêt, place à un nouveau type de transports pour convoyer les usagers, en plus de Dakar Dem Dikk. Loin d’être à Touba, Tivaouane, Thiès, Kaolack, Tamba, Bignona, Ziguinchor, etc. où ces moyens de transports font partie du quotidien des usagers, nous sommes à Dakar.
Alors que certains ont préféré se rendre à leurs lieux de travail à pieds, par la marche, d’autres ont loué les services des «charretiers» ou des «Taf Taf», du nom des motos-taxis Jakarta qui se fraient leurs chemins dans la capitale, à l’image de toutes les régions intérieures du pays, pour rejoindre leurs services. Une autre facette, un visage inhabituel de la capitale sénégalaise et notamment sa banlieue né du mot d’ordre bien suivi des grévistes.
Contrairement aux motos-taxis et le système de co-voiturage expérimenté par des particuliers, avec des tarifs élevés et parfois hors de portée de la bourse de «goorgoorlu», des charrettes ont fait l’affaire de plusieurs personnes. Moyennant le même tarif que les cars rapides, pour se déplacer, les clients doivent débourser 100 à 150 F CFA, selon la destination.
« CISSÉ VIENT D'AVOIR UN RÉEL CASSE-TÊTE »
Cheikh Tidiane Bitèye sur la blessure de Ismaila Sarr
La blessure et la longue indisponibilité de Ismaïla Sarr constituent un réel casse-tête pour Aliou Cissé qui va aborder dans 39 jours la CAN au Cameroun. Selon le technicien Cheikh Tidiane Bitèye, l'absence de l'attaquant des Watford sera très «compliquée» pour l'équipe du Sénégal au vu du profil du joueur. Même s'il estime que le sélectionneur dispose d'un groupe interchangeable.
Après le forfait de Krépin Diatta pour la CAN, suite à une blessure au genou, le doute plane désormais sur Ismaïla Sarr. Sorti sur blessure lors de la victoire de Watford face à Manchester United (4-1), le 20 novembre dernier, l’attaquant sénégalais devrait être indisponible pour au moins un mois. Il souffrirait également des ligaments du genou, selon un communiqué club.
Cette blessure porte un coup aux Lions qui vont aborder dans 39 jours la Coupe d'Afrique au Cameroun. Elle aura du moins un impact dans le jeu des Lions, selon le technicien et consultant Cheikh Tidiane Bitèye. "Le sélectionneur disait que le profil de Krépin était difficile à avoir dans le groupe.
Avec la blessure d'Ismaila Sarr, Aliou Cissé vient d'avoir un réel casse-tête, un problème. On sait que Ismaïla est le deuxième joueur le plus décisif dans le groupe. Si on perd un joueur comme ça, cela veut dire que ce sera très compliqué pour Aliou Cissé. Ce sont des choses qui arrivent. On savait qu'il était blessé, mais on se disait qu'il n'était pas assez atteint que Krepin. C'est une blessure qui oblige un repos long", a-t-il indiqué.
Si le sélectionneur dispose d'un groupe interchangeable, Cheikh Tidiane Bitèye considère qu'il sera difficile pour le sélectionneur d'avoir un profil identique. "Ismaila Sarr, c'est comme un détonateur, un catalyseur. S'il y a un bloc-bas, il est capable de créer le déséquilibre pour amener un penalty, un coup franc et marquer des buts" soutient-il, avant d'ajouter: "Aliou Cissé a un groupe interchangeable mais au niveau des profils ce n'est pas la même chose. Parce qu’Ismaïla peut mettre de l'intensité. C'est un peu cela la difficulté. Il a cependant la possibilité de rechange pour adopter une autre stratégie sans Ismaïla et qui lui permettra d'être efficace devant et certainement d'être dangereux surtout face à des blocs bas".
A son avis, il s'agit pour le sélectionneur de déployer sa stratégie pour pallier à cette éventuelle absence de son attaquant. "Le plus important est que Aliou Cissé comprenne que l'essence d'un bon entraîneur est de faire de bons choix, c'est de prendre une option, déplacer des stratégies quel que soit celui que l'on a perdu", a-t-il confié.