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27 juin 2025
par Abdoulaye Thiam
L’AFRIQUE SERA CE QUE LES AFRICAINS EN FERONT
Tant pis pour nous, africains, si au 21ème siècle nous ignorons encore que ce n’est pas à la France, ni aux Etats-Unis, ou la Turquie, encore moins la Chine ou le Japon de faire décoller nos économies
Les rideaux sont tombés sur le sommet France-Afrique qui s’est déroulé à Montpelier le 8 octobre dernier. Et dire que c’est la 28ème fois que se tient ce rituel. Sauf que, cette édition est inédite. Pour cause, le président Emmanuel Macron a préféré se passer de ses pairs africains pour s’entretenir avec leur jeunesse et leur société civile pour mieux écouter, entendre et surtout comprendre le rejet de plus en plus grandissant de la politique de l’ancienne puissance coloniale.
Au delà du coup de com’ réalisé par le Chef de l’Etat français, à quelques mois de l’élection présidentielle en France, le Président Macron entre dans la «cour des grands» présidents français ayant marqué l’Afrique à l’instar du Général De Gaulle, lors des indépendances et de François Mitterrand avec le fameux discours de La Baule. D’aucuns nous diront qu’il ne leur arrive pas à la cheville. Nous le leur concéderons. Mais, eux comme lui, restent dans la même logique. C’est-à-dire comment continuer à faire de l’Afrique une vache à lait ? Comment continuer à garder une influence sur ce continent considéré comme celui de l’avenir avec son marché de 1,200 milliard d’habitants ; 30 millions de kilomètres carrés ; ses immenses ressources naturelles, sa population constituée de plus de 60 à 70 % de jeunes de moins de 25 ans. Surtout au moment où l’Angleterre, les Etats-Unis, mais aussi la Turquie, la Chine et la Russie se bousculent au portillon pour prendre leur part du gâteau. Sur ces mêmes colonnes, nous avions publié un article intitulé : «l’autre conférence de Berlin pour achever l’Afrique». Nous avions mis en exergue la grande offensive japonaise via son TICAD ; le somment Russie-Afrique avec le tout puissant Vladimir Poutine qui avait convié plus de 40 chefs d’État africains à Sotchi ; le soudain regain d’intérêt du Premier ministre conservateur anglais, Boris Johnson, pour l’Afrique. En préparant la sortie de son pays de l’Union Européenne (Brexit), il avait convoqué 16 dirigeants africains pour parler d’investissements en plaidant «pour que son pays soit plus actif en Afrique». Sans occulter le président Recep Tayyip Erdoan de la Turquie, qui ne cesse de positionner son pays dans la géostratégie mondiale, vendant son concept «gagnant-gagnant».
LUEUR D’ESPOIR
Ils sont nombreux, ces africains, épris de démocratie, de paix, de justice, à souhaiter l’enterrement de première classe des sommets Francafrique. C’est dans cette catégorie qu’il faut mettre le coup de gueule de ce grand avocat africain connu pour la probité intellectuelle et morale et pour qui, «ce face-à-face Macronjeunesse africaine entérine une forme de désacralisation de l’ex-colon avec une jeunesse africaine décomplexée et animée d’une ferme volonté de prendre son destin en main». Et d’ajouter, «les nombreux autocrates qui nous gouvernent ont dû passer une salle journée de se voir ainsi enterrés vivants. Symboliquement». Pour autant, il refuse, comme nous, de danser plus vite que la musique. «J’ai envie de dire : “n’allons pas vite en besogne“. Un déclic a été amorcé pourvu qu’il perdure et pose les jalons d’une coopération plus équitable et plus franche entre la France et ses ex-colonies !» Cette lueur d’espoir de tout un continent a été aussi exprimée le directeur du Timbuktu Institute. “Nous avons l’espoir que Montpellier soit un nouveau départ. Qu’on écoute le terrain africain, la jeunesse africaine, elle a des choses à dire au monde et à la France”, a lancé Bakary Samb
DU DISCOURS DE LA BAULE AU SOMMET DE MONTPELIER
Toutefois, ne soyons pas dupes. La seule chose qui intéresse le Président Macron, tout comme ses prédécesseurs, c’est le rayonnement de la France. Sa grandeur. Le contraire aurait été étonné plus d’un. Voilà pourquoi, du discours de La Baule au sommet de Montpelier, en passant par celui de Pau, sur la sécurité (13 janvier 2020) et celui de Paris sur le financement des économies africaines (mai 2021), sans occulter la fameuse conférence de Brazzaville (1944), la France a souvent adopté cette posture du père fouettard avec des injonctions tous azimut. «La France liera tout son effort de contribution aux efforts qui seront accomplis pour aller vers plus de liberté ; il y aura une aide normale de la France à l’égard des pays africains, mais, il est évident que cette aide sera plus tiède envers ceux qui se comporteraient de façon autoritaire, et plus enthousiaste envers ceux qui franchiront, avec courage, ce pas vers la démocratisation...». Ces propos ont été tenus par François Mitterrand le 20 juin 1990. C’était lors de la 16ème conférence des Chefs d’état d’Afrique et de France auquel, étaient invités 37 pays africains dans la commune de La Baule Escoublac (Loire-Atlantique). Ce qui a donné naissance à ce qu’il est convenu d’appeler le discours de La Baule. Il coïncidait avec la chute des régimes communistes en Europe. 31 ans après, le Président Macron qui a été «bousculé» par une jeunesse africaine, révoltée, a été plus ou moins clair. “La France est là militairement à la demande” des pays africains, a-t-il déclaré, avant de mettre ses pairs devant leurs responsabilités : “c’est pas moi qui vais faire l’école, c’est pas moi qui vais faire la police… Jamais une intervention militaire ne remplace le travail d’un État”. Pis, balance-t-il, “ce continent qui est jeune, dirigé depuis trop longtemps par des personnes qui sont vieilles”. Ceux qui se sentent morveux n’ont qu’à se moucher. Le Président Macron lui, veille aux intérêts de la France et des français. Il se battra pour installer les sociétés françaises partout dans le monde. Il va continuer à se battre pour consolider la démocratie, la liberté d’expression, la liberté de la presse, le respect de la laïcité, la séparation des pouvoirs, etc. La gouvernance sera au cœur de son action parce qu’il sait qu’il ne peut aucunement bénéficier d’une impunité ou de la faire bénéficier à un de ses proches. Son pays est une puissance mondiale. Il dispose d’un droit de véto. Il l’est devenu grâce à ses dirigeants qui ont fait preuve de patriotisme.
HARO SUR LES FAUX ALIBIS
Tant pis pour nous, africains, si au 21ème siècle nous ignorons encore que ce n’est pas à la France, ni aux Etats-Unis, ou la Turquie, encore moins la Chine ou le Japon de faire décoller nos économies, de donner du travail décent à nos jeunes, de les éduquer, de les offrir un avenir rayonnant et radieux pour qu’ils arrêtent de braver l’océan à la recherche d’un Eden qui n’existe plus. Qu’on ne vienne surtout pas nous ressasser l’esclavage, la traite des noirs, etc. Nous avons vécu ses atrocités. Certes ! Mais, il nous appartient de nous relever et de montrer à la face du monde que la démocratie, la bonne gouvernance, le développement ne sont pas l’apanage de l’Occident. Il suffit juste de regarder les Quatre Dragons (Corée du Sud, Taïwan, Singapour et Hong Kong). Sans occulter la Malaisie qui avait au moment des indépendances, un PIB largement inférieur à celui du Sénégal. Pour ce, il n’y a pas 36 solutions. Il faut travailler. Sanctionner positivement et négativement. Et surtout faire preuve de patriotisme en arrêtant de dilapider les ressources, de détourner les aides publiques au développement…
PPTE, DIRIGEANTS MILLIARDAIRES
L’autre incongruité, c’est que certains dirigeants africains, à la tête des Pays pauvres très endettés (PPTE) puissent se permettre de faire des largesses à des hommes politiques français dans le cadre de financement de leur campagne électorale. En 2011 encore, l’argent de l’Afrique s’était invité dans le débat politique français. Un conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, Robert Bourgi (encore lui), avait affirmé que des Chefs d’état africains ont fourni des mallettes de billets à Jacques Chirac et à Dominique de Villepin. Ces propos, d’une extrême gravité, seront pourtant en partie confirmés par l’ex-numéro 2 de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly. Alors président de l’Assemblée nationale, il avait confié à l’AFP que quelques trois millions d’euros avaient été transférés d’Abidjan à Paris pour financer la campagne électorale de Jacques Chirac en 2002. “J’ai dit au Président (Laurent Gbagbo) que nous étions un pays pauvre et que nous n’avions pas d’argent à financer des élections d’hommes politiques de pays riches”, a-t-il expliqué, ajoutant avoir “rencontré Robert Bourgi à la table de Gbagbo en 2002, venu solliciter de l’aide en vue d’un financement de la campagne présidentielle en France”. “Monsieur, vous êtes jeune, quand on veut faire de la politique on est généreux”, lui aurait répondu Robert Bourgi devant son opposition, rapportait à l’époque lexpress.fr. “Par mon intermédiaire”, “cinq chefs d’état africains -Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) ont versé environ 10 millions de dollars pour cette campagne de 2002”, avait prétendu l’avocat. Et dire que ses réseaux de mallettes, valises et autres remonteraient à l’époque de Charles De Gaulle avec le très contesté Jacques Foccart. Au vu de ce précède, on comprend alors cette soif de rupture, de changement de paradigme, de coopération de la jeunesse africaine. Parce que, comme le disait Albert Einstein, «le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent sans rien faire».
Remplaçons le monde par l’Afrique pour comprendre certains activistes et autres lanceurs d’alerte. Et surtout les échos qu’ils ont auprès de la population. Osons surtout espérer que les Chefs d’état d’Afrique ont pu décrypter le message de Montpellier. Sinon, comme le soutient toujours notre brillant avocat : «l’Afrique restera sous une forme ou une autre selon les locataires de l’Elysée une zone privilégiée de fellation économique. Oups pardon….je voulais dire prédation»
LE MANQUE DE TRANSPARENCE DÉCRIÉ DANS LA GESTION DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
Les ressources halieutiques au large des côtes sénégalaises sont naturellement abondantes. Mais aujourd’hui, elles sont menacées par une pêche non réglementée caractérisée par de nombreux accords illicites
Au Sénégal, les ressources halieutiques sont aujourd’hui surexploitées. La surpêche, la pêche, celles non déclarée et/ou non réglementée (Inn) et l’implantation des industries de farine et d’huile de poisson constituent des menaces pour notre écosystème entrainant ainsi une crise sans précédent des stocks. Selon les acteurs du secteur, la persistance de ces mauvaises pratiques de pêche est causée par un manque réel de politiques d’une gouvernance transparente de ces ressources.
Les ressources halieutiques au large des côtes sénégalaises sont naturellement abondantes. Mais aujourd’hui, elles sont menacées par une pêche non réglementée caractérisée par de nombreux accords illicites avec des navires étrangers qui s’adonnent à de mauvaises pratiques de pêches. Ce qui représente une menace pour la sécurité alimentaire des Sénégalais. Les acteurs qui évoluent dans le secteur de la pêche artisanale relèvent un manque réel de politique d’une gouvernance transparente de ces ressources. «La gouvernance des ressources halieutiques souffre d’une application stricte des textes. Aujourd’hui, nous n’avons aucune garantie du ministère de la pêche et de l’économie maritime d’une bonne gestion de ces ressources. Rien n’est fait. La recherche ne travaille pas et la politique de pêche est mal gérée et mal orientée. Il n’y a pas aujourd’hui une réelle définition des politiques de pêche. Parce que sans la recherche, il n’y a pas de développement. Il n’y a pas non plus une évaluation exacte des stocks », déplore Mamadou Diop Thioune, coordonnateur du comité national du dialogue social de la pèche aquaculture et ressources offshore et ; par ailleurs porte-parole de l’interprofession de la pêche artisanale. Il note ainsi un manque de transparence dans l’octroi des licences de pêches à des navires étrangers qui surexploitent nos ressources halieutiques. «Nous avons été assaillis par une présence inexplicable des bateaux qui pêchent sans pouvoir justifier l’octroi de la licence. Parce que la commission et le ministère public n’ont pas délibéré. La pression qui est faite sur les ressources classiques qui sont aujourd’hui menacées, est forte. La surexploitation concerne surtout les espèces démersales côtières. Elle s’est maintenant aggravée pour les petits pélagiques notamment les sardinelles», indique-t-il.
L’IMPLANTATION DES FARINES DE POISSON, UNE GRANDE MENACE
Les acteurs de la pêche sont aussi indignés par la prolifération des usines de farine et d’- huile de poissons au Sénégal. Selon eux, l’implantation de ces usines a des conséquences désastreuses sur les pêcheurs, les mareyeurs et les femmes transformatrices de produits halieutiques. «Comment expliquer le fait que des usines de farine de poisson soient installées sur un simple avis de l’Apix, du ministre du commerce et d’autres ministères sans l’avis du ministère de la pêche qui est concernée ? Il faut 5 tonnes de poissons frais pour avoir une tonne de farine de poissons. Le métier de transformation des produits halieutiques risque de disparaitre. Parce que ce qui devrait être réservé à la transformation est destiné aux usines de farines de poissons. La farine de poisson va nourrir des animaux en lieu et place des hommes», déplore M. Thioune. Un cri de cœur partagé par Dr Aliou Ba, manageur de la campagne Océan à l’Ong Green Peace Afrique. «On constate actuellement qu’il n’y a plus de ressources et les prix de ces ressources ont grimpé ces derniers temps. Nous ne comprenons pas pourquoi ces ressources sont utilisées pour produire de la farine et de l’huile de poisson pour aller nourrir d’autres animaux, alors que les populations de l’Afrique de l’Ouest et du Sénégal en ont besoin pour leur sécurité alimentaire. Nous sommes surpris de voir qu’il y a encore deux autres usines de farine de poisson qui sont opérées au Sénégal. Il s’agit de l’usine de Cayar et celle de Sandiara, alors que l’Etat avait promis de geler les nouvelles licences pour ces usines», a-t-il fait savoir. A titre d’illustration, il informe que jeudi dernier, l’Ong Green Peace a intercepté un bateau qui a quitté l’Afrique de l’Ouest avec l’huile de poissons à destination de l’Europe. Ces acteurs qui déplorent tous, la non application des textes réglementaires et des documents stratégiques appellent ainsi l’Etat du Sénégal à faire en sorte que ce pillage des ressources aux larges de nos côtes s’arrête le plus rapidement possible. «On avait demandé pour plus de transparence dans la gestion des ressources que l’Etat publie la liste des navires qui sont en train d’opérer au Sénégal. On n’a toujours pas cette liste. Donc, il y a un problème sérieux de transparence dans la gestion des ressources. Et ça c’est quelque chose qui va en défaveur de la gestion durable des ressources en Afrique de l’Ouest. Nous pensons que les Etats doivent faire plus d’efforts dans la transparence et aussi arrêter ces industries de farine et d’huile de poisson en Afrique de l’Ouest», a lancé Dr Aliou Ba. Toutefois, Mamadou Diop Thioune reconnait que l’Etat du Sénégal a mis en place des mécanismes qui favorisent la cogestion à travers la mise en place d’un Conseil national consultatif des pêches maritimes (CNCPM) et des Conseils locaux de la pêche artisanale (CLPA).
L’ETAT S’ENGAGE A TRAVERS LE PROJET «GOUVERNANCE DES PECHES AU SENEGAL»
Au mois de mai dernier le ministère de la Pêche et de l’Économie maritime, à travers la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP), en collaboration avec le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM), s’était engagé à œuvrer dans le cadre du projet «Gouvernance des pêches au Sénégal». Ce projet est financé par la Fondation Oceans 5 à hauteur 1.163.944 dollars, soit plus de 763 millions de francs CFA pour une durée de 3 ans. Il vise à renforcer efficacement et durablement la capacité du Sénégal à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée notamment en améliorant la transparence dans le secteur de la pêche, l’application de la législation liée à la pêche et le renforcement des capacités des parties prenantes présentes dans le pays. Ce projet vient en appui aux efforts déjà consentis par l’Etat à travers les mesures prises pour réguler l’accès aux ressources halieutiques et faire face à la pêche illégale dans la transparence, en mettant un accent particulier sur l’implication des acteurs à la gestion des pêches.
LES LIONS À 3 POINTS DU DERNIER TOUR DES ÉLIMINATOIRES DU MONDIAL
Le Sénégal a conforté ce samedi 9 octobre au stade Lat Dior de Thiès, sa place de leader de la poule H des éliminatoires en exerçant sa domination sur la Namibie (4-1)
Le Sénégal a tenu son rang en dominant ce samedi 9 octobre les Braves Warriors de la Namibie (4-1) dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde «Qatar 2022». Avec son but et ses deux passes décisives, Sadio Mané a été l’un des grands artisans de ce large succès qui dégage de plus belle la voie de la qualification. Ce carton plein permet aux Lions de s’installer confortablement à la tête de cette poule H avec 9 points en trois matchs et va affronter les Namibiens en match retour demain mardi 12 octobre en Afrique du Sud. Une victoire suffira pour valider le ticket pour le dernier tour ou les barrages des éliminatoires.
Le Sénégal a conforté ce samedi 9 octobre au stade Lat Dior de Thiès, sa place de leader de la poule H des éliminatoires en exerçant sa domination sur la Namibie (4-1). Un carton qui reflète une rencontre largement maitrisée par les hommes de Aliou Cissé, malgré quelques frayeurs qu’ils se sont offert en toute fin de partie.
Dans le sillage d’un Sadio Mané, d’un grand soir, les Lions ont, d’entrée, imprimé leur rythme devant une équipe joueuse des «Braves Warriors». Cette bonne entame sera payante puisqu’elle a permis aux Lions d’ouvrir la marque dès la 10ème minute grâce à Idrissa Gana Guèye, l’homme en forme du moment. Sur une accélération de Krépin Diatta, Sadio Mané fait le travail en mettant le milieu de terrain du PSG dans une position idéal de tir. Idrissa Gana Guèye ne se loupe pas et ajuste, d’un tir à ras le sol, le portier namibien (1-0). Le Sénégal est sur la bonne voie et trouve vite le bon allumage dans l’animation offensive. Mais si les Lions multiplient les occasions franches de marquer, ils vont jouer de malchance. Comme les deux tentatives de Ismaila Sarr et Sadio Mané qui échouent sur le poteau. Virevoltant sur le flanc gauche, encore Ismaïla Sarr réussira dans une de ses fulgurantes percées dans la défense trouver le déséquilibré et envoyer un centre tendu qui trouve Famara Diedhiou. L’attaquant se jette et aggrave la marque sur une belle tête plongeante (1-0 ; 37e min).
SADIO MANÉ FORCE LA DÉCISION
Au retour des vestiaires, Sadio Mané, ne tarde pas à donner encore le ton en orientant le jeu. La star de Liverpool prendra le jeu à son compte avant de gratifier le public par un but d’anthologie à la 51ème minute. Relancé à partir du milieu de terrain par Kalidou Koulibaly, la star du football sénégalais va d’abord à se défaire facilement des défenseurs en plein axe avant de battre le portier Virgil Vries ( 3 -0). Sadio Mané passera à côté du doublé quelques minutes plus tard avec cet autre face à face avec le portier adverse en voyant cette fois son tir frôlé le ras du poteaux (62ème minute). Largement menés, les Nambiens n’en apportent pas moins la réplique en profitant du flottement dans la défense des Lions. Sur une relance approximative d’Edouard Mendy, la Namibie trouve la faille et réduit la marque grâce à Kamatuka (76e min). Ce but aux allures de révolte redonne des ailes à une équipe, du reste très joueuse, des Braves Warriors. Devant cette subite baisse de régime et d’errements défensifs, le sélectionneur des Lions effectue les changements (68e min).
Le milieu de terrain Nampalys Mendy et l’attaquant Habib Diallo remplacent respectivement Cheikhou Kouyaté et Famara Diédhiou. A la 83e minute, Diao Baldé Keïta a également pris la place de Krépin Diatta (49e). Fraichement appelé en sélection Bamba Dieng fera ses premières foulées à la 87e minute à la place du buteur Ismaïla Sarr et se signale par une action de but finalement mal exploitée. Les Lions ne tardent pas reprendre la main pour terminer en beauté.
Entrée pourtant timidement dans la partie, Diao Baldé Keïta, sur une accélération dont Sadio Mané en a le secret, suivie d’une passe décisive, va clôturer la marque ( 4-1 ; 89e). Fort de cet avantage, les Lions s’offrent d’autres occasions de corser l’addition mais se contenteront de ce score. Avec neuf points pris sur neuf, Sénégal s’installe confortablement en tête du Groupe H. Les Lions ont cinq points d’avance sur leur dauphin namibien deuxième ( 4 points). Le Congo Brazza (2 points) et le Togo (1 point) qui ont faire match nul (1-1) ferment la marche du classement. L’équipe du Sénégal, va se déplacer à Johannesburg où elle va affronter demain mardi 12 octobre, la Namibie pour le match retour. Les Lions n’ont besoin qu’une victoire pour valider définitivement leur ticket pour les barrages ou dernier tour des qualifications.
16 SENEGALAIS ARRETES EN ESPAGNE
Seize (16) personnes, tous de nationalité sénégalaises, soupçonnées d’appartenir à un réseau criminel de falsification de documents d’identité ont été arrêtées par les autorités espagnoles, rapporte InfoMigrants
Seize (16) personnes, tous de nationalité sénégalaises, soupçonnées d’appartenir à un réseau criminel de falsification de documents d’identité ont été arrêtées par les autorités espagnoles, rapporte InfoMigrants. Au moins 113 migrants ont pu obtenir un faux passeport grâce à l’organisation dont les bénéfices sont estimés à près de 200.000 euros
16personnes soupçonnées d’appartenir à un réseau criminel de falsification de documents d’identité, ont été arrêtées, le 5 octobre dernier. C’est à l’issue d’une opération conjointe menée par la Police nationale espagnole et la Garde Civile. Selon InfoMigrants, elles sont toutes de nationalité sénégalaise : 13 ont été arrêtées à Tenerife, la plus grande île des Canaries ; 2 à Ibiza ; et la dernière à Gérone, en Catalogne. Elles sont accusées de plusieurs délits, parmi lesquels celui d’appartenance à une organisation criminelle, recel et fabrication de faux documents, relate l’Agence Europa Press. A en croire les autorités la source, l’organisation interceptait les exilés arrivant sur les îles Canaries et les cachait dans divers appartements, le temps de préparer les faux papiers pour ces derniers. Une fois les documents finalisés, les membres de l’organisation amenaient les personnes dans les ports et aéroports des Canaries. Là, ils leur délivraient des instructions pour embarquer et contourner les contrôles de sécurité, afin de rejoindre la péninsule ibérique.
Au total, au moins 113 personnes ont pu ainsi obtenir des passeports falsifiés ou appartenant à une tierce personne, selon les enquêteurs. Un business qui rapporterait plus de 200.000 euros. Et les mêmes sources de révéler que dans les dix (10) domiciles perquisitionnés, 20 passeports falsifiés ont été retrouvés, ainsi qu’une vingtaine de milliers d’euros, 77 téléphones, des montres de luxe, ou encore des quantités importantes de drogue. Au cours de ces perquisitions, «on pouvait constater les conditions inhumaines dans lesquelles vivaient les immigrants», déplore la Garde Civile dans son communiqué. Les opérations de recherche se poursuivent aux Canaries afin d’identifier et d’interpeller les autres membres de cette organisation. En attendant, force est de relever que le nombre d’arrivées de migrants aux Canaries, durant les six (6) premiers mois de l’année a connu une hausse de 156%, par rapport à la même période l’an dernier.
Près de 7000 personnes ont débarqué dans l’archipel espagnol, entre janvier et juillet 2021, selon le ministère de l’Intérieur ; contre 2700, en 2020. «En ce qui concerne l’accueil dans l’archipel, le dispositif est saturé. (...) Le système est totalement désorganisé», commentait déjà en septembre 2020 Aldo Liga, analyste indépendant, auprès d’InfoMigrants.
PLUS DE 86.000 MALADES MENTAUX RECENSES DANS LES HOPITAUX, EN 2020
Le Sénégal a recensé plus de 86.000 malades mentaux dans ses hôpitaux psychiatriques en 2020, a révélé, dimanche, à Thiès, le docteur Babacar Guèye, responsable de la lutte contre la maladie dans le pays
Le Sénégal a recensé plus de 86.000 malades mentaux dans ses hôpitaux psychiatriques en 2020, a révélé, dimanche, à Thiès, le docteur Babacar Guèye, responsable de la lutte contre la maladie dans le pays.
’’Au Sénégal, en 2020, le nombre de malades mentaux a augmenté conformément à la tendance mondiale. Nous avions enregistré 86.547 dans nos structures psychiatriques et 3.515 cas d’hospitalisation’’, a dit le docteur Babacar Guèye, responsable de la lutte contre la maladie dans le pays, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 29-ème Journée mondiale de la santé mentale, célébrée pour la première fois au centre de santé mentale Dalal Xel de Thiès. La schizophrenie représentait 19,4% de ce chiffre, suivie de la bouffée délirante aiguë (16,4%), tandis que la dépression était à 5,4%’’.
Le Docteur Babacar Guèye a précisé que ces données sont juste des statistiques hospitalières et qu’un système d’information plus global devrait permettre de documenter toutes les activités menées dans le domaine de la santé mentale. Le Sénégal compte 15 structures de santé mentale, pour 391 lits, concentrées dans 8 régions. Sept d’entre elles sont à Dakar
Après plusieurs tentatives, le feu follet des Lions du Sénégal a fini par trouver le chemin des filets face aux Braves Warriors de la Namibie, ce samedi. Ce match comptait pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.
Après plusieurs tentatives, le feu follet des Lions du Sénégal a fini par trouver le chemin des filets face aux Braves Warriors de la Namibie, ce samedi. Ce match comptait pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. L’attaquant de Liverpool a d’abord aidé à faire sauter le verrou namibien par une ouverture dans laquelle s’est immiscé Idrissa Gana Gueye pour ouvrir le score, 1-0, dès la 9e minute. A la 55e minute, il signe un véritable chef d’œuvre, slalomant dans la défense adversaire, avant de signer un but de classe mondiale. Son 26e but en sélection nationale, s’approchant ainsi du record détenu par le lapin flingueur, Henri Camara (31 buts en 99 sélections). L’enfant de Bambali a depuis largué les légendes El Hadj Diouf (21 buts, 69 sélections) et Jules François Bocandé (20 buts, 73 sélections). Après l’ouverture pour Gana Gueye, en première mi-temps, le Red a également participé au festival offensif, en offrant un caviar à Diao Baldé Keïta. Le Sénégal l’emporte, au finish, 4-1, malgré des sueurs froides en fin de partie. Interpellé à la fin de la rencontre, Sadio Mané a souligné à notre reporter que les records sont faits pour être battus : "Comme tu l’as dit, les records sont là, il faut les battre. C’est le rêve de tout un chacun. En tout cas, ce qui est sûr, de mon côté, je vais essayer d’être là pour mon pays, surtout marquer plein de buts et faire beaucoup de passes décisives pour que le Sénégal puisse gagner". Les Lions du Sénégal quittent Dakar ce dimanche, pour rallier l’Afrique du Sud, où se joue la manche retour contre la Namibie, faute de stade aux normes pour l’adversaire. Solide leader du groupe H avec neuf points contre quatre pour ses poursuivants directs, l’équipe nationale est à une victoire de la qualif au tour suivant.
AFFAIRE PANDORA PAPERS, PIERRE GOUDIABY ATÉPA SE PRONONCE
Son nom étant apparu dans les Pandora Papers, Pierre Goudiaby Atépa conteste toute velléité d’évasion fiscale. EMEDIA vous propose l’intégralité de sa réaction.
Son nom étant apparu dans les Pandora Papers, Pierre Goudiaby Atépa conteste toute velléité d’évasion fiscale. EMEDIA vous propose l’intégralité de sa réaction.
"« Panama Papers » il y a cinq ans, « Pandora Papers » aujourd’hui, le travail du Corsortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) basé à Washington DC, vise à révéler des fonds cachés dans des paradis fiscaux avec pour but essentiel d’échapper au fisc. La cible visée est constituée d’hommes d’affaires, d’hommes politiques et d’entreprises multinationales qui pour une raison ou pour une autre, ont de « bonnes raisons » de dissimuler une partie de leurs avoirs.
Je ne peux donc pas comprendre qu’on puisse citer le nom d’un africain qui décide d’investir dans un autre pays africain de l’argent gagné honnêtement et dont l’origine est traçable à tout moment. Aucun élément constitutif de l’évasion fiscale n’est ici présent. Aucun élément constitutif de la dissimulation n’est également présent, l’utilisation par exemple de sociétés écrans.
Les « Pandora Papers » « révèlent » donc que j’ai fait l’acquisition de blocs miniers au Niger à travers mon entreprise Atepa Group Russia. Première question : le Niger est-il un paradis fiscal ? Posons-nous d’autres bonnes
questions :
1. S’il y avait une intention quelconque de dissimulation, la société ne porterait pas dans sa dénomination le nom « ATEPA » ;
2. Pourquoi un russe peut créer une société en Afrique et un africain ne le pourrait pas en Russie ?
3. Que la firme française AREVA puisse avoir un périmètre d’exploitation au Niger ne dérange personne mais pourquoi des blocs achetés à côté par un entrepreneur sénégalais devraient-il être l’objet de scandale ?
Je signale par ailleurs qu’il n’y a pas qu’au Niger que j’ai réalisé des investissements, au vu et au su de tout le monde. J’ai créé une société ESPACE ATEPA qui a pignon sur rue sur les Champs Elysées en France. J’ai une société en Chine, plus précisément au CDB de Pékin, Atepa-China Africa Links, à Singapour, Petro Gaz Africa, etc.
J’ai fait tout cela pour inspirer tant soit peu les africains à ne pas accepter d’être, excusez l’expression, « les rois des cons ». Ce que les « blancs là font », nous pouvons faire plus et mieux.
Pour terminer, il ne faut pas confondre les gens qui volent notre argent pour aller le planquer dans des paradis fiscaux et ceux qui partent avec leur argent à l’étranger, créent des sociétés qui leur permettent d’optimiser leurs profits pour ensuite les rapatrier et réinvestir en Afrique.
J’ai un dernier mot pour les donneurs de leçons. Y a-t-il véritablement une volonté d’assainir l’espace financier international ou s’agit-il d’une guerre d’hégémonie financière ? Savez-vous que le système des « Trust » si prisé par les anglo-saxons et qui est un des meilleurs moyens de dissimuler sa fortune et d’échapper au fisc en toute légalité est encore plus pernicieux que le secret bancaire et la création de sociétés écran ? L’ICIJ gagnerait peut-être à aller fouiner de ce côté-là !"
GAMOU2021,L'UCG SE DEPLOIE A KAOLACK
L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) a déployé des agents et du matériel à Kaolack (centre) dans le cadre de la célébration du Mawlid, la naissance du prophète Mouhamed (PSL), a annoncé, dimanche, son coordonnateur.
Kaolack, 10 oct (APS) - L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) a déployé des agents et du matériel à Kaolack (centre) dans le cadre de la célébration du Mawlid, la naissance du prophète Mouhamed (PSL), a annoncé, dimanche, son coordonnateur.
’’Nous sommes à Kaolack pour porter assistance à l’ensemble des familles religieuses engagées dans les préparatifs du gamou et leur apporter une contribution symbolique en termes de matériels de nettoiement mais surtout une assistance technique avec des camions qui seront mis à disposition, en plus d’un personnel. Nous sommes dans une période de forte production de déchets’’, a notamment aasuré Mass Thiam.
Il intervenait en marge d’une cérémonie de remise de matériel dans le cadre des préparatifs du gamou de Médina Baye et de Léona, prévu le 19 octobre.
Le coordonnateur de l’UCG et sa délégation ont tour à tour rendu visite au Khalif général de Léona Niasséne , Serigne Cheikh Ahmeth Tidiane Niass et celui de Médina Baye, Cheikh Mahi Ibrahim Niass.
‘’Cette visite s’inscrit dans le cadre des activités de préparation du gamou qui est un événement international important à Kaolack. Nous avons déployé un lot de matériel assez conséquent. Et, nous avons des équipes qui sont fixes et qui seront déployées sur le terrain avant, pendant et après le gamou’’, a ajouté Mass Thiam.
Selon lui, l’UCG a déporté récemment à Kaolack une équipe de supervision depuis Dakar pour encadrer les équipes qui viennent d’être recrutées dans le cadre du programme "Xëyu ndaw ñi".
‘’Le programme "Xëyu ndaw ñi’’ concerne la mise en œuvre de 65.000 emplois. Pour le cas des métiers liés au cadre de vie c’est 12000 emplois dont 10000 réservés à l’UCG’’, a rappelé le coordonnateur de l’UCG, faisant savoir qu’à ce jour, sa structure avait recruté plus de 3000 jeunes.
Pour la région de Kaolack, a signalé Mass Thiam, ‘’nous allons recruter 800 jeunes et plus de 400 sont aujourd’hui en opération’’.
Les Khalifes généraux ont, lors de cette visite, salué le travail abattu par l’UCG à Kaolack.
‘’Le travail de l’UCG est satisfaisant à Kaolack. Ici, on ne voit plus beaucoup de moustiques comme avant. Avec l’UCG, nous voyons que Kaolack est devenu propre’’, a pa exemple dit le Khalife général de Léona Niasséne Serigne Cheikh Ahmeth Tidiane Niass.