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27 août 2025
KOULIBALY, C'EST 4 SEMAINES D'INDISPONIBILITÉ
Le verdict est tombé pour Kalidou Koulibaly. Sorti mercredi contre Sassuolo lors de la 15ème journée de Serie A en Serie A, le défenseur de Naples souffre d’une élongation au biceps fémoral de la cuisse gauche
À 38 jours du début de la CAN 2021, les mauvaises nouvelles s'accumulent pour l'équipe nationale du Sénégal. Après le forfait de Krépin Diatta et l'incertitude qui plane sur Ismaïlia Sarr, c'est Kalidou Koulibaly qui va ranger ses godasses pour au moins un mois. Sorti sur blessure lors du match Naples-Sassuolo, en Serie A, le capitaine des «Lions» souffre d’une élongation aux biceps et ne reprendra qu'à trois jours du démarrage de la CAN 2021.
Le verdict est tombé pour Kalidou Koulibaly. Sorti mercredi contre Sassuolo lors de la 15ème journée de Serie A en Serie A, le défenseur de Naples souffre d’une élongation au biceps fémoral de la cuisse gauche. C'est ce que révèlent les examens passés hier, jeudi 2 décembre. Le capitaine des Lions devrait, informe skysport, s’éloigner des terrains pour une durée de quatre à cinq semaines. Il devrait effectuer son retour le 6 janvier pour affronter la Juventus de Turin en Championnat. Soit à trois jours seulement du coup d'envoi de la CAN. En clair, c’est une mauvaise nouvelle pour le sélectionneur Aliou Cissé déjà assez préoccupé par le forfait de Krepin Diatta, touché au ligament antérieur du genou, l'incertitude qui plane sur les participations de Ismaïlia Sarr blessé au genou et contraint à un mois d'indisponibilité. Mais aussi de Bouna Sarr touché aux adducteurs.
Cette fois, le coach des «Lions» va non seulement démarrer sa préparation de la CAN 2021 sans son capitaine. Mais, il va devoir revoir ses plans face à ce casse-tête. Lui, qui, il y a une semaine s'inquiétait sur le temps de récupération très court dont disposeront les joueurs blessés. “J’encourage nos joueurs blessés et je sais que c’est difficile mais ils vont revenir plus forts. C’est normal qu’on soit inquiets. C’est une période très difficile pour les sélections car, le temps de récupération d’un joueur est assez long", déclarait-il.
En direction de la prochaine Coupe d’Afrique des nations au Cameroun (9 janvier au 12 février 2022), les Lions débuteront leur préparation dans trois semaines. Le Sénégal est logé dans le groupe B et va affronter tour à tour les équipes du Zimbabwe (le 10 janvier 2022), de la Guinée (le 14 janvier 2022), et du Malawi (le 18 janvier 2022).
SANTE MATERNELLE, DES AGENTS DE SANTE OUTILLES A KAOLACK
Quatorze agents de santé de six régions (Fatick, Kaffrine, Thiès, Louga, Saint-Louis et Kaolack) ont bouclé, jeudi, à Kaolack, une formation axée sur l’alimentation et la nutrition de la femme enceinte, du nourrisson et de l’enfant
Kaolack, 2 déc (APS) – Quatorze agents de santé de six régions (Fatick, Kaffrine, Thiès, Louga, Saint-Louis et Kaolack) ont bouclé, jeudi, à Kaolack, une formation axée sur l’alimentation et la nutrition de la femme enceinte, du nourrisson et de l’enfant, a constaté l’APS.
"Cette activité promue par le programme santé communautaire +Corps de la paix américain+ a pour objectif de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle néonatale et infantile avec beaucoup d’indicateurs dont ceux sur la nutrition", a expliqué à des journalistes l’assistant formateur dans le programme santé communautaire du "Corps de la paix Sénégal", Pape Famara Camara.
La formation qui a duré trois jours (mardi, mercredi et jeudi) était axée sur le thème : "L’alimentation et la nutrition de la femme enceinte, du nourrisson et de l’enfant, quelle approche et changement de comportement pour une meilleure santé ?".
M. Camara a indiqué que cet atelier de formation a permis de voir ’’comment faire la promotion des bons comportements et surtout lutter contre les mauvais comportements qui sapent le développement nutritionnel de l’enfant’’.
Avec l’avènement de la Covid-19, a-t-il fait observer, "les volontaires du Corps de la paix sont retournés aux Etats unis après 57 ans de service au Sénégal".
Il a rappelé que "ces volontaires américains étaient sur le terrain et faisaient des activités avec les infirmiers, les sages-femmes pour la promotion de la santé dans toute sa diversité".
En leur absence, le "Corps de la paix Sénégal" a changé de stratégie d’interventio, d’où l’importance de la tenue de cet atelier, a expliqué Camara.
"Cette formation (...) devra être réutilisée par ces participants pour ajouter une certaine valeur à leurs actions sur le terrain au bénéfice des communautés", a indiqué l’assistant formateur.
Il a déploré "une résurgence de la malnutrition et d’autres types de maladies au Sénégal" avec la crise sanitaire liée au Covid-19.
Des infirmiers-chefs de poste, des sages-femmes, des relais communautaires et des matrones des régions de Fatick, Thiès, Kaolack, Kaffrine, Louga et Saint-Louis ont pris part à cet atelier de formation.
Ils ont abordé des thèmes relatifs à la bonne nutrition et à l’inter-générationalisation de la malnutrition.
ARTISANAT, UNE FEDERATION D'ARTISANS DE PLUS POUR LOUGA
La Fédération départementale des artisans de Louga (FEDAL) mise en place, jeudi, permettra de "redynamiser" le secteur artisanal et "porter les doléances" des différents corps de métiers, a déclaré son président, Mourtada Ndiaye.
Louga, 2 déc (APS) - La Fédération départementale des artisans de Louga (FEDAL) mise en place, jeudi, permettra de "redynamiser" le secteur artisanal et "porter les doléances" des différents corps de métiers, a déclaré son président, Mourtada Ndiaye.
"Nous avons beaucoup d’associations d’artisans à Louga regroupant différents corps de métiers mais, nous avons constaté, contrairement aux autres départements, que celui de Louga ne s’était encore pas réuni en fédération", a-t-il dit en marge de la mise en place de la fédération départementale.
Au total, 25 associations artisanales du département de Louga composent la FEDAL.
M. Ndiaye qui exerce le métier de menuisier, a expliqué que ’’l’absence de fédération départementale a longtemps été un frein pour les artisans puisqu’ils sont passés à côté de beaucoup d’opportunités de financement".
Ils ont décidé de se regrouper en fédération pour "éviter ces genres de situation à l’avenir", a-t-il insisté, ajoutant que les artisans de Louga, à l’instar de ceux des autres régions, souhaitent participer au développement de leur localité.
Le président de la FEDAL a toutefois reconnu qu’il il y a beaucoup de combats à mener pour redynamiser le milieu artisanal.
La mise en place cette fédération leur permettra ’’de travailler à l’émergence’’ des différents artisans (menuisiers, maçons, bijoutiers, cordonniers, couturiers, électriciens, soudeurs métallique).
Mohamed Thiam, président de l’association des couturiers de Louga, a souligné que les artisans ont besoin de "porter leurs propres doléances".
"Dans chaque corps de métier, se pose le problème de la disponibilité de la matière première. L’idée est de voir comment, ensemble, régler cette difficulté. Toutes les autres difficultés sont spécifiques à chaque métier", a-t-il dit.
M. Thiam a par ailleurs assuré que la prochaine étape sera d’aller vers une fédération régionale.
GREVE DES TRANSPORTEURS,10 GREVISTES INTERPELLÉS À DIOURBEL
Le commissariat urbain de Diourbel a interpellé, jeudi, dix personnes notamment des transporteurs pour ’’destruction de biens publics et rébellion’’, a appris l’APS de source policière
Le commissariat urbain de Diourbel a interpellé, jeudi, dix personnes notamment des transporteurs pour ’’destruction de biens publics et rébellion’’, a appris l’APS de source policière.
’’Elles ont été interpellées pour destruction de biens publics, notamment sur trois bus de Sénégal Dem Dikk et rébellion parce qu’ils voulaient prendre à partie le commissariat’’, indique cette source.
Elle a ajouté que les grévistes ont jeté des pierres sur le Commissariat mais ont été repoussés par les policiers.
’’Ils ont continué à manifester même dans la soirée en menant une guérilla dans la ville’’, a souligné la même source qui précise que ces personnes interpellées seront présentées au procureur de la République.
SECURITE, LE TAUX DE CRIMINALITE EN CHUTE LIBRE
La Police sénégalaise a fait état, jeudi, d’une ’’tendance baissière de moins de 52,98 %’’ de l’évolution de la criminalité au premier semestre de l’année 2021 par rapport au dernier semestre de 2020.
Dakar, 2 déc (APS) - La Police sénégalaise a fait état, jeudi, d’une ’’tendance baissière de moins de 52,98 %’’ de l’évolution de la criminalité au premier semestre de l’année 2021 par rapport au dernier semestre de 2020.
’’L’analyse de l’évolution de la criminalité durant ce semestre, permet de conclure à une tendance baissière de moins de 52,98 % par rapport au dernier semestre de l’année 2020’’, a indiqué le bureau de communication et des relations publiques de la police nationale.
Le document reçu à l’APS signale que ’’durant le premier (1er) semestre de l’année 2021, la Police Nationale a enregistré d’importants résultats dans la surveillance des frontières, ainsi que dans la lutte contre la délinquance, la criminalité, l’insécurité routière et le trafic illicite des stupéfiants’’.
’’Des opérations de sécurisation ont été menées sur l’ensemble du territoire national et ont abouti à l’interpellation de vingt et un mille trois cent cinquante-huit (21.358) individus, dont deux cent soixante et un (261) de nationalités étrangères et seize mille deux cent cinquante-cinq (16.255) qui ont été présentés au parquet, avec un taux d’élucidation de plus de 99% des crimes de sang’’, détaille la même source.
Elle souligne que ’’le premier semestre de l’année 2021 a été marqué par vingt-quatre (24) cas d’atteinte à l’intégrité physique ayant entrainé mort d’homme’’.
La Police nationale indique ’’parmi ces cas, les vingt-trois (23) ont été élucidés et l’auteur du dernier (cas) est activement recherché’’.
DAKAR TOUJOURS PARALYSÉE PAR UNE GRÈVE DANS LES TRANSPORTS
Les négociations, annoncées pour démarrer jeudi matin, n'ont pas eu lieu faute d'entente entre les transporteurs et les autorités sur la manière de les mener. De nombreux travailleurs et élèves n'ont pas pu se rendre à leurs lieu de travail et école
Les transports étaient toujours perturbés jeudi à Dakar et dans plusieurs villes du Sénégal, au deuxième jour d'une grève dans ce secteur pour protester notamment contre "les tracasseries", selon des journalistes de l'AFP et des témoins.
Les négociations, annoncées pour démarrer jeudi matin, n'ont pas eu lieu faute d'entente entre les transporteurs et les autorités sur la manière de les mener, a déclaré jeudi sur la radio Rfm (privée), Gora Khouma, responsable des 14 syndicats à l'initiative du mouvement. En raison du caractère transversal des revendications, les transporteurs veulent discuter avec au moins six ministères impliqués dans la gestion du secteur dont l'Intérieur, les Forces armées, l'Environnement, le Commerce, et pas seulement avec la tutelle, a dit M. Khouma. "Nous les avons attendus mais ils (les transporteurs) ne sont pas venus. Je réitère ma disponibilité comme ministre de tutelle et quelqu'un qui porte la voix de mes collègues (ministres) à discuter" avec les grévistes, a déclaré le ministre chargé des Transports terrestres Mansour Faye, jeudi soir sur la télévision publique. "Cette grève a un (mauvais) impact sur l'économie. (Elle) a causé des désagréments aux usagers. Rien ne justifie sa poursuite" parce que "l'Etat a posé des actes forts". Il a notamment cité "l'allègement visible des contrôles routiers", un des 11 points de revendications des grévistes.
Les véhicules de transport étaient toujours rares jeudi dans la capitale où ne circulaient que quelques taxis et bus de la société publique "Dakar Dem Dikk", selon les mêmes sources. Plusieurs Dakarois utilisaient jeudi des motos ou des véhicules hippomobiles, dans la banlieue notamment, pour leurs déplacements. De nombreux travailleurs et élèves n'ont pas pu se rendre à leurs lieu de travail et école, selon des témoins interrogés par des radios et télévisions locales. La même situation prévalait dans plusieurs localités en province, selon un journaliste de l'AFP et la presse locale.
La grève a été déclenchée, initialement pour durer deux jours, par 14 organisations du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal (Custrs). Elle vise à protester notamment contre "les tracasseries causées par les policiers, les gendarmes et les agents du service des Eaux et forêts, le transport clandestin et les nombreux contrôles sur les routes", a déclaré le responsable du Custrs Gora Khouma.
Les autorités sont prêtes pour discuter avec les syndicats des transporteurs, a déclaré jeudi le directeur national des routes Mamadou Alassane Camara, sur la radio Rfm.
DIAMNIADIO EN ATTENTE DE SES HABITANTS
Tant que le train express régional ne circule pas entre Dakar et Diamniadio, c’est comme si la vie n’était pas vraiment entrée dans le grand corps urbain. L’activité y prend de façon éparse
Le Monde Afrique |
Théa Olivier |
Publication 02/12/2021
A une trentaine de kilomètres de Dakar, Diamniadio doit permettre de désengorger la capitale en accueillant entreprises et institutions.
Derrière des arbustes chétifs, les villas blanches et orange se ressemblent toutes. Sagement alignées au bord de la route, les maisons de SD-City, l’une des premières résidences de la ville nouvelle de Diamniadio, au Sénégal, tranchent avec le désordre habituel des cités subsahariennes.
Dans cet espace, où la minéralité domine, la présence humaine se résume encore à de rares habitants et aux travailleurs des chantiers toujours en cours. Seydina Touré, un commerçant installé là depuis 2018, est fier d’avoir été le premier résident. Arrivé avant même que les raccordements à l’eau et l’électricité ne soient en place.
Mais, maintenant, l’épicier-pâtissier se languit de recevoir un peu plus de voisins. Pour l’instant, il côtoie surtout les cadres et ingénieurs des sociétés de construction turques, chinoises ou indiennes venues œuvrer à ce vaste projet lancé par l’Etat sénégalais en 2014 : créer de toutes pièces une ville, à une trentaine de kilomètres de Dakar, sur 1 644 hectares. Une zone urbaine moderne, ordonnée et durable, sorte de ville modèle, financée en bonne partie par des partenariats public-privé.
Tant que le train express régional ne circule pas entre Dakar et Diamniadio, c’est comme si la vie n’était pas vraiment entrée dans le grand corps urbain. L’activité y prend de façon éparse. Ici un centre de recherche, là une entreprise… Mais une fois passée cette étape cruciale – prévue pour décembre 2021 –, les livraisons de programmes d’habitations devraient s’accélérer et donner une âme au lieu.
Le stade olympique et l’université Amadou-Mahtar-Mbow suivront. Comme l’imposant bâtiment circulaire des Nations unies qui doit réunir les trente-quatre agences – soit plus de 1 000 employés – aujourd’hui encore éparpillées dans Dakar. L’idée étant que ces structures, qui viendront jouxter la zone économique spéciale ou le centre de conférences, créent un pôle économique dynamique, tout près de l’aéroport international.
Fibre optique mutualisée
La Délégation générale de la promotion des pôles urbains (DGPU) chargée de la mise en œuvre de cette ville nouvelle a aussi validé une série de dix nouveaux projets prêts à s’enclencher. Car « la construction de la ville de Diamniadio s’inscrit dans l’ambition nationale de booster la croissance par l’investissement », rappelle Diène Farba Sarr, le délégué général. La mission de ce dernier passe donc par un suivi rigoureux des travaux, car cette ville, qui se veut innovante, durable et verte, « ne doit surtout pas répéter les erreurs d’aménagement et d’urbanisation du passé », assure-t-il.
Sur le papier, Diamniadio tient du rêve futuriste. Alors que l’accès à Internet reste un luxe sur le continent, « là, une fibre optique mutualisée permettra de proposer un Wi-Fi public en plus de desservir les administrations et grandes entreprises », se projette Dieynaba Diop Gueye, la chef de la cellule smart city à la DGPU. Cette dernière ajoute que l’épisode 2 du développement du lieu passera par « une vidéosurveillance et une gestion numérique des déchets et de l’éclairage public ».
Un projet est à l’étude avec l’aide du cabinet de conseil français Tactis, spécialisé dans l’aménagement numérique des territoires. Pour Stéphane Lelux, son président, « Diamniadio est la première ville d’Afrique à faire l’objet d’une véritable planification numérique globale au moment de sa construction ». Ce qui ne signifie pas que le projet aboutira… C’est d’ailleurs la raison pour laquelle « il va falloir éviter que les opérateurs de télécommunication occupent l’espace de façon sauvage », poursuit-il, faute de quoi le beau rêve de smart city sera compliqué à réaliser.
MINE, LE NIGERIA DECROCHE UN FINANCEMENT DE 2 MILLIARDS DE DOLLAR DES EMIRATS ARABES UNIS
Depuis quelques années, le Nigeria a entamé des efforts de diversification de son économie que l’impact de la pandémie sur la collecte des recettes a accélérés. Le développement du secteur minier est essentiel dans cette stratégie
(Agence Ecofin) - Depuis quelques années, le Nigeria a entamé des efforts de diversification de son économie que l’impact de la pandémie sur la collecte des recettes a accélérés. Le développement du secteur minier est essentiel dans cette stratégie et le gouvernement cherche donc des investisseurs.
Le Nigeria a obtenu une promesse d’investissement de 2 milliards de dollars de la part des Emirats arabes unis, au cours de l’Exposition universelle de 2020 qui se tient depuis le 1er octobre dernier à Dubaï. C’est ce qu’a annoncé cette semaine Etore Thomas, responsable du département des relations publiques du gouvernement fédéral, citant le ministre des Mines et du Développement de l’acier Uchechukwu Sampson Ogah (photo).
Selon la presse locale, ces fonds serviront principalement à la valorisation des ressources minérales du pays ouest-africain, que le ministre est allé promouvoir lors de l’Exposition. « Je dois avouer qu’il ne peut y avoir de meilleure plateforme pour présenter le sous-secteur de l’or du Nigeria que cette plateforme avec des organisations et des investisseurs mondiaux notables, des sociétés de valorisation des minéraux, des institutions financières mondiales, des sociétés de négoce de produits de base », a-t-il notamment déclaré.
Si davantage d’informations seront disponibles sur la méthode d’utilisation des fonds et les projets concernés après la signature formelle de l’accord entre les deux pays, on peut déjà s’attendre à ce que l’or soit la priorité en raison de l’intérêt que lui porte le gouvernement nigérian.
On note en effet de nombreux efforts pour accroitre les revenus générés par le secteur avec, par exemple, la construction de raffineries pour assurer la transformation locale et lutter contre l’exploitation artisanale illégale du métal jaune. Le président Muhammadu Buhari espère que ces réformes permettront bientôt à l’Etat d’engranger annuellement 500 millions $ en redevances et taxes minières.
D’autres minéraux devraient aussi être concernés, comme en témoigne le soutien des autorités au développement du projet de fer Agbaja qui devrait aboutir à la construction d’une aciérie locale. Le pays héberge des réserves de minerai de fer de plus de 2 milliards de tonnes, mais également une variété rare de nickel, du cuivre et du charbon.