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12 septembre 2025
TROIS MILITANTS DE PASTEF-LES PATRIOTES MEURENT DANS UN ACCIDENT DE LA ROUTE
L’accident a eu lieu près de Nioro du Rip, dans la région de Kaolack. ‘’Nous sommes meurtris, mais acceptons la volonté divine. Nous les pleurons en pensant surtout à leur famille’’, a réagi Ousmane Sonko
Plusieurs médias ont annoncé lundi la mort, dans un accident de la route, de trois militants de Pastef-Les patriotes, le parti du député de l’opposition Ousmane Sonko.
L’accident a eu lieu près de Nioro du Rip, dans la région de Kaolack (centre), selon le site d’information privé Emedia.
Revenant ‘’de Ziguinchor, mon convoi a fait un accident, à trois kilomètres de Nioro. Pour le moment, nous déplorons trois décès et trois blessés’’, a écrit Ousmane Sonko sur sa page Facebook.
‘’Nous sommes meurtris, mais acceptons la volonté divine. Nous les pleurons en pensant surtout à leur famille’’, a ajouté M. Sonko.
Selon plusieurs médias, l’accident a coûté la vie à un photographe travaillant pour Pastef-Les patriotes et à deux gardes du corps du député.
NOTRE VICTOIRE SUR LE NÉOCOLONIALISME PASSE PAR NOTRE SOLIDARITÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Je voudrais que nous retrouvions la solidarité des pères et héros des “indépendances”. Pourquoi nos dirigeants actuels sont-ils peureux et repliés sur eux-mêmes à ce point ?
Amina Fofana, architecte malienne proche du M5-RFP (Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques) était présente sur la chaîne panafricaine “Afrique Media”, jeudi 28 octobre 2021. Quand je l’ai entendue dire que la jeunesse malienne irait soutenir celle du Burkina qui devait manifester le 30 octobre, je me suis dit que nous étions sur la bonne voie car comment réaliserons-nous le rêve d’une Afrique libre et souveraine si nous ne nous mettons pas ensemble, si nous ne sommes pas solidaires les uns des autres ? La solidarité, qui “nous aide à voir l’autre – personne, peuple ou nation – non comme un instrument quelconque dont on exploite à peu de frais la capacité de travail et la résistance physique pour l’abandonner quand il ne sert plus, mais comme notre semblable, une aide (cf. Gn 2, 18. 20), que l’on doit faire participer, à parité avec nous, au banquet de la vie auquel tous les hommes sont également invités par Dieu” (Jean-Paul II, ‘Sollicitudo rei socialis’, lettre encyclique, 30 décembre 1987, n. 39), certains pensaient que l’Afrique l’avait complètement perdue. Amina Fofana nous enseigne qu’il n’en est rien. L’activiste malienne veut marcher dans les pas de Modibo Keïta qui disait : “Partout où l’homme africain, l’homme tout court, était asservi, bafoué, notre parti n’a pas recherché la criminelle médiation ; c’est résolument qu’il a porté aide à nos frères opprimés. Cette netteté dans nos positions, cette constance et cette fidélité, nous ont valu (et ce sera notre bonheur) la confiance de tous les patriotes africains au combat qui, demain comme aujourd’hui, trouveront chez nous le constant soutien qu’ils sont en droit d’exiger des frères engagés que nous sommes.”
Je ne sais pas si Paul Kagame connaît ce discours du premier président du Mali. Toujours est-il qu’il n’hésita pas à voler au secours du Mozambique où la ville de Mocimboa da Praia, siège d’un mégaprojet gazier, était occupée par les djihadistes depuis le 12 août 2020. Un an plus tard, les terroristes étaient chassés de cette ville portuaire par les forces armées rwandaises dirigées par le colonel Ronald Rwivanga. Ce sont 1000 soldats rwandais qui combattent actuellement dans le Cabo Delgado aux côtés de l’armée mozambicaine.
L’armée rwandaise est également présente en Centrafrique. À un journaliste qui voulait savoir pourquoi elle avait été envoyée dans ce pays d’Afrique centrale, Paul Kagame donna la réponse suivante : “Compte tenu de notre propre expérience pendant le génocide, voir une telle situation se dégrader n’est pas acceptable. Il y a une force sur place qui est censée maintenir la paix, mais elle est pieds et poings liés, comme au Rwanda. Si les forces rwandaises engagées dans le cadre de notre accord bilatéral n’avaient pas été là, les élections en Centrafrique n’auraient pas eu lieu.” C’est au nom de la solidarité africaine que le numéro un rwandais proposa son assistance à ses homologues Filipe Nyusi (Mozambique) et Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique).
Nul ne sait jusqu’où le président rwandais ira dans sa volonté de venir en aide aux pays africains confrontés au terrorisme. Une chose est sûre : à le voir agir, on ne peut s’empêcher de le comparer à Modibo Keïta qui, le 30 mai 1962, s’adressait aux Soviétiques réunis au Kremlin de Moscou en ces termes : “ Le Mali ne saura considérer sa mission comme accomplie tant qu’un seul pouce du sol africain sera occupé par les colonialistes avides.”
En écrivant ce texte, je n’ai pas d’autre intention que d’interpeller chaque Africain sur cette solidarité beaucoup vantée dans les discussions et discours mais peu visible sur le terrain. On peut reprocher bien des choses à Kagame, on peut ne pas être d’accord avec ce qu’il a fait à l’Est de la République Démocratique du Congo il y a quelques années, mais force est de reconnaître qu’il agit plus qu’il ne bavarde, qu’il vit la solidarité africaine, que celle-ci n’est pas un slogan creux chez lui. L’heure, à mon humble avis, n’est plus aux discours sur les Africains qui seraient des êtres ontologiquement solidaires pendant que les Occidentaux seraient d’affreux et indécrottables individualistes. Je voudrais que nous retrouvions la solidarité des pères et héros des “indépendances”. Leur devise était : “Le problème de l’un d’entre nous est le problème de tous.” Pour eux, si un leader africain était en difficulté, les autres devaient le soutenir, se mobiliser derrière et pour lui, comme on peut le voir dans cette déclaration de l’Algérien Ahmed Ben Bella : “Parallèlement à l’action du « Che » [Ernesto Guevara], nous menions une autre action pour le sauvetage de la révolution armée de l’Ouest du Zaïre. En accord avec Nyerere, Nasser, Modibo Keïta, Nkrumah, Kenyatta et Sékou Touré, l’Algérie apportait sa contribution en envoyant des armes via l’Égypte à travers un véritable pont aérien, tandis que l’Ouganda et le Mali étaient chargés de fournir des cadres militaires. C’est au Caire, où nous étions réunis que nous avions conçu ce plan de sauvetage et nous commencions à l’appliquer lorsqu’un appel désespéré nous fut adressé par les dirigeants de la lutte armée. Malheureusement, malgré nos efforts, notre action intervint trop tard et cette révolution fut noyée dans le sang par les assassins de Patrice Lumumba.”
Cette époque, où la solidarité des peuples dans leur lutte émancipatrice n’était pas un vain mot, n’était-elle pas belle ? Pourquoi nos dirigeants actuels sont-ils peureux et repliés sur eux-mêmes à ce point ? Pourquoi n’ont-ils pas cette hargne et ce courage de Modibo Keïta qui apporta son aide aux nationalistes du Congo, au FLN algérien, aux mouvements de libération en Angola, au Mozambique et en Guinée-Bissau, aux militants anti-apartheid ? Dans un pays, lorsque les citoyens se mettent ensemble pour prendre la rue et chasser le dictateur comme au Burkina Faso (le 31 octobre 2014) et au Mali (le 18 août 2020), cela n’est-il pas beau ? Aucune armée ne peut tenir face à la solidarité et à la détermination des citoyens. Tel est le sens du discours prononcé par Jerry Rawlings lors de son procès en 1979 : “Vingt-deux ans après l’indépendance, vous et moi continuons à cogner nos têtes contre le sort, contre le sol, en croyant que Dieu viendra nous sauver de leurs griffes. Il ne viendra pas si vous ne prenez pas vous-mêmes en main votre propre destin ! La France a tiré son salut d’une révolution. Les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Union soviétique, la Chine, l’Iran aussi ! Laissez-moi vous dire que Dieu n’aide pas les gens qui dorment. Ne comptez pas non plus sur les gros messieurs que vous voyez passer dans de belles voitures. Ils ne peuvent pas vous aider, parce que leur ventre est plein ; leurs enfants mangent à leur faim et ils ont les moyens d'aller et venir où ils veulent, comme ils veulent.”
Ceux qu’on appelle abusivement “élites” ou “intellectuels” font malheureusement partie des “gros messieurs qui sont dans de belles voitures, qui ont le ventre plein, qui ont les moyens d’aller et venir où ils veulent, comme ils veulent” alors qu’ils devraient “jouer un rôle d’accoucheur en assistant la dynamique des groupes, aider les victimes de la politique néolibérale à découvrir les effets directement réfractés d’une même cause” (Pierre Bourdieu). Serigne Diop, ministre de la Justice sous Abdoulaye Wade, estime que ces pseudo-intellectuels “sont confortablement installés dans un ordre depuis la période coloniale”. Or, ajoute-t-il, “cette situation est lourde de menaces, car porteuse d’instabilité. Cet ordre ne permet pas de réaliser les projets et programmes voulus pour les populations”.
Les Africains doivent soutenir le Centrafrique et le Mali de Modibo Keïta qui a beaucoup donné à l’Afrique. Ils ne doivent pas abandonner ces deux pays qui se battent pour s’arracher des griffes de la France “qui dit bien la voie droite et chemine par les sentiers obliques, qui m’invite à sa table et me dit d’apporter mon pain, qui me donne de la main droite et de la main gauche enlève la moitié, qui hait les occupants et m’impose l’occupation si gravement” (Léopold Sédar Senghor, ‘Prière de paix’, Paris, janvier 1945).
LIBÉRER LES ÉNERGIES TRANSFORMATRICES
Comment faire du dividende démographique, des nouvelles technologies et des ressources naturelles des leviers d'élaboration d'un nouveau contrat social sénégalais ? C'est le défi de SenePlus à travers son ouvrage collectif à lancer ce mercredi 3 novembre
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué invitant l’opinion à un échange-débat sur les thèmes abordés dans son ouvrage collectif #Enjeux 2019-2024, Sénégal, réflexions sur les défis d’une émergence publié dans la foulée de la dernière présidentielle, mercredi 3 novembre au siège de L’Harmattan Sénégal.
« SenePlus et L’Harmattan Sénégal invitent un large public à participer à une conversation autour des grandes questions abordées dans l’ouvrage collectif de 528 pages, #Enjeux 2019-2024, Sénégal, réflexions sur les défis d’une émergence.
SenePlus, qui se veut un espace d’exploration et d’expression libre et plurielle des décideurs et des leaders d’opinion, s’est ouvert à des universitaires, des éditorialistes, des activistes, des experts, des citoyens concernés, de diverses générations et avec des regards croisés, qui ont scruté les grandes problématiques et les secteurs-clés du sociétal, du culturel, de l’économique et du politique.
Cette compilation de textes écrits avec des sensibilités différentes ambitionne plutôt de dépasser la simple cartographie des obstacles et des freins au développement et de mettre en avant les exigences de bon sens qui pourraient être fédératrices d’une action commune. Elle prétend participer de manière hardie à libérer la pensée et l’action publique et individuelle. Les exigences de bon sens apparaîtront clairement au fur à mesure de l’approfondissement du processus qui mène à des conversations ouvertes, diverses et non-partisanes.
À une époque où le citoyen a peu de lisibilité sur l’offre politique, sur les partis politiques et leurs orientations idéologiques, où l’accent est plutôt mis sur des individualités présentées comme des messies, quoi de plus salutaire que de poser le débat en termes de faire société ensemble ?
Au vu de tous nos challenges, politiques et économiques, comment faire de nos cultures et de nos fondements sociétaux de véritables ressorts d’élévation de la jeunesse ? Comment transformer le dividende démographique, les nouvelles technologies de l’information et les ressources naturelles nouvellement découvertes, en leviers pour élaborer ensemble un nouveau contrat social sénégalais ?
Où voulons-nous aller et comment y parvenir ? Qui décide de l’agenda et qui s’assure du contrôle de conformité entre le cahier des charges et la mise en œuvre ? Comment s’assurer que les actes sont conformes aux promesses ?
L’invitation de SenePlus et L’Harmattan Sénégal est celle d’une conversation qui doit s’appuyer sur les acquis de notre vivre-ensemble, de notre génie politique, de nos atouts économiques et de l’impérieuse nécessité de bâtir une société plus juste et plus équitable, surtout à l’endroit des plus jeunes, des femmes, des personnes vivant avec un handicap.
La conversation est ouverte à tous. Autour d’Alymana Bathily, Penda Mbow et Pape Abdoulaye Sène, plusieurs co-auteurs de cet ouvrage collectif seront présents pour discuter de ces textes de journalistes et spécialistes émérites parmi lesquels Boubacar Boris Diop, Abdoulaye Elimane Kane, Aram Faal, Mohamed Mbougar Sarr, Elgas, Abdou Fall, Rokhaya Cissé, Selly Ba, Abdou Salam Fall, Hawa Ba, Ousseynou Beye, Almamy Wane, Ndongo Sylla, Fanny Pigeaud, Babacar Buuba Diop, Mamadou Sakho, Mamadou Mao Wane, Racine Demba, Youssoupha Mbargan Guissé, Ndiaga Gueye et bien d’autres.
Rendez-vous est pris pour mercredi 3 novembre à 16h très précises à L’Harmattan Sénégal, sur la VDN, 200 mètres avant d’arriver à la Cité Keur Gorgui quand on vient de l’UCAD. Au besoin, voici le numéro de L’Harmattan Sénégal : +221 33 825 98 58. »
par Achille Mbembe
AFRIQUE-FRANCE, CHRONIQUE D'UN SOMMET
J’ai pu constater à quel point les lésions coloniales peuvent se transmettre de génération en génération. L’oppression ne s’est pas seulement jouée sur la scène matérielle. Longtemps après la colonie, elle continue de ronger l’imaginaire
Le Nouveau sommet Afrique-France a finalement eu lieu. Beaucoup d’entre nous y avons pris part. Plusieurs milliers d’autres ont été impliqués, à un moment ou à un autre, dans le processus qui y a mené. Dans l’histoire des relations entre l’Afrique et la France, aucun autre sommet n’aura privilégié une démarche aussi participative et sollicité un nombre aussi remarquable de voix et de regards. Aucun, sans doute, n’aura suscité autant d’engouement ou de passions, aussi bien en Afrique que dans le reste du monde. La raison en est simple. Quelque chose est bel et bien en train de bouger. Une bonne partie de l’histoire des relations entre l’Afrique, la France et le monde reste à écrire et aveugles sont ceux et celles qui, rivés à leurs préjugés, ne s’en aperçoivent point.
Obsession malsaine
Les griefs portés contre la France et ses actions en Afrique sont connus depuis fort longtemps. Il n’y a, sur ce plan, aucun mystère. Très peu de connaissances neuves ayant été engrangées au cours des dernières décennies, le militantisme anti-français aussi bien continental qu’hexagonal repose sur un stock de savoirs périmés, alors même que la réalité sur le terrain n’a eu cesse de se métamorphoser. À titre d’exemple, les plus grands partenaires commerciaux de la France en Afrique subsaharienne ne sont pas des États francophones, mais l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigeria. Alors qu’en Afrique francophone la France continue de faire l’objet d’une obsession parfois malsaine, l’intérêt pour l’Afrique dans les grands milieux français ne cesse de diminuer, lorsqu’il ne se mue pas en une indifférence pure et simple.
La pauvreté du débat intellectuel sur les relations entre la France et l’Afrique n’est pas seulement criante dans les milieux militants. Elle caractérise aussi les contributions de nombre de commentateurs, voire de maints universitaires plus à l’aise lorsqu’il s’agit de répéter de recycler de vieux schémas de pensée que lorsqu’il faut entreprendre des enquêtes rigoureuses et documentées. D’où des affirmations péremptoires mais surannées, et le recours à l’imprécation et à l’anathème là ou l’on aurait plutôt besoin d’analyses pointues.
J’avais mis en place un comité composé de figures internationales indépendantes, dont la réputation ne souffrait d’aucune contestation. Ensemble, nous voulions que les débats débouchent surtout sur des propositions. Dans l’atonie générale et le cynisme ambiant, c’est en effet ce qui manque le plus. Les réflexions collectives menées au cours de ces débats ont servi de point de départ au rapport que j’ai rédigé et qui a été formellement remis au président Emmanuel Macron à l’Elysée. Mais cette réflexion collective a aussi été à la base de treize propositions dont certaines feront bientôt l’objet d’une mies en œuvre.
Brisés par le poids de l’histoire
À Montpellier, Emmanuel Macron a pu débattre de tous les sujets qui fâchent avec onze jeunes « pépites » que l’on avait sélectionnées. Pour la toute première fois dans l’histoire des relations entre l’Afrique et la France, des questions telles que le Franc CFA, les bases militaires, les interventions armées, les effets nocifs du colonialisme ont été abordées publiquement, dans une enceinte officielle, du point de vue de nombreux Africains et pas derrière des barricades ou d’autres tiers-lieux. Si, lors de cette joute, une place de choix semble avoir été accordée au passé, il ne s’agissait cependant pas d’une catharsis. L’abcès devait être crevé afin que l’on puisse passer à autre chose, et de nouvelles perspectives avaient été tracées lors des panels de la matinée. Pour ce qui me concerne, cette voix libre, cette parole sans compromission et empreinte de dignité des jeunes générations vaut son pesant d’or.
Au cours des huit derniers mois, j’ai consacré l’essentiel de mon temps à écouter toutes sortes d’histoires. Je n’ai jamais autant écouté de ma vie. J’ai pris connaissance de toutes sortes de documents et ai rencontré toutes sortes de gens. Certains ne croient en rien, pas même en eux-mêmes. D’autres n’ont aucune conscience concrète du monde. D’autres encore vivent sur un stock de réponses toutes faites à des questions d’un autre âge, qui ne se posent plus.
Parfois, j’ai éprouvé de la nausée. J’ai pu constater à quel point les lésions coloniales peuvent se transmettre de génération en génération. Pour de nombreux Africains brisés par le poids de l’histoire, la France est en effet devenue l’équivalent d’un membre fantôme. Parfois, bruyamment, ils prétendent vouloir s’en débarrasser, souvent à coup de jurons. Mais, moignons vivants au souvenir de la mutilation, ont-ils seulement mesuré la profondeur de l’attachement qu’ils ont pour leur leur prétendu bourreau ? L’oppression ne s’est pas seulement jouée sur la scène matérielle. Longtemps après la colonie, elle continue de ronger l’imaginaire.
Vainqueur 1-0 à Clermont dimanche 31 octobre en clôture de la 12e journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille, nouveau troisième, a pu encore compter sur l’apport de deux joueurs sénégalais en forme depuis le début de saison : Bamba Dieng et Pape Gueye
Vainqueur 1-0 à Clermont ce dimanche 31 octobre en clôture de la 12e journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille, nouveau troisième, a pu encore compter sur l’apport de deux joueurs sénégalais en forme depuis le début de saison : Bamba Dieng et Pape Gueye qui a choisi de porter les couleurs du pays d’origine de ses parents.
La tanière s'agrandit sur la Canebière, avec un nouveau Lion qui vient d’opter pour le Sénégal : le milieu de terrain Pape Gueye. Natif de Montreuil à l'Est de Paris, sélectionné dans les équipes de jeunes avec les Bleus, le joueur de 22 ans a donné son feu vert au sélectionneur Aliou Cissé.
L’ancien Havrais espère désormais disputer la Coupe d’Afrique des nations en janvier au Cameroun avec son coéquipier à Marseille Bamba Dieng.
Dieng s'affirme
L'attaquant de 21 ans, titulaire à Clermont ce dimanche 31 octobre (0-1), a raté une grosse occasion, avant d'initier l'action du but marseillais du Turc Cengiz Under. Avec trois buts marqués en septembre en Ligue 1, Bamba Dieng a été l'une des révélations de ce début d’exercice 2021-2022, au point d’être sélectionné à deux reprises avec le Sénégal début octobre.
REPRISE DES AFFRONTEMENTS ENTRES PARTISANS DE SONKO ET DE DOUDOU KA
De nouveaux affrontements entre partisans d'Ousmane Sonko et ceux de Doudou Ka ont eu lieu, cet après-midi, à l'aéroport de Ziguinchor, selon une source sur place.
iGFM (Dakar) De nouveaux affrontements entre partisans d'Ousmane Sonko et ceux de Doudou Ka ont eu lieu, cet après-midi, à l'aéroport de Ziguinchor, selon une source sur place.
Les faits se sont déroulés, au niveau de l'aéroport de la ville, au moment où le leader de Pastef s'apprêtait à prendre son vol pour Dakar et le représentant de l'APR débarquait à Ziguinchor, en provenance de la capitale sénégalaise, précise notre source. Et d'ajouter qu'il y a eu des blessés des deux côtés. Ils ont été évacués à l'hôpital.
Selon elle, Sonko qui fait partie de la coalition Yewwi Askan Wi, se trouvait au salon d'honneur de l'aéroport au moment des affrontements. Ces tensions font suite aux prochaines élections locales du 23 janvier 2022 auxquelles Sonko est candidat à la marie de Ziguinchor. La bataille risque de se poursuivre jusqu'au soir du scrutin.
Pour rappel, c'est la deuxième fois en l'espace de deux semaines que les partisans des deux hommes politiques s'affrontent.
PRESIDENTIELLE EN GAMBIE, DÉMARRAGE DES DÉPÔTS DE CANDIDATURES
À un mois juste de la présidentielle, c’est le branle-bas de combat dans les états-majors des formations politiques en Gambie. Depuis ce week-end, c’est le ballet incessant de candidats devant la Commission électorale indépendante
À un mois juste de la présidentielle, c’est le branle-bas de combat dans les états-majors des formations politiques en Gambie. Depuis ce week-end, c’est le ballet incessant de candidats devant la Commission électorale indépendante en vue de déposer les dossiers de candidature. L’instance électorale a en effet du pain sur la planche, vu le nombre particulièrement pléthorique de candidats-26 au total-. Ce samedi, au moins deux candidats se sont désistés tandis que les pourparlers pour les alliances de dernière minute se poursuivent.
C’est le candidat indépendant Joseph Joof qui a ouvert le bal des dépôts ce samedi. Il a été suivi par la seule femme candidate de cette présidentielle, Marie Sock avant que deux autres candidats indépendants ne viennent déposer leur dossier de candidature auprès de l’instance électorale. D’ores et déjà, l’on sait qu’Alhaji Kurang et Mathew Gomez ont dû retirer leur candidature faute de pouvoir mobiliser les dossiers requis. Ce dimanche, le ballet continue et devrait se poursuivre jusqu’à vendredi.
Parallèlement, les tractations en vue de former les alliances entre formations politiques se poursuivent. Dans les rangs de l’opposition, deux coalitions sont annoncées. D’abord entre l’universitaire Dr Ismaila Ceesay et l’ancien ministre de l’intérieur Mai Ahmet Fatty. La branche dissidente de l’APRC s’alliera derrière le parti de Mamah Kandeh, arrivé troisième à la dernière présidentielle. Tandis que l’autre branche de la formation de Jammeh, elle, soutient le président sortant, conformément au protocole d’accord annoncé début septembre dernier.
Implosion
Peut-on parler d’implosion de l’ancien parti au pouvoir ? Beaucoup d’observateurs répondent par l’affirmative. Il faut dire que la sortie de l’ancien président en exil, à la mi-octobre, n’a pas arrangé les choses. Le fantasque personnage toujours égal à lui-même a contribué à semer la zizanie dans ce qui reste de son héritage.
Après le bouclage des dépôts de candidatures vendredi prochain, la Commission n’aura que trois jours seulement pour valider ou invalider les dossiers. La Campagne démarre le 9 novembre et finit le vendredi 2 décembre, l’avant-veille du scrutin.
D MÉDIA ET LA RADIO DES MILLE COLLINES, LA COMPARAISON DE PAPE MAHAWA DIOUF
Interrogé par Khalifa Diakhaté sur l’affaire fiscale qui mine le groupe médiatique D-Média, Papa Mahawa Diouf a d’abord précisé que le Gouvernement n’a rien à voir avec cette histoire. « Ces évènement récents n’ont rien à voir avec l’Etat.
Interrogé par Khalifa Diakhaté sur l’affaire fiscale qui mine le groupe médiatique D-Média, Papa Mahawa Diouf a d’abord précisé que le Gouvernement n’a rien à voir avec cette histoire. « Ces évènement récents n’ont rien à voir avec l’Etat. Un redressement fiscal, n’importe quelle société privée en a », a-t-il indiqué.
Se livrant à un véritable réquisitoire, le Directeur de l’ASPTT a épinglé l’attitude du patron de D-Media qui avait éconduit les huissiers qui étaient présents, le 8 octobre dernier, dans les locaux de ce groupe, pour une mission d’inventaire. Pour Pape Mahawa Diouf, « D-Média est une menace pour la démocratie ». « Parce ce que, martèle-t-il, considérer un média comme une arme personnelle pour régler ses comptes, c’est dangereux. C’est comme la radio des Milles Collines ( NDLR : radio de triste mémoire qui activement contribué à la propagande contre les populations tutsies durant le génocide au Rwanda). J’assume mes propos. Quand je vois une menace, je le dis. Si l’on arrête pas cette dynamique, on va tous se mettre en danger ».
Un parallèle qui ne manquera pas de faire des vagues.
Alioune sow est emporté par la vague de contestation des ses partisans de Rewmi. Des sources dignes de foi nous informent que le maire sortant n’a pas était retenu pour porter la candidature de BBY dans la commune de Thiès-Ouest.
Alioune sow est emporté par la vague de contestation des ses partisans de Rewmi. Des sources dignes de foi nous informent que le maire sortant n’a pas était retenu pour porter la candidature de BBY dans la commune de Thiès-Ouest.
Idrissa Seck a porté son choix sur Fatoumata Binta Bass, militante convaincue du parti Rewmi par ailleurs conseillère municipale à la commune de Thiès-Ouest.
Ligue 1 française d’abord Habib Diallo marque ses 5 et 6ème buts de la saison. Titulaire avec Strasbourg, il a inscrit le doublé permettant au Racine de largement s’imposer devant Lorient 4 buts à 0. Idrissa Gana et le PSG se sont difficilement défaits
Ligue 1 française d’abord Habib Diallo marque ses 5 et 6ème buts de la saison. Titulaire avec Strasbourg, il a inscrit le doublé permettant au Racine de largement s’imposer devant Lorient 4 buts à 0. Idrissa Gana et le PSG se sont difficilement défaits du piège lillois 2 buts à 1....
Premier League Sadio Mané dépasse Didier Drogba au classement des meilleurs buteurs africains de ce championnat, penaltys exclus . Avec son 101ème but inscrit ce samedi face à Brighton, il devient le meilleur artificier devant son coéquipier Mo Salah et la légende ivoirienne . Cheikhou Kouyaté et Crystal Palace ont créé la sensation en allant s’imposer sur la pelouse de Manchester City 2 buts à 0. Comme une formalité, Édouard Mendy et son Chelsea très en forme sont sortis victorieux du duel à Saint James Park face à Newcastle 3 à 0. Ismaïla Sarr était titulaire mais Watford s’incline à domicile devant Southampton 1 à 0.
En Liga espagnole, Mamadou Loum Ndiaye multiplie les bonnes performances avec Deportivo Alavés. Après son premier but en milieu de semaine, il a joué l’intégralité du match lors du nul obtenu au Camp Nou face à Barcelone 1 but partout.
En Série A Kalidou Koulibaly voit rouge. Lors du succès de Naples face à Salernitana, le défenseur Napolitain a été expulsé à la 77ème minutes.
En Belgique, Pape Makhtar Gueye a planté son 9ème but de la saison, lors de défaite de Oostand face à Malines 4 à 2.
En super League suisse Grasshopper est allé s’imposer sur la pelouse du Fc Sion grâce à un but de Kaly Sène….
En Turquie pour terminer Mame Baba Thiam retrouve le chemin des filets avec Keyserispor. Grâce à sa tête dans les ultimes minutes du match, ils se sont imposés devant Fatih Karahumruk 2 à 1.