Au champ gazier Grand Tortue Aymeyim (Gta), se trouvant à la frontière sénégalo - mauritanienne, le début de l’étape de la production semble imminent.
Le Sénégal est déjà producteur de pétrole. À présent, c’est le projet gazier qui s’apprête à passer à l’étape de la production. En effet, selon la compagnie pétrolière British Petroleum (Bp), «tous les éléments clés du développement de Grand tortue Ahmeyim (Gta) sont désormais en place sur le champ et l’accent est mis sur le démarrage en toute sécurité du projet.»
En effet, la compagnie gazière qui détient la majorité des actions sur le projet, indique que le navire de gaz naturel liquéfié flottant Flng a récemment commencé à recevoir des hydrocarbures dans le cadre de la prochaine phase de test.
Mais, précise-t-elle que cela a été réalisé grâce au transporteur de Gnl British Sponsor, qui a été amené sur la plate-forme Gta avec une cargaison de Gaz naturel liquéfié, pour fournir une source de gaz pour les tests d’équipement et la mise en service précoce, avant que le gaz ne soit disponible à partir des propres puits du projet.
Pour le volet sous-marin, toutes les structures majeures qui composent le système sous-marin ont maintenant été installées avec succès, informe Bp dans sa gazette de novembre. Les deux pipelines reliant les puits au navire de production, de stockage et de déchargement flottant (Fpso) «ont été préparés, prêts pour le démarrage», ajoute la compagnie.
À présent, assure-t-elle que le travail progresse bien. L’équipe finalise et teste les conditions de démarrage et d’introduction du gaz depuis les puits, dit-elle.
DIOMAYE FAYE ATTENDU AUX EMIRATS ET AU QATAR
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar, jeudi, pour une tournée devant le mener aux Émirats arabes unis et au Qatar, a annoncé la présidence sénégalaise.
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar, jeudi, pour une tournée devant le mener aux Émirats arabes unis et au Qatar, a annoncé la présidence sénégalaise.
Aux Émirats arabes unis, le président Faye va effectuer une visite officielle de 72 heures à compter de jeudi à l’invitation de son Altesse Mohamed Bin Zayed.
Bassirou Diomaye Faye va par la suite se rendre vendredi à Doha, au Qatar, pour participer à Forum consacré aux enjeux globaux, a indiqué la présidence dans un message partagé sur le réseau social X.
LES ÉCLAIRAGES DE L’ANACIM SUR LES PLUIES D’HORS SAISON À DAKAR
Depuis le mardi 3 décembre, de faibles pluies inhabituelles pour la saison sont observées à Dakar et dans plusieurs régions du Sénégal. Mor Kébé, ingénieur prévisionniste, explique les origines de ce phénomène et alerte sur les précautions à prendre.
Depuis ce mardi 03 décembre, de faibles pluies sont notées à Dakar. Une situation qui a tendance à interpeller de nombreuses personnes, pas habituées à voir des pluies au mois de décembre.
Mor Kébé a apporté des éclairages sur cet état de fait. Ainsi, l’ingénieur prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) indique qu’ « il s’agit d’une situation qui a été prévue par l’ANACIM depuis le lundi dernier et qui se caractérise par une forte couverture nuageuse et une baisse notable des températures et de fortes précipitations touchant principalement les régions du Nord comme Saint-Louis, Louga, Linguère, et de l’Ouest aussi comme la région de Dakar, Thiès et une partie de Mbour. Et dans une moindre mesure ces précipitations ont touché Podor, Diourbel… Ce phénomène météorologique est typique de la période de fraicheur, et nous l’appelons souvent pluie d’hors saison puisque ce n’est pas causé par la dynamique des pluies qu’on a l’habitude d’observer pendant la période des pluies ».
Toujours selon le prévisionniste, « c’est également connu comme ‘‘pluie de mangue’’ en wolof. Cette appellation s’explique par le fait que l’apparition de ces pluies accélère le murissement des grappes de mangue qui sont accrochées aux branches », nous explique-t-il.
Mor Kébé ajoute par la suite que ces pluies sont dues à un conflit de masses d’air venant d’Europe qui descend pour trouver une masse d’air chaud et sec localisé sur le continent africain.
Leur mélange au-dessus de l’Afrique de l’Ouest conduit à la formation de nuages qui se développent progressivement, entrainant ainsi des précipitations sous les régions du Nord et de l’Ouest.
Par ailleurs, il apporte des précisions concernant la dangerosité des conséquences de ces pluies qui avaient fait des ravages il y a quelques années au Sénégal.
« Ce type de phénomène s’observe le plus souvent pendant les périodes de fraicheur et peut parfois avoir des conséquences dramatiques sur les populations. On se rappelle la situation du 9 au 11 janvier 2002 qui a été marquée par des quantités extrêmes de pluie et une fraicheur intense dans les régions du Nord et de l’Ouest. C’est un phénomène qui avait causé la mort de plusieurs personnes et de nombreux animaux, en plus de pertes agricoles importantes. C’est pourquoi maintenant les alertes météorologiques sont pour faire face à ce genre de phénomènes. Elles permettent aux populations de prendre les mesures de précaution pour éviter les dangers. En termes de perspectives, on peut dire que cette situation risque de nous intéresser aujourd’hui jusqu’au jeudi soir. C’est pourquoi nous demandons aux populations de se mettre à l’abri pour éviter les coups de fraicheur mais aussi de protéger le bétail et les récoles ».
CAN FÉMININE HANDBALL, LES LIONNES EN DEMIE-FINALE
Le Sénégal crée la surprise à la CAN féminine de handball 2024. Les Lionnes viennent de battre le Cameroun ce mercredi 4 décembre en quart de finale. Le score final est de 26-19 pour les Sénégalaises.
Le Sénégal crée la surprise à la CAN féminine de handball 2024. Les Lionnes viennent de battre le Cameroun ce mercredi 4 décembre en quart de finale. Le score final est de 26-19 pour les Sénégalaises.
Les Camerounaises étaient vice-championnes il y a deux ans. Ce succès permet ainsi au Sénégal de rejoindre le dernier carré où il affrontera la Tunisie vendredi. Les Lionnes rejoignent d’ailleurs les demies pour la 2ème année de suite après la 4ème place obtenue lors de la dernière CAN, à domicile. L’autre demi-finale opposera l’Angola, tenante du titre, à l’Egypte. Les Egyptiennes ont battu la RD Congo, pays organisateur, 23-22.
LE SÉNÉGAL CRÉE L’EXPLOIT FACE AU CAMEROUN ET FILE EN DEMIES
Les Camerounaises étaient vice-championnes il y a deux ans. Ce succès permet ainsi au Sénégal de rejoindre le dernier carré où il affrontera la Tunisie vendredi.
Le Sénégal crée la surprise à la CAN féminine de handball 2024. Les Lionnes viennent de battre le Cameroun ce mercredi 4 décembre en quart de finale.
Le score final est de 26-19 pour les Sénégalaises.
Les Camerounaises étaient vice-championnes il y a deux ans. Ce succès permet ainsi au Sénégal de rejoindre le dernier carré où il affrontera la Tunisie vendredi.
Les Lionnes rejoignent d’ailleurs les demies pour la 2ème année de suite après la 4ème place obtenue lors de la dernière CAN, à domicile.
L’autre demi-finale opposera l’Angola, tenante du titre, à l’Egypte. Les Egyptiennes ont battu la RD Congo, pays organisateur, 23-22.
UEMOA, L’INFLATION PROJETÉE À 3,6% À FIN 2024
S’agissant des finances publiques, souligne M. Kassi Brou, la consolidation budgétaire se poursuit. Le déficit budgétaire s’est situé à 3,5 % à fin septembre 2024, contre 5 % un an plus tôt.
Le taux d’inflation devrait connaître une légère baisse en 2024. Il est projeté à 3,6 % à la fin de l’année, contre 3,7 % en 2023, a fait savoir le Gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Jean-Claude Kassi Brou a fait cette déclaration à l’ouverture du Comité de politique monétaire (CPM) ce matin au siège de la BCEAO à Dakar.
En outre, « le dynamisme de l’ensemble des secteurs laisse augurer pour l’année 2024 une croissance robuste, projetée à 6 % (contre 5,3 % en 2023) », constate le Gouverneur de la BCEAO.
S’agissant des finances publiques, souligne M. Kassi Brou, la consolidation budgétaire se poursuit. Le déficit budgétaire s’est situé à 3,5 % à fin septembre 2024, contre 5 % un an plus tôt.
LES TECHNICIENS SUPÉRIEURS DE SANTÉ EN GRÈVE DE 48 HEURES
Ils demandent leur intégration dans leurs nouveaux corps d’accueil, le portage et la revalorisation des indemnités et le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans.
Après l’Association des Internes et Anciens internes des Hôpitaux du Sénégal (AIAHS) et les Médecins en Spécialisation (DES), les Techniciens supérieurs de santé ont décidé d’observer un mouvement d’humeur.
Affiliés au Syndicat Autonome des Techniciens Supérieurs de Santé (SATSUS), les techniciens demandent leur intégration dans leurs nouveaux corps d’accueil, le portage et la revalorisation des indemnités et le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans.
Face à l’omerta du ministre de Santé et de l’Action sociale, ils ont décidé de dérouler 48 heures de grève le mercredi 4 et jeudi 5 décembre 2024 sur toute l’étendue du territoire.
MAÏMOUNA NDOUR FAYE EXHIBE SES PREUVES DE CONFORMITÉ
"Nous sommes aujourd’hui en possession de tous les documents. Et nous les avons transmis hier au ministère de la Communication", a-t-elle dit en conférence de presse ce mercredi..
La directrice du groupe 3M Universel, éditeur du site internet AZ Actu et de la télévision 7TV, a fait une conférence de presse à la suite de celle du CDEPS pour apporter beaucoup plus de précisions sur les raisons pour lesquelles le ministère de la Communication a omis ces organe de presse sur la listes des médias confirmés.
Selon Maimouna Ndour Faye, à ses débuts, 3M Universel «était une agence de production audiovisuelle et en 2015 AZ Actu est lancée ».
En 2018, elle a aussi lancé 7TV en respectant toutes les procédures relatives aux bases légales. Sur ce, elle révèle des correspondances avec le CNRA, l’ARTP, un huissier de justice pour montrer la légalité de ses médias.
«Nous exerçons notre métier en toute légalité et contrairement à ce que est en train de faire croire à l’opinion publique nationale. Nous sommes aujourd’hui en possession de tous les documents. Des documents que nous avons transmis hier au ministère de la Communication. Nous ne pouvons pas et ne devrions figurer sur une liste de médias supposés être non conformes si le travail de vérification et de conformité avait été mené par le ministère de la Communication qui est notre tutelle. Nous nous insurgeons contre cette démarche. Il y a l’avis de constitution de la société 3M universel, la licence exploitée par 7TV octroyée en 2011 par l’Etat du Sénégal. La licence appartenait à une société dénommée Media Tech », déclare la directrice du groupe.
Qui poursuit: «Nous avons signé avec cette société un contrat d’achat et cession de la télévision LCS et de toutes les fréquences qu’elle détenait. Il y a la décision de l’ARPT qui valide cette licence. Il y a un protocole d’accord entre MEDIA AFRIQUE ET 3 M UNIVERSEL qui a fait l’objet d’une étude fiduciaire. Il s’agissait de la cession totale de toutes les fréquences télé et radio et du matériel d’exploitation de la chaîne de télé LCS. Nous avons lancé, par la suite, les procédures de conformité pour informer le CNRA du changement de dénomination. La même procédure a été intentée à l’endroit du ministre de la Communication de l’époque et de l’ARTP », ajoute-t-elle.
Selon Maimouna Ndour Faye, le directeur de la Communication lui a indiqué les raisons pour lesquelles ses médias ont été bannis. «Il s’agissait de fournir l’autorisation de diffuser en tant que 7TV, le cahier de charges et le contrat de diffusion avec la TDS ». Document qu’elle dit détenir.
PÉTROLE, LES CHIFFRES OFFICIELS DES VENTES EN NOVEMBRE
Le ministère du Pétrole renseigne qu’au cours du mois, «trois (3) cargaisons d'un volume total équivalent à 2,89 millions de barils ont été enlevées et commercialisées sur le marché international.»
iGFM - (Dakar) Au niveau du champ Sangomar, la production et la commercialisation des barils de pétrole continue. Le ministère a dévoilé le volume qui a été vendu pour le mois de novembre.
Le ministère du Pétrole et des énergies a fait son point habituel, sur les ventes de cargaisons de pétrole brut sénégalais. La production totale du site de Sangomar, pour le mois de novembre 2024, s’est placée à 2,94 millions de barils de pétrole brut, informe-t-il.
Le ministère du Pétrole renseigne qu’au cours du mois, «trois (3) cargaisons d'un volume total équivalent à 2,89 millions de barils ont été enlevées et commercialisées sur le marché international.»
La bonne nouvelle, c’est qu’en 2024, la production annuelle devrait s’établir autour de 15 à 16 millions de barils de pétrole brut. «Ce nouvel objectif est au-dessus de la cible initiale de 11,7 millions de barils», indique le ministère du Pétrole.
Et jusqu'au 1er Décembre de cette année, ce sont 14 millions de barils de pétrole qui ont été produits au niveau du champ pétrolier de Sangomar, selon les chiffres publiés ce mercredi par le ministère du Pétrole.
Et à la fin du mois de novembre, l’ensemble des puits de production a pu être démarré, informe-t-il. L'objectif étant d’extraire 100 000 barils de pétrole par jour.
FAMARA IBRAHIMA CISSÉ POUR UNE RÉFORME BANCAIRE AU SERVICE DES SÉNÉGALAIS
Le président de l’ACSIF a dénoncé certaines pratiques bancaires freinant le taux de bancarisation au Sénégal. Il propose des solutions pour préserver la souveraineté économique et protéger les consommateurs.
Famara Ibrahima Cissé, président de l’ACSIF, était l’invité de la matinale « Salam Sénégal » sur la RSI. Il a abordé le combat qu’il mène contre certaines pratiques bancaires au Sénégal, soulignant que le taux de bancarisation demeure faible, en partie à cause de ces pratiques et de certains aspects culturels. « Dans notre culture, il est habituel de garder de l’argent à la maison plutôt que de le déposer dans une banque. Face à cette situation, nous avons décidé de lancer une campagne de sensibilisation pour inciter les populations à se tourner vers les banques », a-t-il déclaré.
Cependant, il précise : « Nous ne sommes pas opposés aux banques, car elles ont un rôle crucial à jouer dans la réduction des déséquilibres sociaux. En revanche, nous critiquons certaines de leurs pratiques au Sénégal. » Le pays compte actuellement 34 banques et 4 établissements financiers, dont une majorité sont étrangers. Selon Ibrahima Cissé, cela représente un risque pour la souveraineté économique du pays, arguant que « confier notre argent à ces banques pourrait faciliter des actions néfastes pour notre économie ». Il ajoute que « ces banques financent des entreprises créatrices d’emplois, mais il est dangereux de laisser ce pouvoir entre les mains d’entités étrangères. De plus, la plupart des banques présentes au Sénégal semblent être plus préoccupées par le profit commercial que par le développement économique du pays. »
Avec un objectif de rehausser le taux de bancarisation, il reste conscient du besoin d’une meilleure éducation financière au sein de la population, surtout face à la problématique des nombreux comptes dormants. Pour adresser ces enjeux, le président de l’ACSIF appelle l’État du Sénégal à établir des banques nationales et à encourager les entrepreneurs sénégalais à investir dans le secteur bancaire, qu’il considère comme hautement productif. Ibrahima Cissé souligne également le défi de la mobilité bancaire, mentionnant les coûts élevés associés à un changement de banque, tels que les frais pour l’attestation d’engagement ou de non-engagement.
Pour lui, il est urgent d’instaurer des lois protectrices pour les clients, semblables à celles existant dans d’autres pays : « Nous demandons la création d’une législation sur le surendettement, la mise en place d’une commission de lutte contre le surendettement, mais aussi l’adoption de lois régissant le délai de grâce et le délai de rétroaction. En outre, il est crucial d’introduire un fonds destiné à couvrir les frais de justice. »