Le Sénégal a remporté quatre prix spéciaux au 27e FESPACO, dont le prix de l’intégration du ‘’Meilleur long métrage fiction’’ de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), remis au réalisateur Mamadou Dia pour son film ‘’Baamum Nafi (Le père de Nafi en pulaar), vendredi, a constaté l’APS.
Le Sénégal, pays invité d’honneur de cette 27e édition du Fespaco, a fait carton plein lors de la cérémonie officielle de remise des prix spéciaux de la plus grande manifestation cinématographique africaine.
Ils ont été honorés lors d’une cérémonie organisée dans la soirée par l’Uemoa, en présence du président de sa commission, Abdoulaye Diop, et des ministres de la Culture de Côte d’Ivoire et du Togo.
Le prix du meilleur long métrage fiction a été remis à Mamadou Dia, tandis que le prix du meilleur court métrage est revenu à Moly Kane pour son film ‘’ Serbi ou Les tissus blancs’’. Aïssa Maïga décroche, elle, le prix du meilleur documentaire pour son film ‘’Marcher sur l’eau’’.
Très ému, le réalisateur de ‘’Baamum Nafi’’, accompagné de son actrice principale Aïcha Talla, s’est dit très ‘’heureux d’obtenir le prix de l’Uemoa pour l’intégration’’ d’un montant de huit millions de francs CFA.
‘’Le film parle d’intégration parce qu’il a été tourné dans une ville imaginaire frontalière entre la Mauritanie et le Sénégal. En parler, c’est important’’, a-t-il souligné.
Il est d’autant plus content, souligne-t-il, que ‘’le film a été autoproduit avec peu de moyens’’.
Le film ‘’Baamum Nafi’’ met face à face deux visions de l’islam incarnées par deux frères, Thierno et Ousmane, un imam et un candidat à la mairie. Le vrai enjeu de la bataille fratricide renvoie à la manière dont une petite ville glisse vers l’extrémisme religieux.
A travers ce film, Mamadou Dia invite à la réflexion sur la mécanique du terrorisme.
Le prix du meilleur court métrage de l’Uemoa, d’un montant de cinq millions de francs CFA, a été remis au réalisateur Moly Kane pour son film ‘’Les tissus blancs’’. C’est d’ailleurs la deuxième fois que Kane remporte cette distinction de l’Uemoa, après celle obtenue en 2013.
‘’Je suis très ému et content pour mon peuple. Je pense à toutes les personnes qui ont travaillé dans ce film et à mon professeur Abel Aziz Boye qui m’a tout donné (…)’’, a-t-il déclaré.
Il confie que c’est un parcours de combattant depuis ses début dans le cinéma, avant d’inviter à rendre grâce à Dieu.
Le film ‘’ Serbi ou les tissus blancs’’ raconte le traumatisme d’une jeune future mariée qui tente à tout prix de retrouver sa virginité perdue.
La veille de son mariage, Zuzana Gaye, personnage interprété par Madjiguène Seck, parcourt les rues de Dakar, de sa banlieue natale à un hôpital du centre-ville, en quête de solutions à son problème : effacer son passé et devenir la femme qu’on attend d’elle, avec la complicité de sa mère, de sa sœur et de son ex-copain.
Le réalisateur Moly Kane compte dénoncer ainsi ‘’l’hypocrisie’’ qu’il y a autour de ce rite traditionnel pratiqué par plusieurs ethnies au Sénégal, en Afrique et même ailleurs dans le monde.
Le Prix du meilleur documentaire de l’Uemoa, d’un montant de cinq millions de francs Cfa, a été remporté par Aïssa Maïga pour son film ‘’Marcher sur l’eau’’.
Au-delà du réchauffement climatique qui dérègle tout dans nos sociétés, le film ‘’Marcher sur l’eau’’ raconte avec poésie et humanisme la vie de ces communautés peuls victimes des aléas de la nature.
Le Sénégal a par ailleurs remporté le prix de la meilleure série télévisée avec ‘’Wala Bock, comment va la jeunesse’’ de Fatoumata Kandé Senghor. ’’C’est une série singulière qui mélange documentaire et fiction’’, a analysé le jury présidé par le Français Frédéric Lavigne.
La réalisatrice nigérienne Aicha Macky a remporté le prix de la meilleure réalisatrice de la Communauté économique des Etas de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour son film ‘’Zinder’’.
Elle succède ainsi à la réalisatrice sénégalaise Angèle Diabang, qui l’avait remporté au Fespaco 2019 pour son film ‘’Un air de kora’’.
Le réalisateur Yoro Mbaye qui participait au ‘’Ouaga film lab’’, organisé en marge du Fespaco, a obtenu le ‘’Prix Sud écriture ‘’ pour son projet de film ‘’Fagadaga’’. Il obtient une bourse de résidence d’écriture en Tunisie.
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FRANCE OU RUSSIE, QUI CHOISIR ?
Même si elle perd des soldats, qu'elle y dépense des sommes importantes, la France ne peut prendre la décision de quitter le Mali. Elle doit se souvenir qu'elle est au moins en partie, responsable du chaos en cours dans le Sahel
Qui choisir entre la France et la Russie ? Le Mali est-il obligé de faire un choix entre l’une ou l’autre ? Les autorités militaires à Bamako doivent-elles céder à la pression de Paris qui menace de se retirer si les mercenaires de Wagner arrivaient au Mali pour combattre les djihadistes ?
Avec ce bras de fer, cette remise en cause de partenariat exclusif en matière militaire, n’assiste t’on pas à la fin du système de pré carré qui permettait à Paris de rayonner dans ses anciennes colonies ?
SONKO LANCE L'OFFENSIVE SUR DAKAR
Pastef a investi ses candidats dans les 19 communes de la capitale. Même s’il appartient au comité d’arbitrage d’entériner les choix, le parti de Sonko a tout de même les ambitions de bousculer les sortants de Taxawu Dakar
A peine leur retour signé au sein de la coalition Yewwi askan wi, après une brève suspension de leurs activités, Pastef lance des piques à ses alliés. «Notre compagnonnage ne peut se faire dans la tromperie. Nous avons dit générosité, mais la générosité doit aller avec responsabilité. Chacun de nous a la confiance des Sénégalais mais ils n’accepteront plus d’être trompés», dit hier le coordonnateur départemental de Pastef Dakar, Abass Fall, devant les représentants de la coalition, Awa Diène, El Hadji Malick Diop qui assistaient à la cérémonie d’investiture des candidats de Pastef aux candidatures de Yewwi askan wi dans la capitale. Et il faut souligner que les camarades de Sonko ne lâchent rien puisqu’ils ont placé leurs hommes dans les 19 communes de Dakar à l’exception de Ouakam et des Parcelles Assainies.
Abass Fall et Cie n’ont pas épargné les mairies contrôlées par Taxawu Dakar de Khalifa Sall, y compris la Ville. Mais les Patriotes ont étalé leurs profondes divergences autour de ces deux communes. «Dans ces communes, le vote n’est pas fini», avance le responsable Ousseynou Ly. «C’est faux !», rectifie fort, dans une salle archicomble, un militant de Pastef Ouakam du nom de Mame Balla Tall, pancarte à l’effigie du candidat Abdou Karim Diallo en main. Ce dernier aurait remporté les primaires dans cette localité mais n’a pas été investi. Face à la presse, Abass Fall tente de tempérer et de relativiser : «C’est tout à fait normal que certains, avec beaucoup de passion, montrent quelquefois leur désaccord.» Mais dans son discours, il a été beaucoup plus dur. «Nous avons dit don de soi pour la Patrie. Ce sont des sinécures, ce ne sont pas de belles photos, ce ne sont pas des tiraillements pour des postes. Celui qui se bat juste pour occuper des postes au sein de Pastef, ignore alors la philosophie du parti», crache le patron départemental de Pastef, sans doute à l’endroit des jeunes contestataires de la coordination de Ouakam. Toutefois, il a rappelé «que de chemin parcouru, que d’obstacles franchis, que des jalousies évacuées, que de méchanceté encourue et ce n’est pas fini. Mais nous avons cette force à franchir tous les obstacles». Cependant, ajoute-t-il, «aucune puissance intérieure ou étrangère, une puissance obscure ou qui avance la tête devant ne peut arrêter la marche de Pastef».
Les 19 candidats de Pastef
La présentation des candidats de Pastef s’est déroulée dans une ambiance de meeting politique au rythme des «vuvuzela», des «Assiko» qui n’ont pas laissé Abass Fall indifférent avec ses pas de danse. Il s’agit de Ababacar Tambedou (Grand-Yoff), Awa Tall (Dieuppeul-Derklé), Abdoulaye Samb (Ngor Almadies), Boubacar Diallo (Cambérène), Thierno Sy (Mermoz-Sacre Cœur), Marie Helène Diouf (Gorée), Justin Correa (Hann-Bel Air), Alpha Nabe représenté par Al Demba Mbaye (Plateau), Ibrahima Minte (Biscuiterie), Boubacar Diallo (Grand-Dakar), Assane Mbengue (Yoff), Abou Ndiaye (Hlm), Ousmane Fall (Gueule Tapée Fass Colobane), Souleymane Camara (Sicap Liberté), Demba Dioum (Médina), Abou Samath Diokhane (Fann Amitié Point E), Maïimouna Dièye (Patte d’Oie), Abass Fall (Ville de Dakar).
POUR LA COUPE ARABE, L’ARBITRE ASSISTANT SENEGALAIS, DJIBRIL CAMARA, SELECTIONNE
Arbitre assistant, Djibril Camara a été sélectionné pour la Coupe arabe de la Fifa, prévue du 30 novembre au 18 décembre prochain à Doha, au Qatar
Arbitre assistant, Djibril Camara a été sélectionné pour la Coupe arabe de la Fifa, prévue du 30 novembre au 18 décembre prochain à Doha, au Qatar.
L’arbitre assistant sénégalais, Djibril Camara, fera partie de la liste des 52 officiels retenus pour diriger les rencontres de la Coupe arabe de la Fifa, prévue du 30 novembre au 18 décembre prochain à Doha, au Qatar. Camara a officié durant la Coupe du monde 2018 en Russie. Il était avec El Hadj Malick Samba l’un des deux assistants de l’arbitre Malang Diédhiou avec qui ils formaient le trio sénégalais.
Selon un communiqué publié sur le site de la Fifa, «la Commission des arbitres a désigné 52 arbitres (12 arbitres, 24 arbitres assistants et 16 arbitres vidéo) originaires de 27 pays et des six confédérations pour officier lors de l’édition inaugurale de cette compétition». Parmi eux, il y a huit officiels africains, deux arbitres, quatre arbitres assistants et deux arbitres vidéo, précise la Confédération africaine de football (Caf). «Nous tenons à féliciter les arbitres qui ont été sélectionnés pour la Coupe arabe de la Fifa, je sais qu’ils feront la fierté de la Caf», a dit son Secrétaire général, Veron Mosengo-Omba, cité par le site de l’instance dirigeante du football continental. «Il s’agit d’une grande scène pour eux afin de montrer le travail qu’effectue la Caf pour élever les standards de l’arbitrage à un autre niveau», a-t-il ajouté, se disant convaincu que le programme de l’instance dirigeante africaine devrait lui permettre de produire «plus d’arbitres de classe mondiale».
Veron Mosengo-Omba a souligné, dans cette perspective, «la formidable collaboration» de la Fifa avec la Caf dans le soutien et la formation des arbitres africains. Le directeur de l’arbitrage de la Caf, Eddy Maillet, s’est aussi félicité de la présence de ces officiels africains à ce tournoi. «C’est une excellente opportunité pour les arbitres d’être au Qatar et de s’adapter aux conditions et à l’environnement en perspective de la Coupe du monde de la Fifa prévue l’année prochaine», a déclaré l’ancien arbitre. Il a ajouté : «Le groupe sélectionné doit profiter de l’opportunité, nous les surveillerons et prendrons en compte les commentaires des évaluateurs de la Fifa.» «Nous recherchons des performances solides de notre groupe d’élite, et la Coupe arabe de la Fifa préparera également notre groupe pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations en janvier prochain, au Cameroun», a indiqué Eddy Maillet.
Outre Djibril Camara, qui avait pris part au dernier tournoi de la Concacaf (Confédération de l’Amérique du Nord et du Centre), du 10 juillet au 1er août 2021 à Dallas (Usa), Bakary Gassama (Gambie), Janny Sikazwe (Zambie) et Elvis Nouue (Cameroun) comptent parmi les officiels africains désignés pour ce tournoi arabe de la Fifa. Il y a aussi Jerson Dos Santos (Angola), Zakhele Siwela (Afrique du Sud), Redouane Jiyed (Maroc) et Ibrahim Aly Elsaid (Egypte).
La Coupe arabe de la Fifa, qui réunit 16 équipes du monde arabe (Asie et Afrique), se présente comme une occasion de découvrir l’ambiance au Qatar et des stades qui accueilleront les rencontres du Mondial 2022. Cette compétition démarrera le 30 novembre prochain, avec le match devant opposer la Tunisie à la Mauritanie, au Ahmad Ben Ali, stade situé à Al Rayyan. La finale aura lieu le samedi 18 décembre 2021, au stade Al Beyt.
COUPE CAF, LES DIAMBARS DANS DE SALLES DRAPS AU NIGERIA
L'équipe des Diambars de Saly a été très mal accueillie au Nigeria, ce vendredi, à l'arrivée, à l'aéroport, avant son match retour de Coupe CAF, contre Enyimba.
iGFM (Dakar) L'équipe des Diambars de Saly a été très mal accueillie au Nigeria, ce vendredi, à l'arrivée, à l'aéroport, avant son match retour de Coupe CAF, contre Enyimba.
Les choses débutent mal pour le représentant sénégalais en Coupe de la Confédération Africiane de Football (CAF) qui est arrivé ce matin au Nigéria pour disputer sa manche retour du tour préliminaire de la Coupe CAF contre Enyimba. Selon une note du club parue sur le compte Twitter de la formation sénégalaise, "à l'arrivée à l'aéroport nigérian, les académiciens étaient stupéfaits de constater l'absence du bus qui devait les amener à l'hôtel. Après des heures d'attente dans le hall de l'aéroport, les dirigeants de Diambars décident de louer des véhicules pour y entasser les joueurs. Ces derniers sont arrivés finalement à leur hôtel après une heure de route. À deux jours d'un match important, les joueurs subissent un accueil hostile (image ci-dessous)", informe Diambars, qui tentera de renverser son adversaire, dimanche, lors de la manche retour, après avoir perdu à domicile par un but à zéro.
Diambars est arrivé ce matin au Nigéria pour disputer sa manche retour du tour préliminaire de la Coupe CAF contre Enyimba. À l'arrivée à l'aéroport nigérian, les académiciens étaient stupéfaits de constater l'absence du bus qui devait les amener à l'hôtel.. @CAFCLCC_fr pic.twitter.com/Hp7nQltRhf
LANCEMENT DU MARATHON DE DAKAR, EIFFAGE EN PISTE POUR LA 3E EDITION !
L’année 2021 va abriter la 3e édition du Marathon Eiffage de Dakar, les 20 et 21 novembre prochain. Un évènement international lancé jeudi.
L’année 2021 va abriter la 3e édition du Marathon Eiffage de Dakar, les 20 et 21 novembre prochain. Un évènement international lancé jeudi.
Après les éditions de février 2016 et avril 2019, cette année 2021 va abriter la 3e édition du Marathon Eiffage de Dakar, les 20 et 21 novembre prochain. Eiffage a procédé jeudi au lancement de l’évènement international à la fois sportif, culturel, citoyen et social. Seulement, après les deux belles éditions, la 3e a mis du temps à avoir lieu. La pandémie du Covid-19 est passée par là, privant le monde sportif de l’un des meilleurs rendez-vous sportifs du continent africain.
Alioune Badiane : «La 3e édition sera une belle course avec un plateau d’élite»
Plus d’un an après, l’évolution de la situation sanitaire dans le monde et surtout au Sénégal, avait fini de convaincre l’équipe de Eiffage, les autorités sénégalaises et leurs partenaires, à se remettre en piste pour l’organisation de la 3e édition. Une «même équipe» pour un nouveau tour de piste, comme l’a souligné le Directeur général adjoint d’Eiffage, Alioune Badiane. «C’est la quasi-totalité, pour ne pas dire la totalité des acteurs de l’édition 2019, qui est présente dans la salle, dans les mêmes conditions et les mêmes circonstances qu’il y a deux ans. L’histoire se répète alors», a rappelé M. Badiane. Avant de promettre que «la 3e édition sera une belle course avec un plateau d’élite».
Gérard Sénac : «Remercier tous ceux qui ont cru qu’on pouvait faire le marathon 2021»
Une édition qui a pourtant failli être reportée à une date ultérieure, après l’évolution de la pandémie en début d’année, au Sénégal et un peu partout dans le monde. Comme l’a d’ailleurs souligné le Président Directeur général d’Eiffage, Gérard Sénac. «Avec monsieur le ministre, nous avions pris une décision difficile, début 2021. Tout reporter à l’année d’après. On s’est dit finalement, on va prendre le pari de le faire. Je voulais remercier tous ceux qui ont cru qu’on pouvait faire le marathon 2021. C’est cette pugnacité que je voulais souligner. C’est une de nos valeurs dans l’entreprise», a souligné M. Sénac.
Paul Tergat en Guest-star
Pour l’invité de marque, après le double médaillé d’or aux Jeux Olympiques et huit fois champion du monde d’athlétisme en demi-fond, l’Ethiopien Haile Gebrselassie, lors de la première édition et la vice-championne du monde sur 100 m et 200 m, l’Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou, la présente édition sera marquée par la présence de Paul Tergat, l’ancien spécialiste kenyan des courses de fond, plusieurs fois médaillé lors des Jeux Olympiques. Une légende, à l’image des autres, qui ne manquera pas donner une autre touche particulière au Marathon Eiffage de Dakar.
Matar Ba : «Un événement pour s’épanouir…»
Au niveau du programme, c’est quasiment le même que lors des deux précédentes éditions à savoir : le marathon (42,195 km), le semi-marathon (21, 097 km), la course des 10 km, la randonnée pédestre (8km) et 3 km pour les enfants, le Kids Stadium (pour les enfants de 6 à 13 ans). Par contre, le lieu de départ et d’arrivée qui était à la Place de la Nation, a été transféré au niveau du Musée des Civilisations, «à cause des travaux du Brt», pour un circuit offrant une meilleure découverte du Centre-ville. D’ailleurs, le ministre des Sports, Matar Ba, a rappelé l’importance du Marathon Eiffage qui «fera une fois encore, la promotion de la ville de Dakar. Mais c’est aussi une occasion pour relever le niveau de notre athlétisme». Avant de se réjouir de l’acte 3 du Marathon. «On dit souvent : jamais 2 sans 3, je précise que le 3 sera meilleur. On a connu beaucoup de moments de tristesse avec la pandémie. Ce sera un événement pour s’épanouir», promet le ministre. Dans la même lancée, le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme, Sara Oualy, espère une réussite de l’organisation à travers une forte mobilisation et un accueil chaleureux pour les invités
DES MEDICAMENTS PROHIBES D'UNE VALEUR DE 165 MILLIONS SAISIS DANS LES îLES SALOUM
Des médicaments d’une contre-valeur de 165 millions F CFA saisis. L’opération, qui a abouti à cette belle prise, s’est déroulée lundi vers 03h30 du matin dans les eaux territoriales sénégalaises
Des médicaments d’une contre-valeur de 165 millions F CFA saisis. L’opération, qui a abouti à cette belle prise, s’est déroulée lundi vers 03h30 du matin dans les eaux territoriales sénégalaises, dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite et l’introduction en contrebande de médicaments, informe la direction générale des Douanes dans un communiqué reçu à Emedia.
Les trafiquants avaient dissimulé les médicaments dans une pirogue en provenance d’un pays frontalier. Pris en chasse par les soldats de l’économie, ils ont tenté de s’enfuir mais la détermination des agents a permis de saisir et de débarquer la marchandise à Djinack (près de la frontière avec la Gambie), ajoute le document.
Les médicaments saisis, composés d’antalgiques, d’antibiotiques et d’aphrodisiaques, étaient conditionnés dans une centaine de cartons emballés dans des sacs en plastique. L’écor (premier contrôle rapide des colis et marchandises) et l’évaluation ont été menés avec l’appui du Syndicat des pharmaciens du Sénégal.
Entre mai et juin derniers, la valeur totale des faux médicaments saisis était estimée à 2,100 milliards F CFA, menaçant la santé publique.
Ainsi, l’administration des Douanes, "réaffirmant sa détermination à combattre la criminalité transfrontalière", renouvelle "son appel aux populations à une collaboration plus étroite" aux fins "de boucler les circuits et couloirs de trafic de produits prohibés aussi néfastes à la santé qu’à l’économie".
LE PROPHETE MOUHAMMED (PSL) : L’ENVOYE QUI PARFAIT LA NOBLESSE DU COMPORTEMENT POUR TOUTE L’HUMANITE
Les biographies consacrées au Prophète Mouhammed (Psl) sont nombreuses ; les éloges sur le caractère de l’homme jalonnent l’histoire ; les caractères et calomnies sur sa personne continuent malheureusement de pulluler jusqu’à nos jours
Les biographies consacrées au Prophète Mouhammed (Psl) sont nombreuses ; les éloges sur le caractère de l’homme jalonnent l’histoire ; les caractères et calomnies sur sa personne continuent malheureusement de pulluler jusqu’à nos jours. Bref, de Alphonse Lamartine à Hela Ouardi, ce Prophète (Psl) de l’Islam fait couler beaucoup d’encre et fait l’objet de moult productions intellectuelles. Son modèle politique de gouvernement mis sur pied dans la ville médinoise continue d’inspirer des civilisations à travers l’histoire.
Dans le contexte du Sénégal, la naissance du Prophète (Psl) est retenue comme une date importante pour célébrer l’homme. Or, la controverse autour de la date exacte de la naissance du Prophète (Psl) et la légalité jurisprudentielle de sa célébration y afférente ne cessent d’alimenter les consciences et raviver le débat sur le concept de Bid’ah (innovation) dans le monde musulman, par ricochet, le Sénégal. Nous pensons que ce débat est puéril car nous éloignant de l’essentiel de ce qu’il faut comprendre du contenu de sa mission prophétique. A travers cette contribution, nous allons donc nous appesantir exclusivement sur le sens du contenu du message pour lequel le Prophète (Psl) est envoyé à toute l’humanité avant d’en tirer des leçons pour le monde musulman en général et pour la communauté sénégalaise en particulier.
1. Que faut-il comprendre du contenu du message prophétique ?
Par le truchement des hadiths rapportés et par Albukhârî dans «Al-adab Almufrad» (273) et Ahmad Ibn Hanbal dans le Musnad (2/381), le Prophète Mohammed (Psl) déclara : «J’ai été envoyé pour parfaire la noblesse du comportement.» Cet aveu du Prophète de l’Islam résume l’essentiel du sens général du message islamique qui, à tout point de vue, peut être compris autour de deux plans essentiellement. Sur le plan de la portée du message, il faut comprendre que le Prophète (Psl) n’est pas envoyé pour créer une nouvelle religion, par conséquent, l’Islam s’inscrit dans la droite ligne des traditions de la Bible et de la Torah… bref dans le monothéisme abrahamique. S’il est venu «pour parfaire la noblesse du comportement», cela voudrait bien dire qu’il existait bien déjà une noblesse du comportement déjà inscrit dans la Bible et dans la Torah. Sur le plan de la compréhension de la finalité du message, il est important de noter que l’adoration de Dieu est certes inscrite dans la jurisprudence islamique dont l’ultime finalité est la perfection du comportement.
A titre d’exemples, les cinq piliers fondateurs de la foi musulmane sont exclusivement des moyens par lesquels il faut passer pour parfaire la noblesse du comportement. En substance, les prières quotidiennes sont des paravents contre le mal et le mauvais comportement ; la Zakat est un moyen de purification ; le Ramadan est un tremplin pour atteindre la plénitude dans sa foi, le Pèlerinage à la Mecque est un moyen pour atteindre des degrés d’humilité. In fine, ce court aveu prophétique, qui résume bien l’essentiel du message coranique, est également un appel fort adressé à l’Homme pour s’investir dans le développement de soi, un travail intérieur sur l’être pour atteindre sa plénitude humaine (AlInsan Al Kamil/L’homme Complet) pour le triomphe de l’âme parfaite apaisée (NafsUl-Mutmainnah).
En sus, cet aveu prophétique ne devrait jamais être pris au pied de la lettre par l’Homme pour se dédouaner du travail de soi qui lui incombe en tout temps et en tout lieu. Cette perfection du comportement est aussi un long processus qui engage toute la responsabilité de l’Homme face à son Seigneur, pour lui rendre compte le Jour du Jugement.
Ainsi Dieu jure-t-il dans son Saint Coran : «Non, je jure le Jour de la Résurrection … Mais non !... je jure par l’âme qui ne cesse de se blâmer, l’homme pense-t-il que Nous ne réunirons jamais ses os ? Mais si ! Nous sommes Capables de remettre à leur place les extrémités de ses doigts. L’homme voudrait plutôt continuer à vivre en libertin…[…]. L’homme sera informé ce jour-là de ce qu’il aura avancé et de ce qu’il aura remis à plus tard. (AlQiyamah, 75).»
Conscient de la véracité de tels avertissements et son application imminente, le Prophète (Psl) trembla et prit sa communauté présente à témoin pour bien et mieux rendre compte à son Seigneur le jour du Grand Rassemblement : «Que tous ceux qui m’écoutent transmettent ce message à d’autres, et ceux-là à d’autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement. Sois témoin, ô Dieu, que j’ai transmis Ton message à Tes serviteurs.»
2. Quelles leçons faut-il en tirer pour l’humanité ?
La venue du prophète Mouhammed (Psl) au monde est une miséricorde pour toute l’humanité. Par conséquent, tout être humain doit trouver son compte dans le message pour lequel il est envoyé. Or, ce message de miséricorde est souvent dévoyé pour faire souvent l’objet d’exclusion d’autres communautés religieuses, de guerres tribales, de domination et d’exploitation politique et de récupération populiste. Au Sénégal, la célébration de la naissance du Prophète, communément appelée Mawloud, est portée sur les fonts baptismaux par les Turuq, notamment la Tidjaniya depuis très longtemps.
Certes, pour les artisans de ces Turuq, la naissance du prophète Mohammad doit toujours être une belle occasion de recueillement, de lecture du coran et de conférences sur la vie du Prophète Mouhammed (Psl). En revanche, à l’ère du numérique, avec son lot de dégâts psychiques, cette célébration semble revêtir de plus en plus le caractère de festivités, de bombance et d’échanges commerciaux dans les villes qui les abritent. A l’instar des autres événements passés, certaines femmes portent les plus belles parures et s’adonnent souvent à un concours de beauté qui ne dit pas son nom, sous le regard avide d’hommes. Plus grave encore, une grande partie du discours, durant la nuit dite du Prophète, est consacrée à des remerciements destinés aux autorités gouvernementales du pays sur fond de joutes verbales qui tiennent lieu des règlements de comptes politiques, qui cachent mal des frustrations sociales, des alliances et contre-alliances politiques. S’il y a quelques leçons à tirer d’évènements de ce genre, c’est de bien comprendre que la foi n’est pas toujours de l’ordre de l’émotionnel mais de l’ordre du rationnel. Sur le plan social, célébrer le Prophète Mouhammed (Psl), ce n’est pas seulement mémoriser et raconter des faits sur lui, mais comprendre profondément le message qu’il est venu délivrer à toute l’humanité. Pour ce faire, quiconque comprend le contenu du message doit nécessairement comprendre qu’il doit être une sorte de miséricorde pour son prochain, le protéger contre la faim, contre la soif, l’abriter et éviter de lui faire du mal ou de le calomnier… bref tout le message du Prophète (Psl) tient au simple fait de faire humanité avec sa société dans l’harmonie. Sur le plan politique, il est temps que les politiques au Sénégal apprennent les leçons du modèle politique que le Prophète (Psl) a érigé à Médine pour rassembler des communautés distinctes de Médine et de la Mecque autour de l’essentiel d’une vie commune bâtie exclusivement sur la foi, loin d’autres considérations d’ordres ethnique, socio-économique et confrérique.
Sur le plan spirituel, en tenant le crachoir pendant sa dernière rencontre avec la communauté musulmane pour chercher des témoins lors de son ultime rencontre avec la communauté musulmane d’alors, le Prophète (Psl) de l’Islam voudrait bien enseigner à l’humanité une leçon d’humilité. Il voudrait également enseigner aux musulmans de notre génération de bien veiller sur le contenu du message plus que le messager lui-même. Autrement dit, le Prophète (Psl) n’est qu’un simple mortel comme tous les autres qui l’ont précédé et que toute tentative de diviniser l’Homme est une forme d’association.
Par voie de conséquence, ce message qu’il prononça dans une cascade de sanglots en dit long sur la pesanteur d’un message dont le Messager n’est même pas sûr que sa communauté l’aura appliquée à la lettre, comme Son Seigneur le voudrait bien : «Ô peuple ! Il est vrai que vous avez certains droits à l’égard de vos femmes, mais elles aussi ont des droits sur vous. Souvenez-vous que c’est par la permission de Dieu que vous les avez prises pour épouses et que c’est Dieu qui vous les a confiées. Si elles respectent vos droits, alors à elles appartient le droit d’être nourries et habillées convenablement. Traitez donc bien vos femmes et soyez gentils envers elles, car elles sont vos partenaires et elles sont dévouées envers vous. Il est de votre droit qu’elles ne se lient pas d’amitié avec des gens que vous n’approuvez pas, et qu’elles ne commettent jamais l’adultère.» «Souvenez-vous, un jour vous vous présenterez devant Dieu et répondrez de vos actes. Prenez garde, donc, ne vous écartez pas du droit chemin après ma mort. Ô people ! Aucun prophète ni messager ne viendra après moi, et aucune nouvelle religion ne naîtra.» «Raisonnez bien, ô peuple, et comprenez bien les mots que je vous transmets. Je laisse derrière moi deux choses : le Coran et mon exemple, la Sounnah. Et si vous les suivez, jamais vous ne vous égarerez.»
Ainsi, le Prophète (Psl) ferma toute la chaîne de la prophétie sur ces paroles cidessus qui, à notre humble avis, tiennent pour des vérités éternelles qui régissent la conduite du mari envers son épouse (vice-versa) et fondent le rapport que devra entretenir sa communauté avec le Coran et la Sounnah.
Dr Moustapha FALL
Enseignant-Chercheur Ugb
RELANCE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE, UN BESOIN DE 326 MILLIARDS
Le Sénégal a désormais sa feuille de route pour relancer son industrie pharmaceutique
Les acteurs et experts, qui se sont réunis durant 5 semaines, sous la supervision du Bos/Pse, ont élaboré la feuille de route pour la relance de l’industrie pharmaceutique. Dans le document, il a été identifié les réformes à apporter pour permettre au Sénégal d’atteindre son objectif de produire 50% de ses besoins en médicaments. Le coût est estimé à 326 milliards de francs Cfa.
Le Sénégal a désormais sa feuille de route pour relancer son industrie pharmaceutique. Après 5 semaines d’échanges entre experts et acteurs à l’initiative du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse), un plan a été élaboré pour permettre au Sénégal d’atteindre son objectif de produire localement, 30% de ses besoins en médicaments d’ici 2030 et 50% d’ici 2035. Mais pour y arriver il y a des pré-requis.
Ainsi dans cette feuille de route, il a été identifié 5 points de décision stratégique. Il s’agit de la procédure d’urgence pour l’adoption du projet de loi sur la pharmacie, du financement du plan d’urgence pour la mise en place de l’Autorité de réglementation pharmaceutique, la réduction du coût de l’électricité, la validation du modèle de gouvernance et la validation du paquet d’investisseurs. Le coût de la mise en œuvre de cette feuille de route, selon le directeur du Bos, «est fixé à 326 milliards de francs Cfa sur les 5 ans à venir».
A en croire El Ousseyni Kane, «le secteur privé s’est engagé à investir 200 milliards dans des projets structurants, mais la condition c’est que l’Etat du Sénégal engage les réformes indispensables à la relance du secteur». D’après lui, «ces réformes ont été estimées à un montant de 95 milliards». Pour le directeur du Bos, «la balle est dans le camp de l’Etat du Sénégal et du secteur privé». Quid du rôle du Bos ?
M. Kane est conscient que la structure qu’il dirige devra mettre «l’ensemble des acteurs sous tension pour permettre au Sénégal dans 5 ans d’importer la moitié de ses besoins en médicaments». Le ministre en charge du suivi du Pse a, pour sa part, insisté sur la nécessité de l’opérationnalisation de ce projet. Selon Abdou Karim Fofana, «il n’est pas permis à ce stade, d’infléchir l’élan que les acteurs viennent d’insuffler».
Et le ministre de poursuivre : «Nous avons la chance de bénéficier de l’expertise pour nous aiguillonner sur la voie de l’opérationnalisation de cet important projet pour l’atteinte de la souveraineté pharmaceutique.» Lors de cette rencontre, M. Fofana a assuré «l’engagement des décideurs publics et des partenaires à réunir toutes les conditions nécessaires au démarrage dans les meilleurs délais de mise en œuvre du plan de relance de l’industrie pharmaceutique».
S’inscrivant dans une démarche inclusive, il a appelé ses collègues ministres à prêter une oreille attentive aux différentes propositions et de veiller à prendre toutes les mesures requises pour leur suivi. Le ministre en charge du Pse a d’ailleurs promis de faire «en Conseil des ministres, une communication pour présenter la feuille de route et donner l’opportunité au président de la République de donner une feuille de route avec des délais».
Dans ce cadre, il envisage même de proposer l’organisation d’un conseil présidentiel sur la relance de l’industrie pharmaceutique.
FOUNDIOUGNE, LA PARTIE AVANT DU BAC SOUS LES EAUX
«La partie avant du bac est sous les eaux du fleuve depuis jeudi dans l’après-midi au moment où des techniciens étaient en train de le dépanner», a confié à l’Aps le préfet du département de Foundiougne, Ousseynou Mbaye
La partie avant du bac de Foundiougne, en panne depuis quelques jours, est sous les eaux du bras du fleuve le Saloum, a-t-on appris, vendredi, auprès du préfet, assurant que toutes les compétences sont mobilisées pour une reprise du trafic.
«La partie avant du bac est sous les eaux du fleuve depuis jeudi dans l’après-midi au moment où des techniciens étaient en train de le dépanner», a confié à l’Aps le préfet du département de Foundiougne, Ousseynou Mbaye.
«En panne depuis quelques jours et à l’arrêt au niveau de l’embarcadère, plusieurs équipes de l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam), de la Marine nationale, de la gendarmerie tentent de le retirer des eaux en vain depuis plusieurs heures», a-t-il souligné. Il a assuré que toutes les compétences sont mobilisées sur place pour retirer la partie avant submergée du bac rapidement, le réparer et voir les modalités d’une reprise du trafic.
Le préfet a annoncé qu’une délégation conduite par le directeur des Routes, Mamoudou Camara, est attendue sur place pour évaluer et décider de la suite à tenir. L’autorité administrative a appelé à une mise à disposition d’un bac de substitution «rapidement» pour continuer le service de transport fluvial des passagers entre Foundiougne et Ndakhonga. «Je souhaite vivement qu’un bac de substitution soit mis en place pour une continuité d’urgence du service», a-t-il déclaré, soulignant que le bac en panne «est vieux pour avoir fait son temps».